samedi 22 novembre 2014

Duc

L'arc romain...

D'une certaine façon, ce billet est la suite du précédent, toujours l'Arc comme élément central de nos investigations. Douk-douk le canif, Lucky luke la BD, ça remonte à loin tout ça :) A votre avis, le Duce (le leader) Mussolini, ennemi juré dela Cosa Nostra sicilienne, a-t-il qlq chose en commun avec Lucky (chanceux en anglais) Luciano, le grand capo de Cosa Nostra aux US ? A mon avis, oui, ils ont le même sobriquet !
C'est donc l'arc  de nouveau au menu. C'est donc l'arc de lumière, l'arc-en-ciel d'Anzar du mythe fondateur kabyle, " le dieu des eaux " comme le désignent certains :) On va donc dessiner cet arc, ou plutôt sept arcs superposés, comme pour l'arc-en-ciel. Que vous inspirent par leur même forme tous ces sept arcs ? La forme de l'arc rappelle celle d'une voûte, par exemple, la voûte céleste (racine GN de igeni en kabyle), tout comme elle rappelle un pont (racine QN de qen "arracher, lier" et dans tha-qentarth "pont, canalisation", mot partagé avec le masri, et donc avec l'arabe, et avec l'espagnol). C'est une piste que l'on développera une autre fois, pour le moment on s'en remet aux Italiens, aux Romains pour être plus précis. Alors, le Duce et Lucky Luciano auraient le même surnom, à une altération près :
D ~ L en latin
Dux dans ducere (conduire) ~ Lux (lumière) 
Autrement dit, le Duce est Luce, et Lucky Luciano Ducky Ducianon. Et en français, conduire deviendrait conluire. Bref, Conduire et Lumière, les deux notions étant liées à l'Arc, sont apparentées.
Pour le cas du kabyle, conduire est NHR (n'her), peut-êre même NZR (n'zer) vu la relation Arc-divinité Anzar. Et à propos de dictateurs, César serait une autre forme de Duce, mais c'est une autre histoire dont on reparlera une autre fois. Il en est de même pour Dix (10) vs Lix,Lux ?

Maintenant passons aux résultats. L'arc ici nous offre de nouvelles notions intéressantes. La première est la notion de Gravité, dont le symbole (romain) le plus connu est l'aqueduc (conduite d'eau) qui utilise la force de gravité pour acheminer l'eau. L'aqueduc, l'arc et l'eau : quoi de plus pertinent pour illustrer le rite d'Anzar ! La deuxième concerne les lumières, les écritures, le savoir, dont l'arc, on le sait déjà, serait un symbole. En effet, ducere (tirer, entraîner), une fois métamorphosé en lucere tout en gardant le même sens de tirer, entraîner, prendrait le sens d'entraîner, éduquer. Il s'agit donc d'éducation (élucation), le chemin des lumières. Et si l'on voit un symbole d'Archer, le Sagittaire par exemple, il ne faut surtout pas l'interpréter à lettre comme étant un archer - chasseur de gibier, car il pourrait être le symbole du maître d'école aussi. Pour cette raison, il me semble que désormais le rapprochement entre académie (akademia en grec, jardin de Platon) et calame (en grec, puis emprunté par l'arabe), toujours via l'altération du D en L, serait tout à fait raisonnable.
source
Il y aurait une altération qui concerne directement le kabyle, et toujours dans le même contexte de l'arc, de l'arc de lumière, de l'arc-en-ciel d'Anzar. Le mythe indique clairement les noces d'Anzar avec sa mariée thislith (l'arc-en-ciel). Les noces, le mariage justement, qu'en kabyle on désigne par ZWG zwadj comme en masri, et donc en arabe. Le kabyle utilise ce terme zwg (zoudj) pour désigner "une paire, deux" (par exemple, zudj alef pour 2 000, alors qu'en arabe c'est alfein). C'est le même terme quasiment qui désigne le verre : ZG de zadjadj en masri, donc en arabe, repris en kabyle pour les couleurs (a-zugagh "rouge", a-zegzaw "vert", etc.) et la fleur (a-zedjig), alors que le nom du verre est altéré (Z en L) en kabyle pour donner ledjadj. D'où la supposition suivante d'une altération triple (ici on combine D-L et Z-L et on compare au latin) :
D - Z - L
Et ça signifierait que le verre en kabyle LG (ledjadj) serait la lumière latin (Lux) - et ça se comprend par la transparence, la lucidité !,, c'est simplement une preuve de plus dela connaissance des anciens dela goutte d'eau = prisme (pour la lumière) bien avant Newton. Idem pour la variante avec un Z (en masri, en arabe) pour zawadj (noces, mariage), zoudj (paire, deux), zadjadj (verre). Noces ou mariage ça peut être aussi de l'attraction (deux opposés qui s'attirent), encore un indice rationnel. Donc Noces et Lumière sont apparentées, ce qui nous conforte encore plus dans notre hypothèse de l'arc de lumière d'Anzar. On n'est maintenant capables d'assainir notre lexique kabyle correspondant à la lumière de ces informations.Par exemple, a-zedjig (fleur) peut devenir a-letchig (lux - lumière) ou autre. Ce billet "intermédiaire" est maintenant terminé. Thanemirth.