lundi 29 décembre 2008

Le songe

Ce billet est un offtop.

Beaucoup d'entre-vous après avoir parcouru ce blog se demandent peut-être comment et quand votre humble serviteur l'auteur de ce blog s'est lancé dans cette aventure. Certains iront même jusqu'à me trouver ridicule avec les suppositions et hypothèses avancées sur ce blog en rapport avec la langue-mère. Alors pourquoi n'ai-je pas peur de paraître ridicule? Je ne vais pas vous donner de réponse rationnelle mais plutôt vous demander de lire le Maître et son songe. Peut-être que vous aussi avez eu ou aurez un songe de la même dimension! Bonne lecture.

Le rêve d'un homme ridicule
Féodor DOSTOYEVSKY
Un récit fantastique (1877), traduit du russe par André Markowicz

1.
Je suis un homme ridicule. Maintenant, ils disent que je suis fou. Ce serait une promotion, s'ils ne me trouvaient pas toujours aussi ridicule. Mais maintenant je ne me fâche plus, maintenant je les aime tous, et même quand ils se moquent de moi - c'est surtout là, peut-être, que je les aime le plus. Je me moquerais bien avec eux, pas de moi-même, non, mais en les aimant, Si je n'étais pas si triste quand je les vois. Si triste, parce qu'ils ne connaissent pas la vérité, et, moi, je connais la vérité. Oh qu'il est dur d'être seul à connaître la vérité ! Mais, ça, ils ne le comprendront pas. Non, ils ne comprendront pas.

Lire la suite ici:
http://pagesperso-orange.fr/chabrieres/texts/revehommeridicule.html
Merci à l'auteur de ce site!

samedi 27 décembre 2008

Alias (td)

Ceci est un post "travaux dirigés" sur la toponymie. C'est un appel à contribuer que je lance particulièrement à tous les kabyles, mazigh en général.

La fiche
L'exemple d'un seul village, d'une seule région peut aider à propulser telle ou telle supposition. Cependant pour pouvoir porter qlq jugement il est nécessaire de confronter divers exemples de divers villages et diverses régions kabyles. Donc s'il se trouve parmi vous des volontaires pour m'envoyer d'autres exemples je suis reconnaissant d'avance. Plus on aura d'informations plus vite on avancera. Voici la fiche express pour récolter les infos nécessaires:
Région: (par rapport à Tizi, Bougie, Bouira)
Commune :
Villages limitrophes, voisins: (sur le sommet de la crête, sur les flancs, etc...)
Nom du village:
Situation par rapport aux points cardinaux (si possible)
Direction de l'axe central/route centrale du village: Ouest-Est (géographique) ou autre.
Nombre de clans adhrum/idherman : 3, si plus combien?
Nom de chaque adhrum/clan: ex. ath-lewnis (milieu), ath-ghamedh (haut), ath-ghefidh (bas)
Nombre de tha-zemayth/tha-jemayth: 3, si plus combien? (1 par adhrum normalement)
Nom de chaque tha-jemayth: ex.tha-jemayth umallu
(son positionnement par rapport au soleil: au lever, à midi, au coucher de soleil)
(si possible fixer le lever du soleil le 21 mars prochain lors de l'équinoxe et le 22 juin lors du solstice dans chaque tha-jemayth)
Positionnement géographique des lieux appellés tha-lla (source), anar (aire), a-mallu, a-sammar. Répartition des noms de familles, les affixes, préfixes (ex.: Ys, Zem) et suffixes (ex.: -an,-am, 'ul), selon leur positionnement (de leurs maisons) par rapport aux cardinaux et à l'axe central.
Sobriquets usuels ou alias de ceux qui sont nés dans les années 50-70, ils sont souvent confondus avecs des patronymes marquant l'ascendance paternelle, ex. Mokrane U'gana.
Sobriquets usuels des générations précédentes (ils en ont tous un) des pères de ceux qui sont nés en 50-70, ex. umasa, vumaza (déformé en boumaâza pour un sens arabisé bou-maîza celui à la brebis, quelle horreur!)

Les sobriquets
Réjouissez-vous, nobles citoyens, nos patronymes et même les sobriquets si répandus en Kabylie portent des informations importantes, il suffit juste de les désarabiser, d'enlever la forme "bergère". Ces sobriquets ont un lien direct avec l'origine, le positionnement géographique (de la maison) de la personne en question. En voici quelques exemples:
Boumaâza (bou maâza, celui à la brebis). Il serait avec "bw"/"w" (de, du) génitif: bwmasa, wmaza, wmadha.
Bou Latrus (bou alâatrus, celui au bouc). Il serait avec "bw"/"w"(de, du) génitif: bwal atrws, wal adrws, wal adhrys. En toponymie: drys, tha-vudhrys-th.
BudinaR (bou dinar, celui au dinar!). Il serait avec "bw"/"w"(de, du) génitif: bwdhynaR, wdhyn aR, wdhy naR. En toponymie: amnaR (seuil)
Bubeghla (bou beghla, celui au mule!). Il serait avec "bw"/"w"(de, du) génitif: bwveghlya, wveghly, w feghly. En toponymie baghlia (feghlya?); patronymes avec préfixe Fegh-, Vegh ou Veg, Begh comme baghlul.
Reste à définir dans chaque cas le sens de chaque mot du point de vue géographqiue. On peut continuer avec d'autres exemples mais je pense que c'est suffisant comme ça. Donc l'importance des patronymes et sobriquets kabyles même déformés est assez claire surtout qu'ils sont liés à la toponymie.


Le calibre et l'équilibre
Je suppose qu'une fois mes "recherches" parties des Ath Dwala élargies d'abord aux Ath Yirathen vu le lien hitorique (fleuve Asif), ensuite aux autres régions Ath Yenny au sud-est, Y Hesanwen et Tizi au nord, etc..., je pense que là on aura assez d'éléments pour avancer une véritable hypothèse du classement toponymique kabyle et mazigh.
Pour finir j'ai une demande à faire à celui qui voudra bien m'aider. Etant donné que nous n'avons aucun moyen ou outils modernes (les autres ne le feront jamais pour nous) pour topographier nos lieux ou procéder à des observations astronomiques, nous allons utiliser les moyens disponibles dont le Créateur nous a gratifiés: nos yeux pour observer! Il est nécessaire, j'espère qu'il se trouvera un volontaire pour le faire, de procéder à l'observation et de fixer le lever du soleil et le midi solaire le 21 mars prochain lors de l'équinoxe et le 22 juin lors du solstice d'été au lieu appellé a-kal a-verkan (terre noire) des Ath Dwala; il est vivement souhaitable et même recommandé aux imravdhen (j'espère qu'il en reste des imravdhen nel'varaka) de le laisser faire à l'intérieur du temple, près de leur mosquée (w-delsy si j'ai bonne mémoire), sinon on peut le faire à l'extérieur du temple. a-kal averkan = terre noire, et c'est tout? vous croyez? akal-averkan...a-kalaverkan...a-kalaverkan. Bref, j'espère qu'il se trouvera un kabyle pour CALIBRER le cadran solaire kabyle, mazigh. Rien n'est garanti au stade actuel des "recherches" mais si nous sommes sur la bonne piste ce volontaire en plus d'aider son peuple va certainement entrer dans la légende. A bon entendeur!


P.S
Le manque de moyens ne doit pas décourager celui dont l'aspiration principale est de faire avancer son peuple et l'humanité en général. Vous savez, pendant la conquête du cosmos/de l'espace la concurrence était rude entre américains et russes. On rapporte que les américains avaient investi un temps fou et des sommes colossales pour dévelloper un space-pen, sorte de stylo utilisable dans l'espace. Les russes par contre n'ont pas investi une kopeek (la duRu russe, le centime) pour ce genre de stylo. Mais alors comment faisaient leurs cosmonautes dans l'espace? Eh bien, ils utilisaient...un crayon. Aussi simple que ça!

mardi 23 décembre 2008

Zidane

Ce post est consacré aux patronymes kabyles, étroitement liés à la toponymie.

Seth
D'abord je voudrais revenir sur Seth le 3ème fils d'Adam. Je ne suis pas fort en sémitiques même si je connais un peu l'arabe (langue imposée) et ne connaissant pas l'hébreu j'ai demandé de l'aide à un ashkénaze qui m'a appris que Seth se prononce sheth et aurait la signification de "acquisition, obtention". Deux semaines plus tard j'ai retrouvé la trace de ce mot en kabyle. Vous connaissez comment on dit "félicitations" en kabyle, pour un achat par exemple? Si les arabophones disent mabrouk nous en Kabylie c'est l'expression "s'hedh leHna" qui est employée. Que signifie cette expression? D'abord il faut balayer la version bergère des esprits servils saha dh leHna (santé et paix) en reférence à la langue de leurs maîtres arabes. Le mot s'hedh se prononce très diffèrement et il a un autre sens. Suivez le lexique kabyle:
s'aa, s'ey = posséder, avoir (seygh = j'ai, th seyDh = tu as, n'saa = nous avons)
Ce verbe saa/s'ey serait probablement s'ha avec la racine s+h.
saadh = prospérité, abondance. Mot prononcé par certains saâd à cause de l'arabisation, en réalité il serait saHadh ou saghadh ou plus probablement sahadh, qui avec un h aspiré devient saadh.

agh, aghed = acheter. Ces verbes seraient-ils en fait ag'h et ag'hed? Ce verbe agh a une signification très large "acheter, contracter, contracter (épouser), prendre".
Le mot s'hedh signifie justement une nouvelle acquisition (achat, réussite); l'expression s'hedh leHna oû LeHna est un adjectif de lH (lHa, ylHa = bon, beau/belle) signifierait bonne acquisition, bon achat, bonne réussite, etc...
hadher = épargner, préserver, sauvegarder, sauver, garder, store et saving en anglais
hadher (au sens plus large) = protéger, défendre, prendre soin de, faire attention à (ici il y a interférence avec l'arabe hadhari = attention!)
hud (même racine hd que hadher) = protéger, ex. a-hudu a-hunu! en allemand hüten
hed, lehed = terme, extrêmité, bordure, bord
hedur = crêpe fine, blinis (épaisseur ur extrêmement fine hed)
hedheq = poli, éduqué
wlahed, ulahed = aucun, pas un, nothing-nobody
D'abord on doit signaler que la racine [h.dh] dans le sens de garder/stocker apporte une preuve supplémentaire si nécessaire que le mot a-gadhyr (Agadir) est mazigh "libyque" car il obéit à toutes ses définitions (sur une hauteur, lieu de stockage, etc...) chose impossible en sémitiques, notamment en phénicien (gad = mur, rempart?).
Ensuite nous voyons que Seth, sheth en hébreu avec le s+h ensemble "sh" serait exactement le même en kabyle saadh avec le sh scindé en s+h (h aspiré ou altéré en Y kabyle ou "ayn" arabe) et le même sens "d'avoir-acquis, obtenir-posséder" . D'oû les patronymes saadhi (Saadi, Saadia, Vusaad, Thassadith, etc...). Il y a un autre sens de saadh = la félicité dans a ma saadh ik très proche de a ma rezg ik oû rezg = chance, veine. Logiquement ce mot devrait être présent en arabe saâid, saïd mais avec un autre sens "chanceux, heureux, favorisé par le destin".
Et finalement je rappelle que j'avais avancé l'hypothèse que Seth (hébreu ou en ancien égyptien) devait attester une couleur, Seth = rouquin. Nous venons de voir que ce n'est pas le cas avec la variante en hébreu seth = sheth. Voyons la variante égyptienne.

Crème brûlée
Il faut se rendre à l'évidence qu'il faut introduire le Xi/Ksi dans la langue kabyle "mazigh" moderne à l'image du grec. Le Xi ou ξῖ [ksi] grec est transcrit comme suit: capitale Ξ, minuscule ξ.
Le X en français peut-être un son soft "ks" ou hard "gz", idem pour nous.
Le "ks" soft a été déjà signifié avec l'exemple du frêne (a-slen, a-xlen) qui serait l'équivalent du xylon en grec (bois, arbre).
Les sons de ce Xi "libyque" seraient à composer car ils sont scindés (gh+z) ou le s/z se retrouve sans le k/g , comme suit: s, z, [g.z], [gh.z], [G.z]

Le X (ks) atteste l'oxydation comme dans vuksus/vuxus (сarbonisé) et surtout seDHidh = rouille, idem au mot grec sidheros = fer qui a donné sidérurgie; un autre mot qui rappelle cette couleur "rouille" en kabyle c'est shaDH, shyaDH = brûlé (ex.repas) comme la crème-brûlée avec la couleur rouge-orangée, rouge-brun, bronze qui la caractérise, mot qui aurait pû être à l'origine xaDH, xyaDH.
Le mot ushen = chacal, renard serait en réalité uxshen ou uxhen pour la couleur rouille (rouge orangé). D'autre part la racine ZL de azel = courrir, accélérer deviendrait axell...Vous comprendrez pourquoi aksil/axil désignerait félin, guépard? tigre? chez les mazighs, et pour sa couleur et pour sa vitesse.
Alors Seth s'il est prononcé xeth/kseth ou kshedh attesterait la couleur "rouille", pour un homme une seule caractéristique y adhère: "rouqin". Comme Sethi 1ér père de Ramses II lui-même rouquin d'après les expertises des spécialistes français de renom (voir post Infrarouge).

Occident
D'abord un petit rappel. En grec le préfixe ἕξ [hex] pour le chiffre 6, ex.hexagone. En grec et en latin, et c'est le plus important ici, le préfixe ἔξω [exo] signifie "hors de" tout comme Extra "extérieur à". Le mot AXE vient du latin axis. Rappel: axe, accès, accèder; excès, excéder. Ensuite nous allons voir les prefixes kabyles ne toponymie, par conséquent dans les patronymes, très souvent mal interprétés: si/sy, sid/syd et sidi/sydy; idem pour les toponymes qui commencent par Z ou S. Notons que les S-Z, T-D et W-Y sont respectivement interchangeables avec le même ou un sens proche des mots ainsi composés.
si: SY - SW, ZY - ZW
sid: SYD - SWD - SYT - SWT, ZYD - ZWD - ZYT - ZWT
sidi: SYDY-SWDW-SYTY-SWTW, ZYDY-ZWDW-ZYTY-ZWTW
zer: voir aussi ser, sher, qseR en toponymie.
ZeR: ce préfixe ne diffère pas de gh+ZeR, donc ZeR-wal équivaudrait à ghZeR-wal (les 2 attestés comme patronyme et en toponymie).
En réalité le c'est le Xi "libyque" qui se cache derrière les S et Z. Il n'y qu'à vérifier qlqs mots pour voir ce qu'il en est. La racine ZYD va être prononcé zayed, zyada qui n'a qu'un seul sens en kabyle "en plus, surplus, extra, excédent" (rien à avoir avec l'arabe za-id = plus, addition); il n'y a qu'à muter le mot zayed avec le Xi pour avoir exa-yed avec le même sens "extra, excédent". Ou prenons SYD avec le "s" en "sh" au lieu de Xi: shydT, shwidT = peu, un peu; encore un rapport à la quantité. Le Xi se cache en "gh+z" dans ghezif (long, haute taille), mot qui serait exif qui exprime "plus, au delà d'une limite/norme". On peut continuer sans fin avec d'autres exemples mais les faits démontrent que ce Xi est bel et bien existant. Un seul et dernier exemple va la boucler aux usurpateurs, le voici. Le mot thi-gzyrt Tigzirt (île) serait thi-xyrt avec le sens de "ex yr" en dehors de "yr" (yir = giron, bord, pan), donc isolé. Tout comme laaziv, lieu du village à l'écart/isolé a, serait laghziv ou plutôt laxiv, axyf = en dehors de l'axe, l'axe central (route centrale) du village auquel tout est lié. Vous pouvez essayer de déchiffrer le sens initial de waghzen "l'ogre" qui serait en fait waxen/axen?!
En toponymie, outre celles citées ci-dessus, les racines commençant par un Z sont les plus intéressantes comme zer, zem, zen, zeg, zyd, etc...qui serait en fait xer, xem, xen (comme xenoï=étranger en grec), xeg, etc....Ces racines des toponymes comme par exemple zen/Xen se retouve dans les patronymes zenud, zenat, zenir qui atteste un positionnement, ici "zen = extérieur, en dehors, en retrait" par rapport à l'axe central du village, du quartier.
La racine kabyle ZYD/ZD donnerait en fait Xyd/Xd, avec le préfixe N de droite (hémisphère Nord, balayant 180° Ouest-Nord-Est) est par rapport à l'axe central (an, yn, wn, na, ny, nw), axe Ouest-Est comme le confirme l'exemple de référence que j'ai pris , on aura zydan-Xydan ou zydany placé au milieu mais décalé sur le côté occidental, ouest ou nord-ouest. Reste à confirmer si c'est partout la même chose en Kabylie oû il y a des zydan, Zidane, Zidani; et plus largement en Afrique du Nord avec la variante arabisée, T à la place du D (car il ne peut y avoir de ZYD en arabe) zytan, zytwny, zwytan Zitouni, Zouiten, etc... Il faut rappeller que la racine ZD présente en toponymie comme dans les patronymes kabyles (zedek, zidan) atteste la notion de "devant, devancer, en tête, premier" (zedhath) et l'arbre des vainqueurs tha -zedheyth = la palme. Donc ZDN comme Zidani ou Zidane serait en rapport avec "occident" ou "devant", pas de quoi s'étonner que "Zizou" Zidane ait eu une carrière professionnelle de champion en occident! Mais le plus intrigant est ailleurs, "WS YR" celui qui est "à la tête des occidentaux": Oziris!
Ce post est dédié aux valeureux Zidani de mon village d'origine pris comme exemple pour le thème toponymique, à tous les Zidani, les Zidane en Kabylie ou ailleurs. Thanmirth!

Noÿel

Ce post "potpourri" est en rapport avec la toponymie mais pas seulement.

L'analyse des racines kabyles/mazighs/"libyques" très déterminante pour la compréhension des toponymes nord-africains, et par conséquent des patronymes des personnes de cette région, continue malgré les difficultés de cet exercice car en effet on a plus de questions que de réponses; ça voudrait simplement dire que la compréhension de la toponymie d'ADN prendra plus de temps que prévu.

Téléphone
Ce mot est composé à partir du grec τηλε [tele] = loin + φωνή [phone] = voix. Pouvez-vous composer le même mot avec la même méthode à partir du kabyle, du "libyque"? Oui! Le mot thily atteste on ne peut mieux le décalage dans l'espace (loin) car il signifie "ombre". Mieux encore son homonyme thily signifie le conditionnel, en qlq sorte un décalage dans le temps (passé). Pour le deuxième mot (phone grec) le mot le plus proche est 'yny = dire; ce mot pourrait être 'yny, hiny/heny, Hyny/Heny (d'oû gheny = chanter). Il ne reste aux spécialistes qu'à choisir la mécanique de composition des mots pour ce néologisme.
L'intérêt en toponymie est bien sûr représenté pat le mot thily, thi-ly = l'ombre. Pourquoi? L'ombre est une projection d'un être ou d'un objet à la lumière, c'est le passé récent en qlq sorte, mais surtout les cadrans solaires de l'antiquité se servaient de l'ombre pour définir les horaires. En outre, thalla = la source/fontaine, allen = yeux, le verbe 'yly signifie "exister, être, paraître", le verbe 'aly (haly, kaly?) = monter, etc..., tous ces mots sont liés au soleil, au jour, au calendrier donc à la toponymie. Le lexique toponymique correspondant (akal, thalla, thily, etc...) devrait être analysé le plus sérieusement possible.

Ode
Ce mot vient du grec hodhos = chemin. Ode signifie "poème destiné à être chanté". Voyons notre lexique surtout que les camarades arabes prétendent, comme de coutume, qu'on leur a emprunté ces mots alors que c'est exactement le contraire:
H'dhu = dédier
(en ar. Hidaya = dédicasse)
H'dheR, lHedhRa = parler, raconter
(idem en argot DZ, en ar.classique kalima, tkelem)
a'Hedh = promettre, promesse solennelle (idem en ar. âahd, waâd)
sh'Hedh = témoigner
(en ar. shHed = témoigner...mais aussi shaHed/mushaHidin = assister à un spectacle/spectateur).
ma'adhuR, maHdhuR = renommé, connu, adoré
(en ar. maâRuf, mash'HuR que l'on retrouve aussi en kabyle)
v'dher (f''Hedher?) = citer, parler de qlq'un
Maintenant on va voir que cette racine de hodhos = chemin se retrouve en kabyle mais jamais en arabe (Tariq = chemin, route)!
'ed'u, Hedu? = aller avec...
a'ady, aHedy = passer
s'aady, s'aHedy = faire passer, passer qlq chose (ex. passer un examen)
avrydh = chemin,route, rue pourrait être [vr+Hd] avrhyd

En réalité si hodhos signifie chemin pour les grecs cette racine hedh en kabyle/mazigh attesterait plutôt le sens de passage. Le H indique toujours une direction et l'on retrouve dans n'HeR = guider, conduire comme dans lewHy = direction. Le D lui atteste l'espace, le point de repère dans l'espace: dha = ici, dhina = là, dhiHin = làbas, ...ar dha = jusqu'ici. Autant vous le dire aujourd'hui car les explications viendront plus tard car on y reviendra en détails: le D mazigh "libyque" (et T aussi) atteste les notions de magnétisme. Un mot pour baliser: d'kyr = aimant. D'autre part le S mazigh "libyque" (et Z aussi) atteste la notion de gravitation, donc de poids et d'attraction. On y reviendra plus tard mais déjà un mot pour baliser: Zay = lourd. En plus vous comprendrez pourquoi T-D et S-Z sont au milieu, au centre (voir le post classement Draft 2).

Borne
On verra plus tard les systèmes de mesure et les particularités du Q mazigh "libyque" qui atteste "dur, rigide, pointe, point", pour le moment on va se limiter à la racine QL.
qlaa = démarrer
qlaa = arracher, déraciner (idem en ar.)
naqel = soulever
(en ar. naqel = transporter (sic!))
ny-qal = auparavant, il était supposé...(notion de temps)
ardh-qal = à tout à l'heure, d'ici un moment indéfini (notion de temps)
waqyl = apparement
aqly, aqlagh = me voici, nous voici
aqliyin = j'arrive (notion de temps)
aqlal = luette (forme de pendule)
qluqel = marcher avec paresse en ondulant
aqlaqal = galop ou trot?
muqel = regarder, observer
Bref, si le Q est un point fixe la racine QL a tout l'air d'indiquer un crochet, un ancre, un amarre, une fixationn un repère, une borne. En topographie ça serait une borne kilométrique. Ceci peut s'avérer crucial pour déchiffer les toponymes avec cette racine QL, ou déformée en GL, comme Collo, Kolea, Golea, Kala (el-kala en arabe = tour), etc...Je n'exclue pas non plus que cette racine QL ou la forme KL (akal) pourraient signifier en toponymie un lieu clé, en plus de borne/repère: un observatoire!

Nil
La tradition de la fête de Noël, autre ancienne forme Nowell chez les anglais, est liée à la Natalité en général et en particulier à la Nativité ç-à-d à la naissance du Christ chez les chrétiens. Saint-Nicolas est aussi fêté pendant le même mois si je suis bien informé et parfois certains le confondent avec Papa Noël, je ne sais pas si c'est à tort ou à raison. On saisit cette occasion pour souhaiter bonne fêtes aux concernés.
Le plus intéressant est de savoir pourquoi cette tradition chrétienne coincide plus ou moins avec le solstice d'hiver du 22 décembre (la plus longue nuit). Peut-être que c'était un repère pour les astronomes de l'antiquité, mais lequel? C'est le lendemain le 23 décembre que le jour commence à reprendre des parts à la nuit. Moi je suppose que le solstice d'hiver aurait pu signifier le niveau minimum ou le niveau zéro du soleil, date après laquelle le jour devient de plus en plus long; les équinoxes attestent le niveau médian de l'équilibre; et finalement le soleil atteint son niveau maximum au solstice d'été le 22 juin. Je n'ai aucun argument sauf l'intuition mais je me permets de questionner sur les racines NWL, NYL ou avec y en g NGL ou NHL (anhil = cigogne) se retrouvent dans la négation ou l' absence wl'ash (rien, pas), wlahed (aucun, absent, néant: hed signifie présence/présent), wlamek (pas moyen de...), wlaygheR (pas la peine de...) comme en français Nul du latin nullus (aucun), l'appellation grecque du Nil (Neïl-os, nyl) appellé iteru par les anciens égyptiens, dans Noël (pourquoi pas?) et finalement chez nous dans naal = toucher, naqel = soulever, nghel = renverser (un liquide), dans aneghlus = ange, et probablement aussi verseau (zodiaque). On verra plus tard si ma spéculation ci-dessus pourrait être justifiée. Normalement on devra trouver des indices en toponymie kabyle/mazigh nord-africaine comme dans les patronymes avec la racine NYL, NGL comme dans mengel/mengelet, dans nayel ou menayel qui est souvent confondu avec menayen = cavaliers. On verra d'ici qlq temps si nos suppositions sont fondées ou pas.
Bonnes fêtes de fin d'année à tous!

mercredi 17 décembre 2008

Les alignés

Post express, suite du thème "toponymie kabyle et mazigh".
Je crois avoir compris que l'analyse des toponymes ainsi que les patronymes et sobriquets kabyles, plus largement mazigh, "libyques", va nous faire découvrir LE CALENDRIER astronomique de nos ancêtres. J'aurais parié si je le pouvais!
Il suffit de prendre un village kabyle et de voir comment sont alignés les adhrum (clan, partie du village), leurs noms, les patronymes des gens qui habitent ainsi que leurs sobriquets, pour voir que tout obéit à une logique de fer: l'astronomie. L'observation du ciel et du cycle solaire.
Concrètement les toponymes comme les patronymes indiquent un positionement géographique de tel ou tel lieu ou telle famille par rapport à son positionnement dans le temps et l'espace (soleil, et peut-être aussi les astres). Donc tout ce qui est "heure, jour, semaine, mois, saison, année" devrait s'y retrouver. Plus concrètement ils peuvent indiquer LES MOIS du calendrier solaire!
a-malu ou a-mayu, compris comme étant l'Est ou versant ombragé, pourrait indiquer le mois de Mai.
La racine [wn] des ath-lewnys (yewnys) aligné juste derrière a malu pourrait indiquer le mois de juin.
La racine [f.gh] ou plus largement [f.g] des patronymes, ex.feghwl (Feghoul) indiquerait peut-être afgust/augustus ou le mois d'août. Le mois d'août avec la racine fegh se retrouve dans thi-feghwa = les artichauts et dans feghws (fequs) pour le melon, est-ce un indice de la date de la récolte? (pour le melon c'est août-septembre je crois). Même s'il ya des réticences par rapport à augustus/août appellé ghusht en kabyle qui serait logiquement lié à maghush de tha-maghushts au couchant, on verra plus tard.
La racine [s.m] ou [z.m] indique le versant ensoleillé, le Sud, et serait très probalement lié au mot germanique qui indique "l'été" zamer en allemand, summer en anglais, même si cela peut faire rire; en réalité les interférences sont beaucoup plus nombreuses que vous ne le croyez! Tous les patronymes commençant par sem ou zem sont des familles habitants ou ayant une propriété sur le versant ensoleillé a-samar, le côté Sud - SudOuest. Le suffixe -ty (-dy) tout comme mady/maty (comme bwmati - Boumati) indique le bas, probablement le sud ou sud-ouest. On verra plus tard plus largement le sens de maat (comme Maatub), maght, maHd (MeHdi, meHdiya).
Les gens qui disent que Ben Gana est un patronyme arabe hillalien ont tort, c'est juste une déformation arabisée de w gana (Ougana), ce patronyme est donné à celui qui habite ou a une propriété du côté de aguni, du côté entre le Sud et l'Ouest probablement, voir genun/wagnun Guenoune/Ouaguenoune.
Le prénom vleydh transcrit Belaïd n'a rien avoir avec l'arabe, il serait Vel 'aydh qui avec la mutation du V kabyle en B arabe et la mutation de Y en G a donné Qayd d'oû les patronymes Gaïd (en préfixe), Qaïd (Caïd), Bel Qayid à l'origine (devenu Belkaid), etc..Ce 'aydh en suffixe est exactement celui en préfixe Yidhyr (Ait-idir), Gidhyr (igidher = aigle), bref de Yidhir/Idir et de Gaïdhiros le jumeau d'Atlas selon Platon.
Le préfixe Bel ou en kabyle Vel sera étudié plus tard mais en bref il signifie un lieu bas (le V indique "la profondeur, immergé" (aghvalu), il est l'opposé du F de fella = haut, émmergé, surperficiel). Le V mazigh est toujours "profond, immergé, plat" (dT'vaq, tha-vaqyth = plat/assiette et indique un volume (a-velaR, a-vuqal). Donc Bel ou Vel indique soit "bulle", soit plus probablement "vallée", "place", "espace plat et ouvert" et peut-être ville/village comme "polys"/polis (ville) en grec?. La cigogne Vel Irej (beliredj) y séjourne! Ce Vel/Bel serait à l'origine du mot bled emprunté indirectement à l'arabe bilad = pays, baladia = commune. D'autre part en notion de temps Vel est présent dans qavel (an prochain) et wavel (l'année après la prochaine). En toponmie c'est un village, ville en bas, comme dans Valwa (Beloua) d'oû l'appellation ancienne "velazh, l'bilaj' de Tizi-Ouzou; la ville de Blida appellée en arabe al-bouleyda serait en fait Velydh ou au féminin tha-vlat qui nous rappelle Tablat, avec une particularité le T emphatique, tha-vladT qui indique "plateau". Elle y est probablement dans les toponymes antiques sous la forme latine Bulla comme Bulla Regia; ce préfixe est dans les patronymes arabisés Belhadj mais surtout il est dans les patronymes kabyles à commencer par la mythologie VelaajudT (Vel 'aajudT qu'on retrouve dans Hadjout), en antiquité 'adherval (Aderbal) qui pourrait avoir évolué (d en z, v en w) vers a zerwal qui généralement est compris comme "aux yeux bleus/verts", et là rien à avoir avec le dieu baal!, et dans les patronymes modernes Bel'amry, Bel-hemry, Bel-gendouz, Bel-âarif, Bel'adhem -Belkhadem, Belwis, Belwisdad?, Bel-Hushet, voir même Belloumi ( Vel wm, soit Bellumus/bullumus en latin?, oû wm = entrée, Vel = ville/village de la vallée) et Bel-hadj qui serait Vel 'aadhis ou Vel Hadhis - en suffixe le -dhis kabyle/mazigh devient un dj chez les arabes- mot qui en punique en kabylo-sémitique aurait signifié Vel en kabyle on vient de voir le sens + hadhis du punique/phénicien hadith = nouveau. Donc Vel Hadhis aurait donné nouveau village (de la vallée). On a le droit de remettre en cause la toponymie de CARTHAGE avec la version sémitique "QRT ville nouvelle HDST" car Hadhys indique un positionnement concrèt sur la carte géographique! Ce Belhadj arabisé qui serait à l'origine Vel Hadhis existe aujourd'hui sous une autre forme kabyle-arabisée surtout chez les kabyles: Bel Hadhy u Belhadi! Le patronyme Belhadj se retouve comme patronyme souvent kabyle Oulhadj et surtout en toponymie uniquement en Kabylie comme Ath L'hadj qui nous donne la version complète Lehadj qui serait à l'origine Legh-adhis, LeH-adghis ou simplement Leghadh très proche phonétiquement de Leghouat qui serait legh waDH. D'autre le suffixe toponymique -gad, l'antique timgad (thym gad?) pourrait avoir un rapport avec hed, hedj, etc...Tout ça on le revérfiera plus tard une fois toutes les racines des toponymes expliquées. A suivre donc.
Revenons à l'alignement. Vous pouvez vérifier avec d'autres exemples, d'autres villages et surtout trouver cette liaision a-malu lewni/lewnis/lywan, etc...pour les toponymes ou le nom de tha-jemayth ou les prénoms/noms Lewnis/lewnas des gens qui habitent de ce côté. Comme ça vous arriverez aux conclusions nécessaires. Bon courage!

PS
Ce post est en hommage à tous les gens du village yghyl mymwn (Ighil-Mimoun). Petit village républicain avec sa source thala dwala, à l'origine du nom ath-dwala/Beni-Douala. Thalla dwalla c'est aussi...le delta!
Petit village dont Dda Lwennas Maatub a dit "gens d'yghyl mymwn qui ne guérissent pas (de leurs blessures), ils n'ont pas oublié la guerre, (village aux) nombreux martyrs tombés au champ d'honneur". C'est justement leur sacrifice qui nous soutient,qui nous pousse à ne pas renier nos racines et à ne pas bafouer l'héritage de nos ancêtres.

mardi 16 décembre 2008

Racines

Ce post est consacré à la toponymie mazigh d'Afrique du Nord

Introduction
Nous allons voir quelques exemples de toponymes, et par conséquent des patronymes, nord-africains d'essence kabyle, mazigh mais maquillés par l'usurpateur pour qu'ils sonnent arabe. Depuis que ça sonne ça ne répond pas, il est temps d'en finir avec ces absurdités! L'identification des racines est le meilleur moyen de revenir à ses racines!
La répartition topographique sépare en 2 un lieu habité (village) selon l'axe central, généralement c'est la route principale qui mène de droite à gauche ou de haut en bas. Le village est ainsi scindée en deux hémisphères, celui de droite et celui de gauche. En plus on tient compte du niveau (haut, moyen, bas) de chaque partie du village (adhrum), l'insolation de chaque partie ou à quel moment le soleil éclaire tel ou tel coin (sans doute au solstice d'été), le positionnement sur l'axe ou route centrale (sur l'axe ou sur les côtés) et donc l'orientation selon les points cardinaux. Voilà pourquoi en kabyle on désigne clairement deux versants, ombragé (amalu) et ensoleillé (asamar).
Le miracle, oui miracle!, c'est qu'en kabyle, mazigh "libyque" en général, les racines des toponymes se composent par paire (2) et presque toujours chaque racine peut-être inversée avec un sens équivalent ou proche, il y a là une preuve de systématisation. Pourquoi? Eh bien parcequ'il s'agit de géométrie! La ligne du point A jusqu'au point B va donner linguistiquement AB, et l'inverse donnera BA. Ensuite il faut tenir compte des mutations très fréquentes en kabyle (y - g, w-y, etc...), du L génitif très fréquent dans les toponymes, etc...Et encore une particularité, elle touche plus particulièrement les gens des Ath Dwala/Beni Douala. La voici.

Aïe! Eye!
Vous avez peut-être entendu comment on nous chambre nous les originaires de cette commune surtout ceux du sud-est, Ath Mahmudh (tha gemut azuz, tha wrirth musa, thizi hivey, aguni arus, etc...): thi-meyayin thi-beybuyin au lieu de thi-mellalin thi-belbullin comme la majorité des régions kabyles. En réalité aux Ath Dwala centre on dit tha-mellalt, thi-mellayin, donc c'est fifty-fifty. Donc là nous avons clairement une mutation du L en Y ou l'inverse, c'est selon! Moi je pense sincèrement que la variante tha-mellayth/thi-mellayin serait la plus juste, probablement quand deux L se suivent le deuxième deviendrait Y, ou est-ce une forme du pluriel, qui sait? Voyons un peu notre lexique avec les 2 variantes:
a-mellay (a-mellal) = le blanc
tha-mellalt = un oeuf
way'y (wal'y) = regarde!
allen = les yeux.
s wallen = avec les yeux
Singulier supposé de allen: wal/hal/'al qui pourrait être way/hay/'ay. Un peu comme en anglais eye!
thi-yi (thi-lly) = l'ombre
tha-yets, thu-yath = l'épaule, les épaules. Singulier supposé (inexistant): a-yedh; on comprend pourquoi les sémitiques par confusion désignent la main par yodh en phénicien et hébreu, yed en arabe. Ce supposé yedh est en fait le Aït ou a-yeth, ath des toponymes confondu avec le ath de l'ethnie, clan. La preuve que c'est un "dh": adhrum (clan, une division de village) et non athrum.
a-kay (a-kal) = terre, sol, terrain
thaya (thalla) = source, fontaine
'ayi ('aly) = monte!
'mey ('mell) = montre, indique!
mayu, magu = Mai (mois de)
Bref, moi je pense qu'il faut distinguer Y du L en utilisant le Y uniquement pour les toponymes. Voici pourquoi. Prenons l'entrée Nord des Ath-Dwala en allant de Tizi-Ouzou, c'est Thalla bWanan (Tala Bounane) ou thaya bwunan: c'est là que commence la crête, la montée ('ayi/'aly). Idem du côté est avec Thalla Xlill ou thaya xllil, là aussi c'est la montée Est de la crête. Dans les deux cas le Y atteste la pente!
Aïn Taya sur la côte Est algéroise est en fait un nom doublé arabe-kabyle car le aïn = source/fontaine équivaut au kabyle thalla ou thaya. Mais attention ce toponyme Taya pourrait signifier autre chose à part "source" ou "pente" surtout si le nom a été déformé durant son arabisation par des gens qui n'étaient pas du coin.
Le mois de Mai est dit mayu ou magu (mutation banale de y en g), il me semble que soit on doit désormais désigner a-malu par a-mayu ou bien mayu/magu par malu!
Voilà donc en plus de "l'énigme du Rif" avec la mutation du L en R, nous avons là un autre problème assez sérieux avec "l'énigme des Ath-Dwala" avec le L en Y. Mais peut-être est-ce là une solution, et si le L devenait un Y derrière-devant un R surtout qu'on a démontré qu'en kabyle et autres langues mazigh (libyque) le R et le L ne se suivent jamais et pour cause! (voir le détail sur ce blog), il y a un mot, un seul qui échappe à cette règle alarmi variante hybride de armi = almi =jusqu'à...

Hassi Messaoud
Ah, la rente pétrolière! Et l'oisiveté qui va avec! On n'est pas concernés d'ailleurs, par les both, on va se limiter donc à l'etymologie du mot. Pour hasy (hassi) je vous laisse deviner en prenant le féminin de ce mot. Alors Messaoud, soit-disant issu d'un prénom arabe mesaûd. Arrêtez votre délire les gars, de grâce arrêtez! Les toponymes sont des coordonnées géographiques en ADN! C'est comme sid, sidi: il n'y a pas de saint ou de sainte dans tous les lieux avec ce préfixe toponymique, ce sont des désignations géographiques! Vous voulez un dessin?! Et bien vous l'aurez mais plus tard. Prenons le toponyme d'un lieu désert inhabité sidhy mes'awdh (Sidi Massaoud sur le papier) sur la route de la crête Est des Ath-Dwala du côté des ath-Hlall, tha-vudhristh. On va voir les racines de messaoud, on va prendre dh=d:
Les racine suivantes Si [s.y], Sid [s.y.d] et Sidi [s.y]+[.d.y] très fréquentes en toponyme et en patronymie on en reparlera ultérieurement de leur sens.
[m.s.w.d] = [m.s + w.d]
[m.s], [m.z] = la racine ms indique "isolé, à part, distingué" et surtout en toponymie ms serait le contraire de ns (nes, tunes = incliné, couché) donc "exposé", en l'occurence au soleil donc lieu exposé au soleil (à telle ou telle heure de la journée), d'ailleurs la racine ms ou son inversée sm se trouve dans l'hemisphère ou le versant ensolleilé samar. Prenons un autre village avec la même racine: Ath mesvah -Aït Mesbah- qui serait ayedh mesphah/mesvah: lieu exposé au soleil la matinée, première partie de la journée; il faudra vérifier mais de mémoire ce village étant à l'ouest-nordouest il ferait donc face au levant Est-SudEst.
[w.d.] = c'est clairement le bas, wada/swada/bwada (bas/du bas/d'en bas).la racine inversée dw donne daw = sous.
Donc mes'awdh ou Messaoud est un lieu assez bas et fortement exposé au soleil (sud, sud-est, sud-ouest). Il reste à déterminer son secteur exact sur l'horloge à 12 secteurs de la toponymie mazigh. Pour terminer, rappelons les patronymes ayant une relation avec ce mot: messaoud, messaadia, messaoudi, etc...Comme quoi la rente pétrolière prend le chemin le plus court, de Hassi Messaoud aux patron'ymes mswd!


Racines.
...à suivre!

Les 12 travaux d'Hercules

Post d'une importance capitale, le moment de vérité pour tout kabyle et mazigh qui cherche à comprendre la toponomie de ses territoires kabyles/mazighs et l'histoire des patronymes kabyles/mazighs.

Avant-propos
Je pensais que tous nos patronymes étaient arabisés durant la colonisation française, arabisés sur le fond. Eh bien ce n'est pas le cas heureusement car là aussi l'arabisation n'a été que sur la forme, phonétiquement. Aujourd'hui je déclare que la quasi-totalité des patronymes kabyles, mazighs en général, sont directement liés à l'origine géographique de la personne. De nos jours ces patronymes kabyles sont utilisés souvent comme des sobriquets, vous n'avez qu'à voir en Kabylie la génération de ceux qui sont nés dans les années 60 et avant.
J'ai analysé la toponymie kabyle sur un exemple bien déterminé, la commune des Ath Dwala au sud de Tizi-Ouzou et les villages de cette commune, le village d'Ighil Mimoun a été pris comme exemple concret pour vérifier les hypothèses de travail. Plus largement sur la carte j'ai du faire un lien avec Tizi et Ath Yirathen pour avoir une vue d'ensemble.
Je suis arrivé aux premières conclusions et je vais les mettre en ligne petit à petit. Mais d'ores et déjà je vais vous surprendre car non seulement les toponymes sont liés au relief ou niveau (bas, haut) mais au soleil et à sa trajectoire dans le ciel, c'est à dire aux horaires; et plus intéressant encore c'est aux étoiles qu'in fait appel les géodésites d'antan qui ont topographié la Kabylie et l'ADN en général. Cette technique de projection (terre miroir du ciel) suppose un savoir et des connaissances sérieuses en astronomie et en géométrie. Cette découverte nous renvoie loin dans le temps, très loin même, vers une seule civilisation avec la même technique: l'ancienne Egypte.

12 secteurs
L'impression est que les anciens arpenteurs répartissaient les patronymes sur une figure géométrique selon les secteurs, très probablement une cercle à 12 secteurs (peut-être 10), comme pour les signes du zodiaque, celà pour désigner les villages et tout celà à partir d'un repère, d'un centre. Au sein de chaque village les toponymes sont liés directement au soleil, à sa trajectoire dans le ciel, reste à déterminer à quelle date exactement. Avec les posts qui vont suivre je donnerai les détails et vous comprendrez. Mais déjà oubliez la signification terrestre, cartésienne des noms comme thaderth = village, thalla = source/fontaine car en toponymie kabyle/mazigh et donc en géométrie+astronomie kabyle/mazigh ils auront un sens plus large. Les 12 secteurs en question doivent se retrouver qlq part en mythologie des peuples voisins. Les 12 tribus d'Israel ne conviennent pas mais par contre les 12 travaux d'Hercules conviennent au moins pour le premier exemple vérifié. Le voici.

L'Hydre de Lerne
Pour les Ath-Dwala (Béni-Douala) pris comme exemple, c'est l'axe ou la crête allant du centre (ou de la terre noire "akal averkan") vers la direction Nord-Est qui est intéressant. Thaderth Oufella compris comme village d'en haut a tout un autre sens, surtout que les autres villages ne portent pas ce préfixe "thaderth/village". Le mot au féminin tha-derth ou même à l'état neutre t'haderth (le neutre est aujourd'hui non reconnu) devient au masculin hader,'ader/'aders, wdr, ydrs ou hydr/hydrs. Le village suivant le confirme Ath Yidhir (Aît-Idir) 'ydr, un autre plus loin mais sur le même axe tha-vudhristh aussi. Cet axe Nord-Est en partant du centre des Ath Dwala atteste hydro du grec hudôr (hydrique, hyrdrologie, etc...), en astronomie c'est la constellation de l'hydre, la plus vaste, qui est la même que celle de la mythologie grecque à savoir l'hydre de Lerne, voir les 12 travaux d'Hercules pour le détail. Cette 'ydr ou hydre se reflète dans les patronymes des habitants de ces villages habitant sur l'axe en question, drys (Driss), drus (Drouche), ou les sobriquets atrus, latrus etc...Plus largement les patronymes déformés tel Derouaz, Druz, Deridj, Deradj ou avec T au lieu de D (terzi? taridj?); les arabisés comme Deriassa, Idrissi seraient issus de cette même racine. Cette racine pourrait se retrouver dans les toponymes ou patronymes européens aussi, antiques notamment (thrace?). Le toponyme de Hydra à Alger aurait été en Kabylie tout simplement désigné par tha-derth, t'haderth. La ville numide de l'antiquité avec son grand colisée Thysdrus aurait une étymologie proche, ville qui porte aujourd'hui le nom de El-Djem ou El-Jem (Tunisie). Pour les ressources hydriques il faut voir avec les hydrogéologues qui connaissent la géologie des territoires portant ce toponyme hydrique; toujours est-il que 'adhrar (hadhrar?), tha-dhrart (mont, montagne, petite montagne) possède la même racine hydrique et celà est logique car l'eau est stockée (réservoir) en montagne (le pôle) sous forme de neige ou de glace avant de couler vers le bas, vers les rivières, les fleuves, avant de finir en mer et dans les océans. D'ailleurs le verbe signifiant "épargner, préserver" plus largement au sens de "sauvegarder, conserver, faire attention, prendre soin de" se dit hadher, que l'on retrouve chez les camarades arabes chez qui la montagne est appellée djebel sans doute mot piqué-maquillé du mot dhefel/adhfel = neige en kabyle/mazigh "libyque"; pire encore le mot arabe qui désigne la néige theldj est un mot inversé "dj.thel" de notre adhfel avec le "dj" à la place de notre "dh" et "th" à la place de notre "ph, f". La vraie question est de savoir à quel moment (date) astronomique ce patronyme a été choisi suivant l'emplacement de la constellation de l'hydre au nord-est. Pour notre exemple concret, thaderth wphella (Tadert Oufella) on doit aussi essayer de comprendre le sens de wphella (du haut) en astronomie et en géométrie, peut être c'est la tête de l'hydre qui se trouve au sud du Cancer, le corps de l'hydre s'étalant jusqu'au signe de la Balance.

dimanche 14 décembre 2008

Scipion

Ce post express ne vas pas déclencher la 4ème guerre punique, n'ayez crainte, c'est juste une parenthèse.

Le S devient trop souvent "sh" en phénicien. Il faut voir ce qu'il en est du "sh" chez les romains, enfin les italiens. Et les deux ont-ils influencé notre langue?


En essayant de voir toutes les variantes du phénomène des "digrammes scindés" en langue kabyle, mazigh "libyque", je me suis interrogé sur le digramme SH, et si dans certains cas ce son "sh" qui pourrait se scinder en "s+h" obéirait plutôt aux mêmes règles qu'en italien? le digramme SC en italien, langue la plus proche du latin, serait un son "sh" (en français "ch") ou un son "s+k"; en latin SC c'est toujours "s+k" et Scipion transcrit Scipio en latin se prononçait skipio en latin alors que les italiens de nos jours le prononcent shipio. A très faible probabilité ce phénomène de "sc =sh ou sk" pourrait se cacher en kabyle aussi surtout que le monde latin (romain) a été l'un des plus proches de nous. Si l'on applique cette règle basée sur cette supposition on arrive parfois à des conclusions assez stupéfiantes. Cependant il est nécessaire de comprendre que ce n'est là qu'une première supposition qui nécessite confirmation, donc on ne peut l'inclure pour le moment comme une hypothèse crédible.

Le béret basque
Je prends le lexique kabyle ainsi que les toponymes d'ADN contenant un "sh". Par exemple y-veRvashen du côté de la Basse-Kabylie, transcrit officiellement en français Barbacha. Le nom veRvasha avec le "sh" transcrit à l'italienne "sc" va devenir veRvasca ou Berbasca. Le bér basque à défaut de béret basque est là pour tous ceux qui cherchent des interférences entre les vascons (basques) et les kabyles/mazighs! L'humour mis à part je pense que ce toponyme devra être étudié plus sérieusement un peu plus tard.
Le scarabée
Prenons un autre exemple, sheRfa transcrit Chorfa qui deviendrait Scarafa, Scarapa ou Scaraba. Comme quoi les shuRafa peuvent être des scarabées, pas mal si l'on voit ça du point de vue des anciens égyptiens. Le mot vient du grec karabos, don le "sc" latin serait un "k" grec.

Scribe
Notre patronyme shryf Cherif deviendrait scarif, scrip, scrib ou un Scribe! Avec un "sc" simplifié en "k" (grec) on aura kryf, krypt (Crypto). Cette racine mazigh kr, ou ghR/kr est justement attesté (voir post Graffiti). Idme pour shReDH = exiger comparé à kReDH = tracer une ligne, graver.
Shou
C'est le dieu de l'air chez les anciens égyptiens. Si on fait la mutation shou devient scw, sky (ciel en anglais), plus loin encore "sc" en "k" on verra shu devenir cu, ku, gu avec un g spirant comme en kabyle tha-gwts (la brume), a-gw (air), syg'na (nuages), ygeni (le ciel) et leHwa (pluie) qui colle à shou/shw dans les deux cas: "sh" en "sc" ou en "s+h, s+H". En fait cette racine Hw en kabyle attesterait le sens de stream en anglais (courant, cours, flux) et se reflète ailleurs au sens de vouloir/volonté/plaisant comme y Hwa yi (je veux, j'aime, ça me plait).
Mascara
Le toponyme a-meshRas en Haute-Kabylie est transcrit Mechtras, le "t" étant ajouté par les guétoules pour que ça sonne comme mechta =hameau dans leur langue. Donc meshRas deviendrait Mascaras. Et le toponyme Mascara il vient d'oû en fait? En réalité Mechras en Kabylie, Mecheria en Oranie, Chréâ/Chréya et Cheraga en Algérois auraient une même étymologie.
Rusicade
C'est le nom antique du port de Skikda à l'est de l'Algérie. Prenons les toponymes nord-africains contemporains à consonnance apriori arabe, et ce même en Kabylie: thizi rashed Tizi Rached, ou Rashidia Rachidia chez les arabophones d'ADN. Avec le digramme "sc" scindé rashed Rachidia devient Rasced et peut-être Rusicade.
Pescara
C'est une région en Italie du centre. Prenons le toponyme veshaR Béchar en français, il deviendrait vescar ou bescar et même pescar ou Pescara. Mais ça c'est pour l'humour car l'étymologie mazigh de Béchar est facile veshar serait un VS occidental (ves, wes, wez, fes) et 'ar/haR de haRa =la cour (point de repère dans ce cas).

Scandale
Ce mot vient du latin scandalis qui signifie piège, comme notre scangal/shangal!
Alcool
Le vin, l'alcool, les spiritieux en général sont désignés en kabyle par le mot shRav "boisson", logiquement supposé être un emprunt à l'arabe shreb = boire, boisson. Cependant...prenons la forme "sc" et l'on aura scrave/skaraf qui avec k "grec" au lieu de "sc" latin deviendrait karav, karaf (carafe?). Mieux encore le verbe se souler en kabyle s'keR, sekr en DZ ou en arabe. Donc cette racine [sc.R] prononcée shR ou skR atteste un seul et même sens.

On peut bien rigoler avec tous ces exemples d'alchimiste, ça c'est sûr! Mais en réalité il y a des exemples assez sérieux pour que l'on ne néglige pas cette piste du digramme italien "sc".
Escorte
Prenons le mot arabe shuRTa = police, il serait scorta ou escorte. Logique sans faille, reste juste à confirmer.
Mascarade
Prenons un mot typiquement kabyle, thi-meshRedT = la fête d'automne après les labours oû l'on abat un taureau/boeuf. Ce mot [m.sh.r.t] pourrait être avec le "sh" scindée en "s+h" un mot facile à expliquer [m.s +h.r.t] mes (?) + hret (hReth = labour) donc cette étymologie de Timechret est acceptable. Mais si l'on utilise le "sc" on aura mescarat ou plutôt Mascarade, qui est aussi une fête!

Il ne faut pas ignorer cette piste alchimiste même si on ne la prend pas au sérieux, pour le moment du moins. Sur ce on ferme cette parenthèse pour revenir au sujet sérieux qui nous préoccupe en ce moment, la toponymie de l'ADN, l'Afrique du Nord.

vendredi 12 décembre 2008

Cosa nostra

Ce post dédié à la toponymie mazigh "libyque" va apporter son lot de révélations.

Je vais faire court sans donner trop d'explications, l'objectif étant uniquement d'aborder le sujet des toponymes nord-africains avec les suppositions du moment car le point final avec toutes les explications sera pour plus tard, une fois tout ce travail d'analyse achevé.
En réalité ce qui réconforte c'est avant tout d'avoir compris, partiellement, comment l'usurpateur a procédé à l'arabisation des toponymes. Notre chance vient du fait que la plupart du temps les patronymes en ADN ont été seulement maquillés phonétiquement par l'usurpateur de façon à ce qu'ils apparaissent comme des vernaculaires arabes. La paresse des envahisseurs et de leurs esclaves guétoules a rendu un grand service à la Vérité car aujourd'hui on peut procéder à une désarabisation et déguétoulisation des toponymes et en conséquence des patronymes en Kabylie comme dans toute l'Afrique du Nord.
Mais d'abord commençons par un thème plus sympa, la mythologie grecque.

L'oeil d'Athéna
L'oeil entre dans les systèmes de mesures en Egypte ancienne, Oeil d'Oudjat ou Oeil d'Horus, lire ici:
http://www.egyptos.net/egyptos/viequotidienne/oeil-oudjat.php. Voir aussi Thot, patron des scribes.
Vous savez que selon Hérodote Athéna serait née en "Libye" au lac tritonis, son égide serait "libyenne". Athéna a entre autres l'épithète pallas protectrice.
'allen = yeux -
féminin pluriel
thalla, = source, fontaine- féminin singulier; thiliwa au fém.pluriel employé rarement.
thidT ou thyT = oeil -féminin singulier
thidTawin ou Titawin =yeux au pluriel utilisé uniquement au sud et à l'ouest d'ADN.
thidT ou thyT donne adTush = trou, orifice en kabyle; probablement thydT pourrait être non pas l'oeil mais le globe oculaire.
En toponymie:
Thalla au nord, Kabylie et Algérie.
Titawin au sud et à l'ouest, Maroc et Tunisie. Les toponymes: Tétouan, Tataouine.
Le masculin de thalla en kabyle pourrait être kal, akal (terre) avec un k spirant; 'al/hal/Hal/yal/wal: d'oû d'ailleurs wali = regarder, voir. Cette racine WL se retrouve dans lewali = protecteur, saint-protecteur comme dans thwlas/thwlawin = les filles/les femmes.
thalla pourrait avoir un masculin 'al (hal,wal) qui aurait pu muter en 'ay (hay, way), cette mutation est très répandue aux Ath Dwala oû l'on dit way'i au lieu de wal'i (regarde). Dans ce cas le pluriel de 'al qui est 'allen, attesté partout, pourrait devenir ay'en.
thalla = source/fontaine en relation avec oeil, yeux = 'allen. Pour thidT/thyT le pluriel féminin est thidTawin/TyTawin. Et si le pluriel masculin, inexistant, de thidT (thyT) était à l'instar de 'allen avec un N, soit ydTan, adTen...allen, c'est ok! et peutêtre aTen aussi. En tout cas Athena s'y retrouverait étymologiquement sauf qu'il ne faut pas aller vite en besogne. On verra plus tard!
- l'étymologie d'Athéna, très discutée car il n'y a pas de version grecque-européenne convaincante. Ce n'est mon objectif mais autant le dire: l'explication du nom Athena serait lié à l'oeil "libyque" du sud (thyT), Athena sortie du crâne de Zeus (orifice de l'oeil = adTush), fille de Zeus et d'une...titanide (thyT, TiTawin) au nom de métis (meTy = larmes en kabyle, mati = oeil en grec). Athena Pallas protectrice (wally), celle du haut (fella), Athena parthenos "la vierge" (WL de thwlas = filles vierges) et Athena Agoraya, de l'agora, (yema guraya), plus les indices laissés par Hérodote: ça fait trop de coincidences pour ignorer cette piste. Le lac triton, s'il existait vraiment, serait au Sud de la Tunisie actuelle; sinon c'est dans la structure de l'oeil (appellations en mazigh) qu'il faudra chercher.
- si l'hypothèse du pluriel aTen se confirmait, cela voudrait dire que cette version du sud devient 'allen au nord et que dans ce cas Athena serait 'allena, 'ellena (héléna)...toujours les hellènes (grecs) sur notre chemin! Et aux Ath Dwala avec L en Y le mot 'allen pourrait être 'ayen et dans ce cas athena/athêné devient ayena/ayené...le prénom féminin 'ayni (ayné) était assez répandu dans cette région il y a 2-3 générations en arrière; plus encore le prénom grec Séléné "la lune", celui de l'épouse de Juba II, serait seyené ou seyna ou Zeyna prénom assez répandu en milieu rural kabyle que les guétoules disent être lié à l'arabe zin "beau" (toz!) et donc Zeyna est souvent déformé en zwina en milieu urbain guétoulisé.
- les préfixes des patronymes thalla (Tala en français et en arabe) pourrait être l'équivalent du thin (Tin) de nos cousins du sud les tamasheq (touaregs) notamment, peut-être lié à aTen (leur variante de 'allen?). Dans ce cas la légendaire thyn Hynan (Tin Hinan) serait un patronyme issu d'un toponyme de l'origine géographique de "la mère des touaregs". Son nom serait alors devenu au nord, en Kabylie, Thalla Hynan/Hwnan/wnan ou thalla wnan (comme thalla bwnan, Tala Bounane). Par ailleurs si celà se confirmait que 'allen aurait pu avoir une variante au masculin singulier avec un k spirant kal comme j'ai écrit plus haut, dans ce cas on peut très bien expliquer pourquoi les tamasheqs utilisent Kel alors que nous utilisons ath, ayeth (Aït) pour désigner l'appartenance à une ethnie, un clan, un village.
Cette racine YN ou WN n'a sans doute rien à avoir avec les ioniens (encore des grecs!) mais soit 1) avec une direction géographique, vraisemblalement le Nord ou NordEst, soit 2) avec une autre désignation "entrée, montée ou autre". Cette racine sera expliquée plus tard, elle est assez répandue en Kabylie comme YN de Ath Yenni.

Le cyclope dans l'oeil du cyclone
Je disais donc que 'allen = les yeux pourrait avoir une forme modifiée avec le L en Y 'ayen qui se prononcerait 'ay'en. Vous comprenez d'oû aurait pu venir le mot arabe âïn ou 'ayn qui signifie oeil et source/fontaine, un calque sur le mazigh allen-thalla (yeux-source/fontaine). L'importanace du L mazigh "libyque" est colossale (L divin, la source, le moteur, l'existence) et elle a été expliquée à plusieurs reprises sur ce blog. La possible mutation de ce L en Y ou 'ay aurait pu donner le mot 'ayn en sémitique arabe. Mais l'important est ailleurs, en toponymie. Car c'est justement en toponymie que l'usurpateur a le plus excéllé en remplaçant systématiquement les prefixes Thalla par le Aïn ('ayn) arabe. Ce mot est âïn ('ayn) ou al-'ayn, au pluriel al-'uyun. En kabyle nous utilisons un mot à un seul sens et uniquement au pluriel: laayun = les sourcils (remarquez: source-sourcils!), en arabe sourcil = hadjeb. Ce mot laayun avec son suffixe un et surtout le N libyque qui atteste "arc, anneau" est un vernaculaire et devrait signifier plutôt arcade sourcilière car sourcils est dénommé autrement thymy. Donc laayun serait soit "arcade sourcilière", soit "sourcils en arc" (regardez comment étaient tracés les sourcils chez les femmes de l'Egypte ancienne). Dans les 2 cas de figure c'est une forme arquée et surtout un "affluent de la source", l'oeil étant la source, au sens oû cette partie qui saigne au moindre coup (hein les boxeurs!) se trouve juste en dessus de l'oeil. Retenez que la bouche (de l'être ou d'un cours d'eau) c'est ymy avec la racine YMY, YM,WM (ici aussi yem = mère devient um en arabe!) tout est lié au corps humain en toponymie mazigh.
Maintenant retenez ce qui va suivre vous comprendrez sans que je donne tous les détails:
leynSaR = source d'eau affluent, toujours au bàs, d'un cours d'eau (torrent, ruisseau, rivière, fleuve). exemple: leynsaR bwshen (source-affluent du chacal) -prononcer LeynSaR et non pas avec le 'ayn l3inSaR à la manière des guétoules- sortie nord des Ath Dwala sur Asif (fleuve Oued Aissi). Ce mot nous renvoie au mythe: leynSaR serait ley-nZaR = affluent d'anZaR, du dieu des sources ANZAR. Plus encore: ANZAR est symbolisé par la l'arc en ciel...qu'on appelle thyslyt bwenZaR (la fiancée d'Anzar) et l'on chante en la voyant "...tsameghRa bwshen" (c'est la fête du chacal), comment ne pas repenser à OSIRIS! Remarquer que anzer signifie nez, donc partie du corps humain qui intrevient encore une fois en toponymie. Pendant qu'on y est avec thystlyt, notez que ysly (le fiancé) est aussi en toponymie ISLY, avec sa signification qu'on verra plus tard, la rivière Isly qui a donné Duc d'Isly (le criminel "bishuh" bugeaud), la rue d'isly à Alger devenue rue Ben M'Hidi.
LEY ou ses mutations LEF/LEW/LEh/LEH/LEGH (et LEQ?) sont très présents en toponymie d'ADN; très souvent l'usurpateur les a maquillés pour que ça sonne arabe et guétoule, façon de légitimer leur occupation de ces térritoires mazighs, comme c'est toujours le cas avec tous les occupants. Notez qu'uniquement en ADN chez les mazighs et jamais chez les arabes orientaux on retrouve les notions suivantes:
- Sidi/sidhi (saint) qui aurait une signification géométrique/géographique;
- jours "de marché" jours de la semaine L'hed/Lethine/Tletha/Larbaa/Lekhmis/Sebt qui sont aussi des chiffres (1,2,...) en arabe comme en kabyle, on verra qui a volé à qui plus tard.
- bordj "tour" en arabe, probablement de l'époque de l'occupation turque
Lakhdaria serait en fait Legh + dhera/dhray?. Ce préfixe se retrouve ailleurs Laghouat qui serait legh-wadT, legh-wadh, etc...
Lekhmis soit disant al-khamis (5ème, jeudi) serait en réalité legh-mys avec un sens bien détérminé en géométrie et en géogrpahie, donc en topographie des lieux, en toponymie 5 lekhmis indiquerait à l'origine une position concrète et pas seulement le jour de marché comme à l'époque actuelle .
Idem pour 4 Laarba qui serait soit ley-Rf, legh-ryf (legh-rif), legh-Rv, legh-Ryv ou la forme avec un "a" doublé laa-rif qui devient au nominatif aarif, aarifi pou la forme arabisé. On les retrouve en toponymie azRu leghRyv, aghriv (Aghribs) en kabylie et dans les patronymes comme Aarif, Belaarif, Laarif, Laaribi qui serait leghRyv (L ici peut marquer le génitif "de" et remplacer le N usuel), le prénom féminin ghRiva, le masculin aaRav généralement comme "sobriquet" ou adjectif ex.Muhand aarav, serait ghRav/ghRiv très proche d’ailleurs du nom assez répandu Guerab. On voit que aaRav n’a absolument rien à avoir avec «arabe» mais c’est avant tout un adjectif qui désigne l’origine géographique de la personne, sans doute du côté gauche ou occidental ; en arabe al-gharb = ouest/occident, on verra qui a piqué à qui. Retenez le mot thi ghRifin = crêpes (épaisses)- voir aussi Lemsemen- pour baliser ce qu’on a dit car aussi drôle que cela puisse paraître cela a un raport avec les mesures géométriques tout comme a-hedur = crêpes fines, en russe blinchikis ou petits blinis qui indiquent la plus infime, la plus petite épaisseur. On retrouve legh-ryv sous la forme lekhRif pour "les figues", "l'automne" que l'on retrouve en arabe aussi. Je vais vous étonner mais le petit chaperon rouge kabyle ghriva (chantée par Dda Yidhir -Idir- dans sa chanson mythique "vava ynuva" basée en partie sur le conte kabyle "le chêne de l'ogre") pourrait avoir son équivalent latin-romain agrippa (ex.mère de Néron) et même être en relation avec le mythe de la princesse phénicienne evropé (Europe), on vérifiera le moment venu! Par rapport au sens de ghryv "occident, ouest" on revérifiera plus tard car cette même racine se retrouve dans tha-ghuRfets (chambre à l'étage) qui indique une élévation; surtout que le suffixe Rf/Rv se retrouve dans ashRuf = lieu abrupt, précipice? Là nous voyons que [gh +Rf] est probablement l'opposé de [sh+Rf] dont les traces sont inédniables en toponymie sheRfa (Chorfa) et en patronymie 'ashRuf, sheryf (Cherif) et autres mutés en djeRav/guerab?, etc...On verra tout ça plus tard.
Layoune au Sahara occidental, rien qu'à voir sur la carte google-map on comprend pourquoi ce toponyme. Laayun pourrait être aussi legh-yun/ywn ou ley-wn. A voir plus tard.
Tenerife aux Canaries ne peut en aucun cas être étymologiquement d'origine espagnole comme certains l'écrivent car thin-/thiné- rif ne laisse aucun doute sur son origine mazigh du sud-ouest. Sa variante du nord avec 'allen/'al ou idT/thidT pour la source serait thalla rif ou idTrif...ou simplement dTarf?, comme la ville algérienne à la frontière tunisienne, toponyme arabisé el-Taref. Tarf signifie "bout, extrémité" en arabe aussi mais c'est un emprunt flagrant car le lexique TaRef/rif/xef/ixef attestent "le bout, extrémité" en kabyle/mazigh et rien de tel en arabe.
Mêmes foutaises guétoulo-arabes pour le toponyme El-Kseur (château en arabe) qu'on appelle simplement leqseR et son étymologie est ailleurs legh-zeR ou leq-seR...le mot ygh-zeR (comme ighzeR amoqran) est là pour élucider ce problème.
Il est possile que ce préfixe legh soit l'inverse de ghil de ighil/yghyl très répandu en toponymie.
ST et SD de Sidhi/Sidi.
Que le mot sedh, seth désignent les madones/patronnes/protectrices (thi-sedhnan), le gran-parent/l'aieul (zedh, setsi = grand-mère) et le saint en kabyle c'est normal; que les arabes disent que sidi est un mot d'origine arabe c'est du festi (on est habitué aux ragots avec eux!) et croyez-moi ce mot possède en kabyle/mazygh une valeur géométrique donc topographqiue d'oû son utilisation en toponymie; d'ailleurs il n'y a pas de Sidi en dehors de l'ADN, même pas en Egypte et jamais chez les arabes chez eux, en orient.
Les toponymes antiques ou contemporains avec cette racine sont existants: sedifis (Setif), Sedrata (ils ont leur version festi sur son origine), Staouéli qui serait sedTa -waly oû sedTa (branche) indique le centre/milieu (poumon) et waly comme dans vwaly (Bouali) très probablement le côté Est. Mais dans des cas concrets SYD -SYT ou ZYD-ZYT indique "un appendice" (zyada = extra) attaché au centre par le côté gauche (ouest), ça j'en suis sûr pour l'exemple de toponymes et patronymes de l'exemple du village kabyle pris comme exemple. Comme c'est l'origine géographique qui chez nous donne les patronymes on peut facilement prendre les patronymes contemporains avec les racines en question Zidane, Zitan/Zitoun'i etc...Pour la toponymie un exemple assez frappant: Sid Ali Bounab, lieu infesté par l'hydrislamiste, qui serait syd 'aly wnaf, ce toponyme aujourd'hui scindé aurait été collé à l'époque romaine sidalynaf ou avec le suffixe latin sydalynavas. Son sens: syd je viens de le dire, 'aly ou waly idem j'en ai parlé plus haut et dans le post précédent, et wnaf serait à comparer avec wnan, en réalité 'Ali Bounab serait peut-être même le masculin ou très proche de thala bwnan (Tala Bounane), lieu oû a été assassiné Dda Lwennas Matoub en 1998 par nos ennemis, les forces du "mal absolu" et occupants de nos terres, puisse le Créateur les réduire à néant. C'est tout pour aujourd'hui même si j'ai d'autres choses relatives à la toponymie mazigh à vous suggérer; chaque chose en son temps, patience donc. Mais déjà vous avez compris que bien avant d'arriver au L divin, le déchiffrement de la toponymie a suffi pour démasquer l'usurpateur. Le cyclope et l'hydre sont déjà dans l'oeil du cyclone. Et ce n'est qu'un début. Notre cause est de combattre le mensonge et l'usurpation par la Vérité du peuple et du Créateur. Notre cause est juste, donc noble. Toute noble cause a besoin d'être "armée de moyens" pour affronter le mal et le mensonge de l'usurpateur. Donc il faut mettre tous les moyens intellectuels pour déchiffrer la toponymie d'ADN aussi vite que possible. C'est notre devoir et notre chose et notre cause, notre cosa nostra. Comprenons notre toponymie, c'est un devoir, et Dieu reconnaitra les siens. Bon courage!

mercredi 10 décembre 2008

Stoponymie

Post express juste pour témoigner et avouer que je suis tombé sur un os, l'os des os: la toponymie mazigh !

En me fixant comme objectif d'élucider le mystère de la toponymie mazigh d'Afrique du Nord je n'ai pas imaginé un seul instant que ce serait tellement difficile même si je ne me faisais aucune illusion au départ. J'avance difficilement, un pas en avant et STOP! encore un autre et stop de nouveau. Brrr....Je pense maintenant qu'il fallait d'abord comprendre toutes les racines, surtout les affixes des toponymes, de la langue kabyle/mazigh/"libyque" avant de me lancer dans cette aventure. J'ai pris plusieurs exemples, en Kabylie et ailleurs et je crois avoir compris partiellement le système des appellations toponymiques mazighs. Et ces révélations très convaincantes une fois démontrées vont bouleverser notre compréhension de notre toponymie et de notre histoire.

La difficulté
Elle vient du fait qu'on ne sait pas par oû commencer, quel repère prendre, quels systèmes susceptibles d'êtres utilisés et à quelle époque? Si l'on prend un exemple concret d'une région ou d'une commune que l'on connait bien, en l'occurence Ath Dwala au sud de Tizi-Ouzou, on se rend compte de plusieurs choses très étonnantes les unes plus que les autres. L'existence d'un système de classement est indéniable et ma foi ça promet, ça promet malgré toutes les difficultés. Outre les points cardinaux, il faut retenir que d'autres notions rentrent en jeu, versant ensolleillé ou ombragé (en montagne chaque crête est ainsi divisée), orientation dans l'espace (haut, milieu, bas, gauche, droite), orientation géographique (porte d'entrée/sortie ou selon le point cardinal porte de l'est, etc...), orientation dans le temps de la journée, parcours du soleil (matinée, midi, journée, après-midi, soir, nuit, coucher et lever du soleil), bien sûr le relief est pris en compte et Dieu sait encore quels autres critères. J'ai l'impression qu'un lieu doit répondre à plusieurs critères pour justifier son nom! Il faut remettre en cause toutes les interprétations usuelles de notre toponymie et voici pourquoi.

Premières révélations
Une chose est sûre: ce classement est lié au corps humain! Soit c'est l'oeil au centre (repère) soit le coeur. On confirmera plus tard.

Pour désarabiser: le A "ayn" arabe aurait cannibalisé et remplacé nos "'a, ha, Ha et gh", faire l'inverse selon le cas de figure pour revenir au mot d'origine.
Les noms toponymiques en montagne Kabyle ont été phonétiquement arabisés dans leur interprétation mais ils n'ont pas moins gardé leur signification d'origine. Exemple des Ath-Dwala ou Béni-Douala (daïra): au sud-ouest Ath Mahmudh n'a aucun lien avec le nom arabe Mahmoud et il est lié à sa situation géographique, à l'origine il serait Ath ou aYeth Maghmudh ou Maghmuz, ce toponyme a été altéré avec le temps. Idem à l'est Ath ou aYeth Yidhir n'est pas lié à un mythique Idir fondateur du village mais à sa situation dominante sur les hauteurs de la crète Est -Nordest, il serait un aYeth gadhir, gadhir, muté en gydhir puis en yidhir (g en Y assez banale comme mutation) signifie toujours "une hauteur dominante, grenier".
Ighil compris comme "colline" est souvent "un bras" toujours au milieu d'une crête, il regarde vers l'est probablement; son inverse sur le versant opposé serait 'aly, Haly (ex. ath Hlal, ath aaly) , voir même waly comme dans ath wali, ath aaly waly ou avec waly au génitif ath vwaly transcrit Ath Bouali en français colonial, puis arabisé en Ben Bouali.
tha-gemut est le féminin de agemun; je dis bien tha-gemut comme on dit aux Ath Dwala et non pas tha-gemunt comme beaucoup l'écrivent: le suffixe masculin -un devient -ut au féminin comme a-mequn/tha-mequt, etc...
agemun (entrée nord nordest) est toujours seul alors que tha-gemut est toujours composée comme tha gemut azuz (sortie, extrémité sud sudest de la commune en question), tha gemut ukerush, tha gemut lejdhidh, etc...tha gemut azuz (Taguemout Azouz) oû le azuz, ou 'az (haz, has) est au sud-est sud, tout comme azun de Bab Azoune est au sud d'Alger (portes du sud, car bab=porte en arabe).

idem pour thi-ghezeRth au féminin (seule) et IghzeR au masculin (composé: ex. Ighzer amokrane).
ymy signifie "bouche", parfois qemush; ymy pourrait donner gymy au génitif.
azuz, zuz atteste probablement le côté sud ou sudest. Les toponymes zuz ou sus (Sousse en Tunisie, Souss au Maroc) doivent être rangés dans le même casier. Les variantes avec Y à la place de W(u) et la mutation des centrales S-Z en T-D aussi: -dhydh (Lejdhydh), pa exemple.
gemun, genun (Ouagenoun), mymun comme Ighil Mimoun: suffixes communs. Les patronymes Mimoune, Guenoune, Ouguenoune sont assez répandus en Algérie.
-ushth, ghusth atteste indéniablement le côté du coucher (ouest), d'ailleurs khush = dormir, comme tha maghushth. De là les patronymes Maouche (maghush), Amaouche (amaghush), etc... Idem pour l'appellation aysi des Ath Aïssi (thi ghZeRth et autres) au nord de la commune devrait son nom plutôt à Ath ou aYeth Ayeshi/Hyshi/Ghayshi, Layshi en rapport au coucher du soleil Laasha qui serait laghsha/Lakesha de ghesh/khush (coucher). De là probablement les patronymes transcrits Ayache, Laayachi, Hachemi, Hachimi, Ait Hichem en toponymie.
tha wrirt musa (Taourirt Moussa), village natal de Dda Lwenas Matoub, n'a pas de lien avec un mythique Moussa mais avec sa situation géographique mus, muz (Muzaya), mudh, mys, myz (Myzrana) ou point cardinal qui reste à définir.

thala est uniquement aux entrée/sorties Nord (thala bwnan) et Est (thala khelil/ghelil?) de la commune. Coincidence?

On reviendra sur la toponymie des Ath Dwala et des autres une autre fois. Pour le moment je finis sur ceci:
thizi wezu Tizi-Ouzou n'est pas "le col des genêts" comme l'on croit. WZ ou WS indique sa situation géographique, c'est sûr et certain; pour ce qui est de l'autre sens de thizi (col à vue dégagée à 360 degrés, lieu d'observation) on verra plus tard quand on aura son masculin (hys, hyz de Hyzer ou ghez de yghzeR. voir aussi khZeR = regarder, contempler et ZeR = voir). Voir toutes les racines de cette classe WS-WZ, YS-YZ, WT WD, YT YD. Pour ce qui est de Tizi-Ouzou la racine de wezu WZW ou WSW est à la même case que YZY ou YSY de Aysi d'oû Aïssi, Oues Aïssi le fleuve; je rappelle que WD signifie "bas" (bwada= (celui) du bas, s'wada = du bas vers...) en kabyle d'oû LWD de lwDHa, loudha = la plaine (WD repris en arabe au sens de oued = rivière). En outre cette racine WZW de Tizi-Ouzou pourrait avoir un lien avec ZW de azwaw. On se demande si à Alger le toponyme Bab El-Oued "porte de la rivière" en arabe ne serait pas plutôt, selon la logique des humains, "porte du bas, la porte basse" pour indiquer la direction à l'instar de Bab Azoune (porte du sud), ou Bab Zwar oû le sens ZWR est incontestablement à rechercher du côté de la langue kabyle/mazigh.

thala (source, fontaine) pourrait être le féminin de akal (terre) qui lui aussi aurait une autre signification en toponymie, ou bien le féminin singulier de 'allen = les yeux, donc thalla pourrait être aussi oeil (oculus en latin)? En toponymie ça serait un centre, repère?
Comme quoi le lieu appellé "la terre noire" akal averkan au centre des Ath Dwala pourrait avoir une signification très particulière en toponymie et si mes premières suppositions se confirmaient, ma foi je pense que l'on peut passer à la toponymie de l'Egypte ancienne, ça n'est pas pour rien qu'Osiris était ce qu'il était...pour les prêtres astronomes de "la première source".

samedi 6 décembre 2008

Illusion

Post qui va semer le doute et remettre en cause "leurs" dogmes.

Avant-propos
J’ai l’impression que toutes les connaissances et le savoir de la «première source» ont été sauvegardés grâce aux paraboles, métaphores, mythes et religions. C’est peut-être le meilleur moyen pour les premiers prêtres de la science d’immortaliser le savoir. En effet un prêtre de la science (savant) face aux simples gens (paysans illétrés) est confronté au même problème qu’un adulte face à un enfant, car l’enfant pour assimiler les choses fait appel uniquement à l’imaginaire car il est incapable d’analyser les faits et d’accepter la réalité. D’oû les expressions imagées, souvent utilisées dans toutes les langues du monde. Donc la mythologie, et plus tard la religion, est avant tout un support logistique du savoir d’antan qu’on peut déchiffrer aujourd’hui avec tout le savoir accumulé par l’humanité, l’Europe des lumières surtout. Déchiffrer oui, mais comment ? La langue mazigh «libyque», kabyle en particulier, permet de le faire avec une facilité déconcertante, voir posts précédents. Tant mieux pour nous et pour tous.
Aujourd’hui je ne vais pas vous soumettre mon analyse du sujet mais vous montrer mon brouillon, comme ça vous verrez comment on procède ! Il y a des choses à garder et des choses à jeter, comme toujours pour un brouillon.

Brouillon
‘bi (wbi, wpi ?) = pincer, prendre une pincée/un bout de...
Pi = 3.14... La constante d’Archimède.
apis = taureau en Egypte ancienne
Rebbi = Dieu
Ra’bi ? Re’bi ?
Ra = aire de cercle en «libyque»
awRagh, WRa = jaune, or
Ra, Ré dieu egyptien, disque d’or
Chiffre d’or
Nombre d’or
Peau de boeuf – Le veau d’or
Peau tannée de mouton Lemsyr, ‘alemsyr/halemsyr. en arabe hilm, hlem = rêve. Argonautes, toison d'or, Jason/yason yswn/wswn ? wsw/usu = lit, argu = rêver, Yason/jason de Thessalie. voir «les métamorphoses» d’Apulée (âne d’or) transposées en Thessalie (nord-est de la Grèce)! Pourquoi ce choix? Pourquoi pas la Béotie ou autre province grecque?
R =jaune/or. Rgh/Rq = brûler, briller.
Elissa Didon : corde en kabyle: amrar/hamrar?.
Lemsyr, alemsyr = toison (de mouton) tannée.
SYR = en ar.siyara . AWSYR osiris. Aw SYR. Thi SYRth. En argot marocain syr = marcher.
Lemaa = allumé, illuminé, avec éclat; idem en arabe.
Lumiere en latin.
Shaal, sehal = allumer,
Shaa-shaa = illuminé, idem en arabe.
Shumahth = bougie, idem en ar.
Mythe de Lunja/Loundja serait à rapprocher en partie du mythe grec Les Argonautes, Jason et la Toison d’or.
Lundja, lundith, thalundith LWN = couleur en arabe. LW leo,lion en grec/latin. Lewnas, Lwenas, wanes. LWz lusitanie = lumiere. Lwiz, wiza, lwiza, thawizets . Luz = amandier en ar./ jujets. djudjeg. Fedjedj.
Lwqidh = allumette, idem au latin lucidus "lumineux", qui a donné lucide en français et en latin lucoris = lueur, lucere = luire, lucerna = lampe.
LyzaR, lysaR = drap, natte blanche en kabyle/mazigh, en argot DZ, en maltais, etc...
Lyzar = lydhar, seR (épargner, cacher par pudeur)?
Elissa, Melissa (blanche),
Elissa Lwiza , lyzar lwizar ? wiza wezna wzen osiris, ves vesna russe, weis blanch all.
Lyser ? ser ? charme ?
Elysa ? Elissa ? Lwiza (prénom kabyle)?
Elissa Elisa : Yelisa ?Yelitha, Yelidha, gelidha ? Elite ?
gelidh = roi, prince. Gelym, agwlim = peau, cuir.
Peau, Egide d’Athena , emprunt aux “libyennes” selon Herodote.
Leather-leader (english)?
djeld en arabe = peau (de geld?)
gold = or en anglais et germaniques
Flamme = ?... thymes (feu)
Meqidhesh, kudash = courtaud, nain. Meqidhesh, meg’hides de thi-khidhas = astuces, ruse, hidhes, Heda (astuce) en argot DZ. Il est l’équivalent du «rusé» grec Odhyseus/Odyssée, appellé Ulysse par les romains, pour la partie «Odyssée et le cyclope».
Le mythe de CARTHAGE
Elissa Didon . Elissa se réfugia en Afrique du Nord à Byrsa ("la peau de bœuf"), et demanda une terre d'asile aux autochtones. Ceux-ci lui donnèrent par dérision "autant de terre qu'elle pourrait en faire tenir dans une peau d'un bœuf".Après réflexion, elle découpa la peau en fines lanières et elle obtint, en les mettant bout à bout, une corde d'une grande longueur. Avec la corde ainsi formée, elle encercla son territoire assez vaste et fonda la ville de Carthage ("la ville neuve", proche de la contemporaine Tunis). Elissa prit le nom latin de Didon.


Clip «illusion» du groupe «imagination» très populaire en DZ durant les années 80. Merci à l’auteur du clip sur DailyMo : G-Mike.

Conclusion
Ne vous faites plus d’illusions sur Elyse, le mythe romain d’Elissa Didon avec la peau de boeuf n’est rien d’autre qu’une parabole, une autre variante du «veau d’or» hébraique, ensuite biblique, il est là pour indiquer l’origine du Pi, la constante d’Archimède. Il ne s’agit que de géométrie: http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Pi-unrolled-720.gif
L’intérêt dans tout ça? Eh bien, il est d’abord en toponymie car Elissa c’est aussi Carthage le point de départ de la période punique plus ou moins un millénaire avant JC. Bizarre qu’on parle peu des relations entre les puniques et les egyptiens de cette époque là, surtout que vers le X siècle avant JC les paharaons libyens étaient au pouvoir (22-24 dynasties). Enfin bon ! Donc je disais que l’intérêt c’est pour la toponymie de nos territoires. En effet la première impression que j’ai après une brève analyse est la suivante : l’Afrique du Nord aurait été topographié, cartographié par rapport à un repère, un centre ; ainsi les noms de villes/bourgades/ports reflèteteraient la distance par rapport au repère, au centre. Ce n’est que ma première supposition, voir hypothèse, donc il faudra pousser plus loin pour mieux comprendre. Et à propos, le repère ou le centre en question serait justement Carthage.
Autre chose. Je vais vous étonner mais sincèrement je commence à douter de l’étymologie de Carthage, il est convenu que Carthage c’est «ville nouvelle» QRT.HDST. Mais pourquoi alors Carthagena en Ibérie? Pourquoi QRT (ville, village) n’apparaît nulle part chez les phéniciens en Orient ? Et pourquoi Carthage en grec était appellée Karkhidhona, de KarkhiDhona peut-être oû arkhi = pouvoir, autorité, chef. Et surtout que la terminaison DST –dhesth en kabyle/mazigh est le masculin de –dhun comme dans masc. A-mdhun = un bassin (eau -M), tha-mdhushth = une flaque (d’eau). Plus encore QR c’est la tête et surtout un canon dans les unités de mesure/de volumes/liquides, tout comme tha-rdhasth, tha-rdhast signifie empan, unité de mesure/longueur!
Voilà maintenant vous allez douter de la version dogmatique sur l’origine de Carthage. Inutile de me croire, je vous incite juste à réfléchir avec moi. Bon courage !

jeudi 4 décembre 2008

Syphax

Ce post est avant tout une introduction à l'étude de la toponymie mazigh à la lumière du dernier classement de notre langue et de ses révélations.

Rappel
Syphax était un prince ou roi numide (Numidie occidentale) allié des carthaginois et ennemi juré de Massinissa roi de la Numidie orientale et allié de Rome victorieuse de la deuxième guerre punique. C'est un épisode de l'histoire qui souligne le déchirement entre l'orient et l'occident. On ne va pas s'attarder sur l'histoire que ne nous connaissons que superficiellement mais plutôt on va se pencher sur l'étymologie du patronyme en question (syphax) qui se reflète aussi en toponymie (Sfax, en Tunisie de nos jours).
Voir le classement Draft 2.
Le F sera transcrit PH comme le phi grec.
PH peut-être un son F ou scindé F+h, p+h.
Le son F (ph) et le son V peuvent être souvent confondus, altération.
Le i sera transcrit Y.
S majuscule est un S emphatique, prononcer comme Sa, So grec ou français
Les "h" et "H" aspirés devant-derrière les emphatiques.
Le son "ks" ou "gs" (X français): voir post Hypothèse №4.

Lexique
Prenons le lexique kabyle, mazigh de nos jours. Le mot Sifa par exemple, qui généralement signifie beauté. Si nous procédons à une transcription plus correcte de ce mot l'on aura Sypha. Le mot Sypha tout proche du patronyme Syphax. Procédons à une décortication du mot et de sa racine avec toutes les variantes possibles.
Sypha = beauté
yph, yf = être meilleur, mieux
syf = sasser, filtrer, tamiser. En anglais sift ; voir aussi sieve et en russe sito (tamis).
a-sif = rivière, fleuve.
Sph : Spha = pur, net, clair, (au sens figuré) innocent. Idem en arabe Safi.
Voir aussi SfeDH = essuyer, éffacer, enlever les tâches, nettoyer. Sfedh de S (s+H?) et feDH/ilfeDH = crasse. S emphatique serait s+H ou seH de "clair, pur"?
Swph: Swav, Swaph ? = sagesse, bon sens. Sophia = sagesse en grec. En arabe Sewf = laine.
Sp-h : Svah (matinée). Idem en arabe Sabah = matin. Voir S'vah zik tôt le matin, Sebah = être matinal.

Sypha. S en «sh», ph(F) en V.
sh’vaha = joliesse (beauté), joli, pretty en anglais.
shevhan = blanc
shev = cheveu blanc. a-shivan = vieux, sage. (shibani en argot DZ)
shepeh, shebeh = se faire beau/belle
La racine [h.p], [h.b], [h.v] atteste jolie? (Le shiva le sait peut-être!)

Sypha. Avec le H aspiré et le S donc scindée :
s’Hypha ou seHypha
yelHa, y l’Ha = bon, bien, beau.
Hyva,lHiva ou Hypha (trait de caractère ou physique) = charisme, aura, personnalité, autorité, qui force le respect. Généralement cette qualité est attribuée au lion et parfois même à un homme avec une barbe bien taillé, comme par exemple Dda Lewnis Aït-Menguellet, à cause de son autorité mais de sa barbe aussi! En arabe Hiba = autorité, charisem? et dhib = renard (rusé !).
Indice : shepuv ou s’Hepuv (cheveu, poil), synonyme a-sechu (sets'Hu, seth'su ?)
Hyva ou Hypha signifierait crinière (de lion)
Hypha ou Hyva serait probablement la barbe postiche. Voir son sens chez les anciens égyptiens et les barbes des libyens-lebous .
A moins que cette racine [H.ph], [H.v] n'atteste le grondement car le H atteste les sons en mazigh/"libyque", d'ailleurs pour les animaux c'est aussi valable mugissement muH (pour la vache), aboyer Haw (chien), etc... Donc [H.ph] attesterait le grondement. Ou le rugissement du Lion par exemple. Et là on comprendra pourquoi le terme grec Sphinx qui comme on l'a vu serait un lion. Et Syphax voudrait signifier quoi? le sage, l'autoritaire/charismatique?

Sypha. Avec le H aspiré et le S donc scindée :
Sevian, Sephian? = bébé (innoncent?). En arabe Sabi = bébé.
Sevian serait s’Hevian ou s’Hephian.
Le synonyme de Sevian est Lufan, Luphan qui serait l’Huphan?
La racine [H.ph] se retrouve dans Zef ou Zeph, z’Heph = cri strident de bébé (yu Zef Lufan).
a-gefur serait ag Hephur? = pluie, averse.
La racine [H.ph] se retrouve en toponymie a-Zefun (Azefoun) que l’on déjà rapproché avec syphon (voir post Albatros) et calmar ou pieuvre.La racine [H.ph] se retrouve dans Hup ou Hub = souffler (y Hub ed waDHu = le vent a soufflé), gronder. Voir aussi le peuplier sefSaf (sephs'Haph?) pour le bruit qu'il émet lorsqu'il est secoué par les vents.

Réflexions
L'objectif de ce post est avant tout la toponymie. La racine [H.ph] nous intéresse le plus, à fortiori qu'on on sait que upo/hypo en grec signifie "en dessous", équivalent de sub- en latin "sous", et que notre verbe Sub/Swb = descendre sans le S actif des verbes mazigh serait de la racine wb/wp ou probablement Sub serait s'Hub et la racine Hwb/Hwp. Elle pourrait se cachez ailleurs avec le "H" planqué dans une emphatique et dans les toponymiques déformés par arabisation. Sachez que pour désarabiser il faut remplacer le "ayn" arabe (transcrit 3 ou â) par le "h", le "H" ou parfois le "gh"; idem pour le F devenu V ou arabisé en B. Donc les toponymiques qui nous intéressent sont ceux qui portent cette racine masquée sous
âf, Zef, Sev, Seb, etc...comme âazaba (Azzaba) à l'est, Laâziv, aZefun (Azzefoun), i-âazugen (Azazga) en Kabylie, âafrun (El-Afroun), shypha (Chiffa) au centre, Aïn Sefra (soit disant "source jaune" en arabe, mais en ADN comme partout il ne peut y avoir de source jaune ou verte mais seulement une source claire mellal ou trouble lugh), Sifisef, mazafRan/Mazafrane à l'ouest de l'Algérie; Sbeitla, Sfax en Tunisie, voir même, avec un "h" au lieu de "H" aspiré, yphran/Ifrane au Maroc. Les noms au féminin (t, th) seront avec des racines "tp, tf, tv" comme thafna (Tafna), thiphasa-thivasa-thiwaza? (Tipasa), thevesth (Tebessa), etc...

Hippone est la bonne candidate, Hippo Regia (Hippo =golfe en latin? regius = royale) appellée Annaba de nos jours. La rivière Sybus (seybous) est là aussi, Sybus serait Syvus, Syphus et très probablement s'Hyphus avec la racine [H.ph] ou latinisée en [H.p] dans le nom de la rivière et le nom antique de cette ville. Le nom Azeffoun, a-Zephun est proche de Hippone, vous n'avez qu'à le décortiquer vous même. Puisqu'on parle de villes maritimes, de ports plus eaxctement, le sens de la racine [H.ph] serait peut-être celui de ressac (mot d'origine espagnole). On se demande si l'appellation antique du port maritime Rusicade (Skikda actuellement) n'a pas le même sens!
Revenons au Seybus, rivière d'Hippone (Annaba). Et le mythe kabyle du Sybus (Seybus, Sybous) oiseau mythique vous connaissez? Et pourquoi le mot Hibou en français (d'origine obscure selon Larousse) ? On a parlé de beauté et de sagesse (sophia en grec). Et pourquoi alors le Hibou ou la chouette (en russe sova) "la dame blanche" est-elle le symbole de la sagesse? Le hibou est un prédateur nocturne tout comme le lion d'ailleurs. Sans doute la nuit est bonne conseillère, pour ce qui est de la sagesse.

Le hibou est appellé vururu en kabyle moderne, serait-il vw Hrwrw celui qui possède une large vision ou vue nocturne (infrarouge? non, grâce à la pupille en ellipse plus élastique), surtout que Hraw = large. Remarquez que Hr est dans le nom du lion (a-HaR) qui lui aussi voit la nuit et dans l'obscurité.
Sybus ou s'Hyvus l'oiseau sage et charismatique serait-il une chouette?

Bon courage et...soyez sages et chouette!