mardi 30 avril 2013

Thallaphsa la civilisation

A l'origine des écritures et de la civilisation un monstre...

La racine kabyle [kl] d'Akli va nous apporter des éléments de réponse quant à l'origine des...langues ! Pour comprendre ce qui va suivre il faut impérativement avoir suivi la série de billets consacrés à cette racine depuis le post "Fardée méca,ique" (cliquez sur le libellé correspondant ou tapez akli dans le moteur de recherche en haut à droite de la page).
Notons que akli pourrait se transcrire autrement : akli (agli, voir agri) et  un D à la fin : aklid (agelid, agerid ?). La relation Akli - Clef (klidhi en grec) est établie, idem pour source - clef, loqiquement la relation Akli - Clef - Source (fontaine, Thalla kabyle) est établie.

La roue d'Akli
La racine [kl] indique le mouvement ininterrompue, la marche; le mouvement d'une pendule serait le plus approprié pour cette racine. Via le mot thi-kel-t (une fois) = volta/vuelta en romanes (tour) nous avons compris la forme de [kl].Le terme kabyle shekel (bloquer) indique carrément "arrêter" (s) le "mouvement" (kl) ou mettre le bâton dans les roues : il expliquerait, on ne peut mieux, le mot "échec". La notion de mouvement d'une roue (un tour) en kabyle serait donc portée par la racine -kl- ou ses dérivées (ex. -gr- de geruj/kerush = kelush/kahlush/akli) dont voici une toute fraîche :
KL ~ WL 
Nous allons voir que cette racine WL (=KL) atteste justement le sens de roue, la parole nous aidera à le démontrer. Y a qu'à voir le mot thagrawla (révolution) avec -gr- et -wl- indiquant doublement le tour. 

Akli le Slave
Là nous allons démontrer la vraie étymologie du mot Slave et c'est tout bénéf pour les rouskoffs comme pour les kabs ! Grosso modo, l'étymologie populaire du mot Slave nous renvoie à 1) la version occidentale qui dit que Slave viendrait d'esclave (en anglais slave = un esclave, un Slave); 2) la version russe qui lierait le mot Slave à slovo (parole, mot). On retiendra justement ces deux indices : esclave + parole, soit en kabyle akli + awal ou les racines KL + WL qui sont quasi-identiques donc qui expliquerait le lien entre "esclave" et "parole" même ailleurs (Slave par exemple). Le mot slave lui-même explique tout suivant sa transcription avec un s, un c ou un k :
SLV slave
CLV ou CLF : clave
KLV ou KLF: klave
La relation avec Clef crève les yeux, c'est donc la même chose que pour Akli en kabyle ! Au final, faut être un kab pour mieux comprendre pourquoi cette confusion qui lie Slave à esclave. Voilà que tout s'explique !

La parole d'Akli
Nous allons nous intéresser à une notion de temps :
KL en kabyle est en relation avec le notion de temps (thikelt, etc...). 
Pendant en français de "pendre" (notion de pendule, KL kabyle) 
While en anglais (wheel est une roue en anglais).
awal en kabyle est la parole.
On peut supposer que la parole ait un lien avec la roue ou le mouvement de la roue.

La table d'Akli
Nous allons prendre le même verbe pendre en français :
Dépendant, indépendant sont issus de le même racine que "pendre" (pendule KL).
En russe, c'est exactement la même chose. Ce qui explique pourquoi, kabylement parlant, la racine KL du pendule est la même que celle de l'esclave (akli).
staqel (acquérir son indépendance) en arabe ne serait pas un vernaculaire car ils n'ont pas cette racine KL/QL/WL de mouvement ni la mythologie correspondante (Akli kabyle = Ptah égyptien = Hephaistos grec...).
staqel, à consonance arabe, est utilisé en kabyle. Eh bien ce staqel serait probablement apparenté à stable en romanes. Autrement dit, un être dépendant (Akli) est instable (racine KL du mouvement de pendule), et l'indépendant = le stable. Une métaphore s'impose : akli le dépendant (esclave qu'il est) et donc instable (d'où hephaistos/akli "le boîteux" Claude !) est associé à 3 ou à une table à 3 pieds; à l'opposé, l'indépendant (libre, noble) donc le stable serait une table stable à 4 pieds au moins, un Trapèze forcément et nous allons voir pourquoi un peu plus bas...

Akli le vilain
La racine -kl- d'Akli est dans kelex (duper, tromper). Vu de la relation entre notre racine KL et BL ou VL en latin et langues européennes, il n'est pas exclu que akli ou les iklen (esclaves, Maures, Égyptiens, Slaves) soient simplement des vilains, c'est à dire des paysans travaillant la terre (akal). Cette hypothèse sera étudiée ultérieurement pour confirmation ou infirmation.    

La banque kabyle
Les grecs nous ont emprunté le mot thalassa (la mer en grec), c'est du 100% sûr. En kabyle, thalla (source, fontaine) est habité par Thallaphsa/Thallafsa/Thallavsa? (hydre) ou par abbréviation laphaa (hydre, vipère, reptile). Si ce dernier terme laphaa est emprunté par les arabes al-1afa3 pour "vipère" (de vipère on traite les femmes pour leur langue très longue, et ce n'est pas pour rien comme nous allons le voir plus loin !), e mot kabyle (et "berbère") thallaphsa (hydre) a été transformé par les grecs en tallassa, le treme grec étant hydre. Et pourtant les grecs ont gardé notre thallaphsa ailleurs :
- Dans leurs mythologie : Téléphassa mère de Cadmos qui a apporté l'alphabet "phénicien" aux grecs, Téléphassa ou disons-le en kabyle Thallaphsa, fille de Agénor fils de Posedion (Anzar pour nous) et de Libye. Après ça, on me dira que "phénicien" nous renvoie à l'Orient sémite et non aux Puniques occidentaux ? Allez, basta ! on est fatigué par les mensonges officiels !
- Dans leur lexique : Thallaphsa (TLPS ou TLPZ) kabyle ("berbère" ou libyco-punique probablement) aurait subi une altération classqiue du L en R pour donner en grec Trapeza, le trapèze qui comme on l'a vu au paragraphe précédent est lié à Akli lui-même lié à la source Thalla (voir haut de la page).  

* Trapeza en grec (thallaphsa en kabyle), en rapport à la tablle, a été emprunté par le russe pour signifier "festin", c'est à dire mekli (repas de midi, déjeûner) en kabyle avec toujours la racine KL, remarquez bien.

* Trapeza en grec (thallaphsa en kabyle) en grec signifie Banque (trapeza grec en rapport à la table, banca en latin en rapport au banc) : en kabyle nous devons désigner les termes Table et Banque par  Thallaphsa ou Thalla ou par leurs dérivés. La Table de Jugurtha de Salluste (on l'a déjà étudié sur ce blog), sans doute une allusion au trésor du chef Numide, serait plutôt Le Trapèze de Jugurtha, probablement le Trésor ou la Banque de Jugurtha soit en kabyle ("berbère") Thalla N Jugurthen ou Thallaphsa N Jugurthen.      

Alfa kabyle
Les camarades sémites revendiquent la paternité d'à peu près tout ce qui existe sans en apporter des preuves. Aleph (mille) en kabyle emprunté au sémitiques ? Ce sont eux qui le disent. 
Alpha = Hydre (Thallaphsa)
Alfa ou Aleph est dans Thallaphsa (hydre).
Alpha serait simplement Poly en latin ou Polloi grec pour "plusieurs".
Hydre à plusieurs têtes car c'est Thallaphsa, et pas besoin de mu3djizat arabes ou de kabbale hébraïque pour explique ceci.  Aleph de Thallphsa (hydre) à plusieurs têtes pouvant régénérer, une mille-pattes serait aussi qlq part une thallaphsa :) 
J'espère que les camarades sémites vont se calmer après cette démonstration :)
NB : alpha pourrait se transcrire autrement wleph ou kalph avec la racine de source, clé, akli, etc...A vérifier ultérieurement. 

La civilisation Thallaphsa
Nous aussi avons emprunté hydre des grecs. Comment dit-on "que s'est-il passé ?" ici et la ?
wash sra en argot "arabe" algérois
(SR de saruts "clef" : en russe idem relation entre "clef" et "événement qui se passe, cas, hasard").
madha hadeth (2) ? en sémitique arabe  
ashu y idhran (1) ? en kabyle
* hedher en kabyle (être présent/témoin) comme en arabe hadher (1) (présent), les deux seraient liés au grec hydhre.   

- En arabe hadith (2) signifie verset...verseau en kabyle et tamacheq (N.GH.L) c'est lié à verseau = ange (mot introduit en grec puis en latin par notre cher Apulée) : on comprend mieux d'où vient leur croyance sur les anges qui lisaient des versets !

- En sémitiques, notamment en arabe, haditha (2) signifie aussi moderne, nouvelle comme HDST de Carthage = qrt.hsdt = ville.nouvelle. Il y a ici aussi peut-être une liaison avec Hydre (2), alors qu'en kabyle Nouveau/Moderne est dit Nulphu (L.PH d'alfa) visiblement lié à l'hydre aussi mais la nôtre Thallaphsa. Il est clair que Thallaphsa ou la mythique Télephassa n'est pas sémitique mais bien de chez nous !

- En arabe le terme hadhara (1) signfie civilisation, la racine du terme lié pertinemment à Hydre (2). Par un simple calque on peut déduire qu'en kabyle ("berbère" en général) Thallaphsa (hydre) serait synonyme de "Présent", "Moderne/Nouveau" et CIVILISATION. 

- En arabe langue (anatomie) se dit lisan, en kabyle c'est iles. Eh bien ce mot kabyle ilse/yles devrait se transcrire ilephs/ylefs car lié à l'hydre Thallaphsa, vous comprenez pourquoi chez nous on traite les femmes, d'office trop bavardes, de laphaa (vipère) diminutif de thallaphsa (hydre) ! 

La mythique Téléphassa, mère de Cadmos qui a apporté les écritures aux hommes, grecs en l'occurrence, serait simplement Thallaphsa. 
Cadmos est né de Thallaphsa, autrement dit : Les écritures (alphabet) sont nées de la civilisation. 
Au commencement était la Parole.
A la source "Thalla" était la Parole "Awal" (awalph? = alpha ?) 
A l'origine des écritures et de la civilisation il y avait un monstre, l'hydre  "Thallaphsa".
Thallaphsa qui a donné chez les grecs et Thallassa (la mer) et la princesse Téléphassa mère d'Europe. C'est la preuve que le berceau de la civilisation et des écritures (alphabet) dont il est question était bien en Méditerrannée Occidentale sur les rives puniques !   

Après tout ça de lu, malheur à tout kabyle qui prêterait l'oreille aux vrais monstres, ceux qui jurent par le mal et les forces du mal absolu décidés à nous anéantir, nous et notre véritable identité.

dimanche 28 avril 2013

La colline oubliée

De la valeur des hommes des hautes collines...

Quand on naît Kabyle, peuple spolié au fil de l'histoire et dont l'espace vital s'est réduit comme une peau de chagrin, peuple retranché et dos au mur du majestueux Jurjura, on hérite non pas d'une petite maison dans la prairie mais forcément d'une maison sur une colline oubliée...

Lexique
Rappel, une fois de plus, qu'en kabyle il est difficile de distinguer les sons aspirés -k- et -g- donc perso je n'ai aucune certitude quand à la transcription du lexique correspondant. 
a-kniwen (a-gniwen ?) = jumeaux 
a-genduz (a-kentus ?) = veau
knu (gnu?) = plier, courber, fléchir (force d'arc)...et descendre (région Kabylie Sud)  sans doute au sens de "s'incliner".
i-genni = ciel, voûte céleste
tha-guni, gen/Gan = coucher, dormir 
aguni = colline
(syn : tha-ourir-t = petite colline)
Il est relativement facile de conclure que les racines -kn- et -gn- sont très proches, presque identiques.

La colline kabyle
La formule du jour consiste à dire que les racines kabyles kn et gn (k et g spirants) seraient contractées et qu'il y aurait un L au milieu :
KL, GN ~ KLN, GLN
aguni (akuni ?) serait donc agulni (akulni ?) c'est à dire = Colline (collina, collis en latin) : les racines kabyles et latines ont le même sens de "inclinaison" (pour l'anecdote, "clinique" serait aussi issu de la même racine)
Cette racine KN/GN est facilement retrouvable dans les langues européennes avec le même sens, exemple : genou en français (articulation plier), gnut en russe (plier, courber). Il en est de même pour la frome "éclatée" de la racine KLN/GLN : incliner en français, koleno (genou) d'où pokolenie (génération) en russe. C'est une aubaine car des calques pourraient nous permettre de reconstituer et enrichir notre lexique inhérent aux racines GN/KN !
Clône du grec klôn "jeune pousse" se retrouverait peut-être dans a-genduz (a-glenduz ou aklentus) car en partie le sens est le même. Le mot akniwen (jumeaux) deviendrait a-kelniwen avec le sens de "génération" ou proche peut-être. Il fau pousser plus loin les comparaisons pour en tirer des dividendes pour la langue kabyle.

Nos racines GN/KN, notre aguni (akuni? akulni?) kabyle pour "colline" nous renvoient à une forme géométrique bien précise :  

- Arc 
L'arc en architecture, l'arc des archers ou articulation contiendraient cette racine GN/KN en kabyle. A vérifier, bien entendu.

- Courbe ou Bosse 
On dit en kabyle knu pour un viellard bossu ou un Quasimodo (nekna ur nebwidh dh'imgharen comme le chantait le natif de thaourirt "la petite colline" Dda Lwennas, adh phell as y'aphu Rebbi).  Autre exemple : aguni arrus ou la colline escargot (snail hill en anglais) qui a vu naître le martyr kabyle Massi Guermah, adh phell as y'aphu Rebbi, indique la fome de cette bosse du relief.  A la lumière de cette explication, si aguni (colline) est une bosse, la petite colline tha-ourir-t serait en toute logique étymologiquement liée à a3rur, aarur (aourir ?) "le dos". 
En gros, aguni serait une haute/imposante colline, thaourirt une basse/petite colline
A vérifier. 
- Voûte 
Voûte conviendrait le mieux à cette racine kabyle GN/KN, voûte en architecture tout comme voûte céleste que d'ailleurs le terme i-geni (ciel) confirme. On peut probablement élargir le sens (en architecture) de voûte à Coupole,  au sens de demi-sphère ou hémisphère en géométrie pour cette racine GN/KN. 

La colline oubliée
La colline kabyle est bien plus qu'un relief bossu. La colline de la mémoire des hommes kabyles n'est pas oubliée, on commence à peine à la découvrir, à l'explorer. La colline kabyle a été sortie de l'oubli par un monument de l'identité kabyle, un homme qui a honoré le peuple kabyle : Dda Lmuludh Nath Maamar, adh phell as y'aphu Rebbi. Son oeuvre "La colline oubliée" a été portée à l'écran par un autre homme de valeur qui a honoré son peuple : le regretté Bouguermouh, adh phell as  y'aphu Rebbi. C'est leur mémoire que nous honorons aujourd'hui en leur dédiant ce modeste billet consacré justement à l'étymologie de "colline", leur Colline. 
Tant qu'il y aura de tels hommes de valeur, des hommes des hautes collines et de haut vol, la Kabylie et la colline kabyle ne seront jamais oubliées...

samedi 27 avril 2013

Claude le Maure

Personne n'est parfait, même le dieu de la foudre...

La clé d'Akli
On a précédemment signalé le rapport que devrait avoir akli avec la notion de "clé" (ou "ouvrir") comme Ptah (celui qui ouvre) et surtout que thalla (source, fontaine) est en relation avec 'ldi
'li (ouvrir) en kabyle et que la relation "source - clé" est attestée ailleurs (grec : kleis/klidhi, slaves : kluch).
- [kl] de akli en kabyle a donné une racine allongée en argot "arabe" algérois : [khl] de kahlouche (nègre).
- Une racine semblable [khl] existe en sémitique arabe pour kahil = cheville.
- Cheville justement provient en latin de la même racine que clé, clou, clavier, enclave, etc...
Il nous reste donc à déterminer ce mot "clé" en kabyle (synonyme SR de tha-saru-ts) avec la racine kl d'Akli. Ex.: on ne peut pas exclure que akli soit en réalité avec un -d- à la fin : aklid/agelid.

Le chêne d'Akli
Notre mythologie et contes populaires contiennent "le chêne de l'ogre", après tout waghzen et akli sont tous les deux des ogres/monstres ! 
Là nous allons vérifier si l'altération classique L-R n'est pas dans akli.
[kl] ~ [gr]
(k et g aspirés)
akarrush = chêne (proche de quercus en latin)
agarruj = trésor
akarrush et agarruj sont probablement identiques : le Trésor est identifié au Chêne.
Si on utilise l'altération L-R ou R-L on aura :
akarrush (chêne) = akalush (ou kahlouche) = akli (maure, nègre).
Donc akli est lié au Trésor et surtout au Chêne...

Conclusion très pesante surtout pour la toponymie :
Par exemple, tha-gemun-t  u' karrush (Chênaie) pourrait être tha-gemun-t u'garruj (lien avec "Trésor") ou bien tha-gemun-t u'kahlush (lien avc Akli "le nègre" ou "le Maure").
En France, le massif des Maures serait non pas lié aux sarassins mais à la couleur "Noire", et suivant la logique kabyle (et méditerranéenne voir universelle), au Chêne voir au Bois, ex. Bois noir (lieu obscur et effrayant comme dans notre conte du chêne de l'ogre). Notre logique va se confirmer avec un autre toponyme en France : le Doubs qui signifierait Noir(e) en gaulois (celte). En Kabyle je suppose que Doubs n'est pa seulement Noir mais, comme chez nous Akli (Maure), doit avoir une relation avec le Chêne. Eh bien cette relation existe car Dub [doube] dans les langues slaves signifie justement Chêne !!! 
C'est pas terminé ! Pour l'anecdote, en russe Doube (chêne) a donné Doubina = gourdin, massue qu'en kabyle nous appellons a-dhebbuz (debouze)... et dubbez en kabyle signifie "engourdi". C'est simplement hallucicant ! Notre adebbuz kabyle ("berbère") a donné ensuite en "arabe" algérois Debza (baston) et des patronymes tels que Debbouze
Sans plus tarder, nous allons voir un dieu avec non pas une massue ou un gourdin mais un marteau...
Akli (nègre, Maure) serait lié au Trésor et surtout au Chêne.
Le Chêne chez les scandinaves est le symbole du dieu de la foudre.
C'est à dire du dieu Thor.
Akli dieu de la forge ou Thor dieu de la foudre c'est kif-kif !
Akli kabyle = Ptah égyptien = Vulcanus romain = Hephaistos grec = Thor scandinave 
(Akli = Thor : on y reviendra plus tard pour d'autres conclusions).

Laissons les dieux en paix et revenons aux hommes.
Akli chez les Kabyles est un prénom. Quel est son équivalent chez nos voisins du Nord ?
Plus haut on a dit que akli (agli) pourrait être avec un -d- à la fin vu la relation avec "source-clé (klidhi, kleis en grec)".
On va tirer un indice important de l'homologue grec de notre divin Akli :
Hephaistos, nous disent les grecs, était boîteux.
Akli (Hephaistos) claudiquait donc.
Akli (nègre, maure) kabyle porte bien un -d- à la fin...
Akli en kabyle = Claudius "le boîteux" romain = Claude  
Akli le boîteux ou Claude le maure, c'est du pareil au même !

Au final, Akli s'il est divin et en visite en Scandinavie il deviendrait Thor. En revanche, si Akli est le commun des mortels, de l'autre côté de la méditerranée il s'appellerait Claudius (Claude en français).

vendredi 26 avril 2013

Apulée le marabout

Depuis Apulée à Lalla Fadhma en passant par la Kahina...

On a beaucoup dit sur l'origine des imravdhen de Kabylie mais personne n'est parvenu à apporter une réponse convaincante. La structure de la société, avant son bouleversement aux 19-20 siècles, était, comme on l'a expliqué sur ce blog récemment, tripartite, un peu comme ailleurs d'ailleurs (celtes, romains). Là on va se pencher sur la classe sacerdotale des imravdhen de Kabylie. Nous allons étaler une pléthore d'indices qui nous aidera à comprendre des choses ô combien intéressantes.

Le Roi est Maure
Faut jeter un coup d'oeil pour voir que nous avons démontré que le terme grec mavro (maure en français) de Maurétanie a son équivalent kabyle akli (agli?) qui nous a aidé à en déduire toute une série de définitions et sens portés par ce mot maure/akli dont Royaume (ou Principauté) et la divinité équivalente à Ptah égyptien/Vulcanus romain/Hephaistos grec. 
(1) On retient le 1er indice: Mavro ou Maure (akli/agli) = Roi (ou prince).
Les 3 rois = 3 mages existe ailleurs (Bible), en relation avec la naissance du nazarien Jésus (= César = notre Anzar "alger" = Poseidon).

Les miracles d'Amghar
Ce terme tant en kabyle que dans les autres langues mazighs est compris strictement comme "vieux", "beau-père (pour la bru)" et "patriarche". Le sens de "maître" a été égaré car le mot kabyle amghar a été supplanté par l'emprunt à l'arabe shikh ou cheikh. Faut donc retourner à amghar = maître (d'école), maître spirituel (gourou), maestro (maître d'art, ex; musique), etc...
Amghar azemni qui serait "le grand oracle" est d'après l'étymologie populaire "le vieux sage": c'est dire combien l'esprit kabyle s'est ratatiné au fur à mesure que son espace vital se réduisait comme une peau de chagrin.

Formule d'altération déjà évoquée dans le billet précédent :
GH kabyle (influence arabe? ) ~ V grec, U latin (cad Upsilon)
ameghar ou amghar serait notre variante du grec mavr, maure (sur la forme) alors que c'est akli l'équivalent sur le fond (même sens). C'est sans doute une influence sémite, arabe car Mavretania est devenue maghrib après leur invasion. 
(2) Deuxième indice : Maure (Amghar) = 1.Roi et 2. Mage (prédicateur, sorcier) ou Faiseur de miracles (voir même Prophète)
Tiens, on va faire appel à langue de nos adversaires pour étayer cette hypothèse. Leurs prophète faisaient des miracles les mu3djizat : 3adjez pour miracle est quasi identique à 3adjouz "vielle personne", thamghart ou amghar pour nous en kabyle !
A la lumière de cette explication on comprend mieux le sens de amghar azemni, les prophéties étant du ressort de l'oracle, n'est-ce pas ?
Marabout
La mémoire des hommes est fascinante, il suffit d'un peu de curiosité et de foi pour y trouver des trésors. Celui qui chez nous en Kabylie est amravedh est appelé marabout chez les Imuchaghs (Touaregs) et les sahariens : qui ne connaît pas les marabouts de Tombouctou !
(3) Troisième indice: un marabout = sorcier chez les sahariens africains.

Almoravides
On donne souvent uen origine "marocaine" (maure occidentale) aux imravdhen de Kabylie qui seraient soit-disant venus durant la domination de la dynastie des Almoravides en Afrique du Nord. Aujourd'hui je pense que c'est une fausse piste. Sans doute qu'il y a eu des apports marocains chez les imravdhen de Kabylie, qui hélas! ont dans un premier temps raflé nos villes (avec les envahisseurs arabes) et ensuite démarché les populations kabyles rurales contribuant ainsi grandement à l'islamisation et à l'arabisation de la Kabylie, donc à noyauter notre Nation Kabyle et fossoyer notre indentité pour la détruire au final : ceci explique en grande partie la méfiance sinon le mépris de ces imravdhen par les kabyles pure souche "teint clair, nez droit" qui les taxent de qelhu wellahu (collabos, cinquième colonne des occupants arabo-islamistes). Mais ces imravdhen "marocains" seraient issus non des almoravides (des bruns) mais d'une autre dynastie berbère marocaine (du nord, au un brin clair, physiquement relativement proches des kabyles) comme on le verra plus bas.  
(4) Quatrième indice : le lien des imravdhen avec Maure car lien avec le Maroc, cad avec une dynastie berbère marocaine (maure occidentale) musulmane.

Célébrités
Comment nos personnalités ou notre région est évoquée ailleurs, en Orient comme en Occident ?
- Les mille et une nuits évoquent le méchant sorcier du maghreb (maghrebin, marocain = maure) qui voulait subtiliser via Alladin la lampe merveilleuse. 
(5) Cinquième indice : le terme Maghrébin ou Maure est lié voir identifié au Sorcier.
- Le symbole de la résistance mazigh aux invasions hillaliennes des 6-7ème siècles la vénérable Dihya (Damia) a été appelée la Kahina par les envahisseurs arabes.
(6) Sixième indice : La reine Kahina = devineresse, prêtresse.
- Maintenant on ira plus loin dans le temps, au 2ème siècle. Notre fierté, celui qui a introduit le mot Angelus (ange) en grec puis en latin, le génial rhérteur, avocat, écrivain mazigh d'expression grecque et latine , devenue ensuite prêtre au retour au pays, Apulée avait quel sobriquet ? - le sorcier (ou mage) de Madaure !
(7) Septième indice : Apulée "sorcier", "mage".

Imravdhen : shortlist
Eh bien, voici les conlusions tirées du recoupement de tous ces indices:
1. Apulée était un amravedh numide donc il appartenait à la classe sacerdotale;
2. La Kahina était aussi une thamravedt tout comme l'a été l'autre femme résistante à l'envahisseur Lalla Fadhma n'Soummeur (ça c'est récent et donc fixé par les historiens et la mémoire kabyle).
Les imravdhen nel varaka depuis Apulée jusqu'à Lalla Fadhma N'Soummeur ou El Mokrani en passant par la Kahina sont indisociables à notre nation Kabyle (et mazigh ??? pas sûr !), à notre identité, à notre histoire, eux qui ont défendu la Patrie et notre dignité.   
3. les imravdhen existaient bien avant les invasions arabo-musulmanes;
4. La Kabylie est la seule à avoir fidèlement sauvegardé un système social disparu o u inexistant ailleurs chez nos voisins mazigh; la trace Numide en Kabylie est désormais établie, je dirais que le Kabyle tient plus du Numide que d'autre chose (punique à la limite, mais maure, non !).
5. L'apport marocain chez les imravdhen que j'évoquais plus haut serait issu non de la dynastie almoravide mais de la dynastie des idrissides. Ce terme Idriss serait à mon avis une simple altération de patricien. C'est pour cette raison que ici et la vous entendrez ces imravdhen "marocains" auto-anoblis (et descendants d'une création imaginaire !) se proclamer "les patriciens de Kabylie" (donc le kabyle ordinaire serait roturier, la plèbe quoi !), ce qui est complètement faux car un Kabyle de souche (pour les chauvinistes) c'est "teint clair, très même, et nez droit" chose rare chez les imravdhen d'origine occidentale idrisside (idriss = déformation de "patrice, patricien"). Cette trace idrisside marque clairement le début de l'usurpation dans la classe des imravdhen en Kabylie qui a vu naître la valetaille ecclésiastique kabyle ou les fameux qelhu welahu (cinquième colonne des arabo-islamistes en Kabylie) et relais des mazigh hérétiques (harkis) ulémas ralliés à la cause arabo-islamiste comme Ben Badis.
6. Marabout saharien contient une part de vérité, étymologiquement parlant, c'est la notion de amravedh/marabout " qui nous renvoie au pouvoir divin de prédire, guérir, etc...
7. Le terme amravedh serait un terme générique avec plusieurs sens :
- Prêtre, Patriarche 
- Maître (du temple, de maison, d'école (savoir), de cérémonie, maître spirituel, maître des écritures (scribes)) 
-  Guide spirituel, gourou
 - Prédicateur, oracle
-  Mage, Faiseur de miracles  ou Prophète (le champion des Illusionnistes :)),  
- Guérisseur (avec son harz magique avec les formules abracadabrantes :))

Pour faire simple :
amravedh Kabyle =~ druide Celte.

La classe sacerdotale existait aussi et surtout chez les anciens égyptiens (Apulée était prêtre de la déesse Isis). C'est ici qu'il faut chercher l'origine de la classe des imravdhen kabyles (prêtres mazigh).

Voilà que c'est fait ! Dès lors que l'on comprend que nos imravdhen étaient jadis des défenseurs acharnés de notre culture et de notre pays, des imravdhen nel varaka que furent les vénérables prêtres Apulée, Kahina, Lalla Fadhma N'Soummeur, les Kabyles d'aujourd'hui doivent vivre en paix cette relation entre imravdhen et Kabyles laïcs et reconstituer cet ordre des prêtres kabyles pour combattre nos ennemis, ceux qui jurent par le mal et les forces du mal absolu, qui ne cessent de nous assaillir et qui veulent notre extinction. C'est un appel à tous les Kabyles, imravdhen nel varaka y compris.  
Et puis pour n'oublier "personne", il y a un autre marabout (sur la photo ci-dessus). Lui il n'est ni Kabyle ni machin !
Thanemirth.

mardi 23 avril 2013

Alexandre 33

Des légendes à la trappe...

Amicus Plato, sed magis amica veritas : "Platon est mon ami, mais la vérité a pour moi davantage de valeur.". C'est ainsi qu'Aristote, le maître d'Alexandre le Grand soulignons le, a montré tout son scepticisme au sujet de l'existence de l'Atlantide de Platon. Eh bien le temps est venu de rendre la monnaie à Aristote : Amicus Aristotelis, seg magis amica veritas !

Constantine 40
Nous avons sur ce blog déjà expliqué pour Constantine (voir posts Cirta 40 et Cirta 40 bis) la relation quarante = xanti et que  QRT qirta/Cirta l'antique capitale numide est devenu par la suite en 333 Xantina/Constantine. C'est juste une question d'étymologie et l'emperreur Constantin n'est qu'une légende pour expliquer le passage de Cirta à Constantine.
QR en kabyle (mazigh) indique la tête, la grandeur, la maturité, la rigidité, etc...
Cette racine QR indique certainement une stabilité, une résidence permanente (un QG ou capitale) dans le cas de toponyme comme Qirta/Cirta.
Cette racine QR est rapprochable de STR en latin pour stare (debout) qui a donné con-stare, constant, et les noms Constance, Constantine. Ce stare latin rappelle étrangement le grec stereo "dur, rigide", le sens donné en grec à Constantin comporterait aussi "constant, dur, stoïque". 
Bref, QR en kabyle ou STR en grec et latin indiqueraient une constante, et une constante qui a une relation avec le chiffre 40.
Alexandrie 33
Ce qu'il y a de plus étonant c'est ce qui va suivre...
Alexandrie fondée en -331 avant JC par le légendaire Alexandre le Grand appelé "Iskander" par les arabes et les perses. Alexandrie est Al-Iskandariya pour les égyptiens arabisés. Vous savez, l'hypothèse que l'on va émettre est assez simple : Alexandrie ou Skandaria/Xandria peut avoir une relation avec QNTR (pont) mais elle serait certainement porteuse du même sens de Constante ayant une relation avec le chiffre 33.
Alexandrie = Constantine (= Cirta) pour nous.
(-331)              (333)     
Plus largement encore, Alexandrie (grecque) = Constantine (romaine chrétienne) = Caesarea (romaine païenne) ou Césarée (chez nous à l'époque romaine, les 3 Maurétanies) = QRT ou Cirta (libyco-punique chez nous en Numidie). 
Alexandre dit le Grand...eh bien Constantin 1er est aussi dit le Grand ! 
Mythe ou légende
Il y a bine longtemps sur ce blog on a supposé et démontré la relation Osiris (notre Anzar) a donné César chez les romains (avec son calendrier), le nazaréthien Jésus chez les chrétiens en Judée (lui aussi a donné son calendrier, la nouvèle ère). Pour moi Jésus est un mythe tout comme Anzar, Osiris, Poseidon. On ne peut pas renier l'existence de Jules César le général et dictateur romain, cependant son nom même César (Anzar pour nous) ainsi que son nez (anzaren pour nou's) pour le moins particulier pour un romain me laissent penser qu'il y a une grosse partie liée à un mythe dans l'histoire de ce personnage légendaire a priori historique.  
Dans toute cette "histoire" les chiffres 40 et 33 qui indiqueraient une constante (en relation avec un cycle probablement) sont justement liés à plusieurs personnages mythiques ou apriori historiques. Jules César a été élu à 40...et un an (là c'est raté); Mahomet le prophète des arabes musulmans amorce la prédication à 40 ans (40 ans = 3umr "âge" ou "période" dans la tradition arabe) et s'isolait dans le désert (grotte de Hira). Moïse a passé 40 ans dans le désert...Jésus s'isole pendant 40 jours (mise en quarantaine !) dans le désert (décidément lieu de méditation de tous les prophètes des camarades sémites :) et lui en plus il monte au ciel au 40ème jour (ascension). Bref, ça fait trop de coïncidences.   

Jésus Christ est mort à l'âge de 33 ans...
(Jésus fils de Dieu)

Alexandre le Grand mourut lui aussi à l'âge de 33 ans !
(Alexandre déclaré fils de dieu Amon/Zeus par l'oracle d'Amon à Siwa).

Comme pour Jules César plus tard, à mon avis l'histoire d'Alexandre le Grand serait, en partie du moins, un mythe. 
Aristote qui a si fortement ironisé sur l'histoire de l'Atlantide de Platon se retrouve lui-même tourné en ridicule avec sa biographie d'Alexandre le Grand qui serait en grande partie sinon complètement une histoire inventée, un mythe comme celui de Jules César, Jésus et Constantin 1er qui viendront plus tard. 

Les hommes sont inventifs mais tant que durera le temps la vérité aura toujours le dernier mot... 

lundi 22 avril 2013

Punica 2.0 : Le soleil pourpre

Mettre le rouge au clair...

On a vu dans le billet précédent que le nom antique Libye serait avec le temps (et les invasions !) devenu le Maghreb, tout en passant par les nom Maurétanies. Les noms Numidie, Punique/Phénicie et Kabylie sont eux plus difficiles à expliquer pour le moment. 

Rouge et Noir
Les romains appellaient punique (Carthage, donc Afrique du Nord uniquement) ce que les grecs désignaient par phénicien (donc du Levant). Les anciens grecs en désignant à leur manière tel ou tel pays ne faisaient en réalité que traduire le nom vernaculaire ou rapportaient simplement le sens du nom d'origine. Exemple : Aegyptos pour Egypte en référence à une divinité Ptah. 
En tout état de cause, les anciens grecs avaient la même approche pour désigner les pays d'Afrique du Nord et Egypte. 
Pour nos contrées, Libye, Mauretanie et Numidie seraient des désignations en langue grecque à la base. Exemple : Mauretanie fait référence à une couleur, mavro "noir", ce qui nous a aidé à déchiffrer simplement ce nom via akli kabyle qui serait et "noir" et l'équivalent de Ptah. Le grec fait référence à la couleur dans la désignation de nos pays : noir (mavro) pour Mauretanie et rouge pourpre (phoinikoi) pour phénicien (punique pour les romains). Le grec ne fait que refléter la réalité sur le terrain : le pays noir et le pays rouge sont des notions présentes chez les anciens égyptiens (kmt - dsrt) et de facto chez nous en Afrique du Nord mazigh. En somme, le libyco-punique ou inversement le punico-libyque serait rouge et noir. Le noir étant affilé au maure (on l'a fait grâce à akli), reste à déchiffrer la signification, kabylement parlant, du rouge qui nous indiquerait qui étaient vraiment les puniques que les grecs appelaient phéniciens.
Figuier
La conclusion à laquelle je suis parvenu ne fait que conforter l'hypothèse émise sur ce blog il y a presque trois ans, à savoir que phénicien (rouge) serait lié à un figuier (ficus) plutôt qu'à un dattier (phoenix). L'hypothèse d'aujourd'hui repose sur cette formule d'altération ou de change :
v,u (upsilon) grec ~ gh sémitique puis "berbère"
mavretania ~ maghreb
- Cette altération pourrait avoir modifié notre lexique, y compris dans le kabyle. Il se trouve que :
tha-maghrus-th (tha-mavrus-th ?) = figuier (tin en arabe) : le "rouge" y est peut-être.
(ghars existe en arabe pour planter qui se dit ghres ou rsu en kabyle)
Rif qu'on a lié à Libye et Maghreb (voir post précédent) serait lié aussi à xrif, lexrif pour "figue" (synonyme : vaxsis) mais  aussi pour "automne" (idem en sémitique arabe al kharif).
* Hypothèse 1 : si le figuier était le rougé phénicien, eh bien on a un lien entre "punique" (phénicien) = libyen = maure/maghrébin. Ce qui laisse pantois et perplexe...
- D'autre part, le kabyle maghres n'est que mars latin de la divinité romaine Mars (Arès chez les grecs), planète rouge par excellence...tou comme le soleil rouge du couchant.
* Cette piste belliciste nous incite à supposer que punique = martien ou guerrier, voir même punique = colon. Ce sont des suppositions qui doivent être prise avec beaucoup de prudence mais qui méritent que l'on s'y intéresse de près.
On recapitule. Le Rouge "phénicien" est à chercher dans:
- Figuier
- Automne
- Mars
- Soleil rouge : couchant, très compatible avec Libye, Rif et Maghreb (Nippon ou Japon est le pays du soleil levant, Libye ou Rif ainsi que Maghreb serait le pays du soleil couchant ! C'est cette hypothèse qui paraît la plus sensée qui explique la référence à la couleur (rouge pourpre)  : Le pays Punique serait le pays du Soleil Pourpre, c'est donc du Couchant qu'il s'agit et non du Levant (Orient) donc la Phénicie serait d'office occidentale, nord-africaine !   

Voilà ce qu'a donné cette deuxième approche pour expliquer ce qu'est vraiment le Punique. On voit qu'il est difficile de trouver une clé pour déchiffrer phoinikoi/phoenix (rouge en grec) de phénicien/punique. Difficile de voir clair quand on voit rouge...

samedi 20 avril 2013

La Libye au printemps

Si la vraie Libye nous était contée...

Le printemps a 33 piges aujourd'hui,  alors pourquoi pas passer au peigne fin notre identité.
Le terme "maghrébin" dont nous affublent les européens nous plaît pas, le Maghreb en effet porte une touche arabe très difficile à supporter pour tout kabyle (mazigh) qui se respecte. Alors pour ce défaire de ce sobriquet "dégradant" certains de nos compatriotes ont inventé un néologisme pour désigner les contrées amazigh  (terme qui a remplacé "berbère" très injuste à notre égard) d'Afrique du Nord : Tamazgha. A mon sens, cette initiative est sans doute louable sauf qu'il vaudrait mieux de chercher dans nos racines, linguistiques et culturelles, le véritable nom de nos contrées depuis l'antiquité car ce nom existe et vous le connaissez tous comme nous allons le voir plus loin.

Numidia
Nous avons vu récemment (racine KL, akli) la signification des noms antiques tels que Mauretania (Royaume, Principauté) car simplement le treme grec mavro (maure, noir) = akli kabyle (nègre, esclave, sujet soumis, boucher,). Maintenant prenons le nom Numidie. Lui aussi serait composé d'un terme grec nomas (pastoral, nomade) qui nous renvoie à la notion de Numide = Nomade qui peut prêter à confusion (ex. Spartacus était nomade ou numide ?). Je récuse cette étymologie faisant des sédentaires numides  du nord (avec leurs villes) des nomades. Si on suivait la logique de l'étymologie "officielle" alors Mauretania à base de mavro (noir en grec) serait la terre des noirs (maures), ce qui est complètement faux : exactement de la même façon KeMeT (Ancienne Egypte) "terre noire"  est interprétée par "la terre des noirs" afrocentristes à des fins partisanes et complètement ridicules. Pour info, en kabyle KL c'est "terre" et "noir", la logique est la même chez les anciens égyptiens et nos ancêtres pour "terre noire" et notre akli = dieu Vulcanus = Ptah égyptien d'où est tiré le nom grec AegyPtos/Egypt qui a le même sens que la désignation autochtone Kemet. 
Au final, comme pour Mauretania on a trouvé l'équivalent de Mavro en kabyle, en l'occurence Akli, pour expliquer logiquement le nom Mauretania. Idem donc pour Numidie : il nous faut retrouver le terme kabyle (mazigh) équivalent du radical grec NM ou NMD qui a donné Numidie.
nemDHaR (verlanisé en menDHaR, lui même synonyme de menGaR) signifiant "errer, bourlinguer" aurait-il une relation avec Numide ? A mon avis, non. Le nom Numidie devrait s'expliquer autrement il devrait avoir une explication qui s'inscrit dans notre logique. Un jour, j'espère, on arrivera à retrouver le vrai sens et l'appellation d'origine de Numidie.
Livya
L'histoire est un grand mensonge, paraît-il. Sur la carte du grec Hérodote notre Libye est à l'extrémité du monde connu des anciens. Non, le terme Lebou qui a donné Libye ne désignait pas pour les anciens égyptiens une ethnie Lebu mais une région, un point cardinal situé par rapport à l'Egypte. Ce terme Libye est toujours là même s'il a subi des altération et se prononce autrement de nos jours en kabyle (mazigh):
Libye antique = Rif actuel = Occident ou Couchant (le "maghreb" en arabe).
Notre Monde étant plus vaste que celui d'Hérodote, son Rif (extrémité) est poussée plus loin :) 
Un libyen alivy = arifi (Rifain) = Un occidental "un maghrébin".
riph ou rif en kabyle = bord, littoral, rive, berge, extrémité
ripa en latin a donné rive en français qui grasseyent en ghiv...
ghiv atteste justement l'absence, la disparition et le couher de soleil : maghreb est là.
gharbi, maghrib, maghreb des arabes sont une réplique de arifi, alivy, Libye antique.
La racine LV d'antan a été altérée en RV/RB, RF.
En clair, nous ne sommes pas des Maghrébins (situés par rapport à l'Orient) mais des Rifains "irifien" ou plus authentiquement "ilivyen" Libyens (= des occidentaux par rapport à l'Egypte). Nul besoin de ce terme cannibalisant Maghreb , voir même de terme synthétisé maison Tamazgha, car nous avons notre Libye ou à notre manière Livya.
D'ailleurs il y a trois remarques à formuler :
1) Euro
En prononçant en kabyle ou rifain le terme iriphien (irifienne) on est pas loin du français européen. Insolite peut-être mais il faut vérifier  et comparer Livya (Libye) la mère d'Agénor vs Evropa (Europe) la fille d'Agénor (princesse phénicienne justement) pour y voir plus clair surtout que le lien via Agénor fils de Libye et de...Poseidon (Anzar quoi !) est établi. Par ailleurs, en kabyle rif est bord, rive à cause sans doute de iri, yri (bord), ce qui laisse supposer que le grec evro (euro) serait en kabyle iri, yri (yiri ?) : c'est déjà ça de gagné :)
2) Numidie
Comme il n'y a pas d'autres pistes sur l'étymologie réelle de Numidie, kabylement parlant, il n'est pas interdit de spéculer un peu façon de bousculer l'ordre des choses :) On a vu que Rif = Libye, donc notre rive peut-être aussi une berge...d'où berger, qui est un pasteur...nomade. Donc on peut lier Libye à Numidie via Rif et en même temps expliquer pourquoi en grec Nomade = Numide. En clair, un pasteur serait un occidental ... un libyen ou comme "les autres" disent de nos jours, un maghrébin. (Comme quoi ce n'est pas pour rien que les kabyles disent dha kusser dha sawen, izuxer dhi meksawen :)  
3.)  Egypte : Levant ou Centre ?
Le Maghreb qui fait référence à l'Orient (Machreq "le levant").
Si Livya (Libye antique) est le Couchant par rapport à l'Egypte ancienne, alors l'Egypte serait Le Levant pour nous libyens ? C'est possible, donc le nom MSR maSeR en kabyle (mazigh), masr en arabe, mishraïm en hébreu, ne serait pas d'origine sémitique dont la signification est floue mais autochtone (égyptienne) ou libyenne (mazigh) pour MSR = le Levant (par rapport à nous). C'est d'autant plus plausible que MSR désignant l'Egypte contient la racine SR/ZR du dieu Oziris/Osiris (chez nous Anzar) alors que la désignation grecque de ce même pays fait référence à une autre divinité Ptah (d'où Egypte) soit Vulcanus ou Akli pour nous (akil = maure: le grec est à la base de Mauretania aussi !). Bref, on peut supposer que vu de notre côté Libyen (couchant), l'Egypte anciennement était Masr ou Nazr avec sens du "Levant" ou du "Centre", dans les deux cas en référence à Osiris, autrement dit Anzar chez nous kabyles et mazigh. La position géographique de la Césarée devenue "Algérie" (centre, milieu) - nom tiré de Anzar équivalent d'Osiris - laisse penser que Masr - tiré de Osiris - indiquerait le Centre, l'ancienne Egypte était "la mère du monde" ou le Centre tout simplement. Donc Masr (Egypte) serait le Centre, et bien entendu, la Maurétanie Césarienne = Royaume Algérois serait simplement le Royaume du Centre, et donc Maurétanie Tingitane = Royaume Occidental ? et Mauretanie Sétifiene = Royaume Oriental ou de l'Est ? C'est d'autant plausible qu'exactement les mêmes désignations mais en arabe seront donnés plus tard par les maures arabisés et les arabes : le maghrib al awsat ou maghreb central pour Maurétanie Césarienne, le maghrib al aqsa pour la Tingitane et le maghrib el adna pour la Sétifienne (Est). En clair, l'antique Maurétanie est tout simplement devenue Maghrib (Maghreb) pour les arabes et maures arabisés. C'est à dire qu'il est ridicule et intellectuellement malhonnête de dire que l'Algérie est une invention française au vu de cette continuité : Maurétanie Césarienne ou Royaume Algérois/du Centre (antiquité) = Al Maghrib al awsat ou Maghreb Central (époque médiévale) = Algérie qui n'est rien d'autre que Césarée (période française à partir de 1830).            

Allez, reste plus qu'à souhaiter un bon 20 avril à toute la Kabylie ainsi qu'à toute la Libye, depuis l'Egypte jusqu'aux Canaries.

mardi 16 avril 2013

Orichalque 77

Les amis, ça y est ! je suis devenu créationniste...

A force de chercher à contredire l'hypothèse pour le moins saugrenue du billet précédent (orichalque = alumunium) je suis parvenu à une autre hypothèse, encore plus invraisemblable mais tout à fait plausible, preuves scientifiques à l'appui !

En clair, il y a 3 hypothèses :
1. La première consiste à dire que l'Atlantide de Platon est une fiction et que l'Orichalque serait une métaphore pour désigner l'Homme (créature) tout comme Île désigne un Etat.
2. La deuxième qui suppose que l'Atlantide racontée par les Egytiens aux Grecs et écrite par Platon aurait véritablement existé a été formulée dans le billet précédent, en l'occurence l'Orichalque serait de l'Aluminium ou du pseudo-aluminium.
3. La troisième, sujet de ce billet, suppose que l'Atlantide de Platon est une histoire d'une histoire, c'est à dire que Platon ou plutôt les égyptiens ont rapporté une histoire ou un mythe raconté par les Atlantes et que l'Orichalque des Atlantes porterait le numéro atomique 77. Des trois hypothèses c'est de loin la plus corroborée scientifiquement...   

Préambule
Pour le Kabyle il faut retenir Anzar personnifié par sa fiancée th-Isly-th (fiancée/vierge; arc-en-ciel) ainsi que Akli (Vulcanus) et les notions de Île, Archipel comme on l'a écrit dans les posts précédents. Je rappelle que c'est le mythe de la Création qui est en question, la Genèse pour certains qui veut que l'être humain fut créé à partir de l'argile que "Dieu créa à son image". En réalité cette prouesse divine est répétée par le commun des mortels de nos jours :) Excusez-moi mon humour qui peut paraître misogyne mais quelle est, selon vous, la différence entre une femme et une photocopieuse ? Aucune ou presque !  Calqué sur le divin l'homme est donc une copie...que les femmes ne cessent de reproduire (surtout dans le Tiers-Monde) ! 

Critias
Plus sérieusement c'est le mot créer qui explique tout:
Khalk est dans le kabyle pour "créature, être", emprunt supposé à l'arabe.
Khalk serait dans le grec Orikhalk transcrit avec "ch" Orichalque.
(je récuse l'étymologie officielle de ce mot)
Khalk serait le même que celui en latin Calx.
Calx qui nous renvoie vers la notion de Pied, Talon à l'origine.
Calx qui a donné Calquer. 
* Calcaire, Craie seraient issus de Creta (argile, terre blanche de Crète)... 
 (Objection ! je conteste cette origine car d'abord c'est dans Croûte et Excroissance propres au calcaire qu'il faut chercher et ensuite Calx y convient mieux :  preuve par l'anglais Chalk...un mot si proche de Chlvk "homme, être humain" en langues slaves !).
* Créer: il serait issu de la racine PIE de croissance KR...comme celle en kabyle (QR,KR).
(Il me manque ce maillon qui lierait "créer" à "calquer" pour étayer mon hypothèse. je suppose que le calcaire étant une excroissance, la même origine pour craie/calcaire, créer et calquer est possible.) 
L'Atlantide de Platon c'est Timée et Critias. A-t-il vraiment existé ce Critias ou serait-il justement un indice, ce nom étant proche de "creta", "excroissance", "calcaire/craie" et "créer". Bizarre tout ça !

Iridium
Rappellez vous, l'orichalque est un métal d'aspect argenté et précieux car très rare épuisé dès l'antiquité (d'après Pline). Et voici la 3-ème hypothèse :
L'Orichalque serait de l'Iridium.
De l'iridium allié à la platine ou osmium, sans soute.
(Il ne nécessite pas une haute technologie ou trop d'énergie à la différence de l'Alu.
De l'Iridium d'origine volcanique et non extra-terrestre: théorie soutenue par Virginia Polytechnic Institute.
(Akil =Vulcanus=Hephaistos=Ptah fait partie du mythe de la création: le mythe va dans le même sens).
De l'iridium dans de l'argile (dont est issu l'homme !)
De l'Iridium qui indique l'extinction du Crétacé, la fin des dinosaures et la prolifération des mammifères dont l'homme; ça s'est passé quasiment à le même époque, il y 65 millions d'années (géologiquement prouvé).
Crétacé n'est pas Critias bien sûr mais fait référence au Calcaire, à la Craie qu'on a vu plus haut liée à "créer" et "calquer".
Et enfin, Iridium tient son nom de Iris la déesse grecque pour l'arc-en-ciel (tiens, tiens ! th(Isly-th d'Anzar le créateur) qui la trace du Pied (issu étymoligiquement de Calx, presque donc Khalk ou Orikhalk) de cette déesse.
...
Alors, quelle impression ç vous fait, hein ?
Bref, la troisème hypothèse consiste à dire que l'Atlantide de Platon raconte ce que savaient les Atlantes sur la création de l'espèce humaine, des mammifères du moins. Ces Atlantes avaient assez de savoir et de connaissances et auraient compris comme nous au 20-ème siècle seulement "l'histoire des dinosaures" c'était leur Mythe de la Création, la Genèse Atlante. C'est pour cela que je disais au début que je suis créationniste mais créationniste "atlante" datant à 65 millions d'années la création/l'apparition des mammifères (qu'en est-il de l'homme vraiment ?).

Le coup de grâce maintenant... 
La Terre à cette époque cruciale de la Création, il y a 65 millions d'années, était comme sur la photo ci-dessus. Un archipel d'îles, de continents proches les uns des autres comme des îles mais à la dérive : une Atlantide quoi !

dimanche 14 avril 2013

Orichalque 13

La Kabylie sur le toit du Monde...

Il est des hypothèses dures à divulguer tant le risque de paraître risible est énorme. Cependant il est des risques nobles quand l'intuition ne vous laisse pas le choix car ferme conviction est acquise : aussi incroyable que ça puisse paraître je pense être en mesure d'affirmer que kabylement parlant nous pouvons identifier le fameux métal Orichalque des atlantes de Platon. Une fois ma conviction faite, j'ai fait un tour sur le toile francophone pour voir si qlq'un d'autre partageait la même opinion. Quelle fut ma surprise de voir qu'il y en a au moins un de tel dont les extraits suivront plus bas.

Atlantide
Alors l'Atlantide de Platon est-elle une fiction ? 
A la lumière des onze derniers billets sur ce blog, on a clairement établi le lien linguistique avec nos territoires et là dessus je suis quasi certain et prêt à en débattre. L'Atlantide Platon est un Archipel et non pas Île, kabylement parlant, où Île est aussi Royaume ou Principauté.
Le mythe nous renvoie, kabylement parlant, vers les divinités liées à la Création. 
L'Atlantide de Platon raconte une réalité et des croyances.  
Par contre, Île est une métaphore pour Royaume, ça un kabyle le comprendra facilement en relisant nos derniers billets.
Je pense que l'Atlantide de Platon serait aussi "l'histoire" ou mythe de la Genèse tel qu'il existait en Méditerranée dans la très ancienne antiquité, au moins antérieur aux religions monothéistes. Les aïeux des Kabyles actuels (vraisemblablement les Mazigh dans leur ensemble) sont liés très étroitement à cette mythologie de l'Atlantide de Platon (tous les indices l'indiquent: Poseidon/Anzar, les îles, etc...) et sont les candidats N°1 au poste de descendants d'Atlantes.
La disparaition de l'Atlantide en une seule nuit relève plus du mythe, à fortiori si c'est une île "métaphore" pour signifier Royaume. La chute de l'Atlantide serait alors la chute de Royaumes en une nuit et un jour, ce qui est plus plausible et crédible. Le raz-de-marée dévastateur qui a rayé l'Atlantide serait imaginaire : le lien avec Anzar/Osiris (mythe de la création, fertilité et fécondité) de "Île" nous indiquerait plutôt une référence à la Crue (celle du Nil par exemple liée directement à la résurrection d'Osiris).

L'Orichalque c'est...
Ce fameux métal des Atlantes existe de nos jours et son utilisation est généralisée, son numéro atomique est 13 (superstitieux cachez vous !), il a fait fureur lors de l'exposition universelle à Paris de 1855. 
Franchement l'étymologie de Orikhalk (orichalque) ne me satisfait pas. En revanche en recoupant certains indices dans plusieurs langues on parvient à un explication époustouflante !  
Que dit la Genèse, toutes les religions monothéistes toutes postérieures à l'Atlantide ?
Que l'homme fut créé à partir d'Argile. 
Un khalq comme on dit chez nous (emprunté à l'arabe) est donc d'argile.
En kabyle et mazigh la racine RG signifie "brûler, briller, luire": c'est celle de awragh (jaune, l'or) ;
Cette même racine RG "areg" indo-europénne signifie quasiment la même chose "brillant, luisant" : c'est celle de Argent (métal)...et d'Argile. 
Argent et Argile ont la même origine, la même racine RG.    

De l'argile fut créé l'homme, nous dit la genèse.
De l'argile fut créé l'argent (métal), nous dit l'Atlantide Platon.
Le métal argent tiré de l'argile fut au départ appelé "argent d'argile";
Ce métal de nos jours s'appelle Aluminium

Alors, vous la trouvez comment cette hypothèse ?
Et pourtant, c'est l'hypothèse la plus étymologiquement étayée.
Le temps est venu de citer la personne, qui m'est inconnue d'ailleurs, ayant osé avancer cette même hypothèse à savoir que l'Orichalque serait de l'Aluminium (lien) :
"
Alors c'est vrai qu'on a un peu de mal à croire que l'orichalque atlante puisse être de l'aluminium. D'autant plus que sa fabrication demande une quantité d'énergie très importante et surtout d'électricité ( C'est par électrolyse que l'on obtient l'aluminium à partir du minerai dissous dans un solvant ).
Cependant, on doit noter que dans l'Antiquité, Pline l'Ancien, auteur latin du Ier siècle ap.JC, note dans son "Histoire Naturelle" (l'Encyclopédie de l'époque) une curieuse histoire. Il rapporte en effet la présentation par un orfèvre à l'empereur Tibère d'une grande assiette "en un nouveau métal" . Et il précise qu'elle "était très légère et presque aussi brillante que l'argent." L'orfèvre ayant précisé à l'empereur que "seul lui-même et les dieux" savaient produire ce métal, l'empereur aurait dû être très intéressé. Cependant, Tibère, pensant que les monceaux d'or et d'argent qu'il avait amassé perdraient de leur valeur devant ce nouveau métal, fit décapiter l'orfèvre dont on n'entendit plus parler... hélas (pour lui...et pour nous! ).
"
Alu ou pseudo-aluminium. Les éclats de feu de l'orichalque s'expliqueraient par la racine RG pour "brûler, briller, luire" (voir plus haut). 

L'orichalque est formellement identifié comme étant de l'aluminium ou du pseudo-aluminium. Il ne reste plus qu'à trouver son nom authentique et autochtone qui serait vraisemblablement proche de l'appellation du métal Argent. Hélas, de nos jours les noms de métaux en kabyle sont tous des emprunts au sémitique (arabe), il est donc temps de rétablir notre lexique. Il y a une piste à explorer : la proximité des appellations cerveau (allagh, al'lagh) et argile (tha-lagh-th, thalaxt) en kabyle avec la même racine LG que l'on entrevoit ailleurs en recoupant ces deux notions dans plusieurs langues (silver ~cerveau).

Curieuse coïncidence, les kabyles (et mazigh plus généralement) ne produisent et ne portent que des bijoux en argent + corail, l'or étant considéré comme symbole de corruption morale ou presque (c'est tout le contraire des arabes et des asiatiques en général qui arborrent l'or par "kilos"). L'Argent est le métal emblématique des kabyle (mazigh), presque un symbole identitaire comme l'olivier. 

L'hypothèse de l'Orichalque = Aluminium (pseudo-aluminium) peut vous paraitre incongrue et ridicule. Et pourtant j'y crois dur comme fer ! Je ne suis pas le seul et probablement il y en aura d'autres "croyants" à la genèse atlante quand de l'argile fut créé l'orichalque. Je suis peut-être le seul -moi qui suis sobre et jamais halluciné:) - à pouvoir l'observer mais il est certain qu'aujourd'hui la Kabylie est sur le toit du monde sinon sur un nuage. C'est le début de la reconquête de notre histoire, le premier pas vers la résurrection du peuple Kabyle en particulier, des Mazigh en général. Amen ! 

L'Archipel du Goulag-Halal

Encore une conclusion au billet Tête de Maure...

Le Mondial 1982 en Espagne fut glorieux pour l'Algérie...
ou Argelia comme l'écrivaient les espagnols.
On croyait qu'ils verlanisaient...
Non, les espagnols n'ont pas tort.

Archipel
Argel,-ia [arkhel,-ia] pour Alger, Algérie (Césarée) est la bonne appellation.
Arkhipel ou Archipel grec = Arkhel pron. ou Argel en Espanol
Argel (Alger, Algérie) = Archipel
Archipel de combien d'îles ? Probablement dix (10) "César/Anzar/Osiris" et "Île" auraient une relation avec 10, comme longtemps supposé sur ce blog. 
L'Atlantide des 10 rois est un Archipel de 10 îles.
Alger, l'Anzarienne/Césarienne, signifie Archipel, mais un Archipel de 10 Îles au sens figuré, c'est à dire Archipel de 10 Royaumes, Île=Royaume, Principauté comme expliqué dans le billet précédent.  

Non, l'Atlantide (Archipel) est toujours là : Argel en est la preuve, et pas la seule !

Sauf qu'elle est sous occupation arabo-islamiste. Ces terroristes s'inventent des îles au large d'Alger (ha!ha!ha! il y autant de volcans à Paris que d'îles au large d'Alger !) pour expliquer leur appellation al-djazair et justifier, légitimer leur présence sur nos territoires. C'est dire toute leur ignorance de la vraie histoire ce pays mazigh, et leur ignorance tout court. C'est la vraie malédiction de l'Atlantide, la vraie, Argel souillée par les arabo-islamistes et devenue l'Archipel du Goulag-Halal.