samedi 29 novembre 2014

L'écho d'Eve

Message à la gent féminine : et si on oubliait le 8 mars et qu'on le remplaçait par le jour (29.11) où le nom d'Eve fu décrypté ?

Vous avez suivi les derniers billets, voici une hypothèse kabyle pour le moins inédite :

La femme serait l'écho de l'homme, c'est certain. 

Eve biblique = Telephassa phénicienne = Thallafsa (hydre, serpent des eaux) kabyle  

(On comprend mieux maintenant la présence du serpent aux côtés d'Eve.)

Eva = Alpha 
(Le nom Eve serait un LF plus probablement : Elpha)
source
Qlqs explications :
Serpent des eaux ou Hydre, le chiffre Huit (8) : symbole de femme, d'Eve. Sa pomme serait probablement une Poire. Et pour simplifier, en français :
Huit (8) =  Echo = Oui (réponse) = Ouïe = Audio (audir) = Oct (8) = Auto = Poulpe, pieuvre (8 pieds)
En kabyle, et avec interférences avec l'arabe qui désigné Eve par Hawa :
a-hawth "poisson" en kab = a-3awdhiw (cheval),, "baleine" en arabe (samek est poisson) :  HW d'Eve. Luth (l3ud) = Poisson (a-hawthiw) ou Baleine (hawta) = Octave (en musique)

P.S.
Maintenant une chose très curieuse, " charmante " dirais-je :) qu je ne sais pas si elle doit être prise au sérieux :
La première lettre de l'alphabet est Eve-Alpha, elle correspondrait non pas au coup de glotte (alif sémitique) mais à un son bien précis, un écho (cri plaintif), un gémissement, l'Echo d'Eve !   
 Et cet Echo grec serait le terme kabyle qui désigne le verbe baiser (quw, uqu), sans doute un emprunt au latin coït (et coït vs écho ?), et dans les mêmes parages, en arabe argotique marocain c'est le nom d'Eve (Hawa en arabe) qui a formé le verbe h'wi (baiser).

Alpha, le défi kabyle

29.11.2014

Ceci est un vrai défi, une hypothèse inédite probablement jamais évoquée par la communauté scientifique concernée (les linguistes).

L'hypothèse kabyle contredit les affirmations des linguistes selon lesquelles la première lettre de l'alphabet phénicien, Aleph, est un taureau ou un boeuf, qui, en plus, se base exclusivement sur la piste sémitique pour expliquer l'origine de l'aleph (alpha) phénicien.

Voici l'alpha ou l'aleph phénicien dans lequel " ils " voient...un taureau ! :
source

Voici ce qu'il symboliserait en réalité, la ressemblance est frappante ! :
Vous voyez bien que ce n'est pas un taureau mais un poisson. Pour votre gouverne, poisson en sémitiques se dit samekh, samek : c'est cette lettre, et non pas Aleph, qu'il faudra mettre en lien avec les notions rapportées plus loin dans le texte.
Vous voulez des détails ? Voici le panier qui pourra servir pour la démonstration :
1. Mythe d'Anzar et sa mariée l'arc-en-ciel (indice : la Novia en espagnol pour la mariée) ;
2. L'hydre kabyle dite Thallafsa, vs la princesse phénicienne Telephassa, mère de Cadmos qui apporta l'alphabet phénicien aux anciens Grecs (ce sont ces derniers qui le disent d'ailleurs) ;
3. Le soi grec (afto ou Auto) vs la main (droite) kabyle ; lumière-léger-droite en kabyle mais aussi en anglais ;
4. Le Huit (8) en kabyle (comme en arabe d'ailleurs), le soi kabyle (imen) vs la main latine (romanes) ;
4. Thallafsa (hydre, serpent des eaux), nymphe ou surtout Poulpe : poumons, nageoire, respiration.

Pour terminer, voici une affirmation irréfutable :
eight en anglais ou acht en allemand pour Huit (8) n'est rien d'autre que le poisson grec ikhtus, ichtus dont le symbole est illustré plus haut, juste en-dessous d'Aleph. Ce poisson est le 8, le Soi, ce serait aussi l'Alpha, le vrai !  

vendredi 28 novembre 2014

L'Etranger

L'art et l'étrange...

Il faut absolument lire le billet relatif aux écrivains et à l'encre " Le scribe copte " avant d'entamer la lecture du présent billet. Merci. Nous allons procéder d'une manière inédite, en tout cas jamais attestée, pour expliquer du monde antique, on ira jusqu'en Egypte antique dénicher des notions qu'aucun égyptologue n'a su soir...

Il suffit pourtant de regarder les choses autrement ! L'écrivain d'il n'y a pas longtemps, penché sur sa feuille blanche (un support sec), sa plume imbibée d'encre que la main du scribe répand sur le papier : c'est de l'écrit, du noir sur blanc. Bien sûr que son texte nous intéresse, bien sûr que les lettres, les caractères (des ombres en fait) de son écriture (ou même ses motifs) nous intéressent ; mais le reste aussi nous intéresse, à commencer par son Encre. Un texte ou une image, c'est aussi la gravure, la peinture, et même l'image ou les motifs cousus sur un tapis un tissu. L'Encre du scribe, les pigments du peintre ou le fil du tisserand, plus particulièrement la Couleur de l'Encre (ou du Fil), voilà ce qui pourrait nous aider à comprendre des choses intéressantes.

Nous allons en Egypte (ancienne) pour comprendre ce qu'est l'hébreu (langue), qui sont les Hébreux et pourquoi le mythe de leur Exode d'Egypte. Voici un bref rappel concernant "le nom de Juifs/Hébreux ":
Hébreu : perso, je ne crois pas à l'étymologie officielle ;
L'hébreu (langue) : al-3abriya en arabe (langue sémitique aussi) ;
Hebraikos en grec : juif ;
Hebreo en espagnol : hébreu, juif ;
Iévreï (yevrey) en russe : juif 
(Jid en russe : péjoratif de " juif ") 
Jidovski (zydowksi) en polonais; tchèque : juif.
Le plus étrange est ce que je vais ajouter là :
Ebrius (ivre) en latin, d'où ébriété ;
a-verani (l'étranger) en kabyle, repris en arabe argotique nord-africain "berani"(étranger).
source
Les explication maintenant, ou plutôt l'hypothèse d'hébreu :
Hébreu ~ Ecrivain ~ Etranger 
(Le scribe est d'office ivre et étranger : ) )
La clé se trouve dans l'ENCRE, dans la COULEUR de l'Encre plus précisément.
L'encre en question est avant tout une mixture, une solution, un liquide...

Le terme a-verani (étranger) en kabyle s'aligne sur a-verkan (le noir) : dans notre contexte d'écrivain,  il s'agit d'ENCRE NOIRE.Quel serait l'oiseau écrivain en kab ? Le corbeau ! tha-gerpha (tagerfa) pour sa couleur noire et la proximité avec le grec grapho ; le terme kabyle a-ghriv interférant avec l'arabe gharib (étrange), maghreb (couchant, occident) serait aussi en lien avec ce terme grec grapho. Le Maure (du grec " mavro " - noir ) serait aussi un Ecrivain ! 

Au tour du phénicien maintenant. Le phoinike grec pour la couleur pourpre ou le violet serait la couleur du (scribe) phénicien, c'est simplement :
Violet = Encre Phénicienne 
Voici deux terme en grec qui seraient probablement en relation avec des termes (et des symboles !) kabyles et nord-africains :
Phoinike (phénicien: violet, pourpre) ~ Henné ;
Xéno- (étranger) : Henné ou khôl.
A mon sens, on n'a pas affaire au scribe et à l'écriture seulement, il s'agirait d'ART dans le sens large (on peut arriver jusqu'aux tatouages et à l'art rupestre) : d'ailleurs l'phen (l'art) en kab, soi-disant un emprunt à l'arabe al-fan (l'art), ne serait-il pas en liaison avec phénicien ?

Maintenant l'énigme d'Al-Hambra de Grenade (Andalousie). L'encre du scribe ou la poudre diluée dans un liquide, ou bien tout simplement une peau de grenade qui sert au maquillage et à l'art rupestre (graffiti !)...Ce n'est pas pour rien que l'on désigne la grenade par Reman (romaine) en kab et en arabe ? Probablement " l'encre " des Romains serait rouge grenade, témoin de leur art et de leur écriture. El-Hambra (traduit comme al-hamra " la rouge " en arabe) de Grenade (tiens, tiens), ne serait-elle pas " l'encre andalouse ", symbole d'Art et d'Ecritures (Calligraphie) ?

Exode. Rien qu'à prendre le terme arabe correspondant (hidjra) ou khouroudj (sortie, exode), on se prend à dire qu'un kharidji en arabe ne serait rien d'autre que...le Grec, un autre scribe. En somme, perso je suppose que le terme Hébreux et Exode, dans le contexte égyptien ancien, renvoient vers une seule et même notion : Écriture, voire Art.

On va terminer en Egypte justement. Et je vais faire bref.
Le scribe copte serait aussi et avant tout un scribe égyptien.
L'hypothèse est simple, elle est dans l'opposition :
Kemet (terre noire) - nom de l'Egypte en ancien égyptien vs Decheret (terre rougeâtre) ;
Egyptiens vs Etrangers
Ici il s'agit de voir cette opposition autrement :
Encre Noire (l'Egyptien) = Encre Rouge (l'Etranger)
Et cette notion de " terre noire " dans le kabyle revêt un caractère religieux, par exemple, dans le nom du sanctuaire avec mausolée de a-kal a-verkan. Tout ça pourquoi ?
KL de a-kal (terre, sol) en kab = Encre
Pas la peine d'être agronome ou un crac en géochimie pour comprendre que la terre noire (fertile) est le terreau désigné pour la chimie organique. Et notre akli (1.boucher, 2.esclave, noir) serait plus généralement un Artisan. Notre toponyme kabyle a-kal a-verkan (terre noire), dela même façon que le nom autochtone de l'Egypte, à savoir Kemet (terre noire) nous renvoie, entre autres, aux notions d'Ecritures et d'Art plus généralement. Vous ne le croyez pas ?

Eh bien, moi je suppose que le terme hébreu Ertz (terre) et surtout le terme arabe Ardh (terre) seraient en liaison directe avec le terme Ars en latin ou ART en français ! C'est beau ça, les Terriens tous des artisans, des artistes...

Kanzler

La bouse bureaucratique, mein Gott !

Suite des deux billets précédents. 

Imaginez Herr et Frau Sachenbacher (ou Schweinsteiger, peu importe !), citoyens dela république d'Allemagne de la kanzler Frau Merkel, rentrer d'un voyage touristique en Egypte avec dans leurs bagages plein de souvenirs, notamment les inévitables scarabées " porte-bonheur ". Ils ont de la veine les B.. - oups ! -, les Allemands, direz-vous ! Et vous serez dans le vrai...

On a vu dans le billet précédent (Le scribe copte) la profession du scribe " soûlard " et " à la peau foncée, bronzé, voir nègre ". De celui qui chancelle, on passe à celui qui tient la chance. Et c'est toujours l'Egypte qui nous donne l'explication avec son scarabée associé à la chance. Herren und damen, das is mon hypothèse suivante : 
Kanzler = Cancer (signe) (je ne sais pas pourquoi il a la 69 comme symbole :))
En clair, Chancelier de l'italien Consigliere (conseiller) est lié non seulement au symbole de Cancer, mais aussi au Crabe et au Scorpion, au Scarabée : à la Chance donc aussi, la transcription française est donc vraiment fidèle et évocatrice. Et puis, un Kanzler ça porte bonheur au vu dela bonne santé de l'Allemagne, tout le contraire de Président :)
source
(Sous réserve) 

Le sens commun serait " à l'envers ", marcher en crabe (marche-arrière). Peut-être que l'on a là un indice témoignant de l'écriture à l'envers, de droite à gauche comme c'est le cas de l'arabe et de l'hébreu (sémitiques). Le terme arabe ou hébreu (3abriya, langue hébraïque en arabe) serait-il en lien avec 3qrab (scorpion) en arabe ? ou simplement avec le grec grapho (écrire) ?

Un lien intéressant vers le phénicien pourrait venir non pas du scarabée mais... dela bouse. Puis, bouse d'éléphant ou de vache ? Dans ce dernier cas, le phénicien " vache " s'expliquerait via le kabyle pour le nom dela vache tha-phunas-th, et ce n'est pas la première fois que l'on établit un lien avec le phénicien à travers la vache kabyle justement pour le thème des écritures. Mais ça, c'est une chose pour le moment peu démontrée. Cependant, si tel était le cas, le Phénicien serait lui aussi un Scribe (voir billet précédent) ou plus probablement un Chancelier, ein Kanzler quoi !

jeudi 27 novembre 2014

Le scribe copte

Ce court billet fait suite au précédent, le rapprochement de l'Arc avec l'Alpha ayant provoqué le déclic nécessaire...

L'écrivain et l'ivresse, quoi de plus naturel !
Le mot écrivain vient du latin scriba, scribere (écrire).
Maintenant l'affirmation suivante :
Scriba (écrivain) latin = shrav (boisson alcoolisée, vin, grappe ?) en kabyle !
Vous aurez tort de faire la grimace ou d'ironiser, croyez-moi !
Entre les Lettres et la Litre, la distance est très courte étymologiquement, croyez-moi...
En arabe, sharab signifie simplement " boire, boisson " (sew, thisith en kab) sans allusion à l'alcool.
source
Et cet écrivain alcoolique serait "un nègre " (littéraire) ! Cet alcool ne serait rien d'autre que la racine KhL dela racine kabyle (mazigh) KL dans akli (1.boucher, 2. esclave, noir) ou éclatée en KhL dans khôl, kahlouche (nègre). Le vin arabe (al-khamr) a donné la notion de khumri (brun, bronzé), car de peau foncée, en argot algérien. 

Le phénicien serait aussi un écrivain rien que pour sa couleur pourpre, foncée Sans blagues ! Le terme kabyle et argotique algérois khabet (ivre), que signifie-t-il à votre avis. Écoutez un peu le roi dela fable et dela satire kabyle le regretté Dda Slimane pour comprendre que faire le coq est se conduire en soûlard :) 
L'explication se trouverait dans la couleur de l'ENCRE du scribe : encre noire donc " nègre ", rouge donc phénicien ou copte !
Maintenant la supposition suivante :    
Copte = Scribe (écrivain)
Bien entendu, on n'écarte pas l'hypothèse officielle qui veut que copte soit une version du nom grec Egypte. Et en plus, le scribe et la boisson alcoolisée de couleur foncée seraient étroitement liés. Ce billet est maintenant terminé, mais pas ce thème...

La sirène de Kabylie

KABYLIE : LE GRAND RETOUR DANS L'HISTOIRE

Azul, bonjour !
Nous sommes le 27 novembre 2014,
Une date à marquer d'une pierre blanche pour les Kabyles (et plus largement pour les Mazighs). 
Ce qui va suivre n'est pas une banale supposition, une version naïve ou quoi que ce soit, c'est une affirmation, un hypothèse kabyle sur l'origine de l'alphabet que je défie toute personne d'infirmer si elle en a les moyens : doctes de zaouiyas, douktours de madrasas et leurs collabos, les immortels d'académies de " l'office français ds brevets arabes ", le défi vous est lancé !  

Deux personnages sortis dela mythologie kabyle interviennent :
Le dieu des eaux Anzar et sa mariée l'Arc-en-ciel ;
L'hydre Thallafsa qui habite les sources d'eau.    

Voici l'hypothèse kabyle, partie 1 :
Alpha (Aleph) = Arc
Alors c'est quoi l'aphabet, alpha-beta ? 
L'ARC-EN-CIEL
L'alpha est l'Arc de lumière, la source !
Et le mythe de l'arc-en-ciel, excusez-moi, n'est avéré que chez nous, rien de pareil ailleurs, surtout pas chez les camarades arabes (et sémites plus largement) !

L'hypothèse kabyle, partie 2 :
Thallafsa (hydre) en kab = Téléphassa, la mère de Cadmos qui aurait apporté l'alphabet phénicien aux Grecs. Le lien des écritures, de l'alphabet avec l'hydre s'explique, on le comprendra plus loin dans le texte. 

Les explications maintenant. 
On reprend la racine /RC/ ou /RG/, /RQ/ de notre jaune/or (a-wragh) et surtout de l'Arc. Nous sommes en présence d'une correspondance de la même racine qui aurait sans doute évolué différemment dans différentes langues :
RC (RG, RQ) d'Arc = LF de l'Alpha
Quand on dit en kabyle LS (els) ou ars (RS) pour " s'habiller " (terme partagé avec l'arabe lebsa), ça aurait le sens de " se charger " (charge, cargo - Arc) avec le sens de " porter ".

Mais l'explication la plus pertinente est la suivante :
Arc est dans Rayon (de lumière), Ragio en italien, Radius en latin.
Rayon est la marque de Dragon.
Rayon en français est le 3ayn, 3uyoune (la3youne) (1. oeil, 2.source) en sémitiques (arabe, hébreu).
En kabyle c'est le L de all'en (les yeux), Thalla (la source), Thallafsa (l'hydre) !

Outre la notion de Rayon, l'Arc, et le Dragon surtout, donnent les notions de :
Direct, Droit, Droite
La droite est al-yamin en arabe (et en sémitiques plus généralement, je suppose) !
La droite en kabyle est a-yefus (allephus, peut-être)
source
Les conclusions ?
1. Dragon indique Direction, Thallafsa (hydre) en kab aussi.
2. Alpha est une Droite, une Ligne ; vu le lien avec l'Arc, Alpha serait peut-être la corde d'arc (on y reviendra pour une analyse plus poussée) ;
3. Si le Alpha était sémitique, ou exclusivement sémitique, il serait leur 3ayn en arabe qui a une forme arquée pour l'anecdote, et ayin en hébreu, mais surtout pas Alif (Alpha) qui serait une droite, une ligne, donc qui passe au moins par 2 points (yeux ?) : d'où all'en (les yeux) en kab qui n'a pas de singulier ? ; 
4. La droite kabyle est ayefus (allephus, peut-être jadis ?) qui concorde avec Thalla (la source), all'en (les yeux) et l'hydre Thallafsa ! ;
5. Le terme kabyle, au plur.uniquement, a-man (les eaux) pour l'eau est soit une altération (de all'en ?), soit un emprunt ou simplement un terme interfèrent avec l'arabe al-ma1 (l'eau), probablement via le masri (arabe égyptien). Ou bien tout banalement, a-man (eaux) en kab serait la main latine (romane) !
Une hypothèse s'impose qui voudrait que les notions suivantes soient en lien :
Eau = Main droite, Droite, Directe, Droit (donc la loi, la justice, etc.)
C'est à dire que l'eau (ou le liquide en général) en kabyle devrait être avec la racine YF ou LF de l'alpha !

Maintenant il faut regarder les choses autrement et interpréter les mythes correctement. 
Par exemple, notre Thallafsa (hydre, serpent des eaux) possède un diminutif laphaa en kabyle que l'on rencontre aussi en argot arabe nord-africain et en arabe aussi lafa3, dans tous les cas c'est pour " la vipère, la couleuvre ", sauf qu'en kabyle il désigne une femme qui parle trop, une langue de vipère quoi :) Et cette mini-hydre, cette lafaa indiquerait la langue (anatomie) : iles (langue) en kab qui serait peut-être ilefs ?, lisan en arabe, et logiquement, la langue (langage) aussi.

Ensuite, ce personnage folklorique Thallafsa qui habite les sources (les eaux), serait interprété ailleurs comme tout simplement un nymphe (des eaux, automatiquement) et, plus récemment chez les peuples nordiques, comme...une sirène ! Dans tous les cas, notre Thallafsa, hydre, nymphe ou sirène, ne serait pas habillée, elle donc nue. Et c'est là que va s'opérer le lien avec le mythe fondateur kabyle du dieu (des eaux) Anzar : sa mariée l'arc-en-ciel se rend à lui dans son simple appareil, comme le rapporte le mythe kabyle. 

Au tour du Dragon maintenant, auquel on va substituer un animal beaucoup plus sympathique et surtout intelligent. La droite du Dragon (d-RG) serait idem à l'Alpha...du Dauphin. Oui, le delphis (dauphin) est en grec delphos, un cochon (de là ileph pou sanglier en kab ?) et ce serait une horreur de le bouffer (hein, les japs ?!). Il ne s'agirait donc pas de ne pas manger du Porc (tabou religieux) - à vérifier si le terme Porc s'apparente au terme Arc (d'Anzar) surtout qu'en arabe le porc/sanglier est appelé al-khanzir :) - et mais du Dauphin. Pas hallal de bouffer du porc ? Ah la belle blague !  Pourquoi le Dauphin ? Eh bien, lisez un peu sur le sanctuaire grec de Delphes et sa prophétesse, et vous comprendrez toute l'importance de cet animal. Le Dauphin est celui qui contiendrait l'Alpha d'abord, mais il aurait une symbolique " divine", religieuse très importante qu'on essayera de remonter.   

Pour terminer, l'Arc d'Anzar, l'arc d'humidité, l'arc-en-ciel, l'arc en général serait porteur de notions de " prospérité, abondance, etc. " tout comme de " régénération ", de renaissance et résurrection donc aussi (on tient peut-être ici la trace d'Osiris). Sa forme LF (alpha) est d'ailleurs pareille même chez les arabes qui n'ont que des termes de ce thème sans en avoir une tradition ou une mythologie qui s'y prête. Par exemple, un khaLiF (calife) indique simplement une Droite, une direction, donc leurs quatre califes seraient 4 cardinaux. Quand au sens de " régénération", il est dans khlef (ex, rebbi yexlef du vendeur maure-arabe qui vous remercie de lui avoir acheté une quelconque marchandise : " Dieu te le rendra " (ton argent) ou carrément que ta richesse (ton argent dépensé) " repousse, régénère ". Avant de clore ce billet, lisez quand même ce que l'on dit officiellement sur l'Alpha ou l'Aleph phénicien. Merci de votre patience !
 

mercredi 26 novembre 2014

L'étoile du berger

Dieu que c’est beau de dormir à la belle étoile par une nuit d’été en Méditerranée, quand les scintillements dela voûte céleste vous bercent et la brise dela mer vous cajole pour vous souhaiter une bonne nuit ! Les choses étant ce qu’elles sont, plus on s’éloigne de notre Méditerranée, plus difficile devient pour nous de trouver le sommeil, on en vient à compter les moutons pour vaincre l’insomnie. Et pourtant il fut un temps où l’homme berger comptait les moutons uniquement durant le jour, car la nuit, avant de s’endormir, il comptait, lui, les étoiles au-dessus de sa tête de berger qui dort à la belle étoile qlq part en Méditerranée…
 

La perche du berger
Dites à notre scientifique contemporain que l’homme est descendu du singe – il se fera de vous une opinion très, very même, positive ; puis dites-lui que le berger, notre berger qui dormait à la belle étoile qlq part en Méditerranée, serait sans doute le premier astronome de l’humanité, le premier observateur – il vous traitera de tous les noms, à coup sûr ! Et pourtant le berger est le métier d’homme qui aurait sans doute évolué, avec le temps, vers le métier d’astronome. 

En effet, le berger sait compter, classer et « cataloguer » les moutons le jour, pourquoi pas les étoiles, les constellations la nuit ? Et puis, la preuve, toutes les constellations portent des noms …d’animaux ! Un troupeau ou un amas d’étoiles, le berger a l’habitude de voir loin. Et ce berger, qlq part dans les Pyrénées ou en Kabylie, dispose d’un lieu d’observation idéal : les observatoires modernes ne sont-ils pas tous « perchés » en haute montagne, dans des lieux non-pollués (non habités par l’homme) ? Notre berger n’a qu’à tendre sa perche vers le ciel nocturne pour décrocher les étoiles, dela même façon qu’un quelconque dégourdi arrache une figue avec sa perche qlq part en Kabylie ou ailleurs en Méditerranée, et dela même manière qu’un pêcheur avec sa canne ou son filet pêche le poisson qlq part en Sardaigne ou ailleurs en Méditerranée. 
Notre berger, qui de jour compte les moutons et de nuit les étoiles, n’est pas un chasseur qui court derrière sa cible ou un marchand ambulant qui ne connait pas de répit allant d’une contrée à une autre (la cupidité faisant bouger le cul) ; non, notre berger est patient, c’est un observateur désintéressé qui connait sa place dans ce monde, il est à son poste fixe en train d’attendre que l’univers en mouvement défile devant ses yeux et se donne tout le temps pour les capter : c’est un pêcheur d’étoiles. A la perche ( ou bâton), s’ajouteront les outils de pêcheur, à savoir la ligne (la canne à pêche) et/ou le filet : ce sont donc les trois instruments de notre berger-astronome. 
Vous l’aurez compris, le filet du berger-astronome (pêcheur d’étoiles) est de nos jours devenu un radar, un récepteur :), sa perche un télescope, et sa canne un émetteur (radio ou autre). L’histoire dit qu’il y a avait deux bergers : le premier, le bon et naïf, a évolué pour devenir astronome qui partagea son don afin de servir les hommes ; le deuxième, le raté et cupide, est devenu un astrologue qui tira profit du savoir du premier berger et berne tous les crédules dela Terre à titre onéreux.

Les lettres du berger
N’en déplaise aux bédouins, aux marchands et autres usuriers  – et par la même occasion, aux Anglois ! – , c’est notre berger qui devint le premier astronome et le premier lettré aussi. Vous savez, perso, ma conviction est faite que le terme kabyle meksa (a-meksa « le berger ») ne serait rien d’autre que Moïse, qui à mon sens ne serait certainement pas un personnage historique réel mais une figure religieuse syncrétique. C’est le berger ou pasteur le prophète ou le messager des dieux (ex. Hermès dans la mythologie grec) ou messager de Dieu (des religions monothéistes). C’est notre berger qui apporta les Ecritures aux hommes, autrement dit les lettres, l’alphabet.
C'est-à-dire que les Lettres, en plus du Zéro et des Chiffres, sont le résultat dela pêche aux étoiles de notre berger. Simple exemple frappant, le terme kabyle (et mazigh plus généralement) qui désigne les étoiles (et/ou les astres) ithri (sing.), ithran (plur.) serait sans doute à rapprocher du terme latin/français lettre

Mais comment notre berger voyait-il et interprétait-il les astres ?
Les astres, à commencer par notre soleil, ont appris à notre berger les notions d’Ordre, de Chiffres, de Lettres, de Vitesse/Célérité, de Roue et d’Essieu, de Char, entre autres. Nous allons nous limiter cette fois à un seul exemple, pour mieux en comprendre le sens, prière de revenir en arrière et de jeter un coup d’œil sur le billet « La roue punique ». Pou vous faciliter la perception des choses, voici une formule de passage ou une altération d’une lettre par une autre (une étoile qui tient la place d’une autre dans le ciel, ça arrive aussi, car ce monde bouge !) :
dT emphatique kabyle, T, Teth phénicien ou Thêta grec ~ P, F
Le meilleur exemple pour illustrer le bien-fondé de cette formule : en kab F exprime une pointe, l’extrémité, RF (rif) le bord, l’extrémité, TRF (dTarf) – aussi le bord, l’extrémité. Eh bien, ce terme kabyle dTarf, que l’on retrouve en arabe aussi, serait le PRF ou périphérie (du grec) !
C’est une piste pour expliquer l’absence ou la disparition du P en kabyle. Mais c’est un terme sémitique que l’on va expliquer, et c’est important pour nous aussi (pour les comparaisons) :
SFR sémitique (hébreu, arabe) STR grec, latin
a-sfar (jaune) en arabe et en hébreu Astre en grec, Star en anglois
 

Et tout s’imbrique et les questions trouvent leurs réponses à la lumière de cette formule !
- le sépharade (séfarade), n’en déplaise à l’ashkénaze !, devenat sétarade, serait peut-être bien un zoroastriste :), ou un simple voyageur, un itinérant/nomade comme l’arabe musafir (voyageur) devient musatir (astre voyageur) ;
- l’astre, l’étoile serait le Zéro, le Chiffre : en arabe sifr (zéro) serait sitr ou astre (grec) ! Et le kabyle dans tout ça ? La clé est dans « le jaune » (SFR pour les sémitiques), car notre a-wragh est Jaune + Or. C’est d’abord une piste pour remonter vers le chiffre Pi ou le nombre d’or, et ensuite c’est la trace (racine RG), entre autres, de Vitesse/Célérité et…de Missile. 

Cette racine « jaune, or, brillante, brûlante » RG  kabyle est bien illustrée par le terme vreq (éclair, foudre), que l’on retrouve en arabe mais c’est un terme qui existe de puis les Phéniciens (Barca). Cette racine « jaune » est l’étoile filante du berger, sans doute pas une petite météorite attirée par la Terre mais une Comète – l’astre jaune. D’où la supposition suivante : la comète est un mauvais présage, un porte-malheurs pour les hommes si l’on se réfère aux anciens textes, sauf qu’il faut interpréter autrement ces artefacts : la comète (étoile jaune du berger) serait une allégorie, le malheur serait simplement une épidémie de jaunisse, une vraie menace pour les hommes à la différence dela comète inoffensive qui voyage dans l’espace. Cette comète symboliserait le feu, un feu brûlant, rapide et dévorateur.

Le réveil du berger
Pas de grasse matinée quand on est berger, surtout quand la pluie vient vous réveiller avant l’aube ! En bon observateur, le berger sait que dans la goutte d’eau qui tombe du ciel, il y a, comme pour les astres, la vitesse. Rain « pluie » et Run « courir » (allez comprendre comment ils les différencient, ces Anglois !), c’est kif-kif, dela même famille quoi ! Et ce n’est pas seulement de vitesse qu’il s’agit, ces astres qui voyagent, ces gouttes d’eau qui tombent…Notre berger était sans doute le premier à voir compris la loi universelle dela gravitation…

Un nouveau chapitre à étudier, une autre fois, si vous permettez. 
Thanemirth et merci de votre attention.

Le Maure Grec

L'âge grec, épilogue.

On continue sur notre lancée du billet " Le prêtre grec ". J'aimerais bien vous faire écouter du maître a-Hasnaoui dont le titre " Akal Aberkane " est LA réponse du kabyle au grec, comme nous allons le voir plus loin.

On a vu que le Grec serait un Prêtre, un Occidental, un ancien, un vieux, etc. Et ce Grec aurait son équivalent kabyle : a-mravedh (d'où marabout, maraboutisme en français) à base de a-mghar (vieux, patriarche). Il fallait juste croiser ce que dit le grec et ce que le dit le kabyle pour aboutir à des conclusion stupéfiantes !

On l'a déjà supposé et formulé sur ce blog il y a très longtemps :
V,F grec (U latin) ~ Gh, voire Q en kabyle
mavro (noir) en grec de maure, Maurétanie ~ a-mghar (vieux, patriarche) en kab.
Autrement dit, le prêtre kabyle a-mravedh serait à la bas un amgharvedh (kab), mavrovedh ou maureavedh (grec), ou tout simplement Maure est Prêtre (et Occidental, ne l'oublions pas).
La question qui se pose : pourquoi alors Noir pour maure (mavro) en grec ?
La réponse est donnée par un temple de prêtres kabyles, le temple des i-mravdhen Nath Dwalla, le lieu saint avec son mausolée dit a-kal a-verkan traduit usuellement comme " le sol/la terre noir (e) "...sauf que noir ici indiquerait le sens de prêtres ou clergé, ou bien qlq chose du genre (a-kal serait alors temple peut-être ?). La trace de l'Egypte ancienne pourrait y être pour qlq chose
Barberousse : Grec-Maure !
Le Grec désigne le Maure par le Noir : mavro signifiant noir en grec ;
La réponse du Kabyle au Grec : une Grec en kabyle se dirait...a-verkan (le noir) !
Remarquer que c'est l'altération inverse G vs V, le V étant dans le kabyle (CRK au lieu de GRC) et le G dans le grec, tout le contraire du nom maure (maVro en grec) vs amGHar en kab.

Au final, Grèce 1 - Kabylie 1. 
Grec ou Maure (a-mravedh), c'est du pareil au même, selon qu'on regarde le Grec depuis la Kabylie, ou le Maure depuis la Grèce :) Honnêtement, jamais je n'ai supposé que le Grec en kabyle pouvait être désigné par Le Noir (a-verkan)...

mardi 25 novembre 2014

Le prêtre grec

L'âge grec, acte 2

Le billet concernant " l'âge grec " n'a pas été compris par tout le monde à sa juste valeur, néanmoins je remercie tous les lecteurs et toutes les lectrices de l'avoir lu, ainsi que pour les encouragements et la critique. Nous allons reprendre le Grec pour illustrer, encore une fois, que la version naïve reste avant tout une hypothèse, à laquelle il faut toujours opposer une autre hypothèse, contradictoire, pour juger de son bien-fondé.

Grec, donc. Ou Hellène, si vous préférez. Voici d'ailleurs, la première version contradictoire (acte 2) dela première version naïve (acte 1). Les adeptes dela rigueur scientifique ne reconnaissent que ce qui est écrit sur un support - c'est l'histoire officielle (même si un nom de divinité antique est de nos jours interprété comme étant le nom d'un personnage historique réel !), tandis qu'ils réfutent tout l'abstrait, tout ce qui est gravé dans la mémoire des hommes, la tradition orale en somme. Même si l'oralité est sédentaire et résiste au temps, à la décantation qui sépare le vrai du mythe, une simple croyance (symbolique) du fanatisme , tandis que le mensonge est peu scrupuleux, itinérant, il voyage avec le bédouin et fait vivre le marchand peu scrupuleux, il se propage et enfle tel un virus, il migre d'un support à un autre, d'une langue à une autre, sans laisser au temps le temps dele décanter, de séparer le vrai du faux, de trouver un remède au fanatisme et à l'obscurantisme. Et pourtant sans l'écrit, la mémoire des hommes n'est que du vent pour les blasés dela science. C'est triste pour l'humanité !

Tout compte fait, l'ancien Grec est avant tout une référence intellectuelle, culturelle, civilisationnelle, etc. Et le grec, la langue grecque, aussi, était une référence dans le monde antique. Très bien, maintenant comment le kabyle désigne qlq'un d'instruit, de lettré ? Quasiment par la même racine que le grec (GR) : QR de gher, qar (s'instruire, étudier, lire), verbe que l'on retrouve en arabe mais seulement avec un seul sens interférent avec le kab : iqra (lire). De là se dégage un premier indice, une première piste : Grec ou grec est synonyme de Culture, Instruit, Lettré. Les Grecs, et ce sont eux qui le disent, ont reçu l'alphabet (phénicien) de Cadmos fils de Téléphassa.L'opposition Grec vs Barbare devient tout simplement Instruit (Alphabétisé) vs Analphabète.
Donc un Grec est tout simplement un esselleux (SLE :  sait lire et écrire) :) On s'arrêtera sur la notion de lettré justement :
grec ~ lettré 
Il s'agit donc d'alphabet et d'écriture. Regardons les choses autrement : il s'agit aussi d'Ecritures (au sens religieux), la lettre est une missive et surtout un Message (au sens religieux). Hermès le messager des dieux grecs a fait des émules dans les religions des autres chacun s'étant inventé son messager de son Dieu, et son barbare: l'impie chez les uns, le kafir chez les autres, qui ne veut pas de leur messager des dieux ou de leur dieu, et partant de leur langue et alphabet. L'étroitesse d'esprit des masses populaires conquises par "le messager des dieux", pure invention de marchands, a conduit les peuples d'Europe, d'Afrique du Nord et d'Asie dans les bras de l'ignorance et à la merci de charlatans se réclamant du Créateur. Alors que de tels esprits obscurantistes et fumiers (l'Europe moyenâgeuse ou bien les hillaliens) désignent tous ceux qui refusent de plier et d'adhérer à leur connerie et à leur langue par le péjoratif de kafir, impie, barbare, c'est plutôt un compliment pour les peuples non soumis, les Kabyles par exemple.

Revenons au Grec. Le rapprochement avec la racine kabyle GR/QR n'est pas anodin, il suffit d'élargir notre champ de vision :
GR/QR en kabyle
gher, ghar, qar : 1. s'instruire (étudier), 2. lire ;
(forme factitive, avec un préfixe S en kab : s'ghar (enseigner))
ghar, qar est la racine de Dur, Sec (ex. a-quran
GR, QR : a-muqran : le Grand,  l'Aîné, le Chef + a-mghar : Vieux, Patriarche, Chef (de famille, clan).
a-sghar : 1. Bois, 2. Bâton (de bois s'entend).
Cette racine GR/QR kabyle, même si on ne l'apparente pas à la racine du nom " grec ", offre l'avantage de nous éclairer, de nous donner des idées. L'idée kabyle qui pourrait expliquer le nom grec s'y trouverait peut-être. La voici. 
Le berger était sans doute le premier entraîneur, dresseur, caporal :)...et enseignant dans l'histoire des hommes. Il devint pasteur d'ailleurs avec sa paroisse. En clair, le bâton kabyle (ou le bois) m'incite à avancer l'hypothèse suivante :
Un Grec (ancien) = Un Prêtre
Une hypothèse qu'une langue que je connais, vous peut-être pas, en l'occurrence le russe, très marqué par les Byzantins (d'autres Grecs quoi !), vient corroborer :
Gretzia (Grèce) vs J'retz (Prêtre)
(Ici la gamme Ga est prononcé comme Gé)

Vous pouvez, bien entendu, penser que je suis parti de ce raccourci pour monter toute cette hypothèse, c'est votre droit. Sauf que ce n'est pas le cas, croyez-moi, et ce lien (ou raccourci) dans la langue russe m'est venu en tête  à la fin du paragraphe précédent, pas avant. C'est d'ailleurs le cas de tous les billets publiés sur ce blog : en entamant un billet, je ne sais jamais d'avance quel en sera son contenu complet, et parfois même, quelles seront ses vraies conclusions, autres que celles prévues. C'est tout à fait normal quand on marche à l'intuition et que l'enchaînement d'idées dans une construction intellectuelle est imprévisible, il adhère à la logique que l'on met en oeuvre et " propose " des solutions conformes à l'algorithme qu'on a mis en place. La rigueur scientifique (travail collectif), c'est bien quand ça ne devient pas l'art d'enculer les mouches, mais un vrai scientifique sans intuition (travail individuel) ne vaut pas son nom, c'est juste " un technocrate dela science ", si j'ose dire. Il en est de même de l'écrit vs l'oralité...   
source
Le terme prêtre est issu du grec presvis (d'où aussi presbytère, par exemple) qui équivaut presque au kabyle (mazigh) MGR ou MQR- préfixe M + la racine /GR ou QR/ vue plus haut - de a-muqran :
presvis en grec : Chef, Aîné, Vieux...et Ancien.
Je l'ai déjà dit avant, je le sentais, " ancien Grec" est un pléonasme !
Il faut trouver maintenant l'équivalent du Grec-prêtre chez nous.
La première variante est celle en argot arabe qui prédomine jusqu'en Kabylie :
ccix en kab, ou shikh (maître) en algérois, de l'arabe cheikh : Vieux.
Quand on dit en kab ccix a-muqran (Cheikh al-Mokrani dans la transcription arabo-française), c'est d'abord un pléonasme, puis ça signifie "le grand maître " comme " le grand prêtre ", et pour ne rien oubleir, " le grand Grec " :) Mais, la variante 100% kabyle, elle est où ? Eh bien, c'est la racine GR qui la donne mais le terme aurait été altéré :
Prêtre en kabyle (mazigh) ~ a-mravedh (qui donna marabout en français)
Le terme exact serait amghar (vieux, ainé, etc.) + suffixe "vedh", peut-être amgharavedh ou ameghravedT. Donc nos imravdhen (classe sacerdotale) de Kabylie sont des prêtres, ce qui est complètement conforme à la réalité. Et ce terme amravedh est sans doute en lien avec sa version altérée en maghreb (couchant, occident), ce qui d'ailleurs expliquerait l'hypothèse que certains veulent être une réalité historique, à savoir que nos imravdhen de Kabylie seraient des Marocains (maghrib, maghrébin), et que le nom serait issu de ribat, etc. Le vieux (donc le prêtre) et le couchant (l'occident), c'est une belle allégorie. Bref, le Grec serait un Ancien d'office car il est âgé, vieux, un Prêtre de profession et...un Occidental. Pour la petite histoire dela grande Egypte (ancienne, bien sûr !), on pourrait interpréter " Osisris - celui qui est à la tête des occidentaux " non pas comme le font les scientifiques contemporains, à savoir " Osiris - celui qui est à la tête des défunts ", mais tout simplement " Osiris - celui qui est à la tête des prêtres, ou Osiris - le (plus) grand prêtre (le pape quoi :) ".

Je tiens à réitérer ma position, déjà exprimée en public il y a des années, au sujet de nos imravdhen. Je considère nos imravdhen nel varaka (que je traduis comme " les bénédictins " car intègres pour les différencier des imravdhen qelhu wellahu " la cinquième colonne " pour cause de trahison et de collision avec l'occupant hillalien et qui ont contribué à l'arabisation-islamisation dela Kabylie) sont des Kabyles à part entière, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs que les Kabyles " normaux ", c'est-à-dire laïcs, à condition de nous débarrasser dela langue arabe. L'institution des imravdhen nel varaka de Kabylie doit être modernisée et constituer un rempart contre le hillalianisme ou toute autre doctrine étrangère et obscurantiste, et doit se projeter sur l'avenir ensemble avec le peuple kabyle. Après tout, ce sont eux les Grecs de Kabylie :)

P.S.
Si notre amravedh de ¨Kabylie (La Grèce en haillons selon le regretté Albert Camus) est un Grec, aqvayli (le kabyle laïc) ne serait-il pas, lui, comparable à l'Héllène ? Le Grec de Grèce (Hellas en grec) se désigne par Hellène et n'accepte pas qu'on l'appelle un Grec, sans doute par anticléricalisme comme le kabyle laïc :) Et puis laïc nous vient du grec laos (peuple), qui n'est pas du clergé. Intéressant parallèle...  

lundi 24 novembre 2014

La roue punique

La tête carrée numide
et l'oeil kabyle...

Ce qui va suivre est d'une extrême importance tant il démentit certaines interprétations de l'histoire, le plus souvent à notre détriment. Cette fois la roue a tourné, pour de vrai.
Il est souhaitable d'avoir suivi les derniers billets sur ce blog, ou tout au moins avoir lu le billet précèdent. On reprend notre Arc d'Anzar et on reprend nos investigations.
L'arc-en-ciel est, on l'a déjà dit sur ce blog, en réalité seulement une partie du cercle ou dela roue que voit l'observateur. Ce cercle est simplement une roue, symbole de mouvement. Et pas seulement. 

ALEXANDRE
A votre avis, que signifie le terme kabyle (et mazigh) argaz (1.l'homme, 2.le mari, voire l'homme-héros) ? Quel serait son équivalent latin ? Voici la réponse :
argaz (homme, mari) kabyle = Rex, roi en latin.
Ce terme panmazigh - il est partout dans les langues mazighs : le kabyle, le rifain, le chaoui, etc. - contient la trace de l'Arc aussi, ou de l'ensemble d'arcs si j'ose dire, le cercle en l'occurrence. Et pourtant, tout laisse penser que notre argaz serait un emprunt - vous comprendrez pourquoi un peu plus loin -, mais pas au latin Rex mais au grec :
argaz (homme, mari) kabyle ~ Alex (protecteur) en grec
C'est le nom (Alex "protecteur" Andre "des hommes) de celui que vous voyez sur mon profil Facebook : Alexandre le Grand, un vrai argaz, s'il a, bien entendu, existé. L'altération du L en R est banale, le X en GZ aussi. Et Alex en grec, Rex en latin et argaz en kabyle (et mazigh) seraient des Rois.(Du calme, chères lectrices, si votre homme-mari est un roi, vous êtes donc une reine, pas mal, non? :)) Si l'on devait y mettre un symbole sur Alex, Rex et argaz, ça serait sans doute un Bouclier de guerrier, du protecteur.

MAHARAJA
Alexandre le Grand serait en sanskrit simplement un Maharaja "grand roi". Le raja , "roi" en sanskrit, est le même terme que Rex ou roi en latin (romanes) ou bien en sémitiques Ra1s (tête) qui a donné Raïs, Ra1is (président) - roi étant MLK dans toutes les langues sémitiques (malik en arabe), donc leur Ra1s est un emprunt. On va donner une petite leçon aux camarades arabes : leur terme radjel (homme, mari) - un raja quoi ! - s'apparente à leur terme 3adjala (la roue). Spécialement destiné aux Algérois : la redjla c'est une roue, khô :)

CROIX
Pour vous épargner le détail, voici le panier de notions apparentées qui sont valides pour plusieurs langues. Pour le kabyle (et mazigh plus généralement) c'est la racine QR de tête (a-qerru, a-qerruy) et de grandeur et croissance (a-muqran) qui va être impliquée.
Tête ~ Roue ~ Roi ~ Croix
C'est une formule qui se vérifie à tous les coups et presque pour toutes les langues, mais pour l'arabe (en partie seulement). Par exemple, ruDHa (roue) en kabyle n'est pas emprunt mais un terme abrégé de Qrudha. Quand un pépé kabyle désigne la voiture par tha-karu-sth, au lieu de tomobile (autombile) comme le fait la jeune génération, ce n'est pas un emprunt au français carrosse étant donné que la racine QR de tête et de roue c'est le kabyle qui la possède et non pas le latin (caput pour tête) ! Et ça ne vous dit rien ? Les machins attelés par les Libyens antiques, c'est quoi ?
Chars 
Il s'agit non pas de carrosse mais de char ! Il s'agit aussi de Course, et surtout, de Char céleste, le Soleil ! (Chez les Hindous, à l'honneur sur cette page aujourd'hui !, c'est le mythe de Vimana)
Il s'agit aussi de croisière, et surtout de Croix. Pourquoi la relation entre tête, roue et croix ? Prenez, la racine kabyle QR, elle vous donne la tête et aussi la grandeur et la croissance. Croissant, Croix et Roue dans le même panier. Le terme Colosse (comme dans le nom du Coliseum de Rome) est avec une altération de R en L de Croix, croissance. Le terme russe kolesso (roue) est aussi une variante de krest (croix).  
source
CIRTA & CARTHAGE
Vous le savez certainement, on nous refuse toujours l'héritage punique : le lien entre la langue libyco-punique et nos langues kabyle et mazigh modernes n'est pas officiellement établie ; la capitale du royaume Numide, Cirta est tout simplement la cible du terrorisme identitaire arabe, les hillaliens sont allés jusqu'à la désigner comme " la capitale dela culture (hugh, hugh !) arabe " 2015. Eh bien, on ve leur répondre. Primo, leur Ras (la tête) est un emprunt ; secundo, il est à la base de leur (présumé) Rassul (prophète) : ce thème-là fera l'objet d'un billet à part, on ne va pas être déçus, croyez-moi !

Maintenant passons au nom dela capitale numide, Cirta. La racine est reconnue punique : QRT, donc c'est soit Cirta, soit Qirta. On a déjà démontré que Cirta serait lié à 40 et à Constante. Le simple bon sens nous conduit à penser que c'est avant tout une Capitale, en latin capitale vient de caput (tête). C'est aussi la plus grande citée et la roue tournante du pays numide. Et cette racine punique QRT avec le sens de grandeur et de tête, elle n'existe qu'en kabyle (mazigh plus généralement) et surtout pas en sémitiques, y compris l'arabe (ras "tête", grand "akbar") : en kabyle (mazigh) a-qerru, a-qerruy (têt), a-muqran (grand, sénior, adulte, etc). Le pont entre le punique et le kabyle (mazigh) est bel et bien établi, c'est le nom de Cirta qui l'atteste. Reste maintenant Carthage, qui a la même racine que Cirta - QRT. Usuellement, le nom de Carthage est traduit comme QRT (ville, de qaria "village" en arabe).HDST (nouvelle), donc par référence aux sémitiques. Et pourtant cette racine QRT de Carthage n'existe nulle part ailleurs chez les Sémites, par contre elle est là, pas loin de Carthage, à la même époque que Carthage, dans le nom dela capitale des Numides utilisant le libyco-punique, dans le nom de Cirta, la Capitale, la tête numide (QRT). Et ça, personne ne veut le voir ! Que dire de plus ?

NUMIDIO QUADRATO
On a sur ce blog déjà établi que Cirta s'apparente à quarante (lire Cirta 40, Cirta 40 bis). Il s'agirait peut-être aussi de Quartier (1/4) qui serait synonyme de Croissant (ou plutôt quart de lune a-GuR en kab) et de Croix, et de croissance/grandeur (QR de muqer/muqran). Sachez que la racine kabyle QR de tête et de grandeur, veut dire aussi Carré. C'est la tête carrée (a-qerru) :) Le carré d'un cercle, vous savez le calculer ? La croix, vous devinez que ça va dans le même sens que Carré, voire Quartier, Croissance, Grandeur (muqer, amuqran, etc.). Et il y a même un quartier à Rome qui s'appelle même de nos jours Numidio Quadrato, soit le Carré numide. Encore un indice. La roue divisée en quartiers, c'est la ville et ses croisements ! ; la croix au milieu d'un cercle, c'est une lettre phénicienne que voici...

TÊTE
Nous allons justement déterrer un symbole punique, ou plutôt une lettre phénicienne pour illustrer et faire une synthèse de ce qui a été dit plus haut, sur la tête, la roue, la croix. La voici cette lettre :
Teth " la roue " en phénicien, d'où Thêta en grec ou le dT emphatique en kabyle.
Et cette lettre, cette roue phénicienne, aurait sans doute donné :
- la Tête (testa) latine, en romanes ;
- thidT " l'oeil " en kabyle ;
- idTij " le soleil " en kabyle (synonyme tha-phux-th ou thafugth pour "lumière, célérité/vitesse").
Alors, elle est où la relation des sémitiques, surtout de l'arabe avec le phénicien Teth (roue) : en arabe roue est âdjala, le soleil est shamas, l'oeil est 3ayn, hilal (croissant), qamar (lune). A côté dela plaque sur toute la ligne !
Le dT ou T emphatique est apparenté à l'oeil et au soleil en kabyle, c'est une autre roue en qlq sorte ce T. En russe, par exemple, la proximité est aussi claire : glaz (oeil) vs kolesso (roue) vs krest (croix).

Voilà, la roue punique a enfin tourné dans le bon sens. Et ce n'est qu'un début. 

Zéro, le chameau de Newton

L'origine des chiffres, 
et une autre fin de Newton...

Voici probablement le dernier volet du cycle consacré à Newton. Après avoir remis en doute jusqu'au nom de cet éminent Anglois (Newton serait un surnom, un sobriquet), et après avoir émis des doutes quant à sa paternité dela découverte dela gravité et des couleurs du spectre lumineux, là nous allons nous "attaquer" (sorry, on n'attaque personne, on s'y intéresse !) à l'autre hypostase de Newton : Newton l'alchimiste qui, comme le dit la légende, cherchait la pierre philosophale, voulait transformer le plomb en or et, tenez-vous bien, l'âme ou plutôt l'esprit en matière, si ma mémoire est bonne.

ESPRIT
Oublions Newton pour un moment et reprenons notre arc d'Anzar, ou un arc tout court, qui va nous servir de base de départ. Il est à peu près sûr que des notions essentielles contenues dans les textes religieux sont liées à l'arc. Entre autres, l'argile dont l'homme serait fait (on y reviendra une autre fois). Il faut surtout retenir la racien RC (ou RG, RQ) de l'Arc. Voici deux autres notions religieuses, spiritulles que contiendrait l'arc :
Âme : a-wragh (jaune, or) en kabyle et rugh pour l'âme (et non "ruh");
Esprit : FRG de freq (séparer, répartir), fur (s'évaporer), ferfer (planer). 
Pour faire simple, 
1) l'âme et l'esprit c'est ce qui s'évapore (ou un gaz) et qui brûle (logique !) ;
2) l'esprit est certainement lié au jaune/or (a-wragh en kabyle/mazigh).
RG est la racine de brillant/brûlant en kabyle regh, req.
Spiritus (esprit) latin est comme...SPR (jaune) en sémitiques comme dans 3usfur (oiseau), asfar (jaune), safer (voyager) en arabe ou séfarade, séphora en hébreu. En kabyle ce sont WRG de jaune/or (a-wragh) et FRQ de séparer (freq) et de afrukh (oiseau).

ZERO
D'abord, l'Arc est partout, c'est l'Arc du Cercle qui régit l'ordre des choses, donc l'ordre,les nombres, les chiffres : l'Arc est le Roi. Mais un roi spirituel car les chiffres, que l'on va trouver dans cet arc même, sont le fruit de notre imaginaire, les chiffres ne sont pas matériels mais spirituels. Chiffre et esprit, c'est kif-kif ! Et spiritus (esprit) latin, comma on l'a dit plus haut, est le jaune sémitique (asfar, sephar). C'est là que se trouverait probablement l'explication au mensonge des "chiffres arabes" ! Sauf que le Jaune doit être aussi Or, et ça les sémitiques, surtout l'arabe, ne l'ont pas !, seul le kabyle (et mazigh) l'ont avec a-wragh (jaune, or) : Newton et ses tentatives de transformer l'esprit (jaune/or) en matière (de matérialiser les chiffres quoi !) et le plomb en or (pas seulement jaune) s'expliquent !  Sans parler de l'absence chez les arabes d'une base mythologique avérée sur l'Arc : les Arabes (les Sémites en général) n'ont pas de mythe analogue au mythe fondateur kabyle (et mazigh) d'Anzar et de son arc-en-ciel, le cas contraire ça se saurait ! 

On nous dit que chiffre et le zéro sont issu de l'arabe sifr (zéro) contracté en ZR (dzero en italien) et on nous parle de "chiffres arabes" combien même les arabes et tous les orientaux, et mêmes les égyptiens utilisent d'autres chiffres ! TOOZ ! Les chiffres, on l'a vu plus haut, sont liés à l'Arc. La racine RC (RG, RQ) peut se décliner aussi en RY (rayon) ou RD (radius en latin pour rayon). Le chiffre, coucou les locuteurs de langues romanes !, c'est l'ARC, c'est les RACINES du latin radicus ! Le ZERO est aussi la RACINE. Alors d'où vient ZR de zéro en italien et en romanes, de quelle racine ? Certainement pas de l'arabe où racin est djadher (peut-être a-t-il donné algèbre, ça c'est probable !) mais plutôt du kabyle ZR de a-ZAR (racine), la même racine que celle dela divinité kabyle de l'Arc, Anzar ! Et c'est un Italien, Fibonnacci qui a introduit en Italie ces chiffres après son séjour à Bougie, capitale kabyle. Après tout ça, on nous parle de "chiffres arabes" ?! Non, mais un peu de décence quand même ! 
D'ailleurs on va apprendre aux arabes ce qu'ils ne savent pas de leur langue : Arc aurait donné Roi, comme dit plus haut, et le terme (supposé) arabe raïs (président) ou ras (tête) n'est rien d'autre que raiz (racine) en espagnol ou en portugais, et probablement l'Arc aussi ; mais l'arc en arabe c'est qaws, et roi est malik (MLK racine commune aux sémitiques avérée). Comme quoi il faut arrêter ce cirque de "chiffres arabes" et machin (avis à "l'office français des brevets arabes" !) 
source
ANIMAUX
Ensuite une question à contre-pied. A votre avis, qui le premier a éprouvé le besoin de recourir et de découvrir les chiffres ? un prêtre savant ? un marchand ou un usurier ? Non, le premier aurait été sans doute un pasteur, un berger (a-meksa en kab) tout simplement. Pourquoi ? Ben, regardez ce que font les éleveurs contemporains pour compter leur bétail ! Ils font usage de quoi pour compter et classer leur cheptel ? Ils utilisent la couleur, les lettres et les chiffres pour marquer leur bétail pour le trier, le compter, le ventiler par catégories, etc.(ok, on n'oublie les code-barres). Donc les couleurs, les chiffres et les nombres (l'ordre) seraient étroitement liés...aux animaux comme nous allons nous en assurer un peu plus loin. Et puis, plus curieux encore, le terme Animal devrait être comparable à anima (âme en latin) et...à Numéro, aux chiffres donc ! Un nom d'animal pourrait cacher un chiffre, un nombre donc. On y reviendra.

LE CHAMEAU  DE NEWTON
Reprenons notre racine RC (RG, RQ) de l'Arc. Comparons une terme kabyle vs un terme arabe, dela même racine mais avec deux sens différents :
RQM : rqem (colorer, bariolé) en kabyle vs raqem (numéro) en arabe.
La couleur pour le kabyle vs le numéro (ordre) pour l'arabe. Et pourtant, dans le cas du kabyle au moins, il s'agit d'un animal-numéro, avec R altéré en L (un grand classique !), un animal que nos frères Imouchaghs (Kel Tamacheq dits Touaregs) apprécient :
RQM de rqem (coloré, bariolé) en kab ou raqem (numéro) en arabe, c'est ça :
LGM de alghem (chameau) en kabyle, alem (chameau) contractée en tamacheq.
Oui, le Chameau est Numéro ! Pour info, ce dromadaire est désigné par GML (djaml, gaml) en arabe et dans toutes les langues sémitiques, et pourtant la lettre phénicienne Gimel, à l'origine de Camel (chameau) des lettres latines C et G, se prête parfaitement à l'ARC justement. La gamma grecque quant à elle est bienvenue chez le kabyle car c'est aussi dela couleur (ghma en kabyle) !

Mais ce Chameau (alghem) si lié aux couleurs (arqem) ne serait pas un chameau mais un...CAMELEON ! Le nom est le même (camel) mais la notions de couleurs nous renvoie vers le caméléon qui en arabe est appelé harba1, rien à foutre avec Gimel, l'arc, les couleurs ! Le caméleon est l'animal - arc-en-ciel qlq part, c'est l'Arc d'Anzar mais autrement :)

Maintenant le coup de grâce. Vous pouver transcrire autrement le chameau (alghem) kabyle en alchem. Newton, celui qui selon les Anglois était un Alchimiste et aurait découvert les couleurs du spectre visible, à supposer qu'il ait vraiment existé, est un chameau, ou plutôt un caméléon. C'est ça le chameau de Newton qui permet de douter sérieusement de cette légende angloise. 
Ensuite, il y a les camarades arabes qui prétendent à la paternité de tout ce que le génie humain a inventé. Chimie ne vient pas de l'arabe al-kimia (petite quantité, mais dela même racine que notre chameau-caméléon (alchem, alghem, arghem ?) avec la notion de couleurs obligatoirement et...de pharmacie aussi : le caméléon dit thatha en argot arabe algérien et en kabyle moderne, est vendu par les "faux-toubibs-pharmaciens" (des alchimistes-sorciers quoi !) du Sahara comme remède et médicament !

Ce billet est maintenant terminé. Votre vision du Zéro, des Chiffres et dela légende de Newton a évolué, j'espère. Thanemirth et merci de votre fidélité.