mardi 1 décembre 2009

Algebra

Post consacré à la méthode de déchiffrer les patronymes kabyles, mazigh nord-africains.

Vous connaissez sans doute la statue de Vénus sans bras. Eh bien aujourd'hui les toponymes kabyles et mazigh tout comme les patronymes qui en découlent sont exactement comme un artéfact qu'il faut d'abord nettoyer (de la consonnance arabe) et ensuite remodeler, reconstituer pour lui redonner sa forme initiale.

Affixes
Pour les patronymes nous allons adopter une méthode simple, presque algébrique (soustraction, addition), qui consiste à supprimer les affixes d'un nom généralement long pour arriver à sa racine et inversement à ajouter un affixe pour les noms courts qui paraissent amputés, tout ça dans le but d'arriver à donner un sens à tel ou tel nom, patronyme qui doit dans tous les cas de figure être lié à un toponyme comme l'exige notre langue, la marque de l'identité kabyle, mazigh plus largement. La difficulté est de repérer tous les affixes, nous en avons qlqs uns comme M et N qui sont relativement simples à trouver mais il doit y en avoir d'autres qu'il faudra découvrir.
Les préfixes vu-, vel- transcrits sous la forme arabisée Bou- et Bel-(et Ben qui serait une déformation de Bel) dans les noms kabyles (mazigh) sont très répandus.
Le préfixe M et le suffixe N dans les noms kabyles (mazigh) sont aussi très répandus. Le préfixe M est utilisé par le kabyle, parfois par le latin et très souvent par les sémitiques (l'arabe entre autres) pour passer d'une forme à l'autre; idem pour le N en kabyle: zur (épais) - azuran (l'épais).
On va essayer de prendre des noms différents et les rapprocher selon qu'on ajoute ou on enlève les affixes correspondants. Exemple d'un nom très répandu en Kabylie et ailleurs en Afrique du Nord le patronyme Zian ou Ziani.
ziani ou zian
bouzian, bouziani avec un préfixe vu- (Bou).
meziani, mezian avec un préfixe M.
Ici nous avons meZian ou ameZyan, meZyan (junior, petit) avec un Z emphatique qui est utilisé comme un prénom tout comme a-muqRan (sénior, grand) transcrit Mokrane en français. En réalité meZyan delesté des affixes (M, N) serait à la racine ou zy pour le sens "petit, junior" qui pourraît être rapproché de zL de wezil (courtaud, court de taille = donc petit) surtout que le L est très souvent prononcé y/ï comme chez les Ath-Dwala par exemple pou azal/azay = le midi (homonyme a-zal = la valeur). Notons que des prénoms féminins avec cette racine existent en Kabylie comme zayna par exemple.
Le patronyme Ziani aurait soit
-1) à sa racine zy, voir zL ou plutôt zLL (zelle) qu'il faudra retrouver dans les appellations de lieux.
- 2) soit si le N n'est pas un suffixe mais partie prenante de la racine zn qui le rapprocherait des autres noms kabyles comme zenia, wezna et autres patronymes nord-africains avec zn comme zenir, zenati, etc...Porbablement cette racine zn indiquerait que le toponyme correspondant se situerait au milieu ou au centre de tel ou tel lieu (village, ville, région) comme sa déformation d'ailleurs tsen de tsnaSpha ( milieu, centre), tsnash (midi) qui interfère mais diffère quand même de l'arabe ithnata-âasher (12 pour midi); cette racine zn se retrouve dans mizan (balance, donc équilibre) mot supposé emprunté à l'arabe (ça reste à démontrer!), sa trace en toponymie y est dans le toponyme kabyle arabisé Draa el-mizan.
Comme les altérations phonétiques sont inévitables il n'est pas exclu que cette racine zn soit la même qu'avec le z prononcé comme s don sn en kabyle (mazigh en général) ou bine le z/s prononcé en th pour la forme arabisée.
zn : sn : thn
D'ailleurs sin, syn (2, voir paire/pair, double) en kabyle est proche de ithnayn en arabe (s pour la kabyle et th pour l'arabe), pour la petite blague ce n'est pas loin de twin (double) en anglais!
Donc Zen, Zenia va nous indiquer quels toponymes avec s kabyle/mazigh et th pour la forme arabisée? C'est relativement simple: Senia dans la partie maure en Oranie et Thenia (ex.Minerville) entre Alger et Tizi, thenia est la forme arabisée de senia ou zenia kabyle/mazigh.
Donc voilà que nous avons une première piste: Ziani, Siani, Thiani. On aura pas tort de dire que Diani (d'oû les noms Mediene, Medan, Madani), dhian/adheni est une autre forme proche de cette racine zn. Autre question: Ath-Yenni en kabylie s'il est pris en bloc athyanni ou athianni (adhianni?, asianni? azianni?) serait peut-être aussi lié au même sens que ce que l'on vient de voir? Il faudra attendre pour la réponse!

Algebra
Ce qu'est l'algèbre vous connaissez, le mot lui est donné comme étant de l'arabe al-djabr "réduction", "reconstitution". Ce que je vais vous dire va peut-être vous surprendre. Il faut rappeller que même le crack en géométrie le génie grec (mon préféré!) Arkhimedhis - Archimède est allé en Egypte, sous les Lagides à l'époque, pour parfaire ses connaissances. Je suis à peu près sûr que les savants musulmans avaient aussi tiré profit des connaissances de l'Egypte ancienne dès que l'Egypte a été incluse dans l'empire arabo-musulman en l'an 639. Je pense que le calcul et l' algèbre dite arabe serait en fait partie de l'Egypte. On a déjà fait voler en éclat la fausse thèse ou le mythe du zéro arabe sur ce site avec arguments à l'appui. On sait que les chiffres "arabes" étaient des chiffres indiens (hindous) et d'ailleurs ils ont été pris par les européens non pas en Orient ou en Andalousie musulmane mais...en Kabylie musulmane, c'est à Bougie que le mathématicien italien Fibonacci a pris ces chiffres et les a "transmis" à l'Occident.
Et le chiffre, ou chiffrer qlq chose? "L'office français des brevets arabes" vous dira que chiffre a une origine arabe sifr (zéro) alors qu'aujourd'hui nous savons que c'est faux. Chiffrer c'est cacher le sens, c'est crypter en qlq sorte. Et la racine phr indique le sens de caché (pher, effer = cacher, dissimuler) en kabyle et mazigh mais jamais en arabe ou en sémitiques. Curieux, non?
La chose surprenante que je vous réserve est la suivante. Le terme algèbre serait une déformation arabe d'un mot non-arabe proche phonétiquement de ce que nous prononçons aujourd'hui comme chiffre, siphr. Les dogmes des religions orientales comme la mythologie grecque comme je vous l'ai déjà dit sur ce blog seraient pour moi des mythes anciens écrits en paraboles et métaphores pour mémoriser le savoir. Algèbre qlq part serait lié à un ange, qui remarquez bien, a des ailes (ipher = aile), encore cette racine kabyle/mazigh FR pour chiffre et aile! Et ça, ça promet!
Gabriel (djibril en arabe) l'archange qui aurait un sens rationnel relatif aux chiffres, au calcul, à l'algèbre, aux maths si j'ose dire. Déjà que le nom Egypte (du grec aeghyptos) est lié à la divinité de égyptienne-ancienne Ptah (qui a donné ftah/meftah = ouvrir/clé en arabe/sémitiques), le "dieu" des artisans et architectes, donc Ptah serait une notion rationelle qui toucherait aux maths ou à la géométrie. Il faut trouver une clé pour le chiffre, pour ce qui est chiffré (crypté) comme le sont les noms dans les mythes devenus des religions chez une grande partie de ce monde, un dogme en algèbre (la science réfute les dogmes mais accepte les lois) est facile à comprendre et accepter, tout le contraire des dogmes religieux des obscurantistes, ces pauvres hypocrites ont fait du tort à l'humanité durant des siècles et ils poursuivent toujours leur métier d'empêcher le savoir et le progrès par tous les moyens.