Offtop consacré à l'actualité en Afrique du Nord.
Sujets brûlants
La révolution tunisienne tient toujours la une des médias et occupe les esprits. Chacun va de son commentaire ou de son expertise. Certains y vont avec une OPA sur cette révolution du peuple tunisien. L'opposant Ben Brik (ben brique !) se dit prophète de la révolution tunisienne et se voit déjà président de ce pays ! Ce mec est soit complètement barje, soit il fume du kif. Entre-temps les pays limitrophes subissent les répliques de la secousse tunisienne: plusieurs tentatives de suicide par immolation au Maroc, en Algérie, en Egypte. Au Royaume du Maroc de SM M6 les sujets brûlants sont devenus réalité.
Effet "boule de feu"
On ne sait pas s'il y en a eu en Libye pour cause de blackout médiatique; on est certains qu'il y en a pas eu en Kabylie vu sa particularité ethno-culturelle qui fait qu'en Kabylie les jeunes comme les vieux continuent hélas à se suicider, mais dans le silence et l'anonymat. On se rappelle qu'après les attaques du 11.09.2001 sur WTA, Milan a eu son pilote-kamikaze, une autre ville américaine a elle aussi eu son (jeune) pilote suicidaire venu percuter un gratte-ciel. L'exemple de feu Mohamed Bouazizi qui s'est immolé à Sidi Bouzid, qui a engendré des émeutes, la révolte et la révolution du peuple tunisien contre le strape Ben Ali, fait des émules voir même des jaloux tant le sujet a été largement relaté par les médias. Chaque jour apporte son lot de suicidaires par le feu en Afrique du Nord. Il y a un "effet de boule de feu" dans cette partie du monde. L'Académie Française doit réfléchir à introduire l'expression "effet boule de feu" car de la neige en Afrique du Nord il y en a qu'en Kabylie et d'autres rares endroits...
Le bûcher
On ne peut pas ne pas avoir de pitié pour ces malheureux qui mettent fin à leurs jours de cette façon horrible mais on ne peut pas non plus s'empêcher de soupçonner ces candidats au suicide de vanité, de vouloir manipuler la société, de monnayer leur suicide calculé et mis en scène. Leurs arrière-pensées éclipsent leur douleur aux yeux du public. La mort Mohamed Bouazizi était une mort provoquée (par l'arbitraire du satrape Ben Ali et ses sbires), c'est un sacrifice historique pour la liberté de son peuple (tunisien), un sacrifice au nom d'une cause noble: la liberté. Comme le sacrifice de Jan Palach lors du Printemps de Prague. Mohamed Bouazizi est mort sur le bûcher de la révolution tunisienne, son nom restera gravé dans les mémoires. Par contre la mort de ces sosies-torches un peu partout en Afrique du Nord ressemble à une farce, à un sacrifice païen. Ce n'est qu'un désolant suicide et les noms de ces suicidaires rejoindront le néant. On compatit avec leur douleur et leur détresse mais c'est honteux que de vouloir s'agglutiner sur la gloire du martyr tunisien Mohamed Bouazizi. On déplore l'absence totale de cellule de crise pour assister médicalement ces "têtes brûlées" en détresse dans les pays concernés. Il faut des toubibs pour venir en aide d'urgence à ces pauvres gens, pour le moment ils n'ont droit qu'aux pompiers locaux pour les éteindre. La situation est dramatique et il faut freiner cette pyschose collective et mettre fin à ces suicides de masse. Alors que font l'OMS et "Médecins sans Frontières" pour secourir ces inflammables en détresse ?
Contagion
Il n'y aura pas de contagion en Algérie ou au Maroc contrairement à ce que disent certains "experts". En Algérie la donne diffère, l'aspect ethno-culturel y est décisif. Seuls un soulèvement ou une insurrection kabyle ou mazigh (kabylo-chaoui au minimum) peuvent venir à bout du dictat de la junte et ébranler les islamistes pour en finir avec l'obscurantisme, la barbarie et l'arriérisme.
Crazy Joe
Seule la Libye de Crazy Joe a déploré la chute de Ben Ali. La révolution tunisienne ouvre de belles perspectives de libération pour les berbères de Tunisie et suscite beaucoup d'enthousiasme chez les mazigh (berbères) de la Libye limitrophe. Autant aider nos frères et cousins de culture et de sang. Que font les mouvements kabyles, berbéristes, amazigh pour aider les mazigh (berbères) de Tunisie et de Libye à ce tournant crucial de l'histoire ?