mercredi 27 août 2014

Via-Vox

Voie libre, vive voix...

On reprend la formule de Muhand Ameziane pour différencier les homonymes voix et voie : la voix ferrée et la voix tha-ghusht:)

Vox
Commencer par la voix. On va faire court, d'ailleurs.
Les racines kabyles et mazigh suivantes nous intéressent :
GN (g aspiré) : i-geni "ciel" en kab , i-jeni en chaoui, chenoui, etc...
SN (sh) : ushen "chacal, renard (au figuré)".en kab.
gheni, sh'nu : "chanter" (interf.avec l'arabe ughnia "chanson").
Maintenant prenons les gnaouas, chanteurs en transe, de vrais possédés (de la musique) !
Le nom des gnawas serait associé au chant, à la racine GN qui serait aussi celle du ciel (igeni) et cette racine GN ou SN de chant serait probablement équivalente au Trans- latin pour "à travers, au-delà" comme dans translucide, transparent, etc...

L'hypothèse consiste à apparenter le Ciel au Chacal (on l'a déjà fait sur ce blog) et les deux à la Voix. Pour mieux la formuler, on va confronter aux langues germaniques au latin :
Vox latin ~ Fox en anglais, Fuchs [fuks] en allemand
C'est à a dire : Voix ~ Renard
Le chanteur par excellence serait donc un renard, voir un chacal, donc ushen en kabyle : sh'nu "chanter" viendrait de là. Les gnawas seraient des ushanen, des chacals ou des renards :) Mais pour le moment on en reste là pour la piste kabyle car c'est la piste française qui nous intéresse. 

J'ignore ce qu'en disent les spécialistes, mais je suppose que l'abondance de voyelles nasales dans la langue française n'est pas étrangère au fait que les Français sont les seuls parmi les méditerranéens et surtout les latins à grasseyer le R. Je ne suis pas sans savoir que le François n'est pas de ceux qui peuvent remettre en cause ce qui écrit dans ses livres d'histoire, des vérités parfois douteuses qui sont pourtant inébranlables, mais la foi, voir le fanatisme, du Français - du franchouillard a fortiori - n'a parfois rien à envier à celle du plus obscurantistes des religieux, islamistes par exemple. Ainsi, on croit tout savoir, tout connaître...
Renard. Lisez l'étymologie "officielle" de ce terme.
Le Français grasseye le R, pensez-y quand vous prononcez le mot renard.
Exact ! c'est toujours sur celui qui donne de la voix, le chanteur que vous retomberez, si vous comprenez le kab, bien sûr :) Ainsi donc renard en français pourrait bel et bien avoir une origine qui ne le distinguerait plus de son entourage... 
Un personnage mythologique grec nous intéresse tout particulièrement dans ce contexte : Ouranos (Ouran) qui signifie..."ciel" ou "voûte céleste étoilée".  

Via
Prenons maintenant la voie. 
C'est la racine VHR ou autrement BHR vue dans le billet précédent relatif à Tibhirine qui nous intéresse, à plusieurs titres, il faut le souligner.
VHR : thivhirin "les vergers, potagers", a-vehri "brise, air frais", levhar "mer" en kab (al-bahr en arabe).
On l'a rapproché précédemment de Liberté, Livre (côté latin).
Là nous allons voir cette racine sous un autre angle, pour ce faire on va commencer par la scinder en deux avant de les confronter, dans le cas du kabyle, bien entendu !
VHR : VR vs HR
Vous êtes en Kabylie, dans votre maison avec pignon sur rue :) 
HR : hara, l'hara "cour" : vous êtes à l'intérieur ;
VR : vera "extérieur", a-vridh "voie, chemin, rue, route" qui passe devant chez vous.
HR c'est le noble (fils de la cour) "mis nel'har" vs VR a-verani "l'étranger".
Mais l'intérêt repose ailleurs :
VR vs HR
Extérieur vs Intérieur 
On a faire appel à la (belle) langue française :
côté cour, côté jardin 
Eh bien en kabyle, ça donnerait ça : côté cour (HR), côté route/chemin (VR).
Il est quasi certain que la racine kabyle VR (contactée) serait la même que VHR (éclatée) de thi-vhirin (Tibhirine), qui plus est confirme l"hypothèse de Tibhirine en forme de gradins. C'est désormais une certitude : 
VR, VHR en kabyle = GRD en  romanes et autres.
thi-vhirin  = (exactement) = les jardins, + les gradins, les suites, etc...
Tibhirine = Les Jardins.
Cette explication pourait nous aider à comprendre pourquoi les textes religieux (ex.la Bible) lie la connaissance, le savoir au jardin (Eden).

Et si vous maison donnait carrément sur la mer ou sur un fleuve ?
VR (ou VHR) de a-vridh comme via (route, chemin) atteste aussi la répétition, le nombre de fois, tout comme la racine kabyle KL de "circulation, marche, mouvement" pour thi-kelt "une fois". Ces deux racines VR et KL ont une corrélation parfaite : les deux donnent "le noir" (a-verkan vs akli/akahlush) et "fois" (sin iverdhan, thikwal, par ex.). Et cette logique est, en partie, valable pour le latin, pour les langues romanes, en français notamment :
Voie ~ Fois 
C'est à dire que VR (voir VHR) et KL seraint des multiples et des "divisibles", diviseurs quoi. 

TEMPS
Si l'on regardait les choses sous un autre angle, VR de a-vridh "voie, route", on verrait vite que a-verani "étranger" serait "voyageur", "aventurier", "passager", "transitaire", et avec un peu plus de persévérance, on pourrait supposer que soit la racine VR ou VHR (côté jardin, route quoi :)), soit son opposé HR (côté cour), voir même la racine KL contiendrait la notion de TEMPS en kab ! La preuve ? Quand on dit mera-mera "de temps à autre", supposé emprunté à l'arabe, au lieu de thikwal (des fois) en kabyle, on est de loin de soupçonner le rapport avec la mer (donc VHR en kab) :
MR en arabe de mara "fois", murur "circulation" ~ Mare, Mer en latin/romanes.
Ce n'est pas une coïncidence et la Mer ou le Fleuve aurait certainement une symbolique jusque-là non déchiffrée, sans doute liée au temps...qui coule justement. 
Un personnage de la mythologie grecque nous intéresse tout particulièrement dans ce contexte : Chronos

Il serait juste de penser que notre racine VR serait comparable à VY ou Via en latin. Il serait non moins juste de supposer que Via aurait donné voyage, viaje (en espagnol), etc.. et que son équivalent chez nous se trouverait dans VR ou VHR de levhar "mer" (comme en arabe al-bahr) jusque-là rapprochée de Liberté, Livre, etc...

Du point de vue mythologique et religieux, les mythes de Moïse avec son bâton magique et de Poseidon avec son trident seraient très probablement liés à cette histoire de mer/fleuve que l'on vient de parcourir dans la mesure de nos moyens. Un voyage dans le temps pour comprendre la source des mythes, le sens du trident ou du bâton, par exemple, etc...On y reviendra dès que l'on aura assez d'indices.

dimanche 24 août 2014

La Bible de Tibhirine

Les suites de Tibhirine...

C'est un toponyme tristement célèbre qui pourrait nous conduire aux origines des chiffres,  du zéro, des suites et, par conséquent, aux origines de lettres. On doit devoir prendre le large, pour ainsi dire, dans notre conquête des chiffres et lettres !

Nautique
Commençons par un simple mot kabyle supposé emprunté à l'arabe. Le terme a-hawthiw en kabyle, ou bien hawta en argot algérois qui désigne "poisson" (en général), terme comparable à celui existant en sémitique-arabe hawta "baleine" sachant que le vernaculaire sémitique qui désigne le poisson est SMK (samek). Il serait naïf de croire que le terme HWT soit d'origine arabe, c'est juste la forme à consonance arabe à cause du H non aspiré qui le laisse croire :
H ~ N
HWT ~ NWT
a-hawthiw "poisson" en kab ~ nautique, nauta latin du grec ancien navis "bateau".
C'est à dire c'est tout ce qui nage ou qui possède des nageoires (marin, matelot, navire, poisson, etc...). 

Navire
Il en de même pour le terme lvavur en kab ou babor en argot algérois qui désigne justement un navire. Il apparaît clairement que la version kabyle a été contaminé par l'arabe qui a la fâcheuse habitude de tout occulter.
De même façon, le terme kabyle levhar "la mer", avehri "la brise, air frais" que l'on relie au sémitique-arabe al-bahr "la mer" (mais aussi fleuve (navigable), je crois) devrait nous renvoyer à la notion de navigable, naviguer, etc...Le terme arabe bakhira "bateau, navire" ne serait-il pas lié à bahr "mer" (fleuve navigable ?).
Il existe deux hypothèses dans notre cas pour nous débarrasser de la trace du sémitique-arabe encombrant afin de retrouver la vraie signification du terme correspondant :
H arabe non aspiré : aspiré ou remplacé par un N ou M ;
L arabe : remplacé par un N ou un M.
Ce qui nous conduit à supposer que navire-navigateur, mer-marin se trouverait dans les toponymes qui jadis désignaient nos contrées : MVR ou Maure (du grec mavro "noir"), Maurétanies. C'est à dire que :
Maure = Marin
Maurétanie : Côte, côtière.
C'est à dire que les ivehriyen en kabyle seraient ces Maures !
Et l'on peut même supposer que Maure (mavr) serait comparable à Laure (lavr) ou Naure (navr) avec le sens de côtes, nageoires ou même branchies (de poisson justement). 
En fait, Maure (mavro "noir" en grec) s'expliquerait par comparaison de nègre vs nageoire, donc Maure serait bel et bien un terme maritime, nautique. 

Maure - Nègre 
La vraie racine kabyle est FR ou VR pour ipher "feuille, aile (d'oiseau", a-verdhi "côte, flanc" (humain) - c'est la racine VR de noir aussi "a-verkan" - aurait été modifiée en VHR pour nageoire ou branchie ?  Le nègre, si l'on raisonne en termes marins, serait celui qui porte ou plutôt pousse le navire. Durant les temps anciens, c'était soit la voile (c'est un ipher aussi !) qui assure la poussée en utilisant la force du vent, soit ce sont les rameurs qui le font. Donc nègre (ou mavro "maure") serait celui qui rame et galère, tandis que le voile serait "plus noble" et serait à rapprocher de awdhiw "le cheval" (lisez l'étrange histoire du cheval) - le terme arabe fares "chevalier" serait issu du voile/pavillon de navire, de papyrus probablement (voir parus "voile" en russe), et le terme kabyle iphires "poire" aurait la même origine ; ce voile assurant une poussée autonome et sans efforts pour les hommes serait a-menay, i-menayen "chevaliers" en kabyle, un voilier serait un amenay en kabyle ! On ne s y'attendait peut-être pas, mais cette conclusion s'impose d'elle-même.

Vous l'aurez remarqué, un H s'est introduit dans la racine kabyle FR (ex. ipher "aile, feuille") ou VR (ex. a-verkan "noir") dans les termes avehri (brise), levhar (mer), tibhirine (vergers), etc. Cet étrange intrus H en a fait de même dans une autre racine "fardée" kabyle KL de a-kal (sol), akli (esclave/nègre/boucher) pour donner KHL de kehel (se farder, khôl) et akahlush, kahlouche en algérois (nègre). Les marins qui se fardaient les yeux justement étaient bel et bien associés à des nègres, des maures, i-klan, etc...

Pour tout vous dire, c'est dans ce terme Maure et ses variantes avec VHR (levhar, avehri) que je pense avoir la trace de...l'Algèbre. Et ce n'est pas une blague ! 

Les suites de Tibhirine
On a dégagé plusieurs notions en analysant le toponyme de Tibhirine :
plate-bandes,
galerie, gradins (d'un amphi antique), 
ondes.
Cette racine de feuille, aile, côte en kabyle FR ou VR devenue VHR dans mer levhar ou tha-vhirt "potager, verger" ayant donné le pluriel thivhirin transcrit Tibhirine indique clairement ceci :
ORDRE
Et cet ordre serait celui des chiffres !
Cette même racine kabyle FR, VR est dans dhefir, dh'fer/dTafar "derrière, suivre, suivant, etc." C'est à dire que l'ordre de Tibhirine serait un ordre de chiffres, ou simplement des :
SUITES
L'histoire, ou bien la légende, dit que Fibonnaci a pris les suites et les chiffres dits, à tort d'ailleurs, "arabes" à Bougie en Kabylie. La racine kabyle FR, VR (et VHR) dans Tibhirine est là pour témoigner de la vraie source des suites et chiffres (voir du zéro) ; ce n'est comme pas de al-djanah "aile" en arabe que le terme sifr ou chiffre serait né !
Les racines kabyles FR et VR attestent les suites.

La Bible de Tibhirine
On a il y a un bon moment signalé que le terme levhar (mer) interfère non seulement avec l'arabe al-bahr (mer), mais avec liberta, liberté en latin (langues romanes), tout comme ce dernier terme serait lié à balance, équilibre, etc.D'ailleurs, il est tout à fait opportun de comparer la balance à la mer, l'équilibre parfait étant le calme plat.
Il convient maitenant de faire la relation suivante :
levhar (mer) ~ Livre 
(la balance, la liberté serait apparentées au livre : ce n'est pas pour rien que la livre demeure une unité de poids et une monnaie...chez les Anglois, le pound, sir :)) 
Dans notre cas précis, le livre serait probablement Le Livre. 
levhar (mer) ~ Livre ~ Bible
Vous auriez aimé voir plus d'arguments à ce sujet, moi aussi ! Mais pour le moment c'est le bout qui montre le nez en cachant son corps, je ne vois que le résultat.

Donc, les mythiques i-vehriyen en kabyle (sadats ivehriyen) serait non seulement des marins, des maures mais les gens du Livre. Mieux encore, les côtes barbaresques, les nôtres quoi !, ainsi péjorativement désignées par le clergé des peuples post-romains d'Europe du Sud aurait un sens que ces ignares Bible à la main ignoraient : Barbaresque qui aurait donné Berbère ferait référence au Livre, le leur en plus :) Autrement dit, 
peuples barbaresques (berbères) = peuples bibliques 
Si l'on étend cette formule au grec, leurs (peuples) barbares feraient aussi référence à (peuples) bibliques, c'est à dire des peuples qui les ont précédés ! Exactement comme les arabo-musulmans ont opéré en désignant par le terme djahilia (ère de l'ignorance, équivalent de barbarie des Grecs en qlq sorte) tout ce qui est antérieur à leur dite civilisation, à leur Livre, y compris la monumentale et éternelle civilisation égyptienne ancienne ! 
Un barbare serait donc un antédiluvien et le Déluge ne serait rien d'autre que l'apparition de tel ou tel Livre (religion). A ce titre, je pense qu'il serait opportun de faire un parallèle entre l'apparition de la civilisation des anciens Grecs avec...la date de l'apparition de la Bible ! Leur calendrier va en pâtir si cette piste donnait qlq chose de vrai.

On garde les mythiques i-vehriyen et on passe aux non moins mythiques idheflawen et autres igawawen de Kabylie. Soyons bon observateurs et dégageons les éléments communs à ces 3 désignations mythiques en Kabylie :
i-vehriyen (marins) de a-vehri (brise, vent frais) : AIR (MARIN) ;
i-dheflawen de adhfel (neige) : NEIGE (MONTAGNE ?) ;
i-gawawen de agu (nuage) : NUAGE (PLAINE ?)
Il est clair qu'il y a une logique dans ces désignations kabyles, un algorithme, un ordre, un classement, sans doute. Heureux celui qui aura déjà tout compris, pour nous l'énigme reste intacte et l'on essayera de la déchiffrer pour comprendre notre mythique Kabylie.

Noé
On a désormais localisé l'origine territoriale et peut-être même linguistique des Chiffres. Si vous voulez une explication imagée, la voici :
un chiffre serait une île, un nombre donc un archipel ;
une lettre serait aussi une île, un mot donc un archipel.
La notion d'île qui revient tout le temps à la surface et concerne directement la Césarée (Alger), serait un indice capital pour retrouver l'origine géographique des chiffres et de l'alphabet. Les 10 îles de l'Atlantide de Platon seraient peut-être nos 10 chiffres : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9. Ce récit de l'Atlantide des fils d'Atlas a une chose en commun avec la Bible justement : Déluge biblique vs Déluge atlantide.

Noé ou Nouh "repos, consolation" en sémitique-arabe est un nom intéressant à plusieurs titres, si on le comprait notamment à un terme relatif la mer, la navigation. Nous avons un terme en commun avec l'arabe qui pourrait nous aider à remonter cette piste de Noé, du déluge :
LWH de lawha "tableau" en arabe 
LUH luh "planche, bois" en kabyle 
+ lwh dans delweh en kabyle - ex. lvavur idelwihen navire qui vacille/ballote/bascule, etc...ce n'est pas pour rien que la mer avec ses vagues/ondes est apparentée à une bascule/balance ; delweh sur eau serait comparable à leghwi, sleghwi sur terre pour "marcher en balançant les hanches" :) - comme dans le chef-d'oeuvre d'Asssam Mouloud "Aqlalas" repris récemment de façon magistrale par Ali Amrane.  

Cette planche luh ou ce tableau lawha serait un support...d'écritures, c'est déjà un indice. L aurait pu altérer le N, don luh, lawha comparable à Nuh, Noé. Mais le plus intéressant serait de trouver le vrai équivalent kabyle du sémitique Nouh, un terme sans doute avec la racine FR, VR. A suivre donc.

Colombes vs Caracalla

Voici l'étrange histoire de la colombe...

Nous allons prendre le pigeon, la colombe et la tourterelle dans le même panier, après tout ils sont pratiquement partout confondus. Que cache le nom de la colombe-tourterelle ?
Lexique kabyle correspondant :
ithvir (masc.) pour pigeon, thithvirt (fém.) pour colombe ;
tha-milla (fém.) pour tourterelle.

Amour
C'est vers la notion de sentiment profond, d'amour que renvoie le nom de colombe-tourterelle.
ithvir "pigeon/colombe" ~  thayri "amour", voir lvir "puits" (interfère avec l'arabe al-bi1r)
thamilla "tourterelle" ~ hemel "aimer", melih "profondément", hema "chaud" 
On ne peut exclure, non plus, une altération du R en L dans tha-milla (tourterelle): thamirra. Toujours est-il que la notion d'amour y est ancrée profondément.

L'avantage de cette relation colombe-amour est que nous pouvons avancer une méthode d'extraction du masculin, de la racine à partir du féminin ne possédant pas d'équivalent masculin, chose pas toujours facile en langue kabyle. En plus, nous allons pouvoir aussi remplacer le H, sans doute étranger à notre langue (contamination par le sémitique-arabe).
Le préfixe du féminin T (TH) ne disparaît pas, il cacherait ceci :
1. th ~ h aspiré (mais prononcé à cause de l'influence de l'arabe ?)
2. Th ~ N ou M
Ce qui nous donne thamilla - hemel (1), voir mml, nml (2).
Vous pouvez zapper cette démo tant elle est ennuyante, mais il ne faut pas perdre de vue tout sont intérêt; par exemple, pour extraire le masculain à partir du féminin Thalla (source, fontaine) qui va donner 3 racines HL, ML ou NL à exploiter, ou bien de thassa (le foi) qui va donner aussi 3 variantes de racines HS, MS ou NS.  D'autre part, la chaleur (HM de hema) s'expliquerait par la profondeur aussi, sinon par la proximité thama.

Bref, on aura cette chaîne de notions qui se forme :
Colombe (Tourterelle) - Profondeur - Amour - Chaleur    
Ce qui va suivre n'est pas moins intéressant...

Hammam
Prenons maintenant la version sémitique-arabe de la colombe-tourterelle, hamama ou h'mam en version nord-africaine. A votre avis, d'où vient le terme hemam ou hammam qui désigne les bains chauds ? Le sémitique-arabe ne possède pas cette relation colombe-amour-chaleur-profondeur comme c'est le cas du kabyle, néanmoins pour le cas des bains il a repris notre logique :
h'mam "colombe" ~ hammam "bains chauds".
La cause de cette relation ? La profondeur ! Il s'agit d'une source chaude provenant des profondeurs, c'est ça les bains chauds ! Les hammam (bains) seraient nord-africains à l'origine, surtout que l'on sait combien les thermes romains étaient répandus dans cette contrée dite "Afrique romaine".

Les dividendes de cette formule en toponymie seraient nombreux : Aïn El-Hammam (ex-Michelet) en Kabylie serait une arabisation brutale d'un toponyme du terroir qui attesterait de la présence de Bains ou de Sources chaudes dans cette commune kabyle, à laquelle on peut déjà rendre son nom kabyle calqué sur sa version arabe avec le sens de Source Thermale, Source Chaude, donc en kabyle Thalla iHman, Thalla Haman (il ya des patronymes Hamani dans cette région justement), et en sautant le H intrus pour le remplacer par un TH féminin (l'inverse de ce que l'on a fait dans le premier paragraphe), on aura Thalla iThman qui serait, comme d'hab, faussé pour donner qlq chose comme Thalla Athmane, un toponyme existant déjà en Kabylie.

Vous l'aurez peut-être compris, la racine "chaude" kabyle HM (h'mu, hema, hemu) serait comparable au grec thermos "chaleur", donc il y a matière à comparaison, analyse, etc.

Thermes de Caracalla
La suite va être entachée de passages un brin vulgaire, donc, le cas échéant, je m'excuse d'offenser votre pudeur et/ou vos sentiments.

On va faire un passage obligé par le slave, le russe plus précisément. 
Colombe, tourterelle en slave HLB (holub), en russe GLG (golub, d'où golubtchik/goloubouchka "tourtereau/tourterelle" que vous pouvez rencontrer en littérature russe).
Et la colombe-tourterelle russe est associé à :
la couleur bleu ciel goluboï...qui signifie gay (homosexuel) en russe raffiné ; les moujiks, les vrais mecs quoi !,  au langage franc et cru, utilisent les termes comme, le plus soft, gomik (un homo), ou plus hard, pidor, pederaste :) 

Revenons maintenant en Afrique du Nord. Et là ça devient rigolo :)))
On dit hammam pour les bains, donc pour les thermes mais ce dernier mot grec thermos est, j'en suis persuadé, à l'origine du mot en arabe argotique nord-africain - bouchez vos oreilles ! - signifiant anus, cul : terma, trami (au pluriel). Vous pensez que c'est une blague de mauvais goût ? Ben non ! Ce qui est en argot arabe dans nos contrées est généralement une forme qui reflète un fond bien local, kabyle la plupart du temps. C'est à dire que si l'anus, le cul (terma) est apparenté aux thermes en arabe argotique algérois, c'est qu'à l'origine cette relation existait dans la langue kabyle. La voici d'ailleurs :
Thermes ~ Terma en argot algérois pour anus, cul ;
Caracalla ~ CRCR en kabyle pour cul, anus, arrière-train (a-qarqur), 
                                                   voir aussi crapaud (amqarqur).
Comme quoi thermes (de) caracalla est un pléonasme ! Les "historiens" lient bel et bien Caracalla à l'Afrique du Nord puisqu'il esr punique, fils de Septime Sevère. Perso, je n'y crois pas, ce serait encore un syncrétique sorti tout droit des mythes.

Le hasard fait bien les choses, dit-on, perso je n'en suis pas sûr. La colombe symbole d'amour profond se retrouve apparentée à la couleur bleu ciel et à la pédérastie (version russe) !!! et aux thermes (bains) tout aussi liées à la l'homosexualité. Etrange, non ?  La ville balnéaire de Hammamet en Tunisie, toponyme qui fait donc référence à Colombes donc aux Thermes/Bains (Hammam), avait, à un moment donné (durant les années 80), la réputation d'être la destination préférée des touristes gays (homosexuels) européens qui trouvaient sur place leurs, si j'ose dire, jules ou plutôt gigolos que les Tunisiens désignent par un terme péjoratif: beznassi...un businessman, homme d'affaires quoi :)) au sens de pervers profiteur sans honneur, probablement. 
Drôle de monde quand même...

P.S.
On ne peut aborder la pédérastie sans toucher aux anciens grecs ! Oui, il est possible qu'un homo ou un bi soit associé à un tourtereau ou à une colombe: zamel "homo" en argot marocain est issu de thamilla "tourterelle" en kab ou bien de l'arabe zamil "camarade, collègue" ? Le terme arabe GML djamil, djamila "beau, belle" ne serait-il pas aligné sur le kab tha-milla "tourterelle" au lieu de leur chameau GML (gamal) ? Le toponyme Djemilla n'aurait-il pas été Thamilla ou Thermes "au temps des romains" ?
 
Mais cet être hermaphrodite, si j'ose dire, doit trouver son reflet dans la tradition grecque qui expliquerait cette légende qui a valu aux Grecs tant de brimades et de blagues. Je pense que l'on peut envisager que le personnage mythique le plus emblématique de la tradition grecque pourrait nous donner qlqs éléments à ce sujet : Hermès, repris comme Mercure par les Romains. Piste à suivre donc.

vendredi 22 août 2014

La perle de Florence

La perle de la Renaissance...

On a bel et bien établi le lien entre Lumière-(Couleurs)-Fleur (Rose)-Verre. La ville de la  Renaissance italienne, la splendide Florence, porte d'ailleurs un nom on ne peut plus évocateur...

Aphrodite
WRD en kabyle pour lward, thawardets pour "fleurs, roses" n'a rien d'arabe comme on le prétend. La racine WRD dans Warda "rose" en arabe ne serait qu'un emprunt au grec:
WRD arabe vs FRD grec
Warda = Aphrodite
En kabyle c'est la racine FRD, FRG d'afrux, etc qui serait la bonne.
Le mythe d'Aphrodite serait lié à la beauté féminine (comme celle de Florence !), voir à la naissance ou Renaissance, la comparaison ne serait pas déplacée, à mon sens.

Perle
La Renaissance serait sans aucun doute liée aux Lumières, au savoir, à la civilisation, aux sciences, aux écritures, à la langue, etc. La langue, le parler, justement.
Pourquoi donc l'espagnol se distingue des autres langues romanes avec son hablare au lieu de parler/parlare en français/italien ? Pour comprendre pourquoi, il faut passer par...la Kabylie.
La coupe ou le bocal de verre est désigné en kabyle par le terme a-velar, mot qui interfère avec l'arabe balour pour "cristal", un matériau récemment découvert donc les anciens se seraient contentés du verre tout simplement ou d'un autre matériau de substitution, précieux et fragile, comme la perle, par exemple.
La parole est d'argent, le silence est d'or...
Parler, Hablare en espanol ~ (issu de) Perle ou Verre
C'est quasiment avelar en kabyle ou al-balour en arabe :)))
La parole, le verbe. Aphrodite apparût, et la parole fut !

Le verre lié à la lumière, aux couleurs : ça s'explique facilement, mais quel rapport avec la langue, le parler ? Ici le verre, la perle seraient associés aux sons, à la voix voir aux consonnes, aux voyelles. Donc il faut revoir le mythe grec d'Aphrodite sous un autre angle, le comparer à la Genèse (Bible), aux légendes liées aux (diverses) Renaissances.

Mamelouk

On aurait pu arrêter là ce billet, mais il y a un truc qui me tient à coeur.
Cette perle dont nous parlions serait plus largement un trésor.
KNZ : kenz "trésor en arabe repris comme tel en kabyle (en plus du vernaculaire kabyle a-geruj) ;
KNS : c'est la racine de tha-knisya "griotte, cerisier" en kabyle ;
KNS : kanissa "église" en arabe (KRS kerasos "cerisier" en grec est repris en arabe pour kerz cerise ) ;
KN : knesset en hébreu pour "assemblée, parlement".
La parole serait alors un trésor...

Le kabyle tha-knisya désigne griotte plutôt que cerisier, cerise qui est désignée en kabyle familier par des emprunts : ici par lisriz (du français les cerises car les Français ont laissé une très forte empreinte en Kabylie en matière de culture de cerises), là par un terme à consonance arabe hab lemlouk, idem à celui qu'utilisent les maures arabisés : hab al moulouk "le fruit des rois". Eh bien , laissez-moi vous dire que ce serait plutôt hab al-mamlouk, le bouton ou grain "heb" ou baie (fruit)) du possédé (mamelouk en arabe), les fruits des Mamelouks serait le fruit de la passion, les boutons des amoureux (les jeunes !). Comme quoi le terme masri (arabe égyptien) hamr, hamra pour rouge qui a donné le nom d'Alhambra (une autre Renaissance !) pourrait être lié au terme amour en langues romanes et les Mamelouks seraient une dynastie "rouge" d'une (énième) renaissance... 

Eucharistie kabyle

On va faire feu de tout bois...

Qui de vous, enfant kabyle, n'a pas un jour été "obligé" de prendre un morceau de sucre le matin d'un jour d'examen, la sixième par exemple ? Un peu de glucose, un peu d'énergie pour surmonter le stress n'a jamais fait de mal à personne (doping légal !), c'est même devenu une superstition, et pas seulement en Kabylie comme je m'en rendrai compte plus tard.

Ce morceau de sucre sur la langue d'un enfant kabyle n'est rien d'autre que...l'eucharistie, mais en plus rationnel, sans aucun attribut religieux. Chose étonnante, personne n'avait vu et fait le lien entre deux mots qui sont pourtant proches, en grec comme en arabe :
SKR arabe : Sukar = Shukran  
                    SUCRE = MERCI
C'est aussi clair pour le grec+latin :
Eucharistie = Efcharisto "merci" en grec.
Pour simplifier, l'eucharistie est simplement sucre :)

Donc Sucre serait un vernaculaire sémitique-arabe ? Rien n'est moins sûr, l'arabe est la langue la plus récente à s'être imposée en Méditerranée, souvent sur la forme car le fond demeure antérieure à cette langue, comme c'est souvent le cas en kabyle.

Logiquement, le sucre serait lié à la canne, n'est-ce pas ?
Prenons le terme supposé emprunté par le kabyle à l'arabe sheker "complimenter, glorifier, louer/louange, etc." de la même racine que shukran "merci" en arabe, lui même lié à sucre comme on vient de le voir. Regadez les chose autrement, sous un autre angle. Louer qlq'un c'est qlq part ceci :
Le feu !
On a besoin d'un briquet, d'une allumette zalamit :) ou luqid en kabyle pour allumer le feu. Mais il y a la méthode de frottement (louanges !) avec une tige, une canne. Deux racines kabyles nous intéressent dans ce contexte précis.
1
SGR: a-sghar "bois mort, bois sec" donc bois fossilisé (qlq part même charbon) qui est une source d'énegrie comme le morceau de sucre plus haut ! a-saghur "herbe sèche, foin, etc..." lui sert de mèche pour mettre le feu au bois sec (asghar). Le terme Sucre serait lié très probablement à la cane, à ce bois sec, à l'herbe sèche/foin comme asaghur en kab. La racine /GR/ ou /QR/ en kabyle indique ce qui est "sec, dur, rigide" et probablement la forme "carrée" (définitive !) comme celle d'un pain (aghrum), par exemple.
2
GNM : a-ghanim "(canne de) roseau" peut-être comparable au grec kalamos "roseau" ayant donné Calame. Quand on dit en kabyle lqed u'ghanim "taille de roseau" pour complimenter une femme pour sa beauté (taille fine et stature...droite !), on est loin de penser à luqid "allumette", et pourtant ! Ce terme luqid en kabyle (mazigh) serat issu vraisemblablement du latin, il serait lié à louer, louange, laudate, etc. Le roseau en kabyle a une importance toute particulière, c'est une sorte d'instrument de mesure, de test (de filtration ?), un standard ou une norme à laquelle on compare tel ou telle.

Et ce ne serait pas un hasard si el roseau est appelé a-ghanim chez les Mazigh sauf chez les berbères de Siwa en Egypte qui le désignent par le terme anubish...comme Anubis de la mythologie ancienne égyptienne. C'est un nouveau élément qui vient confirmer que cette divinité représentant un chacal aurait un sens rationnel: Echelle (voir post "anubis vs galilée"), Norme/Standard (de nos jours).

Un portugais me disait un jour que leur obrigado "merci" ressemblait étrangement... au japonais arigato. Là je viens de me rendre compte, en vérifiant sur Google, que Roseau en portugais/espagnol/anglais Reed est quasiment comme...en japonais Rido ! Si ces trad sont bonnes, la relation Merci- (via Sucre) - Roseau se confirmerait. Notre monde serait bel et bien petit...  

mardi 19 août 2014

LA MAIN PUNIQUE

Le retour des Phéniciens...

Le punique, le phénicien a traversé le temps, il a mainte fois changé de nom si bien qu'on arrivait plus à le reconnaître...jusqu'à aujourd'hui.

La clé de l'énigme est...autre clé, la main plus précisément.
FS de afous "main" en kabyle (mazigh) est la clé de tout.
Il n'aurait JAMAIS eu d'importation de quoi que ce soit d'Orient, les échanges se limitent à l'Egypte. Même l'arabisation, et l'islamisation qui va avec, en Kabylie et Afrique du Nord aurait été accomplie par les Egyptien. Et par ceux qui ont "donné la main" (f'kan afus), càd trahi, en Kabylie.

Phénicien ne désignerait ni un groupe éthnique, ni une origine géographique, c'est plutôt une classe de la société avec son modus vivendi propre. Des Citadins, des Civilisés comme vu dans le billet précédent. Mais il y a encore plus que ça...
Les Phéniciens d'Afrique du Nord, donc les Puniques n'ont pas disparu de la circulation, ils n'ont fait que changer de nom. Voici la formule clé :
Phéniciens antiquité = Fatimides  (période musulmane)
Et les Fatimides fondateurs d'Alger et du Caire, on l'a dit sur ce blog, sont une copie d'une autre histoire, liée à l'Egypte aussi : les Ptolémée dont la dernière de la lignée est enterrée près de Tipaza. 

Fatimides liés à la Kabylie, bien sûr.
Fadhma ou Fatima = la Palme (on l'a expliqué il y a longtemps)
La palme serait associée à Victoire (Triomphe) et...aux Phéniciens (dattes en grec).

FT pour FedTa, fedha "argent" (métal), symbole identitaire kabyle et mazigh en général.
FT c'est aussi tha-phath "la lumière". 
Voici 3 histoires qui se sont répétées :
Ptolémée = Fatimides = Phéniciens (Puniques)
Leur symbole ? La khamsa (penta, 5) nord-africaine (très combattu par les vrais arabes et les arabo-islamistes). Un symbole qui vient de l'Egypte ancienne.
Ptah "celui qui ouvre" repris en arabe dans meftah "clé", al-fatiha "verset d'ouverture", etc...
Ptah a donné Egypte, Ptolémée.
Phénicien, punique tout comme Fatimide ont le même sens.
Tenez, fenestra (fenêtre) en latin serait phénicien au sens de Ptah "ouverture".

La main punique ou fatimide NE peut PAS être arabe ou sémitique en général :
Yod, Yad est l'équivalent, la clé sémitique (lire La main du Juif)
La main kabyle, fatimide, punique est une autre clé d'ouverture, elle est comparable à celle de Ptah la divinité de l'Egypte ancienne. Pourquoi Judas est un traître ? car lié à Yod "la clé", "le iota" ! D'où vient khabith en kab comme en arabe ? Du nom Egypte, de Ptah ! Et ce serait la palme de la main ouverte, le plat de la main. Vous comprenez pourquoi en kabyle "trahir" est carrément "donner la main" (efk afus) ?!

Mais l'histoire ne s'arrête pas aux Fatimides, loin de là et le résultat de la métamorphose de cette classe est hélas catastrophique pour la Kabylie et les Kabyles/Mazigh.... On y reviendra dans nos prochains billets...

LES 3 GUERRES PUNIQUES

Le choc des civilisations a déjà eu lieu..

A trois reprises, en plus, si l'on croit les historiens (bof !).

Le terme punique, phénicien a enfin délivré ses secrets, ça fait un long moment que j'attendais ce tournant. C'est par la couleur que nous sommes parvenus à Civilisation, et par la même occasion aux puniques/phéniciens.

Voici ce que signifie phénicien, don punique aussi :
Phénicien = Civil, Civilisé
Et le terme Civilis en latin ne serait qu'une déformation de phénicien, punique : siphinicé pour civilisé si j'ose dire. Et l'on aura :
Guerres puniques = Guerre civiles ou Guerres civilisationnelles
Mais ce n'est pas tout.
Phénicien serait associé à Civilisation, donc aux Écritures : voilà pourquoi le premier alphabet de l'humanité est appelé Phénicien, c'est le premier alphabet, c'est aussi l'alphabet civilisationnel.

Les soit disant guerres puniques de Rome contre Carthage cachent autre chose que voici. 
Phénicien (punique) = Ville voir Village
C'est à dire que Civilis, civil viendrait de Ville.
En arabe et en argot nord-africain civil se dit madani vs ville "médina" sauf que l'arabe classique utilise aHly au sens de civil (ex.guerre civile est al harb al aHliya, comme djahiliya :)). 

Phénicien contiendrait un autre sens :
Phénicien (punique) = Constante 
Laquelle ? Ou peut-être un chiffre, 5 ou 7 ? Partant du principe qu'une civilisation ne pas se limiter à une seule ville, elle devrait comme l'Hydre (voir post précédent) en avoir plusieur têtes (7 ?) ou QR de aqerru "tête" en kabyle, donc un réseau de villes formant une nation civilisée. La Pentapole de Cyrène 'y prête, sans aucun doute. Ou une mégapole comme Carthage, tout simplement.
Difficile de trancher donc mais on a ça :
QRT de Carthage pour ville (en arabe qariat signifie "village") comme dans :
QRT dans Qirta - Cirta - Constantine : on a ici la constante et la valeur 40 !
C'est à dire :
Urbain (ville) = 40
Rveïn en kabyle interfère avec l'arabe arba3in (40) et le latin Urbs, urbanus (urbain) "ville". C'est aussi l'indice du carré par l'arabe muraba3 (carré), rab3a (4), rabi3 (automne). La tête kabyle QR ne serait elle pas carrée :) ? et surtout attaché donc à Urbain et à Ville comme QRT de Cirta ou de Carthage ? (en arabe c'est ra1s, ras ou rash en sémitiques pour "tête"). C'est donc un mélange incroyable qui se dessine pour l'histoire punique, et pour faire la part des choses, il faudra encore du temps et de la patience.

Le grec va peut-être nous aider à dénouer cette énigme qui lie la cité à la caboche :
Civil, ville grec ~ Cephalo, Kephalé "tête" 
La tête serait probablement la constante que l'on cherche. Est-ce par hasard que la même racine QR désigne la tête et "lire, s'instruire" (qar, gher), ce dernier existant en arabe aussi mais avec strictement un seul sens "lire".

Le sens de Ville lié aux Lumières (Écritures) et donc à Civilisation expliquerait pourquoi chez les (vrais) arabes de confession musulmane leur ville de référence, leur ville des lumières est représenté par Médine, Al madina al-munuwara "la ville illuminée" qui abrite les lieux de pélerinnage des musulmans, la ville du messager (prophète), etc. Ces attaributs de la ville où sont apparues les écritures, les lumières, la civilisation, voir la Renaissance pour tel peuple ou autre serait applicable : Carthage ? possible. Heliopolis ou Memphis en Egypte antique ? peut-être. Alexandrie ? peut-être. Constantinople ? pour sûr, Florence, aussi.

On peut, bien sûr, ironiser et dire qu'en anglois Civilisation se dirait Sevenisation pour seven (7) qui serait alors le chiffre de Phénicien/Punique, Ville, Civilisation, etc. Comme on ne peut exclure que la racine de vie DR en kabyle dans tha-der-th (village), adhrum (clan) ne soit liée à une hydre d'ailleurs : le dragon. Rien ne peut être exclu !

Beaucoup de questions demeurent mais on a trouvé un élément essentiel et fondamental pour comprendre l'histoire de nos contrées, comprendre qui étaient les Phéniciens, ou les Puniques. C'est de bon augure pour la suite...

CIVILISATION

Le mythe d'Anzar dans toute sa splendeur...

Vous avez suivi les dernières évolutions sur ce blog, vous avez compris que la couleur, les couleurs peuvent nous servir à remonter les pistes, vous avez vu le lien entre les occidentaux et la couleur jaune sinon l'arc-en-ciel, l'arc-en-ciel, les pirates, etc...

Fruit kabyle
Voici maintenant un nouveau maillon de cette chaîne de notions.
FR en kabyle est dans  ifer "feuille" et "aile" et "oiseau" afrux
Le perroquet de pirate (dernier post), les pommes d'or (avant-dernier post) ou le jaune/or occidental lié à l'Afrique du Nord, l'Andalousie et, étrangement, le Portugal (Lusitanie) ont finalement conduit à l'émérgence de la présente hypothèse :
afrux en kabyle Oiseau = Fruit en romanes
afrux (aphrukh, voir aphrugh) et awragh "jaune, or" seraient liés, ce qui expliquerait qu'en sémitiques SFR est dans "jaune" (asfar) et "oiseau" (3usfur)...et séfarades aussi. Cette racine FR en kabyle est dans feuille, aile et oiseau (et donc fruit) mais dans pluie aussi : agefur ; idem en arabe où matar "pluie" serait lié à tir "oiseau" (du grec ftéro "aile" ?).

Verre non-kabyle
Revenons maintenant au mythe fondateur d'Anzar, un socle identitaire pour les Kabyles surtout et dans une large mesure pour tous les Mazighs.
Je disais sur ce blog, il n'y a pas longtemps, que la désignation des couleurs en kabyle moderne serait éronée car tout serait basé sur un emprunt : ZGG de zadjadj "verre" en arabe (repris comme ledjadj en kabyle) aurait donné djudjeg "fleurir", azedjig "fleur", azughagh "rouge", azegzaw "vert", etc...En voici la preuve.
Anzar est sa fiancée "l'arc-en-ciel", c'est une histoire de noce. De mariage. Que nous désignons en kabyle par zwadj emprunté à l'arabe (ce terme est aussi utilisé avec le sens de "couple, paire"). C'est toujours le verre zadjadj en arabe (ZGG) à l'origine. En kabyle, il aurait été plus naturele d'utiliser la racine FR (feuille, aile) ou FRG (oiseau) voir WRG (jaune, or) comme frurex (éclosion) au lieu de djudjeg pour fleurir...et pour désigner les 7 couleurs du spectre lumineux. Mais comment désigner le verre en kabyle ?

Spectre kabyle
Le mythe d'Anzar et sa fiancée "larc-en-ciel" symbolisent la fécondité, la fertilité, etc. Au sens rationnel, il représente une preuve fantastique, époustouflante !
L'eau et la lumière du Soleil alliées, c'est, chers amis, l'eau et la photosynthèse vitales pour la vie sur terre. Les noms ou désignations des personnages de ce mythe eux-mêmes nous donnent des informations fantastiques !
En kabyle on utilise toujours le terme anza pour désigner le spectre (d'une personne disparûe). Et ce n'est pas étranger à Anzar.
NZR, Anzar = Spectre 
Regardez ces interférences entre plusieurs langues, notamment entre le kabyle et le masri (arabe égyptien), je dis désormais masri car il n'y aurait AUCUNE interférence ni influence arabe sur le kabyle, tout serait issu de l'égyptien qui à un certain moment de l'histoire s'est arabisé, le fond est très proche d'ailleurs surtout pour le mythe d'Anzar (vs celui d'Osiris ?) inexistant dans le monde sémitique et a fortiori chez les arabes-musulmans.
ZR d'Anzar en kabyle  (avec un Z emphatique) : iZRi "vue", ZeR "voir, savoir", thiziri "clair de lune, lueur, lumière réfléchie". En masri (arabe égyptien) cette racine serait DhR égyptiannisée (Z au lieu de Dh), en sémitique-arabe elle serait justement DhR. Voyons les interférences  kab vs arabe :
nwaDher (nwaZaR ?) = lunettes
unDher en arabe "regarder, observer" : unZeR en kab ? comparable à kheZaR, muqel, wali en kab?
h'Dher (h'ZaR ?) : être témoin, présent en kabyle avec hadhir "présent", hadhara "civilisation" en arabe.
Spectre, spectrum en latin, vient de specio "regarder". Comme nezaH (nezar ?) ou feredj en kabyle : feredj existe aussi en arabe pour spectateur moutafaridjin, je crois. Toutes ces interférences soulignent un seul et même sens : lorgner avec l'oeil ou une lunette (longue-vue) !

Verre kabyle
Alors comment se nommerait le verre en kabyle ?
Elémentaire, sir !
FR, FRX = Verre...pour fragile !
FR, FRX/FRG : afrux (oiseau), aferoudj (perdreau, oisillon).
Et l'on aura notre chaîne de notions pour FR, FRX/FRG en kab :
Couleur = Fleur = Fruit = Oiseau = Fragile = Verre 
C'est tout simplement très beau : ) 
On se demande si c'est l'Arc (en ciel) ou la fleur/l'aile qui exprimerait la fragilité.

Vierge kabyle
On est désormais en mesure d'avancer que le mythe fondateur d'Anzar est celui qui célèbre la Nature, la fêtre de la Nature, devenu fête de la Nativité postérieurement dans la tradition d'autres peuples. La fiancée d'Anzar, l'arc-en-ciel, thislit est par définition une pucelle (surtout chez nous :)). La mariée toujours en blanc, chez les Kabs et partout ailleurs.
La Vierge Marie est là. 
Vierge pour FRX en kab, bref, pour le verre/fragilité ?
Marie pour tout simplement la couleur pure, la couleur Blanche qui en kabyle est associée à l'oeuf, amellal ou amellay et tha-mellal-t ou tha-mellay-t (calqué par l'arabe bayadh, abyadh) ?  
MLL, MLY kabyle vs MRY, Marie   
C'est possible surtout que la conception immaculée pour un oeuf n'a rien d'anormal !
En outre, le Miroir (verre qlq part) ou lemri en kab, mriya en arabe seraient liés. Bref, Marie et miroir c'est kif-kif, et le Blanc en kabyle serait ce Miroir. 

Téléphassa
La porté du mythe d'Anzar est encore plus étnedue : il serait la preuve de la naissance des écritures et de la civilisation !
La fiancée arc-en-ciel existe chez nous les Kabyles tout particulièrement et d'une façon ou d'une autre chez nos frères et cousins Mazighs. Ailleurs, seule la mythologie grecque contient une divinité arc-en-ciel : Iris. C'est par ce terme qu'on désigne d'ailleurs la partie arc-en-ciel de l'oeil, l'iris. Cette déesse grecque Iris n'aurait-elle pas donné 3aroussa "fiancée", 3ars "noce" en arabe ? Je n'exclurais même pas que le kab iles "langue" (anatomie") interférant avec l'arabe lisan y soit lié. La langue qui se démène dans la bouche comme un serpent...
C'est surprenant que SL de isly ou son fém. thislyth "la fiancée" (comme celle d'Anzar, l'arc-en-ciel) se retrouve dans les Sens en kabyle: sel "entendre", meslay "parler". Deux hypothèses pistes :
Isly/SL: thislyth "fiancée d'Anzar" : messager des dieux dans les mythes (ex.Hermès) ;
SL serait SR/ZR : isri, izri ? : vérifier avec Misr (Egypte).

La langue, un serpent. Ce n'est pas pour rien qu'on traitre de laphaa "vipère" toute femme qui débite sans arrêt ! Laphaa est le diminutif de Thallaphsa "hydre" en kabyle/mazigh qui habite les sources...
La parole c'est HeDHaR, awal en kabyle. HaDhRa emprunté à l'arabe ? Toz !
HDR : l'hadhra, lehdhur "discours, paroles" en kabyle = Hydre en grec
La Parole est un Cours, comme un cours d'eau: c'est la racine ZR en kabyle !
L'hydre en grec c'est Thallaphsa en kabyle/mazigh.
Thallaphsa notre hydre ~ Téléphassa 
Téléphassa, la mère de Cadmos qui a donné l'alphabet aux anciens Grecs !
Esc-ce que vous avez saisi tout le sens de ce rapprochement ?

Thallaphsa = Hydre = Parole (verbe) = Écritures.
C'est à dire qu'on tient là les origines, la source de l'apparition des écritures, de l'alphabet, de la civilisation. C'est çà le mythe fondateur d'Anzar.
Le terme kabyle awal, racine WL, serait issu de Thalla (source, fontaine).
Alpha ou aleph/alif NE peut PAS être d'origine sémitique car la Source est en hébreu et arabe ayn, 3ayn ! le L d'oeil n'y est pas tandis qu'il se trouve ailleurs, notamment en kabyle pour allen "yeux" et thalla "source" et thallaphsa "hydre" !

Anzar et sa fiancée "arc-en-ciel", c'est la célébration de la Nature, c'est la Lumière élucidée (spectre), mais ce sont aussi les Lumières, càd les Écritures, la Langue. La civilisation appelée en arabe hadhara serait directement tirée, comme la parole, le discours (hadra) du grec Hydre. Comment dire en kabyle (en mazigh plus généralement) Civilisation ? Ben, tout simplement Thallaphsa !

Y a un autre peuple celte qui mérite d'être honoré aussi. Ce peuple est connu pour donner de grands Archers et porte un dragon sur son emblème. Donc un Arc (pas en ciel mais bon !) et une Hydre (pour dragon). Comme dans notre cas pour Anzar. Les Gallois seraient pour les Celtes ce que sont les Kabyles pour les Mazighs, et leurs deux symboles Arc + Hydre (archer + dragon) sont une preuve irréfutable de  Civilisation et de Langue/Ecritures. Dans les deux cas, ces mythes fondateurs civilisationnels sont antérieurs à ceux de ceux qui vont plus tard écraser et soumettre ces deux peuples (kabyle et gallois, mazighs et celtes) au nom du même mythe recomposé et devenu un dogme religieux, sans aucun brin de rationnel, qui va plonger la Méditerranée, l'Europe dans les ténèbres de leur obscurantisme des siècles durant...
Comble de l'ignominie, ces peuples de l'Arc et de l'Hydre (ex. mazigh et celtes) seront traités de "barbares" par ces comment dirais-je...peuples dominateurs, techniquement et militairement plus forts mais qui continuent à croire aux miracles au 21 siècle, les uns n'ont qu'une vierge, les autres 99 au paradis promi à leurs misanthropes ! 

Peuples de l'Arc et de l'Hydre, 100% Cro-magons à la source de la Civilisation humaine, aujourd'hui dominés et humiliés par des marche-debouts...ahlil !

dimanche 17 août 2014

United Colors of Portugal

L'étymolgie de Portugal élucidée...

A la recherche de cet oiseau de feu ou de couleur qui serait apparenté à l'Andalousie, à la partie occidentale de Méditerranée (lire), l'inspiration est enfin au rendez-vous pour élucider l'étrange histoire des Lusitaniens, du Portugal.

Si vous comprenez le kabyle, offrez-vous le plaisir d'écouter ce morceau de Dda Slimane Azem (adh phell'as y'aaphu Rebbi), le maître de la fable kabyle.
Ce n'est pour offenser nos amis Lusitaniens mais :
Portugal = Perroquet 
Ce serait Lusitanie de Luz "lumière" en portugais qui serait en lien avec les (7) couleurs de la lumière que cet oiseau arc-en-ciel porte mieux que toute autre espèce.
Porto Gallo (Portugal) vs Pappa Gallo (en italien), Baba Ghayou en arabe repris en kabyle.
Porto Gallo c'est aussi Porte (de) Galicie, ou (de) Gaule, ou (de) Galilée au sens de Couleurs, Arc-en-ciel (voir post précédent).
La variante arabe déclinée comme Baba Ghayou devrait être :
Bab Ghayou où Bab est "porte"
Ce sont les plumes, les ailes de l'oiseau (perroquet) qui ont le sens de "porter" : le perroquet serait un porte-couleurs quoi !
Bib en kabyle "porter sur le dos" serait-il issu de l'arabe Bab "porte" ?
Le sens de perroquet, au delà de la couleur arc-en-ciel, cache un autre sens :
Portugal = Perroquet = Pirate 
(comparez en anglois, par ex., parrot vs pirate).
La légende associe perroquet et pirate !
Pirate aurait eu apparemment un sens non-péjoratif : Marin explorateur, par exemple. Ou simplement symboliserait le ou les drapeaux de marins (de différentes couleurs).
Car Pirate a surtout été appliqué pour désigner:
- les Phéniciens (marins) ou Puniques de l'antiquité, 
- les Nord-Africains "Barbaresques" à l'époque médiévale (de Barberousse, une autre légende ou mythe :). Justement on va comprendre qui des Européens nous a collé cette étiquette de "berbère" au sens péjoratif (grec) :
Baba Ghayou (arabe) = Baba Rayou pour celui qui grasseye !
Ce sont certainement les Français les auteurs de cette étiquette Babaresca ou Barbaresca ayant donné ensuite Berbère. Notre pays est celui d'Anzar donc de l'Arc-en-ciel, un mythe qui remontre à l'antiquité, à l'Egypte ancienne, et ce n'est pas aux cléricalistes européens post-romains tout juste sortis des ténèbres de nous traiter de barbares, voyons !

On trouvera, tôt ou tard le vrai sens de cette association. Mais avant tout, le moment est venu de prendre un peu de répit :) Thanemirth, et à bientôt.

La noce de Newton

This is it, Sir Newton...

On revient à Newton, donc il serait souhaitable de jeter un coup d'oeil sur les billets avec intitué "Newton" du début de ce mois, ainsi que les billets du mois de mars "Le chacal " et "Anubis vs Galilée".

Neptune
C'est par les couleurs de la lumière que nous parvenons à remonter petit à petit le fil de l'histoire des hommes. Certaines vérités "absolues" risquent d'en patir...Le mythe fondateur kabyle d'Anzar (et Mazigh aussi dans une moindre mesure) est à lui seul un argument fantastique qui nous aidera à mieux comrpendre notre monde, ses origines, etc...Anzar personnifié par l'arc-en-ciel, c'est à dire le spectre visible (7 couleurs) de la lumière, est une preuve absolue de la maîtrise des anciens d'un savoir qu'on leur renie, malheureusement.

Quand qlq part en Kabylie apparaît, sous l'effet du soleil qui arrose les gouttes de pluie, l'arc-en-ciel, désigné thislyth bu'Anzar soit la fiancée/mariée d'Anzar, les enfants ont coutume 1.de ne jamais pointer/désigner du doigt l'arc-en-ciel et 2. de crier idTij, agefur : tsameghra b'ushen, soit Soleil + pluie, c'est la fête nuptiale du Chacal.
On retiendra Arc, th-isly-th (fiancée/mariée) et ...ushen "le chacal, renard (au figuré)".  
Bien souvent je me demandais si Anzar était (comparable à) Neptune (Poseidon grec) ou Jupiter (Zeus grec) ; le chacal/renard a été complètement ignoré dans ce raisonnement. A tort.

Une conclusion s'impose, chers amis, et elle va fortement vous étonner.
C'est ushen, le chacal (renard au figuré) le principal indice ici.
Il suffit de le transposer dans l'espace et dans le temps...
Le chacal ushen des anciens Egyptiens, c'était Anubis.
Anzar comparable à Osisris et ushen à Anubis.
Mais il y a une hypothèse hasardée mais très intéressante :
Anubis égyptien ~ Neptune romain   
L'association d' Amphitrite à Neptune symboliserait les noces ?

Mais il reste une question importante : les anciens Égyptiens connaissaient-ils la planète Neptune, nommée ainsi lors de sa découverte au 19 siècle ? Normalement, non car seules 5 planètes étaient visibles à l'oeil nu et donc connues durant l'antiquité, pour observer Uranus ou Neptune il fallait avoir un télescope, une lunette comme Galilée qui a observé la planète Neptune sans la découvrir. Bref, les anciens Égyptiens, grands bâtisseurs et fins astronomes et mathématiciens, avaient-ils des connaissances suffisantes en optique et surtout les moyens d'observation, des lentilles en l'occurrence ? Connaissaient-ils le verre déjà ?

Lunette
Les anciens Égyptiens soufflaient le verre et connaissaient même la fibre de verre que l'européen post-romain redécouvrit...au milieu du 20 siècle ! pour en faire presque exclusivement un usage militaire. Mais qu'en est-il des lunettes d'observation ?
Le miroir par excellence, la lunette la plus naturelle connue depuis toujours est...la Lune tout simplement ! Quand vous vous placez devant une glace, c'est que vous êtes toujours à 3 : la lumière, vous donc et le miroir qui reflète la lumière. En optique ça serait normalement ce système de triangle (prisme plus exactement) que l'on utiliserait pour observer les couleurs du spectre de la lumière. Il faut aussi faire un parallèle entre l'oeil humain et un instrument d'optique : lentille, etc...

Galilée aurait observé la planète Neptune, nous dit-on, mais sans la découvrir. Et comme Galilée pourrait être simplement un Anubis qui atteste que les Egyptiens anciens connaissaient le système de mise à l'échelle, etc. (lire billet "Anubis vs Galilée"), on ne pourrait exclure que les anciens Égyptiens aient possédé des lunettes d'observation !

Quand à notre fiancée d'Anzar, thislyth (isly au masculin), ne serait-elle pas tout simplement un satellite ? Autre info intéressante, l'équivalent espagnol de notre fiancée serait la Novia, avec donc allusion à Neuve, Neuf. Comme une nouvelle lune ? nouveau mois ? nouveau jour ? Oui, Lundi jour de la Lune serait une nouvelle semaine de 7 jours. C'est ce préfixe de nouveau, new en anglois lié à la fiancée d'Anzar "l'arc-en-ciel" qui intrigue le plus : serait pour Nouveau Temps ? 

Newton, sir !
Et le nom de Newton ? celui des temps nouveaux ? renaissance ?
Ne serait-il pas celui de la lumière/arc-en-ciel ?
Newton = Neptune, Poseidon ?
Le nom de Newton suscite désormais le doute
 

Wales
Pour achever la légende angloise :) on va recourir à leurs voisins gallois, les Welsh avec le dragon comme symbôle. Ils sont réputés être de grands archers. A mon sens, gallois signifie archer, et voici pourquoi.
Lumière liée à Arc (et arc-en-ciel avec les 7 couleurs) :
Luz (louche) "lumière" en portugais vs Lutch "rayon de lumière, Arc" en russe.
LS ou LC de lumière sont amputé de l'affixe C/G ou W comme dans :
WLS : Wales, Pays de Galles ;
GLC : Galicie en Espagne ;
GL, GLL : Gaule, Galilée
Ce sont tous des noms de glace/miroir, voir de réflecteur ou prisme.
L'arc en ciel d'accord mais il y a l'arc de la Lune, le croissant (premier quartier) d'une nouvelle Lune qu'il faudra analyser aussi.Il ne faut pas exclure que le terme arabe lawn "couleur" soit en relation avec le latin luna (lune), ce qui nous expliquerait comme la Lune, son arc/croissant, expliquerait les couleurs, donc le spectre de la lumière visible. Comme il est possible que le terme kabyle (mazig) agur/ayur pour "Lune" désigne cet arc/croissant justement, une "nouvelle lune" au sens de fiancée (thislith ?) comme dans le mythe d'Anzar.

Anzar et sa fiancée arc-en-ciel,
Jules César et la Gaule,
Jésus et la Galilée, 
On dirait la même histoire. On ne peut même pas écarter que agur/ayur en kabyle pour Lune ne soit en relation avec Gaule, Galilée : aguL ou ayuL au lieu de agur/ayur.

Au final, la légende de Newton "le premier" à découvrir les 7 couleurs du spectre est en contradiction totale avec la mémoire des hommes, de leurs mythes, de leurs calendriers. Le nom même de Newton pourrait être une invention, on ne peut l'exclure en tout cas. On va au moins dépoussierér la légende qui entoure ce personnage qui ne s'est jamais marié, quoique sa relation avec la lumière relève d'une histoire de noces kabylement parlant (arc-en-ciel désigné par la fiancée/mariée d'Anzar).  C'est soit la noce de Newton, ou peut-être carrément la fin d'une légende. This is it, Sir Newton !