lundi 31 août 2009

Charvals 501

Cette fois on va parler de fringues...

Préambule
Chez les kabyles traditionnels le pantalon est exclusivement réservé aux hommes, la femme devait porter une robe. Bien sûr que le temps et la modernité ont fait évoluer les choses mais jusque dans les années 70 une fille ou femme qui portait le pantalon en Kabylie était le symbole même de la modernité, vous vous rappellez la vieille chanson machiste " 'err as awal, hathan th'ersa ad a-serwal, 'err as awal s thaRumith ad sawal" (réponds à la fille, c'est elle qui t'appelle, elle vêtue de pantalon, elle qui parle français). Mais d'oû vient le mot a-serwal en kabyle, mot que l'on retrouve en argot DZ tout comme en arabe classique...et ces camarades comme d'hab crient sur tous les toits que serwal est un vernaculaire arabe, une autre "invention arabe". Et comme d'hab c'est un mensonge.

Sharval
Donc c'est serwal chez nous en ADN. Et il faut signaler qu'il s'agit d'un pantalon traditionnel, un pantalon 5 vitesses à cause de l'étoffe-pendule, sorte d'appendice, entre les jambes. Ce pantalon traditionnel à la Aladin est appellé en algérois "seroual loubia" (pantalon haricot), retenez donc la comparaison à l'haricot.
Ce même pantalon était porté au moyen-orient, chez les turcophones, en Persie et en Inde. Il existait aussi chez les cosaques, les ukrainiens et les russes du sud. Et il est désigné par un mot très proche de notre serwal: sharovary. Les étymologistes lui donnent une origine perse. Le mot sharovary en russe et ukrainien est un emprunt à l'iranien saravara ou scaravara (pantalons) de l'ancien perse salvar, en ancien perse sharval devenu shalvar en perse moderne. Ce mot se retrouve aussi en grec et en latin aussi saraballa, voir charvals en français. Aucune trace d'invention arabe comme vous voyez.
Djellaba
J'ai déjà expliqué sur ce blog que le mot djellaba est d'origine kabyle et mazigh tiré de la racine GLV-JLV de tha-jelav-th (enveloppe), ou jilv de tha-jilvant (petis pois en cosse). La racine JLV ou GLV avec son sens "d'enveloppe bouffante" c'est la forme de la cosse bouffante des petits pois, la forme est enflée à la différence de la cosse d'haricot très collant...et là les algérois avec leurs "seroual loubia" avec l'allusion à l'haricot font une faute car on ne peut pas appeller un pantalon bouffant par le terme collant/moulant/serré, pour la comparaison c'est le petit pois qui convient et non pas l'haricot.

Et je suppose que pour le mot serwal la même logique est applicable que pour la djellaba, c'est à dire la forme bouffante (comparée à celle de la cosse de petits pois) aurait été à l'origine de ce mot. Bien entendu il y aurait eu altération de certains sons, comme d'habitude avec la permutation R-L et surtout la terminaison en L qui serait chez nous en N. Bref, le seroual SRWL aurait pu être SRVN servan, shervan ou SLVN serlvan, shelvan, jelvan en kabyle avec la relation directe à sa forme enflée et bouffante comme JLVN de tha-jilvant. Ce n'est bien sûr qu'une supposition mais avouez qu'elle est très argumentée comparée aux versions officielles qui nous renvoient d'office et tout le temps vers une origine "orientale" sans apporter un quelconque argument et d'ailleurs il n'y aurait à ma connaissance toujours pas de dictionnaires étymologiques arabes par exemple. Mais ça c'est leur problème, nous on s'occupe de nos affaires et surtout on doit faire face à la supercherie et à l'usurpation dévorarice de ces camarades qui a causé et qui cause encore tant de dégâts en ADN plus particulièrement chez les kabyles, les mazigh en général. Le plus curieux est que cette racine JLVN (cosse petits pois) ou sa forme courte JLV-GLV (de tha-jelavth = enveloppe) se retrouve dans GhLF avec le mot ghulfa utilisé en kabyle comme en arabe ghulfa (couverture)...et cette racine GLF aurait étrangement une relation phonétique avec un autre vêtement, comme disent les italiens pantalon alla zuava (pantalon zouave/azwaw de Kabylie ancienne) ou golfi en russe (chaussettes longues ou bas très remontés), mot issu de l'anglais GOLF, d'oû le terme culotte de golf...c'est bizarre quand même!
Sinon pour l'origine du pantalon moderne normalement ce sont les peuples germaniques, les allemands apparement, qui l'auraient inventé en lui donnant l'appellation bruck (en allemand) ou broek (en néerlandais). Plus tard un autre allemand, plus exactement un juif allemand, "inventera" le jeans en Amérique, c'était Levi Strauss. Ces jeans étaient d'abord destinés aux travailleurs, uniquement aux hommes. Avec le temps le jeans s'est popularisé et démocratisé. Alors Levi's 501 ça vous dit qlq chose? Et que dire des délavés, des Loïs, Carrera dans les années 80. Ah! le bon vieux temps! Aujourd'hui tout est brodé, un garçon oserait à peine mettre un jeans si féminisé. Et oui, les filles aussi portent des jeans, souvent très sexy. Pas d'objection d'ailleurs. Et se trouvera-t-il un homme qui oserait ignorer les appels d'une beauté en pantalon (pas en patanlon 5 vitesses mais en jeans)... ça m'étonnerait!

Post-Scriptum:
Cette racine GLV-JLV ou GLF-JLF de jelav, tha-jilvant au sens de "cosse", "enveloppe" et de "la forme bouffante" (enflée) se retrouverait ailleurs mais amputé de la lettre L comme dans jiiv, ljiv = poche (idem en sémitique-arabe djib), tout comme avec un U/W à la place de L dans le verbe Shwph, Shuf (enfler, gonfler). Dans ce cas les racines JV, JF ou Sh.F seraient des racines courtes avec un L qui a chuté avec le temps, à l'origine elles auraient pu être JLV, JLF, ShLF. Ce L reconsruit dans le mot zviv (raisin sec) sonnera zelviv ou jelaviv très proche des petits pois jilvan, ce qui est d'ailleurs très logique vu la forme identique du raison sec ou du pois. Exemple jifaR (pan) serait jelifaR. On reviendra là dessus plus particulièrement sur le L qui se cacherait entre une lettre S-Z (sh, j) et V-Ph (f). Par ailleurs le mot jaavuv (tube, tube de dentifrice par exemple) avec à la racine JaV ou JâV serait une variante de JLV de "la cosse". Au final cette racine JLV-JLF (autres variantes: SLV, ShLF, etc...) aurait beaucoup de sens: cosse, enveloppe, poche, protection, tube. Et géométriquement la forme qui lui convient est avant tout le cylindre. On reviendra là-dessus une autre fois.
Une autre remarque. Dans cette racine JLV de "cosse, couverture, enveloppe" on retrouve LV ou LF de 'els (s'habiller, vêtir) -parfois altéré en 'ers - ou levsa (habits, vêtements), mot qu'on retrouve en argot DZ et probablement en arabe aussi lebsa (habits), lebes (vêtir). Cette partie de la racine LV ou LF de levsa atteste le même sens de "couvrir" que JLV de jellav, jilvan. A suivre donc.

vendredi 28 août 2009

Movy Dick

Billet DS

C'est un fait insolite qui a inspiré ce billet. C'est un fait insolite qui se passe en absurde Argélie, lisez cet article d'abord pour mieux comprendre:
circoncision insolite vue par H.L
La circoncision n'est pas une exclusivité des musulmans et des juifs, elle est attestée chez les anciens égyptiens au moins 2300 ans avant JC. La circoncision de la verge est pratiquée en ADN inclus chez les kabyles, mais ça ne concerne que les petits garçons. En réalité ce rite appellé kheten en arabe, dT'HaRa en kabyle, serait un sorte de baptême nord-africain.
La circoncision d'un homme adulte (28 ans) est une chose inédite! Je me demande pourquoi les parents de cette jeune fille algérienne exigent-ils de son fiancé de mettre son machin aux normes locales, et celà à 28 ans, en quoi ça les concerne?! Il est mauvais son machin, il i movi son dick? On a l'impression que ce garçon doit d'abord épouser les parents de son élue, la communauté de son élue avant d'épouser son élue bien aimée. Pour que ce garçon soit accepté par la famille et la communauté de cette fille, pour qu'il devienne un membre de sa nouvelle famille et de sa nouvelle communauté il faut que son membre...oups! on s'arrête là sinon on devient vulgaire!
Les parents peuvent s'intéresser si leur futur beau-fils est de bonne famille, ça je comprends. S'il a une position dans cette vie, les exigences mercantiles aussi je comprends. Mais exiger de lui de se faire circoncire à 28 ans faute de quoi son machin, et son mariage avec, ne sera pas homologué c'est vraiment absurde. Vous imaginez l'inverse, si en Europe les filles et femmes européennes exigeaient des hommes originaires d'ADN d'avoir un machin non-circoncis, conforme aux normes locales quoi, dans ce cas on serait nombreux à être à côté de la plaque; heureusement que l'Europe moderne est épargnée par l'absurde, l'arriérisme et l'obscurantisme religieux.

Mais qui a poussé ce garçon français à accepter des mutilations sur son machin, et sa mise hors-service pour un bon bout de temps, si ce n'est l'amour? Entre l'Algérie et la France, l'Argélie et la Franche si vous préférez, c'est soit la haine soit l'amour, ça ne va pas autrement pour ces ennemis intimes. Et ce pauvre garçon, que dire de lui? C'est l'ennemi intime qui sacrifie son ami intime (parole de garçon!) par amour et au nom de l'intimité avec son élue. Espérons que tout finira bien pour ce garçon et sa fiancée et que leur amour tiendra le coup face aux rudes épreuves de la vie. Il leur faut beaucoup de patience. Il faudra beaucoup de patience à ce garçon pour gagner sa Lunja, sa Vénus - Aphrodite car la conquête de la femme de sa vie ce n'est le même exercice que les aventures avec "les jupiter du plaisir de la chair" qui ne doivent leur attraction fantastique qu'à leurs formes généreuses et presque parfaites qui font saliver les mâles. La conquête de l'inaccessible Lunja peut durer toute une vie...

Pour évacuer un peu ce thème absurde je vous propose d'écouter un groupe anglais que j'adore Depeche Mode avec cette chanson It's no good "cela n'a aucun sens, ça ne sert à rien" (de vouloir échapper à son destin), ou comment un garçon peut attendre une éternité que sa bien-aimée se rende à l'évidence qu'ils sont liés par le sort et qu'ils doivent vivre ensemble et s'aimer toujours.


Depeche Mode It’s No Good, vidéoclip officiel EMI music

Paroles en anglais:
I'm going to take my time

I have all the time in the world
To make you mine
It is written in the stars above
The gods decree
You'll be right here by my side
Right next to me
You can run but you cannot hide

Don't say you want me
Don't say you need me
Don't say you love me
It's understood
Don't say you're happy
Out there without me
I know you can't be
'Cause it's no good

I'll be fine
I'll be waiting patiently
Till you see the signs
And come running to my open arms
When will you realize
Do we have to wait till our worlds collide
Open up your eyes
You can't turn back the tide

Traduction-Adaptation du texte au français:
Je prendrai tout mon temps
Toute la vie si nécessaire
Pour que tu me reviennes
Comme il est écrit là-haut au fond des astres
La volonté des dieux t’impose
D’être à mes côtés
Tout près de moi

Tu peux toujours courir, tu ne trouveras point de cachette (pour conjurer ton sort)

Et ne me dis pas que je te manque
Et ne me dis pas que tu m’attends
Et ne me dis pas que tu m'aimes
Car je le sais déjà.
Ne me dis pas que tu es heureuse et comblée
Dehors là, sans moiJe sais que tu ne peux pas l'être
Car cela n’a aucun sens

Je me porterai comme un charme
J'attendrai patiemment le temps qu’il faut
Jusqu'à ce que tu aperçoives ces signes
Et qu’aussitôt tu acourres dans mes bras grands ouverts
Mais quand finalement vas-tu le comprendre
Devons-nous encore attendre que nos mondes se heurtent?
Ouvre enfin tes yeux! (et rends-toi à l'évidence)
Tu ne peux pas refouler la marée (le cours des choses est irréversible) (s/e: notre union est inévitable)

mardi 25 août 2009

Kultur Klab

Offtop

Voici un article très intéressant qui montre tout le mépris qu'ont les autres envers notre identité et notre patrimoine, lire
article Le Soir DZ
D'abord je salue le courage et l'honnêteté intellectuelle de ce journaliste M.M. Cependant la destruction des monuments de la capitale de la Maurétanie césarienne par les autres, les adeptes de l'identité arabe et islamiste, ne date pas d'aujourd'hui. En effet en Argélie comme au Maroq les arabo-islamistes ont surtout comme objectif d'éffacer toute trace de notre identité antérieure à la période des invasions de l'ADN par les arabes entre le 7-ième et le 12-ième siècles, ils vont jusqu'à détruire des artéfacts. Ils ne lésinent pas sur les moyens, ils prennent le bulldozer pour détruire les monuments historiques comme celui de Medracen en pays Shawi. Leur objectif est toujours le même: nous détruire et nous imposer leur identité arabe. C'est du terrorisme identitaire et non pas du négationnisme. Rien ne peut les arrêter même pas le fait que ces monuments historiques, une fois reconstruits et valorisés, peuvent leur apporter de l'argent touristique (pour cette raison leurs frères ne détruisent pas les pyramides par exemple) et améliorer l'image de marque de ce pays. Ils sont bourrés de pétrole alors la priorité est d'effacer l'histoire, la vraie histoire et la remplacer par leurs ragots financés par la sawdia arabia.

C'est le patrimoine nationale qui forge l'identité d'un pays et les pays normaux le valorisent pour sensibiliser le public à ces monuments qui sont des trésors en terme de culture et d'identité. En ADN plus particulièrement en Argélie les autorités coloniales arabistes et islamistes font exactement le contraire: elles détruisent notre patrimoine. Il n'y a pas de culture chez les autres même s'ils ont officiellement un ministère de la culture chargé exclusivement d'organiser des festivals arabes et islamiques surtout en Kabylie et sur les vestiges romains d'ADN pour mieux les détruire. Il n'y a pas d'archélogie ou d'archéologues, il y a leurs anarchéologues avec des bulldozers qui peut détruire toute trace de civilisation millénaire. Leur ministère de la culture est un Kultur Klab (culture de chiens) qui est sensé transformer tous nos vestiges historiques en Douar el-Kalb (bled de chien). Les résultats de leur activité de sabotage sont là, obscurantisme, terrorisme et j'en passe. Grâce aux autres nous qui sommes contre gré dans le même bâteau qu'eux demeurons toujours la risée du monde.

Nous devons veiller sur nos monuments comme nous veillons sur notre identité, depuis Siwa jusqu'à Agadir, de Cherchell à Leptis Magna en passant par Cirta. Oui nous n'avons pas les moyens, hélas. Oui notre patrie est occupée et les ressources du pays sont aux mains des occupants, les autres s'en servent pour détruire la vraie patrie, notre patrie. Nous devons sensibiliser nos compatriotes, les patriotes, pour lancer un appel à la communauté méditerranéene et internationale àfin de sauver nos monuments historiques des mains de ces terroristes. Je ne sais pas ce que fait l'UNESCO pour arrêter ce massacre en ADN, sans doute rien. Par contre j'en appelle à la sensibilité de tous les gens de culture, aux gens de bonne volonté en méditerranée et plus largement en Europe de sensibiliser les instances internationales qui doivent faire pression sur la sawdia arabia et le qartel arabe (la dite ligue arabe) qui doivent ordonner à leurs vassaux an ADN notamment en Argélie d'arrêter de détruire notre patrimoine.

samedi 15 août 2009

Patria

Bonne nouvelle, encore une ruse de l'usurpateur démasquée...

Rappel
Par rapport au post précédent il faut savoir que la racine PhS (FS) en kabyle possède différents sens, notamment les verbes homonymes phsi.
1. PhS: phsi = fondre.
exemples y phsi y idTij (la neige fond), phsakh = s'évanouir, perdre connaissance (certains disent mlleli qui en fait signifie blêmir, de la couleur mella/blanche de la personne qui blêmit d'abord avant de s'évanouir). le verbe fshel (crevé) serait une déformation arabe de notre phesel. On parle de l'état liquide de la matière, voir le post
la lampe merveilleuse à ce sujet. PhSi au sens de "fondre" est facilement compréhensible avec a-sephsi/a-sevsi (joint) donc qui "se consomme, qui fond" tout comme dans le mot a-saphu (tison, flambeau parfois).
2. PhS: phsi = déficeler, défaire un noeud, une braguette,-pour les garçons!-, etc...
C'est justement cette notion qui se rapproche de l'égyptien Ptah, emprunté par les arabes ftah (ouvrir), Meftah (clé). Pour nous il s'agit non pas d'ouvrir mais de défaire, déficeler, déboucler; probablement notre tha-saruts, thissura (clé, clés) serait avec un "ph" qui a chuté avec le temps, soit thphsaruts, thiphsura. Donc la racine PhS se retrouve dans clé voir même serrure aussi.
PhS c'est déboutoner (son pontalon par exemple: phsi aserwal), ouvrir une braguette, une fermeture éclair (en forme de chaîne, à plusieurs maillons).
En plus, il y aussi phesas/fesas = légér; phthutes/ftutes = effrité, réduits en miettes ou petites pièces, pulvérisé.
Voir aussi le sens de phser = étaler (le contraire de lephsa, els/elphs = vêtir, habiller, couvrir), que l'on retrouve chez les camarades sémites-arabes (tafsir)
Le PhS attesterait sans doute le sens de "détail", "pièce". Cette racine est à la base du mot "lumière" en kabyle (tha-phath, tha-phasth?) comme en grec d'ailleurs (phos, photos).

P retrouvé
Il faut faire un petit rappel et voir qui c'est
Poseidon
Nous savons que le P a cédé des positions en langue kabyle sans doute sous l'influence de l'arabe qui n'a ni de P ni de V. On retrouve de nos jours le P en kabyle mais il est souvent muté en B, ou bien en Ph (F) toujours pour les mêmes causes et surtout il a complètement disparû dans certains mots au moins dans les affixes, je suis formel au moins pour ce que j'ai pu identifier:
P a chuté dans les affixes de mots commençant par les voyelles du centre S-Z et T-D.
Autre ruse des camarades orientaux pour cannibaliser notre lexique: après avoir fait chuté le P du début du mot commençant par pS (il devient S) ce S esseulé devient chuintant Sh.
Donc tout notre lexique qui commence par SH et S doit être revu d'urgence. Les autres Z, T-D ainsi que leurs différentes altérations un peu plus tard.
shikh en kabyle = maître, gourou, enseignant
En arabe cheïkh signifie autre chose "vieux, vieillard, chef, boss" (oustadh = enseignant, maître)
Shikh: en fait le "sh" a altéré un "S", et le P a disparu devant ce S.
shikh = psykh ou psych
Un gourou est avant tout un fin psychologue. Voilà que nous avons compris d'oû vient le vrai sens de psychée, d'oû psychologie par exemple. Les camarades sémites-arabes n'ont fait que massacrer notre lexique en l'aliénant sur des mots proches du leur mots ayant tout un autre sens, quel massacre!
On peut continuer pour les autres mots. Par exemple shRav (boisson) serait pserav, le verbe shud (lier) serait psud le contraire de phsi (délier), d'oû la conclusion sur l'origine de ce mot que l'on retrouve aussi chez les camarades sémites-arabes. Ce P qui a chuté devant le S est très visible en latin/romanes dans sardine sans doute une déformation de la racine du mot grec du grec psari (poisson).
Par exemple selon cette même logique de déformation par le sémite-arabe leur shaytan serait saytan, et avec un p, pesaytan c'est à dire Poseidon ou plutôt l'analogue des anciens égyptiens Seth (celui qui a tué Oziris). Leur shaytan, idem à Satan des chrétiens les deux issus de Seth des anciens égyptiens, serait issu de la même racine que seyed (seigneur) qui n'est, mes amis, que le verbe posseder sans le P amputé par les camarades. Le verbe avoir avec un S existe chez nous mais chez eux: saa, seygh = avoir, j'ai. Ces verbes avec le P rétabli seraient psaa, pseygh. idem pour sidhi = Psidhi (poseidon?). Mieux encore Sadats en kabyle a une signification mythique et religieuse "protecteurs, gardiens, patrons", ce mot serait Psadats tout près de Poseidon.
Tout comme asardhun (mulet, "cheval" dans certaines régions) serait psardhun; Saa (heure) serait psaa; Sordi (argent) serait Psordi, etc...Le mot tha-ssa (le foie) serait tha-psa, ou tha-psah?, ce qui le rapproche de Ptah à l'origine du mot Egypte au sens de "foie" (racine GPT empruntée notamment par l'arabe KBD de kebda = foie).

Pour finir je propose une chanson kabyle d'un auteur-patriote kabyle (le nom m'a échappé!), ici la chanson est reprise par H.Amrouche. Le refrain Lah-Lah en kabyle c'est comme "yé, yé" en anglais, donc pas de confusion svp. Lah lah i dhephlawen, pSalah y Gawawen, pSadats y phehriyen. On en appelle à tous les gardiens, à tous les saints-patrons, à tous les protecteurs divins de la Kabylie, aux maîtres (poseidon) des mers de venir en aide à la Patrie, à la Kabylie prise d'assaut par les forces du mal absolu, à la Kabylie et à ses enfants chéris séparés d'elle, à tous ses enfants qui l'aiment, à ses enfants au bercail, à ses enfants condamnés à l'exil, orphelins de leur patrie rangés par le chagrin de voir leur mère-patrie mise à feu et à sang par les autres. A toutes les âmes patriotiques kabyles.

Cerveza

On repart à la recherche de invisibles, dans les terminaisons précisément...

En analysant notre lexique kabyle, y compris celui qui interfère avec les langues étrangères comme le sémitique-arabe, on se rend compte que la translittération de notre langue doit être revue avec le plus grand sérieux. En effet, nous savons par exemple qu'en français certaines lettres ne se prononcent pas surtout les terminaisons (ex. doux, phon: dou) mais pour comprendre l'origine et le sens du mot on doit comprendre la vraie transcription du mot à l'origine (douceur), aller au fond et ne pas se limiter au phon en qlq sorte.

Cerveza
Aujourd'hui je vous offre une bière virtuelle, sans dégâts pour votre santé, c'est mieux qu'une bière sans alcool ou un sorbet. En d'autres circonstances je vous aurais offert une Paulaner peut-être, ou plus probablement une Hoegaarden ou une Blonde de Bruges sinon une bonne mexicaine Corona Extra avec une tranche de citron vert...Bon, comme l'alcool ce n'est pas bon pour la santé je vous offre cette virtuelle!
On parle de bière, pivo chez les slaves, bière-beer-bira en langues germaniques et romanes sauf l'espagnol qui désigne cette boisson par le mot cerveza [cervessa]. Here we are!
SRBS ou SRVS de
Cerveza = bière
SRB: sorbet
SRB ou ShRB de
shereb = boire et sharab = boisson en arabe
SRV ou ShRV de shRav = boisson alcoolisée, vin en kabyle
Ici avec "sh = sc [sk]" on a peut-être la trace de sekeR = se saoûler en kabyle comme en arabe.
On voit bien la proximité du mot arabe sharab (boire, boisson), du mot kabyle shRav (vin, spiritueux) et de l'espagnol cerveza (bière) qui incite à faire un rapprochement. Le plus grand intérêt est que là nous voyons la terminaison VS (vz) à la place du simple V en kabyle ou B pour l'arabe oû le P/V n'existent pas. Nous y sommes, les amis!
Les terminaisons en V, plus largement en F/P/B, cacheraient un S (ou un Z prononcé Z, S ou Sh) Exemple, surtout mots communs au kabyle et à l'arabe:
al-ghaRb en arabe = le couchant, occident, ouest
ghaRv en kabyle = le couchant: ce mot serait ghaRvas, ghaRphas
En toponymie: aghRiv qui serait aghRivas ou aghRiphas, le suffixe phas/fès indique un autre toponyme du couchant Fez. Larva en toponymie, deRva (4), serait plutôt Larveza-Larphesa...comme l'ancien footballeur kabyle Larbès Salah! On peut déjà corriger les toponymes arabisés en ADN, Laâziv (isolé) serait Laghziphas?, Azzaba serait identique ghazivas-ghazifez-ghasiphas. Plus largement il faudra vérifier tout notre lexique avec les terminaisons en V/F voir B/P.

Volcan
Si je vous offre une bière c'est pour étteindre le volcan...enfin, essayer de l'éteindre! On va faire vite. Volcan chez les romains est
Héphaïstos chez les grecs qui serait Ptah de l'ancienne Egypte. On a démystiphié Elissa Didon, du moins Elissa, sur ce site. Là il me semble que nous pouvons faire de même pour son vis-à-vis "le roi de gétules" Iarbas (ah! pauvre Virgile, il croyait que c'était un personnage réel!).
Iarbas-Iarvaz ou Iarphas serait plutôt avec un R grasséyé (une gamma "gh") donc Iaghephas qui ne serait rien d'autre que Héphaistos en grec (analogue de Ptah en ancien égyptien). C'est le dieu des forges (fonte de métaux), oui, surtout que phsi en kabylie signifie fondre! Maintenant une question qui me taraude: le fils de Madaure, Apulée, quel sens a-t-il mis dans son personnage Psykhéa (en grec)ou Psychée (NB: en kabyle Phsakh = s'évanouir, fondre)? J'avais supposé il y a un bon moment que la Psychée d'Apulée c'était Ptah, là je pense que nous avons un nouvel argument réconfortant cette hypothèse.
Je rappelle que toutes ces divinités comme Ptah sont liées aux calculs. Et comme en kabyle (mazigh) la main se dit aphus avec cette racine PhS... Si Elissa nous a donné une notion d'or (toison d'or), Iarbas notre probable Héphaïstos peut nous renvoyez à un autre métal, l'argent. En effet LephedTa ou phedTa (argent) en kabyle, intrefère avec faDHa en arabe, serait Lephesetha-Phesetha si vraiment un "S" se cachait entre les F/V/B/P et T/D, chose dont on reparlera une autre fois. Remarquez que dans ce cas le mot tha-pheDHisth (petit marteau) ou apheDHis = grand marteau (du forgeron!) serait aphesedhis ou aphesethis, phonétiquement très proche du forgeron grec héphaïstos.

Voilà, avec zéro calories!, combien de bonnes choses une bonne bière virtuelle nous a apporté aujourd'hui.

dimanche 9 août 2009

¡Hala Madrid!

Allez, un nouveau post avant que le week-end s'achève...

Ricky
Liverpool depuis l'enfance, le Milan AC assez tard et surtout la légendaire équipe de Dda Stefano, pardon Di Stefano le Real Madrid: voilà pour mes équipes préférées. Avec le retour de Flo Perez au pouvoir de nouveau on a le droit de rêver avec les nouvelles recrues à l'intersaison (Cristiano Ronaldo, Kakà, Benzéma, Xabi Alonso). Je suis surtout satisfait par le transfert de Ricky Kakà au Real Madrid et j'attends beaucoup de ce joueur, sans doute le meilleur du monde. Espérons que le RM va renouer avec le succès en Champions League.



Pourquoi ce préambule? Pour maintes raisons. Entre autres à cause du français d'origine kabyle Karim Benzéma qui j'espère deviendra un nouveau El-Buitre ("le vautour" sobriquet d'Emilio Butragueno) à Santiago Bernabeu comme ailleurs. Aujourd'hui c'est le patronyme familial de ce joueur qui nous intéresse.

Patronymes kabyles
Au tout début de ce blog vous pouvez retrouver la première ébauche consacrée aux patronymes kabyles. Je vous signale qu'elle est en partie obsolète. Aujourd'hui j'affirme que très certainement les anthroponymes kabyles sont tous issus de l'origine géographique c'est à dire les toponymes.
Maintenant voici la formule du jour:
W, U ~ N ou L
Bref, le w/u kabyle ("ou" français) au milieu d'un mot (ex. afus) est soit un L, soit un N.
Concernant le génitif w/u utilisé pour marquer l'ascendance paternelle (fils de/fille de) comme dans U'Muhand, W'Ali il faut noter que c'est en fait un WL, UL avec le L ici aspiré. Ce wl/ul se retrouve dans mwl (mawlen = parents/propriétaires), pwl de bul ant/pul ant (à qui appartient-il?), pul ank (à qui appartiens-tu?). Ce w/u qui est un wl/ul est déformé chez les mazigh arabisés du sud et de l'ouest pour devenir wld (ould) pour l'assimiler à l'arabe walid (fils) alors qu'en réalité chez les arabes l'ascendance paternelle est ibn et rien d'autre. Notons que chez les rabes abou signifie père/père de. En kabyle vu signifie aussi celui qui possède, donc rien de commun avec les arabes car ce sont deux logiques différentes. Hélas l'arabisation en ADN a crée une grande confusion à cause de la proximité phonétique entre nos appellations et celles des arabo-musulmans.
On va assainir les toponymes nord-africains et en conséquence les patronymes commençant par Bou-, Ben-, Bel- comme ils sont transcrits en français par les françasi comme ils leurs on été dictés par les arabes ou arabisants. On va utiliser la formule U/W ~ L ou N. notons que le B arabe a cannibalisé soit un V (ou F) kabyle, soit un P.
- Boudinar (vudinar) = bendinar, beldinar
autres variantes: pendinar/fendinar, pentinar - veldinar, veltinar. Il faut chercher le toponyme correspondant. Mot clé: penta (5)?
- Boudarène = bendarène, beldarène.
On voit la proximité entre Boudinar et Boudarène...
- Boumaza (vumaza) = benmaza, belmaza
variantes: penmaza, pelmasa, felmasa. Origine toponymique, mot clé: palme?
- Benzéma: belzema, felsema, fusema, vuzema-buzema (ça rappelle trop vujema/boudjema!)
origine toponymique, mot clé: fus (main)? Bougie-Vgayeth?
Bref, Benhadj-Belhadj-Bouhadj c'est la même chose. Idem Pour Belabes-Benabes-Bouabbas, idem pour Boumati-Benmadi-Belmadi, etc... Et méfiance donc: les toponymes avec préfixe Béni (ex. Béni-Douala) ne sont pas automatiquement et toujours une arabisation du préfixe kabyle Aït/Ath, il faudra tout revérifier.
Ce passage de la voyelle U coinçée entre deux consonnes à une consonne L-N est mieux attesté dans le mot tha-wurth, tha-burth, tha-purth (la porte) qui devient tha-wnrth/tha-bnarth, tha-pnarth avec NR de a-mnaR (le seuil) et l'entrée...tiens ça rappelle pinaR au jeu des petites filles paypay (la marelle), je ne sais pas ce que ça veut dire, pinar = fin? "échec et mat"?...peut-être y a-t-il des filles (grandes, celles qui savent dire qush ik!) qui peuvent nous rappeller ce que c'est pinar?

Penta
Venons à l'essentiel. Pour comprendre ce passage du U à L/N vous pouvez prendre Bush (enfin ce qu'il signifie en kabyle, excusez-moi si j'offense votre pudeur!) et changez la voyelle du U en N/L et vous verrez que le résultat, non ce n'est pas Obama!, donne un mot du même sens en latin ou simplement en français. Prenons un autre mot kabyle a-fus/a-phus signifie "la main".
a-phus ~ a-phLs, a-phNs
D'abord aphus devenu a-phels (fels) rappelle trop pales [palets] en russe qui signifie "doigt".
La variante a-phns PhNS rappelle autre chose:
- PNT ou penta en grec qui signifie 5.
La main est "la cinq" dite khamsa en arabe. On peut avancer l'hypothèse suivante: le mot a-phus (main) serait peut-être phegns ("gn" de agneau en français) ceci rappelle la Phénicie... Ce mot pourait être complètement kephegns, kefns avec la racine KF de lkuf, kuf (applaudissements) qui interfère avec l'arabe kaf (paume de la main) sachant qu'en sémitiques, arabe inclus, la main c'est "yéd" ou "yod" donc on voit bien l'origine de cette racine KF.
Que dit l'intuition? Que nous sommes en présence de notions comme
- Paume (de la main), pomme d'adam "fruit interdit" (kethunya vs kefugna): bunya/bugna = poing.
- Palme (de la main), Palme (dattes): phoenike grec a donné notamment finiki (dattes) en russe
Il faut voir plus largement le sens de main, c'est à dire main, palme de la main, poignée, anse, manche, tentacules, etc...Le mot a-fendjal (tasse), interférent avec l'arabe fendjal, serait sans doute fusdal ou qlq chose du genre mais avec fus/fns en préfixe qui atteste le mot "main, poignée". Idem en suffixe dans aqefaz (akefas?) = gant; aqvush (akefus?) = carafe; aqavash (akefas?) = hache: tous à cause de la poignée/anse/manche. Le sens de tentacule (ou ventouse) se voit dans le suffixe de thallaphsa l'hydre ou monstre des eaux/des mers/des profondeurs soit une pieuvre par exemple avec 8 tentacules.
Outre l'interférence des doigts de dactulos en grec et iDHudhan (dudan, dutan) kabyle Notre langue kabyle, avec la main a-phus (phNs, phLs?), est la seule à réunir ce que le grec a appellé phoenikê relatif aux dattes, et aux phéniciens (par la couleur?). A bon entendeur.

Et si Phoenica, Punica était simplement penta, la cinq, la main, la palme ?!

Conquista

Offtop juste pour vous annoncer qlqs changements sur ce blog.

Après presque deux années, au moins 18 mois à temps plein de travail d'arrache pied au bénéfice de la langue kabyle, de la langue mazigh en général, le temps est venu de tirer un premier bilan...et de faire une pause ou "mini-repos du guerrier".

Dix huit mois au service "national" de son peuple c'est sans doute une raison d'être content mais ce n'est pas encore terminé...Le moment est venu de faire une pause, de prendre un peu de recul, reculer pour effectuer un nouveau saut, encore plus haut et encore plus loin. Les circonstances du moment "aidant" j'ai donc pris la courageuse décision de mettre en veilleuse ce site ou plus clairement de prendre un peu de "vacances", encore plus clairement ce blog sera mis à jour uniquement les week-ends (samedi-dimanche) pendant une certaine période compte tenu du temps libre dont je disposerai.

Tout le travail étalé sur ce blog avec les multiples suppositions et hypothèses n'est que le sommet de l'iceberg. Au départ j'ignorais complètement sur quoi j'aboutirai dans mes efforts de recherches même si mon intuition m'a beaucoup aidé. C'est une véritable odyssée que d'avoir pu pénétrer les secrets de la langue-mère kabyle, une odyssée qui a a permis de redonner sa dignité à notre langue et à notre identité. Et ce n'est qu'un début. Ce n'est que la première conquête...

Aujourd'hui il me faut préparer une autre odyssée pour une autre conquête. Donc il faut re-commencer par les préparatifs. Je ne sais pas sur quoi aboutira cette nouvelle odyssée encore plus "périlleuse" mais il est certain que l'on a pris l'habitude de naviguer contre vents et marées donc... Cette nouvelle odyssée sera peut-être "la conquête du paradis", une conquête qui aboutira j'espère. Une conquête qui apportera un parfum de paradis, un parfum de liberté et un parfum de renaissance.


Voilà donc, rendez-vous sur ce blog samedi-dimanche, rdv hebdo ou bimensuel ça sera selon les circonstances. Merci de votre confiance et de votre compréhension, chères lectrices et chers lecteurs.

samedi 8 août 2009

Liverpool

Suite du post précédent 7 Egypte

Suite
Vous savez cette ralation entre Ptah, le chiffre 7 et le foie me paraît cacher beaucoup de mystères. Je me demandais hier si la notion de "milieu" était aussi en relation avec Ptah-7-Foie et Egypte, je n'ai trouvé qu'une réponse: la couleur de l'équilibre c'està dire la couleur verte, couleur de Ptah!, au milieu du centre du spectre des 7 couleurs. Et si le 7 est u milieu il doit être au milieu d'un seul chiffre: 13. Si le 7 était une mesure-étalon ces multiples (14, 21, 28, ...) auraient une trace qlq part. Là aussi je n'ai trouvé qu'une solution. Le calendrier de 13 mois qui d'ailleurs peut allier le calendrier lunaire et solaire. J'ai cherché si un tel calendrier a existé et j'ai trouvé une seule trace: le calendrier celtique "des arbres"de 13 mois, voici le
lien. Remarquez que par simple hasard le mois du milieu (7) est le chêne, vert donc comme notre tha-safth qu'on a lié à 7 et au foie.
Il y autre chose troublante. La racine de l'Egypte GPT, KPT ou KBD en arabe (kebd=foie) se retrouve ailleurs dans les langues du nord notamment en russe avec la relation Foie-Four de la racine KPT (bouillir), un peu comme KFT de kufeth en kabyle (écumer/bouillir), d'ailleurs en russe moderne pechen (foie) vient de la racine pech' (four), on ne sait pas si c'est un influence du grec. Cette indication est sans doute dûe au fait que le foie est l'organe le plus chaud.

Liver'
La légendaire équipe de Liverpool était la favorite chez nous, elle demeure toujours une de mes équipes préférées même si elle n'arrive plus à redevenir championne d'Angleterre. Il ne faut surtout pas prononcer Liver à la place de Liverpool car ils n'aiment pas ça, en anglais Liver signifie "foie". Voilà que nous sommes arrivés à ma deuxième observation relative au post précédent.
Foie = Liver en anglais, epar/hépar en grec, thassa en kabyle
Mer = LevheR en kabyle, sea en anglais, thallassa en grec
*en arabe: bahr, al-bahr = mer; en kabyle le L est lié LevheR (il n'y a pas de vheR)
*idem pour l'anglais avec L Liver comparé au grec epar/hépar (il pourraient avoir la même origine)
Je vous donne directement le résultat:
Le foie en anatomie symbolise bel et bien la mer ou bien l'océan.
Et ma foi nous pouvons avancer une autre hypothèse, à savoir que notre Thassa (foie) pourrait être Thallassa comme le grec Thallassa (la mer)! Il y a une certaine logique mais il faudra vérifier. Le foie est lié donc à la mer et à l'océan peut-être. Les mers et océans avec leurs vents et tempêtes qui faisaient si souvent peur aux hommes. Enfin, le mot Levher devrait être en kabyle Levser ou Lephser qui le lie directement au monstre des eaux Lafaa, Thallaphsa.

Liverpool. Si on aime les gens de la ville portuaire du même nom et l'équipe de Liverpool FC c'est surtout pour leur fair-play et leur fight spirit, leur esprit combatif. Ils ne baissent jamais les bras devant la difficulté, ils ne baissent jamais la tête devant la tempête, l'espoir de jours meilleurs donne la rage de vaincre et de combattre jusqu'au bout même si on se croyait seul et abandonné.. On ne marchera plus jamais seul grâce à l'espoir, grâce au coeur brave et à la foi en soi.

You'll Never Walk Alone
When you walk through a storm
Hold your head up high
And don't be afraid of the dark.
At the end of a storm
There's a golden sky
And the sweet silver song of a lark
Walk on through the wind,
Walk on through the rain,
Though your dreams be tossed and blown...
Walk on, walk on, with hope in your heart,
And you'll never walk alone...
You'll never walk alone.
Walk on, walk on, with hope in your heart,
And you'll never walk alone...
You'll never walk alone.


Quand tu marches sous une tempête
Garde la tête haute
Et n'aie pas peur de l'obscurité
A la fin de l'orage
Il y a un ciel doré
Et le doux chant argenté d'une alouette
Marche à travers le vent
Marche à travers la pluie
Bien que tes rêves soient maltraités et soufflés
Continue de marcher, avec l'espoir dans ton cœur

Et tu ne marcheras jamais seul

vendredi 7 août 2009

7 Egypte

Post consacré à une particularité qui lie pays-toponymes et chiffres.

Clé
Je rappelle qu'en kabyle (mazigh en général) nous avons:
tha-saruts = clé. (serrure?). Voir aussi a-saru = chapelet
lli' ou 'eldi = ouvrir. Ce verbe pourrait être avec un k spirant keldi qui phoéntiquement est proche du grec kledhi (clé) et autres langues européennes.

Egypte
Nous savons qu'en sémitique-arabe meftah = clé issu de ftah = ouvrir. Ce mot proviendrait pour sûr de l'ancien égyptien Ptah "celui qui ouvre", plus précisément de la divinité Ptah, divinité très importante pour les archis, bâtisseurs et artisans (indice: calcul, maths, géométrie).
Nous savons que le nom de l'Egypte (kemet en égyptien ancien) provient de la variante grecque Aeghyptos issu lui-même de ce dieu Ptah.
Ptah a donc donné: Egypte en grec et clé en arabe.
Le chiffre 7 en grec ancien c'est επτά Hepta.
hepta-septa: S au lieu du "h" aspiré.
Hépato- (relatif au foie) est issu du grec hepar (foie)
Le foie se dit comment en arabe? Kebed, kebda qui n'est qu'une déformation de kpt, gpt, hpt. Notons qu'en arabe kebed signifie parfois aussi le milieu (réf.: dictionnaire en ligne ajeeb).
Ptah "le vert" a donné Egypte, le Foie et le chiffre Sept. Mais jusque-là personne n'a prêté attention à cette "coincidence" et personne n'a donné d'explication.

Suite
Nous allons aborder cette coincidence de notre côté kabyle. Je rappelle que les termnaisons du féminin en -A seraient en -eF/eV comme on l'a vu dans les posts précédents: Mila-Milev, Thalla-Thallef/Thallev. En général le Th ou T est l'affixe du féminin, donc un nom féminin commence et finit par "th": tha-mur-th (tamurt); le T est aussi un suffixe féminin en ancien égyptien et en sémitique-arabe.
tha-sa (thassa) au fém. = foie
Terminaison en -A à modifier et le mot devient tha-sev, tha-sef, il prendrait naturellement le suffixe félinin T pour devenir: tha-sevth, tha-sefth. Bref, c'est SFT, SPT, SVT au lieu de SA. Et voici quelques remarques à la lumière de ce décryptage:
- on revoit le lien foie-sept 7.
- on comprend que si le lien existe entre foie-7 et clé, dans ce cas notre pronociation tha-saruts est érronée (p/f/v ou w aspiré), ça serait plutôt tha-savruts, tha-safruts, tha-sapruts ou tha-sawruts. Ici on peut entrevoir sfer (jaune) en arabe, awr de awragh (jaune), sawragh (jaunisse) en kabyle/mazigh. On peut noter que pour tha-ssa (le foie), qui est d'abord un filtre, les notions proches avec cette racine SF/SV comme sfa = clair, propre.
Mais le plus intéressant est ailleurs. Par exemple cette racine SF se retrouve en suffixe dans tsnaSfa (milieu). C'est la deuxième fois (après seba= majeur-doigt d'honneur) que nous tombons sur cette notion sbt-spt (sept) qui indique le milieu.
Nous avons vu combien en kabyle le lien est persistant entre la toponymie, la botanique, l'anatomie, etc...Bref, un toponyme doit retrouver son homonyme en anatomie, en botanique, etc...Eh bien dans le cas du foie thassa ou tha-sefth on aura thassafth = le chêne vert (ha-ha, comme Ptah!) . Thassafth qui est aussi utilisé en toponymie sous la forme thasafth (ex. tasaft u'gemun) ou sevth arabisé en Sebt. Ce système de toponymie n'existe que chez nous en ADN, les arabes ou orientaux n'ont rien de tel, donc c'est par la toponymie que l'on va remonter aux sources.

Nous avons vu que la variante grecque de l'Egypte a donné ce lien Ptah-Foie-sept-Egypte, voir même milieu (centre). L'autre appellation de ce pays c'est maSeR chez nous sans doute emprunté aux sémitqiues à cause du M en affixe, mot très proche de l'arabe miSR, maSR et de l'hebreu mishraïm. Probablement notre variante serait sans M sémitique, et devrait être en realtion avec 7 (sva) et foie (thassa). On peut avoir plusieurs variantes mais l'intérêt est ailleurs: quelle est la signification rationnelle de Ptah et 7: milieu, centre (de gravité), niveau? On peut aussi supposer que Ptah est une suite arithmétique ou une suite géométrique. On verra plus tard si ces suppositions sont valables. Il faudra attendre la suite...

jeudi 6 août 2009

Mille blanc

Ce post est consacré à Aleph-Alfa. Première approche.

Milev
Il faut lire au préalable ce qu'est alphabet phénicien et la lettre alfa ou aleph phénicien .
Nous allons voir certaines particularités des terminaisons en F et plus généralement en F/P/B/V, ceci va nous aider peut-être à mieux comprendre les mécanismes de passage d'une langue à une autre et particulièrement le phénicien conventionnel, l'hébreu et l'arabe modernes.
J'avais parlé de l'exemple olea-olive pour la terminaison latine/romane-française pour indiquer cette terminaison en A qui serait aussi en F ou V. Comme nous avons à décrypter Aleph ou Alef nous allons voir un exemple des sémitiques, plus précisement le mot "halib" en arabe qui signifie "lait".
hlb, halib = lait. En arabe le "b" remplace souvent le P ou V inexistants chez eux ou bien le F. Donc ça serait peut-être halif, haliv, halip. Le "h" arabe est soit aspiré soit c'est une gamma "gh"ou xi grec (khi). Ce mot serait peut-être khalif/khaliv ou plus probablement ghalif, ghaliv. La terminaison en ib-eb/if-ef/iv-ev est caratéristique aux sémitiques vraisemblablement, ça donnerait un "A" pour avoir la forme grecque ou latine. Donc ghaliv/ghalif serait ghala...qui en grec signifie "lait". Intéressant non?
Cette spécifité se voit-elle en kabyle (mazigh en général)? Oui, prenons un toponymes de chez nous, celui de la ville numide Milev devenue Mila, ville natale de Saint-Optat, ville aujourd'hui complètement arabisée.
Continuons l'exemple du "lait", ghala en grec et halib en arabe. En kabyle c'est a-yefk, yefki (lait) et yghy (petit lait) et tout est lié à la gamma "gh" comme on l'a vu il y a longtemps, lire ce post voie lactée . Le Yi/Yé serait au moins avec une gamma soit ghi/ghé mais jee suppose que ça pourrait être aussi ghyi ou ghli qui se prononce yi. D'ailleurs on a l'exemple de l'italien "gli" prononcé "i" et qui signifie le pluriel comme "les" en français; en kabyle Y ou I est utilisé aussi pour le pluriel masculin et on devra revoir sa transcription! Bref, yefki pourrait être ghlefki ou avec "a" au lieu de "ef" simplement ghalaki qui lui aussi interfèrerait avec le grec ghala.
if, yf = sein, mamelon (relation avec lait)
yf, yif = meilleur, être meilleur, mieux
ighil, yghil = avant-bras (bras), coudée kabyle (du coude au poing fermé), étalon de mesures (kthill) des longueurs.
Si par exemple nous pouvons transcrire "Y" en "ghli" on aura yghil = ghlighil...qui rappelle un peu le mot calcul (que ça concorde!) qui lui est issu du latin calculus (caillou). Les latins utilisaient les caillous pour le calcul, nos ancêtres utilisaient très certainement "yghes, yghesan": les os (anatomie), les osselets, ossicules et noyaux (de fruits). Et le mot calculer se dit hsev car il est arabisé (hseb, hisab), en réalité notre variante serait ghsa ou ghsé. Et il faut se dire que les calculs de base, la coudée c'est pour les longueurs, ce sont les doigts et la main qui sont utilisés pour apprendre le calcul élémentaire.
Chez nous a-DHadh (a-DHath?) = doigt et y DHudhan = les doigts. Sans parler de Didon vous reconnaitrez la variante grecque qui a donné en français dactylo, dattes, etc...En arabe doigt se dit usbu3e, seba3e. Donc le verbe hseb concorde avec sebâe (doigt). En kabyle on utilise sebaa pour désigner "montrer le doigt d'honneur" le majeur en l'occurence, le doigt du milieu: seba-seva-sefa idem à tsnasfa (milieu). Par ailleurs en arabe seb (injurier) équivaut à notre sebel sauf qu'en kabyle il y a continuité sebel (injurier), sebaa (doigt d'honneur), sef/susef (cracher). Le plus important est que nous avons le chiffre 7 en commun sva en kabyle, seb3a en arabe et sept en français (romanes); idem pour sevth en kabyle et sebt en arabe (shabbat en hébreu) pour samedi ou saturday en anglais. La particularité est qu'en kabyle (mazigh en général) les chiffres sont utilisés pour les toponymes, chose inexistante chez les sémites ou ailleurs. Si dans le mot sevt ou sebt (7, samedi) on fait remplacer le p/v/f du milieu par l'alpha (A) on aura sat qui concorde au samedi anglais saturday "jour de Saturne". Simple hasard? Non! En tout cas je l'ai déjà dit: en ADN la toponymie est liée à l'astronomie. On verra ça plus tard.

1000
Les anglais disent thousand, les latins (français) disent Mille et les sémites (arabes) disent alef pour le chiffre 1000. En kabyle nous disons ayef, aleph pour "mille", donc c'est la variante sémitique à première vue. On pourrait adopter au vu de l'exemple de Milev-Mila une variante combinée entre mille et alef, soit milev-milef! Sauf qu'il faudra éviter la confusion avec miya (100) proche de l'arabe mi1a.
Le plus drôle dans tout ça est que le mot latin mille serait issu selon Corssen du sanscrit mil (réunir, rassembler) qui ressemble étrangement au kabyle/au shawi (mazigh en général) mlil, s'mlil = renconter, rassembler et surtout à mellal = blanc, tha-mellalt = oeuf.
Il y a une étrange interférence entre la notion de Mille-Aleph et les notions de blanc, uni (comme le spectre?) et meilleur. Je ne peux pas l'expliquer c'est juste un constat. Tout comme pour cette couleur blanche (ou claire) ML (melal) qui se retrouve dans "le lait" dans les langues européennes du nord Milk (anglais), Milch (allemand), Moloko (russe); Pire encore MLK est aussi la racine de l'ange (d'office blanc!) qu'on appelle malaykath en kabyle sans doute le même que muluk en arabe, cette racine MLK a un autre sens en sémitiques: monarque/possédant/roi (malik). C'est peut-être juste une coincidence.

Droit
Pour finir voici une petite remarque. Quand on regarde la forme de l'Aleph-Alfa de l'arabe moderne on voit un trait, une ligne droite verticale, surtout droite, directe toute différente des lettres arabes cursives. Prenons le mot droite. Comme vous le comprenez droite-droit-direct c'est la même racine.
En kabyle on dit a-zelmaDH (gauche, gaucher) et à l'opposé a-yephus (droit), yamin en arabe. Pour la gauche le préfixe zel se retrouve dans zeleg, zleg (déformé, adroit, courbé). Le préfixe ayeph de droite (ayephus) s'entrevoit dans yph, yiph (meilleur, être meilleur, mieux); Et franchement cette racine droite ayeph aurait certainement un rapport à Aleph, Alfa ou Alif car ils se ressemblent par la forme et par leur phonétique. Notre droite a-yephus serait peut-être alephus, voir même aghlephus (khalefus?). La trace de l'Aleph devrait se retrouver en toponymie kabyle et mazigh d'ADN. Si je prends thalla (source, fontaine) et que je change la terminaison (comme Milev-Mila) j'aurai Thallev-Thallef qui rappelle thallafsa (ou lafaa = hydre des sources). Ce mot thalla-thalev/thalef est aussi un toponyme kabyle (mazigh), on verra toute sa signification lorsqu'on aura plus d'élements mais déjà vous pouvez devinez les anthroponymes issus de ce toponyme.
Il y a un autre indice. En kabyle NLF "nulfu, snulfu = nouveau, inventer, créer, réapparaître" peut être que ça un rapport avec l'Alfa - Aleph n'a pas encore délivré tous ses secrets. Une autre fois donc.

mercredi 5 août 2009

Terra Punica

C'est le coup de théâtre...

Préambule
Les dernières générations de nord-africains, plus particulièrment les arabes et arabophones d'ADN véhiculent une certaine idée sur les kabyles, à savoir que les kabyles sont des pro-romains et ils sont les descendants de ceux qui ont détruit Carthage (pas moins que ça!) alors qu'il n'y a aucun élément réel pour démonter cette accusation. Tout ça à cause de la propagande arabo-musulmane surtout en Algérie mais aussi en Tunisie. L'astuce est simple: les arabes (et leurs musulmans) parvenus en ADN entre le 7 et 14 siècles sont des sémites donc ils sont les héritiers des phéniciens "conventionnels sémites" (quelle logique!) et les kabyles surtout qu'ils parlent le français et détestent l'arabe sont des pro-occidentaux, des pro-romains. Ce sont des thèses ridicules comme leurs auteurs. Hélas beaucoup de kabyles sont tombés dans ce piège et par opposition de principe aux arabes (et leurs musulmans) envahisseurs ils disent "ouais, on est pro-romains, pro-occidentaux. Et alors?!"
Et pourtant à analyser la particularité culturelle, sociale et ethnique kabyle, à comparer sa mythologie, sa langue et ce qu'elle recelle on a le droit de se poser des questions et de remettre en cause ces ragots propagés par les arabes en ADN. Ce billet va nous apporter certains éclaircissements dans ce sens. D'abord il faut rappeller que les kabyles habitent le nord d'ADN des zones maritimes et montagnes car ils ont été chassés des plaines par les envahisseurs (arabes, français). C'est à dire que les kabyles sont sur le littoral...Et comme les puniques, les phéniciens occupaient uniquement le littoral nord-africain et ibérien il y a de quoi se poser des questions.

Thallassa
Le mot grec Thallassa signifie "la mer" et les grecs contemporains ne connaissent pas son origine. Pour un kabyle ce mot est parlant car il rappelle thalla (la source, la fontaine), thallasth (la frontière, la limite, la borne). Mais en réalité l'explication la plus probable de ce lexique nécessite qu'on ait recours à une mutation déjà utilisée sur ce blog:
th ~ ph (F)
Donc thallassa deviendra phallassa (falassa) avec la racine FLS voir même FLX avec X[ks] en S ou en K. Tout de suite on voit le mot phelukth - felouque, tout comme on devine le mot phéliciens au lieu de phéniciens avec la mutation L-N dont on parlé dans les derniers posts.
Maintenant une autre découverte, le ph (F) se cacherait derrière un L en kabyle (en préfixe) et inversement le L derrière un F (suffixes), ce F est devenu aspiré avec le temps. Voyons le lexique kabyle et celui de peuples mazigh de Libye par exemple:
levheR = la mer (idem en arabe): il devient FlevheR, ce n'est pas sans rappeller fleuve.
illel = la mer (chez les mazigh de Libye), l'océan (chez les mazigh chleuhs du Maroc): ce mot devient Filel.
Les toponymes Rif, Tarf deviendront RiFL, TarFeL: ces deux régions sont sur le bord de la mer. On comprend mieux le sens du verbe nfel = traverser qui utilisé aussi souvent que zger = traverser (le fleuve, la mer). Le mot a-sif (rivière, fleuve) devient a-siFL.
Cette racine FLS se retouve justement chez les kabyles I-Flissen une des plus grandes confédérations de la Kabylie maritime. Le terme iflissen a pris une connotation négative lors de l'époque médiévale (règne des turcs en ADN) iflissen = pirates. En réalité FLX ou FLS va dans le sens de "navigateurs, maritimes, bateaux, etc...".
Une chose curieuse: le mot kabyle thallasth, talast (borne, frotière) serait Falast...une peu comme en allemand Fläche, curieux non? D'autre part le mot littoral issu du latin littoralis, littus (rivage) aurait pu êre simplement Flittoralis, Flitus; le mot flotte serait officiellement issu d'un mot scandinave "radeau" (comme en russe Plot) mais pourquoi ce n'est pas un "p" plotte puisque c'est une langue européenne? et je suis sûr que Flotte (réunion de navires) aurait une origine plus ancienne, phénicienne, punique.

Elissa Didon
Quand on parle de thallaphsa en kabyle (et mazigh) et qu'on entend parler dans les mythes grecs d'un personnage phénicien du nom de Telephassa (épouse du roi phénicien Agenor) on a tout à fait raison de penser à notre langue et non pas aux sémitiques; ça aurait été la même chose pour un germanophone qui entendrait un nom genre weissmuller, tout le monde comprendra que ce n'est pas du latin mais de l'allemand.
Tout le monde connait le mythe de la fondatrice de Carthage mais ce n'est qu'une métaphore et ce personnage n'a jamais existé. Pour Didon je n'ai pas d'explication mais pour Elissa si.
Elissa serait avec un "ph" soit Phelissa, Flissa
Flissa serait la même que Fleece en anglais ou Vlies [flis] en allemand, soit une toison de mouton. Le mythe d'Elissa Didon est celui de la Toison d'Or (Jason, argonautes) des grecs.
La ruse d'Elissa qui aurait découpé une peau de vache (tha-funast - fulas?) pour tracer les limites, les bornes (thallast ou FaLast mot idem à Elissa/FeLissa) de Carthage n'est qu'une métaphore, le sens rationnel devrait se trouver en géométrie et on verra ça plus tard, très probablement il aura une relation avec la toponymie et la "cartographie ancienne" de nos territoires.
Elissa c'est Felissa ou la toison d'or et voici des indices qui ont survécu au temps:
elles, LLès = tondre un mouton
alemsir = toison tannée de mouton: ce mot serait Falemsir?
Ici le mythe d'Elissa interfère avec celui de notre Lunja, ça pourait être le même surtout qu'Elissa ou Lunja sont proches phonétiquement.
Donc Elissa, Felissa la toison.
levsa = vêtements (idem en arabe lebsa): ce mot serait-il lefssa, flevsa?
tha-phersadith = couverture: ce mot serait probablement Felsadith, Felsatith
Lizar = drap (en kabyle, en argot nord-africain, en maltais): ce mot serait Felisar.
Assez! Je suppose que nous avons assez d'éléments pour être convaincus que le mythe d'Elissa Didon est celui de la toison d'or. Le toponyme aphrica-africa donné à l'époque romaine à une province punique serait peut-être aussi aphlika, aflika - afliksa ou aFLissa.
Le mot "Lsas = fondations, fondements, bases" deviendrait Felsas, très conforme à le mission d'Elissa-Felissa, la mythique fondatrice de Carthage.

Post-Scriptum
Voilà ce que nous avons découvert aujourd'hui. C'est bouleversant pour nos mentalités. Le mythe d'Elissa Didon serait celui de Jason [yasson] et les argonautes partis défier la mer à la recherche de la toison d'or. C'est bouleversant pour nous tous de comprendre notre véritable identité, et pour moi en extra la possibilité de comprendre ou du moins d'avoir une hypothèse très convaincante qui concernerait les origines de mon patronyme familial. Je suppose que nous sommes à un tournant dans notre histoire, demain nous révélera encore plus de choses sur notre histoire, notre peuple et notre patrie, la terre punique. Ave Terra Punica!

mardi 4 août 2009

Trinité

Suite du post Tanit.

Il faut revenir deux billets en arrière et impérativement lire le billet "Tanit" pour comprendre ce qui va suivre. Entre autres nous avons compris que Tanit attesterait le sens du monde (terre, univers) qui tourne. Il faut aussi avoir compris les exemples des mutations L-N ou N-L démontrées dans les billets précédents.

Regardez bien le symbole de Tanit. Un observateur géométriquement averti relèvera des choses intéressantes.
Je pense que nous sommes en mesure d'avancer l'hypothèse suivante:
Tanit a la forme du femme, il symboliserait la féminité, la beauté féminine, la fertilité, la naissance et la croissance.
Tanit aurait pu avoir la même valeur religieuse qu'aura plus tard la Trinité pour les chrétiens.
Tanit punique est le DELTA grec et "phénicien conventionnel" (sémitique).
Tanit symboliserait le nombre irrationnel
Pi , appellé Pi constante d’Archimède
D'ailleurs on voit bien que:
- la base de ce symbole est en forme de triangle, c'est la forme du Delta
- la partie haute du symbole est un cercle et une ligne qui serait ~ 3.14 (22/7) soit la distance parcourue par ce cercle pour former le rapport constant entre le cercle et son diamètre. Maintenant on doit déterminer l'origine de Tanit, punique (notre) ou phénicienne conventionnelle (sémitique). Nous allons utiliser la mutation L-N ou N-L pour passer des sémitiques au kabyle comme d'ailleurs parfois du grec au kabyle et inversement.
Delta [DLT] en grec
Deleth [DLT] en hébreu ( sémitique), signifie "porte".
En kabyle le sens de "porte" est loin de "deleth" par contre il y a :
thi-medhlin = pierres tombales (pour fermer)
medhel, m'dhel = refermer la porte (sans allusion à la clé/serrure)
Pour le kabyle DL serait plutôt "le battant" de la porte.
En réalité il suffit de prendre DLT de delta et procéder à la mutation L en N:
DLT deleth, delta ~ DNT deneth, denta
En réalité le D ou "dh" serait la variante occlusive du son sour T ou "th" (comme en anglais "th" de thanks et de this [dhis]).
DLT deleth, delta ~ TNT teneth/thaneth ou Tanit.

En conséquence nous devons assainir notre lexique à la lumière de cette mutation L-N surtout pour les mots interférents.
th'latha = 3: comme en arabe thalatha.
On procède à la mutation L-N et on aura thenatha pour le chiffre 3, avec la même racine [TNT] que Tanit. Et ça conforte notre hypothèse que Tanit est lié au Delta. Et le constat est simple: Tanit n'est pas sémitique "phénicienne conventionnelle" (ça aurait été avec un L) mais bien punique nord-africaine, c'est à dire kabyle et mazigh. Et d'ailleurs notre mythologie l'atteste bel et bien et curieusement rien de tel chez les sémites.

Et même plus...Je pense avoir les premiers éléments pour comprendre le sens de David DVD-DWD et son étoile (deux delta/triangles), son sens rationnel en architecture; et même avec cette mutation L-N leur Dalila pourraît être notre Thanina, on verra plus tard si c'est le cas.

Pour finir. Ces permutations L-N donnerait des explications pour d'autres langues aussi.
- TLS, thalassa (la mer) en grec deviendrait TNS ou DNS et hop! Deniz (la mer) en turc! On peut supposer que ce sont les nomades turcophones venus d'Asie centrale qui ont emprunté ce mot aux grecs; maintenant d'oû vient thalassa en grec (étymologie inconnue) pour un kabyle ce n'est pas compliqué à comprendre.
- TLG de theldj (la neige) en arabe (doit pas y avoir beaucoup de neige en Arabie!) serait TNG ou plutôt SNG avec le "th" à la place du "s" (cette mutation est très conséquente en ADN à cause de l'arabisation des kabyles et mazigh, on verra ça à part). Et SNG c'est une racine indo-européenne, c'est le même mot que sneg en russe, neige en français et snow en anglais.

Voilà que nous avons découvert des choses intéressantes grâce à la permutation L-N et l'on a levé le voile sur le secret de Tanit.

dimanche 2 août 2009

Texte

Suite des posts précédents concernant la Genèse, le Cognassier

C'est un post express que je devais mettre en ligne sinon j'aurais du mal à trouver le sommeil!
La découverte du fruit défendu tha-kthunya (le coing) a généré un déluge d'infos que j'essaye de gérer et analyser. Voici une conclusion qui s'impose d'elle-même. Mais avant il faudra relire le billet précédent et cet ancien post cotton club concernant le cognassier et le coton.

tha-kthunya (cognassier, coing) en plus d'être le fruit défendu a un autre sens qui le lie au savoir, lié aux textes!:
TEXTE
TEXTILE
Texture
Tous ces mots sont issus du latin texere = tisser.
aZedTa en kabyle = tisser, métier à tisser
Ce mot s'écrirait autrement aSedta comme tha-SedTa (rameau, branche), aXedta ou autrement.

Toujours est-il que c'est bien tha-kthunya (coing) qui indiquerait le sens de Texte, donc d'écriture et donc d'Alphabet.
La racine kabyle [k.th] de kthunya (coing) ou la racine grecque [k.dh] de kydhonia (coing) nous renvoie à même racine [k.dh] du personnage mythique Kadhmos ou Cadmos qui aurait apporté l'alphabet aux grecs.
Et après ça il se trouvera des "savants officiels" qui vont nous dire que les grecs ont emprunté un alphabet "phénicien officiel" oriental et sémitique???
FAUX! Et encore un fois FAUX , maudits usurpateurs!
L'alphabet aurait une origine méditerranéene occidentale, les indices montrent clairement une origine punique située en Méditerranée occidentale en ADN (Kabylie comprise) avec Carthage, en Grèce plus précisément l'île de Crète. Seules la langue kabyle et la langue grecque ont cet indice majeur en commun: le coing.

Kthunya, Kydhonia. Le cognassier, celui qui a mis fin aux mensonges concernant le fruit défendu et celui qui vient d'en finir avec le mensonge concernant l'origine de l'alphabet.

Le fruit défendu

Suite du thème consacré à la Genèse, voir posts précédents.

Après avoir évoqué les deux arbres, les deux fruits d'Eden (orange, cerise) je suis il me semble arrivé à une hypothèse très convaincante concernant le fruit défendu.
Nous savons que les orientaux et plus généralement la tradition judéo-chrétienne et arabo-musulmane considèrent qu'il s'agit d'une Pomme.
Là je déclare solenellement que le fruit défendu c'est
le coing appellé dans l'antiquité la pomme de Cydon ou μῆλα κυδώνια [méla kydhonia] en grec. D'ailleurs ce fruit ressemble étrangement à la pomme. Il est appellé ainsi dans différentes langues
kthnuya (kthugna?) en kabyle
kydhonia en grec
C'est quasiment la même appellation en kabyle et en grec
Cydonia en espagnol
Quitte en allemand
Quince en anglais
Aïva en russe/ukrainien emprunté au turc Ayva, hayva
Sferdjel en arabe


On ne mange pas ou pratiquement pas ce fruit défendu kthunya (coing) en Kabylie...Le fruit est maché mais comme il est visqueux il risque de rester en travers de la gorge!

Ailleurs il est utilisé pour des confitures, au sud de la Russie comme en Ukraine et au Caucase le coing est aussi cuit avec de la viande de veau (le coing ici est ce qu'est la pomme au plat chinois canard à la pékinoise).

L'intérêt dans tout ça c'est la relation avec la Crète! C'est par les toponymes que l'on arrive à lier notre ADN à la Crète (voir même Macédoine - makedhonia) et probablement Sydon la phénicienne au Levant.
Ensuite par rapport à l'autre
pomme d’Adam
les garçons et hommes n'ont qu'à essayer de prononcer kthunya, ou kydhonia en grec, et autres variantes (sidhunia, zdhunia).

On reviendra sur ce thème plus tard mais déjà dès à présent je vous laisse entrevoir ce que l'intuition indique:
Cèdre, kedhros en grec
Zedta = tisser, métier à tisser en kabyle

Méla Kydhonia (pomme de Cydon), Mélissa (Elissa) Didon...Poseidon...


Et tout ça a des valeurs rationnelles, géométriques, mathématiques et attesté en toponymie d'ADN et de la méditerranée!

PS du 13.08.2009
Je viens de tomber sur une info intéressante. Il s'avère que chez les anglo-saxons, selon une tradition ancienne largement répandue, le coing n'est rien d'autre que le fruit défendu du jardin d'Eden, c'est pourquoi ils répugnent à en manger pour ne pas s'attirer le malheur. Pour une fois qu'un kabyle est sur la même longueur d'onde qu'un anglais...

Tanit

Et pourtant elle tourne...


Consul

Nous avons vu dans les deux billets précédents le rapprochement entre plusieurs langues par GN-KN ou KL pour désigner "assemblée" (ekklesia, église, knesset, madjlis). Nous avons vu aussi ce qu'est le grec Isos (égal) pour Isis.

Maintenant on va s'intéresser aux romains, à la variante latine et en langues romanes.

A première vue c'est le mot Sénat qui devrait être rapproché de "ekklesi/église, knesset" pou l'assemblée mais ça ne colle pas. En réalité cette racine KN est visible ailleurs, dans KNSL de Consilium = conseil, apès tout un conseil/consilium est aussi une assemblée de plusieurs personnes. Probablement c'est la même chose pour le mot Consul.

Et que serait le sens rationnel de cette racine KN vu du côté latin? Ce n'est pas le Isos (égal) grec mais plutôt la constante. Et ça c'est une information importante car si elle se vérifie on pourrait linguistiquement retrouver les noms (anciens) des constantes ou des rapports constants en géométrie comme le nombre d'or ou le nombre Pi (constante d'Archimède). A suivre donc.

Messager

Maintenant nous allons procéder à l’élargissement de la formule â/ayn ~ KN/gN.

Nous savons que le â/ayn aurait altéré la gamma «GH», nous savons aussi que la gamma «GH» est parfois simplement un R grasséyé, surtout devant un L (R roulé et L ne se suivent presque jamais en kabyle, donc le R est grasséyé devant/après un L). On aura â/ayn (gh, R) ~ KN.

Donc R,r ~ KN, gN

C'est en utilisant cette formule que l'on parviendra à déchiffrer qlqs mots en sémitique, en sémitique-arabe, qui seraient à mon avis d'origine phénicienne.

Rasul (rassoul en français) = messager (prophète par extension)

Rasul ~ KN-sul: on peut supposer que Rasul (messager) = Consul.

Prenons un autre mot: Raês, Ras (Rash en phénicien) = la tête, mot qui a donné en arabe Raïs = président, chef. Ce Ras deviendrait KNas (cons), gNas. Ici la tête ne peut en aucun cas indiquer "l'égalité" comme Iso grec ou bien la constante comme en latin; il n'y aurait qu'une explication rationnelle à ce Ras = knas (si ça se confirme): la tête est "l'unité de base" pour les sculpteurs (un corps humain = 7.5-8.5 têtes).

Tanit

En réalité cette formule nous intéresse pour la langue kabyle (mazigh en général) surtout. Ce passage du R,r à gN/KN se confirme facilement chez nous:

'eg, ger = faire, générer

gniw/kniw = jumeaux

tharwa = progéniture

arew = donner naissance à, accoucher

Avec cette formule:

-arew = agnew

- arrash (les enfants, les garçons) = agnash: gNS, serait-ce l'équivalent de jeunesse, jeunes?

Vous vous rappellez que j'ai souligné à plusiers reprises que le N et le R attestaient la forme ronde, le tour, etc...On va voir pourquoi.

anu = puits

amdhun = bassin d'eau (rond ou sphérique)

dunith = la terre, le monde, l'univers, la vie (interférence avec l'arabe dunya)

dhewer = tourner

Avec la simple formule du jour R,r ~ gN, KN nous allons comprendre des choses fantastiques:

dheweR = dhewegn/ dhugn: on voit clairement que c'est la racine de dunith (terre, monde). Et on a la preuve linguistique que la terre tourne, que le monde tourne!

Donc dunith devrait s'écrire dugnith, dugnith

La variante soft avec T à la place de D donnera tugnith [tunyit] : c’est TANIT ! Ce mot ne peut pas être sémitique et encore moins sémitique-arabe ! Tanit symbole de la féminité pourait être justement Tanina ou Thanina du folklore kabyle moderne, thanina le phénix (femelle) symbole de la femme et de la beauté féminine.

Tanit, c’est aussi une croix! Tanit

Et l’arbre correspondant à Tanit ? C’est en kabyle tha-kthunia, tha-kthugna (cognassier, coing) ou kidhonia en grec, Kidhonia est aussi un toponyme en Crète (voir aussi le nom de la Mécédoine - makedhonia). Rien de pareil en sémitique, à fortiori en sémitique-arabe.

Voilà la relation recherchée entre notre langue, la période punique-phénicienne et Crète des minoéiens. L’hypothèse que j’ai avancée sur une maillon intermédiaire entre notre langue et la langue grecque me paraît encore plus plausible; Carthage la terre promise : l'hypothèse de la création de Carthage par d’autres fondateurs bien avant l’arrivée des camarades sémites «phéniciens» se confirme aussi.

Pour les usurpateurs, pour les adeptes de la terre plate au centre de l’univers, on vous dit que bien avant vos religions (mythes sacralisés) les anciens savaient que la terre tournait autour du soleil, que l’univers lui-même tournait, c’est notre langue qui le confirme.

Ce post est dédié aux victimes des usurpateurs et des inquisiteurs, à ceux qui ont osé combattre leur osbcurantisme, en premier lieu à l’italien Giordano Bruno bien plus qu'à Galileo Galilei.