mercredi 29 avril 2009

Citizen K en duplex

Ce post continue le cycle Citizen K ou citoyen KDS "kabyle de service" pour le compte du Cyclope qui vise à exterminer notre peuple et notre culture. Ils utilisent leur tiroure (la terreur) contre nous, eh bien nous on utilisera notre satyrur (la satire) contre eux!

Préambule
Le monde change, notre pays jamais. Les gens changent et évoluent, les autres jamais.
Ils sont contre le capitalisme et le colonialisme.
Ils sont pour le capitanisme, le colonéliasme et surtout le généralisme.
Ils se fichent des victimes du Code de la famille, du Code de la route.
Ils s'occupent du Code de la famine, du Code de la croûte.
Toujours les mêmes. On prend les mêmes et on recommence.
Pas de nouveau premier-ministre ou nouveaux ministres, des mêministres tous.
Le premier-Mêministre sera justement interviewé aujourd'hui.

Merci à l'excellent Dilem pour la caricature.

Remarques
Il s'agit d'une interview du premier-ministre réalisée par un média de Tizi qui s'appelle "La débauche de Kabylie - TV" média proche du pouvoir d'Alger. C'est une interview en duplex et vu la distance énorme entre Alger et Tizi le son et l'image marquaient un retard énorme (plus que les trains entre ces deux villes) pour arriver à destination de l'un des interlocuteurs d'oû un déphasage assez drôle. Notons que d'une part le journaliste de DDK avait au préalable soumis son questionnaire à la censure qui a donné son accord et d'autre part le chef de cabinet du premier-ministre avait reçu ces 6 questions et avait préparé les réponses adéquates. Donc il s'agissait juste de mise en scène, le journaliste de la DDK devait poser ses questions dans l'ordre et le premier-ministre devait répondre dans l'ordre. Cependant...
Mais comme la ligne sans fils (et sans filles!) entre Alger et Tizi était très mauvaise le premier-ministre recevait sur son écouteur la question № 1 avec beaucoup de retard et quand il répondait à la question 1 le journaliste à l'autre bout avait déjà posé la question suivante 2. Donc le premier-ministre répondait avec un décalage, sa réponse était déphasée et comme c'était du direct la régie de DDK-TV n'a rien pu faire! Donc sa réponse à la question 2 est en fait sa réponse à la question 1 mais arrivée avec du retard, sa réponse 3 est en fait la 2, etc...



KDS en duplex
Interview non-synchronisée

Question 1 :
Actuellement la Kabylie connaît un climat d’insécurité totale. Que comptez vous faire contre le banditisme et le terrorisme qui infestent cette région?
Réponse 0:

Pas de réponse ...le son n'est pas encore arrivé à l'autre bout....

Question 2 :

Excellence, ces derniers temps un parti kabyle autonomiste a vu le jour. Quelle sera la réaction de l’état face à ces kabyles «séparatistes»?
Réponse 1 :

L’Etat utilisera tous les moyens nécessaires pour combattre ces mécréants. L’armée, la police et la gendarmerie seront renforcées pour éradiquer ce fléau. Tous les moyens sont bons pour en finir une fois pour toutes avec ces brebis galeuses.

Question 3 :

Qu’en est-il des patriotes qui ont combattu pour la République contre le terrorisme ?
Réponse 2:

Ces gens n’existent que sur Internet, ce sont tous des clowns et des voyous, de vrais harkis.


Question 4 :

L’opposition démocratique en exil fait de plus en plus parler d’elle. Que pensez vous de ses leaders ?
Réponse 3 :

Effectivement nous leur devons le respect et l’état doit les prendre en charge.


Question 5 :

Lors de son déplacement à Tizi-Ouzou le chef de l’état a bénéficié de l’appui d’une certaine partie de la population «kabyle». Que pouvez-vous dire à ces «kabyles» jusquauboutistes – jusquaubouteflikistes qui vous soutiennent?
Réponse 4 :

Tout le monde connaît cette clique de khobzistes et carriéristes. Leur souci premier est de faire carrière sur le dos des honnêtes gens. Ce sont des crapules et des vermines, des parasites!


Question 6 :
Quel message voudriez-vous faire passer pour les islamistes "repentis" qui ne regrettent rien même pas les massacres collectifs ? Qu’aimeriez-vous dire plus particulièrement à leurs caïds égorgeurs «repentis» qui continuent à remuer le couteau dans la plaie et à narguer le peuple et l’état?
Réponse 5 :
Je voudrais d’abord les remercier et dire que ce sont de grands patriotes qui ont rendu service à notre pays. C’est grâce à ces gens que notre pays pourra avancer vers un avenir prospère et prometteur. Merci les amis.

Le journaliste : Merci monsieur le Premier–Mêministre et au revoir.

....................L'image diparaît mais le son non ..................
Réponse 6 : La ferme, espèce de merde! Win trouh ya kalb-louz!

Isis

Ce post est consacré aux dames, saintes patronnes et déesses.

Introduction
tha-sedda = lionne
tha-sedda est un adjectif attribué uniquement aux femmes mariées et ayant des enfants avec le sens de "mère protectrice, mère nourricière".
tha-sedda au pluriel est:
thi-sedhnan = les dames.
Le sens plus large est : tha-sedda, thi-sedhnan = protectrices, mères-nourricières, madones, patronnes, saintes. tha-seda, thi-sedhnan seraient tha-Setha, thi-sethnan = les saintes et les protectrices , les patrones (des villes par exemple).
Le masculin est sethi devenu sidhi ou Sidi.
seth se retrouve dans setsi = grand-mère.
Cette racine dans l’appellation de tha-sedda et thi-sedhnan est liée directement à la fonction nourricière ou plus clairement au sein, au sein nourricier de la femme-mère (comme de la terre aussi), voir le culte grec sur la déesse
Artémis ou de l’autre déesse grecque Déméter
Les vaches "allaiteuses" sont appellées au pluriel thi-sethan, toujours avec la même racine seth relative au sein et la poitrine.

Isis
Je rappelle que nous avons établi depuis longtemps que le dT emphatique kabyle est parfois un son composé soit dT = ST (voir post La table de Jugurtha).
dTeDH = téter le sein
seteDH?
tha-bushth, thi-bushin = sein (s), buste
tha-buseth? NB: la verge aussi a la même racine a-bush (buseth?).
a-dhmar, i-dhmarer = poitrine (femme ou homme)
tha-sedhrith = chemise (couvre poitrine/thorax)
Pour info poitrine est en grec stethos et en sémitique-arabe sadr. Et en français thorax, mot issu du grec justement (poitrine) et qui serait sethur chez nous avec le S rétabli.
C'est le moment d'annoncer que nous avons une preuve de la chute d'un S devant les sons T-D (t, th, dT, d, dh, DH) kabyles et mazigh.

der = exister, vivre. De là tha-darth = village, a-dhrum = quartier de village, clan.
seder-sedher-sether?
dari = être sous couvert, sous protection
sedari-sedhari-sethari?
a-dhmar (poitrine, seins) ~ sedhmar ou sethmar avec la racine seth/sedh.
a-dhrar (mont, montagne) ~ sedhrar ou sethrar avec la racine seth/sedh.
Vous n'avez qu'à visioner les photos ci-dessous pour comprendre la relation entre mont et poitrine (sein).
Par rapport au grec outre le S devant T-D nous pouvons supposer que ce S aurait aussi chuté devant le A, donc pour avoir la variante kabyle d'un nom grec commençant par A on devra ajouter un S. Exemple: Athéna la déesse née près du lac Tritonis en terres libyques deviendrait Sethena née près du lac Setritonis ou Sedretonis (on dirait Sedhrata en pays Shawi!).
La racine SETH effectivement nous rapproche d'Athéna mais aussi des autres déesses, surtout de la déesse egyptienne Aset appellée Isis par les grecs, lire ici Isis ou Aset

Avec notre seth des lionnes, des dames et madones, des mères nourricières et protectrices, des déesses de la fertilité et de la fécondité, des saintes et patronnes des villes, de village et de vie, nous avons la preuve irréfutable de notre Isis si chère à Apulée le génie numide, Isis qui serait simplement Yseth ou Aseth la soeur d'Osiris, son nom serait devenu de nos jours avec un "sh" au lieu de seth soit Ysha, Aysha (Aïcha) comme dans le mythe populaire kabyle "sacrifié par mes parents, Eysha ma soeur sauve mes os". Eysha synonyme de vie (eysh = vivre, s'aysh = faire vivre/nourrir,  tha-meayesht = la vie: interfère avec l'arabe mais en sémitique la vie c'est hayat!), hypothèse à vérifier bien sûr. Comment dit-on soeur au pluriel? Exact, avec la même racine seth: thi-sethmathin. C'est le mythe d'Isis - Aset qui nous conduira à comprendre celui qu'elle a ressuscité et dont le retour a été annoncé, son "frère" Osiris!

mardi 28 avril 2009

iota

Ce post fait suite au billet précédent sur le son J.

Jota espagnol
Comme nous avons vu dans le post précédent le J = dg. Là on va élargir cette formule du côté du J qui serait dans certains cas une altération des sons suivants:
- k et g spirants
- h mineur, h de haRa en kabyle ou help en anglais
- kh ou Xi grec (en latin "Ch": xartia [khartia] = charte).
Nous allons tentet de vérifier si la transcription de ce son "kh" par J ou jota comme en espagnol est vérifiable pour notre lexique. Donc Kh = J.

Iota
Je pense avoir identifié le iota chez nous. Voyons un peu notre lexique.
hed* = 1.la quantité minimale, le nombre minimum, unité minimale 2. l'extrémité, le bout.
wahedh, wahedhi *= seul, solitaire, unique en son genre
wlahed* = personne, rien, pas une unité. Voir la négation wl, wlash (ne, n'y a pas, rien, vide).
* ces mots interfèrent avec le sémitique-arabe wahed = un, unique. Pour le kabyle ce mot n'indique pas un nombre comme en arabe mais l'unité de base.
a-hedwr = crêpes fines comme les blinchikis russes (blinis fins). Epaisseur (wr) la plus fine, minimale.
tha-hedjuRth = morceau (de sucre), unité minimale
tha-phejuRth = lobule (d'orange), unité minimale
Donc le minimum, le iota serait dans les mots hed, hedj, phedj qui restent à déchiffrer, probablement hed serait jet-yet ou iota. Le mot hadja (chose, pièce) en mazigh-kabyle comme en sémitqiue-arabe est aussi lié au iota, seulement cette forme avec le "h" et le "dj" sonne fortement l'accent oriental donc il faudra chercher sa forme originelle mazigh. A vérifier.

Chamois
Nous allons prendre un autre exemple, celui de jamus, djamussi = (peau de) chamois, en mazigh-kabyle comme en sémitique-arabe et les camarades revendiquent ce mot comme étant le leur. Je signale que chamois en russe se dit zamsha, phonétiquement très proche donc de jamus/dhamussi Eh bien on va prendre le lexique kabyle avec k-g spirants et les remplacer par le J plus on introduira la formule J = dg.
kmesh (gmesh) = froisser, ratatiner
jmesh, dgemsh: déjà on devine jamus, djamusi
tha-kumish-th, kumsha = poignée
kmes = serrer la main (en arabe khemes, voir khamsa = 5)
jmes, dgemes: avec la racine JM le russe jat, s'jat, s'jimat (serrer ex.la main, compresser), cette racine de pression avec Z au lieu de J se retrouve en kabyle zM/ZM de zmeDH = serrer et Zem = presser.
Voir aussi avec k-g spirants: a-gris = gel, kres = 1.crystalliser, 2.rides au front, krez = silloner, kreDH (jeReDH) = graver, tracer, etc...Cette racine "rugueuse" kR explique l'origine d'un autre mot interférent entre notre langue et l'arabe c'est hershaw (rugueux), en russe aussi shershavi, il s'agit simplement de remplacer le "h" oriental par les k-g spirants ou le J: hershaw = kershaw, gershaw ou jershaw-yershaw-dgershaw-yershaw...comme yorsh-iorsh (la grémille poisson) en russe avec le même sens de "rugosité".

Calife
L'introduction du jota espagnol ( j=kh), qui serait un Y chez nous et la formule de change J =dg vont nous permettre de nous distancer des prétentions des camarades.
khali, khalti = oncle, tante
jali, jalti
yali, yalti
dgali, dgalti
Nous voyons déjà la lignée féminine de parenté YL (fille) comme dgl nous informe du même lien de parenté via la ligné féminine (fille, mère) a-dhugal (gendre) avec la racine dgl. D'ailleurs agudgil (gudjil) signifie orphelin et tha-dgalt (thadjalt) veuve ou femme divorcée. Bref, il faut se distancer de ce "kh" et chercher le mot originnel en mazigh-kabyle "d'oncle et de tante".
Bon, maintenant on va vérifier le jota espagnol c'est à dire J = KH ou Xi grec. Rappel, Julio en espagnol se prononce khulio. En plus nous avons la formule J = dg. Voyons les résultats surtout pour les toponymes nord-africains.
Khalfa = Jalfa. Comme: Djelfa
En somme Djelfa serait idem à Khalfa (Bou-Khalfa), idem à Ath-Khelfun. Et le pluriel de Djelfa serait thi-jelafin ou thi-jelavin (Tidjelabine). Par ailleurs le toponyme shlef (Chlef) pourrait être une altération phonétique du "j" par le "sh" donc shlef serait Jlef ou Jelfa. Au final les toponymes transcrits en francolonial Djelfa-Tidjelabine-Boukhalfa-Chlef et Aït-Khelfoune auraient la même racine.

Les patronymes issus de cette racine toponymique JLF sont nombreux: Khalef (Jaleph) comme l'excellent entraineur de la JSK des années 80, Khelwi (Jelwi), Chalabi (Jalafi), etc...Et cette racine peut nous renvoyer à Delphes bien sûr mais surtout à Alpha!
Maintenant si on appliquait ce jota au "kh" sémitique-arabe on aurait Jalif pour Khalif (calife), mot qui initialement en arabe signifie "remplaçant" mais c'est surtout un titre de "chef de la communauté". Et si tout simplement tout ce lexique était lié à Alpha, au sens de "premier, suprême"? Il est évident que nous avons là une énigme à déchiffrer, celle de Delphes (centre religieux) et de l'Alpha. Avec un peu de chance et beaucoup d'éfforts on y arrivera un jour! Amon!

lundi 27 avril 2009

Croissant

Ce post est consacré au son "zh" ou J en kabyle.

Rappel
Il faut impérativement lire le post de février relatif au même sujet:
J le ressort
DJ: le son "dzh" est transcrit DJ comme en français pour faciliter la lecture.
J: le son "zh" est transcrit J comme en français pour faciliter la lecture.
G majuscule est un son "Gu" occlusif comme G de Gare
K majuscule occulif comme K de Karaté
k miniscule est un son spirant idem au "ch" allemand dans "ich".
g miniscule est son spirant proche du k spirant mais lègérement plus fort.
Ces deux sons spirants (g, k) sont très souvent confondus.
Parfois sur ce blog on utilise un "g" avec degré pour translittérer le "dj", g° = dj, ceci pour montrer que les sons "J et DJ" sont liés au groupe gamma (G,K).

Attraction
Nous avons déjà parlé de magnétisme et d'attraction sur ce blog. Là nous allons enfin déchiffrer notre lexique correspondant pour avoir la formule de change nécessaire.
jipher = pan, giron.
jevedh (jepheth?) = tirer, attirer
aadjev, aajev (aajeph?) = plaire, attirer
jaavuv = étiré, ex. tube de dentifrice
jakhukh = trachée
jughem, tha-jughimth = gorgée
dkir = aimant. Ce mot serait en fait dgir, ici le "k"spirant est en réalité un"g" spirant:
dgir = aimant.
dheger, deger = repousser, pousser
DHeqeR = jeter, projeter
Bref, le J de tirer/attirer se retrouve dans dgir. En clair la formule de change est:
J = dg
Plus largement cette formule sera étendue à toutes ses variantes (j = dg-dk-ds-dx, tg-tk-ts-tx) un peu plus tard car là on va se limiter à cette formule de base. Celà va nous permettre de comprendre par J= Dg (ou sa variante Ds) le lien entre idhis (côté, flanc) et jiHa/djiHa (direction, côté) tout comme à comprendre ashRa ou a-jRa? (dix) lié par J=Dg (ou Dk) au grec Deka (dix) qui se retrouve en latine et dans les langues romanes dix, dice, décimal et dans dexter (droite), ce qui nous amène à dire que la formule doit être élargie au Y à la place du J, donc Y = Dx qui expliquerait yephus (droit, droite) - dexter. D'ailleurs cette formule du J kabyle = Deka/Déc/dix en grec et latin se confirme pour le mois de Décembre, en grec Dekemvrios, appellé chez nous en Kabylie vu-Jamber tout comme, ô quel hasard!, chez certains libanais bu-djamber comme il m'a été donné de l'entendre moi-même de la bouche d'un libanais, alors qu'en sémitiques et en arabe notamment cette formule n'existe pas (en arabe dissamber pour décembre). 


Croissant
Cependant on va se limiter aujourd'hui à la formule première J = dg et on va voir à quel point les langues se retrouvent.
- Ce "dg" scindé en "d+ga" donnera en russe duga (arc), raduga (arc-en-ciel).
- Le plus intéressant pour nous est dans la langue de Shakespeare car ce digramme "dg" atteste un son proche de notre J soit le son DJ comme dans edge = bord, ou bridge [bridj] = pont.
Ici grâce au "dg"on voit la similitude entre le pont anglais et l'arc russe, tout comme edge nous renvoie à notre hed (limite minimale, unité minimale, extrémité) qui serait hedg ou hadja (chose, unité) et à jaR/djaR (voisin, en bordure?). Cette forme du "J = dg" du pont anglais ou arec russe atteste les formes de courbes, arc, croissant ou autre, se retrouve dans a-wej (courbé, déformé), a-qawej (cime, sommet montagneux en forme de faucille ou en serpentine?) et dans wejiR (crampes) qui serait simplement courbatures, avec en remplacement de notre wej le latin curva ou courbe! Probablement le mot a-mger (faucille, serpe) serait a-mjer ou a-mdger avec le "j =dg" de courbe qui attesterait sa forme de croissant. 
Le plus intéressant est ailleurs, ce "dg = J" explique facilement une autre forme d'arc à savoir le croissant de lune: a-gur (lune, mois) ou a-yur serait plutôt a-jur =adgur avec le sens de croissant de lune et plus précisément de nouvelle lune. La preuve de nouvelle lune est dans l'adjectif a-jedhidh (nouveau) qui serait avec notre formule adgedhidh.

Nous reviendrons vers cette formule bien sûr. Je vous laisse écouter l'excellent Amazigh Kateb et son ancien groupe Gnawa Diffusion avec la chanson "douga-douga" qui signifierait méli melo ou à mon avis plutôt cahin-caha. Tout va douga-douga en ce moment mais l'espoir est permis.

vendredi 24 avril 2009

Peluche

Ce post est consacré au son "ch" très peu présent dans le lexique kabyle.

Lexique
Le son "ch" (soit le "tch" en français) est en réalité très peu présent en kabyle. Ce son pourrait être une variante de "sh" dans certains cas, ou peut-être une altération du son "dj" (g°). Voyons un peu le "ch" lexique en kabyle que j'ai pu rassembler:
machi (négation-opposition): ce n'est pas (ex. ce n'est pas moi mais toi)
kech, kechi, kechini = toi.
mekchaw = se bagarrer, se battre
'ech = 1.manger, 2. (sens figuré) escroquer/voler qlq'un, 3. (sens figuré) prendre "manger" un pion aux jeux (échecs ou autre), 4.démanger
cheh = se fâcher, faire la tête
chaqlala = rixe, dispute
china = orange
chen-chen = sonner, faire sonner des objets métalliques (pièces de monnaie, braceletets, instrument de musique ex. chenchuna), sens similaire ou presqué à dTen-dTen, den-den (ding-dong, sonné).
chejRa = arbre. Variante de tsejRa, tejRa (idem en sémitique-arabe shadjara)
chaR, chuR = remplir, plein. Du verbe a-shaR = remplir (récipient, liquides). En relation avec la dizaine ashRa que les camarades disent être d'origine orientale donc sémitique, à mon avis c'est faux car a-shaR (remplir) n'existe pas en sémitiques et son équivalent est âameR en arabe qui est aussi utilisé en kabyle aamaR = remplir.
chulekh = trempé jusqu'aux os, complètement (très) mouillé. Variante de lekhs = mouillé.
chef-chef, s'chef-chef = dégonflé, dégonfler. Du verbe shuf = gonfler, enfler.
a-chamar = barbe fournie. Voir tha-marth = barbe, menton.
a-sechu = cheveleure. Variante de shepuv, shebwv (cheveux). Voir shusha = mèche de cheveux.
chuchi = hirsute, shaggy-haired en anglais, cheveux style disco-70' ou comme ceux de Robert Herbin l'ancien entraineur de la légendaire équipe des "verts" de Saint-Etienne.
Interprétation
Nous voyons que le lexique "ch" est très faible pour ne pas dire négligeable. Donc apparement il s'agirait d'une altération du son "dj" (g°) comme dans le cas du dernier mot:
chuchi (cheveleure) = hirsute
g°ug°eg, djudjeg (fleurs) = éclore, fleurir. Comme la photo ci-dessous. Voir aussi shush = le ver (sans doute lié à la toile qu'il tisse, ex. le ver de soie), l'aash (nid), a-shush (hutte). Cette forme hirsute rappelle étrangement le coton et le cognassier/coing kthunya (en kabyle), kidhonia (en grec) que l'on a évoqué sur ce blog déjà. Il n'est pas exclu que CT (kt, kth, kdh) de coton et kthunya soit interchangeable avec le "ch", dans ce cas l'orange china se rapprocherait du coing kthunya
Une chose est évidente, ce "ch" est comme une peluche, il atteste le gonflement, l'abondance ou rationnellement un volume plein ou débordant, un tas, un entassement ou une touffe (de cheveux par exemple). Cette racine conviendrait à désigner une pelouse par exemple. On comprend pourquoi a-zedjig (fleur) et le vrai sens du mot a-sechu (chevelure abondante?), comme l'origine mazigh de tha-shashith (calotte) devenue shashia (chachia) en arabe et shesh (chech) en turc.
D'un autre côté nous voyons que le "ch" est une forme parfaite ou "complète" du son "sh" comme dans l'exemple a-shaR (remplir) - imparfait, chuR (rempli) -parfait car achevé. Il pourrait s'agir d'une opposition du "ch" au son "sh" comme le montre l'exemple shuf (gonfler), chefchef (dégonfler). Il est possible que ce son "ch" soit un "sh" suivi ou précédé d'un T par exemple, donc "ch" = t + "sh". On ne pas pas non plus exclure que "ch" soit en relation avec le "ts" ou "tz" comme danc l'exemple chejRa - tsejRa (arbre). Et bien sûr comme évoqué plus haut "ch" pourrait être en relation avec "k.th" (kdh, kt, ct) du coton et du cognassier kthunya; Il est même probable que le "ch" ou le "sh" soit en fait un "dh" ou "th" car si "sh" dans shuf (gongler, enfler) indique le volume d'air enflant, le "th" aussi dans tha-methunt (levain, pâte avec levain) indique l'augmentation de volume de la matière grâce à le fermentation (même racine mth que methu en grec ancien = fermenté, boisson fermentée) et non pas son remplissement avec de l'air. D'ailleurs avec sh = th le mot shepuv/shebuv (cheveux) devient thepuv proche de touffe! 
Au final ce "ch" devrait sans doute disparaître de notre lexique dès que l'on aura identifié les sons qu'il a altérés, sauf preuve du contraire bien sûr.

jeudi 23 avril 2009

Magyar

Ce post est sensé déchiffrer le son "dj" en kabyle.

Préambule
Comment appelle-t-on les hongrois et la Hongrie? Pas d'appellation kabyle pour les hongrois pour le moment, voyons pour les autres. Les arabes appellent la Hongrie Al-Madjer du hongrois Magyar qui devient Madiar (Madyar) chez les slaves notamment chez les russes. Peu de gens chez nous savent que les magyars ou madyars aujourd'hui en Europe Centrale étaient issus de l'est, ils sont originaires du delta du fleuve de la Volga (actuelle Russie) et que leur langue est "normalement" plus proche du finnois ou finlandais car elles sont de la même famille finno-ougorienne même si ses deux langues sonnent différement. Donc magyar (madjiar)-madyar.
Aujourd'hui on va voir comment le son "dzh" ou "dj" en français est simplement "dia, dy":
DJ = DY

Ghardaya
L'avantage de cette formule de change DJ=DY estq ue désormais nous pouvons facilement déchiffrer surtout les toponymes kabyles et mazigh. Le toponyme mzab Ghardaya ou ghardaïa est un exemple assez simple.
ghar-daya: ici la terminaison DY sera simplement DJ donc le son "dj"
ghar-dj: le son mazigh "gh" est souvent un "kh" en sémitiques, en arabe en particulier.
khar-dj
Les kharidjites! Qui signifie schisme, mot issu de l'arabe khurudj (sortie). Il n'est pas exclu que cette appellation des kharidjistes "berbères" musulmans du 10ième siècle soit lié justement au toponyme de la capitale du pays Mzab.

Golfe
De la même façon un mot avec un "dj" peut être déchiffré avec "dy" ou "daïa, deïa, dea, etc...".
khalidj = golfe, en arabe
khaldiya ou khaldeïa, khaldea
Chaldée est peut-être le mot à l'origine de "khalidj" en arabe, les Chaldéens sont un peuple, sémite je suppose, très ancien ayant vécu entre le Tigre et l'Euphrate (Irak de nos jours).
Cette formule expliquerait aussi l'origine du mot âadjala (roue) en arabe:
âadjala = âadyal, âadiala
(le "ayn" â serait un "gh" ou un R grasseyé français)
âadiala = ghadila ou radiala: Radial, par rapport au rayon!
Idem pour le mot arabe djoumhouria (république) qui serait dyumhouria ou diemhouria avec à la racine démo- issus du grec démos (peuple).

Exilé
Très souvent en kabyle comme en mazigh la désignation de "hébreu" ou "juif" par le terme a-wdhay (Ouday) n'est pas correcte. D'abord la règle d'or veut que ce sont les toponymes qui genèrent des patronymes kabyles ou mazigh. Ici la racine toponymique WD du "bas" est à l'origine de wedhay, ce qui signifie que wedhay ne fait pas référence à l'appartenance ethnique ou religieuse mais simplement à l'origine géographique (lieu d'habitation) de telle ou telle personne. Alors d'oû vient cette confusion? La voici.
Uday serait avec un H ici aspiré Huday, le H est là: yéHuda en hébreu, yaHud en arabe
Hu-day: ici le DY devient DJ et on aura
Hu-dj
Hudj d'exode ou d'exil!, en kabyle "gag, gadj, Hudj, HjeR", en arabe "HidjRa".
Donc quand nous kabyles et mazigh disons Awdhay-Ouday pour désigner un hébreu (ou juif comme c'est devenu la coutume) nous devons rectifier pour a-Huday ou a-Hudj, a-Hudji avec le sens "d'exilé".
Je voudrais juste ajouter une petite chose là. Apparement ce terme récurent "Exode -HidjRa ou HudjeR" présent dans tous les mythes et religions aurait un lien avec le terme hydre en grec, du point de vue de l'astronomie (constellation de l'hydre) et toponomie de nos lieux. A vérifier.

Toponymes
Cette formule de change va nous permettre de comprendre pas mal de choses surtout les toponymes et les patronymes conséquents, on va prendre les toponymes avec "dj" ou avec "dy, dea, deya" et plus largement avec le suffixe "y, ia, éa".
Djerba (île): diarba, dyrba voir avec un V/F plus conforme à notre langue:dyrva/diarva ou diarpha/dyrpha proche de Iarvas/Iarbas (mythe de Didon, explicable par thardhasth l'empan kabyle) mais aussi de dérive et surtout avec un T à la place du D on aura Tareph (extrémite, bout), donc au final Djerba serait Diarpha - Tiarpha ou plutôt Tyrpha, comme Tyr ou iDyr (idir) de nos jours!.  
Djanet: Dynet, Dianet? Tiens le paradis "djeneth" (djena en arabe) serait diéneth ou dyneth proche de "dunith" le monde/univers (dunya en arabe).  
Redjaouna: Rediawna, Redywen?
Djelfa: dylpha, diélpha. Mince, c'est comme Delphes!
Metidja: metidya, métidéa
Mouzaya: muzej, muzedj?
Chréa: shreya, sharej, ou sharedj (voir sharidj-saridj-réservoir d'eau/abreuvoir- et le toponyme Jema Saridj en Kabylie)
Bouzaréah: buzarej, busaredj (Saridj)

Patronymes
Un exemple assez frappant. Ceux qui habitent Ydhyr (Ath Yidhir ou Aït Idir) comptent un grand nombre de patronymes avec D et avec DJ. En fait c'est dy de Ydyr qui devient "dj".
djeRa (coucou au classmate d'antan Youcef!) , iDjri ou Djerum seraient en fait dyRa, idyri, dyrum voir même idyRa, idyeri, idyrum issus de Aït-Idir (Ath Yidhyr) . 
De là viennent les patronymes djebaR ou djabeR qui en fait seraient dybar ou diabeR. Cette racine en affixe Djeb de Djebar ou hadjeb (coucou à l'ancien classmate N.) ou sous la forme Djev-Djef (de Djefdjaf) se déclinerait aussi comme diab, ou diav -diaf se retrouve à l'est, Diab en Tunisie ou Diaf (comme le patronyme du regretté Boudiaf), en pays Shawi dans l'est de l'Algérie. La déclinaison soft de cette racine Diab-Diaf (avec un T au lieu de D) donnerait Tiab ou Teyev, Tayev en kabyle (en arabe Taïb, Tayeb), et pour tout parachever le patronyme (avec Y, -ille-  prononcé L) Talev serait aussi de la même racine, Dahleb aussi serait peut-être aussi une variante issue de cette racine. 
Ou bien prenons le patronyme Tidjani, il serait Tidyeni ou Tidiène, probablement issu d'un toponyme yéni (comme Ath Yenni). Cette terminaison -diène est d'ailleurs présente dans médiene, bou-médiéne. Médiéne serait simplement Medjen et il équivaut au patronyme Medjane ou Medjani, il a la même racine que Medjnun. Un toponyme tel que Médéa ou mediya qui serait Medj- serait à l'origine de ces patronymes? Cet affixe "djen-" (diène) se retrouve dans djenadh, djenadi tout comme dans les noms Oudjani ou Adjani avec le même suffixe -diène dans Oudiani, Adiani probablement lié à un lieu géographique diéni ou simplement -iéni/yéni (ex. Ath Yenni).
Voilà donc pour la première approche de cette formule de change DJ = DY, on y reviendra bien sûr mais dès à présent vous pouvez vous exercer à déchiffrer les toponymes nord-africains et les patronymes kabyles et mazigh.

lundi 20 avril 2009

Citizen K

Pour répondre à la propagande du cyclope via ses relais en Kabylie mieux vaut dorénavant établir des fiches satyriques de ces citoyens K comme kabyles ou plutôt citoyen KDS comme "kabyle de service". Idem pour "shawi de service", etc... Voici une fiche de la s'Tozi (stasi - shtazi) du cyclope récupérée par hasard ces derniers jours. Le KDS de service en question est issu du monde sportif. Bonne lecture!

Fiche de collaborateur – boursier
Citizen KDS


Etat civil, adresse , etc... : TOP SECRET
Date d’enrôlement : mille neuf cents zik’ni
Alias : Don-Ballone
Sobriquets : Don, Don-Ballone, dda-ngi (danger), dda-manager (déménageur), Reb el-Kouf, Robocop

Profession (couverture officielle) : Dalton FC, club sportif des frères Dalton
Profession de foi : Apologète
Immatriculation № : 007,5
Grade : Capo’ ten

Diplôme: SLE (sait lire et écrire)

Caractère:
- âariène de souche
- aime les animaux, cuits ou grillés de préférence.

QI :
- inclassable.
- IRM à prévoir pour la prochaine séance de lavage.

Points forts :
- loyauté (échelle pavlovienne): 10 sur 10
- zèle et réactivité : 5 s (au premier son de cloche’ar...)
- shiatisme : peut cirer à la salive, à la pommade Nivea ou aux lubrifiants
- refadisme : peut jongler avec 12 bourses en même temps
- khobzisme : recordman

Points faibles :
- Un père avait 3 fils : le premier était intelligent, malheureusement le second était idiot, et hélas pour le père le troisième était footballeur.

Talents particuliers :
- Sonipec, Palladium, Adidas torchone.
Goûts et préférences :
- tableau detesté : Mama Louisa Canoune de Dylem
- tableau préféré : 1) tableau de bord de sa caisse, 2) tableau d’affichage du stade
- peintre préféré : «momo» le peintre BTP
- couleur préférée : vertrouge (Daltonisme oblige)
- chanteur préféré : Deriassa "le rossignol des khorotos"
- film préféré : Ma’triche (matrice indigène)
- boisson préférée : zombretto alcohol free , infusion au sang kabyle.
- plat préféré : gratin de choux gras «la ripouxblique»
- livre préféré : la livre égyptienne, livre des recettes «merguez & zlabia»
- écrivain préféré : «momo» le comptable des Dalton
- TV préférée : Eunuque TV, Anté-diluvien TV
- personnalité préférée : chik Qarqurdawi

Hobby:
- collaborationisme, tionisme
- destruction de la Kabylie de l’intérieur

Phobies
- langue et culture kabyles et mazigh
- culture méditerranéene occidentale
- liberté et justice

Bourse et Royaltie$ :
- Riyal teas : 10000 riyals sawdia-arabia par mois lunaire
- Livres égyptiennes : 10000 par mois lunaire

Diamant 2

En ce jour du 20 avril hautement symbolique pour les kabyles je pense avoir identifié le diamant, son appellation comme sa signification dans la très haute antiquité. Il y a 1 an jour pour jour j'affirmais que nos ancêtres devaient forcément connaître le diamant car les indices linguistiques l'indiquent clairement.

Outils
Diamant: mot issu du grec adamas = indomptable (incassable en qlq sorte).
Le son H majeur est comme H de here en anglais.
Voir formule récente dite "formule d'Amon": MN~Ph (V)
Le D kabyle (dh, DH, dT) atteste clairement le diamètre et la diagonale (empan = thardhast) comme la division ou scission en deux v'DHu = scinder en deux.
Le son "th" et "dh" peuvent se confondre.
Le DH emphatique ou "dh" et "th" ordinaires peuvent aussi devenir des ons scindés, soit d-h, t-h comme dans deHen (attention).
Liens:
-
Delphes
-
Thèbes en Grèce
-
Thèbes en Egypte ancienne
-
Apollon
Remarque 1: Poseidon plaça Delphinos (dauphin) au milieu des étoiles.
Remarque 2: La générosité du roi numide Massinisa envers les habitants de l'île de Délos qui lui érigèrent deux statues serait liée vraisemblablement au culte d'Apollon (passage à Délos avant la fondation du sanctuaire de Delphes)

Diamant
L'appellation du diamant des très anciens temps serait en réalité celle qui aujourd'hui désigne un autre métal et qui est considérée comme un emprunt au sémitique arabe (dhaHb):
- d'Hev
Ce mot serait en réalité un mot travesti. A l'origine il devrait se prononcer autrement:
- dhev-dheph, thev-theph.
Son interprétation géométrique est donnée avec ph (v) = mn.
- d'Hev = d'H-mn...diaMN?
Ici d'H = dia- grec (à travers) de diagonale/diamètre don d'Hev = d'Hamen = diamen.

La variante de DH (d'H) donnerait DHev, son inverse v'DHu = scinder en 2. On voit bien avec DHv la relation de "incassable" comme dans adamas (indomptable) grec.
Je parie que c'est ce mot prononcé de nos jours d'Hev, qui il y a très longtemps aurait été sans doute dhev-dhef, thev-theph , serait à l'origine de:
- theves (Thébès en Egypte, en Grèce et même Thevest-Tebessa en Algérie de nos jours)
- du mythe d'Apollon
- le nom de dauphin, delphinos en grec, serait aussi lié à ce mot comme très probablement au mots kabyles/mazigh ayant survécu au temps: lapha, thallaphsa (hydre, serpent/python des eaux, dragon).

Et pour finir. J'avais dit que pour Afullay en kabyle/mazigh on avait plusieurs sens de "blancheur, de blondeur, de clareté". Là nous avons probablement un sens tout aussi probable: transparent, translucide. Comme la boule de cristal utilisée par les voyantes et devineresses, ha-ha! Mais sérieusement, Apollon symbole "de clareté" et son sanctuaire de Delphes avec l'oracle le plus vénéré, tout ça est lié à la lumière bien sûr mais à la transparence surtout. Quant au sens toponymique de tous ces mots on verra une autre fois.


PS:
20 avril 1980.
Avril et printemps noir 2001.
Ce post est en hommage à la Kabylie authentique, il est dédié à tous ses justes, à tous ses braves et à tous ses innocents tombés sous les balles des hordes de l'usurpateur guétoulo-asiate. La Vérité et Le Créateur sont de notre côté, nous vaincrons ceux qui jurent par le mal. Amon!

samedi 18 avril 2009

Amon (td)

Ce post TD est une première tentative de donner une interpréation rationnelle à Amon.

Introduction
Nous avons donc découvert cette formule de change d'une importance capitale reliant les semi-voyelles du groupe W (f-v, p-b, w-y, aa/â) plus particulièrement Ph (ou F) et V aux géométriques RLMN plus précisément à M et à N. Nous allons appeller cette formule de change simplement "la formule d'Amon":
MN ~ Ph, V
Ses formes courtes comme N ~V ou M ~ Ph
Cette formule nous permet de comprendre notre lexique en le comparant au latin (langues romanes) surtout: dTeRph (Terf) qui signifie "bout, extrémité" devient dTarmin comme terminus/terminé; r'phedh (rfed) "soulever" devient remend ou remonter. La forme de Pher ou V'her (la mer) avec un M simple donnera Mer, Mare. Ainsi de suite. 
Nous savons que le N est une courbe, un arc et parfois même un anneau (confusion M-N à ce sujet), et aussi probablement une ellipse. Le M est une médiane, c'est relativement simple à comprendre, M interviendrait aussi dans "orbite", j'ai l'impression que le M "boucle" ferme le N ouvert (arc, courbe).  Rappellons que MN ensemble dans a-man (eau) MN avec le sens de vague, donc d'onde aussi
Les géométriques LMN déterminent le temps. Le M est impliqué dans la définition du temps et de l'espace, le M est utilisé pour le conditionnel, donc M est imprécis, indeterminé.
Nous avons vu la signification du Ph kabyle/mazigh du point de vue de la physique, relisez le post récent Quantum. Comme Ph~MN nous supposons que c'est aussi valable pour MN (quantum).
Nous avons vu le sens d'Amon "caché, invisible", Amon "le protecteur", Amon "le juste, justice=milieu/équilibre".
MuN du nom d'Amon inversé sera NuM de numi, tha-numi (habituel, usuel) donc phénomène qui se répète régulièrement = loi en kabyle équivalent physiquement au grec nomos (loi) d'astronomie par exemple.

Interprétation
Voici les premières notions rationnelles, mathématiques et physiques, qui me paraissent adhérer à Amon.
- Magnétisme.
MgN de magnetis (aimant) en grec serait simplement MN d'Amon?
Le magnétisme est invisible, c'est aussi le protecteur de la Terre, sans lui il n'y aurait pas de vie sur notre planète. La forme de ce bouclier magnétique de la Terre à l'état tranquille ressemble étrangement à un 8 allongé, deux boucles N et une médiane M au milieu (ligne du pôle sud au pôle nord). Remarquez que MN est dans tha-mengusht (boucle d'oreille).
- Infini
C'est par coincidence qu'en mathémétiques on utilise ce symbole d'un huit allongé pour désigner l'infini, c'est une bonne coincidence. Cette forme aux deux courbes adhère parfaitement au M "imprécis, incertain, insaisissable" d'Amon comme aux phénomènes de physique quantique.
- Huit
La forme d'Amon ressemblerait justement à ce huit et d'ailleurs elle est dans "huit" th-manya (th-magna?) en kabyle comme en sémitique-arabe. Le plus troublant est qu'on a des indices qui indiqueraient l'utilisation ou la compréhension par Amon du système binaire que l'humanité a officiellement découvert il n'y a pas longtemps grâce à Leibnitz et n'a commmencé à l'exploiter qu'au siècle dernier avec l'avènement des calculatrices et des machines intelligentes comme les ordinateurs.
Voilà les toutes premières impressions sur Amon. Ces suppositions peuvent paraître fantaisites certes, mais l'intérêt est de revenir là-dessus un peu plus tard lorsqu'on aura plus d'éléments pour soit confirmer soit infirmer ces suppositions.

vendredi 17 avril 2009

Amon Sophia

Ce post très important est consacré au couple MN en langue kabyle et mazigh.

Introduction
Nous avons vu deux post en arrière (post Tenerife) la formule de change N-W et nous avons aussi parlé d'autres possibilités dans le billet précédent. Aujourd'hui nous allons prendre le couple MN oû ces deux lettres sont très proches et faciles à confondre, néamoins c'est leur fusion leur couple MN qui nous intéresse. La formule de change du jour MN - Ph (ou V ou W, voir même aa/â muté en "ayn" oriental), c' est en réalité la forme complète de celle étudiée récemment N-W.
Notons qu'en kabyle, en langues mazigh en général, ce couple MN relève d'une importance capitale, il atteste l'eau (a-man), le sang (i-dhamen), etc...
La formule de change est donc MN ~ Ph, V

Amon
L'importance de cette divinité pour les anciens égyptiens est connue de tous:
Amon ancienne Egypte . Le temple du grand oracle d'Amon se trouve à Siwa proche de la frontière égyptienne avec la Libye, région mazighophone même de nos jours. C'est là qu'Alexandre Le Grand a appris son destin de la bouche du grand oracle du temple d'Amon. Retenez donc: Amon - Oracle - Siwa
Les anciens égyptiens qualifiaient Amon de "caché", "inconnaissable". Et on va voir pourquoi. Prenons le lexique kabyle et opéron le changement du Ph en MN (men, mon, min, man).
- phi = puiser de l'eau.
mani: ce verbe est en relation avec a-man = eau. Voir aussi mir=couler, smir (smanir?) =verser.
- a-phus = main
manus! comme en latin manus = main.
- pher = cacher
maner, muner: voilà pourquoi Amon est "caché", "invisible". D'ailleurs si nous prenons vrk de verkan (noir, sombre, obscur) donc aussi "invisible" avec v=mn on aura mnrkan avec à la racine manro qui est idem au grec mavro qui a donné maure en français. Donc ici nous avons une preuve irréfutable que l'hypothèse N=V avancée dans le billet précédent (Mausolée) du N grec qui serait parfois un V, ce qui colle d'ailleurs avec notre formule du jour pour le kabyle MN=V,Ph. 
Voyons notre lexique moderne avec MN:
mena, mnaa = échapper/éviter (malheur), être sauvé/sauf
laman = sécurité, le salut (sauvetage)
imen = le soi (self en anglais): sans doute à rapprocher de avto (auto) en grec.
am = comme (similaire)
amna = comme si (imaginaire, iréel). Voir en russe mnimy = imaginaire, iréel.
lemnan = rêve
tha-napha (tha-namena) = sommeil.
a-men = croire
nwi (nemni) = supposer, penser que, "il me semblait"
Nous voyons le sens "insaisissable" de MN, comme sa relation avec Ph (ou V) dans "eau-puiser".
- a-phrag = cloison, frontière périphérique, délimitation du champ/propriété.
a-menarg: on voit bien à la racine a-mnar (seuil extérieur, celui de la cour, gates en anglais).
- a-yephus = la droite, côté droit.
a-yemenus: on voit yamin = droite en sémitique-arabe. Je suppose que notre yephus serait non pas avec un "y" au début mais avec "g" ou "gl/kl", kllephus - Claphus ou qlq chose du genre, on y reviendra une autre fois.
Cette relation MN = Ph (ou V, w, â) est omniprésente en kabyle et elle expliquerait certaines choses comme le différence entre a-phDHis et a-mendTas pour marteau/massette.
- amenDHaR, a-mengar = vagabonder, errer
a-âdTaR = mendiant: il serait a-mendTaR en relation avec amenDHaR (vagabond). Le plus rigolo est que ce mot avec la formule de change du dT=pT ou DH =st, formules avérées et expliquées sur ce blog, donnera mendTaR = menptar (grec: ptéro =aile, ex.hélicoptère, ou en kabyle DHaR = pied, marcher?) et menDHaR = menstar (latin: stare = rester, debout) proche de monastère. Idem pour phar de pharaon qui rapelle monarche (grec: mono = unique, seul et arkhi )= commandement, pouvoir) qui en touareg est avec un Q au lieu de Kh et L au lieu de R, soit au lieu de monarkh (monarche) on aura a-mnuqal (chef) en tamashek. Il serait plus particulièrement intéressant de déchiffrer le sens de cette racine MN dans les toponymes et patronymes conséquents comme Ath-Menguelet, Menguelti.
Les exemples abondent donc on y reviendra à plusieurs reprises vers cette formule MN ~ Ph (v, w, â, y?). Elle explique les autres langues aussi: manar (phare) en arabe, a-mnay (cavalier, chevalier) en kabyle/mazigh se retrouve avec MN=F dans l'arabe fares (cavalier, chevalie); Tout comme lumen (lumière) en latin avec MN remplace le Ph grec de phas/phat (lumière) ou Ph kabyle/mazigh de tha-phath (lumière), ce phat/vet se retrouve même en langues slaves: s'vet (lumière) en russe! Un dernier exemple avec une touche d'humour: ivki (singe) en kabyle, avec MN à la place de V j'aurai tout simplement imenki ou monkey (singe) en anglais!



Sophia
C'est par ce terme Σοφία [sophia] que les grecs désignent la sagesse Sophia = sagesse grecque.

Maintenant nous allons revenir vers Amon - Siwa - Le grand oracle. Ce même grand oracle qui a tojours gardé sa place dans les mythes et contes kabyles et mazigh en général "a-mghaR azemni" le vieux sage!
Avec MN =ph on aura:
zemni ~ zephi: Eh bien zufi ou zuvi est une autre appellation de a-zemni!
En réalité le Z ici est un S donc zemni = zephi seront:
semni = sephi: ici on voit Soufi!, le soufisme dévié par les religieux monothéistes ultérieuresemnt
Sophia islamisée ou Soufisme
Sophia avec Ph=MN serait Somni ou Zomnia.
Sophia, soufisme ou zemni (semni) même sens (sagesse) et même origine (Amon, Siwa!)
Le roi hébreu Salomon dont la droiture (justice) et la sagesse étaint légendaires selon la Bible est à mon avis un mythe ou bien une légénde qui ferait de ce roi un zemni, un sophiste ou soufi. La reine de Saba aussi. Chez nous en kabyle swav = bon sens, sagesse. Alors pour moi cette histoire de Salomon et la reine de Saba serait un mythe sur "la sagesse et le bon sens (droiture/justice)" avec un autre titre "Amon et Siwa" peut-^tre, mythe qui serait né non pas en Asie mineure mais ailleurs en Egypte ancienne plus précisément à Siwa et les camarades orientaux ne l'ont fait que copier et reproduire.
Amon [jmn] en ancien égyptien ou [ymn] pour nous.
- SLMN salomon serait simplement CLMN de yamnis avec MN=F yephus (droite) ou probablement Claphus comme je l'ai écrit plus haut. Pour info cette racine CL(SL) de Claphus/Yephus devenue Y ou LY de nos jours est en rapport avec "clavicule" et avec "clé, ouvrir (Ly)". Cette opposition CL, SL, ZL est très claire en kabyle pour gauche-droite: zelmadh (gauche), yephus (droite) qui serait certainement clephus, slephus. On reverra ça prochainement.
- Saba serait simplement Siwa. La confusion avec Saba au Yémen vient du terme yefus/yemun qui en sémitique-arabe yamin signifie "droite", docn confusion avec yamen (Yémén)!
Maintenant il faut rétablir le sens vrai de "a-mghar a-zemni". L'adjectif est "meghar" et non pas "zemni" comme de nos jours, donc c'est:
meghar zemun ou "zemun amoghran/amokran" ou notre MGhR désigne "grand" comme avec un L à la place du R en grec MGhL meghalos/megalos (grand). Le sage, sophiste zemun ou zeman serait plutôt seman, slieman (Salomon, Sliman) ou avec notre "clé" CL aspiré en Y mais transcrit normalement cleman ou Clément. Amon est justice et clémence.
Bref, le grand oracle de Siwa devenu de nos jours amghar azemni ou a-zufi en kabyle familier (et autres langues mazigh: shawi, rifain, etc...) devrait être interprété pour être mieux compris par les occidentaux/orientaux comme suit: le Grand Clément ou le Grand Salomon, plus particulièrement pour les grecs il serait meghalos sophistes le Grand Sophiste. Pour les nord-africains arabophones musulmans ça sera soufi al-kabir ou Grand Soufi.
Pour nous kabyles et tous les mazigh de l'Atlantique jusqu'à Siwa il restera toujours Zemni, comme Amon demeurera toujours Amon, le juge suprême, le juste, l'invisible!

jeudi 16 avril 2009

Mausolée

Ce post assez particulier est consacré à des formes de mutations peu fréquentes

Avertissement
Si on a déjà des formules de change bien établies et convaincantes, comme la formule "4x4" ou dT = ST, on ne peut pas non plus négliger les formules de change peu fréquentes et peu représentatives comme celles que nous allons voir aujourd'hui. Bien évidemment il est conseillé de prendre ses formules avec beaucoup de prudence car elles ne sont démontrées que pour un petit échantillon donc peu représentatives, pour le moment du moins.
Nous allons voir 3 formules de ce genre, les voici:
1. Altération N - V
Cette formule sera surtout par rapport au grec au latin. Nous considérons que cette altération du N en V ou l'inverse est non pas une altération phonétique mais une erreur savante dûe à une erreur de lecture: le N grec ou
Nu grec écrit en miniscule ressemble étrangement au V latin. Nous supposons qu'une erreur ait pu intervenir dans l'interprétation des textes (grecs).
2. Altération L - N
Géométriquement ces deux lettres en kabyle/mazigh sont différentes donc on considère une telle altération du L en N ou l'inverse comme très rare (à leur intersections ou sur le même plan/même axe). Pour être plus explicite l'altération L-N serait en fait la suite de celle plus haut (N-V) avec le V (en U) comme mauve de malva en latin.
Ces deux formules collatérales nous serviront surtout à comparer notre lexique au grec et au latin.
3. Le C rétabli
Peut-être avez vous remarqué que dans le "classement.draft 2" du 1ér décembre 2008 sur ce blog la lettre C n'apparaît pas. Là on va essayer de rétablir ce
C latin pour voir s'il s'applique vraiment à l'intérieur du kabyle. Donc ce C servira dans un premier temps à transcrire le son S en kabyle. Le C est soit un son S (suivi de voyelles E,I), soit un K (avec les voyelles A, O, U). Cette lettre C latine a en fait remplacé la gamma G ou Gh grecque. Donc pour nous il faut d'abord transcrire le son S avec la lettre C, et ensuite comparer avec le lexique du groupe gamma (Gh, G, Q, K) àfin de voir s'il y a une corrélation.

Mausolée(1)
On va appliquer la première formule (1) avec N-V au lexique qui nous intéresse.
- mavro (noir, sombre) en grec ~ manro, manero
nero (noir en romanes)? minerai? ou amnar (seuil) en kabyle? ou Minor (mineur) très important pour les toponymes comme Mavretania (Minor-Tan?).
- Mausolée serait issu du nom du
roi Mausole.
mavsole ~ mansole
manzel (maison en arabe), mansionem (maison en latin), nedTel, neDHel (dT=st) - nestal ou avec un M manestal en kabyle/mazigh "enterrer, tombe, tombeau".
Cette altération du N en V est visible ailleurs pour "lion" Leon en latin - Lev en russe. Néamoins elle est assez difficile à comprendre pour le moment. Avec cette formule non aurait vu ellinika (grec langue grecque) devenir ellivika comme lyvica-lybica, donc il faut faire gaffe et ne pas généraliser. Par contre Lebw en ancien egyptien qui a donné lyvia-lybie, lybiens en grec serait peut-être Lebn ou levn/lephn pour nous, avec donc une relation avec le levant.

Lèvre (2)
Avec la deuxième formule L-N on aura plus d'éléments et beaucoup plus d'exemples cohérents. shenphir (lèvre) ~ shelphir: on voit bien LBR de lèvre (labrum en latin).
shelaghem (moustache) confirme ce L relatif à la lèvre.
D'ailleurs cette altération L-N se rencontre souvent en kabyle familier comme dans shleg - shneg (se préoccuper). On va voir un exemple assez parlant:

Lactose (3)
Ce qui nous intéresse aujourd'hui c'est cette transcription avec le C latin. Nous prenons notre lexique avec le son S et nous le translittérons avec ce C. On aura donc ce C à comparer avec la gamme G comme signalé dans l'avertissement plus haut.
- tha-phunasth = une/la vache
ta-phunact: ta-phunakt/taphunast. Et avec plus haut la formule(2) L-N on aura:
ta-phulact: ta-phulakt/ta-phulast.
Nous pouvons voir ici LC, LCT de lait/lactose. Est-ce envisageable comme piste?
- susem = se taire
cucem, kukem
gugem! ça colle car a-gugam = muet, qlq'un qui refuse de parler.
- tha-seluphth (seluft) = puce
celupht: selupht, kelupht: en russe klop = punaise (presque une puce). Drôle non?
gelupht.
- tha-sebalt = jarre/récipient/cruche de stockage d'eau
cebalt: sebalt, kebalt, gevalt, ghevalt: aghvalu (puits d'eau)! Le sens se confirme.
- tha-rdhasth = empan.
thardact: tardakt, tardast, tardaght.
On voit DKT de dactylos (doigt) en grec comme de notre aDHadh (doigt).

Donc cette piste avec la formule du S transcrit en C est prometteuse donc elle sera étudiée avec plus de sérieux. Idem pour le verbe sereh = lâcher, relaxer, il sera Cereh-ghereh avec la même racine gher- de gheReq = répudier, divorcer, expulser. Son importance est capitale pour la toponymie par exemple.
Senia (à côté d'Oran, ouest de l'Algérie)
Cenia - kenia - Genia - ghenia: comme par hasard cette racine ghn ou affixe -ghnia sont typiques de cette région Maghnia, Mostaghanem, voir Lesnam-Lecnam-Leghnam (Chlef e nos jours). Ou prenons le toponyme Sedrata: Cedhrata - ghedrata -qadrata, probablement Quadratus (carré) y est pou qlq chose.

Voilà donc pour ces petits détails avec ces petites formules que je tenais à vous montrer même si elles n'ont pas autant d'importance que les formules de base comme la "4x4", pour nous chaque chose mérite notre attention pour éviter de commettre des fautes.

mardi 14 avril 2009

Tenerife

Ce post potpourri nous apprendra des choses intéressantes.

Reno
Nous avons évoqué la possibilité d'un "h" mineur ou "H" majeur devant-après un R roulé.
Nous avons déjà établi que le "h" devrait être soit aspiré soit il aurait altéré un Ph (f), voir V.
Nous allons aborder la possibilité d'un V ou Ph (f) placé devant un R, ceci nous permettra de comprendre notre lexique des mots kabyles commençant par un R.
[rk] reku, rka = 1.sale, crasseux, 2.pourri (putréfié)
On ajoute le V ou Ph (f) à la racine [rk]:
[vrk]: a-verkan, verik = noir, obscur, sombre, foncé, brun.
Nous voyons un sens assez proche entre ces deux mots avec la racine [rk] et [vrk].
Prenons un autre mot:
tha-rga = canal (d'irrigation), rigole
D'abord le "th" féminin est changeable en "ph" comme on l'a démontré ici, donc tharga = pharga; Ensuite avec un V ou Ph devant le R on aura le même résultat tha-pharga avec le sens proche de a-phrag (cloison, frontière périphérique), phreq (diviser) qui nous montre le sens géométrique de tha-rga (canal) qui passe généralement sur les bords.
Prenons maintenant le cas inverse, donc avec devant le R un V que l'on va faire disparaître:
[vrd] a-vridh = 1. chemin, route, voie., 2.fois (1, 2 fois, etc...)
[.rd]: ici nous voyons la même racine que dans road en anglais, route en français et riad (rang) en russe et là c'est très important car cette racine [rd] s'utilise aussi pour dire "fois" (raz), à la fois/d'affilée (podriad) comme chez nous a-vridh/verdhayen (une fois, deux fois) et voici un autre élément de rapprochement entre le kabyle et le russe avec cette racine [rd]:
en russe: riadom = à côté
en kabyle: a-veRdhi = vertèbres, côté, flanc. Voir aussi RoDHa = roue.
Nous voyons clairement la racine VRT de vertèbre devenu VRD chez nous, et le plus intéressant ce sont les sens géométriques de "ordre", "ordinaire" que l'on peut rétablir pour le lexique kabyle. Idem pour le lexique de physique comme torsion vren en kabyle que l'on voit en russe vertet avec le sens de rotation. Une autre déduction s'impose: le VR de vren, veRdhi serait vraisemblalement vertical comme dans les langues européennes (français, russe, etc...). On y reviendra.
Pour le lexique simple, on voit bien que le verbe kabyle phRegh (vider, purger) se rapproche du latin virgo ou en français vierge VRG idem à l'adjectif arabe FRG de faregh (vide, vierge). Si l'on prend la toge blanche kabyle a-vaRnus, mot que "l'office français des brevets arabes" vend au monde entier comme étant un mot arabe et l'habit serait arabe selon la même propagande, eh bien ce nom de la toge blanche kabyle en laine de mouton vaRnus délesté de son V devant R donnera Rnus ou Renus. C'est probablement une coincidence mais avec cette racine [RN] il y a le mot russe Runo (toison, toison de laine de mouton sous-entendu) mot qui se devrait se retrouverait dans les langues baltes et germaniques sous la forme Renus, et ensuite il y a le mot Reno qui serait d'origine gaulo-latine avec la signfication de "vêtement en laine de moton". Il est important de souligner qu'en kabyle cette racine [VR] de vaRnus (toge) se retrouve dans vaRdTun ou a-beRdTun "sweater, pull en laine" et ces deux vêtements sont des vêtements d'hiver mot qui bizarrement contient aussi la racine [vr]!
Vous savez que la toge blanche kabyle (a-vaRnus) symbolise la pureté, la dignité, l'intégrité de celui qui le porte, son innocence et son honnêteté devant la communauté, c'est comme un casier judiciaire vierge pour être plus explicite. La toge banale chez les kabyles porte une autre couleur brune c'est le a-khitus sorte de vaRnus marron. Vous comprendrez pourquoi cette racine VR est dans virgo/vierge en langues latines tout comme le sens de vr-k dans a-verkan (noir, sombre, brun), peut-être que la terminaison en -k (ou -g) serait un privatif ou une négation.
La racine VR de vierge est quasiment la même que PR de pureté (voir de brut aussi), de pur et de perle! L'explication est simple vu du côté kabyle/mazigh car les demi-consonnes semi-voyelles du groupe W (ph, v, p, b, w, y) se permutent assez souvent; D'autre part j'ai indiqué il y a longtemps que les sons kabyles Ph et V sont parfois des sons scindés c'est à dire que Ph = p+h (prononcé f+h) et V = v+h (prononcé b+h) oû les deux sons du digramme se prononcent comme dans vheR (la mer), fihel (inutile), vhal (tel), etc... En réalité la racine PR de pur et VR de vierge se retrouvent largement dans toutes les langues si on scinde notre V ou Ph:
en kabyle:
pah, bah, a-bahan = beau, bien
shevhan = blanc. A différencier de shivan = cheveux blancs, vieux.
Comme en agot arabe baHia, baHi (beau, bien), sheb (beau en argot DZ, sheb/shabab = jeune en arabe classique) et comme en latin notamment le français beau, bel ici c'est le B qui remplace le digramme Ph ou V (bh). Et aussi en grec avec la racine PhR, précisément le mythe grec d'Aphrodite ou la belle qui apparaît de l'écume de la mer le plus souvent représentée dans une coquille. Cette racine PhR devient pour nous peheR ou veheR (mer) et elle symbolise la virginité, la pureté VR/PhR/PR et aussi la perle. Aphrodite = Perle, voilà ce que moi kabyle j'affirme sympathiquement aux grecs aujourd'hui.

Cette racine PhR-VR (voir BR) de pureté, de beauté et d'innocence est utilisée en kabyle/mazigh pour les oiseaux (pheRudj = perdreau, aphRukh = oiseau), les bébés et enfants (a-phrukh) et comme antroponyme ou prénom féminin PheRudja (Aphrodite kabyle!). La variante BR a donné bird (oiseau) en anglais. Et cette racine PhR de pureté/beauté/innoncence est aussi présente en kabyle pour désigner le papillons a-pheRdTedTu (fertetu) et sa chenille verdedush (berdedus), en clair nous avon là un indice capitale qui indique un autre attribut de pureté et beauté: la soie! Le mot lehir serait une déformation sémite-arabe (al-harir) du mot mazigh originnel Pherir avec la racine PhR de beauté et pureté. Notons que PhR est présent en kabyle dans haRa (phaRa= = la cour; dans vher (p'heR?) = la mer; dans phwR = écumer, bouillir, vapeur. Tout ça par rapport à Aphrodite. Je vous assure que le sériculture aurait été connue bien avant les chinois qui l'auraient découvert vers le 6-ième siècle BC avant notre-ère, leur princesse de ce mythe Si-Ling-Chi serait simplement Aphrodite la grecque et aujourd'hui je n'ai pas peur de le dire, de notre Aphrodite aussi, il ne reste qu'à déterminer son vrai nom, sa terminaison car la racine PhR est toujours là en kabyle malgré les années d'oubli.

Friction
Merci de revenir 2 posts en arrière (Mavrica) et de lire ou relire le paragraphe Barca.
Je voudrais juste ajouter un mot, une notion de physique qui explique cliarement l'origine de levRaq (éclair, foudre), Req -Regh (brûler, briller), un mot avec la même racine.
lemus =lame, couteau par extension. En sémite-arabe sikin.
lemevredh = instrument pour polir (les bords d') une lame, un couteau, etc..
Cette racine [vrd] de verDHi (vertèbre, côté, flanc, bord) indique clairement le sens de non pas seulement polir mais frotter, en physique on appelle ça la friction. Le meilleur exemple serait sans doute le frottoir d'une boite d'allumettes.
Le frottement, la friction provoquent des étincelles, du feu, de la chaleur. Chez les camarades sémites-arabes cette racine BR se retrouve dans berd, barid = froid!!! J'espère que vous avez compris la relation et que dorénavant les camarades orientaux ne viendront plus nous chanter leur version sur l'origine de Barca - VRQ- "éclair, foudre".


Tenerife
C'est un toponyme des Ile Canaries jadis territoires mazigh de nos frères guanchés. Ce toponyme est on ne peut plus mazigh occidental quoique disent les autres. Rif = extrême, bord; Tin = variante occidentale et du sud (touareg) pour les toponymes: ex. Tindouf, Tenere (désert). Avec un peu d'imagination je me suis permis de prendre les formules de change avérées sur ce blog et les ai appliquées à ce mot tenerife pour avoir la variante grecque. C'est une version fantaisite mais bon je préfère la partager. Donc si je prends le "th = ph", le R occidental (rifain) en L kabyle au lieu de Tenerife j'aurai Pheneliphe avec le ph(f) final prononcé "p" j'aurai Pénélope, celle du mythe grec, celle qui a attendu 20 ans son élu Odhyseus - Odysée (Ulysse en latin). Certes c'est fantaisiste mais sait-on jamais si ce mythe de Pénélope n'est qu'une parabole sur une île abondonnée comme le sont les Canaries île de Tenerife comprise.
Maintenant passons aux choses sérieuses. En cherchant à identifier les ons qu'aurait cannibalisé et altéré le son intrus "ayn" sémite et arabe je suis arrivé à la conclusion que souvent c'est une gamma "gh" qui en fait les frais mais il y a d'autres cas oû ce "ayn" étranger au kabyle/mazigh altère les semi-voyelles (W, Y). C'est en continuant sur ce chemin que je suis arrivé à une autre conclusion, à une autre formule de change qui verrait ces demi-voyelles cacher un MN ou un N. Bref, devant un double "aa" souvent prononcé comme le "ayn" sémité, devant un W (wa) ou Ya il y aurait un MN et le plus souvent un N. Pour mieux comprendre et assimiler ce que je dis là prenons un exemple assez simple:
daawesu = malédiction, damnation. Avec le change de aa/w en MN j'aurai daawesu = damnesu qui équivaut à damnation, avec un simple N j'aurai danesu ou dnefsu/dnevsu peut-être avec le sens proche de dnuv = damnation en qlq sorte.
Pour simplifier nous allons prendre une formule de base, cette formule de change W ~ N nous permettra d'y voir plus clair en confrontant notre lexique correspondant. Donc notre formule de change du jour est:
W ~ N
Voyons notre lexique correspondant.
N'dha = humidité, rosée.
Sa racine c'est ND ou NT; en changeant le N en W j'aurai WT de wet (humide, mouillé) en anglais avec exactement le même sens.
a-nw (anu) = puits. Mot utilisé au sud et à l'ouest surtout. Le N qui est un arc (et courbe) est soit en haut (wN) soit en bas (Nw) si vous prenez une sinusoïde, bref le mot a-nw (puits) signifie plus exactement un "creux pour récupérer l'humidité, l'eau", il pourait s'agir d'un puits profond (mine?) car ce terme est utilisé dans les régions arides. Le mot de ce thème que nous utilisons au nord est a-mdhun (bassin d'eau, étang) avec le suffixe -un assez parlant, le mot puits est en kabyle levir ou lephir (en sémite arabe al-biîr) qui signifie autre chose phréatique, la nappe phréatique bien plus proche de la surface dans les régions du nord.
wrif, wrfan (soucis), rfu (s'énerver): nerif, nerfan, nerfu. Sans commentaires!
wlash (négation: y en a pas), ylem-wlem (vide): nulash, nylem-nulem. Nul!
wr, wer (négation: pas), awer (que...pas, que....jamais...pas): ner, newr: Never (jamais) en anglais!
laasha, laâsha = la veille. En argot arabe DZ ce mot signifide dîner.
Ce mot avec la modif avec N seul serait Lnsha ou lwnsha (coucou à Lunja et les arts de table!) et avec un MN il sera Lemensha proche de ymensi (diner).
De la même façon waghzen = ogre sera Naghzen (ici nagh = tuer) ou bien avec MN il sera Menaghsen oû l'on devine facilement le mot menace.
On peut continuer avec une multitude d'exemples bien sûr mais là je vais me limiter à ce qui est plus intéressant et porteur de meilleures informations, tout ce qui peut avoir un lien avec la toponymie, la géometrie, etc...
SwRdi = argent (money)
seweR = gagner de l'argent/sa vie
dheweR = tourner, tourner en rond.
Les deniers ou notre Dinar DNR avec N=W sera DWR comme:
dwrw, duRu = centime, sou
Est-ce clair? Retenez aussi le sens de la racine DNR/TNR pour teneur (ex. pour l'Or).
Prenons un autre exemple sur un autre sujet.
yDH = nuit
a-weDH = arriver à destination, atteindre (son but, sa destinée, qlq'un).
Nous savons que le Dh emphatique est composé soit le plus souvent DH = S.T
weDH = nwDH = nwest. Tout comme West (ouest)! seulement chez nous c'est la racine qui est soit W/WD soit avec un N qui donne NW/NWD qui indiquent le couchant (la nuit). Vérif par les toponymes WaDHiyen (Ouadhias) en Kabylie et Nwakshot (Nouakchot) en occident (Mauritanie actuelle). La racine Ned- ou sa variante Wed- se trouve aussi en ADN occidentale: Nador, Nedroma, Wedjda-Oujda (Ned-jda?), Oued X (Ned X?), etc...
C'est le moment de mettre un petit schéma que voici: Et lexique correspondant:
DW: daw = sous (under en anglais).
Cette racine avec N=W donnera DN comme en russe dno = le fond!
WD: wada = bas (down en anglais)
Cette racine avec W=N donnera nada = rien en espagnol, rigolo non?
Ce mot est emprunté en arabe wad (oued) = rivière. Seulement WD
de wada indique le niveau zéro en rapport au relief, en clair c'est le niveau de la mer = niveau zéro et pas celui d'une rivière qui peut couler même en montagne, vous comprenez la différence camarades?
Nig = au dessus, plus élevé. Ce mot pourrait êtr en réalité "PhNG" et avoir une relation donc avec le phénix comme avec la déesse grecque de la victoire Nikê (voir plus bas).
Ned = du même niveau, même taille. Ce mot a été emprunté par les camarades sémites-arabes. En regardant ce schéma vous comprendrez le sens de Nes (baisser, diminuer) par exemple le son, son volume sur votre PC ou bien le niveau topographique d'un relief. L'adjectif "petit, court" (de taille) est en kabyle wezil, avec un N il serait nezil qui rappelle étrangement la même racine NZ avec le même sens en russe: niz (le bas), nizkiy (bas).  
Vous avez vu le schéma et maintenant vous comprenez pourquoi le N kabyle/mazigh est dans les chiffres yiwen-syn (1-2, simple-double) qui indiqueraient plutôt le niveau.
Pour la toponymie TNR du touareg Tenere (desert) aurait une signification autre TNR-DNR avec N=W seraient TWR-DWR de tour, tourner, retourner, et de tavros-taurus-thawr (taureau) des autres langues. Idem pour Ténérife qui serait DWR+ RF soit DWR = tour, tourner et RF de Rif = extrémité, bord. On reverra cet aspect relatif à la toponymie séparément un peu plus tard car celà nécessite une concentration assez spéciale pour pouvoir tout déchiffrer surtout qu'il est question aussi de Poseidon, de tour ou révolution liés au taureau sur les deux cornes de qui comme on le sait d'après la mythologie kabyle tourne la terre, le passage d'une corne à l'autre serait selon cette mythologie populaire la cause principale des tremblements de terre.

Nikê
Attention il ne s'agit pas de la firme américaine Nike (naïké) mais d'une déesse grecque!Notre formule du jour se vérifie pour les autres langues. Prenons le dieu scandinave Thor dieu de l'orage: TWR = TNR il s'agit donc de tonnerre! Ou prenons le grec et le latin:

Nika, Nikê = déesse grecque de la victoire
wik, wnk : VNC de vinci, vincere = vaincre, vainqueur, victoire.
Nous voyons que c'est du pareil au même. Mais l'intérêt est ailleurs car là c'est un mythe phénicien vrai (pas celui officiel =sémite) celui du phénix!
Nikê, VNC = vaincre. Cette déesse est représentéé par une aile!
En clair notre verbe a-pheg = voler (fly) serait avec un N soit a-pheng; Ce N caché apparait par exemple dans pheng°er (phendjer) équivalent à celui sans N pheg°eg° (fedjedj) avec le sens de "éclore, éclatement" ou au figuré "apparaître brillement, avec fracas" pour le soleil évidemment, voir aussi lephnar (idem en latin, en grec au sens de "phare") qui serait en fait la planète Vénus qui est d'ailleurs appellée Aphrodite en grec. Notre oiseau Phénix de la renaissance et de la victoire facilement assimilable à Nikê/Nika grecque serait probablement lui aussi la planète Vénus, et notre Nikê serait punique: Phenikê ou plutôt Pheniga- Phenigna devenue avec le temps (ph = th) thenigna ou Thanina de nos jours!
Moi ce qui m'intrigue c'est comment depuis la très haute antiquité de notre côté occidentale de la méditerranée les hommes supposés par l'histoire officielle être arriérés et sans téléscopes ont su que la planète Vénus écumait du fait de sa proximité du soleil et était couverte de "nuages ou brume"?!! Ici la chanson populaire kabyle "oH a thanina yeghli'd phellam u signa" (oh, pauvre phénix-vénus tu es recouvert(e) de nuages/de brume) prend un aspect assez incroyable si ce n'est pas une coincidence bien sûr!
Cette logique "aile-victoire" se confirme pour l'anglais mais avec un W à la place du F, soit wing (aile, flanc), win (gagner). Nous sommes en droit de nous poser la question si notre mot a-veRdhi (vertèbre, côté, flanc) ne serait pas venerdhi/phenerdhi et quelle relation aurait-il avec venrdi/vendredi le cinquième jour, 5 je dis? Et surtout remarquez bien que celle qui fut créée à partir d'une côte, d'une vertèbre d'Adam à savoir Eve (Eva en anglais) adhère facilement à ce que je viens d'écrire, si vous trouvez la réponse je vous donne Five, la 5 quoi!

dimanche 12 avril 2009

Gagarine

Post express pour rendre hommage à une figure légendaire, à un géant!

Nous sommes le 12 avril et c'est le jour de la cosmonavtika (astronautique) en Russie.
Gagarine
Youri Gagarine premier homme dans l'espace!
Youri Gagarine fils du peuple devenu la coqueluche de toute l'humanité.
Youri Gagarine le symbole par excellence d'héroisme et de modestie.
A toi Youri Alexeyevich nous rendons hommage, tu resteras toujours le premier et le meilleur!



Koroliov
Nous rendons hommage bien sûr au père de la cosmonavtika (astronautique) russe-soviétique le grand Sergey Koroliov et à toute son équipe, Koroliov a propulsé son pays au sommet du podium et ce malgré les humiliations et les souffrances que le pouvoir communiste lui a fait endurer (il fut interné dans un goulag).

Plus généralement en ce jour particulier nous rendons hommage à tous les cosmonautes, astronautes et spationautes de tous les pays, à tous les chercheurs et savants, à tous les techniciens et ingénieurs qui ont réussi à vaincre la gravité de notre planète et permettent à l'humanité de voler très haut!

samedi 11 avril 2009

Happy nation

Ce post est un offtop consacré au simuclacre dont voici le détail.

Ce simulacre au scénario asiate justifie parfaitement l'expression populaire algéroise
"Dzayer bléd Micky, lhakem fiha Popeye" ou L'Algérie (est devenue) un pays de Mickeyes commandé par Popeye". Ils sont allés jusqu'à réunir 30% de participation en kabylie! Mais comme rien n'est fiable chez les autres je n'y crois pas. Et ils annoncent un score fleuve digne d'un plébiscite et un podium bourré d'épinards!:
1. Popeye: 90%
2. Olive: 5%
3. Les autres
moujiks: 5% 
Ils ont pris oû ces chiffres? Oups! mais ça ressemble étrangement au breakdown des exportations algériennes: 90% hydrocarbures, 5% de minérais (ou d'huile d'Olive?) et 5% de miscellaneous (divers). Eh oui la rente pétrolière dicte ses lois jusqu'aux urnes! 
Mais l'heure n'est pas à l'humour car ce qui vient de se passer est grave. Faire avaler de telles cochonneries à tout un peuple d'Afrique du Nord, les kabyles/mazighs compris, comme si on était chez eux, chez les autres en Asie ou derrière le limes, mais c'est dégueulasse! Nous ne sommes plus chez nous, au secours! Encore une fois nous sommes trainés dans la boue par les autres qui font de notre patrie et de nous tous la risée du monde.

En clair il faut bien se rendre compte que:
Ce qui vient de se passer est une injure à la Patrie, à
Notre Patrie.
C'est une injure à la dignité de notre peuple et à son identité.
C'est une injure à notre terre et à la mémoire de nos ancêtres.
C'est l'humiliation de trop.
C'est désormais le Mur entre nous et
les autres.

Il faut rendre hommage aux honnêtes gens de Kabylie et d'autres parties de toute l'Algérie qui ont su préserver leur dignité et celle de cette terre des hommes libres, aux gens dignes qui continuent d'élever leurs enfants et de travailler pour le bien de leur pays et son avenir malgré la difficulté. Il ne faut pas désespérer, nobles citoyens, la vie ne s'arrête pas là.


La nation heureuse est peut-être une chimère mais la chanson suivante est tout à fait réelle!

Texte de la chanson, traduction
Laudate omnes gentes laudate
Magnificat en secula
Et anima mea laudate
Magnificat en secuala
Happy nation living in a happy nation
Where the people understand
And dream of perfect man
A situation leading to sweet salvation
For the people for the good
For mankind brotherhood
We're traveling in time
Ideas by man and only that will last
And over time we've turned from the past
That no man's fit to rule the world alone
A man will die but not his ideas
Happy nation...
We're traveling in time
Traveling in time
Tell them we've gone too far
Tell them we've gone too far
Happy nation come through
And I will dance with you
Happy nation
Happy nation...