samedi 15 août 2009

Patria

Bonne nouvelle, encore une ruse de l'usurpateur démasquée...

Rappel
Par rapport au post précédent il faut savoir que la racine PhS (FS) en kabyle possède différents sens, notamment les verbes homonymes phsi.
1. PhS: phsi = fondre.
exemples y phsi y idTij (la neige fond), phsakh = s'évanouir, perdre connaissance (certains disent mlleli qui en fait signifie blêmir, de la couleur mella/blanche de la personne qui blêmit d'abord avant de s'évanouir). le verbe fshel (crevé) serait une déformation arabe de notre phesel. On parle de l'état liquide de la matière, voir le post
la lampe merveilleuse à ce sujet. PhSi au sens de "fondre" est facilement compréhensible avec a-sephsi/a-sevsi (joint) donc qui "se consomme, qui fond" tout comme dans le mot a-saphu (tison, flambeau parfois).
2. PhS: phsi = déficeler, défaire un noeud, une braguette,-pour les garçons!-, etc...
C'est justement cette notion qui se rapproche de l'égyptien Ptah, emprunté par les arabes ftah (ouvrir), Meftah (clé). Pour nous il s'agit non pas d'ouvrir mais de défaire, déficeler, déboucler; probablement notre tha-saruts, thissura (clé, clés) serait avec un "ph" qui a chuté avec le temps, soit thphsaruts, thiphsura. Donc la racine PhS se retrouve dans clé voir même serrure aussi.
PhS c'est déboutoner (son pontalon par exemple: phsi aserwal), ouvrir une braguette, une fermeture éclair (en forme de chaîne, à plusieurs maillons).
En plus, il y aussi phesas/fesas = légér; phthutes/ftutes = effrité, réduits en miettes ou petites pièces, pulvérisé.
Voir aussi le sens de phser = étaler (le contraire de lephsa, els/elphs = vêtir, habiller, couvrir), que l'on retrouve chez les camarades sémites-arabes (tafsir)
Le PhS attesterait sans doute le sens de "détail", "pièce". Cette racine est à la base du mot "lumière" en kabyle (tha-phath, tha-phasth?) comme en grec d'ailleurs (phos, photos).

P retrouvé
Il faut faire un petit rappel et voir qui c'est
Poseidon
Nous savons que le P a cédé des positions en langue kabyle sans doute sous l'influence de l'arabe qui n'a ni de P ni de V. On retrouve de nos jours le P en kabyle mais il est souvent muté en B, ou bien en Ph (F) toujours pour les mêmes causes et surtout il a complètement disparû dans certains mots au moins dans les affixes, je suis formel au moins pour ce que j'ai pu identifier:
P a chuté dans les affixes de mots commençant par les voyelles du centre S-Z et T-D.
Autre ruse des camarades orientaux pour cannibaliser notre lexique: après avoir fait chuté le P du début du mot commençant par pS (il devient S) ce S esseulé devient chuintant Sh.
Donc tout notre lexique qui commence par SH et S doit être revu d'urgence. Les autres Z, T-D ainsi que leurs différentes altérations un peu plus tard.
shikh en kabyle = maître, gourou, enseignant
En arabe cheïkh signifie autre chose "vieux, vieillard, chef, boss" (oustadh = enseignant, maître)
Shikh: en fait le "sh" a altéré un "S", et le P a disparu devant ce S.
shikh = psykh ou psych
Un gourou est avant tout un fin psychologue. Voilà que nous avons compris d'oû vient le vrai sens de psychée, d'oû psychologie par exemple. Les camarades sémites-arabes n'ont fait que massacrer notre lexique en l'aliénant sur des mots proches du leur mots ayant tout un autre sens, quel massacre!
On peut continuer pour les autres mots. Par exemple shRav (boisson) serait pserav, le verbe shud (lier) serait psud le contraire de phsi (délier), d'oû la conclusion sur l'origine de ce mot que l'on retrouve aussi chez les camarades sémites-arabes. Ce P qui a chuté devant le S est très visible en latin/romanes dans sardine sans doute une déformation de la racine du mot grec du grec psari (poisson).
Par exemple selon cette même logique de déformation par le sémite-arabe leur shaytan serait saytan, et avec un p, pesaytan c'est à dire Poseidon ou plutôt l'analogue des anciens égyptiens Seth (celui qui a tué Oziris). Leur shaytan, idem à Satan des chrétiens les deux issus de Seth des anciens égyptiens, serait issu de la même racine que seyed (seigneur) qui n'est, mes amis, que le verbe posseder sans le P amputé par les camarades. Le verbe avoir avec un S existe chez nous mais chez eux: saa, seygh = avoir, j'ai. Ces verbes avec le P rétabli seraient psaa, pseygh. idem pour sidhi = Psidhi (poseidon?). Mieux encore Sadats en kabyle a une signification mythique et religieuse "protecteurs, gardiens, patrons", ce mot serait Psadats tout près de Poseidon.
Tout comme asardhun (mulet, "cheval" dans certaines régions) serait psardhun; Saa (heure) serait psaa; Sordi (argent) serait Psordi, etc...Le mot tha-ssa (le foie) serait tha-psa, ou tha-psah?, ce qui le rapproche de Ptah à l'origine du mot Egypte au sens de "foie" (racine GPT empruntée notamment par l'arabe KBD de kebda = foie).

Pour finir je propose une chanson kabyle d'un auteur-patriote kabyle (le nom m'a échappé!), ici la chanson est reprise par H.Amrouche. Le refrain Lah-Lah en kabyle c'est comme "yé, yé" en anglais, donc pas de confusion svp. Lah lah i dhephlawen, pSalah y Gawawen, pSadats y phehriyen. On en appelle à tous les gardiens, à tous les saints-patrons, à tous les protecteurs divins de la Kabylie, aux maîtres (poseidon) des mers de venir en aide à la Patrie, à la Kabylie prise d'assaut par les forces du mal absolu, à la Kabylie et à ses enfants chéris séparés d'elle, à tous ses enfants qui l'aiment, à ses enfants au bercail, à ses enfants condamnés à l'exil, orphelins de leur patrie rangés par le chagrin de voir leur mère-patrie mise à feu et à sang par les autres. A toutes les âmes patriotiques kabyles.