dimanche 30 juin 2013

Moustaki

Moustaki en Kabylie... 

"...que des Algériens partout en Algérie, ina3al din heuh...Tu regardes à droite : Mohamed, les moustaches ! Tu regardes à gauche : Mohamed, les moustaches ! Tu te regardes toi-même : Mohamed, les moustaches (sic!) " (Extrait d'un spectacle de Fellag)
Ce constat, jadis opportun, paraît désuet de nos jours vu que ces mêmes Algériens sont désormais, dans leur grande majorité, des Momo barbus (:

La moustache est indéniablement le symbole de la virilité masculine le plus répandu dans le monde. Mais pourquoi certains peuples s'y attachent jusqu'à présent ?

La question se pose autrement : pourquoi chez nous en Kabylie, où l'anatomie est souvent reflété dans les toponymes (ex.ighil "bras-coteau"), on ne trouve pas de non de lieu associé à la moustache ? Il n'y a que chez nos frères Chaouis qu'un dernier "toponyme moustachu": a-shelghum (plur.: shelaghem) dans Chelghoum Laïd
Comme ce sont les toponymes qui donnent les patronymes chez nous, nous allons remonter par ces derniers la trace de "la moustache".
vu-shelaghem (Bouchelaghem) = le moustachu : version kabyle/"berbère"
Ce nom sera arabisé en Bouchareb, Bouchouareb (charib, chawarib = moustache (s) en arabe). 
Et c'est là que la chorba (soupe à la vermicelle) commence !

Vraisemblablement, les poils de la moustache seraient assimilés à la vermicelle, si on se base sur la version arabe. Le cas échéant, le kabyle ou chaoui ("berbère") shelghum, shelaghem aurait-il lui aussi ce sens de "vermicelle" ? Le terme a-shelghum (moustache) est phonétiquement proche de a-lghum (chameau), simple coïncidence surtout que leurs pluriels divergent : shelaghem/i-leghman ?  Il n'y aurait-il pas d'altération L-R si fréquente chez nous pour la moustache shelaghem = sheraghem?

Balcons
Si on suivait notre logique kabyle ("berbère") dans l'appellation des lieux (toponymes) tel que bras pour un coteau (ighil) ou oeil pour source et porte de la bourgade (thalla : source, fontaine), que représenterait la moustache, que l'on peut tailler voir même raser, en toponymie ? 
De premier abord, la moustache serait qlq chose de démontable, suspendu peut-être. Pour le cas d'un immeuble, par exemple, ça serait ...un balcon : on peut le mettre comme on peut l'enlever, le remettre N fois, il n'est pas vraiment essentiel ! Et avec balcon on a fait mouche !
SLGM de shelaghem = moustaches en kabyle ("berbère")
altération de L en R :
SRGM : seragem ou seradjem = balcons (voir suspendre, si ma mémoire est bonne) chez les maures arabisés (Tlemcen, Oran, Maroc) !
En arabe des vrais arabes suspendre = 3aleq et balcon = shurfa.
Et là, une nouvelle fois, on peut crier bingo !
On peut s'étaler sur les jardins suspendus (des balcons en réalité ?) mais il serait préférable de saluer chaudement nos frères i-Shawiyen (Chaouis) de T'Kout qui ont les meilleurs balcons (Ghouffi) :
Chérif
C'est la désignation en arabe du balcon (shurfa, chorfa) qui aurait vraisemblablement fait disparaître le vernaculaire kabyle shelghum/shelaghem (moustache, balcon ?) de notre lexique, de nos toponymes et patronymes. Et ce sont justement les Chorafa ou Chérifiens venus du pays des maures arabisés et islamisés venus du couchant en Kabylie qui en seraient les responsables. 
a-shruf (pente abrupte, talus) en kabyle serait un faux-ami dérivé de l'arabe shurfa !
a-shruf, i-sherfan, faux-amis, seraient a-shelghum, shelaghem !
Cheurfa serait a-shelghum (Chelghoum) pour les toponymes.
Pour les noms et patronymes, les dégâts sont encore plus profonds tant l'arabe shurfa, chorfa s'est substitué au vernaculaire kabyle shelghum !Qlqs exemples :
Chérif (ou Muh Chérif) : Chelghoum (Muh Chelghoum ou Muh Chelaghem ? :)
Chérifa fém.: il ne peut y avoir d'équivalent féminin "moustachu", madame-moustache, ça n'existe pas !
Achrouf (Hacherouf) : Chelghoum
La proximité entre "balcon" (moustache donc) et "honneur, noblesse" chez les arabes et maures arabisés-islamisés dans chorfa/charif nous indiquerait-elle que la moustache est aussi symbole d'honneur et d'ascendance noble ? Si oui, logiquement, en kabyle, chaoui ("berbère") Chalghoum en plus de "moustache", "balcon" symboliserait "l'honneur" et la comme chez les chérifiens auto-anoblis qui ne sont que les équivalents maures des hachémites en Orient qui eux aussi de disent ahl- al bayt descendants de leur prophète, non ? Difficile à dire même si perso ces histoires de religieux auto-anoblis me semblent être toujours du festi (mensonge). En plus, la moustache serait l'ADN masculin d'une ascendance noble, ce qui exclue qu'une femme puisse être noble. Madame Moustache n'existant pas, enfin à ma connaissance - mais bien soure que ça se trouve, caralho ! -, la moustache serait donc le symbole du machisme, diraient les féminites !

Moustache est un mot issu du grec comme...Moustaki repris ici en kabyle. Moustaki aurait été Chalghoum ou Vushlaghem (Bouchelaghem) en vrai kabyle ("berbère"), Chérif en kabyle pollué et en argot arabe des maures, donc Moustaki serait un nom noble aussi :)


P.S du 02.07.13
En réalité, notre moustache kabyle, chaouie ("berbère") a-shelghum (Chelghoum), shelaghem y est toujours sauf qu'elle a changé de nom à cause de l'influence néfaste de l'arabe. Imaginez qu'un voleur vous pique votre caisse, la repeint rapidos et ensuite revient vers vous pour vous narguer et dire que c'est sa bagnole. Eh bien c'est ce qui s'est exactement passé avec Chelghoum, la moustache kabyle ("berbère") qui est associé, comme on va le voir, non pas à un balcon mais à l'outil qui permet d'y accéder :

shelghum (moustache) - sellum (échelle, escabeau)

Cette échelle Selloum serait la moustache Selghoum, Shelhgoum permet d'accéder à l'étage, à une hauteur (d'ailleurs, notre alghum, alghem "chameau" peut être lui aussi associé à cette notion de "hauteur, échelle"). Et les camarades sémites arabes avec leurs shwareb (moustaches) qui revendiquent la paternité du mot sallum (échelle, escalier), selloum chez nous, ont tort car ils font comme le voleur de voitures !   
Maintenant, faut-il généraliser ce Shelghum/Chelghoum = Selloum (moustache = échelle), en plus de échelle, escabeau, aux notions de passerelle, escalier ? ça reste à déterminer, en tout cas les escaliers ont de quoi plaire aux moustachus :)
Il faut signaler qu'ailleurs, en langues européennes PIE, l'échelle (scala) est associée à escalier tout comme au roc dans certains cas (notre balcon vu plus haut quoi !). 
 
Pour les toponymes correspondants ainsi que pour les patronymes inhérents, cette découverte du Chelghoum dissimulé en Selloum - avec la gamma G muette donc - va nous ouvrir les yeux pour retrouver vu-shelaghem (Bouchelaghem) "le moustachu", et Moustaki :), en kabyle moderne : 
PouSalem est l'équivalent complet de vu-shelaghem (Bouchelaghem) "moustachu".
PouSalem est l'équivalent kabyle de Moustaki !
PouSalem (jamais vu-salem ou bou-salem pour la varianté arabisée) est un nom qui serait issu du toponyme correspodant et qui est très ancré en Kabylie sauf que ces derniers temps on utilise son diminutif Salem facile à confondre avec un nom arabe de consonance proche (Salim = sûr) mais dont le sens diffère du kabyle Salem de PouSalem. Désormais on se demande si Slimane, l'équivalent kabyle de Suleimain-Salomon en sémitiques, ne serait pas avec un gamma G entre le L et M : Slighman. En tout cas, ce G muet expliquerait que i-shlem (pelure) avce G reconstituée serait i-sheleghem donc comme a-shelghum (moustache) : et cette association "pelure-moustache" est on ne peut plus logique et facile à comprendre. Cette piste du G muet entre L et M devrait faire l'objet d'un étude à part ultérieurement. A suivre donc. 

Taverne

Allez, on s'offre un pot virtuel...

Nous allons étudier certaines notions portées par la racine kabyle VR.

Lexique
a-vridh = 1. chemin, route 2. fois (reprise, périodicité)
rudha = roue (rueda en esp., rota en catalan).
vren = tordre, tourner, rouler,visser
vru = 1.divorcer, 2.lâcher, libérer
tha-vernin-t = robinet ou ...?
tsverna, tverna = taverne, bar, bar-resto, pub
a-veRdhi = 1.flanc, 2.côtes (iverdhiyen)

Péri-
On sait que avridh/sin iverdhan (une fois, deux fois) est équivalent à thi-kel-t (fois) avec la racine cinétique et de rotation KL. VR dans avridh porte forcément le sens de Tour (boucle) et serait plutôt rapprochable du grec periodikos (periode) ce qui peut laisser penser que le VR ou ver- kabyle serait l'équivalent du grec péri- (périmètre, périphérique, etc...).
Cette racine kabyle VR serait dans certains cas amputé de V :
'er = retourner (rendre, renvoyer) serait-il ver ?
Cette racine VR kabyle de "tour" a été altérée en WR par l'influence de l'arabe :
dhewer en kabyle = tourner (autour de), retourner
(dur "tourner" en argot arabe, dawra "tour" en arabe) 

NB : Etant donné la présence de cette racine dans le sanscrit dhvar (tour, tournée), il faudra impérativement revérifier la racine DR kabyle de "clan, village, mont" (adhrum, thadarth, adhrar), Douar en argot arabe des maures ainsi que la relation avec le grec tavros (taureau), arabe thawr (taureau), thawra (révolution), ce que l'on fera ultérieurement. 

Cette racine VR kabyle pourrait se décliner en FR aussi :
dhefir "derrière, en arrière" dhevir ? (comparé à wara1 en arabe)
Notre ithvir (pigeon) serait-il uniquement "pigeon voyageur" qui tourne tout le temps ? :)

Strada
La comparaison au latin donnerait d'autres indices. 
Roue - Route en fr.
rudha - avridh en kab.
Cependant c'est une formule de change improvisée et appliquée"mécaniquement" (ce qui est formellement prohibé par les vrais linguistes), qui va nous permettre de voir des similitudes troublantes entre kabyle et langues européennes PIE :
V kabyle ~ ST latin (italien), anglais
a-vridh devient a-strid 
ou strata en latin = Strada (route, chemin) en italien 
ou Street (rue) en anglais !
Et cet exemple qui confirme cette formule-outil n'est pas isolé :
stranger = étranger
esterno en it. = extérieur 
a-verani en kab. = étranger 
ST ou Ster en italien ou anglais serait en réalité l'équivalent du Ver- kabyle et de Péri- en grec !

Entonnoir
Pour saisir le sens de la racine VR dans vren (tourner) et vru (lâcher), il suffit d'imaginer un fondeur ou un lanceur de marteau ou...un objet (ex.satellite) qui tourne autour de la Terre de plus en plus vite avant de se faire "lâcher" ou propulser dans l'espace à une très grande vitesse. Le puits gravitaionnel d'un astre serait pour nous ici-bas simplement...:
VR, VRN de vren (tourner) : 1. Entonnoir, 2. Tourbillon   
Probablement tha-vernin-t (robinet) serait appelé ainsi soit pour le filet/jet d'eau (fluide) soit parce que il y assimilation avec un entonnoir (de nos jours en kabyle appelé lembudh, emprunt à l'italien ou espagnol, il me semble). 
Taverne
Ce mot serait issu officiellement du latin taberna pour "échope, cabane" quoiqu'il sonne étrangement pour un mot latin ! En kabyle tha-vernin-t (robinet, filet/jet (liquide)?, entonnoir ?) et tsverna (taverne) ont la même racine et renvoie à une notion commune qlq part ! Nous allons ajouter un autre élément pour étayer cette hypothèse de Taverne kabyle :
a-verdhi = flanc, côtes (iverdhiyen)
VR de tour pour la forme indiquerait d'une certaine manière un cercle, une ceinture.
Un tonneau (de bière, pas celui des danaïdes !) est forcément cerclé, cintré
Les côtes sont ces lattes courbés et rigides (le thorax = le tonneau). 
(Ce terme kabyle a-verdhi doit aussi normalement signifier arêtes.)
Bref, il me semble plus raisonnable que Taverne soit non pas "échope, cabane" (origine latine) mais plutôt "tonneau avec robinet" au vu de la logique kabyle. 

Voilà, ce billet très relax est maintenant terminé. Décompressez mais consommez avec modération : molo sur la vodkasse, vinasse, abounouasse, etc... 

samedi 29 juin 2013

Sidon - Tunis

Tunisie 2.0
Colonia 2.0

On sait que les Phéniciens seraient partis de Tyr au Levant pour aller en Méditerranée Occidentale àfin de fonder la légendaire Carthage. Nous allons refaire ce voyage d'Est en Ouest pour essayer d'expliquer l'histoire et les légendes ainsi que le nom autochtone ("berbère") de Thunès, Tunis, Tunisie..

Sidon
Il y a trois arbres au centre des mythes et religions, de la création et de la genèse, donc de nos origines, nos racines : Olivier, Cognassier, Cerisier. On a expliqué en décembre dernier sur ce blog (voir billet Zitouna) que probablement que le même terme ou presque qui désigne le Cognassier pour le kabyle et pour le grec signifie Olivier pour les camarades sémites. 
kidhonia (cydonia) en grec = coing/cognassier
tha-kethunya en kabyle = coing/cognassier
zitouna, zeytun (cituna, citun, sidun? ) en arabe = olivier
Ces noms d'arbres apparaissent en toponymie : Kidonia/Cydonie en Crète, par exemple. En plus, on peut logiquement supposer que la Macédoine (Makedonia) soit liée au cognassier. Et en dernier, chez au Levant on trouve la ville de Sidon (Sayda en arabe actuellement) qui elle aussi aurait un rapport direct avec KDN/CDN/SDN: soit avec le cognassier, soit avec l'olivier. 
Les Phéniciens seraient donc partis de Tyr et pas de la plus grande ville phénicienne de l'époque Sidon - dont le nom nous dit-on signifie pêcherie - située au Sud de leur pays. 
Indice 1 : Sidon au Sud de la Phénicie (Levant)

Soudan
On dépasse Chypre le pays d'Aphrodite (Vénus), l'île du Cuivre. On avance vers l'Ouest, on arrive à hauteur de l'Egypte...Les anciens Egyptiens désignaient leurs voisins du Sud par Nubia : le rétablissement de la racine double, noble, généalogique GN, KN, etc...nous permet de supposer que Nubia fut GNubia avec le G muet et cette racine complète GNB signifie justement ganoub (Sud) en masri (arabe égyptien moderne) et djanoub (Sud) en sémitique arabe. Donc Nubia = Sud, ce qui est tout à fait vrai car la Nubie était et demeure le Sud de l'Egypte.
Nubie (Sud) est devenue...Soudan que les camarades Arabes disent être issu de bled al-sawdan "le pays des noirs", a-swad signifiant noir en arabe. Perso ça me paraît louche, des Égyptiens auraient opté pour le point cardinal et non pour la couleur de la peau de leurs voisins qui n'étaient pas si différents d'eux ! Les traducteurs arabes 
Indice 2 : Sudan (Soudan) au Sud de l'Egypte  

Cydonia
Quittons l'Egypte et avançons vers le couchant. On arrive à hauteur de l'île de Crète jadis minoenne devenue ensuite grecque. Les Crétois ont depuis l'antiquité étaient en étroite relation avec l'Egypte, la Libye (Cyrène). En Crète, au nord-ouest de l'île, nous trouvons le toponyme Kydonia (le cognassier) ou Cydonia. 
Indice 3 : Cydonie à l'Ouest de Crète  

Thunès
La nuit approche, il est temps de toucher terre... Heureusement que nous avons déjà atteint la portes de la Méditerranée Occidentale, les côtes de Thunès. C'est là qu'on va établir notre camp pour passer la nuit, mais avant ça on s'offre un bivouac et on discute autour d'un feu sur les péripéties de notre voyage. Tout le monde est d'accord que cet arrêt en Tunisie marque une étape nouvelle et que Sidon/Cydonie "le cognassier" sont loin derrière et que le nom Tunis/Tunisie nous renvoie au nom d'un autre arbre et d'une autre divinité...
Étymologie de Thunès (Tunis, Tunisie) : quand je vois les gens dire que Thunès (Tunis) est "bivouac", ça me fait rire, les gens sont tellement approximatifs !
La Tunisie est sans aucun doute "un pays plat" ou "le pays des plaines" pour cause de NS dans son nom :
1. nes en relief comparé à gn (1.coucher/allonger 2. colline, voûte, arc) nous renvoie vers qlq chose qui tend vers l'horizon/horizontal, vers le plat (extinction), sans doute les plaines
2. nes = passer la nuit (bat -comme dans beyt "maison"- en arabe) :
3. mensi = diner (3aïcha chez les arabes)   
4. nes = s'étéindre graduellement (lumière), rétrograder : sens de crépuscule, twillight ?
* en combinant tous ces sens de la racine kabyle NS de Thunes pour "diner, passer la nuit" (sorte de maison hospitalière quoi !), l'on peut supposer que Thunès aurait comme équivalent Bethléem "la maison du pain" :) 
5. nes de Thunès serait très probablement knes, donc racine KNS
KNS est en kabyle le cerisier, la griotte
Indice 4 capital : Tunisie liée à KNS de cerisier.
On y reviendra plus bas pour l'interprétation, pour le moment nous devons comparer la Tunisie à l'arbre venu du Levant, de Sydon, Cydonia, Kidonia en grec ou tha-kethunya en kabyle soit "le cognassier".

Kaïraouan
Faisons un voyage dans le temps tout en restant dans l'espace tunisien, sur les plaines  tunisiennes. Le maudit 7ème siècle apporta sur cette terre d'autres oiseaux migrateurs, des nomades d'une tout autre espèce, des nomades de l'apocalypse ravageurs, pilleurs et égorgeurs : les Hilaliens qui installèrent leur QG non loin de Sousse à Qayrawan ou Kairaouan qui signifie, retenez bien, campement.
Eurêka ! Mais bien sûr, NS de Thunès (Tunis, Tunisie) n'est pas bivouac comme disent les niya (naïfs) mais là où l'on se repose, on prend son diner et on passe la nuit : 
Tunise = Camp, Campement
Maintenant, puisque on parle de campement (de nomades), il faut voir qui et comment désigne la maison du nomade, c'est à dire la tente :
khayma (tente) en arabe
a-qiDHun (tente) en kabyle
QDN ou KDN de tente en kabyle sonne étrangement comme KTN de tha-kethunya en kabyle ou Kidonia en grec pour "coing, cognassier" :
Sidon, Cydonie = Cognassier (kidonia) = Tente = Camp  

Gitans
Et vous n'avez rien remarqué de proche, hein ? les gens du voyages sont des nomades par définition. Qidhun (tente) Kidonia (Cognassier) = Camp, Campement, ça ne vous dit rien, non ? Mais voyons ! 
Gitan: serait issu de cette même racine KDN/GTN de Cydonia/Kidonia "cognassier"   
satan, chaytan : racine proche de cydon/kidonia; le coing serait peut-être bien le fruit défendu que le malin (chaïtane, satana) ou le serpent nahash qui tenta Eve  : l'expulsion de l'Eden signifie plutôt pourquoi l'homme était -il l'est encore!- voué à sillonner le monde, à devenir nomade. Le plus curieux est que Adam serait issu de l'hébreu adom "Rouge"...couleur associé justement à la Cerise !
NB : Nahash, à mon sens, serait rapprochable de nahas "cuivre" en arabe (nehas = cuivre et pingre en kabyle et argotDZ) tout comme Cupidon de Sidon/Kidonia mais ceci sera l'objet d'un autre sujet/billet ultérieurement.  

Macédoniens
Il faut aller loin vers l'Est pour trouver une très bonne explication à Sidon, Cydonie, Kidonia = Camp. Les steppes d'Asie quoi ! Paki-stan, Aghani-stan, Ouzbeki-Stan, etc... Ce Stan est en réalité partout mais dans les noms de pays il n'est resté que chez les asiatiques.
Stan en langues perse/turque = Camp, Campement
Stan en russe = Camp, Campement
Stan est lié Stand en anglais, à Stare (debout) en latin.
Stan = Sidon/Cydon = Camp
Stan = Camp = Cydonia/Kidonia "cognassier"
Stan = Sidon/Cydon = Station 
Là tout s'imbrique ! Stan ou Station/Staionnement = Camp, Campement !

Macédoine ou Makedonia serait lui aussi lié à Kidonia (cognassier).
Maintenant on va véritablement comprende pourquoi les Grecs, les Athéniens, vouaient tant de mépris à leurs voisins du nord, les Macédoniens qu'ils traitaient de barbares : 
le macédonien était donc pour les Athéniens (les Grecs) un nomade donc un barbare vivant dans des campements et n'ayant aucune attache et aucune écriture. Cependant à l'époque de Philippe et d'Alexandre avaient une capitale Pella, alors les anciens macédoniens étaient-ils des nomades, des semi-nomades ? ou bien les campements de nomades étaient plutôt à cause de leur militarisation, les camps militaires ne diffèrent pas trop de ceux des nomades ?    

Berbères
Dans l'antiquité, les Grecs avaient un mot nomadhos qui désignait au même temps nomade et Numide alors que la Numidie avait une population sédentarisée dans plusieurs villes comme Qirta -Cirta dont la racine QRT est identique à celle de Carthage et aurait le sens de Pôle (lire le billet "Le pôle kabyle"), Thagaste, sans parler des ports sur la Méditerranée ! La seule explication rationelle est la suivante :
Numidie liée à Nomade donc à Camp, Station = stagnation, permanence, constante : QRT (Cirta) la capitale numide est justement Constantine (QRT libyco-punique = XNT de xanti grec) de la quarantaine (lire le billet Cirta 40 et Cirta 40 - bis sur ce blog). Facile à comprendre si l'on regarde comment les nomades turcs ont appelé une ville éponyme : Constantinople devenue Istanboul ou Stamboul :
Stan turc (camp) pour Constantin "constant" grec + polis (ville) altéré en "boul" en turc.

Cette constante serait sans doute un étalon de mesures, un "mètre" ou une règle. Tiens, l'arabe mistara "règle" ne serait-il pas un indice mi+stara stare (latin) de constare (constant) est bien entendu une constante pour une unité de mesure standard, un mètre antique ?

De même façon, pour le terme Berbères qui apparaîtra plus tard, plus exactement à l'époque médiévale, l'explication de sa généralisation est une erreur grossière des Européens tout juste sortis de la torpeur du catholicisme intégriste car ils auraient donné une conotation très péjorative au terme Barbares en faisant l'amalgame entre nomades et sédentaires de la Méditerranée du sud. 
A mon sens, le terme "varvaros" ou Barbare serait plutôt le Nomade errant + ce nomade serait "habitants" des steppes. On y reviendra ultérieurement.
   
Colonia 2.0
Vous savez, on peut aller plus loin vers l'Ouest, vers ke Nord et l'on retrouvera cette Sidon-Cydonie = coing = Camp = Station = QG ! Il suffit d'altérer avec T ou D en L la tente kabyle "qidun" ou le coing "tha-kethunia" pour arriver à des résultats bouleversants !
Dh occlusif, Th aspiré en grec et kabyle = L en romanes
Kidonia, Kethunia (coing) = Kilonia ou Colonia
ou plutôt : Quilonia
C'est l'aquilin le colon ! 
Colonne pour le kabyle : qidhun "la tente" doit son nom à la colonne, c'est peut-être aquilon...proche d'aquilin (nez) pour la forme : voir piquet de tente égyptien !
La colonne-piquet 
En plus, il suffit de transcrire autrement Sidon/Cydoni, Kidonia avec "qu" ou "gu" de l'eau (agua) pour avoir Quidonia, Quitonia ou aquitonia...c'est à dire l'Aquitaine. Est-ce un indice que Sidon, Cydonia, Aquitania -Aquilanie doit se trouver sur l'eau (sur mer) ? peut-être, dans certains cas. Barcelone serait peut-être aussi une Sidon : Barcedonia ou plutôt PorCydonia ou Port Sidon.   
Les colonens d'Hercule ou Gibraltar seraient aussi des Sidon/Cydonie ou plutôt "qidhun" (tente en kabyle) pour la forme en tente ou "piton" du mont (djebel tarek en arabe). 

Puisque Cydonie, Kidonia (Cognassier) = Colonie ou Aquilonia, on peut se demander s'il y a relation avec "aquila" (aigle en latin) donc Agadir (de igidher "aigle" en "berbère") serait aussi une Sidon (sur mer justement) ? Agadir étant un nom autant "berbère" que punico-phénicien, le même que pour Cadix probalement (encore une Sidon !) L'oiseau qui conviendrait à Sidon/Cydonia serait plutôt cigogna oiseau migrateur vers le sud et celui qui apporte les enfants :) ou bien le cygne, blanc et beau, qui a une constellation en forme de croix.

D'autre part, nous savons qu'en phénicien "colonie" se disait utica (ithaqe en grec), donc ce n'est pas Sidon de la Phénicie orientale aujourd'hui appelée Saida : comment expliquer cette contradiction ?  

Par ailleurs, Sidon ou Sudan pour le sud ne trouve pas d'quivalents ailleurs, sauf peut-être Saïda en Algérie qui serait une colonie du sud ?  

Le terme Sidon ne serait pas sémite car Kidonia en grec ou tha-kethunya en kabyle"pour cognassier" auraient la forme équivalente sémitique en Ceituna ou Zeitun, Zitouna pour "olivier". Donc une ville Zitouna serait, elle aussi, une Sidon/Cydonia ou Colonie ?

Tout ça mérite d'être revu et revérifié.

Tunisie
Si on a compris que Tunis/Tunisie est en terme de relief une plaine voir une steppe, que la racine NS nous renvoie vers Camp, Station et (vraisemblablement) Colonie, il n'en demeure pas moins que Thunes avec sa racine NS ou plutôt KNS (masculin de Thunès) serait liée non pas au Cognassier mais au Cerisier tha-knisya en kabyle. 
Cerise est indissociable de Assemblée/Eglise
KRS, CRS : cerise en fr., kerz en arabe, 
kirch = église, kirsche = cerise en allemand
KNS: cerise en kabyle + assemblée "knesset"
KLS, CLS, GLS: ekklesia "assemblée" en grec, Eglise

La racine de cerise KRS aurait donné "Rouge et Beau/Magnifique" en russe (krasny, prekrasny, krasota).
KRS ou KRZ en kabyle c'est krez = labourer (boulot du paysan:), gres, agris = geler, kres = cristalliser, plisser, froncer, etc...
Cette même racine est avec un N en kabyle KNS (tha-knisya) est la racine de Thunès. Vous aurez lu les derniers billets sur ce blog que vous n'aurez aucun mal à comprendre les conclusion suivantes :
KNS ou KRS kabylement : Cerise = Croix 
Croix du Colon, Croix du Paysan (autrement dit du christian ou chrétien :). 
Croix liée à Tanit nous renvoie vers la croix du sud visible depuis la Méditerranée durant l'antiquité, un symbole pour nos frères Kel Tamacheq : la relation entre Tanit et la Croix d'Agadez serait peut-être réelle, voir même avec la croix égyptienne Ankh

Le Cerisier étroitement liée à beauté donc à la cerise, à la couleur rouge ou blanche.Tout comme à la déesse de beauté, Vénus. Ou simplement Tanit de Carthage.

KNS de tha-knisya (cerisier) serait, comme supposé depuis 2009 sur ce blog, la Croix mais aussi la genèse ou plutôt l'arbre de la connaissance.  

KNS de cerisier et Tunis, en astronomie devrait nous indiquer un indice majeur, peut-être équinoxe (quelle relation avec Vénus), ou le solstice (d'hiver à cause de NS "éteindre, coucher"), voir la rétrogradation de la planète Vénus. Le cognassier (cydonia) associé à camp/station lui indiquerait plutôt un solstice. Cependant, ces Sidon sont si nombreuses, sous différents noms, Sidon-Cydonia (voir même Zitouna, Agadir, Cadix, etc...) que l'on ne peut pas exclure qu'ils indiqueraient des repères géographiques : ces colonnes seraient des méridiens ou des parallèles. A vérifier.   

Sédentaire
Maintenant on va prendre un virage pour passer du nomade au sédentaire.
Oui, et si Sidon, Cydonie ou Kidonia en grec/tha-kethunya kabyle "coing, cognassier", oui, et si Cydonia donnait "Cydontaire", si vous permettez cette fantaisie :), ou plutôt Sédentaire, donc Civilisation ?
sédentaire vient du latin sedeo (assis) : c'est le contraire de stare (debout) du nomade.
C'est donc l'équivalent de "assis" qu'il faut chercher chez nous.
qim en kabyle = s'asseoir, rester. Emprunt ? : maqim "sédentaire en arabe.
(voir aussi en kabyle qam/tha-qamets "tronc, (colonne) d'obélisque").
djales (assis), maq3ad (siège) en arabe 
Tous ces mots n'ont rien d'évocateurs...
Le grec kathedra ou hedhra ? (siège, chaire) aurait donné Cathedrale (maqam en arabe, lemqam en kabyle pour temple, donc lien avec qim = s'asseoir). Ce hedhra grec dans kathedra est exactement le même qu'en arabe hadhara pour "civilisation, sédentaire " ! Peut-être que cette construction intellectuelle est spéculative mais elle nous dit qu'il faut chercher le siège, le banc, la chaire pour avoir "sédentaire, civilisation" :
a-kursi en kabyle = al-koursi en arabe = chaise 
a-gurzi en kabyle = talon : la forme L est proche de siège/chaise.
KRS ou KRZ est en plus la racine de Cerise comme dit plus haut, qui serait avec N pour KNS (knisya) : 
kursi (chaise) = kunsi 
C'est Notre mot ! Surtout que Knes ou son équivalent grec Eklessia signifie assemblée (d'où Knesset des hébreux; chez les chrétiens c'est Eglise = temple donc) donc assemblée où les citoyens siègent assis ! 
Donc la racine kabyle KNS du cerisier (tha-knisya), racine présumée du masculin sing. de Thunès/Tunis-Tunisie, serait la racine de siège (assemblée), de sédentaire et de civilisation. Récemment dans le billet Phoenicia 2.0 on a vu justement que la cerise, sa couleur rouge pourpre, serait le symbole de sénateurs. Par ailleurs, le Rouge est Phoinix en grec, tout comme pour Punique, Phénicien justement liés surtout à Tunisie !   

Une autre piste existe pour retrouver l'analogue du latin sedeo (assis) en kabyle comme en arabe : sédiment, sédimentation issus de sedo, sedere (assis). 
SDM = KDM 
sédiment = aqdhim en kabyle, qadim en arabe pour "ancien".
C'est le même terme avec le même sens dans les trois langues. Sauf qu'à première vue on ne voit pas l'utilité de cette piste mis à part qadem (avancer) qui par extension signifie chez nous "moderne, civilisé".

Ouf ! On récapitule pour Tunis/Tunisie :
- Plaine
- Camp, station
- Colonie
- Sédentaire, Civilisation, 
- Siège, Sénat
- Cerisier
- Croix
- Rouge
- Tanit (= Vénus)

Normalement, le symbole serait le chiffre romain V (victoire) et le chiffre Cinq : il n'est pas exclu que KNS de Thunès soit ensuite devenu, arabisation oblige, khames, khamis ou khamsa (5), c'est d'autant plus envisageable que la racine QNT (proche de KNS) est dans qentar, qendur pour Pont et Cinq, c'est l'équivalent de qamis/khamis/khamsa arabe (voir la démonstration). Donc la quinte ou la khamsa symbole de protection chez les Nord-Africains, symbole préislamique et farouchement combattu par les islamistes rigoristes vrais arabes, serait kensa (quinta en latin, penta en grec), un autre symbole lié à Thunès/Tunis/Tunisie. Curieusement, la main ou la quinte marque le stop, l'arrêt !
Les Tunisiens pourraient opter pour un autre symbole, la fleur de cerisier (tha-knisya) à 5 pétales (comme la sakura des Japonais), l'étoile rouge pourpre à 5 branches (non ! ça fait trop coco !) ou bien l'étoile de mer à 5 branches aussi :)

Ce modeste billet est dédié tout spécialement à nos frères Imazighen de Thunès - Tunisie, eux qui sont écrasés par la majorité arabisée et en phase d'islamisation, un comble au pays de la croix de Tanit ! Bon courage, ay athma !

Egypte 2.0

Ô, nom de la mère du monde...

La civilisation égyptienne durant sa déchéance s'est vu mal interprétée voir même plagiée par les envahisseurs successifs de l'Egypte "mère du monde". Les Grecs durant l'époque des Ptolémée ont apprécié les avancées de cette plus ancienne civilisation et ont contribué à son prolongement en Europe pour donner ce que l'on appelle "le miracle grec". Les Arabes durant les conquêtes musulmanes ont aussi fait les traductions du patrimoine égyptien plus les textes grecs; les Arabes ou plutôt les Perses, Egyptiens, Maures-Berbères islamisés, donc arabisés, ont certes contribué à la propagation du savoir scientifique mais il est indéniable que ces nouveaux "maîtres du monde" ont voué beaucoup de mépris pour cette même civilisation ancienne du pays du Nil qu'ils ont traitée - tout ça après l'avoir spoliéé à commencer par Ptah qui a donné leur Fatiha !- de jahilia (époque des ténèbres, époque de l'ignorance) ! C'est dire leur manque d'honnêteté intellectuelle, leur opportunisme et leurs piètres talents de traducteurs :)  

Ptah ou Oziris
Nous avons évoqué dans le billet précédent la difficulté de distinguer qui de Ptah ou Osiris (pour le Kabyle c'est Akli vs Anzar), deux divinités essentielles de l'Egypte antique, serait Neptune ou Jupiter, surtout que Ptah est aussi associé à Vulcanus (Hephaistos). Toutefois, on sait qu'à un certain moment ces deux divinités ont fusioné pour donner Ptah-Sokaris-Osiris ; on sait aussi que le boeuf Apis de Memphis est l'hypostase et de Ptah et d'Osiris. Notre hypothèse quant au nom de l'Egypte qui va suivre se base sur la supposition qui fait de Ptah "celui qui ouvre" serait, tout comme Osiris, l'équivalent de Neptune romain/Poseidon minoien et grec/Anzar kabyle et "berbère", le dieu créateur. Le mythe de ces dieux créateurs est étroitement lié aux sources/eaux; étymologiquement source est liée à clé/ouverture et à l'oeil et à île dans certains cas.  

Egypte
Les Grecs à un moment précis de l'histoire ont donné un nom au pays des pharaons que les autochtones désignaient par Kemet "terre noire". Auraient-ils inventé un nom à ce pays ou bien, ce qui serait plutôt logique, les grecs auraient simplement traduit un nom déjà existant ? 
Egypte Aegyptos en grec : G + Ptah (Neptune) 
Donc pays de Ptah 
ou pays de Poseidon pour le Grec, 
pays de Neptune pour le Romain 
pays d'Akli (équiv. de Ptah/Vulcanus) qui en plus est "noir" (lien avec Kemet), 
ou pays d'Anzar (équiv.d'Oziris) pour le Kabyle (le "Berbère" en général)
Anzar personnifié par l'Arc-en-ciel serait à l'origine de Cesarea (Césarée, Algérie).  
Cette racine ZR ou SR est dans...M+SR ou Misr, Misraïm en Orient !
SR est clé en kabyle ("berbère") saru, tha-saruts et ainsar "source fraîche impérativement près d'un fleuve ou cours d'eau);
KLen kabyle est ouvrir/oeil/source dans li, ledi (kledi?), allen, thalla.  
KL en kabyle est pour akal "terre" et Akli (nègre, esclave,...) équivalent de Ptah (Vulcanus) justement et synonyme d'Île (voir les billets du moi de Mai à ce sujet ou tapez "akli" dans la rechercher en haut à droite).
On dispose d'assez d'éléments pour avancer notre hypothèse : 

1. Le nom grec de l'Egypte
Aegyptos serait Geo (terre en grec) + Ptah (notre Akli "le nègre") : c'est la traduction de Kemet (terre noire) des autochtones. Egypte = Terre de Ptah = Terre de Neptune = Terre de Poseidon normalement pour le Grec. Pourquoi dans ce cas les Grecs n'ont pas désigné l'Egypte par Poseidonia ? 

2. Le nom sémite de l'Egypte
Misraim pour l'hébreu, Misr pour l'arabe et chez nous c'est Masser. Ce nom, au contraire de la version grecque liée à Ptah, fait référence à l'autre divinité égyptienne Osiris. 
Misr, Misraim, Maser = M + Osiris 
Ce M est typiquement sémitique (le N de l'ancienne Egypte a évolué en M sémitique).
Misr, Misraim, Maser altération de Nisr, Nasser = N + Osiris
Les sémites auraient du appeler Misr/Misraim respectivement Nassiria en arabe ou Nazareth en hébreu (lieu associé à Jésus qui serait à mon sens l'équivalent d'Osiris ou de Ptah). C'est à dire Cesarea pour le Romain ou "Arche ou Pays d'Anzar" pour nous Kabyles (et "berbères") excatement comme notre Césarée devenue Argel, Algérie, Al-Djazair (référence à Îles justement) de nos jours ! 
En clair, le nom de l'Egypte antique ou celui de notre Césarée (Algérie moderne) seraient peut-être identiques. C'est dire que s'il y a des analyses génétiques ADN à entreprendre pour comparrer telle à telle ethnie, l'Ancienne Egypte et l'antique Afrique du Nord auraient été très probablement génétiquement très proches, en plus des mythes et croyances communes !

Conquistador
Egypte = Neptunia ou Poseidonia ou Nazareth ou Césarée (Algérie), ça serait kif-kif, du pareil au même. Mais quel autre sens détiendrait ce nom ?  Notre Anzar dieu de la création est carrément symbolisée par l'Arc (arc-en-ciel) donc par le N ou sa racine complète KN, GN, SN, etc... (lire les derniers posts en date à ce sujet) qui a la forme justement de l'Arc (voûte) et qui porte les notions de noblesse, généalogie (arche), couple/double (2), etc...comme on l'a démontré dans l'un des des billets récents "l'Arche de Noé" :
- l'Egypte était aussi appelée le double-pays : c'est donc le N (KN, GN, SN,...) qui devrait être dans le nom de l'Egypte : N + Ptah ou N + Osisris avec N ou racine complète KN, CN, GN  pour "double". Egypte serait-elle le "double-pays" car pays des deux divinités Ptah + Osiris ?
- le aeg ou géo grec pour "terre" serait une mauvaise traduction de "pays" des autochtones. Donc c'est "pays de Ptah" voir "Arche de Ptah" au lieu de "terre de Ptah" vraisemblablement.
Si on prenait Ptah et Osiris et on regardait leurs traces dans les autres langues et cultures, on pourrait comprendre le Triomphe de Neptune (Anzar, Osiris ou Ptah ?) autrement surtout que Ptah a donné "foutouhate" (conquêtes) en arabe chez qui ces divinités n'ont jamais existé, Enka/Ea est l'équivalent des sémites accadiens; sumériens d'Osiris/Neptune. Osiris (notre Anzar) aurait donné al-nassr "triomphe"  ou al-mansour "le victorieux" qui est le même que le latin vincere (vaincre) avec un V en préfixe de NSR ou NZR d'Anzar (Neptune) :
Ptah ou Osiris, Neptune (Anzar pour nous) est un Conquérant, un Conquistador !
Ptah ou Osiris, ou César ou Jésus sont des Conquérants.

Lumières
Il y a une autre supposition sur le sens du nom Egypte = Pays de Ptah ou Pays d'Osiris. Ce n'est que conjecture, on est loin d'une hypothèse digne de ce nom, néanmoins on ne peux exclure ceci car il ne contradie pas les faits réels :
Egypte = pays des Lumières (une Lusitania en qlq sorte !)
Ptah égyptien ~ (à lier avec) tha-Phath "la lumière" en kabyle (phos, photos en grec).
Osiris, Oziris ~ (à lier avec) thi-ziri "lueur des astres, clair de lune"
Ptah est "celui qui ouvre"...
"...et la Lumière fût" au premier jour.(Bible, etc...).
Cette version n'est pas pour me déplaire. On y reviendra. 

Et pour terminer, il y a une supposition assez intéressante à faire concernant l'appellation "la mère du monde" donnée à l'Egypte. Pour nous en kabyle, c'est étrange mais c'est comme ça, le dT se retouve dans idTij (soleil), thimidT (le nombril), tha-medTuth (la femme), thidT (l'oeil). Bref, "l'Egypte, la mère du monde" serait kabylement parlant "L'Egypte, le nombril du monde" c'est à dire le Centre du monde tout simplement. Et c'était on ne peut plus vrai des milliers d'années en arrière...

vendredi 28 juin 2013

Zeus

Un dieu Grec Kabyle un jour !

Encore un coup de pouce d'Apulée de Madaure...
 
Rappel
- On a expliqué en décembre dernier sur ce blog (voir billet Zitouna) que probablement que le même terme ou presque qui désigne le Cognassier pour le kabyle et pour le grec signifie Olivier pour les camarades sémites. 
kidhonia (cydonia) en grec = coing/cognassier
tha-kethunya en kabyle = coing/cognassier
zitouna, zeytun (cituna, citun, sidun? ) en arabe = olivier 
- Un peu de lexique aussi :
zith en kabyle = huile interfère avec le sémitique-arabe zeyt, zaït.
udhi (uthi ?) = beurre (en arabe zebda où foie est kabda, kabd)
thidhi en kabyle = sueur
thassa en kabyle = foie : organe central de courage et bravoure, de protection et d'amour maternel, de sentiments et d'amour. Comme on l'a vu ces dernières semaines sur ce blog, thassa (foie) serait lié entre autres à : Jour (as), Sept (7), Lionne (tha-seda),  à la généalogie (frères de foie/athma tassa = frères utérins) donc à l'Olivier (zemmur).

Neptune
Force est d'avouer tout de suite qu'une certaine confusion persiste au niveau des dieux/divinités/démiurges. Certains croient que notre mythe fondateur Anzar serait Zeus (Jupiter) alors qu'en réalité tout indique que ce dieu des sources, des eaux serait notre équivalent de Poseidon (Neptune). Le démiurge égyptien Ptah pose aussi problème car normalement il est assimilé à Hephaistos (Vulcanus) et serait simplement Akli pour le Kabyle, chose démontrée sur ce blog récemment. Cependant on a d'autres éléments qui montrent que Ptah de l'ancienne Egypte serait aussi Neptune (Poseidon)...alors qui est Oziris jusque-là confondu avec Anzar/Neptune/Poseidon dans ce cas, Zeus ?
Ptah égyptien a donné ftah (ouvrir), meftah (clé), la sourate d'ouverture al-fatiha en religion arabo-musulmane, futuhat (conquêtes, découvertes), etc... en arabe.
Ptah a donné le nom grec de l'Egypte : Aegy-Ptos.
Ma foi, vu l'antériorité de la civilisation Égyptienne en Méditerranée, il paraît plus que probable que le crétois Poteidaon ensuite le grec Poseidon, l'étrusque Nethuns et ensuite le romain Neptune seraient tous issus de Ptah. Et le nom grec de l'Egypte est à revoir :
Aegy + Ptah = Aegyptos, Egypte
N pou G : N+Ptah : Egypte = Neptah
ou Egypte = Neptune tout simplement.
Les arabes ont siphonné Ptah pour "ouvrit, clé" et aussi pour kebd/kebda (keptah?) "foie". Cet indice nous permet de relier Divinités au Foie et là...une grosse et bonne surprise nous attend :
On a en effet un artefact Étrusque qui s'appelle Le foie de Plaisance qui atteste justement cette ancienne pratique en Méditerranée, c'est pour nous les Kabyles ce qu'était La pierre de Rosette pour Champollion et Young ! D'après Pline, les étrusques associaient Neptune à la vésicule biliaire (du foie). C'est un indice important ! De premier abord, nous voyons que la vésicule biliaire consacrée à Neptune et que "bile" en grec c'est "kholé", on peut supposer que notre Akli, à juste titre identifié comme l'équivalent de Ptah, s'explique KhL (khôl, kahlush/akli "noir/nègre") de Akli a la même racine que "kholé" grec (ex.mélancolie).
Ptah = Neptune = (associé à ) La vésicule biliaire : c'est un indice important que nous avons, désormais il faudra en chercher d'autres, par exemple quelle divinité serait associée au foie ?

Amour-Olivier
Le personnage d'Apulée Amour (Amour et Psychée) est appelé Aros par les Grecs et Cupidon par les Latins. C'est ce nom "Amour" d'Apulée qui pourrait être un indice important et que nous allons dans cette première ébauche essayer de déchiffrer. A première vue on pourrait envisager une hypothèse un peu osée :
Le nom d'Amour chez les Romains "Cupidon" pouvant être en lien Cydon donc cognassier et ce dernier pouvant avoir son équivalent l'olivier pour nous, on peut supposer que : 
amour antique = zamour ou zemmour (olivier) moderne
Donc avec un Z devancerait la voyelle -a- ou une autre.
Et cett supposition apporte des éclaircissements pour le moins troublants. Faut rappeller que récemment on a établi que l'Olivier (zemmour) serait l'ADN, l'arbre généalogique des Kabyles. Si l'on prend le Ath ou Aït (au masculin, le féminin est Seth, Suth) des Kabyles autres "berbères" qui indique l'appartenance à un clan ou quartier, village (toponyme) avec le Z devant la voyelle, l'on aura ceci :
Ath (Aït) = Zath, Zaït...comme l'huile zith ou zeyt en arabe :) 
C'est à dire que si l'olivier est l'arbre généalogique pour le degré de parenté et l'huile de cet olivier serait quoi ? Peut-être ça, idhamen (masc.plur.) = sang  :
idhamen = Zidhamen, Zithamen
Donc l'olivier pour les liens de sang tandi que l'huile de cette olivier est carrément associé au sang. Le plus drôle que Zyth ou Zythos en grec ne signifie pas huile mais...bière ! 

Zeus
Venons maintenant au "plus grand dieu" des anciens. Zeus grec a son équivalent romain Jupiter. Les termes Day en anglais, Den en russe, etc...sont tous issus du latin diem/Dies "jour" lui-même donnant deus ou Dieu. Donc "jour = dieu". Deus serait la forme latine du grec Théo (ex. théologie) pour Dieu, Theo/dios Dieu n'étant rien d'autre que le génitif de Zeus ! 
Bref,  Zeus = Jour
Maintenant il faut rappeler que récemment dans le billet du mois de Mai intitulé "Neuf Dieu" on avait fait le rapprochement thassa (foie) - as (jour) en kabyle; en outre, inutile de rappeler que thassa (foie) symbolise la protection donc plutôt symbolique de Jupiter (Zeus) que de Neptune (Poseidon) plutôt associé comme chez les étrusques à la vésicule bilaire.  Et si on appliquait notre formule du jour avec le Z devant la voyelle ?
as (jour) en kabyle = Zas ou Zeus ?
Thassa (fém.sing.) serait au masculin tout simplement Zeus !
Donc Zeus (Jupiter) serait véritablement associé au Foie...tout comme Ptah qui a donné keptah/kebda (foie) en arabe ? Là ça devient compliqué, on se demande où est Oziris, où est sa soeur Isis, etc...

Bref, Zeus pourrait bien être la forme complète de as' (jour) kabyle et le masculin du foie  thassa (fém. sing). Cette supposition nécessite d'être argumentée et donc revue une autre fois la confirmer ou la répudier. Quant au foie Etrusque, c'est un indice très intéressant surtout qu'on a retrouve la tarce des Étrusques dont la langue n'est pas indo-européenne des deux côtés de la Méditerranée, y compris donc en Afrique du Nord...

mercredi 26 juin 2013

---Offtop---

Cher lecteur, Chère lectrice !

Malheureusement ce modeste blog a été ciblé par des traffic spameurs, originaires d'ici et de l'Europe de l'Est en général, qui transitaient par des proxy servers aux USA. Toutes mes excuses pour les inconvénients qu'aurait pu vous causer ce dysfonctionnement.  

Des mesures ont été prises pour mettre fin à ce spam des Racaillesky, le compteur de visites, entre autres, a été enlevé. Normalement le blog est redevenu sain, le cas contraire n'hésitez pas à me le signaler en m'écrivant à l'adresse email suivante : ddastayevski@gmail.com. 

Merci de votre confiance et de votre compréhension. 
D.S  

mardi 25 juin 2013

L'arche de Noé

L'arche de Noé démystifié...

Quand on vous disait il y a des années que la Kabylie allait prendre sa revanche sur les usurpateurs et voleurs de mémoire, vous ne l'avez peut-être pas cru. Quand on vous disait que les mythes anciens ont été certes traduits et repris par les camarades rusés que vous connaissez pour en faire les siens tout en perdant le sens des mythes allégoriques en les transformant en dogmes pour dominer les masses, vous ne l'avez peut-être pas cru. Eh bien, vous aviez tort. Observez, lisez comment la Kabylie reprend du poil de la bête pour livrer bataille à ceux qui jurent par le mal.  Savourez ce moment historique ! Et ce n'est pas le dernier, Grâce soit rendue au Créateur.

Rappel
Racine de noblesse ayant la forme d'un arc (voûte) sous toutes ses formes :
Racine de base : QN, GN, KN, CN, SN, ZN
+ son altération probable en ZM, GM
Racine alternative : N altéré en L pour QL, GL, CL, KL, 

Arche de Zoé
Cette racine de l'arc, du savoir et de la noblesse aussi une racine génétique :
GN de génération, généalogie : facile é vérifier dans diverses cultures y compris en Europe, ex. en russe koleno (genou) -arc KN quoi !- lié à pokolenié (génération) et les Russes comptent jusqu'à 7 genous (générations) pour éviter les liens cosanguins; pour les Kabyles dans le temps pré-hillalien (arabo-islamiste) ça devait être 8 générations (voir plus bàs) comme l'atteste la racine ZM.    
Les liens familiaux se déclinent ainsi en kabyle, exemples :
tha-nudt, thi-nudhin = les belles-soeurs
nudh serait knudh : KN idem à celui de a-kniwen (jumeaux)
Racine altéré en GM ou ZM : gema, zema = frère (lire à ce sujet le lien avec olivier/lion dans "Zemmour, l'ADN kabyle" de ce mois)

La racine QN, KN indique le lien (nuptial y compris).
QN, KN, GN, SN (sin, akniw) indique 2, couple, pair, double, duo, jumeaux 

Le N (GN, KN,...) indique le génitif en kabyle "de..." pour marquer l'origine, l'appartenance + ce N en kabyle est une proposition qui indique (comme en ancien égyptien) notre, mien, etc...

Il sufit de récapituler les significations de cette racine GN, KN, etc... :
- Arc
- Généalogie
- Couple (2),
- ...
- le N de Noé serait notre racine GN/KN prononcée N : Noé aurait été Knoe, Gnoe,...

En clair, intime conviction est faite pour moi que l'Arche de Noé est une métaphore, une allégorie pour expliquer la Généalogie attesté dans cette racine à la forme de l'Arc (chez nous le dieu a-Nzar personnifié par l'arc-en-ciel qui se manifeste en tant de pluie, d'ici vient "le déluge" de Noé).
L'arche de Noé = L'arche de Zoé (zoé "vie" en grec) 
L'arche de Noé = L'arche de la Vie = L'arbre généalogique
Anzar le dieu kabyle et "berbère" (équiv. Oziris, Neptune, Poseidon), mythe fondateur de nos peuples, est une preuve magistrale de l'Arc !
L'arbre généalogique est un Arc !

En plus, cet arche de Noé, arche de vie serait lié en kabyle à :
L'arche de Noé = L'arche du Lion
L'arche de Noé = L'arche de l'Olivier
En clair, l'arche de Noé est un Arbre généalogique et pour le kabyle on sait de quel arbre il s'agit grâce à la racine ZM (voir post "Zemmour, ADN kabyle") qui atteste Lion Olivier, Frère, Huit (8) "zemanya "(travesti en themania à cause des hillaliens) :
Arche de Noé = Olivier généalogique  

Izem "lion" proche de isem (nom) :
ZM/SM avec N rétabli ZNM/SNM : nous on tait le N (sem), les européens le S (nom/name), donc le grec dit N, le kabyle S/Z. Autrement dit notre i-zem (le lion) en kabyle serait théoriquement i-nem en grec...bingo ! notre i-zem n'est pas inem en grec mais némée ou le Lion de Némée chez les grecs ! 

ZM kabyle d'Olivier zemur atteste aussi huit (8) zemania, la famille de Noé comptait justement 8 personnes...

Saint Augustin
8 associé à noble pour (personne) Auguste et le 8ème mois auguste (août) durant les romains , mais notre bienheureux Augustin serait aGNaustin, GN noble certes mais Augustin serait Agnostique en grec (gnosis = savoir) ou tout simplement a-musnaw en kabyle moderne, avec la racine noble KN version SN de sen = savoir retouvable an ancien égyptien avec le même sens. Le lien via 8 entre "auguste/agnostique" et zemania au lieu de themania 8 pourrait nous renvoyer à 1) Augustin = Croyant (prêtre) et 2) Augustin = Zemni (oracle) comme amghar azemni (grand oracle) ou plutôt a-zemri (ZMR d'olivier mais aussi de zamar "agneau" ou agnes où GN y est aussi, l'agneau de dieu étant un symbole chrétien fort) ou autrement avec la racine ZMR d'olivier. Notre Olivier ZMR (zemmour) est symbole de généalogie, de savoir (voir de "l'église" ou "d'académie") et noblesse (voir innocence).  
Au final, on aurait de nos jours appelé le natif de l'antique Thagaste devenue depuis Souk Ahras, ville associée au Lion (anciennement ahar d'où Ahras, de nos jours i-zem, racine ZM comme pour zemmur "olivier") toponyme dont serait issu le nom même du bienheureux Augustin, en grec Agnostique, serait en kabyle moderne tout simplement Zemmour !  

Allez, les barbares romanisés :))) et bernés par les mythes des camarades rusés (zut !), adaptez vos traductions et sachez désormais que Saint Augustin serait chez vous Saint Olivier, son symbole serait l'Olivier et le Lion et que sa ville natale Thagaste aurait son équivalent chez vous : Lyon. Un jumelage, peut-être, hein les frenchies ? :)

Eh nous les Kabyles ainsi que nos frères Chaouis, honte à nous!, à quand le rapatriement de la dépouille de notre Augustin - Zemmour et son retour au pays pour qu'il repose en paix sous sa terre natale et à l'ombre d'un olivier au lieu de Pavie en pays étranger ?

Les Aarchs Kabyles
Nous voyons que la généalogie kabyle est liée à l'olivier, le lion et 8 pour la racine ZM de zemmur "olivier" et izem "lion". Une autre appellation du lion en kabyle, chaoui ("berbère") est à prendre en compte : aHaR qui est dans Ahras (souk) de Thaghaste, de Ahran devenu Wahran en arabe er Oran en français (Oran, Lyon = Thagaste). 
ZM de lion "i-zem" (lion, pour le lion de Némée probablement)  = 8, zemanya (et non themanya) = Semaine = Circuit fermé (sang), cercle fermé (famille) donc Cycle;
HR de lion "aHaR" = 10 = Mois (solaire)

Dix 10 serait "le plein" : ashar, tchar (voir HaR) en kabyle; amar en arabe. Et voici pourquoi. 
Le terme ashra "dix" que nous utilions aujourd'hui en kabyle (comme 3ashra en arabe) saurait été probablement aHRa; cette racine de "lion" est dans n'HeR = guider, conduire en kabyle, elle est aussi dans n'HaR "jour" (idem en arabe nahar) sh'HeR "mois solaire" (idem en arabe shahr). Le terme Jour (Day) est issu de Dieu en latin et grec, HR de jour serait lui aussi à un dieu, un "lion" probablement. La généalogie, la division du temps seraient liée au Lion en kabyle (et "berbère"), chose introuvable chez les camarades sémites arabes, par contre il en va tout autrement en Egypte ancienne où les envahisseurs arabes auraient sans doute siphoné ce lexique.

Cette même racine HR de "lion" (ahar) est dans un terme qui indique comment la Kabylie était jadis divisée administrativement : Aarch. Tout le monde connait les Aarchs, arouches kabyles depuis le triste Printemps noir de 2001 et malheureusement ce terme est prononcé à la hillalienne avec le "ayn" : 3arch. Eh bien c'est faux, Aarch est lié à la division par "le lion", non pas pas izem par 8 générations mais par a-HaR de 10. Le terme Aarch serait plutôt aHaR+j ou aHaR+sh : ahrash ou Ahras simplement, au pluriel Laarouch devient peut-être Lahrus (nahrus ?), Ihrassen voir Ighrassen (au masculin) ou thi-ghurassin au féminin qui en kabyle signfie... les ruches. Hallucinant !
Aarch kabyle est lié à Lion aHaR et à 10
Aarch en kabyle pollué = en vrai kabyle Ahras, Aghras, 
                                      (au féminin): Thaghurast
Aarch kabyle = Ruche 

Le nom Tahar est lui-même lié au Lion (ahar) tout comme son diminutif  pour les petits Tahrirouche "le lionceau" personnage important des contes kabyles qui dans certaines régions est altéré en Vrirouche...et 10 étant "le plein" (ashar/aHaR? kabyle, amar arabe) ce Tahrirouche (Lionceau) est devenu Amirouche comme le nom du fauve kabyle, le martyr de la guerre de Kabylie contre l'occupant français le colonel Amirouche, adh phell as y'aphu Rebbi.

Mister Bin
Cette racine d'arc, noblessse, savoir et génaologie QN, KN, GN, SN en kabyle, retrouvable en langues européennes PIE, aurait en réalité un semblant d'équivalent chez les camarades sémites :
KN/GN/SN... kabyle ~ BN en sémitiques (Ben, Ibn "fils de...")
(en germaniques aussi Von "de" est de la même sauce)
Sauf qu'en sémitiques la logique étalée dans ce billet n'existerait pas et ce Bin/Ben/Ibn n'atteste que l'ascedance paternelle (1 seule génération), c'est toute la différence avec le kabyle !
L'intérêt dans l'identification de cette équivalence en sémitiques réside dans le fait que l'on peut désormais désémétiser, desarabiser tous les toponymes, patronymes et noms du terroir pollués par l'arabisation. Exemples.  

Les verbes  
vnu en kabyle = construire, édifier (beni en arabe des maures, les vrais arabes disent amar "bâtir" d'où 3imarat "bâtiments" ) serait pollué et sa vraie forme serait avec une lettre en forme d'arc (gamma) C ou G/Q/K voir S/Z. Donc vnu serait cnu, cno et ce verbe nous renvoie...en Crète Minoeenne des grands batisseurs à Cnossos.

Les toponymes. 
A mon sens, Béni ne serait peut-être pas toujours la forme arabe du kabyle Ath (Aït), attention ! Béni Douala, que l'on croyait être simplement Ath Dwalla et liée à Thalla Dwalla, serait une altération (B arabe du C/G/K kabyle) de Geni Dwala ou aguni dwalla a-guni est "colline". D'ailleurs, sur le terrain, Ath Dwalla désigne l'ensemble d'une commune (plusieurs villages) alors que Béni Douala est réservé au centre de cette commune, ça j'en suis sûr.  Et ce a-guni (Agouni) est présent en toponymie : Agouni Arous (colline-escargot) village du regretté Massi Guermah, par exemple ! Béni messous près d'Alger serait lui aussi Agouni Messous soit La colline "fade" chose inconcevable en toponymie kabyle donc certainement ça serait a-guni CNeSus, Agouni N' Sus "La colline du Sousse", ce dernier étant très répandu en Afrique du Nord, même si son sens étymologique exact demeure incertain.  

Les patronymes.
Alors là il y a du boulot ! Des noms commençant par Ben- il y en a au Bled :) 
Benaï serait Agunaï de "colline" : Hill, Hills en anglais ou Collina en italien.
Benan, Benani serait agunan, acunan "bâtissseur" en plus de "(originaire de) colline" comme le nom précédent : le bâtiment ou édifice en kabyle est clairement associé à la racine GN/KN à la Colline, à l'Arc, voûte, etc...

Nous allons terminer ce billet sur un mot grec. Quel est l'équivalent de l'Agora des Grecs chez les Kabyles ? G rétabli donne GNR (agnora), le Grec bouffe le N, le Kabyle au contraire bouffe le G dans la racine complète GNR qui devient NR : 
Agora des Grecs = Anar des Kabyles
En Kabylie anar est la place publique que vous verrez la première en entrant dans un village kabyle, l'aire de jeux, etc...De nos jours ce terme anar est utilisé pour désigner terrain, et par extension, stade.

Thanemirth nwen.