samedi 30 octobre 2010

Capricorne

Suite du post précédent. Jésus est né quand?

Introduction
1. Nous avons fait le rapprochement entre Île - X (10, croix) égal paire de V (5) - Oziris-Anzar-Poseidon-Neptune/Cesar-Jésus.
2. Le post précédent nous a apporté la relation Île - Caprin ou Capricorne.
On déduit qu'il y a relation entre 1 et 2, soit Île - Jésus - Caprin ou Capricorne

Jésus est né ou...
Je disais que Capricorne pour Île devrait refléter qlq chose en astronomie ou astrologie. Certes je ne suis pas le premier à essayer de trouver une explication astronomique à la naissance de Jésus, mais j'ai un élément nouveau à savoir cette relation Île - Jésus - Caprin/Capricorne. Aujourd'hui notre calendrier montre l'année 2010 après Jésus Christ, antan l'autre Jésus soit César avait aussi son calendrier. En réalité la naissance de Jésus serait le début d'une nouvelle ère pour les astrologues d'antan et voici quel événement qui correspond le plus à l'apparition ou à la naissance de Jésus et de la nouvelle ère:
- le solstice d'hiver (en décembre) est entré dans la constellation du
Capricorne justement il y environ 2 000 ans, soit à la même époque que la naissance de Jésus (les astronomes peuvent déduire la date exacte). Pour info aujourd'hui le solstice d'hiver est dans le Sagittaire
- le soleil au zénith dans Capricorne en décembre (à la Noël justement) pour Jésus. Le Capricorne était considéré comme le Porte des Dieux et ceux nés sous ce signe étaient considérés comme tels. A l'inverse l'autre tropique au nord le Cancer était la Porte des Hommes. Et ça c'est un numide d'expression latine Macrobe qui nous le redit, lisez
ça et ça si vous en avez envie.
La
constellation de Capricorne était connue depuis les temps anciens.

Insolite
Autre chose... C'est juste pour la petite blague, donc à prendre avec des pincettes!
Caprin, chèvre oui mais ôu sont les cornes? :)) Il se trouve que la corne Yshew (ishew) en kabyle et mazigh rappelle Yeshua en hébreu pour Jésus. Et le SH dans yshew (corne) ysher (ongle) en kabyle atteste tout ce qui regenère (qui pousse et repouse: corne, cheveux, ongles) donc c'est regénération, résurrection qlq part.
Île-Capricorne/Caprin. Le grecs l'ont pour le nom de Chypre. Mais en grec Île se dit nesos. On se demande si nesos "île" ne serait pas yesos, yesus ou Jesus...Et la vierge Marie alors serait simplement la Mer? ça expliquerait la conception virginale vu qu'une île le plus souvent né de l'activité d'un volcan sous-marin...Poseidon y est pour qlq chose?!

Voilà donc pour aujourd'hui. L'essentiel est qu'on ait établi cette relation Noël ou naissance de Jésus = solstice d'hiver dans Capricorne (22 décembre) grâce à la relation Île-Caprin et Île-Jésus/César. On verra si cette hypothèse se confirmera ultérieurement.
Allez, bon week-end et à la prochaine!

vendredi 29 octobre 2010

Gonzales

Cette fois on entre dans l'auberge espagnole, olé!

Préambule
- J'avais sur ce blog avancé l'hypothèse selon laquelle l'île de Platon l'Atlantide serait une métaphore décrivant les chiffres, les nombres , les calculs et que cette île est une Croix, un dix (10) sous la forme de X (comme en chiffres romains) avec 10 égal 2 fois 5 ou X = deux fois V (romain). Je maintiens cette hypothèse
- J'avais dit qu'il devrait y avoir une relation entre Croix, 10, Anzar-César-Jésus, Algérie ne serait que Cesarea (la maurétanienne de l'antiquité). Je maintiens cette hypothèse aussi.

Iberia
La proximité géographique entre l'Ibérie et l'Afrique du Nord a toujours confronté les peuples des deux rives. L'âge d'or du monde "arabe" oblige, aujourd'hui les historiens nous parlent uniquement et surtout de la période de 8 siècles de domination "arabe" de l'Espagne, de l'Andalousie surtout, par les moros (maures "berbères" arabisés et islamisés originaires du Maroc et de la partie occidentale de l''Algérie) comme si les relations entre les deux rives ont commencé avec les invasions arabes-musulmanes au 7-8 siècles. Hélas la période de présence punique, de facto nord-africaine, est très peu étudiée alors qu'elle est antérieure à toute autre domination tangible d'un peuple étranger ou voisin en Ibérie. Cette période a laissé des empreintes dans l'identité espanole, dans les toponymes de ce pays (Cadix) et dans les patronymes des espagnols. La domination maure aussi a laissé des traces, donc il est souvent difficile de déterminer l'origine exacte d'un toponyme ou d'un patronyme espagnol d'origine "berbère" comme Zamora (prononcé samora en espagnol), on ne sait pas s'il remonte à l'antiquité (période romaine, période punique) ou à l'époque de domination de l'Espagne par les maures musulmans. Et pourtant deux noms de famille vont être rapproches aujourd'hui:
Gonzales espagnol ~ Ghouzali (Ghezal, Ghezali, Ghozlan) nord-africain
Bien entendu il y a la variante arabe al-ghazali comme le nom du philosophe perse musulmans du 11-12 siècles. Cette racine GZL est celle de gazelle, tha-ghuzalt en kabyle et "berbère", ghazala en arabe. GZL ou KZL est ailleurs pour un autre caprin: en slaves (russe, tchèque) Kozel = bouc (caprin mâle).

Isla bonita
Pour "île" nous avons non pas GZL mais avec le L altéré en R la racine GZR de thi-gzirth en kabyle, en arabe c'est DjZR avec dj à la place de G dans al-djazira.
Insula, isla (et même isola) en latin pour "île" (lieu isolé). En réalité c'est ISL/IZL latin pour GZL en kabyle, en berbère nord-africain et en arabe. En espagnol GNZL avec un N introduit dans GZL. Cette racine désigne un lieu isolé, plus précisément une ÎLE et au même temps une chèvre, un CAPRIN plus généralement.

Euréka! Il y a un calque car "île - caprin" se retrouve ailleurs, dans l'appelation de l'ïle italienne de Capri au large de Naples et dans le nom de l'île grecque CHYPRE (Kypros), avec en plus le sens de "cuivre" pour chypre. Cette relation Île-Caprin pourait être une relation Île-Capricorne (astronomie et astrologie). Pour le kabyle et mazigh ("berbère") il y aurait peut-être relation entre GZR d'île, GZL de gazelle (pour caprin/capricorne) dans UZL de uzzal qui n'est pas "cuivre" mais un terme générique qui désigne de tout métal, le plus souvent le fer.
Il y a doc relation entre Île et Caprin dans GZL et son altération GZR. Le nom "Algérie" que les khorotos veulent à tout prix rattacher à une île inexistant au large d'Alger serait le même que l'antique Cesarea, ces deux noms sont effectivement liés à la notion d'Île dans le sens que l'on vient d'expliquer, à savoir Île-Caprin/Capricorne et non pas à une île imaginaire qui apparaît dans les ragots des arabistes-islamistes qui en plus d'occuper nos terres pratiquent sans aucune gêne le terrorismes identitaire et la supercherie. Il nous reste à déterminer le vrai sens de cette relation du caprin ou capriorce identifé à l'île, peut-être un événement astronomique majeur comme repère de fixation du toponyme?


La formule
Alors, elle viendrait d'oû la formule qui lie GNZL de Gonzalo, Gonzales espagnols à Ghouzal ou Gezar en kabyle et berbère? En réalité c'est un N qui a disparû chez nous (disette intellectuelle oblige vu la nature de l'occupant!).
menzu , mezwaru = le premier, le tout premier
On voit que le N est dans l'un mais pas d'autre mot dans sa racine MZ.
Ce N se serait évaporé devant plusieurs syllabes et il faudra examiner cas par cas celles qui s'y accomodent. A première vue devant les gamma (Q, G, K, X) et devant Z/S.
dTvaq ~ dTvanq (panier); tha-vaqith ~ tha vanqith (plat), DHevsi ou dTebsi ~ dTebansi/dTbanci (assiette, plat): on y retrouve peut-être le vrai sens et la vraie origine de Banca ("banque" officiellement serait issu de banc); l'abaque (la machine à calculer d'antan!) du grec abas serait-il abanque? En tout cas il colle parfaitement!

Ce N rétabli nous permettrait même de nous départager avec les camarades arabes dans les mots interférents kabyle vs arabe:
al -shadjara "arbre" en arabe
tsejra, tejra "arbre" en kabyle. Avec N on aura tenjara ou même teneshara proche de tanshirt "la planche de bois" mot inexistant en arabe.
Le patronyme kabyle et nord-africain Tidjani par exemple avec N serait Tendjani ou Tandjani (de Tanger? en arabe tangérois = tandjaoui).
A suivre donc...

dimanche 24 octobre 2010

Felix

Quel kabyle notoirement connu porterait le nom Félix?

On a vu dans les billets précédents que le "h" kabyle (comme dans help en anglais) serait interchangeable avec le J voir Dj; Il en serait de même pour "H" kabyle (comme dans here en anglais) serait interchangeable avec DJ.
? H ~ DJ

On dit feRh pour "heureux, content, comblé" mot interférent avec l'arabe.
Les arabes et arabophones disent mabrouk pour congratuler ou féliciter, en kabyle c'est la formule s'hadh leHna "félicitations, congratulations", notons l'interférence avec l'arabe classique Hana "féliciter".
En kabyle nous disons thalwith pour "la paix" tout court et Henni, leHna pour la paix absolue, c'est à dire en paix et heureux.
Djeneth emprunté à l'arabe al-djena (le paradis, en religion) aurait-il donné justement leHna en kabyle? Sachant que Henni = féliciter on aura:
leHna = la grâce, la félicité ou la felicita! C'est ça le paradis, quand on a la paix sur toute la ligne!
M'Henni voudrait dire celui qui a la grâce, la félicité ou simplement Felix (en latin "heureux").
Le prénom Ferhat lui-aussi tire vers feRuj ou feRah (heureux), donc le leader du mouvement pour une Kabylie autonome Ferhat Mhenni est nominalement "heureux et en grâce" et par deux fois Felix!

Allez, bonne fin de week-end et à la prochaine!

Libra

Suite du post Nombril consacré à Ptah...

On a vu que les notions de "niveau, horizontal, équilibre voir égalité/juste" devraient se retrouver dans Ptah. Comme par hasard Ptah était considéré par les anciens égyptiens comme maître de justice. Et la justice d'après les grecs c'était la déesse Themis avec les yeux bandés et une balance. Chez les romains Libra c'était la balance, de nos jours libra désigne un signe du zodiaque et une constellation. Il y a corrélation depuis l'ancienne Egypte jusqu'au romains en passant par les anciens grecs.
Nous ce qui nous intéresse c'est pourquoi l'oeil (seul) et les yeux (les deux) sont appelés différement en kabyle thidT, allen. La relation oeil-source-clé existe en kabyle comme dans plusieurs langues. La lettre L de thalla (source) est dans thilleli (liberté), donc allen (yeux) aurait-elle le même sens que Libra en latin pour les notions de balance, équilibre et justice?

S'agit-il de yeux fermés ou bandés Vs oeil ouvert pour ces deux appelations différentes de l'oeil (au singulier) et des yeux (au pluriel) différenciés en kabyle? Tout ça est prometteur, il reste juste à s'y pencher pour résoudre cette énigme. Un de ces quatres...

Forgeron

Post consacré aux patronymes difficiles.

Yahi
Parmi les noms les plus difficiles à décrypter et donc à rattacher à leur toponyme respectif il y a Yahi sous toutes ses variantes: Yahi, Yahia, Ouyahia, Bouyahia, Nait Yahia, Yahiaoui, Yahiatène, etc... La difficulté de débarasser ces noms kabyles, shawis (mazigh en général) de le consonnance étrangère (arabe) réside dans le fait que dans cette racine YH les deux lettres auraient été altérées. On a déjà opéré le changement Y pou M qui rappricherait Yahi de Mahi, deux noms fréquents en Kabylie et ailleurs chez les mazigh tout comme on a fait le rapprochement Yahiatène = Mahiatin devenu Mahiedine.
J'ai remarqué autre chose par la suite:
ihedaden ~ yahiaten (yahidaden avec t à la place du d occlusif)
La relation hedad (forgeron) - yahia ou hayat (vie) reste à déterminer surtout que ce sont des mots empruntés à l'arabe. La patronyme hadid est par exemple répandu chez les ath vu-yahia (Aït-Bouyahia), donc la relation est avérée.

Forgeron
Aujourd'hui c'est à le deuxième lettre H que nous allons nous attaquer pour la remplacer par un J voir Dj (ou même l'altération de J en SH) suite à l'équivalence vue dans le post précédent Ptah ~ idTij :
h ~ J (dj, sh)
hadid (patronyme) ~ jedid ("nouveau" de l'arabe djadid)
Il y a le toponyme tha-gemunt l'jedhidh (lejdid) qui serait thagemunt l'hadid?
Le plus gênant est que hadith (moderne) = jedid (nouveau) tout comme a-hedadh (hedad "forgeron") sont apriori des emprunts à l'arabe, ce qui complique fortement la tâche.


Ferhat
Cette formule h-J serait plus intéressante à appliquer aux autres noms, surtout pour les terminaisons. Par exemple Fréha irait dans le même sens que Frej comme dans Sidi Fredj (Sidi Ferruch). Nous savons que l'adjectif kabyle fReh (heureux, content) est proche de l'arabe ferhan mais nous n'imaginons jamais qu'il est proche de euphorie, qui sait s'il n'y a pas relation. Idem pour le nom ou prénom Ferhat que tout le monde concède aux camarades sémites-arabes alors qu'une simple manip avec le J à la place du h donnerait Ferhat = Ferjat ou Farej, Farouj qui ne serait que le masculin du prénom kabyle Faroudja.

Yahi-Maji
Si l'on changeait les deux lettres de la racine YH de yahi au même temps pour MJ ou MDj on arriverait peut-être à qlq chose. Par exemple Madjid = Yahid ou Yahit.
C'est pour vous dire que Yahi and Co l'énigme est loin d'être résolue...

Nombril

Post tourné vers l'horizon...

Avant-propos
Le dT emphatique kabyle se prononce comme T dans Torrent en français, l'autre variante de ce dT est DH qui lui n'a d'équivalent qu'en sémitique-arabe.
Lire le post de l'an dernier
Base. Essayez de comprende le sens de tha-jadith, thi-gejda (les piliers) après avoir lu sur le djed de Ptah!
Lire au préalable ceci sur la divinité égyptienne
Ptah qui a donné son nom à l'Egypte en grec.
Ptah en égyptien ancien "celui qui ouvre", dieu des architectes et des artisans.
Ptah emprunté par les arabes pour ftah = ouvrir, meftah = clé.
Jetez un coup-d'oeil sur le toponyme
Meftah capitale de la Mitidja.

Lexique kabyle
idTij = le soleil
dTaq = fenêtre, lucarne
thidT = l'oeil, un oeil
(allen = les yeux)
adTush = trou, orifice (différent de amruj, ah'nash)
lli, elldi = ouvrir
thi-midT = le nombril
dT ou DH emphatiques en kabyle pour la platitude (ex. DHavsi/dTabsi "plat, plateau, assiette") ou allongé comme dTes "dormir, se couchr,donc s'allonger", DHleq "allongé, étalé", etc...

fDHah = dévoiler (ses cartes par exemple), étaler.
dT en kabyle pour quantifier: adTas "beaucoup", dToqeth "nombreux", shidT, dTudTah "peu, petit", ainsi de suite.
SR dans tha-saruts, thissura = clé, clefs
SR dans maSeR en kabyle pour désigner l'Egypte (masr/misr en arabe, mishraïm en hébreu).

La formule du jour a été déjà avancée sur ce blog auparavant:
dT ~ FT, PT

Le dT kabyle dans th-idT (oeil), dTaq (fenêtre, lucarne), adTush (trou, orifice) nous renvoie vers la notion d'ouverture. Ptah lui aussi est en relation avec "ouverture" car il est "celui qui ouvre".

Ptah la divinité égyptienne aurait une relation d'équivalence avec l'appelation kabyle/mazigh du soleil idTij. En outre nous allons dans ce post essayer de donner une signification rationnelle à Ptah, le dieu des archis et des artisans.
Ptah ~ idTij (soleil)
M+Ptah ou M+Ftah ~ M+ idTij avec le même préfixe M
Meftah ~ Mitidja
On voit clairement la relation entre le toponyme Meftah capitale de la Mitidja et la patrie d'Orangina (Boufarik) c-à-d la Mitidja! On dit que Meftah est un toponyme issu d'un révolutionnaire locale Si Meftah, mais on ne sait pas trop avec les khorotos, et puis ce sont les toponymes qui donnent les patronymes et donc si ce martyr est du coin, le nom Meftah est valable comme toponyme et comme patronyme.


Les significations rationnelles de Ptah vu kabylement, celles qui sont envisageables sont les suivantes:

Zéro
Le zéro est "le trou, l'ouverture", le zéro serait tout simplement une...clé! Le nom de l'Egypte est en relation avec "clé" (SR, masr-thasaruts), "ouverture" (ptah-egypte) devenu "clé" (ftah, meftah en arabe).

Douzaine
dT en kabyle donne les quantités sans les chiffrer. Avec dTeZina (douzaine) on pourrait envisager qu'il y ait relation avec les dizaines ou les douzaines.

Nombre
C'est à prendre avec des pincettes mais quand même... Le lexique s'y prête, les calques avec latin-kabyle comparés nous y incitent: adTas - nombreux, thi-midT - nombril, dTlam = ombre, pénombre. Le dT ou PT de Ptah serait-il un nombre? Pour les dizaines, douzaines, par exemple.

Multiple
Au liee de "nombre" on peut supposer qu'il s'agirait que dT contiendrait la notion de Multiple. Nombreux donc multiples.

Niveau
Ptah serait probablement le Niveau (à eau, à bulle, laser, etc...), l'instrument utilisé en construction par les maçons, justement Ptah est dieu des artisans et des architectes. En outre, la notion d'équilibre, voir d'égalité n'est pas exclure; voir même le sens de centre de gravité.

Horizon
Autre variante que la précédente, Ptah pourrait être l'Horizon. En kabyle dT "plat" serait simplement "hozirontal", ça convient parfaitement. Le dT dans Mitidja devrait aller dans le sens de Plaine, voir Vallée.

Plan
Géométriquement Ptah pourrait être un Plan tout simplement.

Source
En kabyle et mazigh dT (thidt) pou oeil et allen (yeux) sont liés à "la source" thaawint ou au pluriel thidTawin (utilisé surtout par les mazigh du sud) et thalla. Il serait très intéressant de comprendre leurs significations respectives en toponymie Thalla, Thaawint ou Titawin. On a avancé sur ce blog que Thalla pourrait signifier "porte, entrée" de la ville ou de tel ou tel lieu. Celà va dans le sens "d'ouverture" (celui qui ouvre "ptah"). Je rappelle que "source" et "clé" sont indiqués par le même mot dans plusieurs langues (kledhi en grec, kliuch en russe), chez nous aussi avec L pour "thalla - lli/lldi" soit "source et ouvrir".

En tout cas "la source", l'origine et le nombril c'est bien Ptah, ou l'Egypte. A suivre...

Moïse en Kabylie

Post consacré à Moïse kabylement...

Dans le twitt Siwa-Mekla j'avais annoncé que les gamma (q, g, k) étaient interchangeables avec la semi-voyelle U, W. On va continuer avec cette formule pour décortiquer le lexique kabyle.
W, U ~ K, G, Q

Cogner
Prenons le verbe kabyle weth, eweth pour la forme parfaite ou impérative, kath pour l'imparfait. Ici c'est K ou W pour le même verbe:
weth, kath = battre, frapper, taper, cogner
On dit kath/weth pour "battre, battement " (du coeur par exemple), exemple pour la pluie/la neige qui bat (tombe en français), pour une montre ou un compteur (ash'hal the-kath? pour voir la vitesse maximale d'une bagnole).
On dit kath/weth pour frapper/taper/cogner qlq'un. Pour la petite anecdote la racine KT est la même pour kath (cogner) et kthunya (coing, cognassier), on est par simple hasard dans la même logique en kabyle comme en français: kath - kthunya, cogner - cognassier!

Cata
Dans le mot catastrophe vous devinez sans doute une origine grecque, en particulier le préfixe cata vient du grec Kata pour "bàs". En kabyle WD pour wada signifie justement le bàs, avec cette interchangeabilité W-K on aura wada = kada ou, avec t à la place du d occlusif, kata. Les noms, partronymes, sobriquets kabyles viennent des toponymes, donc awdhay, awday, udan est pour celui qui habite wada "le bàs", l'équivalent de kata (cata) grec. Il y a confusion numéro 1 entre ce nom issu du toponyme wada (bàs) avec la désignation awdhay pour "le juif", voir "l'hébreu" car ce sont de nos jours des homonymes.

Lâche
On va passer à la confusion suivante numéro 2 concernant "le juif" en kabyle et en langues mazigh plus généralement. On dit en kabyle
uGadh, thuGdhi = avoir peur, la peur
thawdhayth = lâcheté, refus de se battre (weth, kath), voir pacifisme
Avec la formule W-G thawdhayth serait thuGdhayth quasiment idem à thuGdhi (la peur), donc ceci explique celà, la lâcheté ou le refus de se battre = la peur.
Donc awdhay (le juif) n'a rien à foutre avec thudghi, thawdhayth (peur, lâcheté) - certains y trouvent leur compte pour utiliser ce péjoratif pour stigmatiser tout hébreu/tout juif, ce qui est contraire aux traditions kabyles qui ignorent la haine de l'autre - , tout comme il n'a rien à foutre avec le patronyme avec la racine wd/ud tiré du toponyme de wada (bàs). Très probablement le terme awdhay (le juif) serait une variante kabyle de la forme sémitique, arabe par exemple, yahud, yahudi.


Moïse
On va parler du premir Moïse, pas du deuxième (Moïmonide), donc du berger/pasteur avec son bâton. Nous utilisons en kabyle la forme sémitique-arabe musa (Moussa) pour Moïse (Moïshe en hébreu). Des lieux, des toponymes avec musa (Sidi Moussa, Ouled Moussa) et en conséquence des patronymes Moussawi il y en a en Kabylie comme dans toute l'Afrique du Nord.
W ~ K
Cette formule appliquée à MWS pour Moïse, MWSA (Moussa) va devenir MKS pour la fomr kabyle, mazigh en général. Et cette racine MKS est dans a-meksa "le berger, le pasteur", dans les patronymes Meksa, Meksi aujourd'hui isolés car supplantés par la variante à consonnace arabe, occupation et arabisation obligent, Moussa.
Et Moïse, le premier avec son bâton, devrait être chez nous Meksa "le pasteur, le berger".

Cette formule W~K/Q s'applique parfaitement même pour le lexique àpriori emprunté au sémitique arabe:
mus, mws (prononcer mousse) = couteau
mws ~ mqs comme dans thi-mqesthin = ciseaux (grosso modo deux lames/2 couteaux croisés ou mixés...donc mqes - mixés ce n'est loin!).
Reste à comprendre si cette formule nous expliquera "le croisement, la croix", Moïse, la Croix, Jésus, etc... A suivre donc.

Suprême

Twitt à l'étage...

Comme on l'a vu dans le post précédent RFD est pour la notion de "élevé, voir lévitation". Là nous allons comparer notre lexique kabyle à celui de nos antagonistes pour voir l'origine d'un mot précis avec la racine GRF
en sémite arabe:
al-ghuRfa = chambre (peu importe oû, au rez-de-chaussée, au sous-sol ou à l'étage), en kabyle l'équivalent c'est tha-khamth (chambre) diminutif féminin de axxam (maison).
en kabyle:
tha-ghuRphets = chambre à l'étage (uniquement à l'étage supérieur, au niveau supérieur au sol, rez-de-chaussée)
Pour la petite blague cette racine GRF pour "(lieu) élevé" par simple hasard, car il n'y a aucune relation, est proche de CRP pour Carpate, les monts Carpates en Europe centrale :)))
On va cependant s'intéresser à l'altération du R par L pour essayer d'en savoir plus:
R ~ L
GRF serait GLF comme dans le verbe kabyle
ghlev = dépasser, être supérieur, être en dessus, transcender, voir vaincre
Je ne sais pas si cette racine GLF en arabe classique (à part le DZ avec "Allah ghaleb"), cependant on peut simplement conclure que GRF ou GLF signifient un niveau "élevé" (pour les lieux ou habitations) et bien entendu la "suprématie".
Donc GRF de tha-ghuRfets (chambre à l'étage) en kabyle est un vernaculaire. En toponymie les lieux avec cette racine GRF ou GRV comme Aghrib pourraient avoir le même sens. A confirmer.

samedi 16 octobre 2010

Lévitation

Twitt dédié aux femmes

On l'a vu dans le post précédent que la mutation du R en L, ou inversement du L en R, peuvent expliquer beaucoup de choses. Le terme Thalla en toponymie kabyle et mazigh devrait avoir son sens, on l'a dit il y a longtemps. Tout comme le terme thallaphsa, tallafssa "hydre" utilisé très souvent comme symbole devrait avoir un sens en anatomie ou ailleurs.

Chaque gamin kabyle connaît l'astuce qui consiste à faire apparaître le serpent dans les veines! Vous repliez l'avant-bras sur le bras un peu comme après une prise de sens, le muscle se tend et là vous tapez du doit ou des doigts sur le muscle (avec ses veines) et sur le champ vous relâchez les prise et détendez le muscle (le bras) et vous verrez le serpent courrir dans les veines de votre bras! C'est ce qui se passe quand un laps de temps on bloque la circulation du sang et puis on la reprend. Cette petite histoire est pour annoncer que le terme thallaphsa, talafssa (hydre, serpent des eaux) pourraît être aussi le meilleur symbole, la meilleure métaphore pour expliquer la circulation sanguine dans le coeur en particulier et dans le corps humain en général. On verra un jour si cette version est abordable mais là place aux femmes qui ont le secret de donner la vie et de mettre au monde de tels gamins si curieux!

Lexique kabyle
naqel = soulever (en arabe le verbe naqal signifie "déplacer, transporter" donc pas de relation)
refedh, refed = lever (j'ignore si ce verbe existe en sémitique-arabe - à part le verbe arfa3 "élever, conjuguer"-, par contre en argot DZ refed est la forme vulgaire de shiata, shiat "flatteur")
refedh = tomber/être enceinte

RFD ou RVT kabyle avec le L à la place de R serait LFD, LFT (comme Lift "lever, élévateur" en anglais) ou LVD, LVT en romanes comme Lever, Lévitation en français.

La lévitation version kabyle, anticléricale et "sans miracle" c'est "tomber enceinte". La reproduction, la femme enceinte qui donnera une nouvelle vie au bout de 9 mois est en soi un miracle! Le bébé en tout cas est 9 mois durant en lévitation, il de déplace sur terre sans la fouler étant à 1 mètre en moyenne au dessus du sol.

Les femmes ont été souvent maltraitées par les fanatiques religieux et reléguées au rang d'objet ou de bête par les hommes. Là on voit bien que la lévitation est une affaire de femmes, des mamans et uniquement des mamans, à moins qu'il y ait des religieux fanatiques et hermaphrodites capables de tomber "enceints"... Attention, parmi ces fanatiques Il y en a qui se font sauter, donc normalement l'aboutissement logique serait inévitable :))

Belle revanche pour la femme après tant d'humiliations et d'injustice perpetrées à son encontre par les "religieux" de tous bords, hein?

Allez, bonne fin de week-end et à la prochaine fois!
Thanemith n'wen.

Le trapèze de Jugurtha

Post d'une importance majeure pour les kabyles, les shawis et tous les mazigh!

On a souvent vu sur ce blog la différenciation entre le R et le L en kabyle et mazigh, R indique la forme, L le fond. On a vu aussi combien de fois le R est altéré en L, et inversement, lors du passage d'une langue à une autre (ex. ul en kabyle et ur en rifain pour "coeur"). Ces deux lettres accompagnées de F, V, B voir P forment des syllabes qui sont aussi "interchangeables"!
R - L
RF, RV (RB) - LF, LV


Rif - Libye
La terminaison en F en kabyle et mazigh indique toujours "le bout, l'extrémité". Le toponyme Rif indique "bord, rive, extrémité" soit plus exactement dans le cas du pays du Rif "(province) maritime à l'extrême (Ouest dans ce cas précis)". RF voir RV de Rif (Riv prononcé Rif?) serait avec le R altéré en L tout simplement Lif, Liv qui n'est pas loin de rappeler Livia l'appelation grecque des provinces nord-africaines (maritime d'office), appelation issue de celle donnée par les anciens égyptiens "lebou". RV ou RF pour le Rif ou les territoires maritimes occidentales et LV de Livia pour l'opposé, c'est à dire les provinces maritimes orientales (pour nous) ou tout aussi situées à l'Ouest (pour les anciens égyptiens). A suivre...




Le caroubier de Macrobe
Nous savons que chez nous les arbres ou plutôt leurs appelations servent en toponymie, voir même dans les systèmes de mesures. Le caroubier est appelé a-xeRuv, il existe un toponyme pareil aujourd'hui dans le pays shawi hélas arabisé: El-Khroub à qlqs kilomètres de l'ancienne capitale numide Cirta devenue Constantine. En Kabylie il y a aussi des toponymes "de caroubier" comme tha-xeRuvth "la caroubière" en qlq sorte mais en réalité une autre appelation avec L à la place du R aurait supplanté le caroubier. Voyons la formule:
RV, RV en pays Shawi - LV, LF en pays Kabyle
a-xeRuv chez les shawis - xeLuv?, xaLef ou xelfun chez les kabyles
El-Khroub chez les shawis - Bou-Khalfa, Ath Khelfoune chez les kabyles
Le vrai nom de feu Boumediènne, natif du pays shawi, était Bou-Kherouba. S'il était né en Kabylie il aurait été Bou-Khalefa ou khalef, khalfi, makhlouf, makhloufi, etc... Cette "opposition" shawi-kabyle pour le caroubier pouraît être même un indice sur l'histoire de ces deux peuples frères, le LF de xalef en kabyle serait peut-être un indice d'influence sémitique depuis les temps puniques jusqu'à l'arabisation et l'islamisation de nos territoires qui a généré cette consonnacne arabe quasi-totale et très gênante des noms kabyles, des toponymes kabyles?! Le nom de Macrobe natif de Numidie ne serait-il pas makherouv soit un nom de caroubier avec le préfixe M, qui aujourd'hui avec LF serait simplement makhlouf, un prénom très répandu chez nous! A suivre donc.

Le trapèze de Jugurtha

Il faut avoir lu au préalable les billets archivés sur ce blog "La table de Jugurtha" et surtout "Thalla Jugurtha" pour pouvoir comprendre ce qui va suivre.
Quand on dit hydraulique on sait qu'il s'agit d'eau à cause du mot hydre issu du grec. Quand on dit talassothérapie on pense aussi que là aussi il y a du grec...En réalité c'est faux! Oui, d'accord, en grec talassa signifie "la mer" mais ce mot n'est pas grec et ce sont les grecs qui le disent. L'étymolgie de Talassa est facilement repérable en regardant le kabyle et les langues mazigh:
thalla, talla = source (d'eau), fontaine
thallafssa, talafssa = hydre
Donc Kabylie 1 - Grèce 0!
Ces derniers mois la Grèce a deffrayé la chronique à cause de ses soucis financiers, les banques européennes, le FMI ont pressé les hélènes de "travailler plus et gagner moins"! Quelle horreur, la Grèce à la merci des usuriers, comme nous tous d'ailleurs!
Maintenant je rappele que dans le post "Thalla Jugurtha" j'avais dit que le mot Table dans Table de Jugurtha signifierait "banque" et qu'il aurait été appelé nons pas Tavla maos Talla ou Thalla ou qlq chose de proche. Là on va prendre notre formule du jour avec le passage de R à L ou inversement pour l'appeliquer à l'hydre en kabyle et mazigh:
thallafsa, tallafsa (hydre) ~ taravsa, tarabsa, tarapsa ou trapeza
Et oui, Thallafsa va devenir Trapeza, un trapèze ouais, mais en grec ΤΡΑΠΕΖΑ soit trapeza signifie "banque" (ici c'est la Table qui a donné banque, en latin c'est le Banc qui l'a donné). Donc Trapèze grec pour table, et ensuite banque. La table de Jugurtha est une banque, cet indice grec réconforte mon hypothèse. Et l'appelation de la banque en kabyle, shawi (mazigh en général) serait non pas Talla, Thalla mais Thallafsa qui avec LF muté en RB ou RP serait Trapeza (banque en grec). Bingo! Cette fois on a gagné! Kabylie (mazigh en général) 2 - Grèce 0, car les grecs avaient talassa (et même Telefassa pour Cadmos et l'alphabet) issus d'ailleurs et leur vernaculaire Trapeza sans arriver à faire un lien entre les deux. Il suffit d'associer la kabyle (mazigh) et le grec pour dénouer cette énigme de "table de Jugurtha" et dévoiler le secret bancaire de l'antiquité:))

Reste à savoir pourquoi ce lien thallafsa l'hydre - trapèze (table). Pour ce qui est de la relation thallafsa (hydre) - banque (trapeza) on comprend mieux car il s'agit de "source" (thalla) sans laquelle il n'y a pas d'économie, sans circulation d'argent et arrosage le tissu économique meurt, tout le monde le sait maintenant.

Il faudrait analyser le lexique kabyle, mazigh en général, voir même l'argot DZ et nord-africain tout comme certains mots des langues géographiquement et historiquement proches (les romanes, l'italien et l'espagnol surtout) pour essayer de mettre un sens "bancaire, financier" à ce mot Tallafass = Trapèze = Banque, des mots comme "échange, monnaie". Donc les mots kabyles comme seRef "dépenser, échanger" sont à passer à la loupe (seRef serait-il sellef, tallef proche phonétiquement de talafssa = banque?). Idem pour a-DHavsi, tabssi (plat, assiette) qui avec un R rétabli devant le D ou T serait trabsi, trapsi phonétiquement proche de "trapèze", et "l'assiette" (comme l'ardoise!) est aussi un terme bancaire, et le D ou T de DHavsi, Tabsi "l'assiette, plat" atteste la platitude comme celle de plateau, de table ou trapèze en grec! Et assiette pour assis ? Je ne sais pas mais ce n'est pas "debout" en tout cas et banca (banque) en latin est issu de banc sur lequel on s'assoit! A suivre...

A première vue il y a un autre mot qui s'y prête tant il est proche de TLFS (tallafsa = trapèze = banque) avec le R altéré en L, et ce mot c'est TRFS ou plutôt TRFC de trafic, mot présumé italien dont l'origine étymologique reste floue. Tallafsa au sens de "banque" avec ses flux, sa circulation (monnaie) rappele le trafic (routier par exemple), tout comme la spéculation bancaire rappele l'autre trafic, celui des trafiquants! Piste à suivre!

Et quoi de mieux que thallafsa (hydre, dragon) pour qualifier les banquiers et les usuriers, cette appelation leur convient comme un gant! Le très rigoriste numide Saint-Augustin aurait apprécié cette appelation, lui qui voyait d'un mauvais oeil l'activité de ces "trafiquants" qui spéculent, volent et monnayent le temps qui n'appartiendrait normalement qu'au Créateur!

Aurelio

Un twitt doré

Sur un air espagnol...

Nous disons awragh pour la couleur jaune ou doré, en kabyle ainsi que dans toutes les langues mazigh dites "berbères" par les originaires des pays du Grand Inquisiteur au Nord.

Aurum pour "Or" en latin, proche de notre "awragh, auragh"
Aureus "doré" en latin
Aurelio "doré", voir Aurelius, autre forme en romanes surtout en espagnol.
Amarillo "jaune" en espagnol.

1.
Les espagnols aurait placé un M à la place du W,U en préfixe pour passer de aurelio à amarillo, du doré au jaune. Mais là c'est le problème des espagnols :)

2.
La terminaison -agh en kabyle et mazigh dans awragh aurait son équivalent -all en latin et romanes. L'adjectif meRagh en kabyle qui signifie un goût "amer, âpre, acerbe" (amarigo en espagnol) serait avec cette terminaison latine -all tout simplement meRall, carrément proche de amarillo "jaune" en espagnol.


3.
Quand nous dison aujourd'hui a-mazigh pour "le berbère" la terminaison "-igh" en L nous donnerait a-massil ou simplement les Massyles dont on a des indications des historiens anciens.

A suivre donc.

vendredi 15 octobre 2010

Siwa - Mekla

Twitt à propos des toponymes

C'est quasiment une dédicace aux originaires de Mekla (meqla) en Kabylie: à toi l'amie, à toi aussi l'ami!

On a déjà dit que les gamma kabyles (gh, q, g, k) pouvaient parfois servir comme voyelles. Dans le cas précis la gutturale Q serait un W ou bien U ("ou" français):
Q ~ W, U

Exemples oû Q-W ont le même sens:
sew = boire; sew = faire boire ou arroser les plantes
seqi = arroser le plat (de couscous!), aseqi = sauce

Idem pour "gh" soit: GH ~ W
Je ne me connais pas trop en noms d'oiseaux (les vrais, ceux des ornitologues) cependant:
iseghi, isghi = percnoptère, vautour, vautour d'Egypte
Avec gh~w le nom iseghi devient isewi ou asiwi voir même a-siwan comme en chleuh je crois.

a-sawen = crète, côte, chemin montant (les hauteurs?) serait-il saqen, saghen?
Le nom Siwa l'enclave mazigh en Egypte actuelle vient du nom de cet oiseau, c'est connu depuis l'ancienne Egypte, Siwa avec son temple d'Ammon et son oracle était un passage obligé même pour les plus grands, inclus Le Grand Alexandre.

En Kabylie actuelle le toponyme MQL de mekla (forme de nom isolée) va être MWL comme Moula, Imoula la région de Ferhat Imazighen I'Moula.


Idem pour le toponyme vudwaw (Boudouaou à l'ouest d'Alger) qui serait vu-dghagh avec l'indication de a-dhghagh, adghagh "faîte, cime" (du crâne, de la tête), et on le sait l'anatomie se retrouve en toponymie kabyle et mazigh! (ex. Ighil "bras" en toponymie signifie "coteau").

Plus important encore QN devenu WN ou UN nous indiquerait que dans le verbe qen "attacher, lier" on a la notion de "uni, union", voir de "un, 1" (yi-wen). A suivre...

Esmeralda

Twitt sur l'olivier

Désolé pour les quasimodo car il ne s'agit pas d'histoire d'amour mais de zemmour (olivier)!

La théorie de l'atome dans l'antiquité... atomos ou insécable chez les grecs. Pour le kabyle une métaphore aurait tout résolu, le symbole de l'atome serait dans l'appelation de l'oeuf (MLL, tha-mellal-t).


Regardez ces 2 photos. Deux pierres précieuses, vertes en l'occurence, appelées éméraudes qu'on trouvait dans l'Egypte ancienne, aujourd'hui il y en plus ou presque qu'en Colombie, au Brésil et en Russie dans l'Oural. Comment désigner une pierre précieuse si ce n'est par sa couleur ou sa ressemblance à qlq chose que l'on connaîssait déjà avant de la découvrir.

Esmeralda n'est qu "émeraude" en espagnol.
Eméraude vient du latin smaragdus issu du grec smaragdos "pierre verte".
Question:
Smaragd ou smaragdos vs Zemmur ou semmur, comparables?
Zemmur serait-il smuragd à la grecque ou smarald à l'espagnol?
Réponse:
C'est à prendre avec des pincettes, il faudrait surtout revoir les terminaisons kabyles en -mur pour analyse plus approfondie.

Clément

Je vais devoir avoir recours à des twitts ou à des post sous une forme abrégée faute de temps et de ne pas pouvoir approfondir le sujet là sur le champ, I'll be back plus en détail sur chaque twitt le moment venu!

Pemier twitt

Le R majeur, le R roulé s'il était la clé de tous? Si jamais ce R était équivalent du KL grec, CL latin dans les mots respectifs "kledhi, clé" (clef) on aurait l'expliquation du R dans le mot clé en kabyle (tha-ssaruts) et dans la désignation de l'Egypte (de Ptah = ouvrir). Le r, R kabyle doit trouver son expliquation ici, d'ailleur le verbe kabyle lli, lledi "ouvrir" pourait être klli, klledi.
Si le R était un KL, CL voir même GL ou CL prononcé SL on aurait eu ça:

Rahman "clément" (présumé emprunté à l'arabe)
Avec R = CL Rahman devient:
CLahman ou Clément!

R qui est rond chez nous serait l'equivalent de KL, CL dans kyklos en grec qui a donné cycle.
kyklos en grec signifie "tête"
QR de aqeRu eb kabyle signifie "tête"
QR avec R=KL va devenir QKL ou KKL comme dans kyklos en grec.

Indulgence

A boulets rouges sur la cinquième colonne!

Préambule
Azul! Un grand coucou à vous tous! Le temps d'un week-end je suis de retour. Celà fait un bon moment que je ne me suis pas manifesté... La défaite de l'année semble être enfin digérée donc c'est bon pour commencer le rétablissement et le retour à la normale. Je ferai donc de mon mieux pour passer au moins une fois par mois sur ce blog pour la mise à jour. Ravi de vous retrouver, chères lectrices et chers lecteurs!

L'indulgence arabe
En réalité c'est une chanson de Dda Lwennas qui a précipité mon retour sur ce blog. J'avais évoqué cette chanson dans un post de mars 2009 ("203 Refuznik"), depuis de vénérables kabylonautes l'ont mise sur dailymo et utube. C'est justement avec cette chanson que j'aimerais faire relancer ce blog. Elle s'intitule "El-Hedjadj" soit "les pélerins" ou "les piligrims" si vous préférez. C'est un Matoub comme on l'aimait et on l'aime, voltairien et anticlérical, qui tire à boulets rouges sur la cinquième colonne kabyle (les QW: qelHu welaHu), contre ces pantins de l'usurpation arabo-musulmane qui noyautent la communauté kabyle pour la faire plier et la soumettre aux orientaux, pour assimiler les kabyles en anéantissant leur identité, contre ces traîtres et hypocrites qui perpètuent l'usurpation, l'obscurantisme et la torpeur en Kabylie au grand dam du kabyle de souche. Evidemment Dda Lwennas n'a rien à l'encontre des simples croyants et gens pieux comme il le dit d'ailleurs (la religion est une affaire privée dans une communauté laïque) et il ne montre du doigt que les traîtres de la 5 colonne (les meneurs de toupeaux!) qui une fois par an se chargent de mener "leur quota" de pélerins kabyles en Orient dans les lieux saints pour qu'ils prêtent allégeance à leurs maîtres arabes et pour ainsi dire s'acheter l'indulgence arabe (et non pas celle de Dieu) après avoir accompli le rituel du pélerin arabe (musulman par extension) sans avoir à se repentir de sa trahison devant son peuple kabyle, de son hypocrisie devant les gens, etc... Haro sur la cinquième colonne!

"Les pélerins" par Dda Lwennas sur scène

Version studio