Clé
Je rappelle qu'en kabyle (mazigh en général) nous avons:
tha-saruts = clé. (serrure?). Voir aussi a-saru = chapelet
lli' ou 'eldi = ouvrir. Ce verbe pourrait être avec un k spirant keldi qui phoéntiquement est proche du grec kledhi (clé) et autres langues européennes.
Egypte
Nous savons qu'en sémitique-arabe meftah = clé issu de ftah = ouvrir. Ce mot proviendrait pour sûr de l'ancien égyptien Ptah "celui qui ouvre", plus précisément de la divinité Ptah, divinité très importante pour les archis, bâtisseurs et artisans (indice: calcul, maths, géométrie).
Nous savons que le nom de l'Egypte (kemet en égyptien ancien) provient de la variante grecque Aeghyptos issu lui-même de ce dieu Ptah.
Ptah a donc donné: Egypte en grec et clé en arabe.
Le chiffre 7 en grec ancien c'est επτά Hepta.
hepta-septa: S au lieu du "h" aspiré.
Hépato- (relatif au foie) est issu du grec hepar (foie)
Le foie se dit comment en arabe? Kebed, kebda qui n'est qu'une déformation de kpt, gpt, hpt. Notons qu'en arabe kebed signifie parfois aussi le milieu (réf.: dictionnaire en ligne ajeeb).
Ptah "le vert" a donné Egypte, le Foie et le chiffre Sept. Mais jusque-là personne n'a prêté attention à cette "coincidence" et personne n'a donné d'explication.
Suite
Nous allons aborder cette coincidence de notre côté kabyle. Je rappelle que les termnaisons du féminin en -A seraient en -eF/eV comme on l'a vu dans les posts précédents: Mila-Milev, Thalla-Thallef/Thallev. En général le Th ou T est l'affixe du féminin, donc un nom féminin commence et finit par "th": tha-mur-th (tamurt); le T est aussi un suffixe féminin en ancien égyptien et en sémitique-arabe.
tha-sa (thassa) au fém. = foie
Terminaison en -A à modifier et le mot devient tha-sev, tha-sef, il prendrait naturellement le suffixe félinin T pour devenir: tha-sevth, tha-sefth. Bref, c'est SFT, SPT, SVT au lieu de SA. Et voici quelques remarques à la lumière de ce décryptage:
- on revoit le lien foie-sept 7.
- on comprend que si le lien existe entre foie-7 et clé, dans ce cas notre pronociation tha-saruts est érronée (p/f/v ou w aspiré), ça serait plutôt tha-savruts, tha-safruts, tha-sapruts ou tha-sawruts. Ici on peut entrevoir sfer (jaune) en arabe, awr de awragh (jaune), sawragh (jaunisse) en kabyle/mazigh. On peut noter que pour tha-ssa (le foie), qui est d'abord un filtre, les notions proches avec cette racine SF/SV comme sfa = clair, propre.
Mais le plus intéressant est ailleurs. Par exemple cette racine SF se retrouve en suffixe dans tsnaSfa (milieu). C'est la deuxième fois (après seba= majeur-doigt d'honneur) que nous tombons sur cette notion sbt-spt (sept) qui indique le milieu.
Nous avons vu combien en kabyle le lien est persistant entre la toponymie, la botanique, l'anatomie, etc...Bref, un toponyme doit retrouver son homonyme en anatomie, en botanique, etc...Eh bien dans le cas du foie thassa ou tha-sefth on aura thassafth = le chêne vert (ha-ha, comme Ptah!) . Thassafth qui est aussi utilisé en toponymie sous la forme thasafth (ex. tasaft u'gemun) ou sevth arabisé en Sebt. Ce système de toponymie n'existe que chez nous en ADN, les arabes ou orientaux n'ont rien de tel, donc c'est par la toponymie que l'on va remonter aux sources.
Nous avons vu que la variante grecque de l'Egypte a donné ce lien Ptah-Foie-sept-Egypte, voir même milieu (centre). L'autre appellation de ce pays c'est maSeR chez nous sans doute emprunté aux sémitqiues à cause du M en affixe, mot très proche de l'arabe miSR, maSR et de l'hebreu mishraïm. Probablement notre variante serait sans M sémitique, et devrait être en realtion avec 7 (sva) et foie (thassa). On peut avoir plusieurs variantes mais l'intérêt est ailleurs: quelle est la signification rationnelle de Ptah et 7: milieu, centre (de gravité), niveau? On peut aussi supposer que Ptah est une suite arithmétique ou une suite géométrique. On verra plus tard si ces suppositions sont valables. Il faudra attendre la suite...