mardi 31 mars 2009

Oziris super-star!

Il y a l’ombre d’WSYR qui se profile à l’horizon.

Il est vraisemblable, même très probable que d’abord il y avait OZIRIS superstar avant de voir naître des milliers d’années plus tard une autre superstar.Celà confirme encore que j’avais raison de me poser la question sur qui était vraiment Saint-Jean l'apôtre, tout comme le prédicateur Jean Le Baptiste qui baptisa Jésus de Nazareth dans la rivière du Jourdain et le désigna "agneau de Dieu" ; Ou Saint-Jean a pris ses connaissances si particulières et si étonnantes (son Apocalypse et ses "chiffres" surtout).

Les interférences sont si nombreuses (ascension, résurrection) que personnellement je n’ai plus aucun doute, il ne me reste qu’à compléter les "recherches" et à argumenter. La conjonction du soleil et de Sirius en été, la disparition de celui-ci du ciel, la résurrection 10 jours après au lever héliaque de Sirius, la crue du Nil, le mythe mazigh du dieu des sources, des rivières et des fleuves Anzar, les fêtes confondues avec les fêtes musulmanes comme thashurth chez les Kabyles et mazigh et la fête du sacrifice de l’agneau à Leydh Thamuqrant (Aid El-Kebir), Anzar nouvel an ? passage ou pont de l’année en été anevdhu (début) juste après aZghal (pshal –paskha/pâques) , les 10 jours additionés au calendrier lunaire (donc agraire) pour rattraper sur le calendrier solaire, etc...Tout ça n’est qu’un brouillon très difficile à analyser pour le moment.

Vous connaissez le mot a-Hdhum? Il a une connotation négative voir destructrice et il signifie 1. qlq chose de grand, monumental, 2. gros mot, obscénité monumentale. Avec la formule touarègue H majeur = Z (ou S, ou X) ce mot devient zdum, sdum ce qui n’est pas sans rappeller le mythe biblique de Sodome. Toujours avec la même formule le verbe n’HeR (conduire, guider) devient nZeR comme anzar, qui rappelle aussi Nazareth ( !), qui explique pourquoi n’Har (jour) qui interfère avec l’arabe «naHaR» (jour) et explique pourquoi en arabe naHR (fleuve).

Je trouve que quand nos concitoyens musulmans évoquent Aissa (Sidna Aiassa - Jésus) ou plus fort encore quand nos concitoyens de confession chrétienne évoquent leur seigneur Jesus Christ d’une façon indirecte ils évoqueraient son prédécesseur et l’éternel Oziris : ils sont en complète cummunion avec nos aieux les mazigh.


Oziris le souverain éternel


Je me rappelle plus chez quel auteur russe je l’ai lu mais je me souviens qu’il disait que l’un des plus éminents philosophes russes de la fin du 19ième siècle, un philosophe orthodoxe en plus, très probablement il s’agirait du "moralisateur" et philosophe russe orthodoxe Vladimir Soloviov , à la question concernant sa foi en Dieu aurait répondu «de toute façon on croit tous à Oziris », ou bien «on est tous les fils d’Oziris». Etonnant, non ? Je me suis toujours demandé pourquoi cette réponse.
On verra ce qu’est astronomiquement Oziris - Osiris - WSYR (le sage, le guide, l'éternel) très prochainement j’espère, ça sera sa résurrection "rationnelle" (cartésienne)! 
Une chose est évidente, l'histoire, la grande histoire est en train de revenir vers nous, vers la terre des mazigh. Nous sommes à la veille d'une nouvelle aventure, très intéressante aventure.

WSYR est de retour.

Tin Hinan

Ce post relatif à la dernière formule va nous apporter son lot de révélations

Introduction
Formules:
formule complète: th = t+ph (tf) ou t+p pour les européens
formule courte:
th = ph
C'est justement cette foormule courte Th=Ph que l'on va utiliser dans ce billet.
Lire au préalable l'origine de la déesse grecque Athena (Athènes) selon le grec Hérodote: née près du lac Tritonis (terres libyques ou mazigh) et égide d'origine libyque.
La phénicie conventielle est celle reconnue officiellement par les "historiens" c-à-d d'origine orientale du Levant et donc sémitique, sa couleur est violet, pourpre
SVP lire au préalable le post de ce mois à ce sujet "Lunja mon amour".
La vraie phénicie que je défends sur ce blog est une Phénicie de la méditerranée occidentale qui engloberait une partie du sud de l'Europe, l'Afrique du Nord, l'Ibérie (Espagne et Portugal) et les Iles Canaries, cette vraie Phénicie est indéniablement mazigh, sa couleur est bleu violacé, indigo. Cette vraie Phénicie searit bien plus ancienne que la Phénicie conventionnelle qui à mon avis a été fondée par des colons venus de l'occident vers le levant, en celà la mythologie grecque le confirme (voir
Mythe grec sur le roi de Tyr ), la toponymie à fortiori car elle est d'essence mazigh avec des explications rationnelles (topographie, astronomie).
Tin Hinan est la mère des touaregs, elle serait à l'origine de ce peuple. En d'autres mots c'est une déesse en qlq sorte. La présumée Tin Hinan dont la tombe a été retrouvée nous renvoie vers le 3ème siècle:
La légende de Tin-Hinan. Mais en réalité cette légende de Tin Hinan mère fondatrice serait un mythe beaucoup plus ancien qui nous renvoie au tout du début, à la naissance du peuple mazigh Tamashek (touareg).

La vraie Phénicie
La Phénicie conventionnelle (sémite) n'est que la version tardive de l'histoire, c'est à dire la version grecque de l'histoire. Aucun ouvrage sémitique, ni la Thora hébraïque ni la Bible n'utilisent ce terme "phéniciens" à aucun moment, il est toujours question de Canaan, canaanéens. Pire encore les anciens toponymes de la Phénicie orientale, au Levant, se distinguent très clairement des toponymes orientaux d'origine sémite et là-dessus je reviendrai une autre fois. Tout indique linguistiquement que l'origine est en méditerranée occidentale. Alors comment voulez-vous que je crois à la version officielle "phénicien = sémite du Levant"? Je suppose que les phéniciens tardifs (considérés comme sémites) seraient des descendants de migrants phéniciens originaires de la méditerranée occidentale partis s'installer il y a très longtemps en orient, au Levant. Ils sont retournés vers les terres de leurs aieux des millènaires plus tard. Ce sont des fils prodigues, une légende d'ailleurs reprise par la Bible notamment, de fils prodigues revenus au bercail mais avec d'autres valeurs, cupides sans doute, qui a mené à la rupture entre les "anciens puniques" et les "rappatriés" et à la chute de Carthage.
Bon, maintenant on va passer aux "procédures" avec la formule th = ph (f).
D'abord qlqs exemples pour l'échauffement.
thidhi = sueur
phidhi ou phithy avec la racine PT comme en...russe pot' (sueur)!
thazarth = figues étalés pour secher, figues sèches (suy.: ahvuv/ihvuven, inighman)
phazarth: ça ne vous rappelle rien? Bazar! Le bazar ce sont les étalages d'abord! Mais on nous dit que ce mot est issu du persan sans nous donner le sens. Bon, soit!
thamaghusht, toponyme kabyle (aux Ath Dwala)
phamaghusht, ou sa forme européanisée phamaghushta
phamaghusta ou Famagusta est aussi un toponyme à Chypre (langue grecque)! Drôle de coincidence, intéressant de savoir le sens de ce toponyme grec.
thazmal, Tazmalt
phazmalt ou phasmalt ou sa forme européannisée phasmalta. On voit bien fs+mlt des coordonées topographiques mazigh et surtout aussi le nom/topnyme Malte, autre colonie phénicienne.
Maintenant on passe aux choses plus sérieuses et plus conséquentes:
thawint = fontaine (ne pas confondre avec thalla = source, fontaine), voir aussi leynsar.
Les
camarades orientaux nous disent que ce mot est issu de "ayn/aïn" sémitique (oeil, source) qui serait l'équivalent de notre L d'oeil ('allen) et de source (thalla). D'abord une question: mais pourquoi alors c'est notre L qui est présent dans le mot Baal, Oeil de Baal (divinité phénicienne) et non pas le N ou "ayn" sémitique? Ensuite voyons ce mot kabyle thawint à quoi il ressemble.
thawint avec th=ph devient phawint avec la racine Ph.N.T ou FNT...qui rappelle
fontaine! Pour info thawint en Kabylie est une fontaine se réserve, secondaire ou de "second choix" sur un autre versant autre que le meilleur celui de la vraie source thalla sur le versant aquifère L (wL de waly-Ouali).
Maintetant on passe aux toponymes mazigh nord-africains.
thwnes pour Tunis, Tunisie.
phwnes avec la racine PhNS ou FNS: la voilà la vraie Phénicie et le Phoenix (Fénix)!
thenes, Tenes à l'ouest d'Alger vers Chlef
phenes, PhNS ou FNS: autre trace de la vraie Phénicie.
Et pour boucler tout, le mythe kabyle de thanina, le phoénix de la renaissance, le symbole de la beauté féminine.
thanina devient phanina FNN avec à la base la même racine de Phénicie et Phoénix.
thanixna (thanikna, thanisna): on a étudié ce phénomène de X ou K/S aspiré et caché derrière un N comme a-senan (épine) asegnan très proche de thi-segnit (aiguille).
thanina serait alors thanixna, voir thanisna/thanikna qui avec th=ph vont être:
phanixna, phanisna, phanika: Phénix, Phénicie, Punique.
Vous avez encore besoin d'explications? Le mythe du Phoénix (femelle) Thanina n'existe pas chez les sémites et même pas chez nos arabophones, il n'est attesté qu'en kabyle et bien évidemment chez les anciens egyptiens comme il a été relaté par les anciens grecs.
Les noms kabyles comme Lunja, et surtout Lwennas, Lwnis (Lounas, Lounis) sont justement de vrais phéniciens avec le Ph en W: L-PhNS.
Clip Thanina « Phénix»

Merci à l’excellent auteur de ce clip sur DailyMo : Nomade-C
NB : cadres du clip issus du film «Machaho» sur la Kabylie rurale du 19 siècle, seuls les vêtements de femmes sont authentiquement kabyles, pour les hommes le varnus (burnous) mis à part la tenue vestimentaire est souvent très «étrangère». Nomade-C : nice job, t’es un chef !

Tin Hinan
La particularité du tourage est qu'ils prononcent H (comme dans His en anglais) pour notre Z (voir X, S): aHul tourage équivaut à aZul du nord kabyle ou shawi. D'autre part le kabyle distingue "th" de "t" et de "ts", au sud le T est généralisé. Bref notre "th" pour le féminin est simplement un "t" au sudnotamment chez les touaregs. Je recapitule: th-t, z-H pour passer du kabyle au touareg.
TinHinan sera prononcé en kabyle comme suit:
thinzinan, thinsinan ou thinxinan. Avec notre formule th=ph
phinzinan, phinsinan, phinxinan. En mazigh "e" et "i" sont confondus.
PhNZ, PhNS, PhNX
On voit bien que la reine Tin Hinan est d'origine punique, vraie phénicienne: mazigh du nord!

Voici donc la plus grande surprise que j'attenadais de nos frères et cousins tamashek (touaregs): ils vont nous permettre de remonter le temps jusqu'à l'antiquité, à l'ancienne Phénicie et à l'ancienne Egypte. Voici un autre exemple avec le H touareg pour notre Z (voir X ou S aussi).
THN de Tehenu: ethnie libyque citée par les anciens égyptiens.
On va remplacer comme avec Tin Hinan le H par Z et T par "th"(et ensuite th=ph)
THN
ThZN
PhZN: Fezan, la région qui porte toujours ce nom en Libye serait le Tehenu des temps anciens.

Avec ce H touareg on va redécouvrir l'ancienne Egypte et mêm notre lexique moderne. Par exemple TiHert (Tiaret) dans l'ouest algérien serait thizert, ensuite phizert: Bizerte à l'est (Tunisie). Cette "formule touarègue" H majeur = Z (S, iX) expliquerait le lexique kabyle comme Heni (être en paix, tranquille) qui serait Zeni (zen!), Seni ou Xeni qui est exactement comme ksen (être tranquille, en paix). 
Par rapport à la mythologie: Horus (divinité), Oeil d'Horus HR serait ZR comme iZRI (vue, Iris de l'oeil?, relatif à l'oeil). Pensez à Anzar. Et surtout à Oziris!

Pallas

Suite du post précédent.

Ce texte a été préalablement mis en ligne en direct sur le site ADN
formule courte: th = ph
formule complète: th = t+ph (tf) ou t+p pour les européens

Pallas (jeune fille) épithète de la déesse Athena - Athènes (mythologie grecque).

Le mot kabyle thullas qui désigne les jeunes filles, les filles. Ce mot est au féminin pluriel, il n’a pas de singulier et son équivalent masculin est arrash (jeunes hommes, les garçons). Le terme thullas (jeunes filles) avec cette formule va se déchiffrer ainsi : thullas = tphullas (tfullas), tpullas
Deux déductions qui s’imposent :
1. On voit oû les camarades sémites-arabes ont piqué le mot TFL tifl (petit garçon), tefla (fillette, fille), atfal (enfants). Comme d’habitude ils n’ont pas compris le sens initial et appliquent ce mot pour les filles et les garçons !
2. En grec : Pallas "jeune fille" est une épithète de la déesse Athena - Athènes née près du lac Tritonis et dont l’égide serait libyque selon les grecs même ! Ici le sens du grec Pallas et notre mot au féminin pluriel thullas/tphullas-tepullas indique le même sens. Alors ?!

La racine de thullas (tphullas) pour "jeunes filles" se retrouve aussi dans thullawin, thillawin qui serait tphillawin "femmes mariées". La différence est donc à la surface PLS pour les jeunes filles (vierges donc) et PLW pour les femmes mariées. Celà reste donc à déchiffrer mais les grecs nous donnent des repères comme philo (ami) et avec moins de pudeur
le sens suivant.

Je pense qu’en réalité la différence entre thullas (jeunes filles) et thillawin qlq soit la racine ThLS ou PhLW (PL) se trouve en kabyle même. La différence est que cette racine Th.L ou mutée Ph.L (PL) indiquerait la natalité (lal = naitre), la procréation. TLW ou PLW des femmes indique "ayant procréé" et TLS-PLS indique l’inverse. *
Pour info cette racine PL se retrouve en russe PLod (fruit, foetus). Intéressant, non ?


Il faut signaler que les mots lalla ou lxallath seraint issus des mots thullawin/thullas.
La racine Th.L ou Ph.L de "femmes"-thillawin et "filles"-thullas indique on ne peut mieux :

- la généalogie chez les mazigh. c’est le L qui designe le lien familial (tsily = parent) et ne suit que la lignée de la femme (yellis "fille de", mawlan (parents), dhogaL (père de la fille ou gendre), xalli (famille de la mère), etc...
- c’est bien le L féminin qui trace la filiation et la généalogie de la famille.
- les générations et ethnies : "th" de ath (clan), athma (frères) ou ethnos (ethnie) en grec.
Par opposition "hommes" (argaz, Hargaz ?) et "garçons" (arrash, Harrash ?) sont désignés par R. Comme ’arruw (mettre au monde, accoucher, procréer), derrya (enfants).
Du point de vue génétique c’est bien la femme la plus importante c’est elle qui transmet le gène légal (hlal ou phlal) et non pas l’homme. Par ailleurs les liens de parenté sont définis par les géométriques L, R, M, N. On y reviendra.
Du point de vue de la géntique moderne le L féminin kabyle est le chromosome mitochondrial (là c’est un peu comliqué) ou disons plus simplement le chromosome X, d’autre part le R de l’homme est le chromosome Y.
Ce L génétique féminin devrait se retrouver ...en anatomie pour comprendre comment les ancêtres comptaient l’éloignement parental, c’est le cas pour plusieurs langues. Il s’agirait du L du bras/coude (ighiL) ou plus probablement de la rotule qui en kabyle devrait porter aussi un L (et un "gh" puisque c’est un os), presque comme ighil. NB : Le mot thageshrirst désigne le genou et non pas la rotule. Bref, chaque "gh.L" (coude, rotule) indiquerait une génération et pour éviter les marriages cosanguins il faut éviter tout lien parental jusqu’à la 7ème génération.

La filiation maternelle est donc parfaitement attestée en langue kabyle. A mon avis elle aurait été connue des anciens égyptiens aussi (les prêtres du moins) et ce n’est pas par hasard que les hébreux (peuple ayant vécu en Egypte) définissent l’appartenance ethnique par la filiation maternelle.

dimanche 29 mars 2009

La paroisse de Tizi

Ce cours post est consacré à une nouvelle formule concernant le "th" kabyle mazigh.

Introduction
Le son "th" existe en kabyle et dans d'autres langues mazigh, il existe aussi en anglais et surtout en grec. Par contre plusieurs langues (français, russe) ne le possèdent pas, d'ailleurs "dh" non plus. Le son qui nous intéresse est "th"; Le russe par exemple a remplacé ce son grec "th" inexistant chez les slaves par un F (ph). C'est justement cette formule qui se confirmerait pour les altérations et mutations en langue kabyle, donc voici la nouvelle formule:
th = ph (f)
Là on ira pas plus loin avec l'élargissement à "pf ", " fth " ou autres sons, on se limite à cette altération. Il est nécessaire de procéder au triage du lexique "th" et vérifier si cette formule avec "ph" (f) se confirme ou/et si elle donne des explications et un sens rationnel. Bien entendu il ne faut pas généraliser mais l'intérêt est que le "th" est l'article féminin en kabyle.

Paroisse
Nous allons prendre qlqs exemples pertinents pour démontrer cette formule. Le meilleur est de prendre des mots n'ayant pas de masculin et commençant par "th" (donc féminin, ou pluriel).
* tharwa = la progéniture, les fils/les filles ou les enfants.
pharwa: ce mot n'est pas sans évoquer la paroisse non pas étymologiquement (car différents) mais par leur sens commun et phonétiqument.
* thamedTuth ou thamedTut = la femme
phamedTut, famedTuth: à la racine le FM féminin.
* tharga = canal (d'irrigation), rigole
pharga: ceci n'est pas sans rappeller la délimitation périphérique (aphrag) sur les bords/frontières.
* thamarth = menton, barbe (chamar = barbe fournie)
phamarth
sphamush de qemush (bouche) avec q=sph. D'ici phem (bouche) en arabe.
on voit bien à la racine "pham" qui pourrait indiquer une forme de la bouche, du menton, tout comme thimy (sourcil) qui serait donc phimy.

* Papyrus
Pour pouvoir lire ce mot on va appliquer d'abord la formule "allemande" (ph = Pf) du post récent et ensuite la formule de ce billet ph=th.
papyrus, racine PPR
PPR
PfR: déjà ici on voit y-pher (feuille) en kabyle. PfR en simple FR en phR:
phR (fer) = th.R ou thira = écriture.
* Tizi
On revient aux exemples simples. Le toponyme thizi (col) transcrit Tizi.
thizi = phizi avec la racine phz-FZ ou phs-FS. Des toponymes pareils en ADN? Fes, Fezzan.
C'est le moment de vous annoncer la formule de change complète du "th":
th = t.ph [t.f]
Cette racine "tph" sera "t.p" pour les langues européenes.
Toponymie de topos (lieu) en grec.
L'appellation moderne en toponymie kabyle mazigh Tizi ou thizi n'est rien d'autre que la forme compacte, moderne de TFS comme dans les antiques Thebes ou Theves (Grèce), Thebes (Egypte ancienne) des lieux hautement significatifs (centres religieux), cette ancienne forme est préservée en ADN, Tebessa (tbs) à l'est de Algérie  et voir même Tipasa (tps) à l'ouest d'Alger.
Pour un exemple de contrôle. thily (ombre) = tephily [TFL] qui indique cliarement le sens de "suivre sans cesse, toujours à côté" et indirectement explique le "philo" grec (ami) et colle parfaitement avec l'anglais follow (suivre), tout comme [TFL] sous une forme plus hard, avec un R, [DVR] indiquer suivre dhfeR (suivre, poursuivre) qui explique on ne peut mieux le sens de "métaphore".
Inversement nous pouvons retracer les toponymes de l'antiquité sous leur forme étendue ou "déchiffrée" (avec TF apparent, voir aussi TV, DF-DV) et déduire leur forme "compacte" (avec un TH ou DH) des temps modernes. Exemples Setif à l'est de la Kabylie: setif, sedifis - la racine est [STF] - [SDF] donc [s.tf] = [s.th] ou [s.dh]. En clair Setif/sedifis serait probablement l'équivalent du toponyme moderne Sidhi ou Sithi (un préfixe le plus souvent). Sidhi serait en réalité Sithi, rien d'autre que l'inverse de thisi (thizi, Tizi). Voilà je pense que cette formule "toponymique" finale th = t.ph nous sera d'un grand secours justement pour mieux comprendr les toponymes kabyles, mazigh d'Afrique du Nord.

Pour mieux comprendre cette racine TPh (Tf) - Tp pour la varinate européenne- il faut d'abord signaler qu'elle signifie un attachement (dTef = tenir, retenir), un arrêt, un lien, un repère. Ceci important pour comprendre notre toponymie. Notre verbe dTef est bizzarement proche (avec la formule avérée dT=st, voir post précédents) qu'en anglais step = étape, pas, marche (escalier), qui indiquent un "niveau" ,ou bien la racine anglaise de staple (agrafe) au sens de "parenthèse, arrêt, fixation". Pour faire plus simple il faut retrouver les mots avec la racine TP (au lieu de TPh/Tf) dans les langues europénnes par exemple et les comparer aux notre. Exemple step ou étape avec S+TP, on prend th=tp et on aura sth en toponymie Sithi prononcé faussement Sidhi et arabisé en Sidi. Ce préfixe Sithi-Sidhi signifie tout simplement une "étape", un "arrêt"," station", " stationnement", bref c'est comme une aire de repos surs les autoroutes modernes. Pourquoi de repos? Car c'est sithi-sidhi comme seth-aaphu (se reposer), seth-uphu (être disponible, inactif). Le mot suivant (avec TP) qui vient à l'esprtit est STOP pour "arrêter", qui serait techniquement en kabyle setha mais il est prononcé "s'sha, sha". 

Voici un exemple assez étonnant. Nous avons vu que notre thura (maintenant) est lié au grec/latin de "heure". Avec cette nouvelle formule th=tph (tf, tp) notre thura = tphura ou tpura avec la racine TPhR ou TPR qui est la même qu'en russe dans teper' (maintenant)! Idem pour le mot thawla (fièvre, donc température élevée) devient TPhL ou TPL comme en russe teplo (chaleur). On n'en a pas fini avec les surprises, ça c'est certain!

Pour finir je reviens vers sithi (Sidhi) qui serait sans doute sethi ("e" et "i" se confondent en kabyle): il indiquerait une étape, un arrêt du soleil sur sa trajectoire (cycle) d'un jour ou d'une année. Pour le jour l'arrêt serait le zénith donc sethi-sidhi indiquerait soit le sud, soit le stationnement du soleil avant de décliner de son zénith (voir chez les musulmans le rite wuquf arafat ou stationnement au mont Arafat à la veille de l'aid-al-dh'ha ou le sacrifice du mouton; voir rite d'Abraham). Pour l'année seth-sidhi indiquerait  soit le solstice d'été ou d'hiver, soit l'équinoxe du printemps ou d'automne, peut-être équinoxe du printemps à cause de l'indice seth en suffixe donné par tha-phsuth (printemps). Désormais on a retrouvé Seth, déjà l'ombre du juste Oziris se profile à l'horizon.

Apple

Ce post express est juste pour annoncer la signification du H kabyle.

Combien de pommes connaissez-vous?
Apple (pomme), la firme de Steve Jobs.
La pomme de Newton.
La pomme d’Adam
Pomme de discorde
Et un homonyme de "pomme":
Paume (de palma = palme) de la main.

Le son H majeur kabyle comme dans Hraw ou (Her/His en anglais) est lié à toutes ces pommes et paume. Pour la pomme d'Adam que seul l'homme (Hargaz?) possède c'est le timbre de la voix (z'Hir, HdheR), pour la paume c'est l'empan et les doigts (tHardasth, adHadh), etc...



On reviendra sur ce sujet mais déjà vous pouvez vous-même tester vos connaissances à la lumière de ce billet comme du précédent (H = Rhô) pour mieux comprendre le lexique H en kabyle et mazigh. Le mot Hraw (large) par exemple. Pour le moment je dois comprendre oû se cacherait ce son H sous une forme aspirée ou simplement fusionnée avec une autre lettre. Ce H va nous aider en géométrie, ça c'est à peu près sûr.

Rhodos

Ce court post est consacré au son "H" majeur dans la langue kabyle, mazigh.

Introduction
Nous avons supposé que souvent le "h" mineur et le "H" majeur aspirés se cacheraient derrière un W.
Le but recherché est de comprendre à quel moment le H majeur est aspiré, quelles sont ses
Le R majeur est un R roulé comme en grec ou en espagnol.
Nous avons vu dans le post récent Agora que parfois le son R se muterait en son gamma GH, ou simplement le R n'est pas roulé mais grasseyé à la française GH = R [ʁ]
Le son H majeur comme dans Hraw en kabyle ou Her, His (sa, son) en anglais.
mutations ou bine quels sons auraient pu le remplacer ou l'altérer.
Le plus souvent le H majeur est une prononciation du gamme G, GH (chez les flamands, les ukrainiens, etc...) ou inversement. Cette mutation H = GH est aussi palpable en kabyle.
Donc on a H = GH et GH = R [ʁ]

Rhô
La première formule de mutation de ce H majeur kabyle nous apparaît comme une déduction des précédentes H = GH et GH = R [ʁ]:
H kabyle = R =
Rhô grec!
Ce Rhô grec comme il est indiqué "officiellement" serait soit disant dérivé du sémitique protocananéen à partir de la lettre Resh, Ras (tête). La tête est QeRw en kabyle, elle est aussi le calibre des unités de mesures (QeRwi, etc..) et devrait s'écrire qaRhô ou plutôt en nous débarasant de la gutturale orientale Q on aura sphaRhô. A suivre.
Rhétorique, mot issu du rhétoriké.
HeDHeR = parler (on en a parlé sur ce blog de Ode/Hdhu/HdheR, etc...).
HetheR serait la forme correcte avec un "th" comme en anglais this [dhis].
Hethref = délirer
Cette racine [H.th.r] avec le H = Rhô serait Rhether comme rhétorique!
Prenons un lexique comparable à l'intérieur du kabyle même:
Hewel = remuer, troubler, retourner dans tous les sens
rwi = remuer
On voit bien que la racine Hw et rw indiquent le même sens. Comme je l'ai déjà dit sur ce blog notre Hw indique le sens de "stream" ou courant (leHwa, agHw, Hwb, etc...). Tout comme en grec Rheos, Rheuma = courant. D'ici serait issu le mot rih (vent) en kabyle, mot interférent avec l'arabe. Autre leçon à retenir: le H majeur devient un "h" mineur, c'est un fait indiscutable de l'arabisation ou de l'influence des sémitiques surtout l'arabe sur la langue kabyle et mazigh. On reviendra plus tard avec plus d'éléments mais une chosse est intéressante, l'appelation de carthage QRT (ville)-hDST (nouvelle) comme le veut la version officielle. J'ai déjà avancé d'autres hypothèses bien plus concordantes sur l'appellation de cette ville à tous ses débuts, son vrai toponyme.
hDST ou le "h" serait la variante sémitique du H majeur, T suffixe féminin
HDS est la racine de ce mot. Avec H = Rhô j'aurai:
Rhodos!
D'ailleurs ce toponyme est toujours existant: Radès en Tunisie.
Vous avez entendu de Rhodhos (Rhodos, Rhodes) en Grèce? Le colosse de Rhodes
Donc hsdt serait-il Rhodos et quel sens porterait-il, celui de portes maritimes?
QRT. HDST serait donc "QRT. Rhodos" ou QR serait un adjectif: royal? principal? capitale?
La clé se trouvera dans le mot kabyle tha-rdhast = empan et le H qu'elle enferme. Mais celà sera le sujet du prochain billet avec l'explication exacte de ce qu'est le H majeur kabyle et mazigh.

La plèbe

Post consacré à une nouvelle transcription du son "ph" (F) kabyle, mazigh.

Aujourd'hui c'est plus que jamais l'occasion de parler de certains plébéiens kabyles au lendemain de leur allégeance au Cyclope, voir mon post-scriptum à la fin de ce billet.


Mein got!
Pour la transcription du son F nous avons à maintes reprises expliqué sur ce blog que notre son mazigh devrait être translittérer comme le phi grec (transc. latine) donc Ph car ce son lui-même peut se scinder en "p" (f) + "h". D'autre part les sons P-F sont alliés-opposés, dans le kabyle le F a supplanté le P, à cause de l'influence de l'arabe ou peut-être non.
Aujourd'hui nous allons prendre une clé germanique, allemande pour ce son qui alliera les 2 sons: PF ou Pf comme dans Pfening ("centime" du mark allemand), dans les patronymes Pfeiffer comme la très jolie actrice Michelle Pfeiffer, en néerlandais-flamand Pfaff Jean-Marie l'excellent portier de l'exceptionnelle équipe belge des années 80. Ce "Pf" est soit au début soit à la fin du mot, jamais au milieu.
Voyons qlq mots du lexique allemand avec ce "Pf":
Pferd = cheval. A quoi ce mot vous fait penser en langue kabyle?
verd-
verdha = selle de cheval, de mule ou âne
Pferd = cheval. Encore un raccourci simpliste:
serd, pserd? xerd?
serdhun = mule
Bon assez d'humour maintenant on passe aux choses sérieuses.
Pfeffer = poivre.
felfel = poivre, piment. Ce mot se retrouve en arabe felfel.
Le mot allemand pfeffer avec un R est exactement le même que le mot felfel en kabyle avec un L, la morphologie même de pfeffer nous indique ici une méthode très intéresssante que voici:
fel-fel: mot à double syllabe comme aussi barbare, tartare, etc...
fe.fel : ce mot change de morphologie avec la chute de la terminaison L de la première partie (syllabe) et le mot devient fefel. Dans le cas de l'allemand avec Pf au début du mot et un R à la place du L on aura Pfeffer.
Cette méthode permettrait de simplifier beaucoup de mots à double-syllabe, exemple:
jeR-jeR Djurdjura. Ici soit c'est un J qui chute, soit un R. Donc on verra JR-JR simplifié en:
- JRR jeRaR qui est tout à fait conforme car ce mot jeRaR/zeRaR indique une chaîne (de montagnes).
-JJR jejeR...rien d'intéressant sauf si L à la place du R: jejeL ou Jijel!
Idem pour barbare BR-BR ou VR-VR (en grec): on aura VRR ou plutôt VVR avec ici un "Bv" à l'image du "Pf" mais plus dur on aura BvR ou Bavare, Babors, BwR (Bouira): justement les portes d'accès à la Kabylie, ses frontières! C'est sans doute là que passait le vrai limes et les vrais barbares étaient ceux qui habitaient au delà (veRa = dehors) de ces frontières, de la Kabylie. C'est à dire des étrangers à ce territoire, à cette terre (Kabylie). Rien de péjoratif donc. A suivre.

Pouvoir + Plèbe
On va prendre le lexique surtout mazigh avec un "ph" (F) pour le transcrire PF, Pf.
haRa = cour
phaRa de sphara (voir post Zéro et ses suivants: super, nefertiti, etc...)
phaRa de Pharaon
phaRa, faRa sera transcrit PfaRa avec la racine PFR qui indiquerait PVR pouvoir, PWR power (puissance)!
Le mot issu du latin "force" se retrouve ailleurs (sphar = ghar ou ghal, avec l'affixe inversé s.phr = phr.s ou force). On en parlera une autre fois. 
phela = haut, dessus
phela, fella sera transcrit Pfela avec la racine PFL qui indiquerait PPL peuple, tout comme plèbe (peplebe-peuple).
a-sphell = sacrifice. On voit bien que ce mot est proche phonétiquement de phella/ pfela (peuple). Un peuple sacrifié ça existe aussi, chez nous à fortiori. Tout comme le massacre des innocents, comme celui du printemps noir de 2001 en Kabylie.  
On peut continuer avec d'autres exemples. Avant de finir ce post je voudrais attirer votre attention sur une autre forme "Pf" de la même catéhorie en qlq sorte, à savoir Pw ou Bw (ici dans le Draft Classement on les a transcrit Wb, Wp).
mpiwel, mbiwel = bouger
M.Pw.L ou M.Bw.L: ça n'est rien d'autre que mobile en français/latin!

Kabylie, printemps 2009: mobilisation de la plèbe et du pouvoir, etc...
Nous on continue notre chemin, celui de la Vérité. A bon entendeur.

Post-Scriptum: 
Désolant comme spectale ce cirque de la plèbe kabyle et des esclaves devant leur maître. Plébéiens élévés au rang de nobles par les forces du Cyclope qui a pour objectif d’abord de massacrer et tuer, et ensuite de déshonorer toute une région, tout un peuple. Détrompez-vous vous n’êtes ni des patriciens ni des patriotes, vous êtes tout ce qui a de plus bas plébéien parmi les plébéiens : des «patrie-cides». Vous jetez le discrédit sur toute une région, tout un peuple. Vous qui marchez sur le ventre et crachez sur la mémoire des innoncents : ne comptez pas sur le pardon du Juge suprême, vous serez servis pour tous vos "services rendus" contre notre peuple, croyez-moi.

Les patriciens sont ceux pour qui la patrie n’est pas à vendre, la mémoire des innocents n’est pas à bafouer.

Courage, nobles citoyens ! La Vérité et le Créateur sont de notre côté. Laissez danser la plèbe et les esclaves, bientôt ils feront partie du passé

samedi 28 mars 2009

Diaphragme

Ce post est consacré au Levant, au lever du soleil et à Achille!

Introduction
Pour ce billet on va recourir à la formule 4x4 précisément à sa partie SH sémitique = SPH (SF) mazigh. Pour la gutturale sémitique Q on va pour faire simple la remplacer par une gamma G mazigh (rappel. Q = sk, SG ou Q = X(ks/gz), G).
Lexique sémitique-arabe :
shaRq = Est (point cardinal), orient, levant. Voir aussi al-mashreq (orient).
al-fadjR = période allant de l’aube au lever du soleil.
feRedj = contempler, voir mutafaridj (specateur)
fReq = diviser, voir fariq = équipe (sic!)
Tous ces 3 mots se retrouvent en kabyle avec le même sens parfois ou avec un autre sens.


Lexique
Voyons maintenant notre lexique kabyle, mazigh :
sharq (spharg) = levant, point du lever su soleil
y shReq (y sphreg) = à travers (avaler à travers): dans ce cas pour ne pas étouffer on garde la bouche grande-ouverte comme la gueule d'un shark (requin en anglais), rigolo non?! 
shreq (sphreg) = écarter (les pieds), ouvrir grand les yeux.
shereg (sphereg) = 1.déchirer, lacérer, sectioner, scinder en deux (avec une lame); 2. fendre en deux parties (égales ou inégales), séparer en deux.
phReq (phReg) = séparer (ex.deux bélligérants), répartir (diviser).
a-phrag = séparation entre deux parties (ligne de démarcation), paroi, cloison, clôture ou mur de séparation entre 2 parties conjointes, voisines (côte à côte) ayant une frontière commune.
pheRedj ou pheReg° = 1. contempler (comme en arabe); 2. apparaître comme dans ad y pheReg° Rebbi (que Dieu t’apparaisse = t’aide).
pheGeDH = couler intensivement, couler à flots
fedjedj ou pheg°eg° = éclore (voir aussi djudjeg ou g°ug°eg).
phReZ = distinguer (par la vue), focaliser (la vue) ou notion de focus en optique. tha-phrara = aurore
Crépuscule matinal (avant le lever du soleil, il apparait à l’horizon): y pheRedj (pheReg) yidTij en kabyle, à différencier de Yulli yidTij (soleil monté à l'horizon, qui équivaut à la matinée).
Crépuscule du soir (après le coucher du soleil, il disparait à l’horizon): y DHall yidTij en kabyle, à différencier de yeghli yidTij ("chute du soleil" à l'horizon qui équivaut à l'après-midi, après 16 h environ en été).

Diaphragme
Je ne vais pas m'attarder sur l'analyse du lexique et les détails genre tha-frara (aurore) n'existe pas en sémite arabe, etc..., le lexique mazigh répond à toutes les questions. Voici les conclusions qui s'imposent:
- La racine périphérique PhR (FR) mazigh est la même que PR en latin du mot paroi. Elle est aussi sur le même rang que le préfixe grec para (à côté) ex.parallèle; Le préfixe latin pare "contre" (ex. parer, parebrise) lui invoque plus le sens de reflux-frontière. Il n'est pas exclu que le sens de travers/traversin (à cause du verbe shReq-sphReq) soit le plus adapté à cette paroi-cloison PhR, à vérifier. Cette racine mazigh phR est en relation directe avec hR de haRa (cour) et pher (cacher), heRma (respect, pudeur de la famille/cour), hRam, hRal-hlal. 
- Le mot sharq est un point cardinal en arabe (Est) mais en kabyle il signifie seulement "Levant" ou "lever du soleil" qui peut-être à l'Est durant la période des équinoxes (printemps-automne), ou au Nord-Est lors du solstice d'été ou Sud-Est durant le solstice d'hiver. Donc le point cardinal Est en langue mazigh serait déterminé selon la boussole magnétique (notre DH) et non pas par rapport au soleil qui change de "levant" selon les saisons.
En réalité toutes ces appellation (aube, aurore, lever, coucher) sont des sections du cadran (disque) de 24 cadres ou sections de la journée de 24 heures (jour et nuit): chaque secteur de ce cadran correspond à une période précise avec une appellation précise. C'est l'horloge solaire.
- Comme nous le voyons le lexique kabyle est plus vaste quant à ce mot sharq, shreq, shereg qui indiquent clairement la séparation de deux parties par l'horizon: ciel et terre (fusionés/unis par la nuit) qui se distinguent dès que la lumière du soleil apparait.
- Ce mot sharq sous sa forme mazigh authentique spharg indique tout simplement Diaphragme en anatomie, notion d'ailleurs reprise ailleurs: Diaphragme en Optique
Un diaphragme par contaction ou décontraction sert à doser l'intensité de la lumière, c'est comme dans un appareil photo. Donc "par contraction ou décontraction", comme un muscle.


Achille
Je vous avais dit que dans les langues européennes la relation souris (mouse, mus)-muscle est établie. Vous n'avez qu'à revoir notre lexique en tenant compte de la formule 4x4 pour G et Q, en clair Q ou G = sph.
Achille ou akhilleus héros imbattable de la mythologie grecque.
En kabyle: a-ghillas = un jeune homme brave, courageux et fort.
sheRq, shReq, shereg qui seraient spheReg (voir Lexique).
a-gheRdha, a-spheRdha = souris, rat (d'oû en arabe pha'eR = rat, souris).
a-ghillas, a-sphillas
D'abord le mot a-fehly en kabyle comme en argot "arabe" DZ qui signifie qlq'un de fort (musclé donc), de dur, un homme audacieux, courageux, téméraire. Ce mot serait simplement phelly oû le ph (F) a été scindé en "p+h" ou "f+h" avec un "h" sémitique sans doute, ce phénomène a été évoqué sur ce blog il y a longtemps. L'appellation authentique serait a-phelly ou a-phellay en langue mazigh, ça rappelle le nom du joueur hollandais originaire du Rif Affellay. D'autre part il n'est pas à exclure que la terminaison en Y soit une gamma, mutation très fréquente, ce qui donnerait un autre patronyme mazigh très connu, cette fois kabyle: phellag ou Fellag l'artiste que vous devez sans doute connaitre. Voir aussi les verbes phllu (percer, trouer), phelles, phelleq (défoncer, massacrer son adversaire). Cet adjectif fehly (phelly)-affelay-fellag se retrouve avec le même sens (et avec un P à la place du F) en anglais: plucky (plaki)! La concordance va encore plus loin entre les germaniques (anglais/allemand) et les langues mazigh pour le mot prochain: phellah ou fellah. On y reviendra mais retenez kphell, sekphel (déterrer, retourner la terre en kabyle) et plough en anglais/pflug en allemand = charrue. 
A vous maintenant de trouver le mot ou plutôt la racine qui signifie "muscle" en mazigh et sa relation avec les mots mazigh a-ghillas, a-fehly (phelly), a-phellay, voir même a-phellag. Et bien sûr la relation avec le mythe grec de l'héros Akhilleus (Achille) et le tendon d'Achille, sachant qu'en grec la racine de souris-muscle est la même que pour le latin, le russe, l'anglais: mus. Racine qui ne rappelle ni de près ni de loin Akhilleus, Achille de la légende. Bon courage!

jeudi 26 mars 2009

Agora

Ce post va nous apporter une nouvelle formule et expliquera l'agora.

Introduction
Nous avons vu dans le billet précédent la dualité entre certaines lettres kabyles mazigh, surtout l'opposition entre le L et le R dont a parlé à maintes reprises. Jamais en kabyle les "antagonistes L et R" ne suivent et rarement se rencontrent dans un même mot. Mais à quel époque ce phénomère d'antagonisme L-R? Et si jamais une de ces lettres a été remplacé par un autre son, une autre lettre?
J'avoue que je me suis demandé à plusieurs reprises si en kabyle (mazigh) on aurait pas parfois le même phénomène du "R grasséyé" (R français ou allemand), donc un R [ʁ] prononcé comme notre gamma "GH". Donc le cas échéant on devrait transcrire R et non pas GH et ensuite on doit déterminer dans quels cas. Nous avons un premier indice: l'antagonisme L-R. Donc si R et L ne vont pas ensemble, le R masqué en GH se placerait facilement devant ou après un L:
tha-Lagh-th = argile (tha-LaR-th?)
a-ghLi = chuter, tomber (Roli?)
Grosso modo là oû c'est GR ou RG il faut mettre un L à la place du G, et inversement là oû c'est LG ou GL il faut mettre un R à la place du G. Exemple: gheR (lire, étudier) sera Ler ou lire simplement! Ou bien a-mergu (merle) sera merlu comme merle quoi! Ou bien meRagh (salé, amer) devient meRal comme en espganol amarillo (jaune, amer). Amusant, non?

Agora
On ne va pas bien sûr généraliser cette méthode du "R gastro" (frenchie) surtout que nous sommes qu'au début de son étude mais déjà dans certains cas elle aporte des résultats très étonnants.
Rva = 4 heures, quatre. de l'arabe arbaâ (quatre)
gheRv = ouest, de l'arabe gherb (ouest, occident).
a-ghRiv = exilé à l'étranger, idem en arabe (plus en arabe: gharib = étrange).
a-ghRiv (Aghrib) est un toponyme kabyle.
a-ghRiv = Lariv
Conclusion:
- ce toponyme Aghriv serait équivalent à Larva (ex. Larba Nath Irathen, Larba Nath Dwala, etc..). Les patronyme kabyles issus de ce toponyme: Larivi (Laribi) Larvi (Laarbi).
- nous comprenons que le découpage topographique par secteurs se fait à partir de l'Est (point 0), l'ouest est le secteur 4. Pour le cas de Larba Nath Yrathen et Ath Dwala tous deux situés sur le même axe le point de repère (point 0) serait à l'est mais oû?
- aghRiv = LaRiv indiquerait aussi L+ Rif qui comme par hasard est aussi à l'ouest. Cette forme RFL pourait être aussi R+FL oû fel indique la frontière maritime (voir n'fel = raverser une rive).
- LRV de LaRiv avec affixe inversé donnerait RVL = rival (opposé). A suivre.

Lunja et les ustensiles.
a-ghundja (louche) serait Rwndja...rond? déjà ghundja = Lundja, on confirme ce qu'on avait dit au préalable sur cette relation.
ghendjur (nez acquilin) serait rondor? (Condor des Andes aurait été plus vrai!)
Et Lunja ne serait pas Runja "ranger" puisque on parle des arts de table et d'étiquette? Et les guanches seraient des riv- ou rif-anches? Brrr, compliqué on laisse tomber pour le moment.


Les Archs et a-ghRas
Toponyme kabyle comme a-guni b' a-ghRas.
a-ghRas devient a-Laras. C'est exactement comme Larash (Laarache au Rif).
Larsh ou L aarsh (L lié, aarch est une forme fausse) = ethnie, confédération des clans.
tha-ghwRas-th = rûche (coucou les abeilles!), ta-goRas-t (fém), soit agoras ou agras au masculin.
AGORA grec au sens de rassemblement est pour nous d'abord un rassemblement du peuple , des ethnies, des clans Larsh ou Gharsh (âarch).
AGORA au sens de place publique ou place du marché car elle ressemble à une rûche d'abeilles.

Voilà les tout premiers résultats de cette nouvelle formule. On verra avec le temps si elle se confirme pour l'inverse (gh suivi de L), pour les autres duos (N-M, etc...). Tout ça est très amusant! 

Graal: halal ou haram?

Ce post est consacré à deux termes récurrents en DZ comme à la toponymie.

La dualité
Depuis un bon moment déjà certains aspects de notre langue kabyle (mazigh) me posaient problème. C'est le cas de ce que j'appelle "suffixes doubles" comme les terminaisons -rar, -rur, -rir, -lal, -dad, -mam, etc...
Je pense avoir compris cette énigme: la lettre double du suffixe, exemple R dans la terminaison "-rar" de urar, serait en fait une forme qui cache la lettre opposée de ce R en l'occurence L, donc le suffixe devrait comporter un R et L. Cette supposition concerne les autres lettres et il suffit juste d'identifier les duos, les lettres qui s'opposent et se permutent, L et R sont un excellent exemple. Voici les premiers duos identifiés, on léargira par la suite aux autres lettres:
R - L
M - N
T - D
S - Z
T/D - S/Z 
Pour mieux retenir cette formule de permutation par duos retenez la comparaison 4 grecque: tetra-tessera (quadruple-quatre en grec)

Zéralda
Cette ville est situé à l'ouest d'Alger du côté donc de Chenoua, son étymologie m'est inconnue donc je prends apriori ce toponyme autochtone comme étant déchiffrable en langue mazigh. Pour ce faire je prendrai d'abord des toponymes kabyles.
- tha-qRaR-th (acropole!): la racine qRaR serait mixte (L+R) ou mixte inverséé donc qRal (tha-qraL-th)ou qLaR qui donnera tha-qLaR-th. Intéressant de voir le sens de ces 2 mots, tha-GRAL-th!. Au moins nous on a trouvé notre graal, ha-ha!
-tha-ZRAR-th: tha-ZRAL-th ou tha-ZLAR-th.
Ici nous voyons bien tha-ZRAL-th (tazralt pour simplifier) qui n'est que la forme authentique de Zéralda. Le terme ou toponyme azrar signifie chaîne (de montagnes), le mot le plus proche jerar signifie "fermeture éclair" pour sa forme en chaîne.
Les patronymes ZERAR, SERAR seraient Zeral, Seral.
Le paronyme kabyle ZeRWR serait ZERWL, il quivaudrait au ZERWAL rifain et shawi.
De la même façon on peut déchiffrer le Djurdjura, jeR-jeR (ici "j" opposé au "sh"):
jeR-jeR serait jeR-jeL. D'abord le suffixe jel de Jijel. Ensuite son opposé:
sheR-sheL ou bien Cherchell en pays chenoui à l'ouest d'Alger.

Pour les patronymes cette "formule Duo" est sans doute très intéressante: hedad serait hedat ou hetad; inversement haman serait hamam ou hanan tout proche de a'anane, etc...
Ajoutons un excellent exemple: le verbe fruri (éclore, fleurir) serait fruli ou plutôt fluri...comme en latin. Donc tha-frara (aurore) serait tha-flara? Pas sûr! 

Un peut d'humour. Le terme barbare (du grec varvaros) peut avoir une explication assez déconcertante (ici "b" opposé à "p").
bar-bar serait d'abord bar-bal, ensuite soit par-bal ou pal-bar. Bref, soit barbellum (barbus), soit parabellum (prêts à la guerre), soit palabre (discussion oiseuse, du festi quoi!). Mais là ce n'est qu'une blague!

Revenons aux choses sérieuses.
'urar = chant en choeur de femmes mazigh.
'wrar serait 'wral.
Un "h" ou "kh" ici aspiré se cache derrière le W
'wral = huwral ou khwral...qui n'est que la chorale ou chant en choeur!


Halal ou haram?!
Nous avons vu à maintes fois le sens de haRa (cour, sphère) depuis le post Zéro. Ce mot n'existe pas en sémitiques, en arabe notamment. Par contre les camarades prétendent que les mots harem, haram, halal sont des mots sémitiques-arabes:
haram = péché, interdit, illégal
halal = bon, conforme aux dogmes, légal.
Ces mots ont en kabyle mazigh une notion très simple : légal-illégal, permis-interdit, noble-bâtard, héritier-déshérité, libre-vassal.
On applique la même formule de mutation du duo L-R au premir mot halal:
halal ~ haRAL. Ici le terme haRa (cour) réapparaît!
halal-haram seraient en fait:
haRal - haRam
Donc le L indique "oui" (légal) alors que le M indique "non" (illégal). On reverra ça en géométrie le moment venu.
Voilà qu'on a fini avec les prétentions récurrentes des camarades orientaux. Je pense même que c'est de là (haRa = cour) qu'ils ont tiré le mot huri, huriya = libre. Quant au Graal il serait en relation avec un autre récipient tha-qaRUR-th (flacon) de tha-qRaghts (bouteille), intéerférents avec l'arabe qarura-qar'âa, oû qarur/garur devient garul ou galur. Idem pour le mot hemam (hammam, thermes) qui à la racine contient "ham" (chaud, chauffer) mazigh qui équivaudrait au thermos grec.

Maintenant il faudra vérifier tout notre lexique avec cette nouvelle "clé": a-dhrar, a-mellal, ldjadj, a-leqaq, a-qefaf, a-mrar (morale!), etc... Par exemple a-mellal (blanc) serait plutôt a-merral ce qui réconforte ma thèse de merg au lieu de melh (sel). Ce terme j'ai bien peur va nous renvoyer vers minéral ou Dieu sait quoi encore. On verra plus tard.

Les justes

Ce post est consacré à la mythologie et un toponyme bien de chez nous.

Préambule
On a vu la racine numide MD et son lien avec l'inversée en grec DM de demos (peuple). On a vu aussi le sens de "bloquer, fermer" de la racine MD en kabyle comme dans mdhel, mdhun, etc...
On a aussi identifié la formule de change du "h" mineur (comme dans help en anglais) en kabyle/mazigh: c'est un X (S ou K), un Ph (F) ou un "th".
Aujourd'hui on va voir les notions géométriques que donne cette racine MD et le toponyme hMD de ath-hmedh qui a donné des patronymes kabyles (et non pas l'inverse) comme c'est la règle en langue kabyle-mazigh.
Mais d'abord une petite anecdote. La scène a lieu à Tizi juste après les événements du printemps "berbère" de 1980 et les répressions qui se sont ensuivies contre les activistes de ce mouvement. Un journaliste étranger demande son chemin à un passant kabyle "SVP, je fais comment pour aller jusqu'au Palais de Justice?". Le kabyle lui répond "Vous prenez à droite, ensuite à gauche et vous atteindrez le Palais. Pour la Justice excusez-moi je connais pas son emplacement, il faut aller chercher ailleurs". Vous avez compris il sera question de Justice aussi dans ce billet.

Thémis
Le toponyme avec la racine hMD est répandu en Kabylie: ath-hmedh. Ici c'est le "h" qui doit muter pour donner soit smedh, soit phmedh et plus probablement thmedh qui expliquerait entre autre pourquoi ce "h" (ath-thmedh avec 2 "th" simplifié). L'intérêt est que ce toponyme ath-hmedh/ath-thmedh atteste une emplacement bien précis, celui du milieu, du juste milieu. Un peu de lexique kabyle d'abord:
medhel = fermer
qmeDH = fermer (les yeux)
qmesh = fermer légèrement (les yeux)
ghemez = cligner (des yeux)
tha-medith = soir, crépuscule
thi-mydT = le nombril
MD milieu
medhias/medhyaz = artiste, poète (médium)
hemdh = vénérer. Mot interférent avec l'arabe al-hemd.
hemel = aimer, adorer
hem, hamu = chaleur, chauffer
Un rappel pour les valeurs rationnels des lettres M et D du radical "numide" MD:
M - notion de temps, c'est aussi une médiane: médiane de partage du temps.
D - notion d'espace, une horizontale, c'est aussi le diamètre axe Est-Ouest. MD serait le carrefour, l'intersection, le croisement de M et D, la croix qui réunit l'espace et le temps, le point d'équilibre. MD est une croix. Le toponyme Ath-hmedh ou ath - thmedh aurait la sifgnification du juste milieu, de justice tout simplement.
Cette racine TMD de thmedh serait sans doute proche ou équivalente à la grecque TMD ou TMS de Thémis, la déesse de la justice aux yeux bandés, symbole de la justice mais aussi de prédictions (médium): Medium et Justice : Thémis . Remarquons que selon certaines versions cette racine de Thémis se rencontrait aussi en toponymie des anciens grecs mycéniens: ti-mi-to a-ke-e, te-mi-ti-ja.
Cette racine pourrait signifie en astronomie la croix du sud, attesté chez les mazigh par la croix touarègue appellée "croix d'Agadez". Cette racine TMD (ou TMT pas de différence) avec notre "M" en "N" oriental serait probablement que TNT de Tanit la déessee des phéniciens "conventionnels":
Symbole de Tanit, déesse phénicienne
Tous ces symboles, notre themdh/thémis/croix d'agadez/tanit, peuvent avoir une lien direct avec
Ankh – la croix des anciens égyptiens , et d'ailleurs les croix se ressemblent. Ankh en égyptien ancien signifie "la vie" ou "vivre"; Peut-être (là je spécule!) serait-il avec un M et inversé pour nous: akham (foyer, maison, famille). Toujours est-il que c'est le point d'équilibre entre la vie et la mort, d'ailleurs le cimetière (avec un MT-MD, remarquez bien) doit être juste derrière ath-thMD (ath-medh), c'est la cas pour mon exemple de référence.


Voilà ce qu'a révélé donc ce toponyme hmedh, thmedh. Comme le veut la règle ce toponyme a donné des patronymes kabyles (mazigh), noms de famille, prénoms ou sobriquets: nath-hmedh (transcrit faussement Ait-Ahmed), hemu, hemud, hemuda, hmedh et voir même (à confirmer) hamiti, hamid(i), hemad, etc...
Vous connaissez l'expression kabyle "a-hudu a-hunu" qui aurait le sens "on remercie le ciel "les dieux protecteurs" pour un bien fait ou un malheur épargné". D'abord hud = protéger. Ensuite a-humu voudrait dire quoi exactement? Il serait altéré M en N il aurait donné une explication a-humu comme dans hemel (aimer), hemu (chaud, chauffer); si on met en plus le "th" à place du "h" on aura a-thumu phonétiquement proche de Thémis la déesse grecque de la justice. Mais si c'est a-hunu avec le "h" en "th" on aura a-thunu qui phonétiquement est plus proche de l'autre déesse grecque Athina (Athènes), de Tanit, voir même d'Aton des anciens égyptiens. Tout ça n'est bien sûr que spéculation mais je me demande vraiment à quelles déesses ou à quels dieux on s'adresse quand on dit cette phrase de remerciement au ciel "a-hudu, a-hudu"!

mardi 24 mars 2009

Marathon

Ceci est un post express consacré à nouvelle trouvaille, une nouvelle formule.

Introduction
Cette nouvelle formule a été déjà ajoutée à l'aide-mémoire Outils (post récent), la voici:
h kabyle = th grec
"h" kabyle de hamu, ou help en anglais.
Vous avez sans aucun doute entendu parler de marathon, de la ville de Marathon en Grèce et de La bataille de Marathon -490 BC.
Un peu de lexique kabyle:
a-mRah = aire de jeu, cour extérieure (opposé à haRa), place ou aire de jeux pour enfants.
a-mRah en toponymie est l'opposé de an'ar (autre place publique).
a-mRah est du côte Nord, a-n'ar à l'opposé est aus sud (d'après les exemples que je connais).
Avec la nouvelle formule on aura:
a-mRah ~ a-mRath, ce qui est sans rappeller marath de marathon. En réalite le suffixe grec avec N deviendrait "techniquement" chez nous un préfixe génitif N'amrath (n'amRah).
Voici ci-dessous les premiers exemples et résultats substantiels de cette formule.

Nord
Notre mRah qui devient mRath indique selon mes connaissances le Nord (à vérifier). Comme par hasar le Marathon grec est aussi au nord. Si je procède au remplacement très fréquents de L par R ou inversement, et de M par N et inversement j'aurai:
mRah= mRath...=nRath ou North en anglais qui signifie Nord.
Apriori le sens de "nord" pour amRah-amRath se justifie. Le lien du toponyme, de sa topographie au corps humain, chose régulière en langue kabyle mazigh, donne ici la partie haute, plus exactement "le menton" (tha-marth).

Weather
Prenons le mot a-vehri = vent frais, souvent venant de la mer (donc du nord).
a-vehri ~ a-vethri. Ce mot VTR équivaut au...russe veter (vent), un peu moins à l'allemand wetter [veter] ou weather [widher] en anglais qui signifient "temps" (la météo).
La version de Nord se confirme encore une fois de plus.
On comprend tout de suite que:
haRa (la cour) c'est thaRa ou La Terre! On comprend pourquoi a-theras = fantassin (soldat à pied), d'ailleurs [thr] est phonétiquement proche de [dhr] du mot a-DHaR = pied.

Malte
Ce toponyme est très lié à l'histoire des phéniciens, les conventionnels et les vrais. Avec la mutation L-R ce toponyme devient mart ou marth pour nous qui signifierait aussi Nord...et Malte est au nord de Cyrène (Libye) et non pas de Carthage par rapport à laquelle Malte est à l'Est, Nord-Est. Mystère donc.


Myrthe
On va finir sur un air d'amour. Le prénom féminin malha serait maltha, ensuite avec L-R on aura Martha en grec, issu de l'araméen mar (seigneur), marta (dame) que l'on retrouve en arabe moderne mar'e (être), mar'ea (femme). Ne pas confondre ce "mlh" avec melh (sel) comme en arabe aussi milh (sel): ce mot en kabyle-mazigh serait plutôt avec un R au lieu de L et avec une gamma à place de "h", donc melh = mergh, la preuve? meRagh = trop salé.
Mais notre malha-martha est toute autre. Le superlatif kabyle, rifain (mazigh en général) mliyh ou mlyh qui n'est utilisé que pour qlq chose de plaisant et pour signifier l'amour et affection: hemlegh mliyh = j'aime profondément. En réalité ce mlyh avec la formule h=th et la mutation R-L nous donnera mryth. Dire à qlq'un mlih signifie comme la myrthe (impérissable, toujours verte)
C'est la myrthe le symbole d'amour.
ryhan = myrthe en kabyle, pour info: a's = myrthe en arabe

ryhan ou son féminin tha-ryhant est arbrisseau et un toponyme kabyle.
ryhan serait rythan.

ryha = rytha (odeur, parfum). Ce mot qui interfère avec l'arabe riha (mirhat = wc en arabe!) Ce mot ryha-rytha (de margaritha?! une autre fleur!) doit avoir le sens de éther, d'ailleurs la racine de notre mot [rh] ou [rth] est simplement l'inverse du grec [thr], ça devient systématique. Et le dieu grec de l'amour hEros ne serait-il pas simplement ether, le parfum de l'amour, surtout vu l'implication dans ce mythe de notre Apulée (mythe d'Amour et Psychée) ? 

Avec cette formule "h=th" notre seth'hi (honte, pudeur, timidité) devient seth'thi avec donc la racine STT et il est presque identique au...russe styd (honte, pudeur) avec la racine STD. C'est quand même assez drôle, n'est-ce pas? 

Voilà donc les premiers exemples, d'autres viendronts surtout que maintenant nous pouvons déchiffrer les toponymes, les noms grecs, y compris les anciens, et les comparer aux mazigh et inversement. Prenez les toponymes et surtout les patronymes, prénoms et noms de famille, kabyles mazigh avec un "h" et vous comprendrez toute l'ampleur de cette trouvaille.

Spartacus

Ce post est fait suite à la trouvaille de la formule de change dite "4x4".

Rappel
La "formule 4x4" qui je rappelle donne SH = SPH (sf) = SC (sk) = Q. On élargit Q à toutes les voyelles du groupe gamma mazigh : q, gh, G et K occlusifs, Kh. Donc par exemple GH = SH = SPH (sf) = SC (sk), idem pou K, G.

L'exil
En kabyle le mot exil se dit lghuRva, l'exilé - aghRiv. Ces mots sont considérés par les camarades comme étant des vernaculiares sémitiques-arabes ghorba. Why not, hein? On va voir.
Avec la fomule 4x4 notament avec gh = sph = sc je vais avoir ceci:
a-ghRiv = sphaRiv. Ici on a la racine du verbe kabyle sapher (voyager) interférent avec le même mot arabe avec le mêm sens.
En sémitique-arabe:
gharib = étranger, ghaRb = ouest, occident, maghreb = couchant.
qarib = proche.
Toponymie: aghRiv en kabyle, jamais de tels toponymes en arabe.
qRev = approcher
qRiv = presque, bientôt, très prochainement, promptement (soon en anglais)
Aplliquons la formule Q (ou GH) = SC (sk)
qarib/qRiv = scariv ou skariv. Coincidence: cette racine skr avec le même sens que le kabyle qRiv (très prochainement) se retrouve ...en russe! avec le mot skoro (promptement, soon en anglais) et cette racine en russe indique aussi la vitesse (skorost'). Cette racine se retrouve en latin tout comme en kabyle pour les "véhicules", le char devenu carrosse KR ou GR de kaRws, Kerker (Ger-Ger) = trainer, entrainer (dans sa course) et cette racine prononcée en kabyle moderne Kr serait GR et signifierait tour comme en anglais gear [guire]. Vous pouvez aplliquer le "sh" de la même formule à la place du "sc (sk)" pour mieux comprendre: sher de sheryul (jante de roue de vélo que l'on fait rouler à l'aide d'une "baguette"). D'autre part qriv avec la racine QR devenue SKR au sens de "prochainement" concorde avec az'seka, as'seka (demain) qui littéralemenr signifierait (as) jour-suivant (sek), et ce SK ou sek/sec- est le même qu'en latin dans second (suivant, deuxième) ou seconde.

Ghardaïa
Les toponymes sont les plus intéressants à vérifier. D'abord un mot à déchiffrer avant d'entamer cette tâche.
gheR = vers (indique la direction du mouvement). En sémite-arabe "nahia", "ila", en anglais "where".
Avec la formule 4x4 qui va changer le Gh j'aurai:
gheR = spheR
Les variantes proches du "ph" (F) avec un V ou W donneront:
gheR = spheR = sveR. Ce mot [s+VR] est idem au français "vers" du latin versus, il n'y a qu'à inverser, déplacer l'affixe "s" pour avoir le suffixe en langues européennes [VR+s].
gheR = spheR = sweR ou swheR. Ici c'est le where anglais que nous avons. Le schéma des affixes à inverser est le même que pour l'exemple plus haut du français "vers", en plus nous avons le "h" caché derrière le W comme on l'a vu dans le post précédent.
gher = sweR ou swheR nous indique l'explication d'autres mots kabyles: her (= hurry en anglais), her-her (essouflé après une course), wekher/weher. (reculer) que l'on retrouve en arabe akhir (dernier), ta'akhar (être en retard). Sans commentaires!
Revenons au toponyme de Ghardaïa dans le pays du Mzab ou -meZaviyen. Les gens préfèrent avancer une étymologie issue de gheRdha en mazigh qui signifie "souris, rat", pas de quoi s'offenser car "la souris" (pas celle de l'inspecteur Tahar!) a donné linguistiquement le mot "muscle" dans toutes les langues européennes ou presque, des toponymes russe Myshgorod et même un personnage célèbre du maître-penseur russe Dostoevskiy en l'occurence le prince (ou duc) Myshkin "L'idiot". Mais pour un toponyme mazigh cette version de "souris" ne concorde pas, il vaudrait mieux s'orienter vers le corps humain comme l'a révélé notre expérience pour comprendre la topographie mazigh et donc la toponymie. A propos de souris: le mot mazigh a-gheRdha avec la formule 4x4 (gh=sph) donnera a-sphardha, on devine oû les camarades ont piqué le mot phar (rat, souris); Idem pour ymi, a-qemush (bouche) qui serait a-sphemus et de nouveau un fragment pour donner phem (bouche) en sémitique arabe!

Ghardaïa doit avoir un lien avec:
tha-ghwRadT = omoplate, parfois clavicule/épaule.
Des toponymes mazigh proches de GhaRdaïa se retrouvent plus au nord: KHeRadTa sur le littoral à l'est de la Kabylie et plus souvent encore avec le "sh" du 4x4 à la place de "Q/G" le toponyme Sh.R.D de i-sheriden (icheriden), i-sherdhiwen, etc...Cette forme GWRD ou GRD de Ghardaïa se devine facilement dans les appellations arabisés (j ou dj à la place de notre gamma G) avec les djerid au sud de l'Algérie et de la Tunisie, tout comme probablement la racine GWR dans la ville antique des Guaramantes.
GHardaïa avec la formule gh=sph nous parait simple comme toponyme: sphaRday oû la racine "sphr" devenue sephra en arabe est omniprésente dans nos toponymes mazigh d'ADN (et inexistants chez les sémites et en Orient). Donc il faudra tout déchiffrer avant de pouvoir donner une étymologie vraie à ce toponyme Mzab. Pour le moment je pense que la truelle (dûe à l'omoplate) devrait être le symbole de cette ville. Ma version à l'heure actuelle serait ghaR-Dal avec L à la place du Y:
ghaR = shar (ici comme dans beshaR-Béchar), scar, sphar (whaR-vaR)...Ici "wR" se retrouve dans l'autre ville-oasis du sud Ouargla.
Dal, dTal = 1. ptal (ptolis/polis = ville en grec), 2. stal (capitale, voir post Table de Jugurtha), 3. Dal pourait signifier "lointain" (version à vérifier). En bref ce radical dTL, DL atteste un sens proche dans plusieurs langues tawil (long de taille, longueur) en arabe, tall ou taille en anglais et français et le plus intéressant est en russe Daleko, Dal', Dalny (loin, lointain, extrême au sens de far en anglais, extrême-orient par exemple) et en kabyle pour les notions de temps solaire DHal (soleil passé au-dessous de l'horizon, coucher ou crépuscule), iDHeli (hier) comme pour les notions de relations (lointain-proche) iDHwlan/adhwgal (belle-famille, gendre donc lointains parents), DHwL (longue durée) comme en argot arabe DZ, et bien encore d'autres sens, on y reviendra un jour. Cette racine DL, TL peut simplement attester la longitude de ce lieu, donc ghR serait la latitude?
Donc Ghardaya aurait pu être ghaR-Dal = la capitale de WR, du sud? Ou bien "lointaine", "extrême" ghaR? A suivre.


Sparte
Les spartiens seraient "pire" que les prussiens en terme de discipline militaire! Le légendaire film Sparatcus avec Kirk Douglas a marqué les mémoires, le combat de Spartacus pour la liberté à fortiori. Récemment je suis tombé sur un article très fantaisite qui affirme que Spartacus originiaire de Thrace serait "berbère"
avec un raccourci "numide=nomade" qui donne à Spartacus une origine numide, mince alors! Tout ça est fantaisiste et manque de bon sens, en somme c'est du n'importe quoi. A mon avis ce genre d'exercise avec des versions fantaisistes ne fait que nuir à notre image et en plus franchement je déteste les casseurs impatients et les voleurs de mémoire. La confusion vient du grec nomadhos pour nomade et numide, ça je l'ai expliqué récemment sur ce blog, notre MD de Numidie équivaut au DM du grec demos (peuple); Aujourd'hui je peux même vous donner la couleur de cette racine numide MD: bleu violacé comme celui de "Lunja mon amour". Donc suivez ce blog, je reviendrai vers les couleurs numides et mazigh. Toujours est-il que Spartacus force le respect même s'il était un martien car il a combattu pour la liberté.
Vous avez vu la formule 4x4? Eh bien si je voulais faire un raccourci j'aurais pris le toponyme Ghardaya comme suit GRDY et cette dernière lettre Y peut-être une altération du L ou encore de G, ce sont les 2 phénomènes de mutation les plus fréquents en langue mazigh. Donc J'aurai GRDG qui serait GR+DG, je change le premier G avec la formule 4x4 (G=sph) et j'aurai SPhR+DG ou pour simplifier SPR+DG que je modifeirai en spardag..comme Spartacus. Et ça c'est un raccourci de simplificateurs, il est ridicule, ou presque. D'abord Spartacus est un nom latin qui obéit au latin. Ensuite nous avons appris que pour nous le toponyme mazigh (N.MD) donne l'anthroponyme conséquent (MD.N) mais la forme du mot change car il y a inversion.

Maintenant on va appliquer doucement cette formule 4x4 au grec sous sa forme plus adaptée au grec SH? = SP = SK = G. On ira d'abord lentement petit-à-petit et ensuite ça va aller crescendo comme la danse grecque moderne sirtaki (Zorba de Theodorakis 1964). Cette formule 4x4 peut nous donner beaucoup d'informations sur le lexique grec, notamment les toponymes, noms de pays et nations ouest-méditerranéennes de l'antiquité. Nous sommes particulièrement intéressés par les mots grecs commençant par SK comme scorpion/scarabée, mots issus du grec, car ce sont 2 symboles utilisés par les anciens astronomes; Ou par exemple Skopein à la base des mots comme téléscope, microscope:
skopein = regarder. Avec le "SK" grec = SH et le P grec en notre F j'aurai notre lexique:
shufein oû l'on distingue la racine shuf = regarder en argot arabe DZ, et en sémitique-arabe probablement. Ce mot shuf avec le sens de regarder n'existe pas en kabyle/mazigh. Alors nous sommes à côte de la plaque? Pas si sûr! Regardez ce verbe kabyle qui n'existe ni en arabe, ni en argot "arabe" DZ:
shwph, shuf = enfler, gonfler (grandir en volume).
Ce verbe kabyle shuph/shuf indique mieux que le grec skopein (regarder) le sens d'amplifier et d'agrandir, une image par exemple par un microscope ou une étoile dans un téléscope. En d'autres termes le verbe kabyle shwph (shuf) ou plutôt sa racine shw indiquerait en physique le sens de...amplitude! Une corne (shew) ou une mèche (shusha) rappellent on ne peut mieux l'amplitude d'une sinusoïde par exemple. C'est ahurissant, hallucinant comme logique! Pour info le shu des anciens égyptiens symbolisait l'air, le souffle, la vie. Ce "sh" de la corne (shew) d'abondance sera l'objet d'un autre billet ultérieurement. Donc là nous avons un SH kabyle applicable au SK grec. On y reviendra pour les scarabées et les scribes. Restez en contact!
Maintenant on va s'intéresser au SP grec dans cette formule. Plus particulièrement à l'appellation de Sparte, Sparta. Logiquement on aurait traduit au kabyle Spharta...et là la racine sphR tellement présente en toponymie mazigh nord-africaine peut nous indiquer qlq chose de très intéressant si bien sûr il n'y q pas de coincidence; ça aurait été notre toponyme on aurait eu les 4 variantes:
sparta = skarta - qarta (coucou Carthage!), gharda - sharda/sharta.
Hallucinant, n'est ce pas? Et je vais vous dire une chose: ce n'est pas une coincidence. Il y a d'autres éléments liés à Sparte qui nous renvoient à un fonds commun ouest-méditerranéen très très ancien. Après les minoiens de Crète, la compréhension du vrai nom de Carthage, les qlqs premières suspiscions sur la Macédoine patrie d'Alexandre Le Grand, voici que Sparte offre ses premiers éléments ô combien troublants et intéressants et qui s'inscrivent dans la même lignée que celles portant sur les autres cités ouest-méditerranéennes. Rien qu'à avoir lu qlqs bribes de la mythologie grecque qui touche à Sparte je fus très, très étonné par beaucoup d'éléments. Le puzzle ouest-méditerranéen de la haute antiquité semble se dessiner petit-à-petit, c'est une certitude.

Numismate

Ce post fait suite à la trouvaille du Zéro avec un sens plus large de la cour et sphère "sphr".

Aujourd'hui sur ce blog on va parler des anglais aussi. Pourquoi? Elémentaire mon cher Watson! Car on va parler d'argent!

Rappel
Il faut avoir lu les posts précedents consacrés au thème du Zéro.
Numismate: spécialiste ou collectionneur de monnaies, de médailles, etc... Le mot vient du latin numisma lui-même issu du grec nomisma (médaille) mot dérivé de nomos "ce qui est conforme à la règle", "loi" (de là sont issus les mots comme autonomie).
Ce nomos grec se retrouve en kabyle numi (usuel, habituel, régulier, qui se répète régulièrement).
Remarquez comment s'est faite la permutation M-N dans nomisma - monnaie.

Cour monétaire
La "sphr" n'est pas seulement le contour, la sphère ou la cour (du Pharaon par exemple) mais aussi la cour monétaire comme vous le devinez. Donc on va voir le lexique qui touche à la monnaie ou simplement à l'argent. Pour ce faire nous allons introduire une "clé anglaise" pour déchiffrer le lexique kabyle/mazigh comme j'avais écrit dans le billet aide-mémoire Outils. Il s'agit en l'occurence du W qui serait couplé d'un "h" ou "H" comme en anglais dans "where" ou "who", c'est ce son aspiré que l'on va faire réapparaître pour mieux comprendre notre lexique. haRa, LhaRa = cour
heR = 1.occuper (une place) ou réserver, 2. faire rentrer (gagner de l'argent pour la maison/la cour)
En réalité il est assez clair que le W ou plutôt [Wh] équivaudrait au [s.ph] donc "sphr" serait swhr mais avec un "h" aspiré que nous oublions de translittérer. Suivez le lexique kabyle.
SwR = mur élevé en forme de clôture de protection autour de la cour. Ce mot interfère avec le sémitique-arabe sour, idem pour les toponymes dans Sour au Liban ou Sour-Lghozlane au sud de la Kabylie. Il faut porter le coup de grâce pour en finir avec les prétentions des camarades.
SwR avec un "wh" serait SwhR oû l'on devine clairement la racine de la cour (haRa).
SeR = préserver qlq'un, préserver l'honneur, la pudeur de qlq'un ou famille (ne pas dévoiler ses secrets de famille)

her = gagner de l'argent pour le compte de la famille (la cour)
seweR, sewheR = gagner de l'argent/sa vie (encaisser?). Les mots en arabe soura-te (verset) ou sewra (photo, image) sont à des années lumière du sens de "cour, monnaie, argent!"
a-SwRdi, i-SwRdiyen = l'argent (money)
Une simple altération du R en L nous renvoie au latin (italien) Soldi (solde) qui a donné aussi le mot soldat.

SeReph = dépenser (faire sortir de l'argent de la cour, sortir de la caisse)
SeRph (S.herph?) = monnaie de change
Maintenant on doit modifier le S emphatique aussi qui serait avec un "psi" mazigh soit S=phs/ps, soit un Xi mazigh (S=ks).
- SwR ou SwhR (mur-clôture) devient kswhR ou simplement en français Xor que l'on retrouve dans Ksar (palais) qui est appellé en kabyle moderne sRaya, en arabe qseR en arabe (le mot très proche qasiR = petit, aucune logique). Cette racine se retrouve en kabyle dans les parties du corps humain, swRa (contour ou "envellope" du corps), tha-qesRith (fesse) et bien sûr dans les toponymes mazigh d'ADN (LeqsaR, Tixeraine, etc...) chose inexistante en Orient pour les camarades. Cette formule SwRdi-SwhRdi avec un "X" KSwhRdi contient aussi la racine de caisse!
- SwRdi, SwhRdi avec S=phsi ou PhS devient phswRdi - phswhRdi avec comme vous le voyez PS de "pièce" ou du Peso hispanique, au sens de "poids" probablement comme l'indique phesas (léger) en kabyle.

Prenons le mot tha-khRydT (la bourse) qui à première vue est phonétiquement différent de SwRdi. Je prends la "formule 4x4" qui je rappelle donne SH = SPH (sf) = SC (sk) = Q, formule élargie à toutes les voyelles du groupe gamma mazigh, ici c'est le "kh" à la place du Q soit KH=SPH=sc=sh. Donc tha-khRydT sera d'abord tha-sphRydT, ensuite avec l'équivalence qu'on vient de voir sur ce post wh~ph on aura tha-swRydT ou au masculin a-swRdi .
Bref cette racine SwR (SwhR) du "mur-clôture" et de SwRdi (SwhRdi) indique clairement la cour, en l'occurence la cour monétaire, les réserves et l'émission de monnaie et médailles, la caisse ou la trésorerie de la cour. Le mot SwhRdi indique très précisement la monnaie (pièces de monnaie) et non pas l'argent en général comme nous le concevons de nos jours, le mot kabyle pour argent (money) est a-dhrim qui serait à confrnter avec drahma (grec), draHem (argent en arabe), etc...Il serait intéressant de voir l'origine du mot duRu, dwhRw (le "centime" chez nous), comm du mot en kabyle familier lulu (lw'lw) qui signifie "pognon". Et je me demande d'oû est issu le terme anglais coin [koy'n] qui désigne une pièce de monnaie. Par contre money a hissé les anglais au sommet du monde, ils s'y connaissent en lulu les english. C'est une leçon à retenir, n'est-ce pas? A quand la traduction des ouvrages perfides-cupides (économie) en kabyle? Commençons par un écossais, façon de taquiner les anglais!, un écossais dont le nom est resté légendaire: Adam Smith.