samedi 30 avril 2011

Colonel

Des lettres pour le colonel...

On devrait d'une façon ou d'une autre établir ou plutôt rétablir le lexique militaire en kabyle même si on est tout sauf bellicistes. De tous les grades on choisira colonel.

Notre société a changé depuis les temps anciens, la mue des mots a elle aussi suivi, comme conséquence des bouleversements historiques intervenus en Afriques du Nord depuis le 4-7 siècles. La structure de la langue kabyle, le modèle de formation des mots kabyles en qlq sorte pourrait être modifié aujourd'hui et vous allez voir comment.

MQR de a-muqRan en kabyle, en shawi, etc... signifie " Grand, le plus grand, Majeur, Chef ", c'est aussi un prénom masculin: Mokrane. Il est comparable au grec Makro de macro, aussi dans le prénom Makar.
M est souvent un préfixe en kabyle, très souvent le sémitique-arabe utilise aussi M en préfixe pour la formation d'adjectifs notamment: ex. djarima "crime" + M donnera mudjrim "criminel". Il est probable que les sémitiques, l'arabe en partculier, aient influencé notre langue et voir même modifié la mécanique de formation ou compostion des mots en kabyle, shawi, etc...
"affixe (préfixe) + racine du mot" sémitique, mazigh au lieu de "radical + affixe (suffixe)" latin/langues européennes.
C'est à dire que le suffixe ou la terminaison en latin et romanes, dans les adjectifs, est en kabyle un préfixe.

Coronel
Vous savez que le colonel qui ne reçoit plus de courrier est un coronel, en espagnol c'est R au lieu de L; ce mot va nous servir à notre petite démo.
(lat.) coronel (colonel) serait CRN (racine) + L (terminaison) ou CR+NL (terminaison)
(kab.) muqRan, muqeR serait M (préfixe) + QR (radical)
La racine de coronel et muqeR (et du makro grec) est la même: QR-KR-CR
On peut donc déduire que le suffixe (terminaison) NL en romanes serait équivalent au préfixe M en kabyle. Autrement dit Colonel ou plutôt Coronel, à l'espagnol, serait en kabyle, en shawi simplemet muqRan ou amuqRan (Mokrane, Amokrane).

Cristobal
Autre particuliarité espgnole intéressante: Christophe en français est Cristobal en espagnol, avec la terminaison "-bal" qui nous intéresse. On la retrouve surtout en Espagne, chez les basques pour les noms comme Aranzabal. Cette terminaison "bal, val" (carnaval) nous intéresse dans la mesure oû elle pourrait nous faire remonter le temps et comprendre les noms des numides et des puniques (Elagabal, Aderbal, etc...); pour les phéniciens ex.Hannibal formellement "bal" serait issu du dieu Baal, déchiffré comme étant hanni-baal "(qui a) la faveur de Baal".
On a deux pistes à étudier: primo, "-bal" ancien en suffixe serait devenu M en préfixe (influence ou cannibalisation de notre langue par le sémitique-arabe); secundo, "-bal" en terminaison serait simplement un V ou F comme le montre l'exemple espagnol pour Cristobal.
Le nom adherval ou aderbal: 1) madher, mader ; 2) aderif ou aderaf
Le nom hannibal: 1) mahanni ou m'henni (sic!); 2) hanniv ou hannif, hannafi?

C'est une piste difficile mais le jeu vaut la chandelle car là nous avons peut-être un "décodeur" qui nous permettrait de lier notre langue moderne (kabyle, shawi) à celle de nos aieux d'antan, depuis la Césarée jusqu'en Numidie, l'identité punique, notre identité est à redécouvrir et c'est là un défi que nous devons relever.

jeudi 28 avril 2011

Macrin, auto 8

Un empereur, un nombre, un mot...

Le mot qui revent le plus souvent ces derniers temps c'est thimanith ou timanit "Autonomie", de la Kabylie s'entend. MN de imen, iman "le soi" (self en anglais), comme dans themanya "huit, 8", mot que l'on retrouve chez les camarades sémites-arabes aussi.

Il était un général puis empereur romain originiare de nos contrées, de la Césarée dite maurétanienne. Un "maure" en somme, sauf que césarien. Il s'appelait Macrin. Ce n'est certes pas Septime Sévère mais quand même... Jamais entendu parler?

On va "corriger" les grecs et leur apprendre des choses, va :)
CT ou KT: 8, octo en latin est issu du grec okta
VT ou UT: auto (ex.autonomie, automobile) vient du grec auto en réalité avto prononcé "afto".
On conclut que par simple altération de C par V ou K par U on y voit la même racine de:
Auto = Octo = 8

Corrélation avec le kabyle oû la même racine MN désigne 8 (the-manya) et imen "le soi, auto".
Macrin avec C en U/V serait Maurin, Mavrin (pour le grec)... c'est à dire le Maure, Mavr, de Césarée bien entendu ! Le nombre 8 symboliserait on ne peut mieux l'auto et l'autonomie pour les kabyles :)

Etranger, le crépuscule

Etrange le crépuscule...

L'auteur de "l'Etranger" a "apprécié" la brutalité du crépuscule en Afrique du Nord: le crépuscule fugitif de nos contrées. Déclin, fin, mort sont autant de "synonymes" de crépuscule. Le soleil vient à peine de se coucher que le crépuscule du soir le remplace pendant un laps de temps avant de disparaître brusquement, tout d'un coup pour laisser la place à la nuit, aux ténèbres.

Rappel
X ou KH en kabyle est comme le Xi grec ou Xa russe "kha"
GH en kabyle est gamma la grecque ou le R grasseyé en français.
k, ici transcrit en minuscule, est spirant, se prononce comme "ch" allemand de "ich"

GH kabyle serait plutôt rapprochable du G latin/fr. dans Garde par exemple.
X ou Kh kabyle serait plutôt rapprochable du C latin/fr. dans Crabe par exemple.

Maghreb
On sait que chez les camarades arabes gharb, maghrib désigne le couchant, et donc l'occident par extension. Ce mot se retrouve en kabyle pour "maghrev" (période du jour souvent confondue avec le couchant), aghriv "émigré, exilé" ainsi qu'en toponymie.
KRF: kreph -ici k est aspiré- en kabyle signifie "paralysé, ratatiné".
En kabyle cette racine [kr] est à la base d'autres mots dont la signfication est proche: kres "crisper", par exemple.
GRV: thi-ghriphin en kabyle ce sont les crêpes
crêpe et crispé en français viennent du même verbe latin crispare
crépuscule en français vient du latin creperus "douteux, incertain" (gharib en arabe signifie aussi "étrange, bizarre"). L'étranger est toujours douteux...

Déduction
La corrélation est nette entre le punico-libyque (kabyle) et le latin (français) pour nous laisser penser qu'à la base un seul mot aurait donné 3 sens différents:
Crispé - Crêpe - Crépuscule
Bref, pour le kabyle aghriv ou maghrev signfierait non pas le couchant/occident comme chez les "arabes" nord-africains et les arabes (al-maghrib) mais le crépuscule. La nuance est de taille, c'est là tout le fossé qui sépare le kabyle de "l'arabe" et de l'arabe...

PS
Pour Victor Hugo l'Exil est une espèce de longue insomnie; pour le kabyle aghriv (émigré, exilé), comme on vient de le voir, linguistiquement parlant, l'exil est simplement le crépuscule. Celui du matin ou du soir ? ça c'est une autre histoire...

dimanche 10 avril 2011

Zetta, gazzetta

La gazette en kabyle...

Noircir un papier d'une gazette est la prérogative d'un des plus vieux métiers du monde, celui de 3.14giste :) A l'ère numérique beaucoup de choses ont changé, néamoins chaque titre ou presque dispose d'une version papier.

Papier vient du latin papyrus lui-même issu du grec papyros dont l'origine étymologique reste incertaine. Le papier ou les papiers sont appelés en kabyle kaghedh- kaghedT, tout comme en argot algérois et nord-africain kaghet; un terme qui interfère avec l'indo-persan kagiz, kaged qui selon Garcin de Tassy aurait donné gazzetta ou gazette en langues romanes.

Le papier, en réalité, peut avoir de formes et des origines différentes, il pouvait être simplement identifié au moyen de sa fabrication. Une toile sortie d'un métier à tisser est aussi un support, un "papier" ou un kaghedh sur lequel on écrit. Ce métier à tisser est appelé en kabyle aZZedTa ou pour faire simple Zetta. Probablement notre kaghedh aurait été kazedt (tissé, tisser) et gazzetta serait simplement Zetta ou notre aZZedTa "métier à tisser".
Zetta ~ Gazzetta, Casetta pour la forme soft.
Ce K ou C (une gamma) devant le Z existe en kabyle: ZeR (voir) KZeR ou XZeR (regarder avec insistance).

Zetta aurait donné Gazzetta. Et Casetta ou QST soit tha-qeSSidT "une causerie, une histoire, un conte" en kabyle qui interfère avec le sémitique-arabe qasida avec le même sens ou presque; interfère (surtout sous sa forme qeseR en kabyle guesra en argot DZ pour "causer, disserter") avec les romanes aussi pour "causer, causerie" Quand on raconte une fable, un mythe ou un conte populaire en kabyle, on commence toujours par le préambule suivant:
Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil.

On ne sait pas si c'est le fil de trame ou de chaîne, mais la narration d'un conte, le conte est bien assimilé ou apparenté au processus de tissage; un narrateur est comme un tisserand ! D'ailleurs dans la tradition kabyle, c'est la femme, la grand-mère affairée au métier à tisser qui réunit autour de soi toute la marmaille pour narrer les histoires anciennes (mythes, contes kabyles) comme l'atteste d'ailleurs la chanson de Dda Yidhir: si dhephir u Zedta, the sallay thi-jebadhin, arrash zzin ed i thamghaRt, as an the' sghaR thi-qdhimin.
Donc le rapprochement entre Zetta ("métier à tisser" en kabyle) et QST tha-qeSSidt (conte, histoire) d'un côté, et de Gazzetta de l'autre, paraît plus que raisonnable.


Et je vais finir ce billet par l'épilogue des contes kabyles:
Ce billet est comme un ruisseau, je l'ai conté à des seigneurs.

P.S
Une seule précison à apporter: texte en latin avait la signification de "trame du récit", un peu comme le fil pour le kabyle. Le terme Texte vient du latin textus issu du latin texere "tisser, tramer". Comme quoi kabyle et latin sont, pardon ! étaient sur la même longueur d'onde aux temps anciens...

samedi 9 avril 2011

Hannibal, les éléphants

Une légende qui tombe à l'eau...

La victoire acquise, il faut désormais en tirer profit. Alpha libéré, la trace de l'alphabet retrouvée qui laisse penser que le Kabyle serait bien ce qui reste de l'antique langue punico-libyque. Il faut aussi s'occuper de son histoire, celle d'Afrique du Nord d'antan, et l'assumer. Il faut laver l'affront et nous débarasser des fausses légendes.

Carthage et son Tophet. On a accusé les carthaginois de sacrifier leurs enfants. Pas sûr que ce soit vrai, ça m'étonnerait que ce soit vraiment le cas.

Carthage. Les éléphants d'Hannibal Barca le carthaginois. Tout le monde européen est sûr que le grand général militaire Hannibal Barca avait des éléphants, moi non! Vous avez suivi le dernier post (Victoire), oû l'on a prouve grâce à alpha que le L kabyle dans luphan (nouveau-né, bébé) est un N en latin (romanes) pour Infanti, enfant. Eléphant serait simplement Enéfant ou Enfant-Infanti pour les romains, leurs scribes qui avait "écrit l'histoire" (des légendes plutôt) sans en être les témoins - le médiocre Salluste en est un pour sa Guerre de Jugurtha- auraient simplement altéré L en N et mal interprété la légende orale populaire qui racontait Hannibal. En d'autres termes:
Eléphants d'Hannibal = Infanterie d'Hannibal.
Les militaires vous diront ce qu'est l'infanterie, ce sont les fantassins. Et oui, les phantassins - éléphantassins, ça paraît fantaisiste mais le rapprochement est franchement justifié ! ("éléphant" de elephantos en latin qui est issu du grec elephas soit sans le suffixe grec usuel eleph, la même chose que ileph/eleph en kabyle pour "sanglier").

Hannibal aurait peut-être inventé l'infanterie moderne telle que nous la connaissons. Pour les éléphants moi je n'y crois plus, ce n'est qu'une légende et en Afrique du Nord on a pas d'éléphants, le terme ileph, eleph en kabyle est pour "sanglier".
On utilise le nom d'un autre animal "bélier" en terminologie militaire, tout comme le cheval d'ailleurs, alors pourquoi pas un autre animal, un "sanglier" (et non pas éléphant) version martiale: une infanterie "sanglier" avec une grande force de pénétration sensé charger l'ennemi, de l'attaquer de face, une force de choc; probablement des fantassins avec de longues lances, perches ou piques (piques ~ défenses du sanglier) pour percer et soulever l'ennemi, la cavalerie surtout.
L'infanterie d'Hannibal serait peut-être comme les phalanges d'Alexandre le Grand; en tout cas Hannibal Barca n'avait pas à mon avis d' éléphants de guerre mais une infanterie avec laquelle il a traversé les alpes. C'était des hommes en chair et en os et non pas des pachydermes! C'était des fantassins qui allaient à pied et nos pas des éléphants, alors autant honorer leur mémoire, ces fantassins puniques qu'on nous dit être des éléphants ..

vendredi 8 avril 2011

La Victoire

La Victoire, épilogue: L'estocade

Vous avez j'espère lu tous les récents billets consacrés à La Victoire, en rapport avec les origines de l'Alphabet. Vous avez appris, avec moi, que le omega grec serait le amegar "dernier" ou ameghar "vieux" en kabyle. En romanes, en latin, on va de A à Z dans l'alphabet; en grec on va de Alpha à Oméga, de la première à le dernière lettre de l'alphabet que les grecs avaient reçu des "phéniciens". Non, il s'agirait des PUNIQUES d'Afrique du Nord, la preuve par la langue kabyle ! Aujourd'hui on va porter l'estocade et en finir avec les usurpateurs et les voleurs de mémoire...

LF ou LPh en kabyle est comme le "néo, neuf, nouveau" des langues romanes et européennes, ex. nulphu, s'nulphu (inventer, apparaître de nouveau) et surtout dans Luphan "nouveau-né (naissance), bébé (dans son berceau)". Notre Luphan en kabyle est ce qu'est el-niño pour les
espagnols. Le latin a altéré le L kabyle en N pour Infanti (enfant) au lieu de Lefanti.
Regardez la dualité suivante, elle expliquerait tout:

Le début - La fin
Premier - Dernier
Naissance (Vie*) - Mort (et Eternité); * LPh ou LF de life "vie" en anglais.
Alpha - Oméga
Luphan - AmeghaR
(bébé) - (vieux) (vecchio[vékio] en italien)
Levant - Couchant
(alpha) - (oméga): oméga dans maghRev "le couchant" -terme altéré par l'arabe-

Le soleil naît le matin (alpha) et disparaît "vieux" le soir, au couchant. La langue Kabyle est la seule à expliquer pleinement cette logique. La parcours du soleil durant la journée suivant plusieurs étapes est chez les kabyles identifiée et égal au parcours de l'homme durant la vie: naissance, bébé, enfant, jeunesse, maturité, vieillesse, etc... Naissance d'un être humain = Lever de soleil ou d'un autre astre (Lever héliaque, celui de Sirius était populaire chez les anciens égyptiens) ou le lever héliaque de notre Voie lactée.

C'est aussi une explication aux mythes anciens qui ne sont que des paraboles que les religieux obscurantistes ont emprunté et travesti en dogmes religieux. Celui d'Oziris de l'ancienne Egypte. Celui de Moïse chez les hébreux. En fait il n'y a jamais eu de berceau d'Oziris ou d'Oziris, idem pour les copies ultérieures pour Moïse et Jésus, ce n'est qu'une parabole pour le soleil-bébé, le soleil du Levant (Est, Orient), le Luphan (bébé kabyle) ou l'Alpha.

Levant
LF ou alpha pour le Levant ou Lever de soleil en kabyle est dans le toponyme Lewnis, Ath Lewnis (d'oû les noms et prénoms Lwennas, Lounès, Lounis, Liwan) prononcé Lewnis ou Yewnis (aux Ath Dwala oû aleph "mille" est dit ayeph) situé à L'est du côté de amalu "versant ombragé", qui serait en relation avec Yiwen "un, 1". Peut-être que Yiwen "1" serait Liwen ou Liphwen, que Lewnis serait Lephwnis - qui rappelle étrangement le nom Alphonse chez les espagnols qu'on dit issu des germaniques. Il n'est pas exclu que yeph - leph ait une relation avec yephus (droite) ou avec yephki "lait", dans notre cas plus précisément avec la Voie lactée. Lewnis est aussi étrangement proche de Léonidas grec et sparte, donc lien avec le lion. Et comme in parle de Levant et on a Lion comme indice, on ne peut pas penser à un rapprochement surtout que l'on sait que le Sphinx de l'Egypte ancienne est aligné au lever du soleil dans la constellation du Lion...

Couchant
Oméga est "le dernier", "le vieux"(la fin ou la mort) et le Couchant. Vieux ou vecchio, beaucoup de langues laissent supposer que le sens de Eternité se caherait dans le mot "vieux" donc d'Oméga. L'Ouest ou le Couchant était considéré justement comme le royaume des morts par les anciens égyptiens. Qu'en dîtes vous, belle confirmation non? Celà confirme la version kabyle pour qui - pour les grecs aussi?- l'Ouest ou le Couchant était, et l'est toujours, le royaume des maures...

24/24
En latin (romanes) elles sont 26, en grec elles sont 24 lettres à former l'aphabet = 24 heures de la journée. Il nous faudra retrouver les 14 parties d'Oziris, soit les 14 consonnes de base.

Alphabet
Alpha, béta, delta sont des prénoms; on les retrouve chez les kabyles il suffira de leur enlever la consonance arabe.
L'origine punique, la vraie origine, de l'Alphabet reçu jadis par les anciens grecs est maintenant établie arguments à l'appui.
Vive la Kabylie !
Ave Punica !

Je vous laisse savourer la victoire, pour moi ce sera le repos du guerrier. A la prochaine donc ! Thanemirth n'wen !

jeudi 7 avril 2011

Les tropiques

V.8 : Les tropiques

Aujourd'hui nous allons comprendre pourquoi les Touaregs sont appelés Touaregs...

Les sentiers lumineux
Revenons un peu en arrière au post "Oméga" pour retrouver la formule de passage de P à Q, du grec au latin, comme du grec au kabyle.
Q ou G kabyle ~ P grec
Un peu de lexique kabyle maintenant avec la racine RG ou RQ:
ahRiq = un sentier
awRagh = jaune, (or) - brillant
ReqReq = scintiller, briller
levReq, vReq = éclair
aveRiq = fourmie aux ailes scintillantes
Regh, Req, hReq = brûler (de là le terme Harraga!)
tha-rGets, thirGin = braises
tha-rga, targa = canal d'irrigation, rigole

Tropique
Vous savez, les anglais ont le mot TRP ou trip pour "voyage"; les russes ont TRP dans tropa, tropinka pour "sentier" : mot emprunté au grec "tropein", qui selon la version actuelle signifierait "tourner, tour".
ahriq "sentier" en kabyle avec Q~P serait ahRip
idem le mot sémitique-arabe Tariq "chemin, route, voie" serait Tarip.
Les deux mots seraient proches de tropein en grec, qui a donné entre autre tropa "sentier" en russe. Le mot kabyle ahriq "sentier" serait atrip ou le tropique. Ceci nous permet de déduire une nouvelle formule de change pour passer du kabyle aux sémitiques: h ~ T ; on y reviendra plus tard sur celle-ci.
hrq ou HRG de ahriq "sentier" = TRG de Targa "canal, rigole": c'est le tropique !
Les Touaregs sont appelés les Touaregs du mot Targa pour la simple raison qu'ils habitaient et habitent près du Tropique (ahriq), le tropique du Cancer en l'occurence, ex. Tadrat Akakus ou le Mont Acacus des touaregs de Libye, donc dans une région aride et brûlante (Regh, hReq). Aussi simple que ça !

dimanche 3 avril 2011

Zeus l'équateur

V.7 : Zeus (Jupiter) l'équateur ou le Grand Cercle

Il faut avoir suivi les derniers billets, d'hier et de ce matin, pour comprendre la suite. On a raproché les notions 5 - Pont - Quintal - Cent - Ceinture - Chemise ou Robe longue - Jeudi (5ème jour, jour de Jupiter). La racine kabyle correspondante est QNTR - QNDR.

Zeus chez les grecs ou Jupiter chez les romains était le dieu suprême. Zeus - Jupiter signifiait quoi rationnellement pour les prêtres d'antan qui auraient inventé "des histoires" (mythes) pour que les hommes puissent mémoriser le savoir via des paraboles ?

QNTR (pont, quintal) kabyle serait QVTR latin de Equateur
Jupiter romain (Zeus grec) serait justement l'Equateur
Jupiter - Equateur serait en géométrie le plus Grand Cercle, lisez un peu la géométrie des sphères si vous flottez :) L'équateur comme le méridien, autre grand cercle, sont les plus courts chemins pour relier 2 points à la surface d'une sphère, comme "une droite" : un Pont en qlq sorte.
L'équateur, ligne équinoxiale, est au milieu, c'est une ceinture, mais aussi un Pont.
Zeus, Jupiter, au sens rapproché de Quintal -100 - Pont, aurait vraisemblablement la signification de "période de 100 ans" ou Siècle. Un Siècle serait géométriquement un Grand Cercle, voir même une grande révolution (de la planète). Pour faire simple, à l'équateur le diamètre de la sphère est maximal. Pour notre planète Terre en rotation, la vitesse de rotation est maximale à l'équateur, le lancement de missiles/fusées est plus rentable et moins pénalisant (pour s'arracher à l'attraction terrestre et échapper au champ gravitationnel de notre planète) plus on est proche de l'équateur. ( Anecdote. Il paraît que dans un avion qui traverse l'équateur, en allant du Nord au Sud ou inversement, cette vitesse se ressent par les filles qui lors de ce passage ressentiraient une légère augmentation de leur poitrine. C'est une fille qui me l'a raconté, j'sais pas si elle s'est payée ma tête ou si c'est vrai que la poitrine bombe en passant par l'équateur :) )

Ce n'est pas pour rien que la plus grosse (volume, masse) planète de notre système solaire est appelée Jupiter (Zeus) et c'est aussi la 5ème planète en partant du soleil.
C'est à dire que "5, Penta, Jeudi (jour de Jupiter) 5ème jour de la semaine" que l'on vient de voir dans les billets précédents se reconfirme.
En clair, on tient là la preuve que les prêtres-savants d'antan connaissaient leur métier et l'héliocentrisme était de mise chez eux : le Soleil au centre de notre système ! Les religieux monothéistes, de facto obscurantistes avec leur terre plate au centre de l'univers :), - religieux qui plus tard ont repris les paraboles des anciens prêtres-savants en y comprenant strictement rien au sens de ces métaphores et en les érigeant en dogmes pour manipuler et dominer les masses - ont envoyé au bûcher le génie italien Giordano Bruno qui a osé dire et défendre la Vérité.

PS
On a il ya longtemps sur ce blog évoqué la probabilité de "Egypte pour 7 et Jupiter", donc Ptah rapprochable de Jupiter (Zeus). Dans ce cas là Ptah "celui qui ouvre", dieu des architectes et des artisans, aurait le sens de "le niveau zéro, l'horizon" comme on l'a déjà évoqué sur ce blog dans le post "Cuisse de Jupiter", mais de Equateur comme Jupiter, plus précisement donc Ptah serait la Lattitude zéro. A vérifier plus tard.

La chemise du jeudi

V.6 : La chemise du jeudi

Nous avons en février établi que le jour de la semaine "mercredi" aurait été en kabyle allemas. Il nous reste encore 6 jours de la semaine à déchiffrer pour avoir leur variante authentique kabyle.

Nous venons de voir qu'en kabyle la proxmité de QNTR - QNDR pour "Pont, Quintal, Robe unie-pièce ou simplement une chemise longue (un peu comme robe de nuit = chemise de nuit). Nous avons dans le post Oméga montré la realtion entre Penta grec et Cinq (5) et le Pont.

En kabyle on désigne cette robe pi chemise longue par QNDR; les "arabes" ou arabophones d'Afrique du Nord l'appellent Gandoura. Chez les arabes, les vrais, ceux d'Orient et d'Arabie ce type de chemise longue ou robe est appelé autrement: Qamis. Ce mots qamis/kamis a donné justement Chemise en français et qemedja (chemise) en argot algérois, tunisien, etc...

grec-latin: Penta-Quintus 5 - Pont - Cent (voir posts précédents)
kabyle : QNDR robe ou chemise longue - Pont (QNTR)
arabe : qamis "chemise longue" -khamsa "5", al-khamis "Jeudi ou 5ème jour de la semaine"

La corrélation est parfaite, le reste est facile à déduire !
Jeudi est étymologiquement le Jour de Jupiter; dans les religions monthéistes c'est le 5ème jour de la semaine (le 4ème sur le calendrier universel de nos jours). Il y a cette relation Chemise (robe) QMS et le 5ème jour de la semaine KMS chez les sémites-arabes. En kabyle cette relation est dans la racine même des mots QNTR ou QNDR qui est la même.

Conclusions :
1. QNDR ou QNTR en kabyle sevrait servir à désigner aussi une Chemise et pas seulement la robe ancienne.
2. Le jour de la semaine Jeudi devrait être appelé en kabyle QNTR comme dans thi-qendTaR-th (pont), qendTaR (quintal).
3. Le jeudi serait donc un pont, mais quel pont, avec quelle signification exacte ?
4. Cette racine QNTR de "pont, quintal" et QNDR "robe, chemise" devrait être rapprochée de Jupiter pour essayer de comprendre. Jupiter rapproché de 100, de Quintal serait compréhensible vu sa masse; peut-être aussi le sens de Centre - on a vu la relation "pont-cent-centre" ou Central voir Principal pourJupiter, qui était justement une divinité centrale des mythologies anciennes. Bientôt on aura la signification rationnelle de Jupiter, j'espère.

Donc on a réhabilité Mercredi (en kabyle il serait Allemas), là on a fait de même pour Jeudi (en kabyle il serait QNTR de "pont, quintal, chemise/robe". Reste plus que 5 jours à déchiffrer, chaque jour ayant son nom et son histoire, la tâche paraît assez rude mais un de ces quatres on les aura tous les cinq qui restent...

samedi 2 avril 2011

La fenêtre internationale

V.5: La fenêtre

Revenons à l'avant-dernier billet "Omega" oû l'on a explique la formule P~Q et son importance dans la définition de QNTR (Pont, Quintal ou 100).

Pantalons
On va compléter pour l'autre mot QNDR pour tha-qenduR-th "robe" en kabyle. Avec la formule de change P~Q ce mot serait PNDR ou PNDL (suffixes L et R souvent interchangeables) ou PNTL la forme soft de PNDR. En réalité le mot Pantalon ne proviendrait pas d'une origine italienne comme l'affirment les dictionnaires mais serait plutôt une forme adaptée de QNDR "robe unipièce" de chez nous. Quelle relation entre la robe kabyle et le pantalon, qu'ont ils de commun ?

Pont petit
Eh bien, c'est relativement simple: QNDR en kabyle indique "pont, quintal, robe", donc ce qui aurait de commun serait un pont ! Oû retrouver ce pont en anatomie humaine ? Amateurs de foot à vous ! Ok, un petit pont vous connaissez ? C'est humiliant pour l'adversaire que de lui faire passer le ballon entre les jambes (c'est comme si on l'avez pénétré !). Un petit mais un Pont quand même ! Ouvrir les jambes c'est ouvrir son pont.

Pont pour grands
Les ptits s'abstenir de lire la suite car là je vais être libertin :) Désolé si j'offense votre pudeur. Donc le Pont serait l'entre-jambes voir même le périnée. Le pont relie deux parties (deux rives) deux jambes; il peut être fermé ou ouvert. Regardez cette image pour adultes: le pont est nettement visible; l'exposition même de ce pont ferait saliver tout mâle lascif qui ne rêve que de pénétration :) C'est dire que Pont QNTR en kabyle devrait avoir le sens de Tunnel qui lui aussi raccorde deux parties avec entrée et sortie.

Fenêtre
A propos de pénétration justement : pénétration aurait probablement donné fenestra ou fenêtre. Ouvrir les jambes c'est ouvrir sa lucarne/fenêtre et permettre la pénétration - de l'air et de ne je sais quoi encore :) -; en latin comme en kabyle c'est la même logique normalement. En kabyle c'est le Q de "pont" (qntr), de pénétration ou coït (qu) et de fenêtre/lucarne (dTaq). Cette lettre Q en plus de "lien, raccord, union" serait aussi dans le sens de "pénétrante" ou "raccourci" (qdha) car un Pont est avant tout la Droite ou le chemin le plus proche pour relier 2 parties/rives.

Conclusions:
Pantalon et QNDR "robe" en kabyle - gandoura en Afrique du Nord- auraient peut-être la même origine.
QNTR pour Pont en kabyle conviendrait probablement aussi à la notion de Tunnel, un pont souterrain en qlq sorte.
Pont est à rapprocher des notions de Fenêtre ou lucarne, les deux sont fermables-ouvrables d'ailleurs, les deux sont des échangeurs ou communicants entre deux parties (extérieur/interieur), deux rives.

International
QNTR de "pont" en kabyle à déchiffrer. On vient de voir donc Pont pour l'entre-jambes. Entre, remarquez bien. Une fenêtre ça s'ouvre et ça se ferme, ça entre et ça sort. Comme un interrupteur, lui aussi c'est un pont. On ne parle plus de pénétration mais d'introduction :) Une introduction, dans un livre par exemple, est aussi un pont ! "Inter" en latin signifie "entre, parmi". QNTR du pont en kabyle avec Q kabyle en I ou E en romanes (latin) aurait été INTR ou ENTR. Hallucinant, vous ne trouvez pas ? Ce Pont kabyle est exactement comme Inter en latin. Un pont (qentar) est un Lien (qen); la fenêtre est un pont aussi, fermer la fenêtre c'est couper les ponts alors :) L'internet est aussi un pont entre les gens de pays différents. Linguistiquement parlant, la fenêtre internationale de nos jours s'appelle Windows, dommage que ce ne soit pas Bridge :)

Uniforme
QNTR pour "robe uni-pièce" en kabyle que l'on a rapproché de pantalon. A la racine kabyle il y a le verbe QN "attacher, raccorder, unir". QN serait UN de "uni, union". Logiquement QNDR de robe (tha-qenduR-th) serait simplement Uni-Taille ou plus probablement Uniforme. Aussi simple que ça !

Les barbares

V.4 : Les barbares

Les kabyles s'indignent lorsqu'ils sont victimes de l'amalgame. Les kabyles - et beaucoup d'algériens aussi- sont indignés quand on les traite d'arabes. Les kabyles se sentent stigmatisés et indignés à juste titre par l'appelation "les berbères", avec sa connotation péjorative "barbare"...
Les "arabes" et les berbères ne feraient qu'un...pour les kabyles ! Vous allez comprendre pourquoi...

Les héllènes
Albert Camus avait raison de comparer la Kabylie à la Grèce, c'était une inspiration divine qu'a eu ce français d'Algérie qui a lui seul a tout compris et saisi ce qu'était l'Algérie alors que la puissance coloniale se refugiait dans les poncifs de l'usurpateur.
Chez les grecs de la cité d'Athènes on distinguait les citoyens grecs de la cité (Athènes) des étrangers (métèque, xénoï, barbare), même les macédoniens étaient appelés "barbares". Métèque était l'étranger établi dans la cité (Athènes) et qui parle le grec; xénoï était l'étranger de passage dans la cité; et finalement, le barbare était l'étranger absolu: il vit loin de la cité et ne parle pas le grec.

Les kabyles
Les kabyles ont perdu leurs cités il y a longtemps, cependant ils ont reproduit le même système dans les villages (démocratie, toponymie). En Kabylie on différencie les habitants de la Kabylie entre "les kabyles" QVL désigne les citoyens kabyles laïcs, les "imravdhen" qui sont des religieux ou pieux dirigés par des religieux (de nos jours ils sont musulmans) et les "aklan" les esclaves. Pour ce qui est des étrangers, le kabyle utilise le mot "aveRani" pour l'étranger ou étranger de passage dans la cité/le village (qui peut être un kabyle ou kabylophone); le terme aghrib pour l'émigré et immigré; le terme aaRav pour l'étranger absolu car étranger au pays kabyle et à la culture/langue kabyle: c'est par le terme "arabes" que les kabyles désignent leur entourage en Afrique du Nord.
A celà il faudra ajouter que les termes aghriv, aaRav et aaziv (Laaziv) sont utilisés en toponymie kabyle; comme on l'a dit dans le post du mois de mars "Pélagie" le terme "Arabe" pour un kabyle donnerait "qlq'un d'étranger à la cité/village kabyle qui serait venu de province - périphérie en grec-", de l'autre côté la frontière ou limes. En clair:
varvaros (barbare) chez les grecs = âaRav "arabe" au sens de "provincial" chez les kabyles
Xénoï chez les grecs ~ probablement âazib ou Isolé voir Exilé chez les kabyles
Métèque chez les grecs ~ aghriv ou aghrib "immigré, émigré" chez les kabyles

Citoyens vs Barbares
Autrement dit, le terme "aaRav" en kabyle (son équivalent grec est varvaros "barbare") n'a rien de péjoratif pour les kabyles car il reflète une notion rationnelle, topographique et ensuite une relation socio-culturelle. Le terme QVL lui-même pour les citoyens laïcs de la cité/village kabyle aurait le sens de "capitale, capitole, cité" ou plus vraisemblablement QVL de kabyle serait comme CVL de civilis, civis pour "citoyen, citoyen de la cité".
Kabyle = civil = citoyen de la cité/du village kabyle.
aâRav = "non-citoyen kabyle", étranger à la cité/village kabyle ne parlant pas le kabyle et venu de la périphérie/province. La toponymie kabyle nous aidera à déterminer exactement le sens de aaRav ou barbare chez les grecs.
Autrement dit, je suis prêt à affirmer que le terme grec barbare (aaRav chez les kabyles) ne désigne pas spécialement "qlq'un qui n'est pas civilisé" mais simplement "un étranger à la cité habitant très loin de cette cité ou du centre". Le gars du 93 est un barbare (aaRav) pour celui qui habite le centre de Paris, sauf qu'aux temps modernes ils ont la même citoyenneté/nationalité et parlent la même langue...mais pas le même langage :)

Cité - Clé - Egypte
Remettre les clés de la cité... Et oui, la notion de Cité serait liée à la notion de Clef. Cité, citoyen, civil, civilisation seraient liés à Clé. Les anciens égyptiens aussi avaient leurs barbares. Le mot Egypte - version grecque composé à partir du nom de la divinité égyptienne Ptah "celui qui ouvre"- serait lié à la notion de Clé, Ouverture.
Relation probable (à étudier): Clé - Egypte = Civil (citoyen, cité) = Kabyle
La ville ou la Cité est Ouverte à ses Citoyens/Civils (village kabyle ouvert aux kabyles pour nous) mais les Portes de la Cité sont fermés aux Barbares, aux étrangers. Les chinois aussi avaient leurs barbares, avec leur Cité interdite. Les romains, la cité de Rome avait ses barbares ou non-citoyens. De nos jours le terme "barbare" a une connotation péjorative détestable qui ne relète aucunement son originé étymologique de la haute antiquité chez les grecs de la cité d'Athènes. Les macédoniens étaient des barbares pour les athéniens car la Macédoine était à la périphérie, loin d'Athènes et les macédoniens n'étaient pas des citoyens de la cité d'Athènes; celà ne signifie aucunement que les macédoniens = sauvages/brutes non-civilisés, sinon on comprendrait difficilement la suite de l'histoire (héllénisation ou "athénisation" des macédoniens à commencer par Alexandre le Grand).


Berbères - Arabes
Désormais il m'est impossible en tant que kabyle de désigner le Kabyle, un kabyle par le terme "berbère" (ce serait comme le traiter d'aaRav qui pour le kabyle est ce qu'est varvaros -barbare- pour le grec !). Si la confusion perdure en Afrique du Nord pour "berbère = arabe" c'est aussi de notre faute à nous les kabyles qui traitons tous les étrangers à la Kabylie de "aaRav" ou Arabes ! Les invasions du 7-13 siècles par les arabes, les vrais cette fois, ceux d'Arabie, n'ont fait qu'aggraver la confusion identitaire en Afrique du Nord. Compliquée la vie...

P.S
En réalité le mot aaRav ou sa forme altéré "âRab" chez les kabyles est exactement la réplique de HBR de l'hébreu pour les anciens égyptiens avec la même signification "d'étranger de l'autre côté du fleuve ou de la frontière". Hébreu est d'ailleurs dit en sémitique-arabe "âbr" (âbriya pour hébraïque), chez le kabyle c'est verlanisé en "ârab". C'est à dire que Hébreu de l'ancienne Egypte = Arabe pour le kabyle pour désigner "l'étranger".

Omega

LA VICTOIRE
3ème partie : Omega

Alors ce serait des phéniciens (orient) ou des puniques (afrique du nord) que les anciens grecs auraient reçu l'alphabet ? On a vu pour le début (alpha), là on va carrément à la fin (omega) de l'alphabet grec...

Penta
L'adjectif numéral grec tetra pour 4 serait en réalité le même que quadra, quatro issus du latin: il sufit de remplacer le T par Q. De même le grec penta (5), dans pentagone par exemple, serait en réalité équivalent au latin quintus (5), dans quintuple par exemple; et celà justement qui nous intéresse aujourd'hui:
P grec ~ Q latin & Q en kabyle
Relire le récent post "Phonetica" à propos de notion de "pont" chez nous. On a QNTR de thi-qentaR-th pour "pont" en kabyle, comme QNDR de tha-qenduR-th (robe unipièce) -repris en argot nord-africain gandoura -; on a aussi QNTR pour a-qentaR "100 kg" ou quintal, ce terme se retrouve en sémitique-arabe aussi (pour info pont en arabe al-djasr).
C'est à dire qu'en kabyle Pont = Quintal ou 100 (poids); en romanes (latin) la relation équivalente serait Ceinture - Cent (100).

Centre
La racine QNTR kabyle pour le pont avec la formule P-Q aurait été PNTR en grec, assez proche d'ailleurs de Pont. Le mot "centre" vient du grec kentron soit la racine KNTR qui rappelle étrangement QNTR du pont en kabyle.
C'est à dire que : Pont = Centre = Quintal, 100 (valeur) en méditerranée du nord et du sud d'antan.

Omega
On écrit dilemme ou dilemne, confort ou comfort ? Eh oui, la confusion M-N existe en kabyle aussi, par exemple pour anegaru ou amegaru "le dernier, l'ultime": je pencherais vers M car on dit amezwaru "le premier" et non pas anezwaru, donc c'est M en préfixe. D'ailleurs on va confirmer.
QNTR pour le mot "pont", "quintal ou 100" en kabyle aurait été PNTR en grec.
On va plus loin avec une découverte extrêment importante: le R final en kabyle - R indique toujours la forme en kabyle- ne serait pas prononcé en grec, voir même en latin ou du moins dans les langues europeéennes (un peu à la manière de l'anglais ou le R final n'est pas prononcé). On peut supposer que ce serait de même avec la terminaison en L et non pas R. Théoriquement: QNTR kabyle - PNTR en grec qui serait prononcé PNT. Là il faudra chercher la relation netre 5 (penta) et 100 ou quintal...
NZR de "nez, narine" en kabyle est bien NZ, NS dans nez en français (nasus en latin), nose en anglais, nos en russe.
Inversement, pour avoir la forme kabyle moderne, on ajoutera le suffixe kabyle R aux mots grecs qui se terminent par A. Pour Alpha on aurait Alphar ou alvar-Albar, ou simplement Libra comme on l'a déjà démontré deux posts en arrière. Omegha-Oméga grec serait prononcé en kabyle contemporain Omeghar-Omégar, ou ameghar- amegar. Signalons que les notions mega, megalo ou macro en grec pour "grand" sont quasiment les mêmes en kabyle "meqr" (muqran).
Le mot a-meghar signifie "vieux"; l'intérêt est que amegar ou amegaru en kabyle signifie "le dernier".
Omega est la 24ème et, quelle coincidence !, dernière lettre de l'alphabet grec...