mardi 25 janvier 2011

Ave Punica !

On va réinventer la roue. Théta et la boucle est bouclée !

Ce post fait suite au billet précédent dans lequel on a vu que GT de thaghadT (chèvre) ou GD de GDR (agadir) attesterait probablement le sens de "bouclier, boucle, anneau".

Cette notion de boucle serait portée plus exactement par le T ou D.
- Le T se prononce différement, il se décline sous plusieurs formes en kabyle :
dT emphatique
t ordinaire comme dans toit en français
th comme dans l'anglais three
tt ou tsé comme le Z allemand de zeitung ou le tsé russe
- Le D proche de T est lui aussi prononcé différement:
DH emphatique
dh comme dans l'anglais this
d ordinaire comme dans droit en français
dz (rare) comme dzéta

Lexique kabyle:
thidT = l'oeil, un oeil (allen au pluriel)
idTij = le soleil
RwDHa = roue (RwaDHi = les roues).

Théta
Le sémitique-arabe contient le T emphatique qu'ils appellent la
Ta mourabita, soit T "bouclée" alors que le verbe rabet en arabe signifierait plus "lier, nouer" (ex. mourabitoune).
Le grec va nous aider ! La forme de la lettre grecque
Théta nous convient parfaitement.
Mieux encore, cette théta grecque est issu d'une lettre phénicienne
Tet.
Et cette lettre Tet symbolise Bouclier ou Roue !
Alors, agréablement surpris ?
En sémitiques (hébreu et arabe) la forme de T n'a ni la forme ni le sens de "boucle, bouclier, anneau ou roue"; la roue en arabe c'est âdjala, le soleil =shams. La lettre Tet phénicienne serait très proche du sens de la lettre T (ou dT, D) en kabyle et mazigh (berbère), donc il serait plus juste de parler de lettre Punique (à vérifier si elle y est en libyco-punique). Le dT dans oeil, soleil et roue en kabyle expliquerait la roue. Tet en forme de "cercle avec une croix", on retrouve cette croix en X dans le T "yath" des
Tifinagh, simple coincidence. On y reviendra avec les conclusions une autre fois.

dimanche 23 janvier 2011

Agadir, Anneau, Athéna

L'étymologie du toponyme Agadir définitivement élucidée.

Rappel
On a évoqué sur ce blog l'origine discutée de ce toponyme Agadir. Il a tout d'un nom "berbère" néamoins certains spécialistes continuent de dire qu'il est d'origine phénicienne. Ce nom Agadir n'existe que chez nous en Afrique du Nord et en Espagne (Cadix), jamais en Orient. En kabyle et mazigh "berbère" a-gadhir (agadir) signifie en même temps Grenier, Fortifié et Lieu sis sur une hauteur dominante. En sémitiques, notamment en phénicien, et en hébreu apparement mais n'existe pas en arabe, selon les linguistes gadir signifierait "mur, muraille".

Lexique
Vocabulaire kabyle avec la racine GD
tha-ghadT = chèvre (ighidh = chevreau; chez certains mazigh agadh = bouc)
tha-gedTum-th = boucle d'oreille (synonyme: thi-menGushin = les boucles d'oreille).
a-gedTum (au masculin) pour agedTum n'Reman par exemple.
tha-ghuGadT = ceinture
tha-xathem-th = anneau, bague (interférence avec l'arabe khatem = bague; le mot kabyle serait GD ou GT comme gedtum de "boucle").
i-gidher = aigle (même racine GD qui expliquerait la hauteur dominante dans agadir).

Anneau
Si comme moi vous comprenez le kabyle ou une autre variante de la langue mazigh plus le latin, pardon ! le français, la démo qui va suivre va être facile à comprendre.
Bouc
Boucle
Bouclier
Idem en kabyle et mazigh, une seule racine GdT ou GD atteste le sens de "chèvre", "boucle" et probablement "bouclier"...

Egide d'Athéna
Une source grecque nous dit que la déesse Athéna la tritonide (donc de chez nous !) a emprunté son égide aux femme de la Libye des temps anciens, égide en peau de chèvre (mot avec la racine GD, GdT). Le mot égide est issu de GD de tha-ghadT (chèvre).

Interprétations
1. La racine GD dans a-gadhir (Agadir) est à ne pas en douter kabyle, mazigh (berbère).
2. GD (voir GdT, GT) atteste les sens suivants en kabyle et mazigh:
- Bouclier (de protection)
- Bague ou Anneau
3. La notion de An, Année en kabyle et mazigh devrait comporter cette racine GD; probablement le mot a-sugas (an) serait a-sugades.
4. Agadir serait Forteresse-Grenier, en forme annulaire (circulaire), sise sur une hauteur dominante. Il n'est pas exclu que la variante contemporaine du toponyme a-gadhir (Agadir) chez les kabyles soit la forme yidhir (ex. Ath Yidhir). Et très probablement ce Gadir = Yidhir serait à rapprocher de Jupiter. A vérifier.

Voilà que Agadir, Gadès, Cadix expliqués. Ces toponymes n'existent que chez nous mais jamais chez les sémites, la racine GD est clairement kabyle, mazigh (berbère), alors pourquoi continuer à se laisser tromper ?

Les 10 anneaux de l'Atlantide
On a déjà vu sur ce blog la relation Île - Caprin (gazelle, Capricorne) et la probable relation avec Oziris - Anzar - Jésus, la croix, avec 10 (X chiffre romain égal à deux fois le chevron V ou 5). Là c'est encore une fois un caprin, la chèvre qui nous donne un nouvel indice: les anneaux. Alors l'île de l'Atlantide de Platon avec ses dix parties en anneaux s'expliquerait facilement pour tout kabyle et mazigh qui aurait lu ce billet et suivi ce blog...

samedi 22 janvier 2011

Boule de feu

Offtop consacré à l'actualité en Afrique du Nord.

Sujets brûlants
La révolution tunisienne tient toujours la une des médias et occupe les esprits. Chacun va de son commentaire ou de son expertise. Certains y vont avec une OPA sur cette révolution du peuple tunisien. L'opposant Ben Brik (ben brique !) se dit prophète de la révolution tunisienne et se voit déjà président de ce pays ! Ce mec est soit complètement barje, soit il fume du kif. Entre-temps les pays limitrophes subissent les répliques de la secousse tunisienne: plusieurs tentatives de suicide par immolation au Maroc, en Algérie, en Egypte. Au Royaume du Maroc de SM M6 les sujets brûlants sont devenus réalité.

Effet "boule de feu"
On ne sait pas s'il y en a eu en Libye pour cause de blackout médiatique; on est certains qu'il y en a pas eu en Kabylie vu sa particularité ethno-culturelle qui fait qu'en Kabylie les jeunes comme les vieux continuent hélas à se suicider, mais dans le silence et l'anonymat. On se rappelle qu'après les attaques du 11.09.2001 sur WTA, Milan a eu son pilote-kamikaze, une autre ville américaine a elle aussi eu son (jeune) pilote suicidaire venu percuter un gratte-ciel. L'exemple de feu Mohamed Bouazizi qui s'est immolé à Sidi Bouzid, qui a engendré des émeutes, la révolte et la révolution du peuple tunisien contre le strape Ben Ali, fait des émules voir même des jaloux tant le sujet a été largement relaté par les médias. Chaque jour apporte son lot de suicidaires par le feu en Afrique du Nord. Il y a un "effet de boule de feu" dans cette partie du monde. L'Académie Française doit réfléchir à introduire l'expression "effet boule de feu" car de la neige en Afrique du Nord il y en a qu'en Kabylie et d'autres rares endroits...

Le bûcher
On ne peut pas ne pas avoir de pitié pour ces malheureux qui mettent fin à leurs jours de cette façon horrible mais on ne peut pas non plus s'empêcher de soupçonner ces candidats au suicide de vanité, de vouloir manipuler la société, de monnayer leur suicide calculé et mis en scène. Leurs arrière-pensées éclipsent leur douleur aux yeux du public. La mort Mohamed Bouazizi était une mort provoquée (par l'arbitraire du satrape Ben Ali et ses sbires), c'est un sacrifice historique pour la liberté de son peuple (tunisien), un sacrifice au nom d'une cause noble: la liberté. Comme le sacrifice de Jan Palach lors du Printemps de Prague. Mohamed Bouazizi est mort sur le bûcher de la révolution tunisienne, son nom restera gravé dans les mémoires. Par contre la mort de ces sosies-torches un peu partout en Afrique du Nord ressemble à une farce, à un sacrifice païen. Ce n'est qu'un désolant suicide et les noms de ces suicidaires rejoindront le néant. On compatit avec leur douleur et leur détresse mais c'est honteux que de vouloir s'agglutiner sur la gloire du martyr tunisien Mohamed Bouazizi. On déplore l'absence totale de cellule de crise pour assister médicalement ces "têtes brûlées" en détresse dans les pays concernés. Il faut des toubibs pour venir en aide d'urgence à ces pauvres gens, pour le moment ils n'ont droit qu'aux pompiers locaux pour les éteindre. La situation est dramatique et il faut freiner cette pyschose collective et mettre fin à ces suicides de masse. Alors que font l'OMS et "Médecins sans Frontières" pour secourir ces inflammables en détresse ?

Contagion
Il n'y aura pas de contagion en Algérie ou au Maroc contrairement à ce que disent certains "experts". En Algérie la donne diffère, l'aspect ethno-culturel y est décisif. Seuls un soulèvement ou une insurrection kabyle ou mazigh (kabylo-chaoui au minimum) peuvent venir à bout du dictat de la junte et ébranler les islamistes pour en finir avec l'obscurantisme, la barbarie et l'arriérisme.

Crazy Joe
Seule la Libye de Crazy Joe a déploré la chute de Ben Ali. La révolution tunisienne ouvre de belles perspectives de libération pour les berbères de Tunisie et suscite beaucoup d'enthousiasme chez les mazigh (berbères) de la Libye limitrophe. Autant aider nos frères et cousins de culture et de sang. Que font les mouvements kabyles, berbéristes, amazigh pour aider les mazigh (berbères) de Tunisie et de Libye à ce tournant crucial de l'histoire ?

vendredi 21 janvier 2011

Mon oeil !

Oeil pour oeil...

Je rapelle que la relation Oeil - Source ou plus complètement Oeil - Source - Clé existe dans beaucoup de langues, y compris le kabyle, les sémitiques, l'allemand, le grec, le russe.

Chez les sémites:
ayn en arabe signifie "oeil"; il désigne aussi "la source"
ayin en hébreu signifie aussi "oeil".
On suppose qu'en phénicien aussi " ayn, ayin = oeil " .

Chez les kabyles et les mazigh ("berbères") en général:
lâayun, thi-âyunin (pluriel) = les sourcils
On dit aussi au singulier thimmi.
thaâwint = source d'eau différente de Thalla (fontaine, source), l'eau de thaâwint est utilisée à des fins techniques et rarement comme eau potable (en cas de sécheresse, quant Thalla est à sec).
lânSaR, leynSar : source fraîche sise impérativement près du cours d'eau (ighZaR).

En langues romanes, en français en particulier, la relation Source - Sourcil est indéniable, le mot sourcil est tiré de source lui-même tiré de sourdre (surgir) pour le filet ou jet d'eau de source qui surgit de la terre. Une arcade sourcilière ouverte (d'un boxeur par exemple) ça saigne comme un jet d'eau...Thalla (fontaine, source) est chez les kabyles et mazigh assimilée à l'oeil (allen), laâynSaR est assimilé aux sourcils (laâyun) comme Source-Sourcil (en latin) en langues romanes.

Si les mots ont la même consonance (sémitique), leurs sens divergent: âyn sémitique (arabe) signifie "oeil", "laâyun" en kabyle signifie "les sourcils" (seule la forme plurielle existe). Donc il n'y a en aucun cas d'emprunt du kabyle à l'arabe (aux sémitiques). A chaque fois que nous avons un mot interférent "ils" nous disent que nous leur avons emprunté. Mon oeil ! Chez nous en Afrique du Nord la toponymie reflète ces notions de sources différentes: Thalla, Laâyoune, Titawin. Ce n'est pas le cas chez ces camarades prétentieux, nombrilistes, arrogants et ignares.

dimanche 16 janvier 2011

La cuisse de Jupiter

I Got it! Du moins j'ai l'impression...

Préambule
Les kabyles et certains autres mazigh "berbères" éveillés ne sont pas allergiques à l'histoire offficielle de l'Afrique du Nord (ADN) pour rien: il y a de quoi, mais vraiment ! C'est l'une des plus grandes supercheries de l'histoire que la version arabe de l'histoire d'ADN. Leurs doctes en "khorotisme" (niaiseraie) arabo-islamique, leurs "douctours" appelés "les douc-douc'tours aux 33 tours" (douc-douc marque de canif DZ, 33 tours pour le turban, donc "enturbanné au canif"), tout droit sortis de la cuisse de Jupiter, nous disent que l'islamisation et son corollaire l'arabisation des kabyles et mazigh (berbères) d'ADN aurait été volontaire (sic !) et sans doute facilitée par le fait que durant l'époque punique ces populations étaient déjà "sémitisées" par les phéniciens. Quelle connerie ! Aucune relation entre les arabes et les phéniciens (et surtout pas avec les puniques d'ADN). Aujourd'hui "les autres" (les "arabes" d'ADN) sont convaincus qu'ils ont apporté la lumière en ADN (aïe-aïe ! et votre sempiternel obscurantisme alors il vient d'oû ?)
Certains savants disent ouvertement que la dite civilisation arabo-musulmane serait une civilisation de synthèse. Toutes les civilisations le sont à un moment donné (case de départ), y compris cette civilisation arabe-égyptienne-perse-maure (berbère)-andalouse (espagnole) musulmane. La langue arabe est elle-même une langue de synthèse, un conglomérat de langues. Et la religion arabe dite musulmane serait d'une certaine façon une religion de synthèse.
Les conquérants arabes ont facilement pris la Perse et l'Egypte en dix ans alors qu'ils ont bataillé cent ans pour conquérir l'ADN mazigh (berbère). Ce qui a facilité l'arabisation en ADN c'est l'Egypte, l'Egypte avec qui on avait des interférences bien avant la période islamique (7 siècle), la langue et la mythologie kabyles (et mazigh) le montrent parfaitement. C'est dire que la Kabyle et toute l'ADN n'ont pas été arabisées mais d'abord égyptiannisés si je puis dire et ensuite arabisés-islamisés. Il faut donc revoir l'histoire des "conquêtes" d'ADN par les "arabes"-musulmans...

Introduction
De toutes les divinités de l'ancienne Egypte trois nous intéressent plus particulièrement: Amon, Oziris et Ptah. Pour le premier on verra plus tard, pour le second on a quasiment établi sur ce blog même, arguments à l'appui, que la divinité kabyle ( mazigh "berbère" en général) Anzar -notre mythe fondateur- est sans doute le plus proche et qu'il y a une relation entre Oziris (Egypte ancienne) - Anzar (Kabylie et toute l'Afrique du Nord mazigh "berbère") équivalents de Neptune chez les latins, de Poseidon chez les grecs (Poteidaon chez les minoiens crétois) et du dieu Enki des anciens sumériens; Et aussi la relation d'équivalence indéniable Anzar - César - Jésus avec la notion d'île qui devrait avoir une signification particulière qui reste à déterminer. Pour la troisième divinité Ptah on s'est rapproché de son explication rationnelle il y a qlqs mois (lire le détail). On a évoqué cette relation Egypte - 7 - Jupiter sur ce blog, Ptah est à la racine de la désignation par les grecs du pays des pays des pharaons par le nom Aegyptos (Egypte). Au jourd'hui on y verra un peu plus clair pour Ptah...

Ptah maquillé
Les arabes après avoir conquis l'Egypte n'ont pas lancé l'Egyptologie tant ils méprisaient la jahiliya (ère de l'ignorane) de l'Ancienne Egypte et ses monuments. Par contre ils auraient sans aucun doute puisé (comme les grecs avant eux, qui reconnaissaient cette pratique) et même pillé (car ils se sont accaparés les droits d'auteur comme des forbans littéraires) dans le savoir de l'Ancienne Egypte. Le problème est qu'ils ont repris certaines divinités égyptiennes dans leur religion; je soupçonne que les hébreux-juifs et par la suite les chrétiens auraient aussi pratiqué ces emprunts sans comprendre le sens rationnel de ces divinités qui ne sont que des paraboles pour pérenniser le savoir et le graver dans les mémoires car les écritures ne sont pas toujours fiables et vieillissent mal avec le temps. Ptah "celui qui ouvre" en ancien égyptien a été emprunté par les arabes pour donner meftah (clé), ftah (ouvrir), foutouhate (découvertes, conquêtes par extension), al-fatiha "ouverture, introduction" la première sourate de la religion arabe dite musulmane, la sourate d'ouverture à 7 versets (7 remarquez-bien) du Coran. Chez les musulmans Ptah est devenu Fatiha, chez les chrétiens Petrus ou Pierre, Saint-Pierre le premier des apôtres. Vous voulez savoir qui était sa divinité équivalente chez les romains ? Simple, c'est Jupiter ! Zeus chez les grecs.

Littoral
Quand nous kabyles (mazigh en général) avons un mot kabyle interférent avec l'arabe les "xorotos" nous disent que forcément c'est le kabyle qui aurait emprunté à l'arabe. Ha-ha ! Prenons le mot al-bahr "la mer" en arabe, existant en kabyle levhaR ou yevhaR. Y a pas longtemps j'ai retenu les propos d'un pédiatre, un psy, à la télé russe qui disait que les enfants différenciaient la mer des rivières et fleuves de façon assez nette: la rivière ou le fleuve a deux berges, deux rives alors que la mer n'en a qu'un, les bambins voient et dessinent les choses ainsi. Simple et génial !
Ptah - horizon, niveau. On l'a dit en octobre 2010.
Ptah est le niveau de la mer, entre autres. Le niveau d'altitude zéro est de nos jours le niveau de la mer, vous comprendrez pourquoi Ptah était le démiurge et dieu des artisans et archis.
En kabyle et mazigh (de Libye au Maroc) la mer et les océans sont désignés par la racine contenant L, LL (illel) existantante ailleurs dans Thalla (source, fontaine), Thallaphsa (hydre, mot sans doute qui aurait été emprunté par les grecs pour tallassa "la mer"), thillellli (liberté), etc... Si chez les arabes le mot al-bahr signifie la mer, chez les kabyles levhaR ou yevhaR signifie le littoral, la rive de la mer. Et autant le dire tout de suite: c'est bien yevhaR, et ce n'est ni plus ni moins que Jupiter romain !


Nord
Une précision de taille: littoral nord car pour nous les kabyles en Kabylie et ADN le littoral, la (rive de la) mer yevhaR est toujours au nord. Un kab vivant à Barcelone ou Marseille ne peut pas dire yevhar, il faudra trouver le mot exact pour la rive méridonale de la mer. Ptah, 7 nous renvoie vers la notion romaine Septentrional pour le point cardinal Nord, là aussi avec 7 comme notion-clé pour les 7 étoiles de la Grande Ourse qui indiquait le Nord, le pôle nord aux temps anciens (antiquité). Le nombre 7 dit sva en kabyle, sebâa en arabe, septum en latin seraient issus de Ptah, normalement on devrait dire Septah. Le mot svah "matin" en kabyle idem à l'arabe al-sabah (matin) seraient issus de Ptah pour désigner l'ouverture de la journée, le point de levée du soleil après l'aube. Idem Sevth en kabyle ou Sebt en arabe. Les toponymes correspondants Sevt, Mesvah qui n'existent qu'en Kabylie et Afrique du Nord, et jamais chez les arabes en Orient, indiqueraient le Nord probablement.

Blanc et beau
En kabyle on dit a-mellal, a-mellay pour "le blanc" quant il s'agit des choses pour le teint "pâle, livide" des personnes; mais pour parler de personne, de ses cheveux ou de son apparence (blanc, blond) on dit shevah, shevhan qui désigne aussi "beau, belle, beauté, se faire belle (fringues, maquillage)", d'oû a-shivan pour "cheveux blancs" donc un un vieux. Shevah pour blanc et beauté...Comme Ptah au beau visage. Et shevah était sheptah ou septah ? Le corps de Ptah est dessiné en blanc, la cuisse de Jupiter serait-elle alors blanche ? :) Le kabyle shevah-shevhan (blanc-beau) par simple hasard sonne comme Shiva de la lointaine Inde boudhiste. Shiva beau, Shiva blanc comme le lait ! Blanc-beau, sachant que le Blanc n'est que l'ensemble, le mélange des 7 couleurs du spectre. Le 7 magique encore une fois. A méditer...

samedi 15 janvier 2011

La goualante du maure vivant

Offtop

Thunes, la Tunisie est à l'honneur.

Le peuple tunisien a surmonté sa peur et a fait chuter le satrape Ben Ali. Quel soulagement ! Le peuple tunisien vient de laver son honneur. C'est une révolution. Bravo, les tunisiens ! Là on peut dire : Touanssa r'djal ! b'Rebbi, r'djal ! Défier la tyrannie avec tant d'ardeur et d'abnégation, c'est forcer le respect de tous les peuples et de toutes les nations, en particulier la Tunisie est depuis hier très sympatique à tous les kabyles, croyez-moi ! Je m'incline devant la mémoire des victimes tombées sous les balles des tueurs du dictateur Ben Ali. Le peuple tunisien vient de gagner le premier round face au système, espérons qu'il gagnera les prochaines manches et qu'il ne se laissera pas rouler dans la farine par les politiciens issus du régime Ben Ali. Maintenant il faut capitaliser cette ferveur populaire et cette victoire sur un régime liberticide. Bon courage pour la suite, braves tunisiens !

Alger - Tunis
Faut dire que cette fois la Tunisie a volé la vedette à l'Algérie et surtout à la Kabylie, à l'avant-garde des frondes impétueuses de ce côté de la méditerranée; on ne va pas se plaindre tant que c'est un tyran arabe de moins en Afrique du Nord ! J'ai suivi de très près "les émeutes de la faim" - "le soulèvement" - "la révolution" (tels que désignés par la presse au fil des événements).
Par ailleurs, "Alger-Tunis" m'est revenu en tête, c'est une chanson de 1985 du regretté chanteur kabyle Hamidouche, oû il disait à peu près ça: "D'Alger à Tunis, l'espoir n'est plus permis, resigne-toi ô mon coeur" (face aux dictateurs et au péril islamiste). Je n'ai pas trouvé cette chanson sur dailymo ou youtube mais j'ai pour l'occasion découvert une autre chanson, d'ailleurs très envoûtante de ce maestro:
awi'th.
En Kabylie et en Algérie on reprochait souvent aux tunisiens leur passivité (peuple avili et soumis), leur trop-arabisation, voire trop-orientalisation et leur manque d'humour (quand on connaît l'humour et surtout la gouaille kabyle, voir même algéroise, on comprend mieux pourquoi ce reproche !). Et voilà que les tunisiens nous donnent une leçon de courage, bravo ! Il est vrai que le satrape Ben Ali a très vite fléchi et finalement capitulé face à la pression de la rue tunisienne. En Kabylie le combat pour la liberté est nettement plus difficile car les autorités algériennes disposent de beaucoup plus de forces de répression, avec une kyrielle de féroces spadassins (police, CNS, gendarmes, forces spéciales, armée), jadis entrainés par la Stasi est-allemande et armés jusqu'aux crocs, prêts à réprimer toute révolte kabyle en tirant sauvagement à bout portant avec des balles explosives sur des jeunes manifestants kabyles, ils sont activement aidés en celà par les islamistes, et même les voyous et la racaille, et soutenus tacitement par tous les non-kabyles, c'est à dire les algériens "arabes" (les maures arabisés). En Algérie c'est la junte militaire et les islamistes au minimun qu'il faut vaincre au même temps pour se libérer.
Donc je disais que l'on repoche aux tunisiens leur manque d'humour et de gouaille. Hier matin je me posais la question si les tunisiens révoltés ont déjà sorti une blague, un pamphlet contre Ben Ali (encore au pouvoir), une chanson, un hymne révolutionnaire à cette occasion... apparement rien, sur le net du moins. Ensuite m'est venu en tête la très belle chanson d'amour, en partie dans un style andalou (un brin flamenco), du regretté Salim Halali, juif-berbère algérien qui a surtout vécu en France et au Maroc, qui s'intitule "
Mhanni ezzine" (la beauté me fait souffrir). Cette chanson peut simplement être parodiée pour donner "Mhanni Ezzine El-Abidine" :) Ezzine El-Abidine ''le plus beau des êtres" et ses acolytes ont fait plus que souffrir leur peuple, ils l'ont humilié. Je ne sais pas quelle chanson chantaient ces derniers jours les tunisiens, mais hier c'était cette chanson que j'écoutais quand on a annoncé la fuite du satrape Ben Ali ! Il est évident qu'il devrait y avoir une goualante du maure toujours vivant alors que donné pour mort qui sera le chant du cygne pour les satrapes arabes ou maures-arabes qui terrorisent nos peuples et spolient nos terres d'Afrique du Nord. Ben Ali déchu, au prochain !

Araberies
Répudié par le peuple tunisien le satrape arabe est allé se cacher... chez les arabes. Naturlich! Naturellement ! L'oppresseur du peuple tunisien a trouvé refuge chez les arabes de la Sawdia Arabia (un hadj hors-saison pour cet inféodé aux chameliers ?), c'est à dire chez ses commanditaires et pères spiritueux. On vous l'a bien dit: ce sont les arabes, les vrais, et leurs araberies (y compris l'islamisme) les fléaux devastateurs en Afrique du Nord. Vous avez vu comment se fait la récupération au niveau des médias ? Cette victoire est celle des tunisiens de Tunisie, de la nouvelle génération tunisienne qui vit en Tunisie. Dot final ! De son confortable burlingue parisien le soit-disant opposant tunisien Ben Brik lance une araberie en désignant cette révolution par le terme arabe-oriental "intifada" (un grand Toz! à ce Ben Brique), la presse franchouillarde gogochiste titre en arabe, ainsi de suite. Détromprez-vous, mesdames et messieurs, les arabes, les vrais, ne font jamais de révoltes, ils sont soumis à leur souverrain et à leur Dieu. Il y a des révoltés en Iran (chez les perses) et en Afrique du Nord (territoires mazigh dits "berbères") mais jamais chez les arabes. Les tunisiens sont certes majoritairement arabophones (dialecte) mais ils viennent eux-mêmes de démontrer par cette révolution à quel sang ils appartiennent. Le sacrifice pour la Liberté nous kabyles, chaouis et mazigh en général, on connait depuis la nuit des temps. Et je n'ai jamais entendu parler de révolte chez les adulateurs de satrapes du monde temporel et spirituel (les arabes, les orientaux). Malgré le tapage médiatique des arabistes et de "l'office français des brevets arabes" force est de reconnaître qu'en se sacrifiant pour leur liberté les tunisiens ont démontré quel sang vraiment coule dans leurs veines, quelle est vraiment leur identité (pas besoin de tests ADN !). Les tunisiens viennent d'honorer la terre de Jugurtha. Et on leur dit bravo ! On leur dit aussi que désormais nous suivrons de très près les droits de la minorité mazigh (berbérophone) en Tunisie et que nous espérons que leurs droits culturels et citoyens seront respectés. En clair, on attend "La nouvelle Tunisie" au virage, on verra quelle place sera accordée aux "berbères", à la langue des autochtones "berbères", à l'histoire (la vraie) de ce pays, le respect des vestiges historiques, mise en valeur du patrimoine, etc... Pour le moment on laisse les tunisiens savourer leur Liberté retrouvée. On leur dit juste de ne pas oublier que le nom de leur pays Thunès est mazigh (berbère), que la Table de Jugurtha et Carthage sont en Tunisie, alors il ne faut pas obnubiler la vérité du peuple qui est à la source de la Liberté des nations respectables. Bon courage !

lundi 10 janvier 2011

Barca

Brillante trouvaille...

Thalla
Mais d'abord un préambule s'impose. On ne peut pas rester impassible face aux derniers événements ou "émeutes de la faim " qui secouent la Kabylie (sic!), l'Algérie ainsi que la Tunisie. Il y a mort d'homme et c'est tragique. On en reparlera une autre fois mais pour le moment souhaitons que la folie meurtrière des sbires des régimes sur place et la casse des perturbateurs cessent enfin et que tout soit réglé dans le calme et la dignité. Les événements les plus tragiques ont eu lieu en Tunisie dans la ville de Thalla (en kabyle/mazigh la source, la fontaine) - transcrite Thala ou Tala-, un toponyme qui a échappé à l'arabo-islamisation ! On ne peut pas rester indifférent en Kabylie quand on annonce "un massacre à Thalla", car les hillaliens remuent le couteau dans la plaie...

Quartz
La trouvaille d'aujourd'hui concerne un nom partagé, datant de l'époque punique: le nom de Barca, phénicien de Carthage. On l'a dit et redit sur ce blog que VRQ en kabyle, en plus de la notion "éclair" que l'on retrouve en sémitique-arabe, atteste "tout ce qui brille, scintille" (avariq = fourmie aux ailes scintillantes; areqraq= cafard ou blatte à leur "carapace" laqué et scintillante). RG ou RQ indique tout ce qui brûle (regh, req). La formule du jour est que devant un V ou un B il y aurait parfois un Q ou K (voir Ca latin) à rétablir:
V, B ~ QV, QB ou QU latin et romanes (de quota par exemple)
a-bbush = la verge; thi-bbushin = les seins
avec la Q/K rétabli on aura:
a-bbush (verge) = a-qvush (godelet); thi-bbushin (seins) = thi-qvusshin (godelets)
Pas difficile de comprendre le rapprochement entre ces notions.
VRQ ou BRC de vreq (éclair) ou Barca serait QVRQ ou Quarq voir Quarce -Quartz.
Le lien entre l'Eclair et le Quartz ? L'électricité ! On vous l'a dit, en kabyle cette racine VRQ-BRC indique ce qui brille, scintille.
Cette trouvaille peut nous donner une explication à l'origine de acqua-agua (eau) en latin, on vérifiera plus tard.
On ne va pas allez plus loin faute de temps, mais déjà Barcelone, qui tire son nom de Barca de l'époqe punique, pourrait bien être Quarcelona ou Quartzelona, un endroit plein de silice, peut-être !