lundi 29 septembre 2008

Cyclope

Post consacré à un autre mythe kabyle, à un monstre et aux monstres qui altèrent ce mythe !

Cyclope
Le cyclope est une créature fantastique de la mythologie grecque. Son nom vient du grec κύκλωψ / kýklôps, qui vient de κύκλος / kýklos («la roue», «le cercle») et de ὤψ / ôps («œil»), que l'on pourrait traduire par «œil rond». Il faut retenir que Cyclope est un géant, fils du Ciel (Ouranos) et de la Terre (Gaïa), et il n'aurait qu'un œil au milieu du front. Rappellez vous comment grâce à son intellingece «rusée», la fameuse Mètis du grec Μῆτις / Mễtis, littéralement «le conseil, la ruse»), le héros Ulysse (nom romain du grec Odyssé Ὀδυσσεύς à prononcer odissefs) a échappé au Cyclope qui était myope, n’utilisait que ces mains pour tater et situer/trouver ce qu’il cherchait et en berger qu’il était il gardait ses moutons dans sa grotte.

Ennoncé
iZRi = la vue
ZeR = voir, savoir
kh’ZeR = ragarder
tsru, diminituf ru = pleurer : [ts.r] ou [tz.r] peut être lié à la vue [Z.R].
Calque latin : oeil du latin Oculus [k.l] d’oû oculiste, oculaire.
Remarque : en «libyque» la mutation du groupe W au G est banale (voir post Draft de juillet)
allen pluriel = les yeux
..... = l’oeil. Le mot singulier n’est pas utilisé.
ghill = croire
walli = regarder : [w.l]. Forme familière wuu, waghu/waû
muqel = observer, regarder: m+[q.l]
tha-mughli = regard, observation: m+[gh.l]. Voir auss aaqel = reconnaître (qlq'1) de vue.
a-dherghal = aveugle, derghel = aveugler: [d.r] + [gh.l] oû [d.r] signifie clairement «couvert, clos» (daer’i) et [gh.l] l’oeil.
a-ZeRwal = (homme aux) yeux azurés (bleus), patronyme très répandu chez les «berbères»: [Z.R] pour la couleur + [w.l] pour «oeil». Cependant [Z.R] et peut-être autre chose en relation avec la vue iZRi, peut-être «vue tranchante, aiguisée» donc zerwal serait «oeil aiguisé». ZR emphatqiues (majeures) si elles sont atténuées en sr, zr, attesterait une «vue faible». A suivre.
Le «ts» attenué est attesté ailleurs pour les verbes de mouvements : gh+wl (ghiwel = accélérer, se presser) vs ts+wl (s tsawil = lentement, doucement).
Les sons S et Z en dualité, donc peuvent être confondus (dans presque toutes les langues).
Le «S» libyque - symbole du soleil, le centre de tout.
ts’nasfa = centre, milieu : ts + naSfa (1. en arabe neSf = moitié, Sef = rang, rangée ; 2. n’aSfa = de aSfa si il se confirme que Sf = sphère en «libyque»). En tout cas «ts» indique le centre le milieu.
a-nyir = front en kabyle. Peut-être ny + r oû «ny» = en-dessous à la différence de «ng» (nig = au-dessus) et le r ou –ir/-yr= bord, front (de a-qeRu [qR] = la tête).
tseriel [ts.r.y.l] = ogresse : [ts.r] = ? +[y.l] = oeil
Les affixes du féminin sont tha- et –th/-t (tha-mellal-t, tha-lwi-th).
ts ou tz de tsru = pleurer. Donc «oeil larmoyant à ne pas exclure»
Le suffixe avec «sh» (-ush, esh), une variante du «s», est un suffixe diminutif (de petitesse).

Meqidhesh
Meqidhesh est un personnage central comme je l’avais dit. Il est décrit comme étant homme de petite taille, un nain doué d’une intelligence «rusée» inégalable. Généralement son nom est traduit à la manière des «bergers» , sans réflexion, comme issu du verbe qedhesh, a-qedhash = valet, domestique. En rélaité il faut scinder : m + qd + sh qui donnerait am- (homme, idem au homo-grec), qed = taille (interférence avec le sémite-arabe mais là ils n’ont acune chance non plus!) et le suffixe diminutif –esh qui signifie la petitesse. Il y a un autre mot en kabyle pour appeller un nain, petit de taille : a-kudash avec la même racine q/k.d = taille et le suffixe diminutif ; Remarquez que le préfixe «am-» (homo-) n’est appliqué que pour le petit homme intelligent mais jamais en général pour le petit de taille/nain! Le nom Meqishesh pour une meilleure compréhension dans les langues européennes (en cas de traduction au moins pour les enfants de kabyles en Europe ne parlant pas la langue de leurs parents) devrait être qlq chose comme Mekidès, (h)Omekidès. En tout cas pour nous ce personnage est aussi important que ne l’est Odyssé pour les grecs.

Tsériel
En Kabylie le personnage Tsériel «l’ogresse» est un personage central de nos mythes et contes, tout comme Waghzen «l’ogre», Meqidhesh «le rusé», Tha-nina, Lunja, etc...
Il y a plusieurs versions du conte de Tsériel qui prédominent : Tsériel et VelaâjuDH («Belajout» pour certains, ce personnage peu présent dans les autres contes) et surtout la confrontation entre Tsériel et Mqidhesh, personnage central de nos mythes symbolisant «l’intelligence rusée» (ce que les grecs appellaient Métis). Voyons de plus près ces deux derniers personnages.
Tsériel est une ogresse, elle a une fille vethelis/fethelis (feth –(h)al – is : car son oeil blanc finira par être bouilli (fthi) à la place de Meqidhesh/Velajudh pour le repas/festin auquel Tsériel a convoité sescompagnons ogres. Tsériel a la pricularité de rentrer chez elle (maison, grotte) que le soir et le soir au moment de son sommeil son ventre émet des sons des voix de toutes les bêtes qu’elle a dévorés de la journée (ânes, etc...).
Tseriel est myope ou presque aveugle, elle a gardé Meqidesh qu’elle a capté tout maigre, dans le Kuffi (cuve, réservoir d’aliments secs essentiellement et autres denrées) de façon à ce qu’il se nourisse et devienne assez gros pour être dévoré au festin des ogres.

Conclusions
- Le singulier de allen, «oeil» doit-être un wl, y.l, q.l, gh.l ou avec un h/H aspiré h.l ou H.l.
Si l’on se rappelle la règle fondamentale de symétrie du corps en «libyque» divisé par a-mas (les lombes) et donc les appellations se répètent (ex. a-qeRu/a-qeRquR) on se pencherait plutôt vers [ql] ou [wl] (vous devinerez le mot exact car là aussi c'est une paire de glandes reproductrices qui secrètent...sinon les voici: qelay/welaq au pluriel fém. thi-qelayin et masc. i-welaqen = testicules.Remarquez qu'en latin le "calque" se confirme mais fausssement testa = tête et testiculus = testicule (littéralement tête du cul comme notre a-qerqur (a-qeru = tête + qur = cul).
- Il y a des «bergers» qui décortiquent ce nom comme ts + aghyul = mange-âne. N’importe quoi! Ceci est dû au fait que Tseriel en dormant émet des sons des animaux qu’elle a dévoré.
- Tseriel n’est pas un féminin au vu des affixes surtout la terminaison. Tseriel signifie «(au) milieu -oeil» ou « faible/myope –oeil» et équivaut simplement au mot grec Cyclope! D’ailleurs qlq part ces mythes se ressemblent sauf que pour les grecs le cyclope est un géant et que pour nous c’est l’homme qui est petit (tout est relatif, donc les proportions sont gardées !).
- Tseriel est devenue femme ogresse à cause de : 1. Le «t» prête à confusion pour le féminin sauf dans les parlers du nord qui distingue «th » de «t» et de «ts». Là nous avons l’influence de nos cousins des autres régions Sud/Est/Ouest ; 2. A cause des sémites-arabes avec leur version qui aurait influencé les guétoules. Pour les arabes «ghul» = ogre et « ghula» = ogresse, vampire femelle dans la tradition orientale. Mais «gh.l» tout compte fait ne serait que «l’oeil» (pluriel allen) donc allusion au mythe du cyclope et surtout qu’ils tiendraient ce mot du «libyque» si bien sûr il y a concordance (ghul=cyclope).
Pour finir je voudrais revenir vers Lunja, la belle Lunja Yellis T’temesa = Lunja fille de Furie. Il y a des guétoules et des «bergers» parmi les nôtres qui ont travesti la mère de Lunja (thimes = feu, flamme, furie) en Tamza = ogresse. Brrrr ! Voici pourquoi nos guétoules ont travesti et mal compris notre mythe de Lunja et pourquoi ils disent en arabe Loundja bent l’ghoula = Loundja fille de l’ogresse. Dans les contes Tseriel (cyclope devenu ogresse) a toujours une fille Vethelis (« oeil bouilli» ?) à l’oeil blanc (donc un canon de beauté chez les ogres), une fille sotte, une bécasse dont aucun prince, aucun noble n’en voudrait. Tout le contraire de Lunja aux cheveux d’or et à l’intelligence reconnue.

Alors halte à la confusion! Nous on n’intervient pas pour changer ou altérer leurs mythes ou la geste hilalienne, alors qu’ils n’altèrent pas nos mythes. «La viande à part, les mouches à part». L’assainissement de notre patrimoine ne fait que commencer. C’est une longue et pénible odyssée, c’est la bataille de Mékidès contre le Cyclope. Et contre l’Hydre. Etcetera, etcetera. A bon entendeur !

dimanche 28 septembre 2008

Hypothèse №2

Nouvelle hypothèse que je tiens à formuler avant de la passer au peigne-fin petit à petit.

Le "h" aspiré
Le "h" aspiré comme dans half en anglais. Sur ce blog il est toujours transcrit en miniscule.
Le "h" aspiré est une énigme car selon les linguistes il n'aurait pas existé en libyque et en plus il n'est pas attesté en tifinagh. Cependant le "h" aspiré est attesté en kabyle comme dans toutes les langues et parlers des "berbères" d'Afrique du Nord. On croyait donc que ce serait sous l'influence des sémitiques notamment de l'arabe et que probablement il aurait remplacé le son vernaculaire "x" ("kh"). Mais voilà que la réalité indique autre chose, rien qu'à analyser notre lexique on peut confirmer que le "h" aspiré aurait existé déjà depuis bien longtemps dans notre langue-mère. J'étale ce que je crois être probable et donc vrai. On ne peut plus désormais de libyque mais d'une langue qui lui est antérieure, de ce fait je mettrai ce mot entre guillemets ("libyque") pour désigner notre langue-mère. Voici ce que je crois avoir compris:

Le "h" aspiré est la première lettre du "libyque"
Donc s'il y a lieu de supposer un alfa libyque il aurait été un "ha" de hulef, hulfu, halfa.
Les sons "th", "dh", "ph" (f) sont parfois des sons composés: [t + h], [d + h], [p + h] ou [f + h]. Pour "x" ["kh"], "gh", "sh", "zh"(j) difficile à dire pour le moment.
J'ai l'impression que là on aura des surprises notamment en découvrant les genres (neutre/masculin/féminin) du "libyque" originnel.
Le F "libyque" doit être transcrit "ph" (comme c'est le cas pour le grec)

Démonstration
On avait déjà parlé de la très étonnante mutation f ("ph")-"h" aspiré (post Dda Fameux). Là on voir un peu plus d'exemples.
Calque latin+grec: demi - (latin) et hémi- (grec) qui ont le même sens (demi =semi/moitié, idem hémi- comme dans hémisphère, hémicycle). Donc "d" latin et "h" aspiré en grec pour le même préfixe.
Miroir grec:

- thermos du verbe θέρω therô «se chauffer», de la racine Θερ ther «être chaud»
- αίμα [haima] ou héma = sang (d'oû hématome).
- ώρα [hora] = heure (d'oû heure, horloge)
En sémitiques: [hm] en hébreu de ham = chaud comme Ham fils de Noé de la Bible; en arabe [hr] de harara = température, chaleur ou de hariq = incendie, feu.
Probablment le "h" lui-même et surtout la racine [hm] en "libyque" indique chaleur et chauffer (hamu, hmu) , peut-être aussi allumer/enflammer? Cette racine est à la base du verbe hemel = aimer.
thama = à côté. On le décompose: t-hama/t-hema.
thimes = le feu, la flamme. On le décompose: t-himes/t-hemes oû hem de chaleur/flamme se retrouve.
i-dhmaren = poitrine. Mot au pluriel. On le décompose: id-hemaren oû id indiquerait le genre (article) hem = demi? (poitrine 2 parties droite/gauche) et ren (r indique la forme, n le pluriel).
i-dhamen = sang. Mot au pluriel. On le décompose: id-hamen/id-haman/id-hemen oû n indique le pluriel et hem-=? rien d'autre que le sang!
thura = maintenant (idem à ahora en espagnol). On le décompose: t -hura ou le [hr] indique le temps. Chose déjà acquise en kabyle her = se presser (hurry en anglais) et her-her = s'essoufler (à force de se presser).


Assez pour les explications. Si vous voulez plus vous n'avez qu'à analyser le lexique kabyle, uniquement les noms féminins n'ayant pas d'équivalent masculin, surtout thanina, thanafa, tharwa, thirgets, thasa (foi), thamara, thamurth, thawla, thanisha, etc...Bon courage!

Post-scriptum
1. Le mot kabyle hara ou l'hara signifie "cour" (et par extension peut-être aussi "écurie"). En latin les romains paraît-il utilisaient le mot "hara" = "toit à porcs", "garenne à lapins". Les spécialistes ont du mal à expliquer l'étymologie du mot français haras (élevage de poulains, chevaux). Un simple click avec la mutation déjà étudiée ici ("h" en "ph"/F) et l'on aura retrouvé pharas...qui en arabe signifie cheval (synonyme hiSan), fares pluriel forsan: cavalier, chevalier (synonyme khayal). D'autre par en arabe haras/hares signifie garde, gardien. Notre mot a-theras (brave) traduit comme fantassin chez nos cousins "berbères", a-theras s'il est décomposé at' heras signifierait quoi, héros (mot latin isssu du grec), garde? chevalier? Alors que penser de l'origine de tout ça?!!
2. Tirmitine en toponymie serait-elle une appellation signifiant "Les Thermes"? Thi-rmitin scindé devient t'hermitin donc avec le "h" chaud. Ou bien thi-rmitine serait Ermitages ou Les Ermites, le mot ermite (lieu écarté) est issu du grec «eremos»: désert, lieu désert. Pas simple l'étymologie, hein?!

samedi 27 septembre 2008

Lunja

Ce post est consacré à un mythe kabyle, à une fille mythique au nom de Lunja.

Avant-propos
Voilà un mythe qui a été complètement déformé, à commencer par le nom, autant par les guétoules que par beaucoup de nos esprits servils et de nos «bergers»: loundja leghzala, loundja la gazelle (oups!), Loundja bent l’ghoula.(Loundja fille de l’ogresse en arabe). Sur le net ce sont justement ces fausses-versions qui prédominent et franchement ça me donne la nausée de voir les gens écrire que ce mythe faussé est kabyle. On va rectifier ça car c’est le moment de sauver notre patrimoine et notre mémoire.

Lunja dans la mythologie kabyle est une fille d’une rare beauté, fille très convoitée par tous les jeunes nobles. Dans les contes kabyles le noble ou le prince part à la recherche de cette Lunja qui habiterait une autre contrée. Il y aurait en fait plusieurs contes et versions de Lunja. Dans le conte que nous racontait ma mère durant mon enfance, un noble jeune homme (parfois prince, le nom de ce personnage a disparu de nos jours) a retrouvé sa Lunja aux cheveux de feu, aux cheveux d’or (jaunes) toute aussi amoureuse de lui et il était confronté à l’épreuve des frères farouches et des parents féroces de Lunja. Les épreuves étaient rûdes et en cas d’échec le noble jeune homme aurait été tué par les parents de Lunja, qui elle aidait son amoureux à gagner son pari notamment lors de l’épreuve du dîner à table avec ses parents (il fallait manger à leur manière, mettre les couverts à leur manière sinon ils le tuaient). J’ai oublié les détails mais j’ai cherché à savoir à quel autre conte ou mythe d’autres peuples ressemble ce fabuleux conte sur Lunja raconté par ma mère en Haute-Kabylie il y a bien longtemps. En vain, faute de connaissances peut-être. Le seul qui plus ou moins me paraît proche, et encore sur une partie seulement, est celui du mythe grec «la toison d’or» de Jason et Médée (qui n’avait pas de cheveux d’or mais son père avait une toison d’or, un a-lemsir (toison de mouton));
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jason . Mais l’essentiel est qu’aujoud’hui on va approcher notre mythe de Lunja éthymologiquement pour essayer de mieux comprendre.

Voici à quoi ressemblerait Lunja de mon imaginaire d’enfant : Source photo: Russian mail server «mail.ru» concours «Miss Internet Russia»
Une Lunja russe (au nom de Anastassia), d’une beauté authentique et innoncente, et habillée modestement, tout ça difficile à trouver de nos temps (quoique nous on est vieux pour ça! et puis on a tous notre "mégère"!). "Krasota spasiot mir" ou «la beauté sauvera le monde» disait Dostoevksy.

Ennoncé
Au nord, en Kabylie il n’y a pas d’ogresse «thamza» (c’est Tseriel qui domine là) c’est juste un personnage féroce, elle est toujours et uniquement la mère de Lunja.
En kabyle on différencie T (génitif féminin) de Ts (démonstratif féminin) et TH (nominatif féminin) au contraire des langues du Sud, Ouest et Est :
thimes = le feu, tsimes = c’est un feu, t’mes = du feu.
Lunja : [L.W.N.Zh], LWNJ oû le J français = «zh» pour un meilleure lecture sur ce blog.
J ou «zh» est une variante de Z ou son altération. Le «dj» est à exclure, c’est Lunja et point.
NZ de anza = spectre, voir aussi tha-wenza = front (au sens spirituel = destinée).
LW de lwi/thalwith = repos, paix.
LN de i-lleni = toupie. La lune tourne comme quoi à votre avis ?
LN de lina (passé récent, tout à l’heure), ilindi (il y a 1 an)
SL de Sel -illindi (passé lointain, il y a 2 ans)
Lire impérativement le post «cylindre de Salas» avant de continuer. S = symbole du soleil. LS ou SL = soleil
«Calques» latins (romains) : SL – soleil ; LN = lune
SLN : Selêné = lune en grec (aussi feggari/fengari). Aggur = lune en kabyle. La dernière princesse de Maurétanie césarienne fût justement Sélêné fille de Cléopâtre.
SLN de a-slen = frêne. Hush cueullir des feuilles de frêne, hshish = feuilles de frêne (fourage pour les moutons/brebis). Ne pas confendre avec hashish = herbe. C’est le seul arbre qui donne du fourage et uniquement aux moutons, vous avez retenu ?
Le frêne est hyper important dans la mythologie de plusieurs peuples, en mythologie scandinave par exemple. Le mot frêne provient du latin fraxinus, bizzarement proche de notre firakes = crâbe, dont la ponte et l'éclosion obéissent aux règles, celles du cycle lunaire.
Frêne en allemand Esche, en anglais Ash qui signifie aussi cendres.
Lunette de l’oeil = lente en italien, lens en anglais, linse en allemand, linza en russe
LN : cristallin de l’oeil, qui comme la lune reflète le spectre (la lumière).

Conclusions
La lune est astre mort (cendres) qui reflète la lumière du soleil vers la terre autour de laquelle elle tourne comme une toupie. En outre, le rapport entre la fille (femme) et la lune est assez banal à comprendre à mon avis. Ici dans notre cas Lunja peut-être symboliserait une (pleine?) lune rouge ou jaune doré, ou une phase de la lune ou même son éclipse, en tout cas Il ne faudra pas exclure ces hypothèses mais nous on va être plus prudents et nous limiter aux versions "cartésiennes".
1. Lunja yellis temza (t’mesa) signifie Lunja la fille du feu! Donc on comprend l’allusion à ses cheveux de feu, cheveux d’or, cheveux jaunes (pas blonde, pigé?! A moins que ce ne soit une allusion «trop» scientifique Lunja fille du feu = la Lune est née du feu (collision avec la terre il y a des milliards d’années) chose peu envisageable. Mais l'hypothèse la plus réaliste est la suivante: Lunja fille de Furie. Tout mythe et toute fable a une morale: thamsa (prononcé thamza ou au génitif t'amsa/t'amza) est "le feu" et simplement une furie qui symbolise la belle-mère, la mégère; la morale serait simple: la conquête de la femme de sa vie (Lunja) passe d'abord par la conquête de sa maman, la future belle-mère (thamsa) et de sa famille.
2. Lunja est «techniquement» Cendrillon
des contes «européens», mais le conte de Cendrillon existe chez nous aussi et croyez-moi ni le hilalien, ni le truc, ni le froggy ne l’ont dicté à nos ancêtres. Donc il faut aller chercher plus loin, antiquité (époque romaine) et plus loin.
3. Comme je l’avais expliqué, l’aubaine est qu’en libyque les appellations se répètent : nom d’une partie du corps humain est reprise en toponymie, astronomie, pour le monde végétal, etc...
Le mot «lunja» ou plutôt «lunza» aurait probablement été utilisé pour appeller le cristallin de l’oeil.
4 . Lunja u Lunza LWNZ serait probablement LW (calme/faible) + NZ (spectre). A vérifier. L’intéressant est que le masculin LWNZ(s) donnerait Lwenas, Lewnas, Lewnis. A suivre !
5. En tout cas le reflet de lune, thi-ziri «le clair de lune» est aussi un mythe kabyle et il symbolise la beauté féminine. Comme c’est chanté dans cette vieille chanson des années 70.


Ce post est dédié à la plus grande cantatrice et simplement ma chère maman Fatima U’Rezki!

Post-Scriptum du 1ér décembre 2008: le suffixe -dja des prénoms féminins est en réalité -dhith ou -dhath/-dheth son équivalent masculin est -dhis, -dhas, -dhes avec souvent le S prononcé comme un Z. Donc Lunja, Lundja aurait été Lwndhith et son équivalent masculin aurait été Lwndhis, Lwndhas..., en d'autres mots Leonidhas en grec. Comme Feroudja (feRudja) serait feRudith, Aphrodite chez les grecs.

Le jour du Cèdre

Ceci est un DEVOIR pour les volontaires. Je donne les élements clés, à vous de finaliser.

tha-zdhayth = palme, palmier [z.d] ou [s.d]. photo: branche de palmier
tha-sedTa = branche
thi-sedtwa = rameaux
qedeR = couper (du bois)
thu-ssuth + tha-sedrith + tha-sedda (voir post "Madonna Litta").
La racine ST/SD en libyque atteste...(coir posts précedents /tags libellés des racines SD/ST).
Le S libyque indique le monde végétal (les noms commencent par S(z) et par K (g)).

Cèdre en latin cedrus [s.d.r], issu lui-même du grec kedhros [k.dh.r]

Le Cèdre est le symbole du Liban. Il aurait été le poumon économique des phéniciens.


Franchement ça vaut le coup de tenter sa chance car ceci vous aidera à découvrir vous même ce que j'ai découvert. C'est une sensation incomparable que de découvrir soi-même une portion de La Vérité. Bon courage!

Hypothèse № 1

La première hypothèse de ce blog et la plus importante. Peu d'entre vous vont me croire mais ça ira mieux avec le temps.

Les chiffres
On a compris il y a fort longtemps que les lettres RL-MN sont des géométriques (faciles à vérifier sur ce blog). On appris récemment que par exemple le N équivaut à 1 (unique), c'est aussi un arc et un anneau (anneau = somme d'arcs). Trop de détails donc je prefère annoncer, le reste on verra plus tard:
N = 1
L = 2
R = 4
M = 8
J'aurai les autres chiffres/lettres un peu plus tard j'espère.
La "décimale" est en fait 8. Tout les calculs se font sur la base de 2 (L divin). Les anciens egyptiens en savaient quelque chose (système de calcul à base de 2 et de mesure à base de l'oeil humain - et je peux expliquer pourquoi "oeil" très facilement grâce à notre langue mère le "libyque" (avant-libyque!): T (dT de idT = oeil) est à la base de "mesure" (tare, taille, etc...), je reviendrai là-dessus un jour.

Mais le plus important est que c'est de système binaire qu'il s'agit, car nous sommes à l'ère moderne. On vérifiera ça petit à petit. Lisez un peu plus ici http://www.recreomath.qc.ca/am_binaire.htm. Encore une fois nous sommes tous reconnaissants à Leibniz et aux autres pour le monde numérique!

Les dés sont jetés, maintenant il faut relever le défi:
Le défi de la Renaissance.
Le défi de la Résurrection.

vendredi 26 septembre 2008

Madonna Litta

Post qui va nous faire découvrir le sens d'un mot dont on a oublié le sens originnel.

Avant-propos
Pour ce billet je vais faire "rapide" car franchement il y a tellement de choses à mettre en ligne que c'est vraiment une tâche rude que de dérouler tous les détails et explications à chaque post. Donc si nécessaire les détails seront rajoutés plus tard façon de mettre à jour ce post. Sinon c'est à une méthode TD (travaux dirigés ou digérés, c'est selon!) que j'étale ce billet.
Je fais remarquer qu'en libyque la facilité de retrouver le lexique perdu vient du fait que tout part de l'homme, du corps humain:
1. les noms ou appellations des parties de l'homme se retrouvent en géodésie, en toponymie, en géométrie, en architecture, le monde végétal, les verbes, les objets, etc...C'est une aubaine pour nous!
2. le corps humain est scindée en 2 par a-mas= les lombes. Les appellations des parties supérieures se retrouvent dans les parties antérieurs. La symétrie axiale du S libyque a été établie depuis un bon moment mais là nous avons une découverte que nous devons comprendre comme une conception de l'homme, du monde, de l'univers par nos ancêtres.

Vierge allaitant
if/yF, ifan = memelon, mamelons. Par extension poitrine de femme.
tha-avushth = relief élevé et saillant "découvert aux vents" (courants d'air).
a-bush = verge. pénis. Sans doute "bosse" d'abord.
tha-bushth, thibushin = buste de femme. Par extension "sein(s)". Sans doute "bosse" d'abord.
NB: sein comme verge portent la même appellation en libyque. Chez les latins les termes verge et vierge sont proches phonétiquement, sein et saint des homonymes, est-ce un hasard ? Le mot italien madonna (madone) est traduit vierge par les français, autre coincidence?.
i-dhmaren (rarement au singulier a-dhmar): poitrine d'homme ou de femme, par extension "seins de femme".
.....= le mot signifiant "sein" (de femme) a disparu. Ceux que nous utilisons sont des extensions ou qualificatifs.
.... = le mot signifiant "torse" a disparu chez nous (j'connais pas).
.... = le mot signifiant "poumon" a disparu chez nous (j'connais pas). Le vénérable M.Sahki donne deux versions que je comprends pas car chez nous thu-rets = rein et le mot a-verfiw n'est à ma connaissance jamais utilisé chez nous aux Ath-Dwala.
* thu-suth = toux du latin tussus! Kuhkeh [k.h] ou Gehguh [G.h] = tousser. Ces mots peuvent nous indiquer la vraie appellation du poumon en libyque.
* tha-sedrith = chemise. Interférence avec l’arabe SadR = poitrine. Idem pou arbre (t’sejra vs al-shadjara) et branche (tha-sedTa vs al-adjadra).
*Retenez ces mots car on aura besoin pour le prochain post.
S - Z libyque atteste la face, le côté face, frontal, avant, devant

tha-zdhayth = palmier, palme
zdhath/sdhath = devant
zwir/swir = devancer
suther = avancer de l'argent, emprunter
sedTel ?= raser la barbe, moustache.
seth'hi = avoir de la pudeur, timidité
sedhreg = mettre un paravent, cacher.
s'sedh = damer, tasser
suwDh = soufler; voir aussi aDHu = vent

sudhen/suthen? = bise, embrasser/baiser sur la face, le visage. Différent de m'mash, mot plutôt enfantin, qui atteste un baiser fort en appliquant les lèvres comme une ventouse.
DTeDH = téter.
Sed-teDh = faire téter, allaiter.

Madame, Monsieur !
Le mot kabyle thi-sedhnan signifie simplement «les madones» !
ou littéralement «les-madones allaiteuses» comme sur le tableau du génial Léonardo Da Vinci ou celui de Guido Reni)!
ou «vierges allaiteuses» (au temps de Saint-Augustin ce fût sans doute le cas)
ou «les allaiteuses»
ou « les nourrices »

Notre titre «nana» équivaudrait non pas à la «none» mais à Donna en italien.
Notre titre qui marque le respect «dada» équivaudrait au Don italien/espagnol .



PS:
La racine MDN de madone sera revue ultérieurement et l’on vérifiera si elle est en relation avec MDN de a-mdhan/medden (citoyen(s), gens) de tha-mdhint (ville), en clair si la MDN madone signifie protectrice (saint-protecteur ) patronne de la ville «X». Donc thi-sedhnan peuvent aussi être des "patronnes".

Vous comprendrez toute la signification du mot kabyle qui qualifie une vraie femme tha-seda = lionne (se dit d'une femme qui ferait tout, mourerait et tuerait même, pour sauver ses enfants). Et donc je rectifie (post "patronymes") que s'il y a interférence avec le sémite arabe (asad = lion) ce sont bien eux qui ont pris le masculin inexistant chez nous du féminin tha-sedda (sedta ou setda) sans comprendre le sens de cette racine SD/ST qui on le voit atteste le SEIN maternel nourricier et plus largement la poitrine PROTECTRICE. Intéresez vous aux lionnes vous verrez mieux. Je suppose que notre racine ST/SD équivaudrait à la racine latine, indo-européenne en général, MT/MD de mater/mère/mother/muter/mader, etc... Leur racine paternel PT/PD ou avec f FD (pater/pere/father, etc...) a son équivalent chez nous ZT/ZD qui chez nous indique aïeul/grand-père avec l'interférence avec l'arabe djed. Chez nous grand-mère= Setsi/Sethi et grand-père serait au lieur du terme arabe djedi il serait Seth/Sethi/Sedi/Zetsi/Zedzi, on verra. Mais là c'est une autre histoire, ça sera un autre post. Mais déjà je crois comprendre pourquoi en grec et sémitique (hébreu, phénicien sans doute aussi) le Z (zêta) a la valeur de 7 alors que eux ils n'en donnent pas l'explication: génétiquement il faut connaitre ses aïeuls (ZD/ZT) jusqu'à la 7ème lignée pour éviter les marriages cosanguins. Certains l'ont oublié à cause de l'influence des moeurs des autres. Juste un petit rappel: la racine ST/SD ici des aïeuls (Setsi, Seth) est celle de tha-sedTa = branche, pluriel thi-seDhwa = rameaux donc branche génétique...apparement l'affiliation passait par la branche féminine/maternelle, autrefois!

jeudi 25 septembre 2008

Jijel - Cap Sigly

Post express en qlq mots pour vous apporter cette "révélation" sur le J ("zh") libyque.

L'anse libyque
On a parlé de la parlé de S et Z comme de leurs variantes "Sh" et "Zh" (transcrit "J" pour une meilleure lecture). J'avais expliqué le sens "abondant" du "sh" libyque qui atteste ce qui pousse et repousse (ongle, cheveux/poils, corne...corne d'abodance quoi!). On verra son sens en toponymie plus tard car je me suis attelé sérieusement à la toponymie nord-africaine principalement libyque. Pour le moment je vous affirme que le J libyque représente une ANSE. Pour les ustensiles (jeqdhur) c'est une "poignée". On devine que l'arc en libyque doit posséder cette lettre J. En géodésie celà inique une anse, une petite baise. Facile à vérifier en toponymie (Jijly- Jijel) comme ailleurs en architecture, le monde animal et le corps humain, le monde végétal, les verbes, les objets etc...comme je l'avais expliqué dans "Acropolis". Le "Sh" et le J libyque indiquent en toponymie (sur littoral) Anse, Cap, Golfe. Larousse donne entre autres les définitions suivantes de Anse = 1.partie recourbée par laquelle on prend (empoigne) une tasse (fenjal), panier, etc..., 2.portion d'un organe qui a la force d'un arc (nsar/nzar = nez), 3. petite baie (petit port oû les bâteaux se mettent à l'abri).
Anse: de l'italien ansa (NS comme ça rappelle ansar/anzar = nez; nser = filer (liquide), s'échapper moucheter)
Golfe: de l'italien golfo (là le Go serait sans doute un J ou Sh....Shlef ou Chlef, vous connaissez? Peut-être pas, à revoir en tout cas.)
Cap: du latin caput = tête (i-khef = tête ne passe pas, par contre Shep- de Shepuv = cheveu passe idéalement). Rigolo quand même Cap Djinet mais probablement déjà dzineth ou Jineth = cap. Vous avez entendu parler de Cap Sigly (Bougie), de la fameuse manip des guétoules pour jeter le discrédit sur la Kabylie? Entre sigly et jijly il n'y a pas de grande différence, des nuances seulement qu'on essayera de voir lors de l'étude de la toponymie. Cap Sigly m'a servi à une conclusion épatante (voir plus bàs) en procédant ainsi par les noms toponymiques: Sig, Sug-er, Sig-ly (Sig, Sougeur et Cap Sigly). A partir de là j'ai la confirmation du classement des éléments de la nature. Aucun charlatanisme, rien que la logique de Dieu.

Dans les verbes le J ("zh") indique "tirer, attirer vers soi, à l'intérieur" comme dans jughem, jvedh que l'on retrouve en sémite-arabe (jbed). Ceci indique, comme vous comprenez, que le verbe amarrer (un bâteau) doit commencer par J en libyque! L'existence des sons DZ ou même "dzh" ("DJ" comme dans Djinet, a-ghendjur = nez aquilin) sans influence repectivement italienne (romaine) ou hilalienne (arabe) n'est pas exclure. Ces Sh et J en préfixe tout comme le S ou Z en suffixe (Tipaza) des noms des villes/villages nous aideront à élucider la toponymie de notre chère Afric. Je travaille là-dessus et j'espère mettre en ligne le post en question.

Eléments: Mais une chose nous paraît claire: le L indique le littoral, la mer. D'ailleurs iLLel = mer. Déjà je croyais avoir compris que les L-M-N attestent le conditionnel, le temps (mi, melmi, almi, lina). Plus largement je crois comprendre qu'en libyque les géométriques (RL-MN) attestent ceci: L - mer, R - terre , N - ciel, M -air, vide, espace (attesté géométriquement d'ailleurs: tha-ma, tsama) ? Voilà pourquoi le R statique et le L mobile se croisent si rarement! Alors nos chers cousins du Rif vous avez compris qu'il ne faut pas altérer le L en R (uL...uR=coeur)!?! Et y a t-il une différence géodésique particulière entre le R roulé "majeur" et le r ordinaire "mineur"?

Le mot aman = eau(x) "ciel + air", mot au pluriel H2O ou plutôt OH2, si l'on s'amuse à la chimie/alchimie bien sûr!, l'on aura ceci: N libyque = Hydrogène, Ciel; et le M libyque = Oxygène, Air/vide et espace. Si c'était le cas leurs valeurs numériques (numéros atomiques) seraient M = 8 et N = 1 (2 pour hélium produit de fusion de l'hydrogene). Bonnes réflexions! Thanmirth.

Acropolis Numidicus

Ce post va nous apporter la bonne réponse, je remercie Le Créateur de son aide et vous lecteurs je vous remercie de votre confiance.
Acropolis acte II, il faut donc avoir lu préalablement le poste "Acropolis" pour comprendre ce qui va suivre.

La forteresse numide
Pour nous départager avec les sémites au sujet de QR ou QRT (ville/village en sémitique et forteresse en libyque) nous allons apporter une preuve induscutable. La voici: Cirta devenue Constantine depuis 333 et son invasion par les romains caholiques, devenue Qacentina (pour les arabes) depuis son invasion en 674 par les arabes musulmans.



Cirta la capitale numide est d'abord une Acropole (comme en grec) vous n'avez qu'à comparer! C'est une forteresse! Cirta est l'appellation latine de KIRTA ou plutôt QIRTA en punique. Le nom originnel en libyque aurait dû être QR au masculin ou T-QRT (La Cirte) au féminin. En grec ancien elle aurait été KRT, comme Kryty (Crète)? A voir. Cette appellation avec la racine QR atteste le relief élévé sur lequel fût batie cette ville-forteresse.
Maintenant regardez Carthage (QRT.hdst), le relief sur lequel elle fût bâtie?
Vous voyez la différence?! Remarquez que c'est Carthage qui porte l'adjectif "nouvelle" même si elle aurait été fondée avant Cirta selon les historiens...les historiens avec toutes leurs histoires.
Echec, camarades sémites.

Le pont Tartare
Maintenant prenons le mot tha-qendTarth = pont (au fém.) soit-disant emprunté au sémite-arabe qentara= pont. Oh que non! Qen = lier, joindre et dTar ou Tar = falaise, comme dTar de, excusez-moi, TarTur (fessier, arrière-train). Vous avez lu le post vulgaire (Ass des as)? Donc vous allez comprendre ce qui suit. Le mot dTar-dTur (en français TareTore) comme Qer-Qur attestent ceci: fesse droite + fesse gauche ou l'inverse. Le Tartare des mythes grecs ("lieu des enfers") n'est que l'espace entre les deux falaises: le précipice, le gouffre, l'abîme entre les deux falaises! J'ai bien peur que le Centaure (Kentauroi en grec), du mythe grec, mi-homme mi-cheval, ne soit en relation directe avec le pont tha-qendTar-th tout comme Taurus (taureau en grec) ou Thawr (taureau arabe) avec notre dTur ou Tor (falaise, fesse).
Les parties du corps en libyque se retrouvent en toponymie des reliefs comme je l'avais déjà signalé. Tout est proportionnel dans ce monde et pas seulement relatif. Les génies de la sculpture qui l'ont compris il y a longtemps, notamment en Grèce antique, ont réussi leurs oeuvres. A la renaissance Da Vinci ou Michel-Ange ont perfectionné cet art des proportions du corps humain grâce à leur feeling des volumes et/ou à leurs connaissances en physique/géométrie. Pour les sculpteurs le volume d'un corps humain équivaut à X têtes, paraît-il la taille/hauteur est égale à 7.5 ou 8 têtes, la tête étant une unité de mesure...Je comprends pourquoi grâce à notre QR de a-qerwi l'unité de base ("calibre") des céréales par exemple. L'intérêt est qu'en libyque les appellations des parties du corps humain se retrouvent en toponymie et en architecture, comme on l'a vu (exemple: QR de Qeru = tête en toponymie Qrar, Qrat et en architecture QRT de Cirta). Les sémitiques ont repris cette approche sans en comprendre le sens initial:

QR libyque = Fort, Forteresse .....En phénicien QRT = ville/en arabe = village
Si l'on prend les appellations des autres parties du corps en kabyle on va avoir cette surprise:
1. QSVD de a-QesvuDH = aine, gigot, cuisse
....QASBAH ou Casbah ou Kasbah en arabe qui soit-disant viendrait de l'arabe "roseau" alors qu'il est clair que c'est un "lieu haut" (vous avez la Casbah d'Alger pour authentifier), probablement "château-fort", "château", "bastion".
2. QSR de thi-qesRith = hanche, fessier
....QSAR ou Ksar en arabe (qui signifie "palais" ou "castle" en anglais), en kabyle thi-qesrith.
3. SMR de tha-smarth = croupe, que l'on retrouve dans a-samar (versant ensoleillé, sud/ouest?), Zemur, etc... Il faut voir en sémitiques les villes avec la racine SMR ou ses déformations ZMR, ShMR, ZhMR (JMR) ou altéré (Ji en Hi ou Gui) et vérifier tout ça car des exemples il y en a ( Samarra, Shumeria, Gomorrhe, etc...). On verra une autre fois.
4. MSD de a-MeSaDH = cuisse/jambe
...Massada en hébreu (qui signifie "forteresse", d'oû le choix du nom Mossad de leurs services).

Echec et Mat, camarades sémites. GAME OVER! Hasta la vista!

mercredi 24 septembre 2008

Ouranos

Post éclair suite aux "révélations" du billet précédent dédié à la racine libyque QR.

D'abord ceci:
1. En libyque il y aurait un R majeur (Ra, Ro) et un "r" mineur (ri, ré).
2. En libyque la mutation du L en Y (ï) existerait comme en kabyle moderne surtout du côté des Ath-Dwala (du côté des Ath-Mahmud ils exagèrent un peu "thi-melayin thi-beybuyin", mais bon!). On doit bien dire "aya" au lieu de "ala" (= non) comme aux Ath Dwala. Croyez moi.

3. Le R/r statique et le L dynamique ne se suivent jamais en libyque, ce sont deux échelles, deux axes qui se croisent en un point (perpendiculaires, diagonales). Ces deux lettres sont à la base des appellations en toponymie et géodésie libyque, les autres géométriques "N" et "M" à un degré moindre.
4. Le alfa "A" libyque serait en peut-être un "ha" avec un h aspiré. Piste à étudier très sérieusement.

AURA
wR serait le plus haut point (qR de a-qeru plus bàs, ZR de iZRi = vue plus bàs, GR de mGaRdh =cou encore plus bàs, ainsi de suite). Vous n'avez qu'à voir les parties du corps humain et leurs appelations en kabyle (avec le R majeur) pour comprendre. Le "r" mineur est le plus bas (a-wrir). Cette dualité est facilement explicable...par le mythe de Ouranos! Lisez vous-même ici:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ouranos. Donc selon ce mythe grec Ouranos (voûte celeste, ciel) qui si ce rapprochement est faisable donnerait wRan soit wR + n ( qui atteste "anneau" en libyque, le n est présent dans i-geni = ciel en kabyle).
Le wR = AURA, auréole sur la tête! Ni plus ni moins. Pour la montagne (awRas) le W serait le nuage qui la couvre, pas plus compliqué que ça.

Pour le RA égyptien je vous laisse vous-même juger, pour moi ça sera une autre fois.

Le plus important pour nous est que cette racine [wR] indiquerait BRILLANT donc moi je vais me risquer à avancer ceci: a-wRagh (jaune, l'Or) serait peut-être à l'origine une racine qualifiant le DIAMANT! (C'est la deuxième fois que je vois une piste vers le diamant). J'ai peur de le dire mais autant rester sincère: WR atteste le rayonnement donc dans le monde matériel (physique) ce serait un gaz et surtout le rayonnement indique l'irradiation. L'orichalque (orikhalkos en grec) de l'Atlantide de Platon ne serait-il pas un matériau "irradiant", radioactif (sic! hugh!brrr!)?!...ça aurait été une météorite dans ce cas oui peut-être mais Platon écrit que c'était un métal extrait des mines de l'ile, donc... En tout cas son étymologie est expliquée en grec (de ORos = montagne, mais en notre langue WR signifie aussi aWRas = haute montagne (les Aurès) mais pas seulement comme il en est pour les autres racines, par exemple QR (corps, toponymie, architecture, état de la matière, etc...) comme on l'a vu. Alors le WR c'est la piste vers quel métal/matériau: Or (comme aujourd'hui), Diamant ou métal "irradiant"? Qui sait sauf notre Créateur?

Questions
waR ou waRan en kabyle signifie "difficile" (adjectif y waR) ou "cruel" (a-waRan). Et si le waR était un waaR de waGHR ou waHR? Relation avec aHaR = lion ou plutôt le qualificatif et non pas l'appellation du lion (d'oû weHran = Oran, souk AHRas en pays Shawi). Et le fameux waghzen = ogre ne serait-il pas un wagherzen? Et le âzrayin arabe ou en kabyle a-aZRayen, il équivaut à quel titan de la mythologie grecque?

mardi 23 septembre 2008

Acropolis

Post d’une importance capitale qui va nous éclairer sur notre chemin de la Vérité.

Ce billet est dédié à nos voisins, nos compatriotes et véritables patriotes du village-martyr de Tha-qRaR-th (Takrart en francolonial, commune Béni-Douala = Ath Dwala) , village piloné, rasé, brulé au napalm par l’armée coloniale française pendant la guerre de libération 1954-1962 (La guerre d’Algérie). C’est aussi un hommage à mon insituteur de français à l’école primaire M.Kouriche aux dictées légendaires et à la gentillesse sans égal, il est originaire de ce village auquel Lwennas a rendu hommage dans son ode aux Ath Dwala: «Takrart noyée dans ses larmes, (mais), Ses fondements sont inébranlables (valeureux) ».


Tout le monde connaît l’Acropole d’Athènes. Ce mot (en grec Akropolis) signifie «haute ville», oû polis = ville et akros = élevé, haut, extrême. Ce qui nous intéresse c’est ακρος [akros] qui est d’ailleurs toujours utilisé en préfixe « acro-» (acrobate, etc...) en français par exemple. On va pendre ce préfixe akro ou acro et comme d’habitude utiliser ce «miroir grec» pour voir ce qu’il en est de la racine [k.R] en libyque, plutôt en kabyle moderne,.
En effet la racine [qR] ou ses variantes «groupe gamma (sauf les spirantes) + R roulé » [gh.R], [x.R], [GR] + [HR] est abondante en kabyle. Il est intéressant aussi de voir les autres racines avec un «r» non-roulé comme [g.r], [k.r] k et g spirants , [wr], [sh.r], [j.r] ou [zh.r], etc...
Les conclusions qui s’imposent après une analyse poussée sont les suivantes :
- Si le « akros » grec signifie «élevé, haut, extrême» le [q.R] kabyle atteste la même chose (hauteur, élévation, extrêmité) et pour être plus exact le [q.R] kabyle signifie «culminant», « hauteur/élévation culminante» au sens matériel, physique (topographie) et spirituel (connaissances/études: NB: on verra ça prochainement).
- En kabyle la graduation est très nette [q.R], plus bas [G.R] et encore plus bas [gh.R]. Ceci est facilement vérifiable tant sur le corps humain (tête, cou, ompolate) qu’en topographie et toponymie oû on discerne les hauteurs (col, colline, sommet) ou les états de la matière (qur=dur/solide, a-gris = gel, kres = noué/cristallisé, etc...).
- En kabyle (et en libyque probablement) le relief du terrain de décline graduellement en fonction du dénivelé suivant des lettres bien définies couplées au «R» roulé majeur ou au «r» ordinaire "mineur": «w» avec un r (a-wrir, tha-wrirt) avec un R (a-wRas -Aurès- = montagne, proche de Oros grec), «sh» avec un "r" ordinaire "mineur" (i-sheridhen, i-sherdhiwen) ou avec un R "majeur" roulé (a-shRuf = lieu abrupt, précipice, falaise?, a-sheRshuR = cascade & chute d'eau, meshRas = Mechtras en toponymie et autres Cherchell, Chréa (shregha), Chéraga), "Z" emphatique (a-ZRu = rocher & roche, a-ZeRar/tha-ZRarth, i-ghZer/thi-ghZeRth, thi-gzirth, miZRana soit Tigzert/Tigzirt/Mizrana et autres Zeralda en toponymie) ou un z ordinaire (tha-mazirth), «dh» (adhrar) , «zh/j» (jerjer), «gh» (a-ghras, ex.Agouni bw’Aghras, Aghriv, Gherdaya, Kheratta -GheRadT- en toponymie ), “q” (tha-qRaRth), « d» (der, tha-derth = village, en toponymie Draria, Nedroma, voir même l'antique Hadhrumete, Thysdhrus), «v» (a-vridh),"fr" (frar, a-frag, afrik?, en toponymie Fraoussen, el-Afroun? Ath Vetroune?) ou "phr" (quelle relation avec bhr sémité-arabe de bahr = mer), "g" spirant (i-ger =champ), ainsi de suite. Cette règle s'appliquerait à tout apparement, en particulier aux appellations de arbres donc on pourrait déduire à quelle hauteur ils poussent: a-kerush (chêne) "kr" indique qu'il pousse assez bàs, a-sgheRsif (peuplier-aune) oû ghR indique qu'il pousse plus haut, a-keRmus (figue de barbarie), a-xaRuv (caroubier), aussi les mots interférents avec le sémitique-arabe xRif ou ghRif, meghRus, ghRes = planter, tsejRa (shadjara = arbre), jedhRa (branche), etc... On peut analyser aussi les verbes grirev, shruredh, kerker, dhegeR, kuR, heshruref, shereg, shreQ, etc... Ce serait apparement la même règle pour les nuances des couleurs wR (a-wRagh), zR (de ZeRwal = blue eye/oeil-bleu), il serait opportun de vérifier plus tard cette supposition. Idem pour les patronymes Zerrar, Zerguine, Zerhoun, dJera, etc... Pour la toponymie nord-arficaine (Hoggar, Zaccar, etc...) cela nécessite un post à part tant le sujet est passionant et ô combien instructif par rapport à notre histoire.
- Les sommets/cîmes sont en kabyle : a-qashush, a-qawej, tha-shwawth sans parler de adhrar (mont). Le «q» étant un pic par excellence (q = aigu). Le "sh" des cheveux est au-dessus de "dh" (adhghagh = cime du crâne) lui même au dessus de "q" de qeru = tête, crâne (cranius en latin, kranion en grec). Ensuite le G, le "gh", etc... Oû mettre le W? Elémentaire, mon cher Watson! Primo, avec un R roulé le [wR] est au dessus de tous! a-wRas = montagne (plus haute) comme en toponymie (les Aurès). Secundo avec un "r" ordinaire il es t au dessous, plus bas que tous reliefs élevés; exemple a-wrir, tha-wrirth (Taourirt). Vérifiez vous-même!

Lisez ce qui suit pour vous faire une idée. Travaux dirigés :
Pour la racine [q.R] il est souhaitable de lire aussi le post augustien "Couronne" sur ce blog.

tha-qRaRth ou a-qRaR (Takrart en toponymie) = lieu élevé ou extrêmité. Plutôt extrêmité de la chaîne car le double R (-rar, comme dans adhrar/a-zerar/tha-jerarth = chaîne).
a-qeRu = tête (synonyme yxef ), crâne. Donc partie haute du corps.
qaRa = garder, surveiller (de loin ou d’en haut, guérite?)
L’adjectif et le patronyme (transcrit à l’état civil Mokrane/Grand ou Amokrane/Legrand) a-muqRan/a-mughran de muqaR et/ou mugheR possède en réalité plusieurs sens : le plus, aîné, grand, haut, majeur, capital, cardinal, fort, principal, prince, chef, maître, maestro, tête, guide, commandant, gradé, puissant, dominant, sénior, supérieur, seigneur, suzerain, éminent, important, noble.
Notons que: 1) le mot a-mghar = vieux, sénior; 2) verbe sumgheR (iman'ik) = (être) hautain.
a-qeRmudh = tuile (mot que l’on retrouve en sémite-arabe, son origine libyque ne laisse aucun doute).
Grue (oiseau) = a-ghaRnuq. Un grue est aussi utilisé sur des chantiers, hauteur!
tha-qaRuRth = flacon, fiole. On y reviendra dans un post à part.
tha-qRats (qRat) = bouteille, cruche, carafe? (Idem, on y reviendra).
interférences avec le sémitique: en arabe qarura (bouteille, flacon) ou argot algérois qerâa = bouteille, flacon.
tha-ghuRfets (ghuRef) = chambre à l’étage (jamais au rez-de-chaussée), donc élevée. Soit disant emprunté au sémite-arabe ghurfa = chambre (peu importe oû). Surout que ghaR en arabe = gouffre!
tha-ghuRasth = ruche. Au-dessus, sur un échaffaudage, donc élevée
Le mot kabyle qui signifie nid (aujourd’hui perdu) devrait aussi porter la racine [gh.R]
tha-ghuRadT (ghRaDH) = omoplate. Soit os plat et large. Le « aDh » (ou au féminin –adT) de avlaDh, thavladT (Tablat en toponymie) = plateau l’atteste aussi. GhRaDH est proche au Hraw = épais donc à nuancer avec zur = large. Donc le H libyque ne serait pas un Z mais une variante du groupe gamma «gh, G» et autres, d’ailleurs H en G est une mutation très répandue en linguistique. Voir aussi l’expression kabyle « dhel ghaRdh ik » = tu as largement le temps/prends ton temps. Au final on aura ghR indique largeur, HR = épaisseur et –aDH = platitude. En outre le mot arabe âariDh = large ne serait qu’une déformation de notre ghRaDH.

am-gaRdh = cou. Socle? Pivot ? Col? Col = thi-zi donc "Z" (vue dans tous sens) Thizi= Tour.
thi-qaR = jeu/sport de combat aux pieds levés (« art martial » kabyle)
a-qeRquR = arrière-train, fesses culminantes («africaines»!).
qR signifie aussi dur comme la croûte (crusta en latin).
qeRs = se détacher de, rompre, (s’ghers) déchirer ou adj. : rompu, en chute, déchiré, fatigué, épuisé.
qaRes = aigu, aigre (goût).
La racine [q.R] ou [gh.R] signifie aussi l’état de la matière = dur, rigide, ferme, solide, sec. Voir aussi « tête dure = y quR u-qeRu ».
[g.R] en relation avec Colline, Col (cou = amgaRDh). Le mot sommet en français et le verbe culminer proviennent du latin culmen, oups!, a-qelmun = capuche, qui est évidemment plus élevé que a-qeru = tête, crâne! La racine [H.R] sans doute une variante de [gh.R] sera étudiée séparement vu l'intérêt de cette mutation (ou altération?) du "gh" libyque en H, par exemple aHras = a-ghRas? On verra!
[q.R] peut-il être en relation avec "carrière" (on construit un Fort près du gisement)?
Carrière (gisement à ciel ouvert) = du latin quadraria de quadrus = carré ; verbe qedeR = couper (abattre bois ou autre). Le verbe qeResh = couper cheveux "sh" et le mot a-qerdhun = cordon (de tête, de partie haute).
La racine qR/ghR indique le Degré = du latin gradus. Gradin, marche, échaffaudage?
Indique t-elle crète = en latin crista. Pour Crète (Kryty en grec) c'est une autre histoire!

CONCLUSION
La racine libyque [q.R] est une hauteur culminante et dominante, en architecture elle signifierait Fort, forteresse (au sein d’une ville?). Ou bien même bastion, château, château fort, place forte. La racine [d.r] indique un village tha-derth et le [dr] indique aussi vivre, être couvert. Ce mot se retrouve en phénicien dar (maison), aussi en argot nord-africain dar (maison), dewar (village), surtout à l’est (Algérie, Tunisie).
Le mot sémitique QRT en phénicien QRT.hdst (ville-nouvelle = Carthage)ou le mot en arabe moderne qaRiya(t) = village est un emprunt flagrant au libyque comme Dar et tout comme en arabe madina = ville, notre [m.dh] de mdhel/mdhan/medden qui indiquerait Citadelle. Là il y aura un post à part à ce sujet, patience !

Cette racine libyque [q.R] "haute, forte, élevée" va donner le vertige aux usurpateurs. Qu'ils prient Le Créateur de leur pardonner cette imposture millénaire et tout le mal qu'ils ont fait et font subir à notre Peuple. Prier tant qu'il est temps. Avant le déluge. Leur déluge.

samedi 20 septembre 2008

Ass des As

Par pudeur il est recommandé aux âmes sensibles de ne pas lire ce post "offtop".

La crise économique bat son plein et j'en prends plein la geule comme beaucoup d'autres. Les craintes du début de l'année se sont cristallisées et voici que mes projets professionnelles partent en fumée, comme c'est le cas pour de milliers de gens! Cette crise démontre on ne peut mieux combien nous dépendons tous de par le monde des usuriers perfides et combien ils peuvent facilement ruiner ce monde et à ce titre ils sont plus dangereux que les utopistes-égalitaristes ou dogmastistes de tout bord. C'est ridicule de penser que l'on peut responsabiliser ces usuriers et moraliser leurs pratiques dans leur fief: "le casino mondial anglosaxon" qu'ils appellent libéralisme servi sous des sauces diverses: "mondialisation" "globalisation" "liberté, démocratie, consommation". Maintenant il y en a qui vont lécher l' Ass (cul) des perfides et des usuriers pour continuer à les suivre et à survivre"! Mais il y en d'autres qui vont relever la tête contre le Grand Inquisiteur et ses serviteurs holly ass , "les Ass de la finance (spéculation)". Les usuriers disent "merde!"au monde entier, en quelque sorte l'As de l'économie Adam Smith a relevé son kilt pour nous montrer son "Ass" façon de dire "Asshole! je vous emmerde!".

Ce geste s'appellerait en kabyle "shemar", on verra plus bàs le lexique obscène relatif au "derrière" puisque les circonstances vulgaires s'y prêtent. Il y aussi le verbe naqel/nakel = relever un vêtement (ne pas confondre avec l'arabe al-naql = transporter)...pas loin du mot perfide naked = nu!

Carré d'Ass
Le «x» désigne le son «kh», en majuscules les emphatiques, ex. : dT = T emphatique (Ta, To français)
Pour désigner l'arrière-train ou le derrière on utilise par pudeur uniquement les mots suivants: tha-smarth qui signifie "croupe" car ce mot est utilisé aussi pour les animaux, tha-qesRith qui signifie "fessier" et plus pudiquement encore le mot tha-sedTa qui a un autre sens "branche".
tha-smarth = croupe. peut-être la racine [s.m] vient de de tha-semth = la graisse. Le verbe shemar viendrait de là aussi (sh variante de s) car ils signifie "montrer/dévoiler les fesses, relever le pan". Smart dans la langue des perfides signifie "intelligent", ha-ha!!!
tha-qesRith = hanche (s), fessier. La racine q.s se retrouve dans a-qesvuDH = aine, gigot, cuisse. Le mot thi-gRith désignant "la fessée" n'est pas lié à ce nom mais au [qr].

tha-sedTa = fessier, branche (pl.thi-seDHwa = les rameaux, les petites branches). Ce mot est lié à a-meSaDH = cuisse, jambe et au verbe ZedTel = s'allonger, se reposer (synonymes: qeggel, DHleq).
Les verbes avec la racine [q.m] comme qim (i-ghimi) = rester, s'assoir ou qumesh = s'accroupir ne sont pas liés directement aux appellations de l'arrière-train.


Maintenant les mots vulgaires pour la même désignation en langage familier, soit l'équivalent de "cul" en français. En langage vulgaire d'adolescent on dit thi-ni fém (thin ik = ton cul!) et win masc.(win iw = mon machin).

tha-terturth: surtout en langage enfantin
a-qerqur: le plus utilisé mais à mon avis ce serait kerkur car le "q" dur ne peut être appliqué à une partie molle! De là viendrait (??) les verbes kerker = se traîner, skerker = trainer, entrainer avec soi et le mot thi-skerkarin = les espadrilles, les claquettes.
a-tertur : variante de qerqur. De là viennent le verbe terter = foutu, et probablement le mot terma = cul
(en argot arabe nord-africain)

a-dTerdTur (prononcer en français tartore): De là viennent a-dTeZdTuz, l'exclamation dTeZeg! (ou TOZ! comme en argot arabe nord-africain), l'épithète adTardTur (tartor) = "bavard, qui dit n'importe quoi, idiot, simplet, fanfaron, etc...", et peut-être aussi dTar-dTar (tar-tar) = foutu, dinge; et bien sûr le verbe DHreg/dTareg = défequer, chier.
a-Zemum = rectum, anus. Du verbe Zem = serrer, presser?. Synonyme a-JehniDH.
a-xuZiDH: a-quziz (excrément dur), i-Zan ou i-xan = excréments, selles, ensuite l'exclamation ironique x’ZedT! = TOZ!, le mot an argot "arabe" algérois heZga=pet et le verbe s'xuzuDH = faire chier, emmerder, dire n'importe quoi.
tha-xna: a-xunis (excrément mou), xaxa (caca, en langage enfantin), xnunes
(se trainer par terre, dans la boue)
et probablement aussi neqneq (ts'neqnaq) = puanteur, puer.
a-RadTiw: (mot qui signifie aussi "queue" (zaâka en argot DZ). Lié à a-veruDH = diarrhée et le mot uRiDH = pet; ensuite au verbe redTi (synonyme: rekaa)= courber l'échine, se mettre en lévrette, se plier en 2, et se courber pour le jeu "un brin?" = saut-de-mouton (voir sur la photo suivante la version russe "chekharda").

vendredi 19 septembre 2008

Potpourri

Interprétation du récent post portant sur la mutation du "h" en "ph". Suite.

Fascicule
C’est pas sorcier à démontrer : a-heshkul que l’on interprète souvent comme « sortilège, philtre » (Tawalt –1999 - de H.Sahki qui écrit à tort que c’est un emprunt à l’arabe!) est en réalité une sorte de «gri-gri», un petit paquet au pouvoir maléfique, avec un mélange alchimique et «sorcier» fait pour jeter un sort ou faire tomber sous son charme telle ou telle personne, ceci est la prérogative exclusive de la femme car dans la tradition ou la mythologie kabyle il n’y a pas d’hommes sorciers. A la lumière de la mutation révélée "h" en "ph" nous pouvons élucider l’origine de ce mot :
a-heshkul ...a-pheskul [f.sh.k.l] qui très probablement notre équivalent du mot fascicule du latin fasciculus qu’un romain ou du moins un italien prononcerait fashikulus [f.sh.k.l] ; ce mot latin fasciculus signifie «petit paquet», n’est ce pas la bonne définition du mot que l’on prononce e kabyle moderne heshkul ?

Sentier
Le mot a-hriq est souvent traduit comme «chemin». Voyons ce qu’il en est :
a-hriq...a-phriq
a-phriq est clairement lié à afrag = cloison, clôture. Donc probablement ce mot indiquerait un chemin étroit entre les champs clôturés ou un chemin caché/invisible, donc a-hriq = sentier. En Kabylie il y a l’expression «ushen ahriq-ahriq, newkni avridh-avridh», soit le renard (passe) par les sentiers, nous par la route.

Le toucher
Pour exprimer ce sens du toucher on dit en kabyle hulfu/hulef et hus, ce dernier peut se retrouver en sémite-arabe et en dialecte algérois hess qui signifie écouter, bruit. Pour le verbe kabyle hus (sentir au toucher) avec la mutation en question on aura phus, et la main comme par hasard est a-phus! Est-ce un hasard ? Pour le verbe hulfu on aura phulfu [f.l.f] qui une fois le «f» libyque passé en «p» latin donne [p.l.p] du verbe latin palpare d’oû viennent les verbes latins-français :
palper = toucher de la main doucement et à plusieurs reprise, afin d’examiner et de connaître.
palpiter = battre d’une manière précipitée (coeur, pouls, paupières, etc...)
Maintenant rappellez vous les 2 sens de hulfu en kabyle : sentir physiquement une chose métrielle (au contact, au toucher) et ressentir un profond émoi/émotion souvent/sentiment ou être touché par un événement (émoi) ou le plus souvent une épreuve rude. Pour finir, il faut écarter toute interférence avec l’arabe car à ma connaissance le seul mot proche est le verbe helef/hlef = jurer, et les mots qui interfèrent avec les notres heluf et halfa (voir plus bàs). Mais je me pose la question suivante à propos de hulfu [h.l.f] qui a ce double sens ressenti physiquement et intérieurement : ne serait-ce pas simplement l’adjectif «rugeux» ou rude que l’on dit en kabyle moderne hershaw (emprunt à l’arabe, ce mot est parvenu même dans le russe shershavi via l’asie centrale) ? Pourquoi je pense ainsi ? parceque pour allier les deux sens du verbe hulfu il n’y a que cette exemple : toucher une matière rugeuse (un papier par exemple) dont le grincement vous fait grimacer, frémir et vous avez la chair de poule. Et comme par hasard un mot proche avec la même racine [h.l.f] helfa désigne l'alfatier qui est rugeux et sert à faire du papier...a-t-il servi à faire des papyrus?

Alfa
L’origine du mot l’alfa est communément attribué à l’arabe halfa. Lisez ici :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alfa . Ce mot existe en kabyle : helfa. Cette plante herbacée pousse uniquement en Afrique du Nord , il serait donc raisonnable de penser que son appellation est dûe aussi aux africains du Nord. L’alfa est très utilisé chez nous pour faire des cordes, des nattes, même des chaussures, etc...et du papier bien sûr! Ce mot vaut la peine que l’on revienne un jour sur son origine.

Alef
Comment déclare-t-on en kabyle son amour, «aimer fort», «aimer beaucoup»? hemlegh adtas/ ou ayen-din (beaucoup) ou hemlegh mlih (fortement). C’est justement mlih/melih qui nous intéresse et qui n’a rien à avoir avec malih (bon) ou melh (sel) arabes. Faisons la mutation : mlih serait mliph ou melif qui pourrait être m+lf et attester ceci m=dizaine ou multiple + LF= un chiffre ou un degré. Chez les cabbalistes alfa, alep hébreu (équivaut au alif en arabe), a la valeur numérique 1, 11, 1000, en arabe alif = 1000 ; des valeurs numériques sans aucune explication comme dans le grec d’ailleurs. Par contre en libyque ce m+lf de mliph (mplih) est mathémqiquement quantifiable et peut être démontré. C’est ce que l’on fera prochaiement j’espère.

Bélier et Cochon tranchant!
Le mot heluf = sanglier, cochon, porc est attesté tant en kabyle qu’en argot arabe ou guétoule d’Afrique du Nord. Compte tenu de la mutation "h" en "ph" l’on aura ceci :
heluf...pheluf
oû la racine ph.l/f.l nous renvoie au mot arabe al-phil = éléphant alors qu’en kabyle c’est ylef = sanglier, éléphant (probablement aussi Mamouth). Donc ce mot serait donc un mot arabe? Pas si vite!, voyons un autre animal d'abord. Le mot a-huli en kabyle désigne le bouc (âtrus en arabe) et je ne sais pourquoi certains, dont le vénéravle H.Sahki, écrivent que c'est un emprunt à l'arabe alors que bélier en arabe se dit kebsh, madeq, burdj al-haml mais pas de huli selon mes recherches. Peu importe, voyons ce qui nus intéresse: huli serait phuli [ph.l], ce qui est sans rappeller phil/fil (éléphant en arabe), heluf (sanglier) qu'on a vu plus haut et même...bull (taureau en anglais). Il serait raisonnable d'analyser cette racine [F.L] pour les appellations du monde animal pour pouvoir tirer les bonnes conclusions.Peut-être y a-t-il relation avec pilier (colonne) vu que le bélier est une machine d’assaut? L’explication la plus raisonnable est à mon avis la suivante : la racine [f.l] donc serait [p.l] en latin comme dans le mot donne pilus = poil. Le sanglier (heluf), le bouc (huli) et le phil (éléphant en arabe) ont une caractéristique en commun : ils sont tous pilifères, soit poilus! En plus leurs poils sont durs, rigides comme les fils/fibres de helfa (l’alfa) et ne conviennent pas au tissage à la différence des poils/fils de laine de uli (troupeau moutons/brebis en kabyle) mais uniquement au tressage ou nouage ! Les poils de huli/phuli (bouc) sont «non-tissés» et ceux de uli (moutons) «tissés» en langage textile moderne. Maintenant plus aucun doute de l’origine nord-africaine, libyque du mot helfa = Alfa !
Et par conséquent les mots heluf et phil dans l’arabe leur seraient parvenus sans doute via le phénicien. Mais le plus intéressant pour nous est ce qui touche à notre langue, pourquoi ce «h» aspiré dans helfa? Comment dit-on «aïe!» en kabyle pour exprimer la douleur... «ah!» simplement par le «h» aspiré qui serait « qer’eh» douloureux, dur, piquant, rugeux. Le «h» est tranchant, serait-il une arme (lame, lance, etc...)? Rien qu’à voir certains mots kabyles on devine un peu le sens «tranchant» de ce «h» aspiré, comme haz = heurter (blesser), a-ruy (haruy?) = porc-qui-pique, hud = protéger, défendre (armes à la main ?), etc... Quand ce «h» est-il prononçé, quand aspiré, quand se mute t-il en «ph» ? On doit se pencher sérieusement sur cette question.

La vache!
Le moy hiwan (animal) est utilisé en kabyle et l’on croit que c’est un emprunt au sémite-arabe hayawan (animal). Si l’on procède à la mutation "h" en "ph" le mot hiwan donnera la racine phwn (fwn) et le mot arabe hayawan donnera phywn (fywn)...ce qui est sans rappeller le mot français/latin faune, la faune désigne le monde animal! Ce mot viendrait du latin Faunus dieu de la fécondité chez les romains. Ce latin Faunus peut nous renvoyer à un autre mot kabyle Funas de tha-Funas-th = la vache!

On va se donner un temps de réflexion va!

jeudi 18 septembre 2008

Sacra Familia

Interprétation du récent post portant sur la mutation du "h" en "ph". Suite.

L’amour toujours
Le verbe aimer en kabyle moderne se dit hemel, la présence du «h» aspiré inexistant en libyque nous incite à chercher le mot originel au vu de la mutation révélée du "ph" libyque en "h" dans le kabyle moderne :
hemel [h.m.l] devient phemel [ph.m.l] ou [f.m.l].
Il est fort probable que ce mot soit en relation avec le mot latin familia qui a donné famille en français, selon Larousse familia provient du latin famulus = serviteur (à écarter la version "femelle" du latin femella = petite femme). Si celà s’avère être vrai le verbe kabyle hemel serait donc à l’origine phemel et signifierait aimer et servir! L’intérêt est que la racine [h.m] ou plutôt [ph.m] comme on l’a vu récemment (voir post Dda Fameux) avec l’exemple de phamu atteste la chaleur, la température (élevée) et la canicule. Mais la chaleur humaine signifie aussi amour, amour chaleureux, non? Je pense qu’entre ces deux mots hamu/phamu = chaleur et hemel/phemel = aimer la relation est indéniable. Ensuite le L, final dans ce mot, indique par excellence la relation familliale (ex. tsiLi = proche, de la famille) comme on l’a vu sur ce blog il y a un bon moment déjà. Ensuite le L est dans le mot uL(wl) = coeur! Au final, la famille serait donc sacrée et il faut aimer ses familiers, ses proches et leur consacrer son temps, ses moyens pour les servir...par amour de son proche-hein?!

Sacra Familia (Raffael)

Esope des Oasis

Interprétation du récent post portant sur la mutation du "h" en "ph". Suite.

Tout le monde connaît le personnage folklorique Djeha. Le personnage populaire Djeha pour les kabyles est avant tout un personnage fabuleux et fabuliste, astucieux, sage, intelligent, malin et parfois même rusé. Et surtout qui s’en sort à chaque coup du sort même le plus tordu, son intelligence lui permet de s’en sortir même des situations les plus désepérées et des difficultés insurmontables. Malheureusement certains «esprits servils» et les guétoules le confondent avec leur personnage ou celui de leurs maîtres d’orient comme Jouha (chez les arabes) et Khodja Nasredine (Persie et Asie centrale), personnage plutôt «bouffon», rusé et parfois peu scrupuleux. Cette confusion se serait sans doute installée lors de la domination de l’empire arabo-musulman. Ce personnage typique, qu’on appelle Djeha en Kabylie, existe presque dans tous les pays de la méditerranée (Grèce, Sicile, etc...) comme en Asie mineure et centrale.. Maintenant on va essayer de faire remonter à la surface le vrai nom de ce personnage aujourd’hui appellé Djeha à cause de l’influence arabo-musulmane.

La mer à boire
Comme le «dj» et le «h» aspiré n’existaient pas en libyque il est clair que Djeha est soit un emprunt, soit les sons du nom originel ont été altérés sous l’influence d’une autre langue (l'arabe surtout). On va vérifier l’hypothèse d’une altération au vu de la mutation révélée récemment («ph» libyque en «h» aspiré).
djeha [dj.h]: le « dj » (ou «dzh») serait probablement un «dz» et évidemment «h» un «ph»
dzepha [dz.ph] ou [dz.f] : le «dz» serait probablement un Z emphatique
Zefa [Z.f]: son équivalent européen (grec, latin) serait [z.p] ou [s.p] ; ensuite la terminaison «–a» est clairement étrangère car en libyque le «a-» serait un préfixe pour le masculin (adjectif, nom). Donc au final on aurait a-[Z.f] soit aZef, aZif, aZaf, aZuf ou bien avec le «f» prononcé comme «v» aZav, aZuv (le Z emphatique laisse penser que la voyelle qui suit est soit un «a» soit un «o» que l’on note «u» pour le libyque.
Vous connaissez sans doute l’expression «(ce n’est pas/c’est) la mer à boire». Vous devriez connaître aussi Esope [ezop] et ses fables légendaires:
http://www.shanaweb.net/esope/la-vie-d-esope.htm . Je crois que très probablement Esope chez les anciens grecs s’appellerait aZuf/aZaf ou aZuv/aZav en libyque antique, le même que nous appellons aujourd’hui en kabyle «arabisé» Djeha.

Homo Sapiens
Esope comme le raportent les anciens grecs était un esclave d’une laideur légendaire et surtout il était basané (d’oû la confusion Esope = éthiopien). En plus il était bossu, un Quasimodo basané quoi ! Mais bon ça importe peu comparé à son intelligence. Esope aurait voyagé en Afrique comme en Asie mineure. Parfois l’on dit qu’il serait originaire de Phrygie (phryghia en grec, possible confusion avec afrik/afrigh qui n'est "remontée" qu'à l'époque romaine afer d'oû africa = afrique?) située en Asie mineure (territoire de l'actuelle Turquie) mais ceci est à peine crédible vu qu’il était d’un teint basané.
Voyons ce que l’appellation supposé aZav/aZaf peut nous apporter à ce sujet. Le mot portant cette racine «Z.v/Z.f» qui vient tout de suite est amZavi, le mZab ! Les mZab/mozabites comme on les appelle aujourd’hui peuplent les oasis du Sahara, ils sont d’abord des «berbères» comme nous les kabyles donc nos frères malgré nos différences, physiques, culturelles ou religieuses. Les mZab sont connus pour être de très bons négociants et commerçants. Le qualificatif « amZavi » en kabyle est synonyme de «rusé», «bon commerçant» c’est plus un compliment et rien de péjoratif bien sûr. Et si par hasard Esope était un amZavi, un mZab ? Un peu plus sur les mZab: http://fr.wikipedia.org/wiki/Mozabites.
L’étymologie même de ce mot est intéressante. Le préfixe libyque «am-» est équivalent au grec «homo-» (omo-) comme je l’avais déjà explique sur ce blog (am = comme, semblable, proche + tha-ma = à côté, proche, etc...). Donc on aura le préfixe «am-» et la racine [Z.v] ou [Z.f]. Le plus rigolo c’est que l’appellation n’ayant à l’origine aucun rapport direct ou spécifique à cette ethnie Homo Sapiens (homme sage) deviendrait linguistiquement en «berbère» amZafi ou amZavi, soit le mZab! A conditions bien sûr que la racine [Z.f] ou [Z.v] ou Zav ait le même sens que Sapiens de Sapius latin tiré du grec Sophia = sagesse. Là est le vrai intérêt de ce post ! La racine Z.f ou Z.v signifierait peut-être une couleur, nuance de couleur ? Que signifie par exemple maZafran nom fréquent en Afrique du Nord ? On verra ça plus tard, dès que possible.

mercredi 17 septembre 2008

Les phéniciens joufflus

Interprétation du post précédent avec la mutation du "h" en "ph".

Phoenicia
Les phéniciens tirent ce nom des grecs à cause du pourpre :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pourpre. Phoinix racine [ph.n.ks], le [ph] se disloque [p.h], ensuite P mute en F et l’on aura [f.h.n.ks]. Le F peut-être confondu avec V à fortiori en libyque. Le mot kabyle (rifain et autre «berbère») a-vehnuq [v.h.n.q] qui signifie « toile, tissu » n’est rien d’autre que le phoinix grec qui signifie «rouge» pour le pourpre phénicien ou punique. Voilà que cette étymologie grecque se confirme par notre langue. Reste à dire qu’en grec les phéniciens sont en rapport aussi aux dattes (en langue savante phoenix dactylifera), ce mot grec φοίνικας [phoinikas] = palme se retrouve dans le russe et l’ukrainien pour « finiki » = dattes. Alors en réalité qui étaient ces phéniciens : des tisserands ou des producteurs de dattes ? Ou les grecs désignaient par ces termes les populations puniques d’Afrique du Nord sans distinction (phénicien, libyque)? On va procéder à un contrôle. La palme signifie quoi, la «palme d’or» par exemple ? Elle est synonyme de la 1ère place!, de celui ou de celle qui a devancé les autres (concurrents) ! Alors si un palmier même de nos jours s’appelle en kabyle (et autres «berbères») tha-zdhayth soit zdha sans les affixes du féminin et que le mot qui signifie « devant » n’est autre que zdhath qu’àjouter de plus, hein ? Il n’y a pas de coincidence, c’est une logique de fer ! La racine [z.dh] est à la base d’autres mots, d’autres verbes comme zdhem = foncer (avancer). De cette racine le « «z» importe le plus car c’est lui qui indique le primauté et primordialité: zwir = être le premier, devance ; zweR = exceller, être parmi les premiers ; etc...

Mogador
Le pourpre gétule (gaetula en latin) était très apprécié dans l'antiquité, tirait plus vers le rouge alors que le pourpre oriental (phénicien) vers le violet. Le roi de Maurétanie césarienne a bien dévellopé cette activité aux îles Purpuraires de Mogador (aujourd'hui appelée par les arabes et les guétoules Essaouira, au Maroc). Le nom antique de Mogador m'incite à revenir sur ce que je disais récemment à savoir que le mot "île" en kabyle déformé aujourd'hui en "thi-gzirth" à cause de l'arabe (djazira) devrait être en réalité qlq chose comme tha-gadirth (voir post "Zeta"). Le nom antique Mogador est là pour confirmer cette supposition car là il s'agit précisemment d'île! Donc Mogador serait le mot le plus proche de l'appellation libyque de "île". Peut-être Mugadhur, Mgadhur? D'ailleurs il y a aussi a-Gadhir dont on a vu la toponymie, ceci nous aidera à vérifier notre supposition. On devrait arriver à retrouver le mot originel de "île" en libyque!


Jouffu
Il y a un mot (épithète) dont l'étymologie me tracassait car je n'arrivais pas à le déchiffrer: a-fenkur. Voilà que cette mutation du "h" en "ph" me libère! Fenkur signifie jouffu, c'est d'ailleurs un qualificatif pour les enfants et les bébés. Fenkur = jouffu donc aux grosses joues/joues rondes. D'abord il faut corriger une chose: le mot qui signifie joue en kabyle "henk" interfère avec le sémite-arabe (ils disent qu'on l'a emprunté). En fait "henk" serait à l'origine "phenk" (prononcé soit fenk soit p'henk), d'oû l'adjectif phenkur (a-fenkur)! Démonstration magistrale!!! Il faut maintenant demander aux arabes et aux guétoules qui a emprunté à qui? Surtout qu'il existe une multitude de tels exemples révélés par cette mutation! Ah, les malins!, ils déforment un mot étranger et ensuite ils se déclarent "auteurs-détenteurs"!, il est vrai qu'ils ont fait de même pour nos terres, question d'habitude quoi!
Peut-être que Fenkur voudrait dire aux joues roses et ainsi nous rapprocher des puniques et phéniciens qui tiennent leur appellation grecque de la couleur (de leur tunique)? Peut-être étaient-ils des gens aux joues rondes et roses (joues de commerçants!)? Non, car le mot Fenkur se déchiffre facilement: phenk (joue) + suffixe -uR qui atteste la forme ronde. Donc Fenkur = joufflu ou aux joues rondes (bien pleines!).

Post-Scriptum du 2.10.2008
Pour a-phenkur (fenkur) il s'agit en fait de pommettes roses/rouges. Comme après une course en montagne. C'est aussi un signe de bonne santé! Cependant puisqu'il s'agit d'un enfant (kuri, shawrar, shir, grud) ce mot pourrait signifier phen + kurphen atteste le teint rose/rouge et kur = enfant.