dimanche 26 décembre 2010

Cirta 40

Voici un très bon cadeau de fin d'année...

Notre pays hélas ! vit des temps terribles, il est sous la botte des "autres", les usurpateurs et envahisseurs qui ont mis main basse sur tout: sur le monde temporel et le monde spirituel. Le patriote kabyle ou chaoui oserait à peine croire à la reconquête de l'ancienne capitale numide tant le rapport des forces est en notre défaveur. Cependant Cirta, Qirta sera aujourd'hui libéré, non pas par les armes mais par les âmes patriotes.

Le grec a pris l'alphabet chez le phénicien, vous le saviez. Moi je penche du côté de la piste punique, nord-africaine et non pas orientale, donc sémitique, de cet alphabet.
Les grecs ont repris aussi certains toponymes puniques (ou phéniciens selon les historiens officiels). Utika en Afrique du Nord a donné Attique en Grèce. Il y a un autre toponyme grec qui serait à mon avis lui aussi une réplique d'un toponyme nord-africain antique, mais celà personne ne l'a encore dit ou même fait remarquer.
Cirta, Qirta en punique, ancienne capitale numide, est devenu Xantina ou Qasentina depuis, comme on nous le suggère, la prise de nos territoires par les arabes après le 7 siècle. Xantina, Constantine soit disant en l'honneur de l'empreur romain Constantin qui aurait fait reconstruire cette ville au début que 4 siècle après sa destruction par l'usurpateur Maxence.

Vous avez lu le billet précédent, sa clé c'est le chiffre 4.
Pour le post que vous êtes en train de lire la clé c'est le chiffre 40.

Xénos (xéno-) en grec pour l'étranger (qui parle grec mais vit hors de sa cité, voyageur)
La quarantaine c'est aussi une forme d'isolation.

La formule du jour à la lumière du Q-R du post précédent concerne la racine qui comporterait ces deux lettres QR, que devient-elle dans certains cas:
QR - QS ou
X

QRT de Qirta (Kirta), Cirta = XT ou QST = (avec N devant T) QSNT de Constantine-Xentina-Qasentina
QRT de l'antique Qirta-Cirta = KRNT de Corinthe en Grèce; la variante Xantia n'est pas à exclure non plus.

Conclusions premières :
- Constantin on peut remetre en cause le dogme historique qui lie Cirta-Constantine à l'empreur Constantin.
- La notion de constante (en maths, géométrie) y serait l'explication de la présence de "constant-, constantin" dans le nom de cette ville.
- Cette constante serait à chercher dans la racine QR en kabyle, chawi. La tête (a-qeRu) avec la racine QR y convient parfaitement, on sait que les sculpteurs prennent les proportions du corps humain parfait (qui quivaudrait 7.5 ou 8 têtes, il faut vérifier).
- Cette constante QR est dans les unités de mesures-poids-volumes (comme a-qeRwi pour les denrées alimentaires) en même temps chez les kabyles et les chawis, c'est à dire que c'est un indice majeur de l'existence d'un état commun (numide) et d'un système de mesures cohérent et unifiée.
- Il est possible que le mot grec Xenos, le préfixe Xéno- (étranger) soit lié à 40 donc avec le même sens que "mis en quarantaine".
- La notion de Croix, si chère aux chrétiens et pas seulement, pourrait avoir une explication, un lien avec le nombre 40, ou encore plus probablement refléter une constante (en maths, géométrie). La croix Ankh est née bien avant celle du Christ, l'ancienne Egypte pourrait nous fournir les indices nécessaires pour élucider cette énigme. La racine QR en kabyle ou chawi pourrait être la variante de "croix".

Voilà Cirta libérée !
Sur ce je vous quitte, je vous souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d'année et vous avez mes meilleurs voeux pour l'an 2011.
a-sugass a-megaz !
Bonne année !

Hache 4

Identité quand tu nous tiens...

On n'est pas loin de comprendre l'origine étymologique exacte de l'appelation "Kabylie", l'hypothèse émise dans post datant de mars dernier "Jacobylie" va être confortée.

Hache
La lettre Q est née du Qof phénicien. Cette lettre phénicienne évoque une seule forme, celle d'une hache. Faut vraiment être un blaireau pour croire aveuglément ces linguistes stipendiés qui pour reconstituer le lexique phénicien n'ont recours qu'aux sémitiques (hébreu, arabe); et cette lettre Q, Qof donne un exemple parfait. Ce Qof signifierait "singe" en sémitiques, donc aucune allusion à la hache, la forme de cette lettre. Alors qu'en kabyle Qof ou plutôt Qev est à la racine même de l'appelation de la hache !
a-qavasha, tha-qavash-th = hache, hachette, hache-pioche (pointe ou burin d'un côté, lame de l'autre)
a-qavuv = bec; n'qev = becquetter
a-qevush = godet (à cause du bec pour verser ou à cause de l'anse ?)
On voit que Qof aurait plus une origine punique que sémitique ! Viva Punica !

4 - Kabylie
On se marre à entendre les "autres", lobotomisés par l'arabisation, interpréter les appelations et noms kabyles à leur manière, il est vrai que le kabyle a été fortement cannibalisé par l'arabe d'oû cette consonance étrangère (arabe) très encombrante dans nos noms. C'est ridicule de croire que le prénom kabyle yarvi, larvi (transcrit Larbi) signifie "al-âarabi" (un arabe) comme disent les "autres", surtout que les kabyles ne portent pas dans leurs coeurs leurs oppresseurs. C'est toujours le toponyme qui donne le patronyme chez les kabyles, les chaouis et autres mazighs. On va faire une petite démo va !
4
Regardez le chiffre 4 -Rva en kabyle et arbaâ en arabe- lui aussi il évoque la forme d'une hache !
C'est pour vous dire que le formule de change du jour est la suivante:
R ~ Q
Donc Rva (4) serait vraisemblablement Qva ou ce même Qof phénicien.
Yarva (Larba) serait équivalent à yaqva ou plutôt Yaquv ou Yacoub.
Les toponymes Yarva (Larba) et Ath-Yaquv (Ait-Yacoub) sont équivalents.
Yarvi (Larbi)est le plus souvent un prénom, rarement un nom de famille (Laribi).
Yaqub ou Yacoub, Yacoubi est strictement un nom de famille.

Donc Kabylie la séditieuse, le kabyle (a-qevaïly) indépendnat serait non pas avec la racine QVL (KBL, CBL) mais RBL (voir RBY)... comme rebelle ? Probablement pas, gare au romantisme, le toponyme en kabyle est une notion dénuée de toute fantaisie et il reflète les coordonnées de tel ou tel lieu (région). Rif ou Qif, Qev nous renvoie peut-être vers les notions de "rive, littoral, maritime". Bref, on tient une bonne piste pour expliquer l'origine du nom "Kabylie", c'est déjà ça de gagné; pour les interprétations il faudra aller tout doucement, un de ces 4 on y arrivera !

vendredi 26 novembre 2010

Casbah

Les cazebas signifient quoi au juste?

La casbah signifie
ceci, soit une citadelle, enfin c'est ce que les gens pensent. Nous allons approfondir à la lumière de la formule de passage suivante:
D'une part: QS kabyle ~ ÂZ ~ GZ-KS kabyle (le X latin)
D'autre part: [h.j] ou h.dj sémitique-arabe ~ ÂZ, QS, GZ, KS kabyle (X latin)

âsh = nid en kabyle comme en arabe serait KS, proche de casa (maison) en romanes.

AZ ~ HDj
aZRu (pierre, roche, rocher) en kabyle ~ hadjer, hadjra (pierre) en arabe

hadja "chose" en arabe comme en kabyle, oû il serait GZ, KS proche de cosa, causa, chose en romanes.

el-hadj, el-hedjadj = pélerin en arabe, repris en kabyle. Il existe aussi comme patronyme (en préfixe souvent) comme et toponyme chez les kabyles comme chez les autres mazigh.
hadj, hadji serait la forme arabisée du kabyle (mazigh) ghazi, qassi (transcrit Kaci en français).
Belhadj arabisée ~ Belqas ou Belqasem-Belgasem (Belkacem)
Belhadj, Benhadj ~Benghaz: le paronyme Benhadj est issu du toponyme Benghazi (en Libye).

Le toponyme Hadjout serait idem à Ghazaouet.

Le toponyme El-Hedjar serait la forme arabisée de Azru, ou de igheZaR, ou de QeSar (ex. El-Kseur).
La patronyme Hadjeres serait Azares, Ghezares ou Qesares: Cesares pour la forme latine (La Césarée antique est je rappele devenue Algérie par la mue des mots, selon ma théorie.)

Hidjab
Vous savez que seuls les arabes portent le hidjab, en Algérie il est question de hayak, en Kabylie il est interdit à la femme de porter le voile quant elle est parmi les siens - celà concerne les nobles citoyens et citoyennes et non les esclaves-, et généralement certaines femmes (les vieilles) pour préserver leur pudeur ne mettent le l'haf que quand elles se retrouvent parmi les "arabes", en allant jadis à la Casbah ou Alger.

Par contre le verbe hejev existe en kabyle avec tout un autre sens qu'en sémitique-arabe hidjab. Le verbe kabyle hejev signifie "se cacher, rester cloitré à la maison, ne pas sortir, ne pas apparaître, disparaître des regards". On comprende que le "h" est étranger au kabyle donc ce verbe à l'origine devait être non pas hejev, hedjeb mais, comme vu plus haut, avec la racine KS-GZ et le verbe deviendrait Qesev ou Keseb (tiens, le toponyme Taksebt s'y apprête !), Gazeb ou âZeb (les toponymes correspondants ?: Azzaba, Laaziv "lieu d'habitation isolé, en dehors du village/ville", soit une banlieu ou un faubourg).
Le sens de "caché" de hejev devenu AZV, KSVou GZB se retrouve dans tha-qeshavith ou la kachabia nord-africaine, manteau porté en hiver qui couvre et cache complètement la personne qui le porte. Par le hasard des choses, cette racine est dans Gazebo en italien avec le sens de couverture, de cachette en qlq sorte.
Le patronyme hadjeb chez les kabyles serait le même que Azzab et Achab existants, les variantes ghezav, qesav ayant probablement disparu avec le temps.
Et la casbah alors? KSB pour "citadelle" car c'est un lieu (circuit) fermé, caché des regards. D'oû peut-être la tradition de porter le hayak, le l'haf qu'avaient et qu'ont les femmes de la Casbah d'Alger...avant le déférlement des hidjab, niqab et autre vêtements rétrogradants venus des contrées lointaines et étrangères d'Asie mineur et d'Asie centrale. Les hommes parmi les plus obscurantistes et les plus violents ont troqué leur kachabia pour un qamis - ils deviendront plus tard des égorgeurs (come quoi un qamis cache un douk-douk) -, en signe d'allégeance à leurs maîtres les usurpateurs d'Orient et d'Asie. Signe de haute trahison qui mérite châtiment...

Tizi l'île

Que serait vraiment le Z kabyle ?

Il suffit de prendre un exemple pour parvenir à dénicher la première supposition sur ce que cacherait la lettre Z en kabyle (mazigh en général):
y-zadh: en abondance (surplus, extra, excédent); zyada = en plus
Ce terme za1d/zaid se retrouve en sémitique-arabe avec uniquement le sens de "ajouter" et "+ plus" en arithmétique pour "additionner". En kabyle "ajouter, additionner" se dit autrement: ernu, r'nu. Alors sur quoi aligner le zayed, zadh kabyle? Voici la formule du jour:
Z kabyle ~ GZ ou X latin
Le terme zayed deviendrait gzayed ou xayed soit presque excede proche de excès/excédent/excéder issus du latin exc (hors) cedere (aller) ou excedere (sortir), les deux allant dans le sens de "dépasser, sortir au-delà d'une certaine limite (de la norme)".

Cette gamma (GH, G) devant le Z est attesté dans les toponymes comme Gh'ZeRwal (ghzeroual) au lieu de ZeRwal simplement. On peut détecter cette gamma disparue dans d'autres toponymes. Voici un exemple. En sortant de Tizi par le sud et en allant vers les Ath-Dwala vous passez par la tristement célèbre Thalla Bounane, ensuite ce sont Ighil Bouzrou et Thighzert qui suivent. Justement aZRU (au génitif: b'uZRu) serait ghZRU avec la même racine GZR que le village limitrophe thi-ghZeRth!

Que signifie généralement cette racine GZ ou [gh.z] sensée être devenue un Z ? Cette racine atteste la longueur, la taille aussi dans ghezif, ghuzif = long (taille), long (fil par exemple), c'est à dire qu'elle atteste la croissance, le sens croissant. Cette racine GZ ou [gh.z] est aussi dans ghez/qaz = creuser; elle est dans "ighZeR = torrent, rivière, cours d'eau" avec certainement le sens de "crue". Bref, cette racine nous rapproche une fois de plus de son équivalente en latin CR ou CRS de croissant, croix; ceci est d'une importance majeure comme on le verra plus tard pour rapprocher encore une fois les notions suivantes: Exil (exode) - Île - Croix - X latin - le nombre 10.

Tizi
Si l'on sait maintenant qu'une gamma "gh" se cacherait devant le Z et devrait reprendre sa place pour former le X [gz], on peut à juste titre supposer l'inverse, soit que derrière une gamma "gh" aurait disparu un Z que l'on devrait restituer pour former le X [gz]. Un peu de lexique d'abord.
ighil = bras, avant-bras (anatomie); coudée kabyle (mesures); coteau (toponymie)
ghelli, gh'lli = chuter, tomber
ughall, uqell = revenir
zzi, ezzi = 1.entourer, 2. se retourner, revenir à la case de départ
thizi, thizzi = col (toponymie) dans Tizi-Ouzou populairment compris comme "col des genêts".
Il y a en toponymie la notion de thi-ghilt, je l'atteste, au village nommé Ighil ! A première vue thighilt serait le féminin de ighil, mais en réalité il atteste autre chose en toponymie.
thizi ~ thighilt
Ces deux notions sont comparables, voir identiques. En effet thizi est un col mais surtout un lieu dégagé sur 360 degrés, donc idéal pour l'observation; thighilt est aussi un lieu d'observation, mais horizontalement si je puis dire, dégagé sur plus de 180 degrés au moins mais jamais 360 . Thizi est un col, ou plutôt un sommet (creux de la courbe dans le cas opposé), comme le sommet d'une parabole, vous pouvez l'imaginer ? Bon, prenez le logo de MacDo, la lettre mettre contient deux paraboles. Ce M posé verticalement, thizi serait le sommet de la parabole; M posé horizontalement ou couché va donner Thighilt à l'extrémité de la courbe. Compris maintenant la différence entre Thizi et Thighilt? On va faire plus simple: thizi dégagée sur 360 degrés serait une île, elle aussi dégagée tout autour, alors que thighilt serait une presqu'île, une péninsule. Oui, comme ça c'est mieux: compraraison thizi-thighilt comme île-péninsule. D'ailleurs thigzith (île) simplifiée aurait pu être thizirth, comme thizi, et surtout comme thisirth = la roue (du moulin) qui "tourne"!
Les verbes zzi (se retourner, revenir) et ughall/uqell (revenir) sont proche car GZ (G rétabli ou Z rétabli) dans ces verbes recomposés ghzi/ughzall expliquerait tout. Géométriquement on comprend mieux, la courbe atteignant son sommet va chutter (ghlli = ghzelli?) dans le sens inverse comme dans Thizi, ou va-t-elle faire un retour ou plutôt un détour comme dans Thighilt.
Le toponyme thizi de Tizi-Ouzou certes signifie "col" ou "sommet" (pour le relief), mais d'un point de vue topographique utile si je puis dire revêt un sens autre, un sens géographique utile. Tizi serait probablement proche du sens de "détour, tournant, plaque tournante ? ", là oû la route atteint son bout et change de sens ou s'inverse carrément (point de retour). A confirmer.

samedi 13 novembre 2010

Marabout

Quand les rabbins sont devenus des marabouts...

Préambule
Le terme marabout en Afrique subsaharienne diffère de marabout en Afrique du Nord d'oû il est originaire. En Afrique noire marabout est gars multitask entre "gourou, toubib, sorcier", alors qu'en Afrique du Nord son sens est tout autre. D'abord marabout était chez les maures (Maroc) arabisés et islamisés utilisé pour désigner la dynastie "berbère musulmane" al-mourabitoune ou les almoravides qui étaient en qlq sorte une caste de moines-templiers berbères (du sud, de l'ouest) islamisés, ce mot serait issu de ribat (temple-forteresse) tiré je suppose du verbe rabet "lier"; il existe aussi comme toponyme Rabat et dans les patronymes des marocains de nos jours: Lemrabet, Tamrabet, etc... En Kabylie il existe une différenciation (entre les villages de) kabyles laïques et (les villages de) la caste des imravDHen "les marabouts" qui ne sont ni plus ni moins que "les gardiens du temple", des gens religieux dévoués à la religion musulmane en l'occurence; on suppose assez souvent que cette caste des imravdhen est apparue assez tard, vers le moyen âge selon certains, en Kabylie grâce aux missionnaires maures (berbères occidentaux) venus de l'Ouest prêcher en Kabylie pour islamiser cette région qui aurait échappé à l'islamisation-arabisation lors des premières invasions arabo-musulmanes venues par l'Est à partir du 7 siècle, c'est à dire les "frères" maures islamisés auraient réussi là oû les arabes auraient échoué car les maures parlaient la même langue ou presque que les kabyles donc ils ont très bien communiqué. Celà reste une supposition, bien entendu, même si le facteur de "prêcheurs maures" en Kabylie est indéniable. Aujourd'hui les imravdhen ont abdiqué et ce sont désormais des salafistes et leur branche armée "les tangos" qui sèment la graine de l'usurpation, l'obscurantisme et la terreur en Kabylie. Le terme marabout se reflète dans les patroymes kabyles comme Merabet, donc il y aurait un lien avec un toponyme. Vous savez, on va devoir nous occuper de la racine du mot RBT pour essayer d'en savoir plus...
L'oeil sémite
En réalité notre langue devrait être assinie et débarassée des "faux-amis" et des altérations occasionnées par l'influence des sémitiques, de l'arabisation en premier lieu. En kabyle la double voyelle AA est souvent prononcée comme le "ayn" arabe, "ayin" sémitique (hebreu) que l'on transcrit ici par "3" ou "â", comme dans le verbe kabyle aadi, âdi = passer, dépasser (voir aussi s'aadi, s'âdi = fair passer). Il faudrait trouver l'équivalent de ce "ayn" chez nous, quelle lettre aurait-il altéré. Une observation s'impose d'abord en comparant les sémitiques entre elles, l'arabe et l'hébreu:
"
ayin" hébreu en carré ressemble trop au L arabe dans "lam" (en majuscules).
Ceci peut laisser supposer que le 3,â (ayn) serait peut-être un L, surtout que le sémitique ayn-ayin sigifie oeil, alors qu'en kabyle c'est avec un L dans allen "les yeux". D'autre part ce "ayn" aurait d'autres cas altéré une gamma (gh) en kabyle, il faut donc y aller au cas par cas. Aujourd'hui je pense avoir compris et établi avec des exemples concordants que le "ayn" étranger aurait cannibalisé le son R en kabyle, c'est la formule du jour:
Â,3 ~ R, r
Un exemple pour confirmer cette formule. En Kabylie au bon vieux temps les enfants, loin de s'imaginer nabokoviens ou de s'ériger en entomologistes, adoraient les papillons et avaient à la place d'un filet une chansonnette pour capturer ces belles créatures: "baadu, baâdu..." (la suite je l'ai oublié, zut!) Ce terme baadu, baâdu, ba3du pour la papillon va justement nous éclairer. Le papillon est en kabyle apherdTedTu avec la racine FRTT ou FRT; le terme baadu avec la racine B3D ou BÂD avec "R,r" à la place de "3,â" serait BRD sans doute variante plus occulive, plus hard de la racine FRT de papillon. Donc le nom baâdu est simplement une déformation de l'appelation de a-fertetu (papillon) avec le R muté en "ayn" étranger.

Le deuxième exemple pour illustrer cette formule nous parvient du maître avec sa chanson "Ruh avu tabani" (Bu tabani "homme au turban", de facto vieillard/homme âgé) oû taâbani n'est que turban, ce qui laisse penser que c'est un emprunt au français ou aux romanes domestiqué par les kabyles!
Inclinés
Vous avez joué au saut de mouton durant votre enfance? Donc normalement vous devrez connaître la position du mouton, le dos parallèle au sol et, excusez-moi, le cul en l'air!
RedTi = couber l'échine, s'incliner (position du saut de mouton justement)
(excusez-moi si j'offense votre pudeur avec les deux termes suivants:)
a-RadTiw: en kabyle familier terme vulgaire pour désigner le postérieur, le cul.
âadTay (pédé) serait probablement issu de RedTday vu la pose, la version argot DZ du verbe arabe âadti (donner) est aussi envisageable.
Le "dT" ou T emphatique kabyle signifie, on l'a dit à plusieurs reprise ici, la platitude ou plus exactement l'horizontalité, voir même l'inclinaison.
La position du religieux qui fait sa prière rappele celle du garçon qui RedTi au saut de mouton: il courbe l'échine, il s'incline, sauf que le religieux est à même le sol! D'oû la première supposition que RVD ou RBT de amraveDH, merabet signifie "celui qui s'incline".

Rabbins
âabbed en kabyle signifie "adorer " (Dieu, un dieu, une divinité), en arabe le mot âabid signifie "esclave, serf" donc aucune relation. Ce mot avec R à la place du "â" serait Rebbed, qui nous rapproche de Rebbi (Dieu), terme utilisé en kabyle pour désigner Dieu, chez les arabes-musulmans c'est Allah, chez les hébreux Rab ou Rabbin doivent avoir la même origine.
D'oû la deuxième supposition que amravedh, merabet serait l'équivalent de Rabbin, d'homme qui adore Dieu, le serviteur de Dieu, homme pieux dévoué entièrement à la religion et à son Dieu. C'est l'hypothèse la plus probable.

Couchant
Il reste que le mot merabet se reflète dans les patronymes kabyles, mazigh-maures et nord-africains en général; donc il aurait une origine en toponymie. ÂBT ou RBT de merabet serait ÂT (aadT) avec le dT de l'inclinaison, de l'horizontalité, et je suppose, du couchant (dTes = se coucher; iDH = nuit). Notons que cette hypothèse laisse supposer que les racines ÂBT-RBT et ÂT (aadT) sont comparables donc il aurait un B ou P caché dans notre T emphatique (dT). Soit donc le verbe RedTi = Rebti. Inversement amravedh, merabet serait meradT, merad. D'oû la troisième hypothèse, à faible probabilité, je le concède, qui consiste à dire que le terme amravedh, marabet (marabout) aurait un lieu avec "le couchant" (l'occident, l'ouest) qui d'une certaine façon est appuyé par l'origine maure des marabouts - mourabitoune- imravdhen.


Voilà pour ce qui est des marabouts probablement rabbins. Pour le rest cette formule du R à la place du  (ayn) étranger est appliquable ailleurs, dans les patronymes par exemple. Âbbas redevient Rebbas, Âboud - Reboud, Bel Âbbes - Belarbbes (Larbès), etc... On y reviendra une autre fois.

jeudi 4 novembre 2010

Madaure

Post qui va établir un lien entre l'antiquité et l'ère moderne...

Le nom de la patrie du
numide immortel, de l'auteur d'une oeuvre immortelle Madaure a survécu au temps: Madaure demeure M'dawrush. Ailleurs les toponymes ont changé éclaboussés qu'ils sont par le temps et les siècles d'occupation étrangère qui leur font désormais porter une empreinte étrangère et leur donnent une consonance étrangère.

Et pourtant le toponyme Madaure n'est pas isolé, il est répandu chez nous en ADN sauf qu'il se prononce désormais autrement.
MDVR ~ MZVR ou MZFR
Madaure ~ Mazafran
On a déjà étudié sur ce blog le toponyme Mazafrane,
partie 1 et partie 2.
L'autre toponyme comparable à Madaure serait amizuR (Amizour) en Kabylie. Pour les deux (mazafran, amizour) le toponyme est lié à un cours d'eau (rivière), en est-il de même pour M'Daourouch l'antique Madaure, cette bourgade est-elle traversée par un cours d'eau?

La première mutation du toponyme Madaure dans le temps est la suivante:
D antique ~ Z actuel
DH emphatique ~ Z emphatique
D ~ Z
Cette mutation porte l'empreinte égyptienne, car même de nos jours les égyptiens même arabisés prononcent Z le DH existant pourtant en arabe. Le déferlement des orientaux chez nous après le 7 siècle est avant tout arrivé par et d'Egypte. Même de nos jours le massacre identitaire contre les kabyles et mazigh est commandité par les arabes-islamistes mais il est exécuté par les égyptiens avec leur armada de fréros, de douktours, etc...

La deuxième altération concerne les semi-voyelles (en kabyle, shawi, mazigh en général):
V (voir F) antique ~ W , U actuels
Cette altération témoigne de la cannibalisation de notre langue par le sémitique-arabe, la langue des occupants de nos territoires depuis le 7 siècle.


Exemples des toponymes modernes:
DWL de Ath-Dwala en Kabylie serait DVL avec V prononcé F serait DFL comme (aïn) Defla. La racine VL ou FL devenue WL est celle des Ath-Dwala (le versant orienté au Nord-Est): FL dans Oufella (thadert), WL dans Dwala (thalla, ath), dans Wali (ath ali, ath vu wali). Donc il y a une logique qlq part dans ce toponyme. Cette altération promet encore plus pour les patronymes, nom et prénoms kabyles et mazigh comme LWN de Lewnis-Lwennas, Fezzan, etc...

Exemple froid:
adhfel (neige) va devenir adhwel, adhul comme tha-dhuli (couverture): il y a une logique. L'appelation idheflawen pour la Kabylie, ou du moins une partie de la Kabylie, serait alors idhwlawen ou Dewlawen, lié peut-être au toponyme DWL comme Dwala ou Defla.

Exemple féminin:
On a évoqué récemment la Lévitation. On a dit RFD de refedh = (être, devenir) enceinte. Avec le F en W on aura RWD avec à la racine RW comme dans arew = accoucher, mettre au monde!

L'olivier
L'autre mutation, "égyptienne" si j'ose dire, du D d'antan en Z actuel est palpable en kabyle dans e-Zel = e DHeleq (s'allonger, se reposer) et pourrait nous mener à beaucoup de choses. Par exemple Zemmur serait-il Demmur (adhemour) avec la même racine DMR que i-dhemaren "la poitrine". On a parlé de l'homme-arbre dans l'avant-dernier post... L'olivier symbole de puissance et la poitrine va dans le sens de "puissance, pouvoir" (on parle de la poitrine musclée donc masculine, même si à mon avis il ne faut pas sous-estimer la puissance et le pouvoir de la féminine sur les hommes!). A suivre...

Sur ce je vous laisse. Thanemirth n'wen. A la prochaine!

mardi 2 novembre 2010

Colonie

Post "pro-colonialiste"...

Et voici pourquoi. Nous savons que l'homme intelligent est avant tout un fin observateur, sans celà jamais l'humanité n'aurait eu d'astronomes ou d'autres gens savants. Observer la nature est le propre de l'homme depuis la nuit des temps. Comment l'homme qui adore les métaphores pour expliquer le monde (dans les contes de tous les peuples) pouvait ne pas se comparer à une autre quelconque créature? Il se dit "lion" pour courageux, se baptise "renard" pour sa malice et sa ruse, etc...

La communauté des hommes est comparable alors à quelle communauté d'autres créatures de ce monde? Surtout que l'homme est très organisé et hiérarchisé... Premier exemple, bien entendu, ce sont les fourmis ou les termites. On entend souvent la Chine traitée de termitière, n'est-ce pas? Deuxième exemple, et c'est celui qui convient aux kabyles, c'est celui des abeilles.

Nous connaisons l'organisation du peuple kabyle relativement bien structuré. Il y adhrum, ensuite thadart "le village" qui regroupe plusieurs "idherman" et ce village est une unité indépendante, une cellule qlq part. Ensuite il y a les confédérations dites les Archs kabyles (ou avec le mot à consonance arabe les Âarouchs) qui regoupent plusieurs villages. Comparons, comparons à la communauté des abeilles:
aarsh, ârsh ~ GHuRas, tha-ghuRasth (ruche)
L'aarch (âarch) kabyle serait comparable à la ruche d'abeilles, la voyelle longue AA mutée en "ayn" sémité-arabe serait une gamma Gh, G, K. Arch kabyle, la confédération des villages indépendants, serait peut-être "Communauté" mais la variante qui s'y prête le mieux c'est la suivante:
Arch = Colonie
De l'histoire nous savons que colonie vient du latin "colonia", en phénicien le mot était Utica. De Colonia voir Colonne on a le grade de Colonel, il y avait Centurion pour celui qui commandait 100...Donc Arch pour un Colonie convient on ne peut mieux en kabyle. L'anecdote est que le mot kabyle Arch "colonie" (si ça se confirmait) est phonétiquement avec le grec ἀρχι, soit arkhi ou archi (de architecte, archicomble, etc...), presque un colonel quoi, non mieux, c'est un général!

L'homme-arbre

Post écolo...

Charlemagne lui-même appartenant à un peuple germanique (les francs), mais convertis donc civilisés, pour convertir les autres peuples germaniques (païens) qui trainaient le pied pour rejoindre l'unique et seule "maison de Dieu" a fait abbatre l'arbre sacré des saxons Irminsul. On sait par ailleurs que d'autres peuples du nord, là oû le bois abonde, dévouait des cultes aux arbres, comme celui d'Yggdrasil, idem chez les anciens peuples slaves (russes entre autres) plus à l'Est. Bien entendu "les croyants" et "civilisés", Charlemagne en premier, considéraient ces peuples païens comme des barbares et des primitifs. Et pourtant... Et pourtant la mémoire populaire des peuples de régions diverses nous montre combien l'homme "primitif et barbare" était reconnaissant et respectueux de la nature, un écolo de première heure que les les industriels des mémoires (les croyants civilisés) de première heure avaient soumis...

L'homme s'assimile à l'arbre, il assimile l'arbre à l'univers. La ressemblance entre l'homme et l'arbre est pourtant frappante et elle est attestée dans la mémoire populaire de plusieurs peuples. Regardez un peu la comparaison arbre - homme:
racines - pieds
tronc - tronc (torse)
rameaux - bras+mains
feuilles - ongles
couronne - tête
Maintenant il suffit de prendre le lexique correspondant dans chaque langue pour vérifier s'il y a corrélation dans les appelations des parties de l'arbre et de l'homme. En français, en anglais, en russe je n'ai pas trouvé grand chose, par contre en kabyle...
aDHaR (pied) - aZaR (racine): quasiment le même mot l'un avec DH, l'autre avec Z emphatiques
ypher, ifer (feuille) - ysher, isher (ongle): idem, "sh" au lieu de "f"
Nous pouvons à partir de cette comparaison essayer de rétablir notre lexique disparû (anatomie de l'homme Vs arbre). En kabyle (mazigh en général) on va encore plus loin car on entre "à l'intérieur" de l'homme avec aZaR = veine, vaisseau sanguin; aZarem = boyau, intestin; deux mots qui conviennent pour comparaison avec "racines " d'arbre.
Notons qu'en kabyle il y autre chose intéressante pour la racine TJ:
idTij = soleil
tsejRa/TejRa = arbre (interfère avec l'arabe shadjara)
tsjaRa = commerce (interfère avec l'arabe tidjara)
Relation ou comparaison arbre-soleil (voir Univers), simple coïncidence? A mon avis non. A suivre...

samedi 30 octobre 2010

Capricorne

Suite du post précédent. Jésus est né quand?

Introduction
1. Nous avons fait le rapprochement entre Île - X (10, croix) égal paire de V (5) - Oziris-Anzar-Poseidon-Neptune/Cesar-Jésus.
2. Le post précédent nous a apporté la relation Île - Caprin ou Capricorne.
On déduit qu'il y a relation entre 1 et 2, soit Île - Jésus - Caprin ou Capricorne

Jésus est né ou...
Je disais que Capricorne pour Île devrait refléter qlq chose en astronomie ou astrologie. Certes je ne suis pas le premier à essayer de trouver une explication astronomique à la naissance de Jésus, mais j'ai un élément nouveau à savoir cette relation Île - Jésus - Caprin/Capricorne. Aujourd'hui notre calendrier montre l'année 2010 après Jésus Christ, antan l'autre Jésus soit César avait aussi son calendrier. En réalité la naissance de Jésus serait le début d'une nouvelle ère pour les astrologues d'antan et voici quel événement qui correspond le plus à l'apparition ou à la naissance de Jésus et de la nouvelle ère:
- le solstice d'hiver (en décembre) est entré dans la constellation du
Capricorne justement il y environ 2 000 ans, soit à la même époque que la naissance de Jésus (les astronomes peuvent déduire la date exacte). Pour info aujourd'hui le solstice d'hiver est dans le Sagittaire
- le soleil au zénith dans Capricorne en décembre (à la Noël justement) pour Jésus. Le Capricorne était considéré comme le Porte des Dieux et ceux nés sous ce signe étaient considérés comme tels. A l'inverse l'autre tropique au nord le Cancer était la Porte des Hommes. Et ça c'est un numide d'expression latine Macrobe qui nous le redit, lisez
ça et ça si vous en avez envie.
La
constellation de Capricorne était connue depuis les temps anciens.

Insolite
Autre chose... C'est juste pour la petite blague, donc à prendre avec des pincettes!
Caprin, chèvre oui mais ôu sont les cornes? :)) Il se trouve que la corne Yshew (ishew) en kabyle et mazigh rappelle Yeshua en hébreu pour Jésus. Et le SH dans yshew (corne) ysher (ongle) en kabyle atteste tout ce qui regenère (qui pousse et repouse: corne, cheveux, ongles) donc c'est regénération, résurrection qlq part.
Île-Capricorne/Caprin. Le grecs l'ont pour le nom de Chypre. Mais en grec Île se dit nesos. On se demande si nesos "île" ne serait pas yesos, yesus ou Jesus...Et la vierge Marie alors serait simplement la Mer? ça expliquerait la conception virginale vu qu'une île le plus souvent né de l'activité d'un volcan sous-marin...Poseidon y est pour qlq chose?!

Voilà donc pour aujourd'hui. L'essentiel est qu'on ait établi cette relation Noël ou naissance de Jésus = solstice d'hiver dans Capricorne (22 décembre) grâce à la relation Île-Caprin et Île-Jésus/César. On verra si cette hypothèse se confirmera ultérieurement.
Allez, bon week-end et à la prochaine!

vendredi 29 octobre 2010

Gonzales

Cette fois on entre dans l'auberge espagnole, olé!

Préambule
- J'avais sur ce blog avancé l'hypothèse selon laquelle l'île de Platon l'Atlantide serait une métaphore décrivant les chiffres, les nombres , les calculs et que cette île est une Croix, un dix (10) sous la forme de X (comme en chiffres romains) avec 10 égal 2 fois 5 ou X = deux fois V (romain). Je maintiens cette hypothèse
- J'avais dit qu'il devrait y avoir une relation entre Croix, 10, Anzar-César-Jésus, Algérie ne serait que Cesarea (la maurétanienne de l'antiquité). Je maintiens cette hypothèse aussi.

Iberia
La proximité géographique entre l'Ibérie et l'Afrique du Nord a toujours confronté les peuples des deux rives. L'âge d'or du monde "arabe" oblige, aujourd'hui les historiens nous parlent uniquement et surtout de la période de 8 siècles de domination "arabe" de l'Espagne, de l'Andalousie surtout, par les moros (maures "berbères" arabisés et islamisés originaires du Maroc et de la partie occidentale de l''Algérie) comme si les relations entre les deux rives ont commencé avec les invasions arabes-musulmanes au 7-8 siècles. Hélas la période de présence punique, de facto nord-africaine, est très peu étudiée alors qu'elle est antérieure à toute autre domination tangible d'un peuple étranger ou voisin en Ibérie. Cette période a laissé des empreintes dans l'identité espanole, dans les toponymes de ce pays (Cadix) et dans les patronymes des espagnols. La domination maure aussi a laissé des traces, donc il est souvent difficile de déterminer l'origine exacte d'un toponyme ou d'un patronyme espagnol d'origine "berbère" comme Zamora (prononcé samora en espagnol), on ne sait pas s'il remonte à l'antiquité (période romaine, période punique) ou à l'époque de domination de l'Espagne par les maures musulmans. Et pourtant deux noms de famille vont être rapproches aujourd'hui:
Gonzales espagnol ~ Ghouzali (Ghezal, Ghezali, Ghozlan) nord-africain
Bien entendu il y a la variante arabe al-ghazali comme le nom du philosophe perse musulmans du 11-12 siècles. Cette racine GZL est celle de gazelle, tha-ghuzalt en kabyle et "berbère", ghazala en arabe. GZL ou KZL est ailleurs pour un autre caprin: en slaves (russe, tchèque) Kozel = bouc (caprin mâle).

Isla bonita
Pour "île" nous avons non pas GZL mais avec le L altéré en R la racine GZR de thi-gzirth en kabyle, en arabe c'est DjZR avec dj à la place de G dans al-djazira.
Insula, isla (et même isola) en latin pour "île" (lieu isolé). En réalité c'est ISL/IZL latin pour GZL en kabyle, en berbère nord-africain et en arabe. En espagnol GNZL avec un N introduit dans GZL. Cette racine désigne un lieu isolé, plus précisément une ÎLE et au même temps une chèvre, un CAPRIN plus généralement.

Euréka! Il y a un calque car "île - caprin" se retrouve ailleurs, dans l'appelation de l'ïle italienne de Capri au large de Naples et dans le nom de l'île grecque CHYPRE (Kypros), avec en plus le sens de "cuivre" pour chypre. Cette relation Île-Caprin pourait être une relation Île-Capricorne (astronomie et astrologie). Pour le kabyle et mazigh ("berbère") il y aurait peut-être relation entre GZR d'île, GZL de gazelle (pour caprin/capricorne) dans UZL de uzzal qui n'est pas "cuivre" mais un terme générique qui désigne de tout métal, le plus souvent le fer.
Il y a doc relation entre Île et Caprin dans GZL et son altération GZR. Le nom "Algérie" que les khorotos veulent à tout prix rattacher à une île inexistant au large d'Alger serait le même que l'antique Cesarea, ces deux noms sont effectivement liés à la notion d'Île dans le sens que l'on vient d'expliquer, à savoir Île-Caprin/Capricorne et non pas à une île imaginaire qui apparaît dans les ragots des arabistes-islamistes qui en plus d'occuper nos terres pratiquent sans aucune gêne le terrorismes identitaire et la supercherie. Il nous reste à déterminer le vrai sens de cette relation du caprin ou capriorce identifé à l'île, peut-être un événement astronomique majeur comme repère de fixation du toponyme?


La formule
Alors, elle viendrait d'oû la formule qui lie GNZL de Gonzalo, Gonzales espagnols à Ghouzal ou Gezar en kabyle et berbère? En réalité c'est un N qui a disparû chez nous (disette intellectuelle oblige vu la nature de l'occupant!).
menzu , mezwaru = le premier, le tout premier
On voit que le N est dans l'un mais pas d'autre mot dans sa racine MZ.
Ce N se serait évaporé devant plusieurs syllabes et il faudra examiner cas par cas celles qui s'y accomodent. A première vue devant les gamma (Q, G, K, X) et devant Z/S.
dTvaq ~ dTvanq (panier); tha-vaqith ~ tha vanqith (plat), DHevsi ou dTebsi ~ dTebansi/dTbanci (assiette, plat): on y retrouve peut-être le vrai sens et la vraie origine de Banca ("banque" officiellement serait issu de banc); l'abaque (la machine à calculer d'antan!) du grec abas serait-il abanque? En tout cas il colle parfaitement!

Ce N rétabli nous permettrait même de nous départager avec les camarades arabes dans les mots interférents kabyle vs arabe:
al -shadjara "arbre" en arabe
tsejra, tejra "arbre" en kabyle. Avec N on aura tenjara ou même teneshara proche de tanshirt "la planche de bois" mot inexistant en arabe.
Le patronyme kabyle et nord-africain Tidjani par exemple avec N serait Tendjani ou Tandjani (de Tanger? en arabe tangérois = tandjaoui).
A suivre donc...

dimanche 24 octobre 2010

Felix

Quel kabyle notoirement connu porterait le nom Félix?

On a vu dans les billets précédents que le "h" kabyle (comme dans help en anglais) serait interchangeable avec le J voir Dj; Il en serait de même pour "H" kabyle (comme dans here en anglais) serait interchangeable avec DJ.
? H ~ DJ

On dit feRh pour "heureux, content, comblé" mot interférent avec l'arabe.
Les arabes et arabophones disent mabrouk pour congratuler ou féliciter, en kabyle c'est la formule s'hadh leHna "félicitations, congratulations", notons l'interférence avec l'arabe classique Hana "féliciter".
En kabyle nous disons thalwith pour "la paix" tout court et Henni, leHna pour la paix absolue, c'est à dire en paix et heureux.
Djeneth emprunté à l'arabe al-djena (le paradis, en religion) aurait-il donné justement leHna en kabyle? Sachant que Henni = féliciter on aura:
leHna = la grâce, la félicité ou la felicita! C'est ça le paradis, quand on a la paix sur toute la ligne!
M'Henni voudrait dire celui qui a la grâce, la félicité ou simplement Felix (en latin "heureux").
Le prénom Ferhat lui-aussi tire vers feRuj ou feRah (heureux), donc le leader du mouvement pour une Kabylie autonome Ferhat Mhenni est nominalement "heureux et en grâce" et par deux fois Felix!

Allez, bonne fin de week-end et à la prochaine!

Libra

Suite du post Nombril consacré à Ptah...

On a vu que les notions de "niveau, horizontal, équilibre voir égalité/juste" devraient se retrouver dans Ptah. Comme par hasard Ptah était considéré par les anciens égyptiens comme maître de justice. Et la justice d'après les grecs c'était la déesse Themis avec les yeux bandés et une balance. Chez les romains Libra c'était la balance, de nos jours libra désigne un signe du zodiaque et une constellation. Il y a corrélation depuis l'ancienne Egypte jusqu'au romains en passant par les anciens grecs.
Nous ce qui nous intéresse c'est pourquoi l'oeil (seul) et les yeux (les deux) sont appelés différement en kabyle thidT, allen. La relation oeil-source-clé existe en kabyle comme dans plusieurs langues. La lettre L de thalla (source) est dans thilleli (liberté), donc allen (yeux) aurait-elle le même sens que Libra en latin pour les notions de balance, équilibre et justice?

S'agit-il de yeux fermés ou bandés Vs oeil ouvert pour ces deux appelations différentes de l'oeil (au singulier) et des yeux (au pluriel) différenciés en kabyle? Tout ça est prometteur, il reste juste à s'y pencher pour résoudre cette énigme. Un de ces quatres...

Forgeron

Post consacré aux patronymes difficiles.

Yahi
Parmi les noms les plus difficiles à décrypter et donc à rattacher à leur toponyme respectif il y a Yahi sous toutes ses variantes: Yahi, Yahia, Ouyahia, Bouyahia, Nait Yahia, Yahiaoui, Yahiatène, etc... La difficulté de débarasser ces noms kabyles, shawis (mazigh en général) de le consonnance étrangère (arabe) réside dans le fait que dans cette racine YH les deux lettres auraient été altérées. On a déjà opéré le changement Y pou M qui rappricherait Yahi de Mahi, deux noms fréquents en Kabylie et ailleurs chez les mazigh tout comme on a fait le rapprochement Yahiatène = Mahiatin devenu Mahiedine.
J'ai remarqué autre chose par la suite:
ihedaden ~ yahiaten (yahidaden avec t à la place du d occlusif)
La relation hedad (forgeron) - yahia ou hayat (vie) reste à déterminer surtout que ce sont des mots empruntés à l'arabe. La patronyme hadid est par exemple répandu chez les ath vu-yahia (Aït-Bouyahia), donc la relation est avérée.

Forgeron
Aujourd'hui c'est à le deuxième lettre H que nous allons nous attaquer pour la remplacer par un J voir Dj (ou même l'altération de J en SH) suite à l'équivalence vue dans le post précédent Ptah ~ idTij :
h ~ J (dj, sh)
hadid (patronyme) ~ jedid ("nouveau" de l'arabe djadid)
Il y a le toponyme tha-gemunt l'jedhidh (lejdid) qui serait thagemunt l'hadid?
Le plus gênant est que hadith (moderne) = jedid (nouveau) tout comme a-hedadh (hedad "forgeron") sont apriori des emprunts à l'arabe, ce qui complique fortement la tâche.


Ferhat
Cette formule h-J serait plus intéressante à appliquer aux autres noms, surtout pour les terminaisons. Par exemple Fréha irait dans le même sens que Frej comme dans Sidi Fredj (Sidi Ferruch). Nous savons que l'adjectif kabyle fReh (heureux, content) est proche de l'arabe ferhan mais nous n'imaginons jamais qu'il est proche de euphorie, qui sait s'il n'y a pas relation. Idem pour le nom ou prénom Ferhat que tout le monde concède aux camarades sémites-arabes alors qu'une simple manip avec le J à la place du h donnerait Ferhat = Ferjat ou Farej, Farouj qui ne serait que le masculin du prénom kabyle Faroudja.

Yahi-Maji
Si l'on changeait les deux lettres de la racine YH de yahi au même temps pour MJ ou MDj on arriverait peut-être à qlq chose. Par exemple Madjid = Yahid ou Yahit.
C'est pour vous dire que Yahi and Co l'énigme est loin d'être résolue...

Nombril

Post tourné vers l'horizon...

Avant-propos
Le dT emphatique kabyle se prononce comme T dans Torrent en français, l'autre variante de ce dT est DH qui lui n'a d'équivalent qu'en sémitique-arabe.
Lire le post de l'an dernier
Base. Essayez de comprende le sens de tha-jadith, thi-gejda (les piliers) après avoir lu sur le djed de Ptah!
Lire au préalable ceci sur la divinité égyptienne
Ptah qui a donné son nom à l'Egypte en grec.
Ptah en égyptien ancien "celui qui ouvre", dieu des architectes et des artisans.
Ptah emprunté par les arabes pour ftah = ouvrir, meftah = clé.
Jetez un coup-d'oeil sur le toponyme
Meftah capitale de la Mitidja.

Lexique kabyle
idTij = le soleil
dTaq = fenêtre, lucarne
thidT = l'oeil, un oeil
(allen = les yeux)
adTush = trou, orifice (différent de amruj, ah'nash)
lli, elldi = ouvrir
thi-midT = le nombril
dT ou DH emphatiques en kabyle pour la platitude (ex. DHavsi/dTabsi "plat, plateau, assiette") ou allongé comme dTes "dormir, se couchr,donc s'allonger", DHleq "allongé, étalé", etc...

fDHah = dévoiler (ses cartes par exemple), étaler.
dT en kabyle pour quantifier: adTas "beaucoup", dToqeth "nombreux", shidT, dTudTah "peu, petit", ainsi de suite.
SR dans tha-saruts, thissura = clé, clefs
SR dans maSeR en kabyle pour désigner l'Egypte (masr/misr en arabe, mishraïm en hébreu).

La formule du jour a été déjà avancée sur ce blog auparavant:
dT ~ FT, PT

Le dT kabyle dans th-idT (oeil), dTaq (fenêtre, lucarne), adTush (trou, orifice) nous renvoie vers la notion d'ouverture. Ptah lui aussi est en relation avec "ouverture" car il est "celui qui ouvre".

Ptah la divinité égyptienne aurait une relation d'équivalence avec l'appelation kabyle/mazigh du soleil idTij. En outre nous allons dans ce post essayer de donner une signification rationnelle à Ptah, le dieu des archis et des artisans.
Ptah ~ idTij (soleil)
M+Ptah ou M+Ftah ~ M+ idTij avec le même préfixe M
Meftah ~ Mitidja
On voit clairement la relation entre le toponyme Meftah capitale de la Mitidja et la patrie d'Orangina (Boufarik) c-à-d la Mitidja! On dit que Meftah est un toponyme issu d'un révolutionnaire locale Si Meftah, mais on ne sait pas trop avec les khorotos, et puis ce sont les toponymes qui donnent les patronymes et donc si ce martyr est du coin, le nom Meftah est valable comme toponyme et comme patronyme.


Les significations rationnelles de Ptah vu kabylement, celles qui sont envisageables sont les suivantes:

Zéro
Le zéro est "le trou, l'ouverture", le zéro serait tout simplement une...clé! Le nom de l'Egypte est en relation avec "clé" (SR, masr-thasaruts), "ouverture" (ptah-egypte) devenu "clé" (ftah, meftah en arabe).

Douzaine
dT en kabyle donne les quantités sans les chiffrer. Avec dTeZina (douzaine) on pourrait envisager qu'il y ait relation avec les dizaines ou les douzaines.

Nombre
C'est à prendre avec des pincettes mais quand même... Le lexique s'y prête, les calques avec latin-kabyle comparés nous y incitent: adTas - nombreux, thi-midT - nombril, dTlam = ombre, pénombre. Le dT ou PT de Ptah serait-il un nombre? Pour les dizaines, douzaines, par exemple.

Multiple
Au liee de "nombre" on peut supposer qu'il s'agirait que dT contiendrait la notion de Multiple. Nombreux donc multiples.

Niveau
Ptah serait probablement le Niveau (à eau, à bulle, laser, etc...), l'instrument utilisé en construction par les maçons, justement Ptah est dieu des artisans et des architectes. En outre, la notion d'équilibre, voir d'égalité n'est pas exclure; voir même le sens de centre de gravité.

Horizon
Autre variante que la précédente, Ptah pourrait être l'Horizon. En kabyle dT "plat" serait simplement "hozirontal", ça convient parfaitement. Le dT dans Mitidja devrait aller dans le sens de Plaine, voir Vallée.

Plan
Géométriquement Ptah pourrait être un Plan tout simplement.

Source
En kabyle et mazigh dT (thidt) pou oeil et allen (yeux) sont liés à "la source" thaawint ou au pluriel thidTawin (utilisé surtout par les mazigh du sud) et thalla. Il serait très intéressant de comprendre leurs significations respectives en toponymie Thalla, Thaawint ou Titawin. On a avancé sur ce blog que Thalla pourrait signifier "porte, entrée" de la ville ou de tel ou tel lieu. Celà va dans le sens "d'ouverture" (celui qui ouvre "ptah"). Je rappelle que "source" et "clé" sont indiqués par le même mot dans plusieurs langues (kledhi en grec, kliuch en russe), chez nous aussi avec L pour "thalla - lli/lldi" soit "source et ouvrir".

En tout cas "la source", l'origine et le nombril c'est bien Ptah, ou l'Egypte. A suivre...

Moïse en Kabylie

Post consacré à Moïse kabylement...

Dans le twitt Siwa-Mekla j'avais annoncé que les gamma (q, g, k) étaient interchangeables avec la semi-voyelle U, W. On va continuer avec cette formule pour décortiquer le lexique kabyle.
W, U ~ K, G, Q

Cogner
Prenons le verbe kabyle weth, eweth pour la forme parfaite ou impérative, kath pour l'imparfait. Ici c'est K ou W pour le même verbe:
weth, kath = battre, frapper, taper, cogner
On dit kath/weth pour "battre, battement " (du coeur par exemple), exemple pour la pluie/la neige qui bat (tombe en français), pour une montre ou un compteur (ash'hal the-kath? pour voir la vitesse maximale d'une bagnole).
On dit kath/weth pour frapper/taper/cogner qlq'un. Pour la petite anecdote la racine KT est la même pour kath (cogner) et kthunya (coing, cognassier), on est par simple hasard dans la même logique en kabyle comme en français: kath - kthunya, cogner - cognassier!

Cata
Dans le mot catastrophe vous devinez sans doute une origine grecque, en particulier le préfixe cata vient du grec Kata pour "bàs". En kabyle WD pour wada signifie justement le bàs, avec cette interchangeabilité W-K on aura wada = kada ou, avec t à la place du d occlusif, kata. Les noms, partronymes, sobriquets kabyles viennent des toponymes, donc awdhay, awday, udan est pour celui qui habite wada "le bàs", l'équivalent de kata (cata) grec. Il y a confusion numéro 1 entre ce nom issu du toponyme wada (bàs) avec la désignation awdhay pour "le juif", voir "l'hébreu" car ce sont de nos jours des homonymes.

Lâche
On va passer à la confusion suivante numéro 2 concernant "le juif" en kabyle et en langues mazigh plus généralement. On dit en kabyle
uGadh, thuGdhi = avoir peur, la peur
thawdhayth = lâcheté, refus de se battre (weth, kath), voir pacifisme
Avec la formule W-G thawdhayth serait thuGdhayth quasiment idem à thuGdhi (la peur), donc ceci explique celà, la lâcheté ou le refus de se battre = la peur.
Donc awdhay (le juif) n'a rien à foutre avec thudghi, thawdhayth (peur, lâcheté) - certains y trouvent leur compte pour utiliser ce péjoratif pour stigmatiser tout hébreu/tout juif, ce qui est contraire aux traditions kabyles qui ignorent la haine de l'autre - , tout comme il n'a rien à foutre avec le patronyme avec la racine wd/ud tiré du toponyme de wada (bàs). Très probablement le terme awdhay (le juif) serait une variante kabyle de la forme sémitique, arabe par exemple, yahud, yahudi.


Moïse
On va parler du premir Moïse, pas du deuxième (Moïmonide), donc du berger/pasteur avec son bâton. Nous utilisons en kabyle la forme sémitique-arabe musa (Moussa) pour Moïse (Moïshe en hébreu). Des lieux, des toponymes avec musa (Sidi Moussa, Ouled Moussa) et en conséquence des patronymes Moussawi il y en a en Kabylie comme dans toute l'Afrique du Nord.
W ~ K
Cette formule appliquée à MWS pour Moïse, MWSA (Moussa) va devenir MKS pour la fomr kabyle, mazigh en général. Et cette racine MKS est dans a-meksa "le berger, le pasteur", dans les patronymes Meksa, Meksi aujourd'hui isolés car supplantés par la variante à consonnace arabe, occupation et arabisation obligent, Moussa.
Et Moïse, le premier avec son bâton, devrait être chez nous Meksa "le pasteur, le berger".

Cette formule W~K/Q s'applique parfaitement même pour le lexique àpriori emprunté au sémitique arabe:
mus, mws (prononcer mousse) = couteau
mws ~ mqs comme dans thi-mqesthin = ciseaux (grosso modo deux lames/2 couteaux croisés ou mixés...donc mqes - mixés ce n'est loin!).
Reste à comprendre si cette formule nous expliquera "le croisement, la croix", Moïse, la Croix, Jésus, etc... A suivre donc.

Suprême

Twitt à l'étage...

Comme on l'a vu dans le post précédent RFD est pour la notion de "élevé, voir lévitation". Là nous allons comparer notre lexique kabyle à celui de nos antagonistes pour voir l'origine d'un mot précis avec la racine GRF
en sémite arabe:
al-ghuRfa = chambre (peu importe oû, au rez-de-chaussée, au sous-sol ou à l'étage), en kabyle l'équivalent c'est tha-khamth (chambre) diminutif féminin de axxam (maison).
en kabyle:
tha-ghuRphets = chambre à l'étage (uniquement à l'étage supérieur, au niveau supérieur au sol, rez-de-chaussée)
Pour la petite blague cette racine GRF pour "(lieu) élevé" par simple hasard, car il n'y a aucune relation, est proche de CRP pour Carpate, les monts Carpates en Europe centrale :)))
On va cependant s'intéresser à l'altération du R par L pour essayer d'en savoir plus:
R ~ L
GRF serait GLF comme dans le verbe kabyle
ghlev = dépasser, être supérieur, être en dessus, transcender, voir vaincre
Je ne sais pas si cette racine GLF en arabe classique (à part le DZ avec "Allah ghaleb"), cependant on peut simplement conclure que GRF ou GLF signifient un niveau "élevé" (pour les lieux ou habitations) et bien entendu la "suprématie".
Donc GRF de tha-ghuRfets (chambre à l'étage) en kabyle est un vernaculaire. En toponymie les lieux avec cette racine GRF ou GRV comme Aghrib pourraient avoir le même sens. A confirmer.

samedi 16 octobre 2010

Lévitation

Twitt dédié aux femmes

On l'a vu dans le post précédent que la mutation du R en L, ou inversement du L en R, peuvent expliquer beaucoup de choses. Le terme Thalla en toponymie kabyle et mazigh devrait avoir son sens, on l'a dit il y a longtemps. Tout comme le terme thallaphsa, tallafssa "hydre" utilisé très souvent comme symbole devrait avoir un sens en anatomie ou ailleurs.

Chaque gamin kabyle connaît l'astuce qui consiste à faire apparaître le serpent dans les veines! Vous repliez l'avant-bras sur le bras un peu comme après une prise de sens, le muscle se tend et là vous tapez du doit ou des doigts sur le muscle (avec ses veines) et sur le champ vous relâchez les prise et détendez le muscle (le bras) et vous verrez le serpent courrir dans les veines de votre bras! C'est ce qui se passe quand un laps de temps on bloque la circulation du sang et puis on la reprend. Cette petite histoire est pour annoncer que le terme thallaphsa, talafssa (hydre, serpent des eaux) pourraît être aussi le meilleur symbole, la meilleure métaphore pour expliquer la circulation sanguine dans le coeur en particulier et dans le corps humain en général. On verra un jour si cette version est abordable mais là place aux femmes qui ont le secret de donner la vie et de mettre au monde de tels gamins si curieux!

Lexique kabyle
naqel = soulever (en arabe le verbe naqal signifie "déplacer, transporter" donc pas de relation)
refedh, refed = lever (j'ignore si ce verbe existe en sémitique-arabe - à part le verbe arfa3 "élever, conjuguer"-, par contre en argot DZ refed est la forme vulgaire de shiata, shiat "flatteur")
refedh = tomber/être enceinte

RFD ou RVT kabyle avec le L à la place de R serait LFD, LFT (comme Lift "lever, élévateur" en anglais) ou LVD, LVT en romanes comme Lever, Lévitation en français.

La lévitation version kabyle, anticléricale et "sans miracle" c'est "tomber enceinte". La reproduction, la femme enceinte qui donnera une nouvelle vie au bout de 9 mois est en soi un miracle! Le bébé en tout cas est 9 mois durant en lévitation, il de déplace sur terre sans la fouler étant à 1 mètre en moyenne au dessus du sol.

Les femmes ont été souvent maltraitées par les fanatiques religieux et reléguées au rang d'objet ou de bête par les hommes. Là on voit bien que la lévitation est une affaire de femmes, des mamans et uniquement des mamans, à moins qu'il y ait des religieux fanatiques et hermaphrodites capables de tomber "enceints"... Attention, parmi ces fanatiques Il y en a qui se font sauter, donc normalement l'aboutissement logique serait inévitable :))

Belle revanche pour la femme après tant d'humiliations et d'injustice perpetrées à son encontre par les "religieux" de tous bords, hein?

Allez, bonne fin de week-end et à la prochaine fois!
Thanemith n'wen.

Le trapèze de Jugurtha

Post d'une importance majeure pour les kabyles, les shawis et tous les mazigh!

On a souvent vu sur ce blog la différenciation entre le R et le L en kabyle et mazigh, R indique la forme, L le fond. On a vu aussi combien de fois le R est altéré en L, et inversement, lors du passage d'une langue à une autre (ex. ul en kabyle et ur en rifain pour "coeur"). Ces deux lettres accompagnées de F, V, B voir P forment des syllabes qui sont aussi "interchangeables"!
R - L
RF, RV (RB) - LF, LV


Rif - Libye
La terminaison en F en kabyle et mazigh indique toujours "le bout, l'extrémité". Le toponyme Rif indique "bord, rive, extrémité" soit plus exactement dans le cas du pays du Rif "(province) maritime à l'extrême (Ouest dans ce cas précis)". RF voir RV de Rif (Riv prononcé Rif?) serait avec le R altéré en L tout simplement Lif, Liv qui n'est pas loin de rappeler Livia l'appelation grecque des provinces nord-africaines (maritime d'office), appelation issue de celle donnée par les anciens égyptiens "lebou". RV ou RF pour le Rif ou les territoires maritimes occidentales et LV de Livia pour l'opposé, c'est à dire les provinces maritimes orientales (pour nous) ou tout aussi situées à l'Ouest (pour les anciens égyptiens). A suivre...




Le caroubier de Macrobe
Nous savons que chez nous les arbres ou plutôt leurs appelations servent en toponymie, voir même dans les systèmes de mesures. Le caroubier est appelé a-xeRuv, il existe un toponyme pareil aujourd'hui dans le pays shawi hélas arabisé: El-Khroub à qlqs kilomètres de l'ancienne capitale numide Cirta devenue Constantine. En Kabylie il y a aussi des toponymes "de caroubier" comme tha-xeRuvth "la caroubière" en qlq sorte mais en réalité une autre appelation avec L à la place du R aurait supplanté le caroubier. Voyons la formule:
RV, RV en pays Shawi - LV, LF en pays Kabyle
a-xeRuv chez les shawis - xeLuv?, xaLef ou xelfun chez les kabyles
El-Khroub chez les shawis - Bou-Khalfa, Ath Khelfoune chez les kabyles
Le vrai nom de feu Boumediènne, natif du pays shawi, était Bou-Kherouba. S'il était né en Kabylie il aurait été Bou-Khalefa ou khalef, khalfi, makhlouf, makhloufi, etc... Cette "opposition" shawi-kabyle pour le caroubier pouraît être même un indice sur l'histoire de ces deux peuples frères, le LF de xalef en kabyle serait peut-être un indice d'influence sémitique depuis les temps puniques jusqu'à l'arabisation et l'islamisation de nos territoires qui a généré cette consonnacne arabe quasi-totale et très gênante des noms kabyles, des toponymes kabyles?! Le nom de Macrobe natif de Numidie ne serait-il pas makherouv soit un nom de caroubier avec le préfixe M, qui aujourd'hui avec LF serait simplement makhlouf, un prénom très répandu chez nous! A suivre donc.

Le trapèze de Jugurtha

Il faut avoir lu au préalable les billets archivés sur ce blog "La table de Jugurtha" et surtout "Thalla Jugurtha" pour pouvoir comprendre ce qui va suivre.
Quand on dit hydraulique on sait qu'il s'agit d'eau à cause du mot hydre issu du grec. Quand on dit talassothérapie on pense aussi que là aussi il y a du grec...En réalité c'est faux! Oui, d'accord, en grec talassa signifie "la mer" mais ce mot n'est pas grec et ce sont les grecs qui le disent. L'étymolgie de Talassa est facilement repérable en regardant le kabyle et les langues mazigh:
thalla, talla = source (d'eau), fontaine
thallafssa, talafssa = hydre
Donc Kabylie 1 - Grèce 0!
Ces derniers mois la Grèce a deffrayé la chronique à cause de ses soucis financiers, les banques européennes, le FMI ont pressé les hélènes de "travailler plus et gagner moins"! Quelle horreur, la Grèce à la merci des usuriers, comme nous tous d'ailleurs!
Maintenant je rappele que dans le post "Thalla Jugurtha" j'avais dit que le mot Table dans Table de Jugurtha signifierait "banque" et qu'il aurait été appelé nons pas Tavla maos Talla ou Thalla ou qlq chose de proche. Là on va prendre notre formule du jour avec le passage de R à L ou inversement pour l'appeliquer à l'hydre en kabyle et mazigh:
thallafsa, tallafsa (hydre) ~ taravsa, tarabsa, tarapsa ou trapeza
Et oui, Thallafsa va devenir Trapeza, un trapèze ouais, mais en grec ΤΡΑΠΕΖΑ soit trapeza signifie "banque" (ici c'est la Table qui a donné banque, en latin c'est le Banc qui l'a donné). Donc Trapèze grec pour table, et ensuite banque. La table de Jugurtha est une banque, cet indice grec réconforte mon hypothèse. Et l'appelation de la banque en kabyle, shawi (mazigh en général) serait non pas Talla, Thalla mais Thallafsa qui avec LF muté en RB ou RP serait Trapeza (banque en grec). Bingo! Cette fois on a gagné! Kabylie (mazigh en général) 2 - Grèce 0, car les grecs avaient talassa (et même Telefassa pour Cadmos et l'alphabet) issus d'ailleurs et leur vernaculaire Trapeza sans arriver à faire un lien entre les deux. Il suffit d'associer la kabyle (mazigh) et le grec pour dénouer cette énigme de "table de Jugurtha" et dévoiler le secret bancaire de l'antiquité:))

Reste à savoir pourquoi ce lien thallafsa l'hydre - trapèze (table). Pour ce qui est de la relation thallafsa (hydre) - banque (trapeza) on comprend mieux car il s'agit de "source" (thalla) sans laquelle il n'y a pas d'économie, sans circulation d'argent et arrosage le tissu économique meurt, tout le monde le sait maintenant.

Il faudrait analyser le lexique kabyle, mazigh en général, voir même l'argot DZ et nord-africain tout comme certains mots des langues géographiquement et historiquement proches (les romanes, l'italien et l'espagnol surtout) pour essayer de mettre un sens "bancaire, financier" à ce mot Tallafass = Trapèze = Banque, des mots comme "échange, monnaie". Donc les mots kabyles comme seRef "dépenser, échanger" sont à passer à la loupe (seRef serait-il sellef, tallef proche phonétiquement de talafssa = banque?). Idem pour a-DHavsi, tabssi (plat, assiette) qui avec un R rétabli devant le D ou T serait trabsi, trapsi phonétiquement proche de "trapèze", et "l'assiette" (comme l'ardoise!) est aussi un terme bancaire, et le D ou T de DHavsi, Tabsi "l'assiette, plat" atteste la platitude comme celle de plateau, de table ou trapèze en grec! Et assiette pour assis ? Je ne sais pas mais ce n'est pas "debout" en tout cas et banca (banque) en latin est issu de banc sur lequel on s'assoit! A suivre...

A première vue il y a un autre mot qui s'y prête tant il est proche de TLFS (tallafsa = trapèze = banque) avec le R altéré en L, et ce mot c'est TRFS ou plutôt TRFC de trafic, mot présumé italien dont l'origine étymologique reste floue. Tallafsa au sens de "banque" avec ses flux, sa circulation (monnaie) rappele le trafic (routier par exemple), tout comme la spéculation bancaire rappele l'autre trafic, celui des trafiquants! Piste à suivre!

Et quoi de mieux que thallafsa (hydre, dragon) pour qualifier les banquiers et les usuriers, cette appelation leur convient comme un gant! Le très rigoriste numide Saint-Augustin aurait apprécié cette appelation, lui qui voyait d'un mauvais oeil l'activité de ces "trafiquants" qui spéculent, volent et monnayent le temps qui n'appartiendrait normalement qu'au Créateur!

Aurelio

Un twitt doré

Sur un air espagnol...

Nous disons awragh pour la couleur jaune ou doré, en kabyle ainsi que dans toutes les langues mazigh dites "berbères" par les originaires des pays du Grand Inquisiteur au Nord.

Aurum pour "Or" en latin, proche de notre "awragh, auragh"
Aureus "doré" en latin
Aurelio "doré", voir Aurelius, autre forme en romanes surtout en espagnol.
Amarillo "jaune" en espagnol.

1.
Les espagnols aurait placé un M à la place du W,U en préfixe pour passer de aurelio à amarillo, du doré au jaune. Mais là c'est le problème des espagnols :)

2.
La terminaison -agh en kabyle et mazigh dans awragh aurait son équivalent -all en latin et romanes. L'adjectif meRagh en kabyle qui signifie un goût "amer, âpre, acerbe" (amarigo en espagnol) serait avec cette terminaison latine -all tout simplement meRall, carrément proche de amarillo "jaune" en espagnol.


3.
Quand nous dison aujourd'hui a-mazigh pour "le berbère" la terminaison "-igh" en L nous donnerait a-massil ou simplement les Massyles dont on a des indications des historiens anciens.

A suivre donc.

vendredi 15 octobre 2010

Siwa - Mekla

Twitt à propos des toponymes

C'est quasiment une dédicace aux originaires de Mekla (meqla) en Kabylie: à toi l'amie, à toi aussi l'ami!

On a déjà dit que les gamma kabyles (gh, q, g, k) pouvaient parfois servir comme voyelles. Dans le cas précis la gutturale Q serait un W ou bien U ("ou" français):
Q ~ W, U

Exemples oû Q-W ont le même sens:
sew = boire; sew = faire boire ou arroser les plantes
seqi = arroser le plat (de couscous!), aseqi = sauce

Idem pour "gh" soit: GH ~ W
Je ne me connais pas trop en noms d'oiseaux (les vrais, ceux des ornitologues) cependant:
iseghi, isghi = percnoptère, vautour, vautour d'Egypte
Avec gh~w le nom iseghi devient isewi ou asiwi voir même a-siwan comme en chleuh je crois.

a-sawen = crète, côte, chemin montant (les hauteurs?) serait-il saqen, saghen?
Le nom Siwa l'enclave mazigh en Egypte actuelle vient du nom de cet oiseau, c'est connu depuis l'ancienne Egypte, Siwa avec son temple d'Ammon et son oracle était un passage obligé même pour les plus grands, inclus Le Grand Alexandre.

En Kabylie actuelle le toponyme MQL de mekla (forme de nom isolée) va être MWL comme Moula, Imoula la région de Ferhat Imazighen I'Moula.


Idem pour le toponyme vudwaw (Boudouaou à l'ouest d'Alger) qui serait vu-dghagh avec l'indication de a-dhghagh, adghagh "faîte, cime" (du crâne, de la tête), et on le sait l'anatomie se retrouve en toponymie kabyle et mazigh! (ex. Ighil "bras" en toponymie signifie "coteau").

Plus important encore QN devenu WN ou UN nous indiquerait que dans le verbe qen "attacher, lier" on a la notion de "uni, union", voir de "un, 1" (yi-wen). A suivre...

Esmeralda

Twitt sur l'olivier

Désolé pour les quasimodo car il ne s'agit pas d'histoire d'amour mais de zemmour (olivier)!

La théorie de l'atome dans l'antiquité... atomos ou insécable chez les grecs. Pour le kabyle une métaphore aurait tout résolu, le symbole de l'atome serait dans l'appelation de l'oeuf (MLL, tha-mellal-t).


Regardez ces 2 photos. Deux pierres précieuses, vertes en l'occurence, appelées éméraudes qu'on trouvait dans l'Egypte ancienne, aujourd'hui il y en plus ou presque qu'en Colombie, au Brésil et en Russie dans l'Oural. Comment désigner une pierre précieuse si ce n'est par sa couleur ou sa ressemblance à qlq chose que l'on connaîssait déjà avant de la découvrir.

Esmeralda n'est qu "émeraude" en espagnol.
Eméraude vient du latin smaragdus issu du grec smaragdos "pierre verte".
Question:
Smaragd ou smaragdos vs Zemmur ou semmur, comparables?
Zemmur serait-il smuragd à la grecque ou smarald à l'espagnol?
Réponse:
C'est à prendre avec des pincettes, il faudrait surtout revoir les terminaisons kabyles en -mur pour analyse plus approfondie.

Clément

Je vais devoir avoir recours à des twitts ou à des post sous une forme abrégée faute de temps et de ne pas pouvoir approfondir le sujet là sur le champ, I'll be back plus en détail sur chaque twitt le moment venu!

Pemier twitt

Le R majeur, le R roulé s'il était la clé de tous? Si jamais ce R était équivalent du KL grec, CL latin dans les mots respectifs "kledhi, clé" (clef) on aurait l'expliquation du R dans le mot clé en kabyle (tha-ssaruts) et dans la désignation de l'Egypte (de Ptah = ouvrir). Le r, R kabyle doit trouver son expliquation ici, d'ailleur le verbe kabyle lli, lledi "ouvrir" pourait être klli, klledi.
Si le R était un KL, CL voir même GL ou CL prononcé SL on aurait eu ça:

Rahman "clément" (présumé emprunté à l'arabe)
Avec R = CL Rahman devient:
CLahman ou Clément!

R qui est rond chez nous serait l'equivalent de KL, CL dans kyklos en grec qui a donné cycle.
kyklos en grec signifie "tête"
QR de aqeRu eb kabyle signifie "tête"
QR avec R=KL va devenir QKL ou KKL comme dans kyklos en grec.

Indulgence

A boulets rouges sur la cinquième colonne!

Préambule
Azul! Un grand coucou à vous tous! Le temps d'un week-end je suis de retour. Celà fait un bon moment que je ne me suis pas manifesté... La défaite de l'année semble être enfin digérée donc c'est bon pour commencer le rétablissement et le retour à la normale. Je ferai donc de mon mieux pour passer au moins une fois par mois sur ce blog pour la mise à jour. Ravi de vous retrouver, chères lectrices et chers lecteurs!

L'indulgence arabe
En réalité c'est une chanson de Dda Lwennas qui a précipité mon retour sur ce blog. J'avais évoqué cette chanson dans un post de mars 2009 ("203 Refuznik"), depuis de vénérables kabylonautes l'ont mise sur dailymo et utube. C'est justement avec cette chanson que j'aimerais faire relancer ce blog. Elle s'intitule "El-Hedjadj" soit "les pélerins" ou "les piligrims" si vous préférez. C'est un Matoub comme on l'aimait et on l'aime, voltairien et anticlérical, qui tire à boulets rouges sur la cinquième colonne kabyle (les QW: qelHu welaHu), contre ces pantins de l'usurpation arabo-musulmane qui noyautent la communauté kabyle pour la faire plier et la soumettre aux orientaux, pour assimiler les kabyles en anéantissant leur identité, contre ces traîtres et hypocrites qui perpètuent l'usurpation, l'obscurantisme et la torpeur en Kabylie au grand dam du kabyle de souche. Evidemment Dda Lwennas n'a rien à l'encontre des simples croyants et gens pieux comme il le dit d'ailleurs (la religion est une affaire privée dans une communauté laïque) et il ne montre du doigt que les traîtres de la 5 colonne (les meneurs de toupeaux!) qui une fois par an se chargent de mener "leur quota" de pélerins kabyles en Orient dans les lieux saints pour qu'ils prêtent allégeance à leurs maîtres arabes et pour ainsi dire s'acheter l'indulgence arabe (et non pas celle de Dieu) après avoir accompli le rituel du pélerin arabe (musulman par extension) sans avoir à se repentir de sa trahison devant son peuple kabyle, de son hypocrisie devant les gens, etc... Haro sur la cinquième colonne!

"Les pélerins" par Dda Lwennas sur scène

Version studio

vendredi 28 mai 2010

PAUSE

STOP

Chers amis, c'est le moment de me séparer de vous pour un bon moment. Depuis un peu plus de deux ans et demi j'ai donné le meilleur de moi-même sur ce blog, j'ai consacré mon temps et mon énergie, beaucoup d'énergie pour que ce blog dévoué à la Kabylie et à la langue kabyle soit un succès. Je suis ravi de savoir que mon humble contribution a apporté ne serait-ce qu'un petit peu de réconfort et de dignité à la culture kabyle, à la langue kabyle ainsi que qu'à la culture mazigh plus largement. Anzar ou notre Poseidon retrouvé, rien que ça suffit à me combler de bonheur! Mission accomplie donc, mais à moiité car le chemin est encore long pour nous tous!

Aujourd'hui je regrette de vous l'annoncer mais je dois impérativement commander l'arrêt car je dois aller me ressourcer avant de reprendre ce travail qui demande beaucoup de sacrifices sur tous les plans. J'espère que personne ne m'en voudra. Si j'arrête c'est que je ne peux plus continuer à vide donc je dois retourner à mon train-train habituel pour reprendre les choses en mains et redresser ce que j'ai laissé trainer depuis deux ans déjà, bref c'est le moment de se ressourcer. J'espère que la séparation de durera pas des années, quelques mois peut-être, le temps de reprendre du poil de la bête et revenir à l'aisance d'antan avec le temps nécessaire à sacrifier aux oeuvres de coeur comme ce blog très important pour moi. C'est sans doute l'une des aventures les plus fabuleuses de ma vie que d'avoir redécouvert ma langue maternelle et notre patrimoine kabyle.



Je retourne donc à mes mille ans de solitude pour un bon moment. Je vous laisse sur cet air que j'adore beaucoup, comme j'adore écouter Caruso. Cette chanson est de Lucio Dalla en hommage à Enrico Caruso, chantée par la canadienne, l'ex-belge de père flamand et de mère originaire de Sicilie, la belle Lara Fabian. Bonne écoute et à un de ces quatres! Thanemirth n'wen.
Hasta la vista!