lundi 31 octobre 2011

Alger - Tunis

Offtop. (Suite du billet précédent)

De la Césarée jusqu'à Carthage,
Désormais
L'obscurantisme règne sans partage...


Les islamistes ont réussi le hold-up parfait (à l'italienne j'allais dire !) en s'emparant de la révolution tunisienne. Et il se trouve des esprits sages (salut les bouddhas !) qui trouvent normal que la Tunisie jadis à l'avant-garde de la modernité se retrouve du jour au lendemain aux mains d'obscurantistes rétrogrades aux moeurs d'un autre âge avec tous les risques que celà comporte pour toute la région. Chut, il faut surtout pas crier au voleur car le vainqueur est indiscutable ! Comme si ce verdict était anodin, normal et après tout légal. Comme s'il s'agissait de la conception virginale. Ou de Mektoub :)
La première déclaration du gourou de cette secte hilalienne est sans surprise:
La langue française pollue la langue arabe (hugh ! hugh ! hugh !)
C'est à dire qu'il reprend le discours de tous ses prédecesseurs hilaliens toutes sectes confondues (baathistes, nassériens panarabistes, arabo-islamistes, frères musulmans, FIS en Algérie), les porte-drapeaux de l'impérialisme arabe et de l'Orient; une invective qui vise:
1. Les élites du pays formées à l'école française/européenne (y compris la diaspora en France/UE);
2. Les autochtones amazigh (déni identitaire) et les autres minorités (intolérance);
3. La concurrence sur le terrain: l'Occident, les pays méditerranéens et latins en premier lieu, la France surtout. Le terrain dégagé, les esclaves d'Ennhadha ouvriront tous les canaux à leurs maîtres wahhabites de la Sawdia Arabia pour arabiser et lobotomiser la population de ce pays.
Ce hilalien crache sur l'histoire, le patrimoine, la diversité de ce pays et renie en bloc tout ce qui est antéislamique en Tunisie. Et il a le culot de traiter la langue de Molière, une des plus riches au monde, de polluante ! Va voir greenpeace avec ta plainte, pauvre mollah !

Ces histoires, les ragots des chameliers quoi!, on les a déjà vues en Césarée (Algérie) durant les années 80. Le constat est le même d'Alger à Tunis: depuis la Césarée jusqu'à Carthage le muezin hilalien règne sans partage..., comme le chantait si bien (en 1984 déjà) le regretté H'midouche. Extraits :
"Si Ledzayer ar Thunès; ay ul iw ayes" (D'Alger à Tunis, mon coeur désespère);
Dès qu'un homme de valeur apparaît son frère/compatriote se charge de l'abattre;
(les nomades-fondamentalistes arriérés font tout pour empêcher l'émergence d'une élite compétente pouvant relever le défi de la modernité)
Les enturbannés martèlent: Eloignez-vous des lumières et remettez-vous à la Religion (hilalienne s'entend) pour...construire un avenir radieux (sic ! hugh !).
Jeunesse frustrée, étouffée par le cléricalisme hilalien
(les arabo-islamistes cassent tout ce qui peut contribuer au développement du pays et à l'épanouissement de la jeunesse).

mardi 25 octobre 2011

Le premier tango à Tunis

Sombres horizons en Afrique du Nord...

Bellum Libycum. Epilogue.
Hélas les pires craintes se matérialisent quant à la nature des "révolutionnaires" de Benghazi. On est dégoûté par la barbarie de leurs actes (le lynchage du tyran Kadhafi en est la preuve d'us moyennageuses de ces "arabes") et l'obsurantisme de leurs intentions (le CNT veut imposer la chariaa arabe même aux mazigh de Libye). Maintenant on comprend que la France et le Royaume-Uni, (l'Egypte est complice; les USA ont fait preuve de complicité ou au moins d'indifférence), ont, sans scrupule aucun, passé un deal avec les commanditaires de cette révolution, en l'occurence la Sawdia Arabia et son pantin le Qatar: génie militaire de l'OTAN pour renverser le fou de Tripoli et le remplacer par des esclaves des cheikhs-princes arabes pour imposer la doctrine wahhabite en Libye contre argent frais (Qatar en France) et contrats en Libye (hydrocarbures).
Au final, nos frères et cousins mazighs de Nefoussa, Zouara, etc...se retrouvent sous la menace des néo-hilaliens (wahabites, salafistes); ce qui est très grave car les imazighen libyens sont de fait menacés d'extinction sauf s'ils renonçaient à leur identité.

Le premier tango à Tunis
Comme un malheur ne vient jamais seul, les hilaliens auraient gagné les élections libres en Tunisie avec 40% des suffrages. Le gourou de cette secte islamiste - ils ont de drôles de manières ces obscurantistes de donner des noms tels "renaissance" ou "salut" à leurs partis alors que ce sont eux les islamistes qui ont mené l'Afrique du Nord depuis le 7 siècle vers le gouffre de l'arrièrisme et de la barbarie -, rentré depuis peu de la Perfide Albion (Londres est la résidence secondaire des terros islamistes), promet monts et merveilles aux tunisiens dupes (surtout ceux qui croient que la Tunisie est vaccinée contre la peste islamiste). Ces islamistes soit-disant "modérés" - vous avez vu un loup modéré ? moi, non ! - ont fait main basse sur la révolution tunisienne - normal, la razzia est la spécialité des hilaliens - et en celà ils n'ont rien à envier aux bolchéviques. Cependant l'histoire nous apprend que derrière un Lénine se cache un Staline; le premier tango à Tunis, de son nom Ghanouchi, soit-disant un islamiste modéré qui passe la vaséline pour avoir le consentement de son élue la Tunisie sera demain supplanté par un salafiste qui sans hésiter violera la pauvre Tunisie jusqu'à ce que hémorragie s'ensuive. Franchement, on est malheureux de voir la Tunisie se faire enculer par la bête immonde.
Au final, nous les kabyles et mazighs, on se retrouve encerclés par les hilaliens bellicistes, autant dire par des misanthropes égorgeurs. En clair la Sawdia Arabia, par le Qitar ou l'Egypte interposée, mène la deuxième occupation de nos terres d'Afrique du Nord: c'est à dire qu'ils nous mènent la guerre. Tout ça avec la bénédiction des puissances européennes (France, GB). Désormais tous les ingrédients sont réunis pour une confrontation qui parait inéluctable entre les autochtones imazighen et les envahisseurs hilaliens. C'est une question d'années...

* un tango : un terroriste islamiste, en argot moderne algérien.
* hilalien : de "banou-hilal" nomades arabes envahisseurs et saccageurs de l'Afrique du Nord au 12-13 siècles; "un hilalien" pour un kabyle est ce qu'est "sioniste" + "croisé" pour un arabe, il symbolise l'oppression, l'arbitraire et l'obsurantisme par excellence, il est le mal absolu.

dimanche 16 octobre 2011

Le fleuve de l'oubli

Paris, le 17 Octobre 1961

Des scènes sur Seine, le drame sur Seine.

J'ai eu la chance d'entendre le témoignage de travailleurs kabyles ayant participé à cette manif des indépendantistes sur cette journée d'horreur . Triste journée de matraquage et de noyades dans la Seine. Courageuse initiative des travailleurs kabyles et algériens immigrés à Paris qui ont osé défier la puissance coloniale dans son fief même. La flicaille française, secondée par la gouape franchouillarde (les milices de patriotards), s'est acharnée sur les manifestants avec une férocité inouie: plusieurs kabyles et algériens ont été tués par balle, matraqués puis jetés dans la Seine ou simplement lynchés par les enragés de la République. Combien de portés disparus ?

Devoir de mémoire vous dites ?
Côté français c'est plutôt La Seine = le fleuve de l'oubli...

Côté kabyle, a-t-on recensé le nombre, dressé la liste avec les noms de toutes les victimes de ce massacre ?
Pour honorer la mémoire des victimes kabyles et algériennes de ce massacre du 17 Octobre 1961, je vous propose d'écouter "l'ancien" Ferhat Imazighen Imula "Ô maman, le fleuve m'a emporté..."

In memoriam

Cirta 40 (bis)

La capitale numide nous dévoile son nom...

Ce post vient confirmer ce qui a été écrit le 26.12.10 sur l'étymologie de Constantine-Cirta.

Quarantaine
Je vais faire vite. Il y a altération R en Z.
R libyco-punique - Z, S latin
Mettre en quarantaine c'est isoler. Le terme aaRav (arabe) en kabyle pour désigner "celui qui n'est pas kabyle, de Kabylie" serait en fait aaZav ou aaziv, critère strictement géographique donc sans allusion à l'appartenance ethnique. En kabyle aaziv désigne un lieu isolé, éloigné du centre. A l'échelle de tout un pays aaziv signifierait périphérie (chez les grecs) ou provinces (en romanes). Logiquement QVL de Kabylie, par opposition à aaRav (aghriv, aaziv), signifierait capitale/centre. A vérifier.

Cirta, Constantine
Le nom de la capitale numide en libyco-punique était QRT (qirta, cirta); on dit que l'empereur romain Constantin re-fonda cette ville en 333 après sa destruction par l'usurpateur Maxence pour lui donner son nom Constantine. On va voir si cette légende est vraie à la lumière de la formule vue plus haut.
QRT - QZT ou QST (CST)
Constantine = Xantina en mazigh, QSNT qasentina en DZ et en arabe.
Exact, ce xantina ou qasantina = quarantina !
Cirta/Qirta est devenue Qsantina par altération du R libyco-punique par un Z/S latin pour devenir Constantina chez les romains. Peut-être bien que l'empereur Constantin n'y est pour rien.
Cette formule R-Z qui aurait permis de passer du libyco-punique au latin se vérifie ailleurs:
MKR de moqar, moqran (grand) en kabyle - MKZ, MKS (MX) maxim, maximum en latin.
C'est à dire que mokrane, amokrane en kabyle et shawi = Maxime ou Maximus chez les latins.

Espérons que l'étymologie de Cirta la numide devenue Constantine convaincra le lecteur. Petit à petit on arrivera à dépoussierer notre histoire et redonner espoir à nos compatriotes étouffés par les mensonges des usurpateurs de tous bords.

samedi 15 octobre 2011

Patrie & Patriciens

Enfants de la Patrie...

Comment à partir d'une observation anodine on peut arriver à des conclusions ô combien intéressantes.

Pierre
La racine kabyle ZR avec un Z "profond" cad emphatique et un R roulé en kabyle est dans anZaR (divinité suprême des kabyles et mazighs, mythe fondateur et dieu fondateur donc), équivalent d'Oziris des anciens égyptiens, de Neptune chez les romains); aZaR = 1. racine 2.veine; aZRu = pierre, roche, rocher; thiZuRin = la vigne.
Maintenant un exemple. Prenons le patronyme kabyle Hadjeres et voyons en quoi il serait intéressant. Il suffit d'opposer le kabyle aux sémitiques (arabe) et aux européennes (grec, latin) à la fois. Les 3 confondus comparés donnent ceci:
ZR kabyle = PTR grec-latin = HJ (HDJ) sémitique (arabe) = roche/pierre/rocher
Donc le patronyme kabyle hadjeres ou le toponyme algérien el-hedjar sont à connotation arabe, leur fore kabyle serait aZRes et aZRu respectivement; en latin hadjeres = aZRes (presque oziris!) aurait été Petrus tout simplement. En conséquence les noms qui comment par hadj, hidj peuvent être désémitisés sur le champ, par exemple : hadjeb serait aZeb/aZab/aZiv (aaziv = lieu isolé, caché/en retrait/en biais du village/agglomération).

Patrie
Drôle quand on dit mère patrie sachant que patrie vient de pater (père). La patrie en kabyle moderne est dite thamurth qui en réalité désigne "la terre, la patrie, la campagne, le terroir".

Patriciens
Noblesse, aristocratie chez les grecs, patriciens...Chez les romains il y a avait les patriciens (mot issu de pater = père) et la plèble. Très bien, c'est justement ce qui va nous permettre de voir la version kabyle.
PTR latin = ZR kabyle comme on l'a vu plus haut
ZR kabyle de iZuRan = les racines (d'un arbre, d'une nation), les aïeux
Le terme patricien chez les romains fait allusion aux cents gentes de Rome. C'est à dire l'ascendance était connue, l'arbre généalogique de familles établies dans cetteville depuis le jour de sa fondation. C'est à dire non pas aux pères simplement mais aux pères fo ndateurs. Et le terme kabyle aZaR, iZuRan avec un Z emphatique (profond donc "aux fondations") s'y prête mieux pour expliquer l'origine de patriciens et de patrie.
Les patriciens sont les fondateurs, à la racine de la création d'une ville-nation.
Les plébéiens sont les parvenus ou simplement se sont joignés plus tard.
Conclusion: c'est la racine ZR de aZaR/iZuRan = racines/aïeux qui doit être utilisé en kabyle pour le terme patrie. Pour "patriciens" malheureusement la racine kabyle ZR a été cannibalisée et supplantée par SL à cause du sémitique-arabe pour aSL = origine/race, quand on dit mis l'aSeL ou anaSLi (pluriel: inaSLiyen) on dit en fait "patriciens" en kabyle sémitisé :), anaSLi serait avec ZR soit qlq chose comme anazri ou aneZaR: il faut réhabiliter ce terme dans sa forme kabyle/mazigh quitte à inventer un néologisme.

dimanche 2 octobre 2011

Le métèque

A tous les métèques kabyles y compris votre humble serviteur...

Difficile de tirer la forme masculine du féminin en langue kabyle ! Sauf que la particularité du kabyle fait que les toponymes par exemple sont souvent des appelations anatomiques, parties du corps: ighil (bras et coteau) est le meilleur exemple.

La gorge du Québec
Prenons le toponyme thaxuxt ou Takhoukht de Assif Aissi (arabisé en Oued Aissi) à l'est de Tizi. Et voyons comment à partir de ce nom féminin on va extraire la forme masculine:
TH féminin ~ J, Y masculin
Thaxuxt ou Takhoukht au féminin = Jaxux au masculin
Et Jaxux, probablement jaghugh, en kabyle c'est la trachée, plus largement la gorge. Et justement le lieu appelé Thaxuxt (Takhoukht) est connu pour ces gorges, l'on dit souvent Gorges de Takhoukht. Thaxuxt c'est là oû la rivière Aissi se rétrecit. Une goulotte. Vous savez quel est son équivalent chez les canadiens francophones ? Eh bien c'est Québec ! Oui, kebek signifie en algonquin là où le fleuve se rétrécit.
Désolé d'offenser votre pudeur mais ce passage de Th féminin à J masculin se vérifie pour thakhna, takna = jahnidh ou jakhnit (cul, trou du cul).

Thanina
Ce prénom féminin kabyle, qui symbolise la féminité et la jeunesse féminine, une fois mué Thanina TNN - JNN nous permet de supposer que c'est l'équivalent de Junon chez les romains, la déesse de la jeunesse.


Métèque
Voici un excellent remake du regretté Vrahim Izri de deux tubes kabyles. C'est la chanson du métèque. Vous n'allez peut-être pas le croire mais MTK grec, qlq soit l'étymologie qu'on lui attribue, a son équivalent en kabyle: MJH de amejah (personne ayant émigré depuis longtemps et demeurant à l'étranger). MJH vient du verbe jah avec la formule vue ci-dessus aurait été Takh ou tak. On peut supposer que a-mejah = a-methah ou a-methakh: c'est quasiment métèque. Le plus intéressant est que ça explique mieux le sens de métèque ! Il faut un peu de feeling pour comprendre ce rapprochement.

samedi 1 octobre 2011

Patrimoine, la virgule

Le marquage de territoire chez le dromadaire...

Le marquage de NOTRE territoire par l'usurpateur continue, le hilalien ne rate pas l'occasion de pissoter sur notre sol, notre mémoire et notre dignité. Vous vous souvenez sans doute des sorties précédentes: Alger, la Césarée !, capitale de la culture arabe (mon oeil !, il n'y a ni culture ni arabe!) ou Tlemcen capitale de la culture islamique. Le camélidé à deux bosses (1.arabité, 2.islamisme)... Ce matin je suis tombé sur cet article dans la presse argélienne lisible (francophone quoi !): L'Algérie retenue pour abriter la manifestation touristique "Connais ton monde arabe".

Faire main basse sur le patrimoine que ces hilaliens n'ont cessé de détruire depuis leur invasion de nos terriotoires c'est franchement insupportable. Notre patrimoine depuis la Libye, en passant par la Numidie et la Césarée, et jusqu'à l'Atlantique, qu'il soit mazigh - libyque ou punique, ne vous appartient pas, maudite peuplade sans foi ni loi ! La quasi totalité de notre patrimoine remonte à la période antéhilalienne (préislamique) en Afrique du Nord, un pan de l'histoire que vous avez déclaré "ère de l'ignorane". Alors de quoi je me mêle, maudits et vulgaires voleurs de mémoire ?

J'ignore si la virgule existe chez les hilaliens. Par contre, je suis sûr qu'il faut mettre les points sur les i et surtout placer la virgule à la bonne place: "Connais ton monde, arabe", connais ta place, arabe. En Césarée (Algérie), ou bien en Numidie - les deux fusionnent en Kabylie - le terme "aarav" en kabyle désigne l'étranger , il est l'équivalent de hébreu chez les anciens égyptiens. Notre patrimoine ne vous appartient pas, alors bas les pattes !