vendredi 31 octobre 2014

Médina, l'hypothèse kabyle

Plus belle, la Médina...

Ce billet fait suite au précédent, merci de le lire/parcourir.

On va faire bref. Vous avez sans doute entendu à maintes reprises que, pour sûr, madina (ville), médina (vieille ville) est d'origine arabe. Et comme d'hab, c'est du festi, des inepties.

La tente du Macédonien est comme la tente du Numide : c'est une Constante.
Le noms de Macédoine ou Makedonia en grec serait, à la base, celui du coing/cognassier kidonia en grec (tha-kthunya en kabyle). Et la racine Stan (camp, constante, etc.) viendrait de là.

Que signifie exactement en kabyle le mot a-medhan, au pluriel medden (les gens) ? La réponse est assez simple : CITOYEN.
Oui, Stan- ou Constante ou Kidonia ou Macédoine, tous donnent cette explication de Citoyen, Civil. Il faut donc trouver la cité (des citoyens, ou de civils). Et la voici :
MDN de madina (cité) en arabe = MCDN, MSTN ou MKDN de macédoine, Sidon-Stan, etc.
Il y a un son S ou K qui a sauté dans la version arabisée de la racine de Constante (Stan, kydon, etc.). C'est un emprunt flagrant car en arabe cette racine STN/KDN/CTN de tente-constante n'existe pas. 

Citoyen, Civil, Cité, c'est aussi Civilisation
Vous voyez qu'il ne fallait pas sous-estimer la tente et surtout les Macédoniens : le nom macédonien est synonyme de civilisation, de cités/civils/citoyens. Alors pourquoi est-ce que les anciens Grecs les considéraient comme des barbares ? Les Macédoniens c'est Alexandre le Grand, les Ptolémée...
source
Autre indice qu'il faut rappeler : celui du milieu et de lumière (en kabyle c'est la racine YM/LM). Il semble très clairement que le nom arabe de Médine al-madina al-munawara "la ville/cité illuminée" serait un pléonasme : constante (cité, ville), milieu (lumières) ne feraient qu'un. Cité - Ville (madina) pourrait être, en plus de Civilisation, simplement Moderne ou Contemporain. Ce qui nous fait revenir à la notion de tente = constante = temps évoquée dans le billet consacré à Cirta, la constante numide On y reviendra.

La question la plus importante à mon sens concerne ceci. Il apparait clairement que l'appellation de l'Olivier (zeytun) et de l'huile (zeyt) en arabe soit la même que le grec kidonia (coing) ou le kabyle tha-kthunya (coing, cognassier) et, par conséquent, la même que celle de Stan, Constante et de Cité, Civilisation. Hors l'Olivier n'est surtout pas le symbole des arabes (c'est plutôt la Palme pour eux), il est sacré chez les Grecs et plus encore chez les Kabyles. Je ne peux expliquer pour le moment l'origine de la racine ZMR dans a-zemmur (olivier) en kabyle, mais il est clair que notre socle identitaire kabyle, l'olivier kabyle est un haut symbole de démocratie et de Civilisation ! On y reviendra.

Pour terminer, revenons à la medina. Ce nom se retrouve encore plus facilement dans le latin (romanes) : media, médian, midi, etc. pour, sans doute "le milieu" et ...la moitié. En d'autres mots, la Ville ou la Cité, la Médina plus particulièrement serait la Médiane, du milieu, et la moitié. Par exemple, un méridien imaginaire (Greenwich) qui partage notre en deux hémisphères, en deux moitiés. Ceci pourrait expliquer le choix de villes capitales spirituelles à travers le temps désignées par les religieux comme "ville sainte" : Jérusalem, Constantinople, Médine. L'explication serait géographique ou astronomique, à suivre donc. Cette association de Ville/Cité à Moitié (média) est aussi vrai pour le grec polis (cité) qui a sans doute été emprunté par le russe pour donner le préfixe pol- (semi, demi).

Au final, la médina n'a plus de secrets pour vous, j'espère !

jeudi 30 octobre 2014

Chine, l'hypothèse kabyle

De la tente des Macédoniens jusqu'à l'Empire du milieu...

On a vu la tente-constante numide, les notions de tente-temps-constante. Aujourd'hui on va s'intéresser à la tente macédonienne avec des résultats plus que surprenants. Chose étrange, on dirait qu'il y a vraiment une relation entre Kabyles et Macédoniens, donc la suggestion de comparer les Ptolémée aux Fatimides ne serait que plus légitime.

SIDON
On a maintenant une tente macédonienne à comprendre. Regardons la tente autrement, une tente n'est après tout qu'un morceau de toile, un tissu. C'est la base de départ du présent billet :
QDN ou KDN a-qidhun (tente) en kabyle est la même racine que KTN de tha-kthunya (coing, cognassier) en kabyle qui est quasiment le même qu'en grec kidhonia ou kidonia qui a donné le toponyme Kydonia (Crète) ou Sidon de Phénicie (Liban) arabisée en Saïda.

Eh bien, cette racine KDN du coing en kabyle et en grec, et celle de la tente en kabyle, est une preuve de son antériorioté par rapport à une racine plus connue et considérée comme perse :
STN de Stan = KDN de cognassier en kabyle (tha-kthunya) et en grec (kidonia)
Stan, on le  sait, est apparenté au latin stare, à la constante. 
Donc, notre racine de coing/cognassier KTN en kab et en grec est aussi une Constante. Et en kabyle c'est aussi la racine de tente. Donc tout s'imbrique : Tente (Camp) = Constante = Cognassier (comme symbole) !

CHINE
Notre tente n'est qu'un tissu, on disait plus haut. Un tissu de coton, peut-être, et sans aucun doute des fils Liés, car il s'agit de lien avant tout. Maintenant posons-nous la question : pourquoi est-ce que la racine de coing/cognassier est la même en grec et en kabyle ? Et s'il était passée via le latin ? C'est possible et d'ailleurs le terme latin en question est identifié :
KTN grec kidonia (coing), kabyle tha-kthunya (coing) et a-qidhun (tente) = CTN de catena (chaîne) en latin ! Droit au but, voici la version kabyle de l'origine étymologique de l'Empire du milieu, la Chine :
Le nom Chine serait certainement lié à la notion de "chaîne" et deux symboles de l'Empire du milieu l'illustrent mieux que tout autre indice :
- la Grande Muraille de Chine (la muraille est une chaîne !) ;
- la soie (tissu ou maille, ou surtout 
Cette chaîne est une constante, ou pour être plus exacte, c'est une chaîne continue, sans fin. Et même l'orange que l'ont dit originaire de Chine se retrouve dans son nom en kabyle et en argot nord-africain : tchina !
source
En d'autres mots, SYN de Chine serait la même racine que KTN de kidonia (coing) en grec ou tha-kthunya (coing), a-qidhun (tente) en kabyle, de Stan (camp, constante) soit-disant en persan et de stare en latin pour la notion de constante. 
Le tissu serait de la soie et non du coton, mais je pense qu'il s'agirait du tissage lui-même (en continu), de la chaîne de tissage, de la maille, ou plus probablement encore du métier à tisser car cette racine Stan (camp) de constante on la retrouve en russe dans stanok (banc, machine, métier à tisser).  par ex.).

Explication encore plus simple et surtout plus intéressante en kabyle. On utilise le terme kabyle sin, syn pour désigner deux (2). Eh bien, ce syn (deux) kabyle serait le Pluriel, la Suite, la Chaîne. On y reviendra sur cette explication plus tard, mais déjà elle explique très bien la racine équivalente SYN dans le mot Chine.

Maintenant il faut trouver le milieu. Ben, c'est simple, c'est l'arabe qui l'a sauvegardé en empruntant la racine de Constante ou la variante persane Stan pour donner WST al-wast (milieu) avec un W en préfixe.

Une autre langue, le russe en l'occurrence, a sauvegardé un autre sens de cette Constante - Stan : tséna pour Prix, Valeur. On y reviendra, si nécessaire, mais cette Constante du milieu = Prix explique facilement pourquoi Mercure (ou Hermès) a donné mercuriales (prix), marché, marchandise, etc. Et l'origine de banque pourrait aussi se trouver dans cette constante, dans notre tente !

A très prochainement pour la suite de ce billet pour faire une autre découverte, plus surprenante encore !

mercredi 29 octobre 2014

Chroma

Les feuilles d'automne...

Le printemps est sans doute la plus belle saison en Méditerranée du sud. Dans les pays du nord, c'est tout l'inverse : l'automne est probablement la plus belle saison avec une orgie de couleurs époustouflante. La fleur du sud vs la feuille du nord pour un cocktail de couleurs d'une beauté exceptionnelle.

Passons maintenant aux choses sérieuses. Ce que l'on va voir n'est qu'un premier vers peut-être qlq chose de très important. Le rapprochement fait dans le billet précédent entre l'atome et le temps prête à réflexion, c'est sûr. Dans le cas du kabyle, c'est la racine LM qui devrait faire l'objet d'une analyse sous cet angle d'atome-temps au sens de "élément, élémentaire". C'est aussi une occasion de regarder et d'interpréter notre lexique correspondant. Exemple: LM de ilem (vide) que certains utilisent pour désigner le nul, voir même le zéro. Qu'en dites-vous de cette interprétation :
LM, ilem (vide) = sans masse (sans poids, si vous préférez) 
Un peu comme le temps, il a bien une valeur mais il n'a pas de masse physique proprement dite.

Cependant, pour le moment, nous allons nous limiter à qlq chose de plus simple qui pourra nous aider à trouver une clé pour comprendre...l'Egypte antique. Pas moins que ça ! Le mieux serait de tout présenter sous forme d'une formule de passage :
M ~ P, F
C'est une altération du M par F ou P, ou l'inverse, et ce dans plusieurs langues, toutes périodes confondues ! Le plus simple est de commencer par une exemple en kabyle.
alemas/ayemas (du milieu, moyen, etc.) : alefas/ayefas
Tout de suite on devine la relation entre poids et milieu, par exemple.
Alpha, Alif/Alef ne serait-il pas alma, a-lem/a-yem ?
Alef/ayef (1000) ne serait-il pas alem/ayem de alemas/ayemas (du milieu) ? 
lemedh (apprendre, étudier) ne serait-il pas alphed, et donc alpha synonyme de savoir ?
source
Cette formule, si elle s'avérait valable, et dans quel cas le serait-elle, nous offrirait la possibilité de déchiffrer les choses difficiles, notamment les noms des anciens égyptiens, ceux des divinités en particuliers. Regardez, par exemple, le nom grec GPT Egypte ne serait-il pas simple une transcription et non une traduction du vernaculaire égyptien KMT Kemet ? Le cas (particulier) le plus intéressant est celui de la divinité Ptah (dieu des archis et artisans), qui aurait sans doute une relation avec les mesures ou/et les poids :
Ptah ~ MT, MTR ?
Ptah serait-il le Mètre (du grec metron) ?
Je vous laisse deviner le nom de Kheops et de la (plus grande) pyramide éponyme si l'altération de P en M était valable dans ce cas : ça conforterait "l'hypothèse kabyle sur les Pyramides" publiée récemment.

Pour mieux illustrer le bien-fondé de cette formule M vs F/P, prenons l'exemple de l'automne. En kabyle moderne nous utilisons le terme lexrif (lekhrif), terme qui désigne aussi les figues (lexrif, thi-vexsisin),  que beaucoup croient être un emprunt à l'arabe al-kharif (automne). Niet, camarades ! Le grec va nous venir au secours :
XRM, chroma/khroma (couleur) en grec ~ XRF, khrofa, khropa
En clair, notre automne kabyle lexrif (automne) serait en relation avec la couleur grecque khroma (chroma), et tout s'explique, y a pas photo !

mardi 28 octobre 2014

Atome, l'hypothèse kabyle

La Kabylie sur le toit du monde, 
ahudu ahunu...

L'horloge atomique est la plus précise de toutes les montres inventées par l'homme. Et franchement il fallait s'y attendre !

Nous avons bien avancé ce mois-ci, petit à petit, depuis l'allumette, la lucidité jusqu'à parvenir au Temps, à la Lumière, entre autres. Nous venons de voir dans le billet précédent la notion de Constante qui est celle de Grandeur au même temps. Constante, donc continue, complète, entière, voir élémentaire et...indivisible ? Pour l'anecdote, c'est le "pauvre" chameau (camel, gimel) qui symboliserait cet entier/complet. Pourtant ce qui va suivre est vraiment qlq chose de sérieux et de fantastique...
Le patronyme Bohr vous dit-il qlq chose ? Et l'atome, qui étymologiquement viendrait du grec atomos (insécable), alons qu'on sait désormais que l'atome est sécable. Vous avez peut-être lu qlq part l'histoire des atomistes (anciens) grecs, du modèle de l'atome dans "la civilisation arabo-musulmane", etc. Cette fois, les amis, c'est l'hypothèse (inédite) kabyle de l'atome que vous allez voir. La voici d'ailleurs :
TEMPS = ATOME

Oui, le lucide et lumineux, l'indivisible et invisible, la constante, c'est le Temps, c'est l'Atome. Cette hypothèse kabyle de l'atome sera développée par la suite, pour le moment on se contente du fond de l'idée que l'on vient de rendre publique. Sur la forme, notamment la racine correspondant à ces notions de Temps-Atome, en kabyle c'est LM, LMS de alemas (du milieu, moyen, médian) qui conviendrait le mieux, et son équivalent grec n'est rien d'autre que le (nom du) dieu grec Hermès, le Mercure des Romains. Et pour l'anecdote, le chameau (alem, alghem) pourrait être le symbole de l'élémentaire, l'entier :)

La suite prochainement. Thanemirth. 

lundi 27 octobre 2014

Cirta, la constante numide

La constante numide, l'humiliation...

Vous êtes au courant de ce qui se trame dans la capitale des Numides ? Figurez-vous, Cirta - Constantine a été proclamée par les occupants arabes et islamistes comme "Constantine, capitale de la culture arabe en 2015". Bon, pour "la culture arabe" on passera une autre fois, mais cet "événement culturel" est un acte hostile et une insulte à la dignité humaine, en générale, à la dignité des dépositaires de l'identité authentique ce pays, en particulier. C'est du terrorisme identitaire pur et simple. On sait le hillalien (arabe et musulman) capable de rapine, de vol, y compris de mémoire, et du pire en général. Ce que l'on ignore c'est quand les  Kabyles, Chaouis et autres Mazighs vont se lever pour botter le cul au terroriste hillalien qui les nargue et crache sur la mémoire de leurs ancêtres. Jusqu'à quand ? Jusqu'à quand doit-on attendre pour voir le peuple authentique de ce pays se lever pour renvoyer le terroriste hillalien dans son pays historique : les sables d'Arabie ?
Nous allons, là sur le champ, entreprendre le premier pas pour laver l'affront. Et ce n'est qu'un commencement, j'espère !

Rappel
Nous avons, qlqs années en arrière sur ce blog, identifié que le nom de Cirta, Constantine contiendrait une notion de "constante" ou de "quarante (40)" (voir post Cirta 40). La constante est donc notre premier indice. Le nom Cirta ou Qirta serait punique avec la racine QRT, la même que pour Carthage qui est interprétée comme qariat "village" (en arabe).
D'autre part, nous avons tenté d'expliquer, au début de ce mois sur ce blog, le sens du nom Numide (voir post "Numéro numide"), Cirta étant justement la capitale numide. Le nom numide, avec la confusion numide-nomade en grec, constitue aussi un repère ou un indice utile pour ce qui va suivre.
Ensuite, il faut avoir suivi le blog, ou au moins avoir lu les derniers billets relatifs aux notions de Lumière et surtout de Temps (luqid, par ex.). Comme ça, vous êtes paré, cher lecteur, à comprendre ce qui va suivre.

Camp
Une envolée lyrique avant de passer aux choses sérieuses. Vous avez déjà vu un campement militaire, ou une colonie de vacances, ou bien simplement un camping de touristes ? Dormir sous la belle étoile mais dans une tente, ça vous dit ? Vous trouvez plus romantique de cueillir des champignons que de se mettre sous un parasol sur une plage ? Et quel couvre-chef vous préférez, un sombrero ou un chapeau de cow-boy ? Tous ces éléments ont, croyez-moi, une relation avec ce qui va suivre, sur la forme surtout.
QRT : CIRTA vs CONSTANTINE
Byzance: Constantinople vs Istanboul, Stamboul
Cirta, donc, Constantine. Cirta devint Constantine vers 303-307, ensuite c'est Constantinople qui vit le jour bien plus à l'est : Constantinople de Byzance, elle aussi sera rebaptisée, en Istanboul/Stamboul en turc. Et bien, chers amis, ces deux villes, ces deux capitales quasiment éponymes, contiennent une notion clé, une notion de Temps, et probablement aussi un indice pour les historiens.
source
Ce qui a de neuf, c'est cette formule, ce rapprochement jamais, à ma connaissance, opéré auparavant. Suivez attentivement car on va enchaîner rapidement :
CAMP = CONSTANT = STAN
Oui, il s'agit bien ce campement. En plus, la constante latine est la même que le stan en persan qui signifie aussi camp. Maintenant encore plus fort :
TEMPS = CAMP = Constant = Stan
Oui, la constante c'est le camp, le temps. Quoi de mieux pour illustrer le camp, et donc le temps, que l'habitat d'un nomade (ou un numide, pour le grec c'est kif-kif) ? 
TENTE = TEMPS = camp = constant = stan
On imagine que c'est une tente de nos frères Imouchaghs (Kel Tamacheq dits Touaregs), les seuls nomades à avoir la sympathie du sédentaire kabyle que je suis :)

Maintenant on comprend mieux pourquoi la tente-constante (Constantine, Cirta) était la capitale des Numides (numides = nomades en grec) ! Et puis, maintenant que l'on a cette explication de Tente/Camp = Temps/Constante, il est temps d'essayer de comprendre certaines choses, notamment la racine punique QRT de Cirta. Nous n'avons plus qu'à comparer qui et comment désigne les notions citées plus haut, y compris dans ma dérive littéraire :), notamment qui et comment désigne la tente, etc. et leur relation avec la notion de Temps et Constante :
QTN, GTN : a-qiDHun (tente) en kabyle ;
XYM : al-khayma (tente) en sémitique-arabe.

QUESTIONS
Et là ça devient franchement rigolo et surtout un imbroglio !..
- La tente kabyle a-qiDHun contient la racine QD de luqid (lucide donc temps, allumette), de temps (lweqth) et semble parfaitement alignée sur catena (chaîne), coton et surtout Guidon, de Guide (comme le Temps, voir posts précédents) à cause de la proximité phonétique, le tout, bien sûr, devant être vérifié et revérifié ;
- La tente arabe al khayma pourrait avoir une relation avec le kabyle...alghem (le chameau) qui est contracté en alem (chameau) en tamacheq (en arabe c'est GML: gamel/djamel) ; et cette racine LM est celle de alemas (milieu) en kab, celle d'Hermès, comme nous l'avons expliqué dans les derniers billets !
- QRT serait sans doute un Camp et non un village comme en arabe (qariat) ou ville (comme dans Carthage) ;
- QRT serait comme Constante ou Stan, simplement la Capitale : Cirta de Numidie, Carthage des Phéniciens et Constantinople de Byzance ;
- QRT comme constante et capitale serait très probablement à rapprocher de Tête (Caput en latin) : QR est la racine de tête en kabyle justement (a-qeru, a-qeruy), mais pas en sémitiques (ras en arabe) ;
- L'équivalent de village (QRT sémitique) serait DRT, DR en kabyle de tha-darth (village), dari (se mettre à l'abri) donc sous un Toit tout simplement et une protection comme un toit, un abri, une tente, un parasol, un grand champignon :), un sombrero, un parapluie, une ombrelle, etc. 
TOIT = TENTE ?
Le terme toit étant sqef en kab, considéré comme un emprunt à l'arabe saqf ;
- Cette racine QR exprime en kabyle/chaoui (mazigh en général) la GRANDEUR : a-muqran (le grand, l'aîné), amghar (le vieux, le chef, le senior), etc ;
- La racine kabyle DR indique aussi "vivre, exister", de ce point de vue le kab est proche des romanes : vivre - village/ville, ce qui n'est pas le cas de l'arabe ""aysh" (vivre) vs Qaria (village). Et cette racine kabyle (mazigh) aurait sans doute donné en argot araba nord-africain les termes douar (quartier, village), dar (maison) alors que l'on sait qu'en sémitiques (arabe, hébreu) la maison est "al-bayt", "beth" (de Bethleem, par exemple).

CROIX
Ouf ! Excusez-moi pour ce pataquès, mais c'est souvent ce qui ce passe qu'on défriche des champs complexes :) On analysera plus tard ces éléments, pour le moment nous allons nous concentrer sur ce qui est déjà très clair. 

Constantinople est devenue Istanboul/Stamboul car simplement Constante est devenue (traduite) en Stan. De la même façon, Constantine ne serait que la traduction du nom Cirta, et QRT serait une constante aussi.Constantine et Constantinople auraient été rebaptisées quasiment au même moment de l'histoire, si l'on se réfère aux sources officielles. L'empereur Constantin serait à mon avis aussi un personnage imaginaire, mais son histoire est celle de la chrétienneté. La Constante est dans ce cas une chrétienne, une église (c'est le cerisier, on l'a expliqué maintes fois sur ce blog) ou plus probablement une Croix. Autrement dit, QRT de Cirta serait une Constante et, lorsque Cirta devint Constantine, une Croix

La constante punique, numide de Cirta nous délivre ici les premiers éléments. La constante de Cirta - Constantine est hélas devenue une variable aux mains des occupants hillaliens qui n'investiront jamais un centime pour financer l'histoire de cette ville, de la Numidie, à commencer par le nom de Cirta - Constantine ; par contre ils déboursent des millions pour cracher sur la mémoire numide, punique et sur la dignité de ce pays. On doit mettre fin à l''humiliation que nous subissons actuellement, ça ne peut plus durer. Fasse le Créateur que le peuple authentique les chasse un jour des terres numides, puniques, mazighs !

Post -Scriptum
Maintenant un truc assez intéressant. On a vu plus haut que la tente en arabe c'est al-khayma. Pas sûr que ce soit un mot arabe. Il se trouve que le plus grand poète et barde d'Orient porte un nom identique. C'est quoi son nom déjà ? Exact, Omar Khayyam, un persan ! Et ça, ça veut dire beaucoup de choses ! 

Lisez ça, c'est franchement trop curieux !
« Khayyam, qui cousait les tentes de l'intelligence,
Dans une forge de souffrances tomba, subitement brûla ;
Des ciseaux coupèrent les attaches de la tente de sa vie ;
Le brocanteur de destins le mit en vente contre du vent. »


Omar Khayyam serait simplement Omar Le Grand ou le Premier;
Constantin (constante) serait aussi simplement Le Grand, d'ailleurs c'est ainsi qu'il est appelée : Constantin Le Grand, le Premier.

Constante est Grandeur ;
QRT de Cirta en lien avec QR de grand/aîné en kab (mazigh) :
La constante numide est la grandeur numide !

dimanche 26 octobre 2014

Les chasseurs de lumière

Au-delà du visible...

Ce qui va suivre pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses. C'est du vrac en attendant une analyse plus poussée et une recherche plus affinée. 

Olympe
C'est tout de même naïf de croire que "tout serait parti des (anciens) Grecs", comme le veut la tradition européenne, française notamment, qui insinue à qui veut l'entendre qu'il y a eu "un miracle grec". Les Grecs ont et auront toujours ma sympathie, mais les faits sont là : l'Egypte ancienne a bel et bien précédé la civilisation grecque ; plus encore, les Grecs auraient sans doute profité du savoir des anciens Égyptiens. C'est le cas, par exemple, des jeux olympiques, une invention grecque selon la version européenne bien ancrée dans les têtes. Pourrait-on croire que l'Olympe est une invention grecque et que les anciens Égyptiens n'en avaient pas ? Voyons, les pyramides de Gizeh sont toujours là et elles représentent le candidat idéal de la palme (lire billet "Pyramides, l'hypothèse kabyle") et surtout l'Olympe, avec les notions de "flamme, lumière" qui vont avec. On y reviendra le moment venu.

Palme
L'Egypte ancienne n'a pas délivré tous ses secrets, loin s'en faut, et le jour où l'on aura compris le vrai sens de ce que l'on va appeler "le triptyque de l'ancienne Egypte", à savoir la divinité Ptah, le pharaon Ramses II et le monument (ou temple) des pyramides de Gizeh, ce jour-là on assistera à la naissance de la nouvelle égyptologie.  

L'autre soit-disant civilisation arabo-musulmane aurait puisé dans l'ancienne civilisation égyptienne, sans l'avouer bien sûr. Le nom de la divinité Ptah a été repris en arabe pour meftah (clé), foutouhate (conquêtes), al-fatiha (verset d'ouverture), ça on l'a dit et redit. Mais les chercheurs officiels - alors le grand public on n'en parle même pas ! - ignorent ou ne veulent pas voir les autres emprunts. Tenez, par exemple, la racine 3LM (âlm) en arabe :
- 3alm, la3lam "le drapeau" : la Palme, sans doute, et l'Olympe très probablement : saviez-vous que drapeau et flamme ont la même racine en latin et en romanes ?
- 3ilm "la science, le savoir", 3alem (le monde), oulémas (savants) : ils seraient probablement de la même origine que le terme précédent, lié donc à palme, et donc à lumière, aux lumières. Cette racine se retrouve partiellement ailleurs (LM) dans tilmidh (élève) en arabe, talmud en hébreu et lemedh (étudier, apprendre) en kabyle.

Difficile d'aller plus loins pour le moment, mais il semblerait que l'Olympe grec serait un olivier ou un feu (une lumière) d'Olivier (ce qui serait donc proche pour le Kabyle avec son olivier sacré), tandis que l'Olympe égyptien serait un feu (une lumière) de Palme. On y reviendra.

Constante
Il est à peur près sûr aussi que derrière ou à côté de ces notions de feu, lumière, temps, olympe se cacheraient des notions de paix et de constante. Pour le moment on ne peut pas avancer plus loin, mais l'on peut dire que cette constante est facilement identifiable pour des civilisations plus récentes : Constantinople la capitale byzantine, avec un Constantin (imaginaire à mon sens) lié à l'arbre du temple, du savoir, etc : le Cerisier. La version turque Istanbul cacherait sans aucun doute stan en persan apparenté au stare en latin, et...le temps. Oui, le Temps serait peut-être la Constante que nous recherchons, c'est la première piste actuellement à l'étude. On y reviendra plus tard.

Mais il y a une piste vraiment très troublante. En effet, il apparaît assez clairement que Lumière et Temps seraient apparentés à la notion de Constante. Et plus curieux encore, nous avons assez d'indices pour affirmer que le foyer (le feu) qui fait référence au soleil, au milieu (voir billets précédents) serait compris comme point Fixe. Autrement dit, que le soleil était le point central fixe (en réalité il ne l'est pas mais disons qu'il est approximativement fixe pour ses planètes), donc au centre de notre système solaire, donc l'héliocentrisme en faisait pas de doute pour les anciens. 
     
Encore plus curieux, le fait qu'en kabyle, par exemple, les notions de lumière (tha-fath), de soleil (tha-fuxth, tha-fugth) et de vitesse (a-feg : voler, célérité), nous permet de supposer que notre Constante tant de fois évoquée serait simplement la vitesse de la lumière. Plus largement, le Temps, la Lumière (et le Feu) que l'on a rapproché de la notion de Constante, seraient cette Vitesse de la lumière qui est justement une constante physique ! Les anciens ne l'ont peut-être pas mesurée et quantifiée, mais les faits sont têtus : la notion de constante est bien là, collée aux notions de temps, lumière (feu). 
source
Les chasseurs de lumière
Qu'est ce qui distingue un savant, un scientifique de qlq'un de normal ?  Le scientifique peut être simplement mieux organisé et donc capable de planifier et qlq part de prévoir l'avenir en se basant sur les expériences du passé, les lois de la nature et donc sur un algorithme. Le savant peut-être simplement un visionnaire, un prophète qui possède une intuition hors du commun, ou simplement un sixième sens. Le savant pourrait simplement voir plus loin que l'être normal, surtout s'il est équipé de l'instrument correspondant, une lunette par exemple. Bref, le savant a une longueur d'avance sur le commun des mortels. C'est la palme (du savoir), les amis : la racine ZD en kabyle de tha-zdhayth (palme) serait celle de zdhath (devant)...et peut-être serait-elle un emprunt ou elle interfère avec le masri ou l'arabe pour sadats (les saints) en kabyle vs sayed, sidi (seigneur) en arabe. Et puis Palme serait donc en lien avec Premier du latin primus (devant, avant) ?  

Le savant est un éclaireur, un timonier, un guide (un sage donc) pour les masses. C'est avant tout un chasseur, un chasseur de lumière dans l'inconnu, dans le noir, dans les ténèbres. Le savant est un prédateur, oui. Et quand on parle d'Archer ou de Sagittaire, on ne sous-entend pas forcément des chasseurs au sens propre mais au sens figuré aussi. Reste à comprendre si c'est la flèche (sagita en latin) ou l'arc l'instrument du savant-chasseur de lumière ; à première vue, rien ne nous empêche de faire le lien entre sagita (flèche) avec intelligence et sagesse. Le hibou ou la chouette était un symbole de sagesse durant l'antiquité,  choix judicieux quand on sait que le chouette est un grand chasseur de nuit grâce à son ouïe très développée.

On disait, il n'y a pas longtemps sur ce blog, que les histoires des Ptolémée et des Fatimides (les deux liés à l'Egypte) ainsi que celle des Phéniciens carthaginois seraient comparables à plusieurs titres : savants, visionnaires, éclaireurs, fondateurs de civilisations, etc. Pourquoi justement, en grec, phénicien est associé au palmier-dattier, au phénix, à la couleur pourpre (violet) tandis que c'est le rouge pour la version romaine ? Simple coïncidence ? peut-être. Toujours est-il que le scientifique ou le savant serait ce chasseur qui voit l'invisible et ce que les autres ne voient pas, qui voit quand les autres ne voient pas, qui capte la lumière, sinon sa chaleur dans l'obscurité (rappelez-vous, on a dit que couleur et chaleur seraient liées étymologiquement, comme temps et température d'ailleurs !) :

Le savant serait-il celui qui verrait au-delà du spectre visible pour le commun des humains ? En infrarouge, par exemple ? Un peu comme les prédateurs qui captent les infimes lueurs des étoiles ou même les autres longueurs d'ondes du spectre ? Un symbole du savant chasseur de lumières ? Un chat ferait l'affaire :)

samedi 25 octobre 2014

Qadesh, l'hypothèse kabyle

La bataille de Qadesh comme personne n'a osé la voir...

La première bataille documentée de l'histoire antique est la bataille de Qadesh livrée par l'un des  des plus grands pharaons de l'Egypte ancienne, Ramses II, aux Hittites (en Turquie actuelle). L'issue de la bataille serait discutable mais toujours est-il que Ramses II et les anciens Égyptiens l'ont largement commémorée et gravée dans les mémoires. 

Maintenant je vous prise de relire l'article "Ramses II, la chute de Jérusalem" dans les archives. C'est bon ? Allez, on y a va pour l'hypothèse kabyle sur la signification de la bataille de Qadesh qui va bousculer les mentalités :
La bataille de Qadesh = Les premiers jeux olympiques documentés de l'histoire antique, donc antérieurs aux jeux panhelléniques (JO antiques).
Il s'agit non pas de guerre mais de paix ! De sport, y compris de combat à l'instar des tournois de chevaliers du Moyen-Âge en Europe, ce qui expliquerait la posture belliqueuse de Ramses II et de ses combattants sur les monuments dédiés à la bataille de Qadesh.
(Le Grand Français Pierre de Coubertin aurait sans doute apprécié cette hypothèse kabyle).
La clé est dans l'allumette, la flamme, le flambeau, la lumière , la paix ! La démonstration suivra petit à petit à mesure de la publication des billets suivants. Et donc:
Capitale Olympique (de lumière et de paix) est devenue, avec le temps, Ville Sainte !
- La première cité olympique fut donc Qadesh ;
- Al Quds (Jérusalem) serait une variante ultérieure de Qadesh, une nouvelle capitale olympique capitale olympique ;
- Médine "illuminée" serait la dernière capitale olympique "religieuse" à voir le jour.

On peut dès à présent avance que le nom Jérusalem serait lié à shalom, salam pour "paix" en sémitiques (hébreu, arabe).Plus encore, le relais de la torche olympique qui part de Olympie en Grèce a été ensuite modifié en relais religieux du feu sacré ou saint feu puisé...à Jérusalem (pour les chrétiens).

Les champions olympiques recevaient des branches d'olivier ou de palme. L'olivier c'est pour la version grecque, et kabyle aussi !, tandis que la palme serait la variante égyptienne ancienne de la flamme, de lumière, de la paix, etc.  Si vous ne l'avez pas encore compris, on a dans ce billet identifié l'Olympe de l'ancienne Egypte, bien antérieur à celui des Grecs. On y reviendra prochainement.   

P.S.
Maintenant une bonne claque pour ceux arrogants qui pensent avoir inventé le monde. Le drapeau olympique actuelle possède 5 anneaux (pour les 5 continents, je crois) alors qu'il devrait en avoir 7, pour les 7 couleurs de la Lumière (et du monde aussi probablement), de la Paix et de l'Olivier : pour le kabyle c'est déjà gagné : ZM de izem (lion) et zemmur (olivier) est 7 (voir billets précédents) !

L'Olivier de Saint Augustin

Thagaste: le lion et l'olivier séculaire...

Toujours sur la trace de l'olivier (a-zemmur), le socle identitaire du Kabyle.
Nous avons deux éléments clés, expliqués dans les billets précédents :
1. Lion est lié au Guide, au Temps, en général, à la Semaine, en particulier ;
2. Lion et Olivier auraient la même racine : ZM en kab pour izem (lion), a-zemmur (olivier).

Heure
Maintenant on a prendre l'autre racine kabyle, mazigh ("berbère") de lion, voir de félin en général : HR de ahar (lion) que l'on retrouve assez souvent dans nos toponymes tels que Souk Ahras (Thagaste antique, ville de Saint Augustin), Tihert ou Tiaret, Oran/Wahran, etc.
En termes de notions de temps, HR est présent en kabyle dans des termes considérés, à tort, comme des emprunts ua sémitique-arabe :
n'Har (jour) : al-nahar (jour) en arabe, idem à nahr (fleuve) ;
sh'Har (mois) : al-shaHr (mois) en arabe.
Perso, je pense qu'il s'agit d'une interférence avec le masri (arabe égyptien) plutôt qu'avec l'arabe pour la racine HR en question. La relation avec le lion est inexistante en arabe qui désigne le lion par assad. Par ailleurs, le kabyle possède un verbe avec la racine HR tout à fait décisif pour nous départager sur cette question avec les hilaliens : 
n'Her : conduire, guider, mener, etc. (en arabe c'est syq, siq, sug pour conduire) 
Lion, Guide et Temps vont ensemble, on l'a démontré via la racine ZM, et en toute logique, l'autre racine de lion en mazigh, HR, devrait obéir à cette règle. 
Notre racine kabyle et mazigh HR de ahar (lion) serait certainement liée à la notion de temps, et pourquoi pas, par exemple, à hora en grec ou horno en latin pour "division de temps" ; en plus, rien n'exclue que hora, horno n'ait pas donné les termes jour, journée en romanes.

Thagaste
Thagaste est devenue avec le temps Souk Ahras, souvent traduit comme "foire/marché aux lions". Ce dernier est un toponyme moderne qui contient une partie arabe (souk) et une autre mazigh (ahras), et le tout serait simplement ...un pléonasme ! Démonstration.
- Ahar étant le lion, donc comme izem (lion), il attesterait le temps, ou un division du temps, plus précisément la semaine ou le jour du seigneur, du lion quoi ! (mâle dominant mais aussi guide) ;
- HR est aussi n'Her (conduire/guider) qui en arabe se dit suq, syq, sug : Suq ou Souk n'est rien d'autre que la traduction de n'Her voir de Ahras. Donc, Souk Ahras serait un pléonasme.
Ahras, comme Souk d'ailleurs, serait simplement Semaine, et dans ce cas précis le marché hebdomadaire et non pas la foire aux lions. Et le Souk est par définition un marché hebdomadaire en Afrique du Nord, Ahras le serait aussi donc. 

VSD
Souk Ahras "le marché hebdomadaire" serait, très probablement,  soit "le marché hebdomadaire du Dimanche" pour le jour du seigneur (lion), de nos jours son équivalent est attesté par la version arabisée dans le toponyme correspondant Souk El-hed ; soit "le marché hebdomadaire du Samedi" pour la relation du lion avec sept (7) expliquée récemment : sem en latin vs izem en kab, seba3 en argot nord-africain et en égyptien vs seb3a (7) en arabe, sabbat en
Ou bien une formule plus générale : "marché du septième jours, ou marché du jour de repos (jour sacré? )" : dimanche pour les chrétiens, samedi (chabbat) pour les juifs, vendredi pour les musulmans, VSD quoi :)

Saint-Augustin
Maintenant il faut se rappeller que Souk Ahras était Thagaste (tha-ghas-th) durant l'antiquité, c'est la ville de Saint-Augustin. C'est le moment de rappeler le lien entre Lion et Olivier évoqué au début de ce billet, car le nom de la ville de Thagaste devenue Souk Ahras est incontestablement lié au Lion (Ahras), il le serait donc à l'Olivier aussi. Et c'est là que ça devient intéressant... 
Je cite, 
"Les adeptes de la doctrine augustinienne viennent du monde entier se recueillir auprès d'un olivier séculaire, au pied duquel le saint, selon la tradition, passait plusieurs heures (à l'aube et au crépuscule) à méditer."
Fin de citation.
Augustin serait étymologiquement lié à Thagaste, et les deux seraient liés au Lion et à l'Olivier. Pour le moment je ne sais pas ce que signifie Tha-ghas-th (Thagaste) et Augustin, mais une chose est sûre : l'olivier sacré chez les Kabyles, un symbole quasiment religieux, trouverait son explication dans l'histoire du saint et bienheureux (Sidi Messaoud en version arabisée des occupants hilaliens) Augustin de Thagaste. Saint Augustin pourrait même s'avérer être un Saint Olivier! 

L'olivier de Saint Augustin constitue désormais un artefact colossal à déchiffrer, ce qui nous aidera à comprendre pourquoi l'olivier est sacré chez les Kabyles. A suivre donc...

Le chat

Voici l'étrange histoire du chat...

Appeler un chat un chat, il faut le faire :) Voici l'origine étymologique probable du chat version kabyle. On part du principe que le chat est un félin comme le lion mais en plus petit. Hors, comme nous venons de le voir dans les deux derniers billets, le lion est irréfutablement lié à la notion de temps. En conséquence, et cela constitue la base de départ de notre hypothèse sur l'origine étymologique du mot Chat, notre petit félin le chat serait lui aussi lié à la notion de temps.

Chat, el gato, cat, kot', al-qat : le chat porte quasiment le même nom dans toutes les langues autour de la Méditerranée, à l'exception de la Kabylie et des pays mazighs où ce petit félin est désigné par la racine MS : a-mesh, a-meshish. C'est tout de même curieux que ni le kabyle, ni aucune autre langue mazigh ("berbère") n'ait adopté le nom avec la racine CT/GT du chat si répandu dans notre voisinage immédiat !

Revenons au Temps. Le kabyle partage avec l'arabe deux termes de temps : 
zeman vs al-zaman : ici c'est le kab qui l'emporte grâce au lion (izem) avec la même racine ZM qui atteste une notion de temps précise, "la semaine"!
lwaqth vs al-waqt : ici c'est probablement l'arabe qui l'emporterait grâce au chat (al-qat) avec en partie la même racine que al-waqt !
Cependant le chat n'aurait pas que ce lien, car si le lion est une quantité de temps précise, une semaine, le chat aussi devrait attester une notion de quantité de temps, sans doute moins importante que celle du lion. 
Lion = Hebdomadaire, Semaine (sem, septem), tous les jours, toujours, etc. (voir post précédent) ;
Chat = Quotidien du latin quotidianus , chaque jour
Quota ou quotus en latin conviendrait aussi à l'origine du chat. En kab, par exemple, luqedh (azemmur) pour "cueillir les olives, ramasser une à une les olives" y trouverait une explication !
Maintenant la question qui se pose concerne l'origine de du nom de chat en kabyle (mazigh): a-mesh, ou avec suffixe diminutif a-meshish. Et voici deux explications en parfaite corrélation avec celles évoquées plus haut pour le chat en termes de temps et de quantité (quotidien, quota) :
MS de a-mesh en kab ~ MS de mes, mens "mois" en romanes/indo-européennes.
MS est dans kumsha, tha-kumish-th "une poignée, infime quantité", un peu comme quota en latin.
Et le tout nous renvoie à quoi ?
A la khamsa (pour kumsha) et quinte "5" en latin (pour quota). 
Cinq en grec c'est penta.
Et...
Le Chat serait-il le Point, (nuqta "point" en arabe proche de qit "chat") ?
Tout est possible avec les chats...

vendredi 24 octobre 2014

Alpha Sempre

Mille saints...

La notion de "temps" dans tous ses états. On vient de voir dans le billet précédent la relation irréfutable entre Lion, Semaine et Guide. Là nous allons voir le sens de "semaine" sous un autre angle, sans doute inédit pour vous et moi.

Lexique
Mais avant tout, je tiens à mentionner que pour le cas du kabyle, la racine ZM de izem (lion), azemni (le sage ou le guide), zeman (le temps) serait celle de a-zemmur (olivier) et serait probablement la racine du Temps. Cette racine kabyle ZM pourrait être en relation avec une variante sémitique dans un seul cas : racine SHM de sihem "flèche" contractée en SM, ZM ; tout comme elle peut l'être avec la racine latine SM de sem, septem (7) : la relation Lion - 7 est d'ailleurs attestée en masri (arabe égyptien) dans seba3a (7) - sba3 (lion) - usbu3 (semaine) repris en arabe qui utilise une autre racine SD pour assad (lion), la même que pour sayed (seigneur), sidi (saint) ou sayad (chasseur).
Retenons que ZMR (a-zemmur, l'olivier) est un socle identitaire pour les Kabyles, ce qui laisse supposer une signification religieuse probablement.

Sempre
Qu'est ce que le temps ? Prenons notre semaine de sept jours.
Semaine serait l'ensemble, la somme de jours...tous les jours, de la semaine s'entend.
Le terme "toujours", donc "tous les jours", "total des jours", donc "tout le temps" qui contiendrait le sens de "temps éternel, constant".
Semaine serait aussi Toujours, ou Sempre en italien pour "toujours".
Voilà la piste qui nous intéresse pour comprendre toute l'étendue de l'olivier kabyle (a-zemmur) : le temps, le toujours ou sempre en italien.

Comment dit-on "pour toujours, pour l'éternité" en kabyle de nos jours ?
Levdha
On pourrait bien sûr, avec un peu d'imagination, mettre ce terme en relation avec une autre "semaine" : hebdo (de hebdomadaire) issu du grec hebdomas (sept). Mais il y a une piste encore plus convaincante que voici.
Alpha
Il y a un moment, une idée saugrenue m'est venu involontairement, sans que je n'ose à faire le raccourci correspondant, mais là...Là je suis obligé de me rendre à l'évidence que ce raccourci est tout à fait recevable et convaincant :
Thousand (mille) en anglais serait issu de Toussaint en français !
On comprend alos mieux l'origine de levdha (éternité, le toujours) en kabyle :

Alfa = 1 000 (alef en kab, alef ou alif en arabe, en hébreu)

C'est Alpha le mille, le total, le tout, l'éternel (l'infini, donc) !

Alfa = Olivier = TOTAL, TOUT/TOUS = 1 000

Mille signifierait tout simplement "tout, tous, total".

Et la racine de Alfa serait la même que celle de...l'olivier (Olea, Oliva, etc..) et de lion (leon, etc.). Tout ça vient corroborer la thèse validé plus haut pour la relation Lion-Temps-Semaine pour ZM en kabyle ! Et le kabyle levdha (éternité, toujours) serait probablement un mot composé à base de la racine d'Alpha ou de l'olivier version greco-romaine (olea, oliva, etc...).

Et le plus logiquement du monde, la variante arabe de zeyt (huile) repris en kabyle pour zyth (huile d'olive) comme en espagnol ou en portugais, zytoune (olivier), asad (lion) seraient d'origine non-sémitique et pourrait être en relation avec...Poseidon grec, crétois!

La Toussaint ou "tous les saints" serait "1000 saints " ou "1000 jours", la notion de jour (dei) en européennes étant associé à "dieu", pourquoi pas "saint" (un sidi en arabe) alors, avec à la clé l'inévitable Lion symbolisant le Temps. Pourquoi pas donc "1000 lions" :) Mais quel est le sens profond, essentiel de cette formule des "milles saints" ou "mille jours" ? Bonne question à laquelle on essayera de répondre quand on le pourra.

Religieusement parlant, le terme Temps aurait donné le terme Temple. La racine commune à l'olivier et au lion étant très impliqué dans cette histoire de temps - le lion est le gardien des temples jusque chez les bouddhistes, les chinois, sans parler du sphinx de Gizeh en Egypte qui pourrait relancer une hypothèse assez osée s'il s'avère que le lion est lié au temps car il s'agirait d'un repère de temps lié à la constellation du Lion  -, on a vu probablement juste en supposant que le socle identitaire kabyle a-zemmur (l'olivier) aurait, au moins, une signification profondément religieuse. A suivre donc.

The Chief

Le Grand Oracle, hugh, hugh !

Ce billet découle du post-scriptum du post précédent, merci de le relire.

On a vu donc l'horloge hydraulique de Haroun ar-Rachid "le sage" ou "le bien guidé". Nous avons établi la relation entre Luquide et Temps, et ensuite, entre Eau et Temps.
La notion de temps que nous donne zeman en kabyle (al-zaman en arabe) est clairement apparenté à aman (eaux), izem (lion) et azemni "le sage" en kabyle. Et elle atteste une période de temps bien déterminée :
Semaine
Oui, septimania (7 jours) ou semaine serait apparenté au Lion...en kab : izem (ou sem ?). 
usbu3 (semaine) en arabe veindrait de sba3 (lion) en masri (arabe égyptien) et en argot arabe nord-africain, tandis qu'en (vrai) arabe d'Orient c'est assad pour le lion.
Donc, pour les germaniques, week ou woch devraient indiquer le lion (en Europe du Nord ? peu probable) ou bien "le guide", "le sage".
Notre grand oracle ou vieux sage kabyle amghar azemni est traduit littéralement "le vieux sage", il pourrait être traduit comme "le patriache sage" ou autrement, surtout que MGR désigne en plus du vieux (amghar, sénior, patriache), le grand, le plus grand (amuqran), mais sans doute il est LA référence en qualité de personne la plus expérimentée et la plus sage, un guide auquel on s'adresse pour résoudre une énigme de la vie. C'est simplement :
LE CHEF
Si l'on revient aux premiers temps de la communauté humaine, la version kabyle amghar azemni serait simplement le guide de la communauté, le chef de la tribu. Plus récemment dans le temps, on a pu observer que les Indiens des Amériques ont conservé cette tradition de chef de tribu mieux que quiconque d'autre. Et l'on comprend maintenant pourquoi le Chef porte un plumage si riche : il aurait été en Afrique du Nord, il aurait porté un masque de Lion, roi des animaux, ou simplement (plus tard dans l'histoire dans des communautés plus développées) une couronne royale ! 

jeudi 23 octobre 2014

Haroun Ar-Rachid, l'indice

Voici un Hermès...oriental !

On continue sur notre lancée, le temps ayant était expliqué par l'allumette dans le billet précédent. Temps avec la racine YM/LM a été confondu au jour en sémitiques (youm, yom) et avec la racine MS au mois (mes, mens) en langues indo-européennes. Ce Temps e (luqid vs lweqth en kab) est certainement un Liquid et un Guide...

Hermès, le plus sympa des dieux grecs, "le messager des dieux", nous aura donc offert l'explication du temps, via son équivalent kabyle, bien sûr, alemas/ayemas (du milieu, moyen, etc.). A mon sens, il existe un personnage dans "l'histoire" qui héritera plus tard du charisme d'Hermès :
Haroun ar-Rachid 
Tout juste sorti des "Mille et une nuits", forcément sympa donc.

En quoi le personnage arabe Haroun ar-Rachid rappelle-t-il le grec Hermès ?
Lui aussi est un guide et il a une relation directe avec le temps !
RSh de rashi, murashid signifie en arabe "bien guidé" ou "le sage", il est aussi appliqué aux quatre premiers califes al-murashidun "les bien guidés" (les 4 points cardinaux quoi !).
Et ce terme rashed serait probablement lié à la notion déjà évoquée pour Hermès :
ar-rashed "le bien guidé" ~ lucide (et donc à luqid, liquide et au temps).

Plus curieux encore, le nom de la dynastie de ce calife : Abasside. Il est encore d'avancer des conclusions, mais ce nom cacherait un sens qui nous serait très proche. Par exemple, vu que nous en avons des patronymes et des toponymes avec Abbas en quantité en Kabylie, et plus largement en Afrique du Nord, on ne peut exclure que cette forme arabe "abbas" ne soit comparable à "alemas" en kabyle (du milieu, moyen, etc.), cette dernière étant comparable au nom (grec) Hermès. Par ailleurs, Abbas pourrait être à l'origine du mot "ambassade", après tout un ambassadeur est est un messager (comme Hermès), un intermédiaire (du milieu : alemas), etc...
Haroun ar-Rachid nous donnera certainement un indice capitale pour comprendre son origine et la véritable signification de son nom. Même Haroun nous cache qlq chose. Maintenant voici ce qui permet de penser que Haroun ar-Rachid nous cache un indice important. Par la même occasion, on comprendra pourquoi le Temps est Liquide. 
Haroun ar-Rachid ~ Horloge hydraulique
C'est sans doute ce qui a rendu ce personnage (syncrétique à mon sens) très célèbre : son horloge hydraulique (pour compter le temps) offerte à Charlemagne (encore un syncrétique !) pour nouer une alliance pour le moins étonnante entre Abassides et Francs.

Les hommes ont appris à compter le temps en liquide il y a très longtemps (ex. clepsydre).Les techniques ont évolué et les machines hydrauliques, y compris du temps, sont apparues. L'horloge hydraulique de Fès est la seule connue en Afrique du Nord occidentale.

Comme quoi derrière le mythe de Haroun ar-Rachid se cacherait une vérité scientifique antérieure à la période officiellement reconnue, surtout que l'ombre de l'antiquité pèse sur "cette histoire", ou plutôt ce mythe qui rappelle le mythe du dieu grec Hermès.

P.S.
Le temps et l'horloge hydraulique, l'horloge à eau.
Le kabyle partage avec l'arabe les notions de temps, et le kabyle possède étrangement un indice de plus que l'arabe :
1) waqt (le temps) en arabe vs lwaqth (le temps) en kab 
+ luqid (allumette, pour lucide, lumière, etc...) en kab !
2) zaman (temps) en arabe vs zeman (kabyle)
al-ma1 (sing.) en arabe ;
En kab, zeman (temps) vs aman "eaux"(au pluriel seulement) + izem (lion) et...azemni dans amghar azemni (vieux sage ou grand oracle), personnage inévitable dans les contes kabyles. L'adjectif kabyle azemni serait l'équivalent à l'arabe rachid, murashed, etc., et donc le terme zeman ne peut pas être un emprunt du kab à l'arabe zaman, plutôt l'inverse. En plus, la relation avec lumière (lumene, lux) en latin n'est pas non plus à excluren quoi que qlq part au fond, je suis convaincu qu'il faut y chercher une trace égyptienne ancienne.

mercredi 22 octobre 2014

Hermès, le Temps

La flamme du temps...

Il est considéré que vous avez suivi les derniers développements sur ce blog, et donc au courant de la relation palme - flamme - la Khamssa (5)-Hermès - alemas (milieu), etc.

Comment désigne-t-on allumette en Kabylie et Afrique du Nord ?
- zalamit en kab familier et en algérois, du français "les allumettes" ;
- luqid en kab et mazigh, c'est la version des Kabs "vieille école".
(juste pour info, l'arabe classique désigne l'allumette par le terme kibrit).
Luqid vient d'où à votre avis ? Il y a longtemps, sur ce blog, on a fait le rapprochement avec le latin lucidus (brillant) qui a donné lucide. C'est juste mais en partie seulement (relation avec lumière) car luqid cache une notion bien plus intéressante.

Bon, reprenons notre Hermès et le kab alemas/ayemas ("du milieu, moyen, médian, etc.). Cette racine RM, RMS en grec et YM, YMS/LMS est très intéressante qui cache une notion essentielle pour l'homme. Pour faire simple, c'est la même racine que celle de allumer, allumette, lumineux, etc. en français/romanes/latin. Et Pas seulement !
YMS/LMS alemas/ayemas "du milieu, moyen, etc..." en kab se retrouve dans :
1. MS de mes, mens "mois" en latin/romanes et autres langues indo-européennes ;
2. YM de youm, yom "jour" en arabe et en hébreu, respectivement.
Quatre conclusions s'imposent :
a) Mois pour les uns, Jour pour les autres. C'est anecdotique mais le Jour français se rapproche du Agour, Ayour (mois, lune) kabyle : tout ça s'inscrit dans la confusion Lune-Mercure (et Soleil) expliquée récemment sur ce blog ;
b) Jour fait clairement référence au jour lumineux (c'est notre allumette, si vous voulez) ;
c) Le kabyle donne as voir was pour jour, sans YM/LM de lumière, apparemment, et ferait donc référence au jour au sens de cycle (24 heures) et non au jour lumineux seulement.
d) Il s'agit ici, jour/mois, de notions de TEMPS, et ça c'est essentiel.
source
On reprend la même racine kabyle YMS/LMS de ayemas/alemas "du milieu, moyen, etc.", la même que celle du dieu grec Hermès (faut l'avoir en vue ce dieu sympa !) et on fait une autre analyse.
YM/LM : m+LM donne melmi "quand", si melmi "depuis quand" en kabyle, en chaoui (mazigh), almi "jusqu'à (un moment, un temps).
Maintenant, si moi je suis kab je dis "melmi ?" (quand ?), l'algérois ou l'arabophone dira "weqtash ?". Et ce weqtash contient la notion de al waqt "le temps", comme en kab "lwaqth". Et ce lwaqth (temps) en kab n'est en rien un emprunt à l'arabe car :
lwaqth (temps) = luqid (allumette) : lucide, lumière, etc...
Pour une surprise, c'en est une ! Et ce de Liquide aussi qu'il s'agit ! C'est la notion de lucide, limpide dans les deux cas.Tout ce que vous venez de lire n'est qu'un préambule, le plus intéressant suivra dans les prochains billets sur ce blog !

lundi 20 octobre 2014

LA 5 D'HERMES


ET LA MAISON KABYLE...
Ce qui va suivre est d’une importance capitale, chers amis. Je vais faire en sorte que tout soit compréhensible, il vous suffit juste d’être attentif.

MERCURE
Nous l’avons vu dans le billet où l’on a fait le rapprochement entre agour (lune, mois) kabyle avec agora (marché, forum) en grec, Mercure et Lune auraient supplanté le Soleil. En gros, le terme kabyle (mazigh) devrait désigner Mercure en plus de Mois et Lune ! Faisons simple :
Mesure vient de mensura en latin ;
Mois vient de mens en latin ;
Mesurer = Mois = Lune = (et aussi) Mercure

JOUR DE DIEU, JOUR DU MILIEU ?
Prenons le calendrier romain (chrétien) :
- Mercredi  est le jour du marché, le jour de dieu Mercure (Hermès grec), le jour du milieu de la semaine : 3+ 0 + 3, soit 0 le jour de Dieu (4ème) : en slaves (russe) « mercredi » est appelé « sredniy » (médian, moyen, du milieu).
- Jeudi est le jour de Dieu (et de Jupiter chez les Romains de l’antiquité). Néanmoins, Jeudi est dans le calendrier chrétien le 5ème jour et pas celui du milieu.
Alors, le 4ème jour serait le jour du Marché ? Dieu devrait-il être associé au Milieu (donc au Centre), ou bien à 5, cinquième jour

LA KHAMSA Vs HERMES
C’est là qu’on va découvrir des choses intéressantes !
D’abord, « thi-melayin thi-beybuyin », ça sonne juste ! Eh oui, moi je prononce naturellement (comme aux Ath Dwaya) a-mellay (blanc), thi-mellayin (les œufs), et non a-mellal, thi-mellalin. Cette particularité régionale vaut ce qu’elle vaut, sauf que dans notre cas précis, c’est bien du Ya qu’on a besoin que de Lla qui pourrait, au moins dans certains cas, être une influence arabe ou même latine.

Là je suis à 100% sûr que l’hypothèse avancé des années en arrière sur mon blog est bel et bien juste :
‘Ermes (Hermès) grec = Alemas « du milieu, médian, etc. » ou plutôt aYemas
On va faire court avec cette découverte de la formule de passage :
Y kabyle (prononcé L dans certaines régions) = X ou KH arabe, et X (KH) et GH grec.

- Exemple 1 :
Yiwen = 1 (Un) en kab (Liwen si on prononçait L au lieu de Y)
Yiwen (Un) en kab = Ghonia « angle, coin » : ceci renforce la récente hypothèse de Igawawen (izwawen)= chanteurs religieux ; zawiya (angle en arabe ayant simplement supplanté le vernaculaire) ; lexwan seraient aussi leYwan : le Yiwen kabyle est un « Angle, Un (1) » et probablement « Unité » ou « Egalité » (on vérifiera ça à part).

- Exemple 2 :
Mais la meilleure démonstration est celle-ci :
a-yemas (alemas) « du milieu, etc. » = aghemas, akhemas.
ayemas, alemas en kab étant équivalent du grec ‘Ermes (Hermès), l’on aura :
a-Yemas, a-lemas (du milieu) = KHAMSSA (Cinq, 5) = HERMES (et donc Mercure)
Est-ce que vous tout compris ?

Le symbole de la Khamsa = Hermès : ce symbole nord-africain - mais attention, les vrais Arabes ne l’ont pas adopté car ils le considèrent comme un symbole païen…, et ma foi, ils ont raison ! - , est donc partagée avec les Grecs (dieu Hermès) et les Romains (dieu Mercure)…et sans doute aurait-il existé chez les Phéniciens et Puniques, et d’office chez les anciens Egyptiens.
Les conclusions à en tirer sont nombreuses, on y reviendra, mais dès à présent on peut utiliser en kabyle ayemas (allez, alemas, puisque vous insistez !) au lieu de khamsa pour désigner 5, mais aussi la paume de la main et voir même le (doigt) majeur.

MERCREDI Vs JEUDI
On sait maintenant que Mercure (Hermès) est associé au chiffre 5. Cette fois on va prendre le calendrier musulman. Le 5ème jour de la semaine lekhmis en kab (al-khamis en arabe) – c’est donc la Khamsa, Hermès/mercure - n’est sans doute pas « le jour du milieu » (de la semaine). Et le jour du marché – qui est mercredi (pour Mercure, Hermès) dans le calendrier romain/chrétien – est affecté auquel des jours de la semaine du calendrier musulman ?

Les contradictions constatées dans le calendrier romain/chrétien et son équivalent musulman découle du fait que leur « milieu » n’est pas le bon. Les deux calendriers semblent ignorer le Soleil (au lieu de Mercure/Hermès) et d’Héliocentrisme, car le jour de marché au milieu de la semaine, le jour 0 dans notre formule 3 (jours précédents) + 0 (alemas !)+ 3 (jours suivants) devrait être celui de Dieu, ou anciennement du plus grand dieu (Zeus grec, Jupiter romain) ou plus probablement le Soleil (indice du savoir des anciens sur l’héliocentrisme).
Voici maintenant qlq chose d’intéressant à étudier (au sujet du Soleil justement) :
- Ce n’est pas pour rien qu’on a rapproché récemment thimes en kabyle (feu) de shams (soleil) en sémitiques (arabe, du moins) ;
- La « khamsa » (5) serait apparentée à ayemas, alemas « du milieu » en kabyle ;

- En kabyle le terme thimes « le feu »  ou « la flamme », voir « foyer de feu » , devrait se transcrire thYmes, et thaLmas et ThaKHames pour les formes altérées : akham (maison, foyer) en kabyle, chaoui (mazigh) serait a-Yam ou aLam comme dans ayemas/alemas : akham serait « le foyer » (et « le feu ») pour personnifier le sens de « maison » ;

- On dit de nos jours akham (foyer, maison) et khamsa (5) mais toujours aYemas/a-Lemas et non akhemas : faut faire qlq chose, les amis !

- La maison kabyle ou chaoui (mazigh plus généralemen) akham, axxam qui fait allusion au Foyer et au Feu, et très vraisemblablement au Soleil au sens de « Foyer » qui indique le Milieu, le Centre (comme en optique par ex., foyer entre 2 lentilles de lunette) s’aligne clairement sur…l’ANCIEN EGYPTIEN avec sa racine PR de « maison » mais aussi de « pharaon », « pyramide », « palme » (Fadhma/Fatima, flamme) et donc « la khamsa » (lire billet Pyramides : l’hypothèse kabyle)…et PR « feu » en grec : là je l’affirme, Pyramide en grec contient à la base le terme grec PYR « feu » !

Je vous félicite tous car l’hypothèse kabyle au sujet des Pyramides vient de se confirmer ! Et en plus on a localisé la vraie origine (dans le temps, bien antérieur aux khorotos hilaliens) de la « khamsa » ici reliée à Hermes/Mercure et, plus intéressant encore, à l’ancienne Egypte.
On exploitera tous les éléments récoltés aujourd’hui avec patience pour dégager de nouvelles hypothèses qui nous aideront à mieux comprendre notre identité, donc étudier notre mémoire (notre passé) et, par voie de conséquence, à maîtriser notre futur.