jeudi 20 décembre 2012

Algérue

Offtop

Qui se ressemble s'assemble, de l'Algérie Française à la Kabylie Algérienne...

C'est l'Algérue pour M. le débonnaire président de l'ancienne puissance coloniale ! Un hammam de foule ou bain de ghâchis pour le président de la République Française à Alger. Pendant ce temps là - le feu couvait déjà depuis un bon moment - la fumée s'échappe du bâtiment colonial de la Grande Poste :))) Faut croire que les usurpateurs ont mis à exécution leur menace de défranciser et d'arabiser même la Poste le jour même de la venue de M. Hollande !

Que ce soit le colon d'hier ou celui d'aujourd'hui, le leitmotiv est toujours le même : on célèbre l'amitié entre les franchouillards et les arabes (les maures arabisées) et ce ...en terre des mazighs ! Ils parlent du passé et du futur, jamais du présent. Ils parlent des pieds noirs et des cols blans-francs, de l'idylle entre les fils de Mahomet (arabes ou maures arabo-islamisés) et les fils de Moïse (les sépharades en l'occurence) sur cette terre des fils d'Anzar (kabyles et autres mazigh), la Césarée. En somme, des araberies traditionnelles entre saint-simoniens et hillaliens. Ils parlent des morts et des maures, jamais des présents et des vivants. Des vivants qu'ils veulent enterrer vifs, les dépositaires de l'identité de ce pays (kabyles, chaouis, etc...) étant toujours sous la botte de l'occupant. Hier c'était l'Algérie Française, de nos jours c'est la Kabylie Algérienne à la sauce maure-arabe-islamiste qu'on veut imposer par la force.

Deux complices qui parlent d'avenir d'un pays menacé en permanence de rechute dans la violence islamiste malgré la concorde civile ou la réconciliation nationale de façade et dont le pouvoir est usurpé par des étrangers, appelés les "marocains" (maures occidentaux arabo-islamisés). 
Un pays avec la concorde au cou et le maure dans l'âme n'a pas d'avenir. Rendons à César ce qui appartient à César, et la Césarée aux Césariens (fils d'Anzar). 
Amen ! 

jeudi 6 décembre 2012

Barca, le dragon

La célérité ou le chemin le plus court...

La mythologie kabyle témoigne des chevaux d'éclair et de vent pour attester une très, très grande vitesse de mouvement; la grecque de Pégase cheval ailé; d'autres cultures (nordiques, asiatiques) parlent elles de dragons ailés crachant du feu.

On ne va pas aller par 4 chemins et voici une formule de change qui va illuminer notre chemin:
V kabyle ~ D latin (ou B kabyle/mazigh ~ D latin/grec)

Dragon
La racine VRQ ou BRC pour veReq en kabyle, el-barq en sémite arabe désignent l'éclair. Cette racine est isolée en arabe par contre elle est omniprénte en kabyle/mazigh: on suppose qu'elle aurait probablement existé en libyco-punique, en phénicien (Barca dynastie phénicienne carthqginoise d'Afrique du Nord). Avec la formule de change susmentionnée on obtient:
VRQ, BRC ~ DRQ/DRC ou DRG comme dans dragon.
Idem pour la racine kabyle/mazigh VRK, BRK (averkan = noir, brun) qui atteste une "bifurcation" (fraction) comme on l'a dit dans le billet précédent: cette racine deviendrait DRK ou DRG tout aussi proche de "dragon" (dark existe aussi en anglais pour le même sens "noir, obscur").

E=MC2
Deux conclusions VRK, VRQ ou BRC pour "vreq" l'éclair = DRQ, DRG, DRC:
1. Le chemin le plus court est une droite...Le sens de cette racine VRC en kabyle serait équivalent à DRC pour la racine et Direct/Droite pour le sens;
2. Le sens profond de ce mot et de ce mythe qui parle de célérité extrême (éclair) indique simplement que les anciens prêtres ayant inventé cette métaphore (cheval ailé, dragon) pour vulgariser le savoir pour le pérenniser dans la mémoire des hommes - la preuve il a résité au temps, reste qu'il faut l'interpréter comme il se doit et non pas le transformer en dogme religieux comme font vous savez qui! - et qui porte sur la notion suivante: la vitesse de la lumière qui se déplace normalement "directement" (dans le vide/l'espace par exemple) car elle prend le plus court chemin du point A à B (faisceau laser par exemple). C'est à dire que la formule utilisée dans/depuis l'antiquité "rapide comme l'éclair" équivaut à dire "rapide comme la lumière" scientifiquement parlant.
En clair, et là c'est une profonde conviction, le cheval ailé rapide comme l'éclair ou bien le dragon d'antan attestent indéniablement que les anciens, les premiers prêtres en premier lieu, savaient ou devinaient, bien longtemps avant Einstein, que dans ce monde la vitesse de la lumière est la vitesse limite, indépassable.
P.S
- La racine de VRK, BRC de averkane (berkane) devenant DRK sera étudiée séparément dès que possible;
- Combien de têtes a le dragon? - tout dépend mais généralement c'est 7 têtes comme c'est le cas de Thallaphsa en kabyle/mazigh. On peut supposer que 7 c'est pour les 7 couleurs du spectre de la lumière et qu LF ou LPh de Aleph/Alpha dans Thallaphsa kabyle/mazigh ait une relation avec Aleph qui est un trait, une ligne droite (verticale) comme le parcours de la lumière...mais là c'est une autre histoire que l'on abordera une autre fois. 

mardi 4 décembre 2012

Zitouna

L'olivier du coing...

Là on va voir combien les toponymes attestent du fossé entre l'Afrique du Nord d'avant et d'après les invasions arabo-musulmanes du 7 siècle. 

Akli
En analysant le k aspiré et le lexique kabyle correspondant, on peut avancer la formule suivante:
k aspiré ~ z occlusif
(plus globalement k,g aspirés ~ s,z occlusifs) 
Exemples:
1) k dans [kl] de thikli (marche, mouvement) ~ z dans [zl] de thazla (vitesse, mouvement accéléré);
2) k dans [kl] de akli (esclave, boucher) ~ z dans [zl] de zlu (égorger).
Le mot d'kir (aimant) en kabyle dans ce cas serait dzir (et gzir aussi);
azal (midi solaire) serait aussi akal ?

Zitouna
Maintenant passons aux choses ô combien intéressantes. On va sur ce blog tout ce qui est en rapport au "coing, cognassier" (voir post "macedonia") et que, notamment, le rapprochement :
KTN (ou CTN?) en kabyle  pour tha-kthunya (coing, cognassier) =
KDN en grec pour Kidhonia (coing, cognassier) - aussi toponyme en Crète (Kidhonia) voir même dans le mot Makedhonia (Macédoine)- =
CDN en latin pour Cydonia (coing, cognassier).

(Pour info "coing" est dit sferdjel en arabe; les sémitiques sont donc loin.)
Avec la formule k ~ z on voit ceci:
KTN, KDN ou CTN de kthunya/kidhoni/cydonia devient ZTN...comme dans zeytoune, zitoune (olivier, olive) en sémitique arabe. En clair la racine qui désigne le Coing en kabyle, en grec et en latin désigne...l'Olivier en arabe; 'sont particuliers quand même ces camarades !
C'est peut-être là une preuve que les sémitiques, l'arabe surtout, ont aidé à altérer le k en z (le k en s pour le latin) dans le kabyle; donc en kabyle il serait préférable de revenir au k comme en grec (le mot k'thunya = coing attesterait la vraie prononciation à l'origine) pour se défaire de l'influence latine et surtout sémite arabe sur la langue kabyle et mazigh. Exemple: a-zemmur (Zemmour) "olive, olivier" serait-il à l'origine a-kemmur ?
Zitouna (1, 2) symbolise surtout Thunes (la Tunisie). Par contre si l'on prend les patronymes sémites arbes y afférants, à savoir Zeytoune pour les levantins ou Zitouni pour les "arabes" nord-africains on se demande comment les traduire en kabyle:
1) sur la forme Zeytoune, Zitouni en rabe = K'thunya en kabyle, Cydonien en romanes et Kidhoni..(macédonien?) en grec.
2) sur le fond Zitouni en arabe = Zemmour (Olivier) en kabyle.
L'Espagne pour les raisons que l'on connaît a rassemble toutes ces variantes dans sa langue, ses toponymes et patronymes: Zamora (de Zemmour "oliver" mazigh), Aceituno (de Zeytoune "olive" arabe). 
Il reste que je ne comprends toujours pas pourquoi les camarades sémites arabes ont pris le cognassier pour un olivier...    

mercredi 28 novembre 2012

Africa, la principauté

Le toponyme "africa" élucidé, enfin presque...

La toponymie kabyle/mazigh pour faire le trait d'union dans l'espace et dans le temps.

Illizi
On commence par la formule de change évoquée qlqs posts en arrière (R devant le G, ighil = règle).
illizi (masc.sing.) est au sud est de l'Algérie;
relizane = ghilizan (masc.plur.) est à l'ouest de l'Algérie
ghilizan (relizane) serait probablement le pluriel de ghilizi (illizi).
C'est à dire que ces deux lieux très éloignés ont la même désignation toponymique, donc nous sommes en présence d'un seul système, d'une seule langue mazigh si on remonte dans le temps. 

District romain
Là nous allons utiliser une nouvelle formule pour d'autres toponymes:
FR,VR en kabyle ~ R en latin (et romanes)
Rappel de lexique kabyle avec la racine mentionnée plus haut:
fr, frw = 1. aile, voler; 2. feuille  
tha-ferka = propriété foncière
a-frag = clôture frontalière, séparation
fReq (1) = diviser, répartir, distribuer
fReq (2) ou fru/frw = séparer, départager (deux belligérants), dénouer (une situation, un conflit, un différend) par extension "faire la paix"; 
vrk (verkan = brun, noir) atteste la divergence (mellal = blanc atteste au contraire la convergence) et vrk de averkan (Berkane) en kabyle/mazigh atteste une bifurcation. 
fru/frw est proche aussi de vrw/vru = lâcher, divorcer/répudier   
Voici qlqs conclusions probables après analyse de cette racine kabyle (mazigh) FR/VR:
1. Africa Romana: africa est un vernaculaire mazigh, sa variante latine (en romanes) serait Regio (Région). Comme cette racine latine RG (en kabyle elle serait fRG) = régir, diriger, gouverner on peut interpréter "Africana Romana" comme "Région/District sous tutelle romaine" ou simplement "Province Romaine" ou "Gouvernorat Romain". 
2. Les patronymes kabyles FRG/FRW comme ferag, fergan (fergani), ferawn (feraoun) auraient le sens de "juge de paix, juge, magistrat" (la cadi en arabe quoi !) voir peut-être aussi "arpenteur (arpenteur frontalier)".

Principauté
FRG kabyle ou sa variante arabisée FRDj dans Sidi Fredj: sans le F devant le R pour le latin (contraction répandue) on aura Regiu ou Regius comme pour Hippo Regius; Fredj d'aujourd'hui serait Regius d'antan; donc la racine FRG ou sa variante FRW peut aussi nous renvoyer au sens de "royal".  
Roi, Rey ou bien Royaume en romanes sont issus de Rex, Regnum en latin;
RG latin serait FRG ou VRG dans la variante kabyle/mazigh;
FRG ou FRW avec la notion de "roi" nous renvoie à ...Pharaon, qui est aussi le juge suprême! 
Pharaon, Pharao est issu de PR (peraa en ancien égyptien).
FRW-FRG en kabyle aurait peut-être le sens de "roi" voir "prince".
Si cette hypothèse "royale" s'avérait vraie, le toponyme "africa romana" pourrait prende le sens de "principauté romaine" et les patronymes fergan/feraoun le sens de "prince". Une piste à suivre...

jeudi 22 novembre 2012

Guadalquivir

A chacun son chemin de croix...

Formule
Nous supposons une équivalence entre le W et le g (voir k)
W - g, k  
Exemple: weth = kath (battre, frapper) en kabyle

Guadalquivir
On va passer outre la démonstration usuelle pour aller plus vite. Il apparaît à la lumière de cette formule que plusieurs langues se rejoignent pour désigner plus ou moins la même chose à savoir le cours d'eau ou l'eau:
WD de wada (la bas) ou WT/KT de weth/kath (battre) en kabyle = ~ KT de cata (de haut en bas) en grec (ex. cataclysme, catastophe).
WD de wadi ou oued (cours d'eau, torrent) en arabe
WT, WD, WS en langues germaniques et slaves pour water (eau)
Aqua ou Agua (eau) en romanes = WT en germaniques: aqua/agua seraient plutôt aquat/aguad.
Prenons un exemple évocateur: Guadalquivir en Espagne qui sera Oued al-Kabir (grand oued) en arabe. Ce toponyme donné par des maures musulmans n'a bien entendu d'équivalent qu'en Afrique du Nord car même arabisés les maures ont continué à utiliser le système mazigh pour la toponymie. Guadalquivir a son équivalent en Kabylie : ighZeR amuqRan transcrit Ighzer Amokrane en Basse Kabylie qui serait "Longue vallée" plutôt que "Grand ravin". 
D'où la possibilité de bien expliquer ce toponyme:
ighZeR en kabyle = 1. Torrent, cours d'eau; 2. Ravin ou vallée étroite car c'est une dépression.

La Grande Creuse 
Le mot ighZeR avec la racine GZR serait peut-être en relation avec le mot avec la racine GZ de ghez = creuser; ce mot en romanes (latin) ayant donné aussi "croitre, créer et la Croix". GZ est dans ghezif "long, croissant, qui dure" en kabyle. A noter aussi que GZR est présent en sémite-arabe pour amtar ghazira (pluies torrentielles): c'est un indice que cette racine GZR aurait existé en Egypte. 
Voici qlqs probables conclusions:
1. Guadlquivir en espagnol = Oued al-kabir en arabe = Ighzer Amokrane en kabyle = La Grande Creuse en français;
2. ighZeR en kabyle aurait aussi la signification de "Détroit" (de Gibraltar par exemple) car c'est un fossé creusé entre deux montagnes, deux rives;
3. ighZeR en kabyle aurait aussi la signification de "Crue" (crue du Nil par exemple, liée à Oziris et la résurrection) ou "Inondation".
4. ighZeR serait peut-être tout simplement "le chemin de croix" ou les péripéties de l'eau qui dévale les montagnes, se rue vers les vallées et rejoint la mer ou l'océan...de là elle va s'évaporer (saint esprit !) vers le ciel (l'ascencion quoi !) pour ensuite revenir sur terre (la résurrection quoi !; la vraie, la renaissance, elle, est associée à la crue du fleuve). Bref, autant faire un raccourci : calendrier religieux (dogmatique) = calendrier agraire (utilitaire).

Croix
On tient avec la racine GZR dans ighZeR en kabyle la clé vers une démontration de la relation entre Oziris égyptien (anZaR kabyle et mazigh) et les notions ou mythes religieux de Jésus, Croix et Résurrection des religions monothéistes qui ne sont en fait qu'une version relookée des anciens mythes bien antérieurs aux balivernes des camarades religieux sémites de tous bords.    

samedi 3 novembre 2012

NoMade in Algeria

Angélique chez le sultan...

A chacun son slogan et sa marque de fabrique !
Made in France, pour la puissance coloniale d'hier.
NoMade in Algeria, soit on ne produit rien sauf les nomaderies, pour l'occupant d'aujourd'hui.

jeudi 1 novembre 2012

La France et les manchots

Une certaine France a la mémoire courte et le bras longuet...

D'honneur il est des champs, des paroles et même des gestes, des bras plus particulièrement. Des gens il est des donneurs de parole et de geste, d'honneur et de bassesse respectivement. La veille de la Toussaint, un élu de la république française, apriori civilisée et civilisatrice, qui à la seule mention de la Césarée (désignée à tort par les occupants français, turcs et arabes par le nom Algérie ou Djazair qui n'est qu'une altération du nom antique Césarée) gratifie ses interviewers sur le plataeu (dont une dame) et tout le public français d'un geste de voyou. C'est un ancien ministre de la guerre, paraît-il. Geste lamentable qui renvoie une image honteuse de la république que représente son auteur.
On regrette - pour son bien et celui de la république - que ce monsieur n'ait pas perdu un bras sur un quelconque champ d'honneur, guerrier qu'il est de métier ça aurait été "normal" ! Imaginez un peu ce qu'il aurait été: privé de bras  mais couvert d'honneurs, chevalier de la légion d'honneur et tutti quanti. Hélas, ce vulgaire personnage d'honneur n'a que le bras, synonyme d'une "infirmité" inclassable et incurable. Quelle image dégradante d'une nation aprioi civilisée et, paraît-il, civilisatrice !!!

jeudi 25 octobre 2012

Un kabyle est mort

Message de solidarité avec la famille d'Aghillès lâchement mis à mort par ses ravisseurs. Dans cette épreuve douloureuse c'est toute la Kabylie, tous les kabyles fils de kabyles qui sont à vos côtés. Puisse l'âme d'Aghillès reposer en paix. 
Ad y efk Rebbi svar.
 

mardi 21 août 2012

L'aigle

Des oiseaux de haut vol...

Agadir comme on le sait est en kabyle, comme en chleuh (mazigh généralement) et en phénicien ! un lieu situé très haut, sur une hauteur dominante.Voci une nouvelle définition qu'aurait en plus ce mot:

agadir = nid d'aigle  

iguider = aigle
Mais aussi
iguider = 1.aigle, 2.habitant de agadir "un agadirien"
igudar = 1.aigles, 2.agadiriens (ou agadirois s'ils sont plus royalistes que M6 :)).

Ceci pourrait vouloir dire que les noms d'oiseaux de haut vol (prédateurs surtout) pourraient avoir en kabyle (mazigh en général) une relation avec les appellations en terme de toponymie, relief et même d'architecture. Exemple? La racine SG: tha-sga (tasga) en architecture, Tasga/Sig en toponymie et isghi "perncoptère". 

La règle

C'est la règle qui rule...

On sait que ighil en kabyle = avant-bras, bras, coteau (en toponymie) et coudée kabyle.
ighil serait un étalon donc.

On peut supposer la présence d'un R devant la voyelle i/y:
ighil = regula en latin pour "équerre, règle"
Comme l'angle du coude est perpendiculaire on peut supposer que:
ighil = coudée, équerre, règle.

Le zéro

De la possibilité de l'île. Encore une...

Comme il a été établi sur ce blog, la notion d'île nous renvoie au chiffre romain X, soit 10, aux mythes Anzar-Oziris et aux personnages réels ou mythiques César-Jésus.

GZ = DZ 
(la forme soft/aspirée donnera KS ou X = TS en kabyle)

thi-gzirt (île) = thi-dzirt voir même thi-zirt

La notion du Zéro aurait été connu depuis la très haute antiquité contrairement à ce que l'on nous dit (zéro inventé par les arabes ! zéro ou dzéro en italien étant une contraction de sifr en arabe).

Donc l'île recèle un trésor, notamment la clé des chiffres X (dix, 10) et zéro. Je parie que le myhte ancien égyptien de Oziris et de sa soeur Isis est lié à la relation en 10 et 0. A suivre...

Les héros

Une affaire d'hommes...

Si pour les grecs et les romains ce type d'homme est tout droit sorti de la mythologie, si pour les cultures occidentales contemporaines ce type d'homme est avant tout un personnage hollywoodien, pour les kabyles - les mazighs en général- ce type d'homme est tout simplement un homme réel dont le courage est hors du commun:

argaz en kabyle = héros/Eros en latin/grec

Pour rappel:
argaz = 1. Homme (par extension un vrai homme); 2. Mari
En réalité:
argaz (hergoes?) = 1. Homme (Héros); 2. Mari (Eros).

Oui, irgazen ce sont des hommes d'un courage et d'un mérite supérieur, des héros tout simplement.
Thirugza devenant ainsi de l'héroïsme tout simplement.

dimanche 12 février 2012

China

Au centre du jardin un fruit...

Suite au post précédent on va utiliser la formule de change
Q,K, k aspiré en kabyle ~ ch (tché en français)

tha-knisya = cerisier, griotte - en kabyle
tha-chinets, china = oranger, orange - en kabyle

Eh bien, ces deux mots sont quasiment les mêmes, k pour la cerise et ch pour l'orange. Vous n'avez qu'à proncer tha-knisya avec ch à la place de k , soit tha-chnisya = c'est presque tha-chinets.

On sait depuis le billet précédent que la racine QN de qendTaR, ou sa variante KN indiquerait le centre. L'arbre fruitier situé au centre du jardin d'Eden (version Genèse) serait kabylement parlant soit un cerisier, soit un oranger. Je pencherais plutôt vers la version kabyle suivante:

- Oranger (china) : arbe fruitier ou arbre de la vie au centre, ou au milieu. Simple coincidence, la Chine (un peu comme notre china = orange; l'orange étant considéré un fruit venu de Chine) est bien l'empire du milieu ou le Centre du monde. En allemand l'orange est appellée "apfel sin" soit "pomme de Chine", pourquoi pas "pomme du milieu" ? On ne peut pas exclure que le mot Chine ("tsin, sin"), nom d'un dynastie par ailleurs, signifie "centre" ou "milieu". En tout cas, il n'est pas exclu que le jardin d'Eden biblique, situé au levant, n'est autre que celui connu dans la mythologie grecque comme le jardin des hespérides avec ses pommes d'or, situé au couchant: les pommes d'or seraient des oranges, fruit nord-africain par excellence.

- Cerisier (knisya): arbre de la connaissance au centre du jardin. A fortiori quand on sait qu'il y a relation entre Cerisier et Eglise (assemblée) comme on l'a écrit il y a longtemps sur ce blog, voir
ce billet par exemple. Le cerisier kabyle knisya se retrouve dans knesset (assemblée) chez les hébreux, église (mot issu du grec); pour mieux mémorise cette relation y a pas mieux que l'allemand: kirche [kirkhé] "église" - kirsche [kirché] "cerisier". La racine KLS ou GLS en grec et latin (église) aurait peut-être une relation avec DjLS en arabe de djales (s'assoir) d'où madjles ou majlis (assemblée). C'est un indice qui nous pousse à vérifier si la racine KNS kabyle, KLS ou GLS européenne n'aurait pas la signification de chaise, chaire, chaire d'essence bien précise: cerisier. On peut supposer que église chez les chrétiens européens = knesset en hébreu = majlis en arabe. Pour ce qui est du kabyle, et du mazigh en général, on peut à partir de la racine KNS de tha-knisya (cerisier) reconstituer l'équivalent de "parlement" (il y a déjà thajemayth) voir sénat, ou bien église, temple, etc...

Bridge 100

Chemise ou pantalon c'est toujours le centre...

Même l'anglais (avec son volant à droite !) peut s'inscrire dans une logique universelle...

Il faut avoir suivi ce blog ou, au moins, avoir lu au préalable ce billet de l'an dernier pour comprendre ce qui va suivre. Pour rappel on a établi ce qui suit:
QNTR ou QNDR du kabyle qendTaR = 1.Pont 2.Quintal et qenduR = chemise longue, robe et peut-être anciennement "tunique" (terme altéré en gandoura, il est 100% nord-africain, chez les mazigh et en Egypte, son équivalent arabe c'est qamis/kamis).
QNTR est = Pont = Cinq (5) = Jeudi

Bridge 100
On a vu cette relation entre un habit et le pont, en kabyle c'est QNTR, en europeénnes probablement Penta (cinq en grec) relatif à Pont et Pantalon; chez les camarades sémites arabes c'est qamis (kamis d'où chemise) et khamis (jeudi) et khamsa (cinq). Vous croyez que les anglais sont du reste ? Eh bien, non !
Bridge (prononcé b'ridj) = pont
Breech (prononcé b'ritch) = pantalon court ou hauts-de-chaussures; breech issu de broc qui en germanes et ensuite en russe a donné le nom de pantalon.
Ces deux mots Bridge et Breech se prononcent quasiment de la même façon et...les anglais viennent confirmer l'hypothèse mentionnée plus haut.

Ce mot kabyle QNTR (chemise longue/robe/tunique, pont, quintal) est proche du grec KNTR kentron qui a donné en latin Centrum ou Centre en français.

Conclusions:
Notre qendtaR, qenduR ou simplement QNTR porte 6 notions:
- Chemise
- Pont
- Cinq (5)
- Jeudi
- Centre
- 100, 100 kg (quintal): soit contradiction avec 5, soit relation 5x20 =100...
Normalement, ce ne serait pas l'habit lui-même (chemise/tunique ou pantalon) qui aurait donné cette relation avec pont, centre, 100, etc...mais probablement son accessoire, la ceinture en l'occurence, mot proche dans la version romane de centre, cent. A vérifier.

En outre ceci nous donne un formule à vérifier:
Le son [k] kabyle Q, K, C altéré en ch (tché en français)
qendTaR prononcé chendTaR, par exemple.

Javelot

Twitt 2

Comment nos ancêtres désignaient les armes de l'époque antique, punico-libyque, romaine, etc...?

Masque
On ne sait point du harnachement de nos soldats d'antan cependant c'est le mot aujourd'hui désignant en kabyle "capuchon" soit a-qelmun ou la racine QLM qui servait à désigner le masque du guerrier (de nos jours c'est un casque; le masque étant prisé surtout par les gardiens de hockey sur glace) .
QLM en kabyle
yelmo en espagnol, elmo en italien, helm en allemand, shlem en russe, etc...
Le Q kabyle actuel serait donc une mutation ?

Javelot
On sait que les numides pratiquaient le javelot comme partout en méditerranée.
C'est la racine QVS, QV du kabyle moderne qavash (hache) qui aurait probablement servi à désigner une lance pointue (Q le dit) soit le javelot.

Trésor

Twitt 1

En ce moment ça caille en Kabylie recouverte de neige. Le kabyle peut toujours compter sur la richesse du terroir, le bois en l'occurence, pour se chauffer durant les hivers rudes. Le chêne en Kabylie compte plusieurs espèces et sa désignation, à voir de plus près, est très intéressante...

a-kerrush (chêne), proche du latin cerrus
~
a-gerruj (trésor)

C'est k très aspiré et g spirant qui différencient ces deux mots, sinon ce sont quasiment les mêmes. Donc les toponymes tel thagemut u'kerrush = thagemunt u'geruj; les patronymes tel geruj (ou la variante arabisé chez les maure El-Geroudj) = a-kerrush.

Le chêne est un trésor, en Kabylie en tout cas.

lundi 30 janvier 2012

DDP

Offtop

Vous savez que la différence des potentiels (DDP) est source de tension. C'est physique.
Ce qui suppose donc que l'égalité des potentiels est source de détente. C'est logique :)

L'histoire entre la Kabylie + Algérie et la France est un grand gâchis. C'est psychique :)
Néamoins à toute règle il y a exception, relax :)))

Deux grands talents, deux cracks de la caricature et de la satire, l'algérois Dilem et le parisien Plantu ont réussi là où les autres ont échoué. Figurez-vous, pendant toute une semaine, Dilem s'est métamorphosé, lors de son parachutage à Paris, en sans-papiers forcé par les impérialistes du monde à trimer 25/24 alors que son homologue Plantu s'est métamorphosé en occupant flâneur après son débarquement à Alger :) Rassurez-vous, l'aventure s'est achevée: Paris est libérée de dilemme, Alger est indépendante, y compris de l'intelligence, depuis que plantu a pris sa valise :)

L'histoire retiendra ce double-crack Dilem-Plantu, oeuvre commune de deux grands talents, deux hommes de bonne volonté et d'une rare intelligence. Chapeau et merci, les artistes !


PS

Le seul bémol (pas sidi !), c'est que personne à Alger n'a daigné baigner Plantu dans l'ambiance locale, rétro évidemment. La souris de Plantu au "bled de mickeys" c'est une excellente trouvaille mais il manquait une petite touche à cette souris de Plantu version algéroise: un p'tit bout de gruyère en coin; comme il se doit pour "la souris", la vraie souris algéroise, apprivoisée quoi :)))

DCX

RIP

Un monument de la chanson kabyle vient de s'éteindre: Dda Criph Xeddam (Cherif Kheddam) nous a quittés.

Adh phell'as y'aaphu Rebbi.

Guitare et mandole n'auront donc pas suffi, Dda Criph a ajouté luth et orchestre pour une musique kabyle académique, ne serait-ce que par souci de "respectabilité" et de compétitivité face à une concurrence aux moyens nettement plus substantiels.

Dda Criph "l'oriental" ou la musique kabyle qui met les pieds au conservatoire. Dda Criph ou la chanson kabyle d'anthologie, l'aude à la ville des lumière Bougie "Vegayeth Thelha" n'est qu'un chef d'oeuvre parmi d'autres du grand maître kabyle, un grand classique.

Certains l'ont peut-être oublié mais on a aimé jusqu'à ses échanges épistolaires des années 70, poétiques, bien entendu, avec son "adversaire" en exil, un autre grand maître de la chanson kabyle, Dda Sliman (Slimane Azem). Ironie du sort ils ont rendu l'âme à Paris vers fin janvier tous les deux. Et, Dieu merci, les deux font partie du patrimoine kabyle, de la mémoire kabyle.

Dda Criph Xeddam (DCX) a laissé un héritage que les nouvelles générations doivent préserver.

Repose en paix, a Dda Criph.


lundi 9 janvier 2012

Thagaste

Un tour au souk antique...

On va prendre un verbe kabyle sémantiquement très riche: agh.
agh : acheter, contracter, acquérir
agh : épouser, marier
agh : prendre (un chemin)
Plus les autres formes comme obéir, subir (être atteint par), occuper, etc...
Cependant ce verbe n'a pas de noms kabyles équivalents équivalents de "achat" ou "marché".

Parité
On va se limiter à deux sens du verbe agh : 1.acheter (contracter), 2.épouser. Si l'action de se marier, d'épouser une femme (pour un homme) ou inversement un homme (pour une femme) se dit agh donc se confond à l'action d'acheter, de contracter (contrats de mariage!), le lieu de cette action (épouser) ou transaction (acheter) devrait être aussi le même.
En kabyle on utilise deux emprunts à l'arabe: zwadj (mariage) issu de zudj (paire, parité) et suq transcrit en français souk (marché forain, hebdomadaire généralement en ADN).
Zudj (paire) = Suq (souk)
Z.DJ = S.Q
Pour conclure un marché (suq ou souk) il faut deux parties (notion de parité) comme pour le mariage. En toponymie kabyle et mazigh le terme suq ou Souk devrait indiquer une orientation du lieu dans l'espace (aiguille à 2 ou 14 heures?). En outre, on pourrait aller plus loin en comparant zudg=souk avec yug, yuga (tha-yuga = paire) kabyle.

Souk Ahras
Terre natale de Saint-Augustin, cette ville de Souk Ahras s'appellait à son époque Thagaste soit en kabyle contemporaint Thaghasth; sans les affixes du féminin on a techniquement aghas ou la racine aghs. Le nom actuel Souk Ahras (marché ou foire aux lions) est moitié arabe (souk) et moitié mazigh (Ahras supposé issu de aHar = lion). Cette ville porte aujourd'hui le nom arabe Souk (marché, bazar), il serait logique de supposer que ce n'est qu'une arabisation du nom amazigh antique Thagaste dont la racine aghas ou aghs est tellement proche du verbe agh (acheter, contracter) que l'on a forte envie de croire et de supposer qu'en réalité Thaghasth ou Thagaste viendrait de ce verbe agh et signifierait simplement marché ou souk en arabe.
Le verbe agh aurait peut-être donné le nom Thaghaste = Marché, lieu de négoce (comptoirs de négoce), qui sera arabisé en Souk. On peut supposer ce qui suit:
Souk Ahras = Thagaste Ahras (Thagaste tout simplement)
Ahras serait peut-être un jour de la semaine (Lundi?) en libyco-punique surtout si l'on comparait à la forme totalement arabisée des toponymes kabyles tel souk el-thenine (marché du lundi). Ou bien ce toponyme Thagaste (Souk Ahras) serait comparable au jour du marché soit Mercredi (mercure, hermès) chez les romains ? Autre chose, fait curieux, le nom arabe suq (Souk) et le nom amazigh (punico-berbère) ahras dans ce toponyme Souk Ahras (Thagaste) sont comparables: la racine sémitique-arabe SQ dans suq (souk) est la même que le verbe siq (conduire); de même en kabyle la racine HR est dans le verbe n'HeR "conduire, guider", la même racine HR du nom Ahras de Souk Ahras. Simple coincidence ou le Souk en arabe serait simplement Ahras en punico-libyque (?) - en kabylo-chawi (mazigh) ? Beaucoup de questions restent posées. La vraie étymologie de Thagaste demeure une énigme.

jeudi 5 janvier 2012

Nazari

La chute de Grenade, la deuxième...

Cette fois nous allons remettre en doute un des dogmes des historiens ou pseudo-historiens. Les espagnols ayant subi l'occupation des maures durant 8 siècles sont les mieux placés pour donner le vrai nom de leurs colonisateurs; alors à quoi bon les mensonges des historiens qui nous imposent "arabo-musulman" à la place de maure et civilisation arabo-musulmane à la place de civilisation maure-musulmane d'expression arabe (soit) ? Les espagnols ne connaissent que el-moro (le maure) pour désigner l'occupant nord-africain...

La Reconquista a sonné le glas pour les maures en Ibérie, Grenade fut la dernière à tomber. Boabdil le dernier maure d'Andalousie (d'Espagne) a du s'exiler à Fès, au Maroc. La ville de Grenade garde toujours un grand vestige du passage des maures en Andalousie, le palais d'Alhambra. Ce majestueux palais royal a été l'oeuvre de la dynastie des Nasrides dont Boabdil était issu. L'appellation de cette dynastie a été, à mon avis mal interprétée...

Anzar
Les
nasrides ou en espagnol nazaris étaient d'où en réalité ? Vous avez lu le billet précédent, maure = royaliste ou monarchiste. Eh bien, moi je suppose que les nasrides (appellation à consonance arabe) ou nazari en espagnol (Z est prononcé S par les espagnols) sont tout simplement NZR (anzar) kabylement/amazighement parlant, soit en équivalent romain/latin Césariens, soit en terme contemporain DZR ou Algérois/Algérien. Les nasrides auraient été une dynastie originaire de la Césarée (d'oû nazari), de la Maurétanie Césarienne (Tipaza, Cherchell et Algérois). Certes ces maures étaient arabisés et convertis à l'islam mais n'empêche leur origine serait Algéroise (Césarienne). Donc le dernier des nasrides "maures de Césarée" rois d'Andalousie est enterré au Maroc et non pas à Alger ou Cherchell ou Tipasa...
Pour rappel, nasr chez les arabes indique "vainqueur" sans plus, Anzar est chez les kabyles et mazighs un mythe fondateur symbolisé par l'Arc, équivalent d'Oziris, de Neptune romain (le nombre d'autels de Neptune chez nous est incalculable, y a qu'à voir nos monuments) et étymologiquement rapprochable de César romain et Jésus de Nazareth (Anzar=Oziris=Cesar=Jésus: ce thème a été débattu à maintes reprises sur ce blog). Le nom contemporain Alger/Algérie - en arabe al-djazair; en kabyle et algérois Dzayer- n'est qu'une déformation du nom Césarée (prononcé Tchézaré par l'italien et Djazarea ou Djazair par l'arabe qui n'a pas de son "tch" et le remplace donc par "dj", de là vient le rapprochement avec djazira "île").

365
Il existe une légende sur les 365 lucarnes ou fenêtres du palais d'
Alhambra a travers lesquelles le monarche de Grenade pouvait observer le soleil levant chaque jour de l'année. C'est un indice qui nous renvoie vers l'utilisation du calendrie solaire par les maures d'Espagne (alors que les arabes-musulmans utilisent exclusivement le calendrier lunaire). Des cadrans ou horloges solaires datant de l'antiquité il y en a à gogo chez nous en Afrique du Nord. Y en a Timgad, et il mesemble aussi à Tipasa-Cherchell. Aujourd'hui il suffit de trouver un indice commun, l'horloge solaire ou qlq autre similitude entre l'architecture du palais d'Alhambra à Grenade construit par les nasrides et ce qui reste des anciens palais (les monuments) de la Césarée à Chercherll-Tipaza pour confirmer cette supposition "maure nasride = maure de Césarée = royaliste Algérois).

Comme quoi l'histoire, la vraie histoire reste à écrire...

mardi 3 janvier 2012

Mavretania

Vive la République !

La Kabylie, comme on le sait, est foncièrement une République même si notre mythologie parle de agelidh (prince, roi) . Elle est coinçée par l'Algérois - la Maurétanie Césarienne ou simplement la Césarée - à l'Ouest, et par la Maurétanie Sédifienne ou Sétif, et plus loin encore, la Numidie, à l'Est. La Kabylie tient plus des Maurétanies antiques ou de la Numidie antique ?

L'origine étymologique de Césarée a été expliquée sur ce blog (César = Anzar pour "île"). Quid de Mauretanie (césarienne, sétifienne, tingitane) ?

Maure vient du grec mavr (noir) que les grecs prononcent mafr tandis que d'autres mavr. Techniquement il suffit d'ajouter un M à la racine kabyle vr/fr de a-verkan (noir) pour avoir la variante mavrekan proche de la grecque mavr. On va exploiter cette piste ultérieurement, mais dès à présent on peut voir en quoi elle pourrait nous servir. Par exemple, africa, un nom probablement libyco-punique (mazigh) reste inexpliquable. Si on ajoutait un M on aurait Mafrica ou Mavrica soit Maurica, on tombe donc sur Maure, maurétanie.

Aujourd'hui on va formuler une autre hypothèse:
Mauretanie = Royaume
Oui, les 3 maurétanies étaient des royaumes, voire des principautés. La Maurétanie Césarienne serait donc "le Royaume Césarien ou Royaume d'Anzar", la Maurétanie Sédifienne = Royaume de Sétif, et enfin, la Maurétanie Tingitane = le Royaume de Tanger.

Les Maures sont donc des Royalistes; en ce sens les marocains n'ont fait que perpétuer la tradition d'antan. Le Kabyle s'est toujours distingué du maure (comme de l'arabe) - question de mentalité surtout-, ce qui laisse supposer que le clivage entre kabyles et maures, entre citoyens et sujets, entre Républicains et Royalistes date de l'antiquité. Les similitudes frappantes entre le Droit kabyle et le Droit romain s'expliqueraient peut-être par ce "républicanisme" ancré dans la mémoire kabyle.
Vous avez remarqué que les vrais arabes, les arabes-musulmans, vivent exlusivement en monarchie (monarchies du Golfe et autres), ce n'est pas un hasard...Si l'Algérie aujourd'hui dans son ensemble est plutôt républicaine c'est qu'elle le doit en premier lieu à la Kabylie (Rome et Carthage furent aussi des républiques), les "maures" d'Algérie n'ont fait que délaisser leur Royaume temporel pour un autre, spirituel, "le Royaume de Dieu ou plutôt d'Allah" (d'où le nombre d'islamistes dans ce pays). Ce sont deux mentalités (nobles citoyens vs sujets soumis) qui s'opposent depuis des siècles...

Vive la République, hein les kabyles ?!

2012, la chose

Bonne année 2012 (on le souhaite vraiment) !
Meilleurs voeux à tous !


On nous annonce une année 2012 austère et difficile, y en même qui "prédisent" la fin du monde. Faites la sourde oreille et continuez à vivre normalement, après tout la vie n'est qu'épreuves. Le monde - à chacun le sien - ira bien car nourri par nos espoirs. Je, Tu, Nous, n'attendons plus rien ni des dieux, ni des rois. La source de motivation est en nous. La chose, la seule chose, ce petit qlq chose est dans tout un chacun, il suffit de bien chercher pour le trouver.

Bon courage pour 2012 !