vendredi 29 octobre 2010

Gonzales

Cette fois on entre dans l'auberge espagnole, olé!

Préambule
- J'avais sur ce blog avancé l'hypothèse selon laquelle l'île de Platon l'Atlantide serait une métaphore décrivant les chiffres, les nombres , les calculs et que cette île est une Croix, un dix (10) sous la forme de X (comme en chiffres romains) avec 10 égal 2 fois 5 ou X = deux fois V (romain). Je maintiens cette hypothèse
- J'avais dit qu'il devrait y avoir une relation entre Croix, 10, Anzar-César-Jésus, Algérie ne serait que Cesarea (la maurétanienne de l'antiquité). Je maintiens cette hypothèse aussi.

Iberia
La proximité géographique entre l'Ibérie et l'Afrique du Nord a toujours confronté les peuples des deux rives. L'âge d'or du monde "arabe" oblige, aujourd'hui les historiens nous parlent uniquement et surtout de la période de 8 siècles de domination "arabe" de l'Espagne, de l'Andalousie surtout, par les moros (maures "berbères" arabisés et islamisés originaires du Maroc et de la partie occidentale de l''Algérie) comme si les relations entre les deux rives ont commencé avec les invasions arabes-musulmanes au 7-8 siècles. Hélas la période de présence punique, de facto nord-africaine, est très peu étudiée alors qu'elle est antérieure à toute autre domination tangible d'un peuple étranger ou voisin en Ibérie. Cette période a laissé des empreintes dans l'identité espanole, dans les toponymes de ce pays (Cadix) et dans les patronymes des espagnols. La domination maure aussi a laissé des traces, donc il est souvent difficile de déterminer l'origine exacte d'un toponyme ou d'un patronyme espagnol d'origine "berbère" comme Zamora (prononcé samora en espagnol), on ne sait pas s'il remonte à l'antiquité (période romaine, période punique) ou à l'époque de domination de l'Espagne par les maures musulmans. Et pourtant deux noms de famille vont être rapproches aujourd'hui:
Gonzales espagnol ~ Ghouzali (Ghezal, Ghezali, Ghozlan) nord-africain
Bien entendu il y a la variante arabe al-ghazali comme le nom du philosophe perse musulmans du 11-12 siècles. Cette racine GZL est celle de gazelle, tha-ghuzalt en kabyle et "berbère", ghazala en arabe. GZL ou KZL est ailleurs pour un autre caprin: en slaves (russe, tchèque) Kozel = bouc (caprin mâle).

Isla bonita
Pour "île" nous avons non pas GZL mais avec le L altéré en R la racine GZR de thi-gzirth en kabyle, en arabe c'est DjZR avec dj à la place de G dans al-djazira.
Insula, isla (et même isola) en latin pour "île" (lieu isolé). En réalité c'est ISL/IZL latin pour GZL en kabyle, en berbère nord-africain et en arabe. En espagnol GNZL avec un N introduit dans GZL. Cette racine désigne un lieu isolé, plus précisément une ÎLE et au même temps une chèvre, un CAPRIN plus généralement.

Euréka! Il y a un calque car "île - caprin" se retrouve ailleurs, dans l'appelation de l'ïle italienne de Capri au large de Naples et dans le nom de l'île grecque CHYPRE (Kypros), avec en plus le sens de "cuivre" pour chypre. Cette relation Île-Caprin pourait être une relation Île-Capricorne (astronomie et astrologie). Pour le kabyle et mazigh ("berbère") il y aurait peut-être relation entre GZR d'île, GZL de gazelle (pour caprin/capricorne) dans UZL de uzzal qui n'est pas "cuivre" mais un terme générique qui désigne de tout métal, le plus souvent le fer.
Il y a doc relation entre Île et Caprin dans GZL et son altération GZR. Le nom "Algérie" que les khorotos veulent à tout prix rattacher à une île inexistant au large d'Alger serait le même que l'antique Cesarea, ces deux noms sont effectivement liés à la notion d'Île dans le sens que l'on vient d'expliquer, à savoir Île-Caprin/Capricorne et non pas à une île imaginaire qui apparaît dans les ragots des arabistes-islamistes qui en plus d'occuper nos terres pratiquent sans aucune gêne le terrorismes identitaire et la supercherie. Il nous reste à déterminer le vrai sens de cette relation du caprin ou capriorce identifé à l'île, peut-être un événement astronomique majeur comme repère de fixation du toponyme?


La formule
Alors, elle viendrait d'oû la formule qui lie GNZL de Gonzalo, Gonzales espagnols à Ghouzal ou Gezar en kabyle et berbère? En réalité c'est un N qui a disparû chez nous (disette intellectuelle oblige vu la nature de l'occupant!).
menzu , mezwaru = le premier, le tout premier
On voit que le N est dans l'un mais pas d'autre mot dans sa racine MZ.
Ce N se serait évaporé devant plusieurs syllabes et il faudra examiner cas par cas celles qui s'y accomodent. A première vue devant les gamma (Q, G, K, X) et devant Z/S.
dTvaq ~ dTvanq (panier); tha-vaqith ~ tha vanqith (plat), DHevsi ou dTebsi ~ dTebansi/dTbanci (assiette, plat): on y retrouve peut-être le vrai sens et la vraie origine de Banca ("banque" officiellement serait issu de banc); l'abaque (la machine à calculer d'antan!) du grec abas serait-il abanque? En tout cas il colle parfaitement!

Ce N rétabli nous permettrait même de nous départager avec les camarades arabes dans les mots interférents kabyle vs arabe:
al -shadjara "arbre" en arabe
tsejra, tejra "arbre" en kabyle. Avec N on aura tenjara ou même teneshara proche de tanshirt "la planche de bois" mot inexistant en arabe.
Le patronyme kabyle et nord-africain Tidjani par exemple avec N serait Tendjani ou Tandjani (de Tanger? en arabe tangérois = tandjaoui).
A suivre donc...