mardi 14 avril 2009

Tenerife

Ce post potpourri nous apprendra des choses intéressantes.

Reno
Nous avons évoqué la possibilité d'un "h" mineur ou "H" majeur devant-après un R roulé.
Nous avons déjà établi que le "h" devrait être soit aspiré soit il aurait altéré un Ph (f), voir V.
Nous allons aborder la possibilité d'un V ou Ph (f) placé devant un R, ceci nous permettra de comprendre notre lexique des mots kabyles commençant par un R.
[rk] reku, rka = 1.sale, crasseux, 2.pourri (putréfié)
On ajoute le V ou Ph (f) à la racine [rk]:
[vrk]: a-verkan, verik = noir, obscur, sombre, foncé, brun.
Nous voyons un sens assez proche entre ces deux mots avec la racine [rk] et [vrk].
Prenons un autre mot:
tha-rga = canal (d'irrigation), rigole
D'abord le "th" féminin est changeable en "ph" comme on l'a démontré ici, donc tharga = pharga; Ensuite avec un V ou Ph devant le R on aura le même résultat tha-pharga avec le sens proche de a-phrag (cloison, frontière périphérique), phreq (diviser) qui nous montre le sens géométrique de tha-rga (canal) qui passe généralement sur les bords.
Prenons maintenant le cas inverse, donc avec devant le R un V que l'on va faire disparaître:
[vrd] a-vridh = 1. chemin, route, voie., 2.fois (1, 2 fois, etc...)
[.rd]: ici nous voyons la même racine que dans road en anglais, route en français et riad (rang) en russe et là c'est très important car cette racine [rd] s'utilise aussi pour dire "fois" (raz), à la fois/d'affilée (podriad) comme chez nous a-vridh/verdhayen (une fois, deux fois) et voici un autre élément de rapprochement entre le kabyle et le russe avec cette racine [rd]:
en russe: riadom = à côté
en kabyle: a-veRdhi = vertèbres, côté, flanc. Voir aussi RoDHa = roue.
Nous voyons clairement la racine VRT de vertèbre devenu VRD chez nous, et le plus intéressant ce sont les sens géométriques de "ordre", "ordinaire" que l'on peut rétablir pour le lexique kabyle. Idem pour le lexique de physique comme torsion vren en kabyle que l'on voit en russe vertet avec le sens de rotation. Une autre déduction s'impose: le VR de vren, veRdhi serait vraisemblalement vertical comme dans les langues européennes (français, russe, etc...). On y reviendra.
Pour le lexique simple, on voit bien que le verbe kabyle phRegh (vider, purger) se rapproche du latin virgo ou en français vierge VRG idem à l'adjectif arabe FRG de faregh (vide, vierge). Si l'on prend la toge blanche kabyle a-vaRnus, mot que "l'office français des brevets arabes" vend au monde entier comme étant un mot arabe et l'habit serait arabe selon la même propagande, eh bien ce nom de la toge blanche kabyle en laine de mouton vaRnus délesté de son V devant R donnera Rnus ou Renus. C'est probablement une coincidence mais avec cette racine [RN] il y a le mot russe Runo (toison, toison de laine de mouton sous-entendu) mot qui se devrait se retrouverait dans les langues baltes et germaniques sous la forme Renus, et ensuite il y a le mot Reno qui serait d'origine gaulo-latine avec la signfication de "vêtement en laine de moton". Il est important de souligner qu'en kabyle cette racine [VR] de vaRnus (toge) se retrouve dans vaRdTun ou a-beRdTun "sweater, pull en laine" et ces deux vêtements sont des vêtements d'hiver mot qui bizarrement contient aussi la racine [vr]!
Vous savez que la toge blanche kabyle (a-vaRnus) symbolise la pureté, la dignité, l'intégrité de celui qui le porte, son innocence et son honnêteté devant la communauté, c'est comme un casier judiciaire vierge pour être plus explicite. La toge banale chez les kabyles porte une autre couleur brune c'est le a-khitus sorte de vaRnus marron. Vous comprendrez pourquoi cette racine VR est dans virgo/vierge en langues latines tout comme le sens de vr-k dans a-verkan (noir, sombre, brun), peut-être que la terminaison en -k (ou -g) serait un privatif ou une négation.
La racine VR de vierge est quasiment la même que PR de pureté (voir de brut aussi), de pur et de perle! L'explication est simple vu du côté kabyle/mazigh car les demi-consonnes semi-voyelles du groupe W (ph, v, p, b, w, y) se permutent assez souvent; D'autre part j'ai indiqué il y a longtemps que les sons kabyles Ph et V sont parfois des sons scindés c'est à dire que Ph = p+h (prononcé f+h) et V = v+h (prononcé b+h) oû les deux sons du digramme se prononcent comme dans vheR (la mer), fihel (inutile), vhal (tel), etc... En réalité la racine PR de pur et VR de vierge se retrouvent largement dans toutes les langues si on scinde notre V ou Ph:
en kabyle:
pah, bah, a-bahan = beau, bien
shevhan = blanc. A différencier de shivan = cheveux blancs, vieux.
Comme en agot arabe baHia, baHi (beau, bien), sheb (beau en argot DZ, sheb/shabab = jeune en arabe classique) et comme en latin notamment le français beau, bel ici c'est le B qui remplace le digramme Ph ou V (bh). Et aussi en grec avec la racine PhR, précisément le mythe grec d'Aphrodite ou la belle qui apparaît de l'écume de la mer le plus souvent représentée dans une coquille. Cette racine PhR devient pour nous peheR ou veheR (mer) et elle symbolise la virginité, la pureté VR/PhR/PR et aussi la perle. Aphrodite = Perle, voilà ce que moi kabyle j'affirme sympathiquement aux grecs aujourd'hui.

Cette racine PhR-VR (voir BR) de pureté, de beauté et d'innocence est utilisée en kabyle/mazigh pour les oiseaux (pheRudj = perdreau, aphRukh = oiseau), les bébés et enfants (a-phrukh) et comme antroponyme ou prénom féminin PheRudja (Aphrodite kabyle!). La variante BR a donné bird (oiseau) en anglais. Et cette racine PhR de pureté/beauté/innoncence est aussi présente en kabyle pour désigner le papillons a-pheRdTedTu (fertetu) et sa chenille verdedush (berdedus), en clair nous avon là un indice capitale qui indique un autre attribut de pureté et beauté: la soie! Le mot lehir serait une déformation sémite-arabe (al-harir) du mot mazigh originnel Pherir avec la racine PhR de beauté et pureté. Notons que PhR est présent en kabyle dans haRa (phaRa= = la cour; dans vher (p'heR?) = la mer; dans phwR = écumer, bouillir, vapeur. Tout ça par rapport à Aphrodite. Je vous assure que le sériculture aurait été connue bien avant les chinois qui l'auraient découvert vers le 6-ième siècle BC avant notre-ère, leur princesse de ce mythe Si-Ling-Chi serait simplement Aphrodite la grecque et aujourd'hui je n'ai pas peur de le dire, de notre Aphrodite aussi, il ne reste qu'à déterminer son vrai nom, sa terminaison car la racine PhR est toujours là en kabyle malgré les années d'oubli.

Friction
Merci de revenir 2 posts en arrière (Mavrica) et de lire ou relire le paragraphe Barca.
Je voudrais juste ajouter un mot, une notion de physique qui explique cliarement l'origine de levRaq (éclair, foudre), Req -Regh (brûler, briller), un mot avec la même racine.
lemus =lame, couteau par extension. En sémite-arabe sikin.
lemevredh = instrument pour polir (les bords d') une lame, un couteau, etc..
Cette racine [vrd] de verDHi (vertèbre, côté, flanc, bord) indique clairement le sens de non pas seulement polir mais frotter, en physique on appelle ça la friction. Le meilleur exemple serait sans doute le frottoir d'une boite d'allumettes.
Le frottement, la friction provoquent des étincelles, du feu, de la chaleur. Chez les camarades sémites-arabes cette racine BR se retrouve dans berd, barid = froid!!! J'espère que vous avez compris la relation et que dorénavant les camarades orientaux ne viendront plus nous chanter leur version sur l'origine de Barca - VRQ- "éclair, foudre".


Tenerife
C'est un toponyme des Ile Canaries jadis territoires mazigh de nos frères guanchés. Ce toponyme est on ne peut plus mazigh occidental quoique disent les autres. Rif = extrême, bord; Tin = variante occidentale et du sud (touareg) pour les toponymes: ex. Tindouf, Tenere (désert). Avec un peu d'imagination je me suis permis de prendre les formules de change avérées sur ce blog et les ai appliquées à ce mot tenerife pour avoir la variante grecque. C'est une version fantaisite mais bon je préfère la partager. Donc si je prends le "th = ph", le R occidental (rifain) en L kabyle au lieu de Tenerife j'aurai Pheneliphe avec le ph(f) final prononcé "p" j'aurai Pénélope, celle du mythe grec, celle qui a attendu 20 ans son élu Odhyseus - Odysée (Ulysse en latin). Certes c'est fantaisiste mais sait-on jamais si ce mythe de Pénélope n'est qu'une parabole sur une île abondonnée comme le sont les Canaries île de Tenerife comprise.
Maintenant passons aux choses sérieuses. En cherchant à identifier les ons qu'aurait cannibalisé et altéré le son intrus "ayn" sémite et arabe je suis arrivé à la conclusion que souvent c'est une gamma "gh" qui en fait les frais mais il y a d'autres cas oû ce "ayn" étranger au kabyle/mazigh altère les semi-voyelles (W, Y). C'est en continuant sur ce chemin que je suis arrivé à une autre conclusion, à une autre formule de change qui verrait ces demi-voyelles cacher un MN ou un N. Bref, devant un double "aa" souvent prononcé comme le "ayn" sémité, devant un W (wa) ou Ya il y aurait un MN et le plus souvent un N. Pour mieux comprendre et assimiler ce que je dis là prenons un exemple assez simple:
daawesu = malédiction, damnation. Avec le change de aa/w en MN j'aurai daawesu = damnesu qui équivaut à damnation, avec un simple N j'aurai danesu ou dnefsu/dnevsu peut-être avec le sens proche de dnuv = damnation en qlq sorte.
Pour simplifier nous allons prendre une formule de base, cette formule de change W ~ N nous permettra d'y voir plus clair en confrontant notre lexique correspondant. Donc notre formule de change du jour est:
W ~ N
Voyons notre lexique correspondant.
N'dha = humidité, rosée.
Sa racine c'est ND ou NT; en changeant le N en W j'aurai WT de wet (humide, mouillé) en anglais avec exactement le même sens.
a-nw (anu) = puits. Mot utilisé au sud et à l'ouest surtout. Le N qui est un arc (et courbe) est soit en haut (wN) soit en bas (Nw) si vous prenez une sinusoïde, bref le mot a-nw (puits) signifie plus exactement un "creux pour récupérer l'humidité, l'eau", il pourait s'agir d'un puits profond (mine?) car ce terme est utilisé dans les régions arides. Le mot de ce thème que nous utilisons au nord est a-mdhun (bassin d'eau, étang) avec le suffixe -un assez parlant, le mot puits est en kabyle levir ou lephir (en sémite arabe al-biîr) qui signifie autre chose phréatique, la nappe phréatique bien plus proche de la surface dans les régions du nord.
wrif, wrfan (soucis), rfu (s'énerver): nerif, nerfan, nerfu. Sans commentaires!
wlash (négation: y en a pas), ylem-wlem (vide): nulash, nylem-nulem. Nul!
wr, wer (négation: pas), awer (que...pas, que....jamais...pas): ner, newr: Never (jamais) en anglais!
laasha, laâsha = la veille. En argot arabe DZ ce mot signifide dîner.
Ce mot avec la modif avec N seul serait Lnsha ou lwnsha (coucou à Lunja et les arts de table!) et avec un MN il sera Lemensha proche de ymensi (diner).
De la même façon waghzen = ogre sera Naghzen (ici nagh = tuer) ou bien avec MN il sera Menaghsen oû l'on devine facilement le mot menace.
On peut continuer avec une multitude d'exemples bien sûr mais là je vais me limiter à ce qui est plus intéressant et porteur de meilleures informations, tout ce qui peut avoir un lien avec la toponymie, la géometrie, etc...
SwRdi = argent (money)
seweR = gagner de l'argent/sa vie
dheweR = tourner, tourner en rond.
Les deniers ou notre Dinar DNR avec N=W sera DWR comme:
dwrw, duRu = centime, sou
Est-ce clair? Retenez aussi le sens de la racine DNR/TNR pour teneur (ex. pour l'Or).
Prenons un autre exemple sur un autre sujet.
yDH = nuit
a-weDH = arriver à destination, atteindre (son but, sa destinée, qlq'un).
Nous savons que le Dh emphatique est composé soit le plus souvent DH = S.T
weDH = nwDH = nwest. Tout comme West (ouest)! seulement chez nous c'est la racine qui est soit W/WD soit avec un N qui donne NW/NWD qui indiquent le couchant (la nuit). Vérif par les toponymes WaDHiyen (Ouadhias) en Kabylie et Nwakshot (Nouakchot) en occident (Mauritanie actuelle). La racine Ned- ou sa variante Wed- se trouve aussi en ADN occidentale: Nador, Nedroma, Wedjda-Oujda (Ned-jda?), Oued X (Ned X?), etc...
C'est le moment de mettre un petit schéma que voici: Et lexique correspondant:
DW: daw = sous (under en anglais).
Cette racine avec N=W donnera DN comme en russe dno = le fond!
WD: wada = bas (down en anglais)
Cette racine avec W=N donnera nada = rien en espagnol, rigolo non?
Ce mot est emprunté en arabe wad (oued) = rivière. Seulement WD
de wada indique le niveau zéro en rapport au relief, en clair c'est le niveau de la mer = niveau zéro et pas celui d'une rivière qui peut couler même en montagne, vous comprenez la différence camarades?
Nig = au dessus, plus élevé. Ce mot pourrait êtr en réalité "PhNG" et avoir une relation donc avec le phénix comme avec la déesse grecque de la victoire Nikê (voir plus bas).
Ned = du même niveau, même taille. Ce mot a été emprunté par les camarades sémites-arabes. En regardant ce schéma vous comprendrez le sens de Nes (baisser, diminuer) par exemple le son, son volume sur votre PC ou bien le niveau topographique d'un relief. L'adjectif "petit, court" (de taille) est en kabyle wezil, avec un N il serait nezil qui rappelle étrangement la même racine NZ avec le même sens en russe: niz (le bas), nizkiy (bas).  
Vous avez vu le schéma et maintenant vous comprenez pourquoi le N kabyle/mazigh est dans les chiffres yiwen-syn (1-2, simple-double) qui indiqueraient plutôt le niveau.
Pour la toponymie TNR du touareg Tenere (desert) aurait une signification autre TNR-DNR avec N=W seraient TWR-DWR de tour, tourner, retourner, et de tavros-taurus-thawr (taureau) des autres langues. Idem pour Ténérife qui serait DWR+ RF soit DWR = tour, tourner et RF de Rif = extrémité, bord. On reverra cet aspect relatif à la toponymie séparément un peu plus tard car celà nécessite une concentration assez spéciale pour pouvoir tout déchiffrer surtout qu'il est question aussi de Poseidon, de tour ou révolution liés au taureau sur les deux cornes de qui comme on le sait d'après la mythologie kabyle tourne la terre, le passage d'une corne à l'autre serait selon cette mythologie populaire la cause principale des tremblements de terre.

Nikê
Attention il ne s'agit pas de la firme américaine Nike (naïké) mais d'une déesse grecque!Notre formule du jour se vérifie pour les autres langues. Prenons le dieu scandinave Thor dieu de l'orage: TWR = TNR il s'agit donc de tonnerre! Ou prenons le grec et le latin:

Nika, Nikê = déesse grecque de la victoire
wik, wnk : VNC de vinci, vincere = vaincre, vainqueur, victoire.
Nous voyons que c'est du pareil au même. Mais l'intérêt est ailleurs car là c'est un mythe phénicien vrai (pas celui officiel =sémite) celui du phénix!
Nikê, VNC = vaincre. Cette déesse est représentéé par une aile!
En clair notre verbe a-pheg = voler (fly) serait avec un N soit a-pheng; Ce N caché apparait par exemple dans pheng°er (phendjer) équivalent à celui sans N pheg°eg° (fedjedj) avec le sens de "éclore, éclatement" ou au figuré "apparaître brillement, avec fracas" pour le soleil évidemment, voir aussi lephnar (idem en latin, en grec au sens de "phare") qui serait en fait la planète Vénus qui est d'ailleurs appellée Aphrodite en grec. Notre oiseau Phénix de la renaissance et de la victoire facilement assimilable à Nikê/Nika grecque serait probablement lui aussi la planète Vénus, et notre Nikê serait punique: Phenikê ou plutôt Pheniga- Phenigna devenue avec le temps (ph = th) thenigna ou Thanina de nos jours!
Moi ce qui m'intrigue c'est comment depuis la très haute antiquité de notre côté occidentale de la méditerranée les hommes supposés par l'histoire officielle être arriérés et sans téléscopes ont su que la planète Vénus écumait du fait de sa proximité du soleil et était couverte de "nuages ou brume"?!! Ici la chanson populaire kabyle "oH a thanina yeghli'd phellam u signa" (oh, pauvre phénix-vénus tu es recouvert(e) de nuages/de brume) prend un aspect assez incroyable si ce n'est pas une coincidence bien sûr!
Cette logique "aile-victoire" se confirme pour l'anglais mais avec un W à la place du F, soit wing (aile, flanc), win (gagner). Nous sommes en droit de nous poser la question si notre mot a-veRdhi (vertèbre, côté, flanc) ne serait pas venerdhi/phenerdhi et quelle relation aurait-il avec venrdi/vendredi le cinquième jour, 5 je dis? Et surtout remarquez bien que celle qui fut créée à partir d'une côte, d'une vertèbre d'Adam à savoir Eve (Eva en anglais) adhère facilement à ce que je viens d'écrire, si vous trouvez la réponse je vous donne Five, la 5 quoi!