samedi 26 juillet 2014

Byzance, les énigmes

L'occident en apesanteur...

Ce post fait suite au précédent.
La fontaine du Levant, la fontaine de l'abondance, la source éternelle d'Orient devrait normalement se retrouver ailleurs, il suffit de faire un saut dans le temps.

Byzance - abondance
L'empire Byzantin est bien plus récent que les Phéniciens ou les anciens Égyptiens. Byzance est aussi au Levant. Certains indices marqués dans la mémoire des hommes confirme l'opportunité de ce rapprochement.
Byzance ~ Opulence
C'est donc la notion d'abondance, d'opulence, de la source intarissable et éternelle, de l'infini apparenté au Levant-Orient (voir billet précédent) que l'on retrouve dans Byzance. D'une certaine façon, le Byzantin serait un Levantin, un Oriental, etc... 

Byzance - constante
Byzance offre un autre indice dans le nom de sa capitale Constantinople :
Byzance ~ Constante
A première vue, Byzance ne peut être en même temps "infinie" et "constante". A y réfléchir, ces deux notions sont compatibles au moins dans un cas :
Pi
C'est à la fois un rapport (de la circonférence au diamètre de cercle) constant et un nombre irrationnel avec une écriture décimale infinie (3.14....). Il y a peut-être qlq chose à en tirer en faisant ce rapprochement entre Pi et Byzance, et plus généralement avec le Levant, l'Orient (voir aussi Orion + Sirius étudiés dans les billets précédents).
Byzance - balance
Balance dans le sens de centre de gravité, peut-être.
Ou Byzance au sens de Puissance, plus probablement.
Ou les deux à la fois, qui sait...
L'hypothèse de travail voudrait que la loi universelle de gravitation était connue des anciens (les du moins) et Isaac Newton n'a fait que la ressuciter à la fin du 17 siècle, que cette constante de gravitation (env.9.8) devrait être désignée autrement par les anciens. Pour la "localiser" dans les mythes anciens, une piste parait plus intéressante que les autres : 
Gravitation : Poids, Peseur (et donc Balance)  ou/et Puissance.
Pour l'ancienne Egypte, les divinités pouvant porter cette notion de pesanteur (et d'apesanteur ?) seraient probablement Ptah et Osisris (voir Anubis), surtout qu'ils porteraient en eux les notions de constante (ou règle) et de peseur. Cette piste ne fait que ses premiers pas mais elle est très prometteuse. Pour le cas de Byzance, c'est peut-être le nom même de cet empire qui détient la réponse à notre question. Toujours est-il que l'on peut avance ce qui suit :
Byzantin ~ Peseur (voir Puissant)
Par exemple, un patronyme arabe El-Wazzani (Ouazzani) compris comme "le peseur" pourrait être "le byzantin", et plus généralement, "l'oriental", "le levantin" avec le sens de "constant"...et "le puissant".

Est vs Ouest
Nous allons avancer une hypothèse en rapprochant - et c'est une première ! - deux notions dont l'étymologie semblait bien expliquée par les spécialistes :
Est (Orient, Levant) = Constant = Stare 
Stare = Estare, Easter ? (en anglais) :
Ici on a une contradiction par rapport à ce qu'a donné Orion - Orient (oriental = horizontal) car constant vient du latin stare "être debout"...donc Levant serait bien approprié pour désigner l'Est constant.

Asie
En outre, l'affixe Stan dans plusieurs langues slaves ou asiatiques pour "campement, camp" équivaut au latin stare de constant, donc les villes ou pays dont le nom contient -stan (Ouzbékistan, Pakistan, etc.) sont situés à l'Est forcément ! La plus logique des conclusion serait de supposer ceci :
Asie = Constante (Stare, -Stan)
Et ça serait l'Asie cette constante. Donc tout la partie à l'Ouest de l'Asie (mineure) est Occident ; et seuls les pays asiatiques devraient contenir l'affixe -stan dans leurs noms.

Numidie
Je me suis toujours demandé pourquoi est-ce que le nom de Numidie avec ses villes est étymologiquement rapproché de nomade (en grec nomados désignerait et numide et nomade). L'explication est désormais relativement simple à la lumière de ce que l'on vient de voir :
Est vs Ouest ;
Constant (Fixe) vs Variable ;
Sédentaire (Autochtone) vs Nomade.

Autrement dit, 
Numide = Occidental
Numide occidental par rapport au Punique de Carthage (Phéncien étant Levantin donc Constant) ; Constantine - Cirta ou Qirta étant la capitale numide, sa ville Orientale, la plus à l'Est. 
Si c'est par rapport à l'origine géographique des uns des autres ça va, le Punique est Oriental, le Numide est Occidental. Par contre s'il s'agit d'origine tout court, le Punique serait l'Autochtone, et le Numide l'Etranger. Comme quoi il faut encore creuser cette piste avant d'en tirer les conclusions logiques :))

Maghreb
Plus tard, les camarades Arabes désigneront l'Afrique du Nord par al-maghrib "le couchant" par opposition à leur machriq (l'Orient), c'est le nom du Maroc, mais c'est aussi le Maghreb !
Ce terme arabe a été emprunté par le kabyle sous diverses formes :
aghriv : émigré, absent (voyageur), exilé (en arabe gharib "étrange", voir étranger).
maghrev : le crépuscule, le couchant.  
Ici c'est le même problème qui se pose : par rapport à quoi Maghrébin. Si c'est l'origine géographique tout est clair, tandis que si c'était d'origine tout court qu'il s'agissait, Maghrébin serait un Étranger...dans cette terre d'asile que serait l'Afrique du Nord. 
Et puis si le Levant (Orient, Asie) serait Constant et Pesant (pesanteur), logiquement son opposé l'Occident serait en apesanteur :)) On y reviendra le moment opportun.

vendredi 25 juillet 2014

Les fontaines éternelles

L'éternelle...

On est partis pour rester un bon moment dans les parages d'Orion et Sirius. Cette source (voir posts précédents) paraît intarissable et tant mieux ! 

La fontaine phénicienne
On a évoqué sur ce blog l'hypothèse selon laquelle le nom du grand Jean de La Fontaine se traduirait littéralement en kabyle comme Lwennas Talla à condition que Lwennas et Jean soient des Léon (lion). On a aussi vu qu'on pouvait utiliser une astuce simple, à savoir comparer les noms avec leur article (indissociable dans le cas de la langue kabyle mais séparé dans les langues savantes comme le français). C'est de cette façon que nous allons décrypter le patronyme du grand Français dont les fables ont conquis jusqu'à la Kabylie.
La Fontaine = Lafontaine = Levantin 
Orion "horizon, source, etc." est l'Orient comme on l'a dit ; l'Est et le Levant sont donc aussi apparentés à "la source", le plus souvent "une fontaine".
Si, en français, on applique cette règle de l'article indissociable du nom à certains Levantins, on obtiendra un résultat tout aussi probant :
Le Phénicien = Lefénicien, Lefenitien = Levantin
C'est à dire que phénicien désigne une origine géographique et non pas une nation ou une race ! Phénicien serait un Levantin, un Oriental. En Afrique du Nord le terme romain utilisé jadis était Puniques et non Phéniciens, mais il désigneraient deux d'Orient, mais par rapport à quoi Orient ? Carthage (la Tunisie) étant située à l'Est de l'Afrique du Nord, on comprendrait qu'ils soient désignés par Orientaux par opposition à ceux qui sont à l'Ouest. Donc étymologiquement il n'y a pas forcément de référence au Moyen-Orient dans le terme Phénicien ou Levantin (tiens, l'Est espagnol est désigné par le Levante !). 

On résume :
La Fontaine = Levantin = Phénicien
C'est à dire que c'est le Levant, l'Orient, l'Est le dénominateur commun. 
Et que Orient, Levant, Est = source. 
Mais laquelle source ?
La source intarissable !
L'infinité ! 
Levant (Orient, Est) = Infinité
Donc La Fontaine = Levantin (Phénicien) = De l'Infini.
Pas mal comme patronyme, hein ? :))) 

La fontaine kabyle
C'est ce qu'en kabyle on désigne par Levdha "l'éternité" qui serait plus exactement "l'infinité". En kabyle même la fontaine (et la source) étant Thalla, on peut dors et déjà conclure qu'en toponymie Thalla + adj. ou génit. (Thalla Guilef, Thalla Bounane, etc.) indiquerait un point cardinal précis : l'Est (Levant, Orient). En plus, dans Thalla on tient la racine de l'existence, de l'être, de la naissance : LL de lall "naître", illi "être".

En Kabylie de notre siècle, les villages sont alimentés en eau potable, sur le papier du moins car les robinets sont souvent à sec. Comment appelle-t-on cette "fontaine publique moderne avec robinet" ? thi-vernin-t, sans doute pour le robinet, sans doute du verbe kabyle vren de "torsion, rotation".  Ce verbe justement explique on ne peut mieux les conclusion de notre premier paragraphe. Le mouvement (conjugué) de rotation et de torsion serait celui...d'une vis, une vis sans fin dans le cas de la fontaine éternelle, un mouvement sans fin "levantin" ! 

Revenons à la fontaine kabyle traditionnelle. Thalla la fontaine kabyle, la source (hydrique) est habité par laphaa "serpent des sources/des eaux, hydre, vipère" (terme retrouvable en arabe d'Afrique du Nord lafa3 pour "vipère, couleuvre") ou (par son nom complet) thallaphsa "l'hydre". On sait que l'hydre de Thalla a exactement sept têtes qui repoussent dès qu'on les coupe ! Et ça s'explique :
Thallaphsa (hydre, serpent des sources) = Vis san fin 
Et ça, chers amis, ça se passe de tout commentaire. Vous comprenez maintenant l'importance de chaque mot kabyle, mazigh hérité des anciens lorsqu'il est interprété à sa juste valeur loin des clichés folkloriques répandus par nos ennemis et des approches erronées des esprits serviles parmi les nôtres ?

Alpha, la lettre phénicienne Aleph aujourd'hui donné pour être d'origine sémitique (comme d'hab quoi !), serait directement lié à Thallaphsa "l'hydre" (Hydre chez les Grecs oui, mais jamais lu ni entendu rien de pareil dans la tradition sémite), Alpha serait Infini comme le Levant, La fontaine (voir premier paragraphe), ou comme levdha "l'éternité" en kabyle contemporain. Quand dans le post précédent je disais espérer trouver dans cette source intarissable qu'est le système Orion + Sirius les origines de l'alphabet premier (phénicien), je ne savais pas que j'allais très vite tomber sur la trace de la première lettre : Alpha "l'hydre" ou thallaphsa en kabyle et mazigh, nom parfois abrégé en laphaa. Chose étonnante, presque le même terme est relié par la mythologie grec à la naissance même de l'alphabet phénicien : Telephassa la mère de celui (Cadmos) donna l'alphabet aux Grecs. On traitera de ce sujet dans un billet à part car il mérité toute notre attention.

La fontaine égyptienne (ancienne)
Cette vis sans fin est souvent appelée vis d'Archimède dans la tradition européenne ; Archimède ou les Grecs ayant probablement découvert cette vis sans fin chez les anciens Egyptiens. 
Le Levant ou Orient apparenté à la vis sans fin évoque un cycle éternel, plus particulièrement celui de la crue du Nil qui coïncide avec le lever héliaque de l'étoile Sirius. C'est comme si une vis sans fin faisait remonter les eaux du Nil pour les déverser sur la terre d'Egypte, le Nil féconde l'Egypte !
Les divinités liées à ce phénomène cyclique, à l'étoile Sirius sont assez connues: Isis et Sothis (Sopdet). Ce sont leurs attributs qui nous intéressent : le disque solaire (ou d'une autre étoile) avec deux cornes de vache, l'étoile Sirius.
Faisons une pause, cher lecteur...
Sirius représentait la crue du Nil pour les anciens Egyptiens.
Vous n'êtres pas plombier par hasard ? Au moins de temps à autre, je veux dire :)
Ce dique solaire, cette étoile (Sirius) sur la tête serait quoi pour notre plombier ?
une Vanne, un Robinet  ou une Clef (ce qui ouvre).
Ben ouais, Sirius tel une vanne, un robinet ouvre le flux du Nil !
Mais les cornes de vache alors, ce serait quoi comme symbole ? 
corne = vis sans fin, tout simplement !
Prendre le taureau par les cornes ne diffèrent en rien de prendre une vanne hydraulique :) La très connue corne d'abondance viendrait probablement de là, de la fontaine ou de la source intarissable, infinie comme la vis sans fin, du Levant (ici du "Lever héliaque" de Sirius) !
A propos, il faudra s'intéresser de près aux noms et aux ornements de fontaines publiques (cornes de bélier, de chèvre, etc...) et de sources dites saintes.

Revenons à Lwennas Talla, Jean de La Fontaine. La source intarissable, la fontaine levantine éternelle nous conduisent à conlure que c'est aussi là la fontaine de jouvence. En d'autres mots, Lwennas, Jean ou Johannes sont des éternels, ou éternellement jeunes, donc des immortels, ce qui est de facto vrai pour Dda Lwennas et Jean de La Fontaine grâce à leurs oeuvres ! Jean, Levantin, Jeune, voir Léon (Lion) seraient à mettre dans le même panier. A suivre donc.

P.S.
Parlons de la vache. On a parlé de la source éternelle, fontaine phénicienne, de la vache égyptienne (Isis), etc. Est-ce un hasard que le nom de la vache en kabyle tha-phunas-th (la vache), et en mazigh plus largement, est si proche phonétiquement de "phénicien"? C'est toute la question qui se pose pour moi au moment de clore ce post...
 

La source d'espoir

Les lettres de Sirius et d'Orion...

Ce billet n'apporte pas de réponse, il ne pose pas de questions non plus, il exprime plutôt un espoir. Un espoir étroitement lié à ce formidable "berceau" qu'est le système composé de Sirius et d'Orion qui a toujours fasciné les hommes.

Le temps
Orion nous a dévoilé ses visages, ses fonctions. On le sait maintenant, Orion est un almanach, un guide, un horizon, un oriental (repère), la source, l'origine, un gyroscope, et... (voir le de billet précédent). Orion, Amanar en tamacheq, serait un guide dans l'espace et dans le temps. Orion un peut être aussi une horloge, une montre. Comme quoi une montre ou une horloge peut-être désignée en kabyle (mazigh) par amanar ou amenar. Le terme heure (du grec hora "heure, temps") pourrait être lié à Orion.
La source
Orion étant devenu plus compréhensible, c'est maintenant vers Sirius qu'il faut se tourner. Lui aussi contiendrait une masse de choses qui nous aideraient à comprendre sa symbolique pour mieux interpréter les mythes (Osiris et Isis), les fêtes religieuses de différentes origines mythologiques et religieuse (Achoura, par exemple), etc. Sirius serait avec Orion une véritable source, celle des origines du savoir des hommes. Sirius était la source pour les anciens Égyptiens car son lever héliaque à leur époque coïncidait avec la crue du Nil, crue vitale pour les Égyptiens.
Alors, Sirius source d'eau ? Comme source (d'eau) est associée étymologiquement dans plusieurs langues à la notion de clé (klidi en grec, etc...), on peut supposer naïvement que le terme kabyle/mazigh qui désigne clef/clés, soit tha-saruts, thissura, qui n'a rien en commun avec LL de thalla (fontaine, source) ou LL de naissance (lall) ou de LL ou LD de lli, ldi "ouvrir", serait peut-être un emprunt...et rien d'autre que Sirius. Peut-être, qui sait. Mais l'intérêt est ailleurs...

L'espoir
Nourrir un espoir ne nuit à personne. Espérer dans ce système Orion - Sirius est peut-être naïf mais c'est justement sur ce duo Orion - Sirius que reposent mes espoirs de trouver des indices, sinon de preuves d'une supposition qui me tient à coeur :
La source de l'alphabet (phénicien), l'origine des écritures serait à chercher du côté d'Orion-Sirius. C'est la source d'espoir numéro 1 pour expliquer l'origine de l'apparition du premier alphabet (phénicien). 
Les lettres de l'alphabet sont dans le ciel ! C'est un véritable défi que de démontrer que cette piste est valable...mais l'espoir est permis. 

mercredi 23 juillet 2014

Orion: l'Almanach de Pâques

Des calendes et des oeufs...

Il faut avoir suivi le fil des quatres derniers billets en date pour comprendre ce qui va suivre.

Rappel
Orion, le chasseur, le guerrier.
Orion, le guide.
Orion, l'horizon, le seuil.
Nous allons voir que le nom tamacheq d'Orion, à savoir Amanar, qui signifie "seuil" en kabyle (amenar), existe jusque dans...le sémitique arabe :)))

Almanach
C'est une joli pied de nez, sinon un bras d'honneur à "l'office français des brevets arabes" et aux hillaliens à fortiori que de leur expliquer que le mot qu'ils nous disent être un terme arabe (et la paternité de l'invention correspondante ainsi passe comme "butin de razzia") simplement car il en a la consonance. 
Amanar (Orion en tamacheq, amenar "seuil" en kabyle) = Almanach 
Surtout que le R grasseyé donnerait amenagh, amenugh, negh (tuer, combattre, etc..) donc probablement une terme de "guerrier, chasseur" (Orion). Le terme Almanach n'a pas d'origine étymologique officielle établie, donc "les spécialistes" disent ce qu'ils peuvent :)

Un almanach est un guide (un Orion quoi:))
Un guide, un calendrier, etc...
Plus que la forme (Amanar pour Orion apparenté à Almanach), c'est surtout le fond 'Orion qui nous intéresse. En effet, ma conviction est faite désormais, nous avons là avec Orion dévoilé, la piste la plus sérieuse pour expliquer l'origine des calendriers.
Orion aurait servi de "seuil", de repère pour établir les calendriers :
Osiris (divinité) pour l'ancienne Egypte ;
Alexandre le Grand pour les Hellènes ;
César (figure supposée historique...pas pour moi) pour les Romains ;
Jésus Christ (figure syncrétique) pour les Chrétiens.

Datation
Dans le cas de ce dernier calendrier (celui de Jésus Christ), on croit maintenant comprendre que les trois rois mages seraient bel et bien les trois étoiles du baudrier (ceinture d'Orion). Donc, une fois qu'on a ce repère (constellation d'Orion), on pourrait chercher l'événement astronomique correspondant qui aurait été à l'origine de l'apparition du calendrier du Christ, ou celui (antérieur à JC) de César, ou celui de César encore plus ancien. Outre Orion, il existe, rappelons-le, un chasseur alternatif : le sagittaire (voir post "le saint-guide") qui pourrait être ce point de repère. Cependant, la piste d'Orion est beaucoup plus sérieuse, donc on en reste là, avec Orion. En plus de la datation au carbone 14, les intéressés devraient dater "à l'Orion" le calendrier actuel pour voir s'il est reflète la réalité (ça devrait intéresser les récentistes !).

Easter
Sur votre micro vous avez une date (23.07.2014 aujourd'hui), elle correspond à la date par rapport à un point zéro (la naissance du Christ d'après la tradition occidentale post-romaine), ce point zéro serait justement le seuil (amenar) dont on a parlé plus tôt. Orion pourrait être un nouveau millénaire. Orion serait probablement : 
le repère zéro (voir le zéro lui-même), 
la source
l'origine 
les racines
et...
l'histoire
Et oui, le terme histoire pourrait venir d'Orion, les orientaux, donc, en plus d'être des horizontaux, seraient des historiens :) Et le terme Est, East devrait se transcrire Hist ou Histor...ou Easter qui en anglois signifie Pâques.
Orion ~ Pâques
Donc la datation ou le calibrage du calendrier chrétien devrait tenir compte de cette fête et non de celle de la nativité ? Bonne question.
Cette notion de "passage" (pâques) corrobore parfaitement les notions de "seuil", "point zéro" portées par Orion. En plus, chez les anciens Egyptiens, Sirius et Orion étaient considérés comme "un point de passage vers l'autre monde", si je ne me trompe pas. Donc la Pâques aurait existé chez les anciens Egyptiens bien avant qu'elle ne soit domestiquée et reprise par la tradition juive et chrétienne. 

L'origine même de ce nom pâques accordée, à tort, aux camarades sémites - non pas aux Arabes mais aux Hébreux cette fois - pour pesah serait tirée du nom de l'autre divinité égyptienne majeure Ptah qui serait probablement un Peseur ou un Passeur (à vérifier). Un passeur, tel un sherpa, est un guide, notion collée à Orion comme on l'a vu dans les quatre derniers posts.

Toujours est-il qu'on est sur le bon chemin vu que le Calendrier des anciens Egyptiens était calé sur (le lever hélliaque de) Sirius ; il suffit de trouver le rôle exact d'Orion dans les calendriers des anciens. On ne peut exclure que la Vierge puisse se trouver justement dans Orion...ou Sirius comme c'est le cas pour la variante égyptienne bien plus ancienne : Isis est associée à Sirius, tandis que Osiris l'est à Orion. A suivre donc.

P.S.
Si Orion est lié à Pâques, notre Orion en tamacheq Amanar (amenar étant seuil en kabyle) serait-il en relation avec les oeufs (de Pâques), et donc avec le blanc (en kabyle/mazigh amellal = blanc, tha-mellal-t = oeuf ; même logique en arabe avec abyadh, al-baydh) ; et en conséquence, Amanar serait un Amellal  vu la relation Orion (Amanar) avec Pâques (donc les oeufs), comme on l'a laissé supposer dans le billet "le saint-guide" ? Il faut vérifier.


Le seuil d'Orion

Le seuil kabyle, l'horizon des hommes...

Il faut absolument avoir lu le billet "le saint guide" consacré à Orion pour mieux comprendre et surtout mieux apprécier ce qui va suivre.

Préambule
On sait que les anciens, je pense plus particulièrement aux anciens Égyptiens, comptaient parmi eux des hommes de science remarquables. Quand les éminents Égyptologues essayent aujourd'hui de nous expliquer la mythologie égyptienne ancienne, ils se limitent généralement à l'interprétation littérale, très probablement erronée, des textes égyptiens. A aucun moment ces "immortels d'académies", tout carrés qu'ils sont, n'ont remis en cause leur approche des mythes égyptiens, pas un seul d'entre eux n'a osé déclarer qu'un mythe peut être simplement une parabole pour, par exemple, graver le savoir non pas sur des pierres, mais dans les mémoires, dans la mémoire des hommes. Faut-il alors s'étonner que seuls des "savants fous" se permettent d'interpréter l'Egypte ancienne autrement, malheureusement le plus souvent avec des théories faintaisistes. Pour quand le juste milieu, les mythes égyptiens (anciens plus globalement) interprétés à leur juste valeur ? Pour Orion, par exemple.

Faut-il conclure que les Occidentaux post-Romains, à la tête du progrès, ne peuvent voir ce qu'était l'ancienne Egypte ? Je ne vous cache pas que ma réponse est affirmative. Toute leur fascination pour cette ancienne Civilisation et tout leur savoir-faire ne suffiront pas tant qu'ils continuent à douter, dans leur intimité profonde, de l'Egypte éternelle. Un homme aussi avancé qu'il soit, tant qu'il continue à traîner l'orgueil de transcendance de sa race - eh oui, comparés à ceux qui comme nous les Kabyles sont à la traîne, ils ont raison d'être fiers - et les dogmes de "sa civilisation" tel que "la pomme de Newton", il sera toujours dans une mauvaise posture de celui qui ne voit que ce qui convient aux lois de SA nature, et non de LA NATURE dans son ensemble. Bien entendu, les hillaliens qui ont pillé l'Egypte pour traiter ensuite l'époque de cette ancienne civilisation de pas moins que de "ère de l'ignorance" ne méritent même pas le droit de toucher aux vestiges de l'Egypte ancienne.
Ce modeste billet est un hommage à tous les Anciens, qu'ils aient été des astronomes ou des navigateurs, des Egyptiens ou autres, peu importe. Passage obligé, on met au défi "tous les doctes de zaouiyas, les douktours de madrasas et autres immortels d'académies" de prouver le contraire
Chers lecteurs, voici ce qu'était vraiment Orion pour les anciens :
Orion = Horizon
Orion était un horizon artificiel...
Un gyroscope !
Un oriental est un horizontal...
Orient apparenté au Levant ? Faux, car il s'agit de Lever héliaque d'Orion (et non du lever de notre soleil). 
Orion est à l'équateur céleste (et non terrestre). 

Gyroscope
L'astronome égyptien (ancien) ou même nos contemporains "navigateurs du Sahara" nos frères Imouchaghs (Kel Tamacheq dits Touaregs) en s'orientant par rapport à la constellation d'Orion font quasiment la même chose qu'un pilote d'avion (invention occidentale) de nos jours qui s'oriente suivant l'horizon artificiel (gyroscope).  
Voilà ce qu'aurait été Orion pour les anciens hommes de science, les astronomes plus exactement, et pour les navigateurs (marins) probablement aussi.
Avis aux immortels d'Académies :) Faut avoir "la foi dans la vérité du peuple" et dans celle de l'ancienne Egypte avant de s'attaquer à ses mythes. Orion est lié au mythe d'Osiris, alors voyez en quoi le Christ le serait (son calendrier avec !)...Au boulot ! (bon tuyau, croyez-moi). 

Admiral
Je ne sais comment vous l'expliquer, mais il devrait, je le sens, y avoir une relation entre Orion (Amanar en tamacheq/touareg) et...amiral. Ce n'est pas pour rien que j'ai évoqué Christophe Colomb dans le poste correspondant cité au début de ce post (le saint guide). On y reviendra sur ce sujet, le cas échéant. 

Seuil
Si vous regardez l'horizon artificiel (gyroscope), vous voyez que c'est une ligne de délimitation, comme l'horizon, une limite, en qlq sorte on a : ciel+sol divisés par l'horizon.
Là les Kabyles et les Kel Tamacheq se rejoindre (pour le bien des Mazigh dans leur intégralité) pour nous donner une explication simple et époustouflante :
Amanar en tamacheq = amenar en kabyle
Amanar (Orion) des Kel Tamacheq = Seuil des Kabyles.  

Et oui, Orion est un horizon (artificiel), l'horizon (une limite) est un seuil.
Merci aux Kabyles, aux Kel Tamacheq, aux Mazigh et à tous les Hommes, particulièrement ceux de bonne foi (celle de l'Humanité libre et pensante) d'avoir sauvé de l'oubli des termes simples et au même temps porteurs de grains de vérité qui nous aideront à mieux comprendre notre monde comme il était et de vaincre le mensonge et ceux qui jurent par le mal, et de rendre hommage au vrais immortels des temps anciens ! 

P.S.
Si, comme on l'a vu, l'oriental serait un horizontal, l'occidental, lui, serait alors un vertical ? :))) Beaucoup de choses peuvent être mises au clair à la lumière de "cette découverte" d'Orion = Horizon. On y revinedra le moment opportun.

dimanche 20 juillet 2014

Warrior

Guerre sans paix...

Un tout petit rajout aux deux billets précédents.

Guerre
Orion, on l'a vu; est un chasseur.
Orion est aussi un point de repère, un cardinal : soit le Nord, soit l'Orient.
Orion est, selon toute vraisemblance, apparenté à l'Orient.
Orion en grec aurait donné Oriens (Orient, Levant, Est), Orior "se lever" en latin.
Orior "se lever" aurait sans doute donné Warrior "guerrier" en anglais. 
Les spécialistes ont donc tort de donner une origine francique au terme guerre car c'est bien du grec Orion via le latin Orior, Oriens que serait partie l'origine de Warrior, War en anglais pour Guerrier, Guerre.

On voit donc que le guerrier, la guerre tiennent leur origines étymologiques d'Orion qui n'est pourtant pas un divinité belleciste comme Ares (Mars) le dieu de la guerre chez les anciens Grecs (Romains).
En kabyle, outre le terme tradh supposé signifier guerre (ou hostilités, conflit, etc,), on a repris la version latine et/ou française : lgarra, lguira. Et on dit bien the-ker lguerra, soit littéralement "la guerre s'est levée" pour "la guerre a commencé". C'est la racine /KR/ de lever, se lever, soulèvement qui est utilisé pour la guerre autant pour un conflit ou un feu, un incendie (the-ker thimes). Donc Orion pour Orior, Levant pour Guerre, Guerrier, ça se comprend. C'est don d'un Orient belliqueux qu'il sagit...

Le plus étonnant est qu'en latin la guerre (Bellum) est associée à bellus "beau". Peut-être à cause d'Orion, le beau géant.

Paix
Si les dieux de la guerre sont identifiés (et glorifiés), on ne connait quasiment pas de dieu de la paix dans le panthéon greco-romain, à part Janus, peut-être. Dans notre cas, si la guerre est associée à l'Orient, au Levant, à l'Est, logiquement la paix devrait se trouver à l'opposé, c'est à dire en Occident, à l'Ouest, au Couchant...et du côté des Hespérides pour Vesper.La paix serait-elle située à l'Ouest, du côté du Couchant (Maghreb pour les arabes), de Vénus du soir, en Hispanie-Vespanie, dans le jardin des Hespérides ?

Paix, pax, paz, peace, et salam (en arabe), mir (en slaves) ne donnent pas d'indices pouvant relier la paix, ou plutôt l'opposer à la guerre donc à Orion, Orient. On a expliqué la guerre, le guerrier mais on n'a pas pu faire de même pour la paix, hélas.

samedi 19 juillet 2014

Le Saint-Guide

Le guide des mazighs...

Suite du billet précédent.
On a deux chasseurs qui conviennent à notre thème : 
Orion et le Sagittaire.
Sagittaire
Le sagittaire est aussi un archer, son nom même dérive du latin sagita "flèche".
Notez que c'est un homme au corps de cheval.
Orion
Orion, le chasseur d'après la légende grecque, comme on l'a souligné dans le post précédent.
C'est surtout la constellation d'Orion qui nous intéresse.
Car, comme nous allons le voir, le baudrier du chasseur Orion revêt un sens particulier pour nous les Mazigh d'Afrique du Nord. 

Amanar
Orion, comme souligné dans le billet précédent, est un cardinal, un repère pour s'orienter. Au Nord les Kabyles et autres Rifains ont tourné le dos à la mer, et aux termes de navigation et orientation par la même occasion. Par contre au Sud, nos frères et cousins Imouchaghs (Kel Tamacheq dits Touaregs), avec leurs vaisseaux du désert, demeurent toujours de bon voyageurs et s'orientent parfaitement en utilisant la voûte céleste.
Pour ne pas perdre le Nord, les Kel Tamacheq utilisent la constellation d'Orion qu'ils appellent Amanar pour retrouver l'étoile polaire indiquant le Nord. Orion est tout simplement Amanar en Tamacheq.

Amenay
Vous savez, les histoires de chevaliers des Européens occidentaux, prises pour argent comptant par l'écrasante majorité des Européens - ceux de l'Est (ex.Russie) ayant même développé un complexe d'infériorité par rapport aux Français et autres Anglais à ce sujet pour cause d'absence de tels chevaliers dans leur histoire - ont beaucoup en commun avec...les contes kabyles. Perso j'y crois pas à ces légendes données pour être des histoires de chevaliers, surtout ceux de la foi avec la croix ressemblant étrangement à la flèche du sagittaire. Pis encore, ces histoires des mêmes Européens post-Romains sur les redoutables archers montés Huns ou Mongoles ; encore une autre version de Sagittaire ? Le chevalier (a-menay) est avant tout sur une monture, il est cavalier (regardez maintenant le symbole du Sagittaire plus haut).  
Autrement dit, la légende est la même ou semblable, sauf qu'est elle est restée dans sa cosse de mythe chez les Kabyles et, au contraire, elle est sortie du mythe pour devenir une histoire officielle chez les Européens post-Romains. 

Mais à quoi ressemble cette légénde des chevaliers ? Voyons la version kabyle, loin des récupérations des Etats ou des Clergés. D'abord, chez les Kabyles, un amenay (chevalier) est d'office noble.
Ensuite, le happy-end d'un conte kabyle, lorsque le personnage est dans une impasse ou devant un danger, qui lui vient au secours ? Les hommes qui tombent à pic : i-menayen, les chevaliers, bien évidemment.
Amenay, i-menayen (plur.) : chevalier (s), cavalier(s) en kabyle, en chaoui, etc.
Ce chevalier a-menay est simplement le sauveur. Il est question de Salut.
Cette notion de sauveur occupe une place centrale dans la mythologie devenue religion des Européens post-Romains (Christ le sauveur), avis à qui veut l'entendre.

Azemni
Toujours dans la mythologie kabyle, celui auquel on s'adresse pour sortir d'une impasse s'appelle comment ? Amghar azemni, traduit, à tort à mon sens, comme "le grand sage" alors qu'il est plutôt "le grand oracle" ou qlq chose de proche. Le terme ameghar pouvant indiquer "vieux" (nom) comme "grand, le plus grand, suprême" (adjectif), et a-zemni détient la sagesse et surtout il contient la racine ZM de lion donc de chasseur, meneur, celui qui indique le repère et oriente les gens, bref, d'Orion (lire le post précédent).  
Bref, a-zemni serait probablement le guide, donc a-mghar a-zemni serait "le grand guide"
Cette notion de guide occupe aussi une place importante autant dans les religions que dans l'espace politico-social de presque toutes les sociétés (guide suprême, guide de la révolution, guide-gourou religieux, etc.).

Moulay
On va dans le pays de nos frères du Rif, le pays du grand héros Moulay Muhand de son nom Mohammed Ben Abdelkrim El-Khattabi. Il est désigné moulay  c'est un titre mazigh repris par la monarchie arabo-islamiste marocaine au sens de seigneur au lieu de l'arabe Sidi ou Syid. En réalité, Moulay, en plus d'être seigneur et noble d'office, serait aussi un Amenay (chevalier = Sauveur), un Azemni (guide) et donc au final, le chef suprême : chef de guerre + guide spirituel.
L'équivalent arabe du Moulay amazigh serait Sidi, Sayid (Seigneur) ou/et Morchid (le guide)  ou, plus vraisemblablement, Emir qui normalement est épaulé de chef spirituel.

Les racines diverses mazigh d'horizons divers sont mise dans le même panier :
MNR en tamacheq : a-manar "le guide", "Orion";
MNY en kabyle et chaoui : a-menay "chevalier" (sauveur ?)
ZMN en kabyle : a-zemni "sage, oracle, guide ?"
Et voir plus : 
ML : mel : montrer, indiquer.
MLY, MLL en kabyle/mazigh : a-mellal, a-mellal "le blanc". 
Le blanc est plutôt noble chez les Kabyles du moins. Il faut essayer de faire la popotte avec tous ces ingrédients pour essayer d'y voir plus clair. 

San Salvador
J'avais partagé avec vous, chers lecteurs, mes doutes quant à la véracité des faits rapportés sur la découverte des Amériques par Christoph Colomb. Outre l'histoire elle-même, il y a le prénom Christoph (Cristobal) qui tient du Christ, le nom Colomb qui pourrait être en relation avec la colombe - symbole du Saint-Esprit chez les Chrétiens, mais aussi et surtout le nom du premier lieu qu'il a découvert en mettant les pieds dans "le nouveau Monde" est curieux de par son nom :San Salvador.

1) D'abord, c'est une Île, qui, comme on l'a vu sur ce blog, pourrait revêtir un sens particulier en terme de religion et mythologie ;

2) Ensuite, il y a San Salvador (Saint Sauveur), ce Salvador-Sauveur serait peut-être bien un repère géographique pour navigateurs, au même titre qu'Orion (a-manar) pour le voyageur Tamacheq/Touareg, don simplement Salvador (Sauveur) serait un équivalent d'Orion ou carrément le Sagittaire. 

Ce ne serait pas une flèche (symbole du Sagittaire) ou une épée (comme l'épée d'Orion) mais carrément une croix, peut-être la Croix du Sud - qui est en qlq sorte l'étoile polaire dans l'hémisphère Sud, très utilisée d'ailleurs par nos frères Imouchaghs (Kel Tamacheq dits "Touaregs") qui la désigne par Tenegelt tan Agadez, la croix d'Agadez -, en tout cas un repère, peut-être un repère utilisé par les marins espagnols pour gagner les Amériques. 

Il faut comparer aussi à la date avancée, le 12 octobre 1492 pour peut-être trouver un parallèle avec un phénomène céleste (par rapport à Orion, au Sagittaire ?) ayant servi de repère aux marins pour situer cette date de "cet énorme événement" dans le temps. Orion ou Sagittaire comme repère, c'est aussi la flèche (ou la croix ?) qui, comme on l'a vu dans le billet précédent, serait une flèche indiquant une direction, servant d'orientation: une boussole quoi !, c'est le meilleur guide, le saint guide des navigateurs :)))
On y reviendra dès qu'on aura plus d'indices.

P.S.
Par rapport à ce billet et au précédent.
On a vu pourquoi i-zem pour lion en kabyle notamment (izem = septem = 7).
Alors où se retrouvent le nord et le sud mazigh, le kabyle et tamacheq, par exemple ?
Ben, ahar "lion" en tamacheq (touareg) est le même que dans nehar n'her "conduire" en kabyle !  Le lion serait bien un repère d'orientation, un guide (= un conducteur)...donc apparenté à guidon, gouvernail. Et cette racine mazigh, HR de lion (ahar en tamacheq) et de conduire (n'her en kabyle) serait comparable au latin Duc (viaduc, par exemple) de Dux apparenté à...Duce (leader, dirigeant) :)))
Voici donc une racine pan-berbère, dont l'équivent (en partie) latin est identifié, à exploiter de nos jours. 

.LIRE LA SUITE DE CE BILLET "Le seuil d'Orion".

Zed Cardinal

Aux armes, citoyens lecteurs...

Billet pas du tout belliciste, rassurez-vous. Néanmoins on va bien devoir aborder "un thème de soudard":)))

Armes, armée, guerrier, soldat, garde, sentinelle, etc. Ces mots sont évocateurs mais a-t-on vraiment la bonne perception de leur origines ? Soldat, nous dit-on, est simplement désigné tel pour cause du solde qu'il recevait en contrepartie de ses services. Mais au delà de la dimension "carrée" militaire, ces termes porteraient-ils d'autres indices intéressants ?

Lion
Avant tout, voici un petit rappel concernant le lexique kabyle et mazigh au sujet de la désignation du roi des animaux, le lion:
i-zem (kabyle, rifain, chleuh);
ahar (tamacheq/touareg), ar (chaoui, mzab), etc.
ayrad  (partout ?): peut être est-ce pour "fauve", "félin"
Comme le souligne Dda Salem Chaker, le terme kabyle, rifain (mazigh du nord) Izem pour Lion ne correspondrait à aucune racine pan-berbère. On va lui donner raison et en apporter une explication très convaincante. 

Sagittaire
Avant que l'homme ne devienne un guerrier, un soldat, il fut d'abord un chasseur. C'est probablement dans le terme "chasseur" qu'il faut chercher des indices étymologiques.
Prenons la racine /SD/ et un cas de proximité entre le kabyle et le sémite-arabe du thème en question (chasse) :
En arabe: al-asad, assad : le lion ; Sayed : chasseur.
En kabyle: tha-seda : la lionne ; a-Segad : chasseur.
D'abord, pour chasseur, l'origine serait dans le sagittaire (l'archer, le chasseur) tiré du latin sagita "flèche". Ensuite, pour ce qui est des fauves, c'est la lionne qui chasse surtout, le lion est plutôt le protecteur du clan plus qu'un chasseur. 
Le seigneur
En sémitique-arabe cette racine /SD/ ou /SYD/ de "chasseur" a donné:
Seigneur pou Sayed (d'où le Cid), Sidi ;
Monsieur (un Homme).
De la même façon, dans d'autres langues, en kabyle particulièrement, le chasseur (guerrier, protecteur) aurait généré probablement les désignations de mari, homme, protecteur, saint-protecteur? (argaz en kabyle/mazigh).
Les armes (lance, flèche, arc, bouclier, etc,) ou leurs désignations aurait ensuite donné des noms, des titres, etc. L'arc et surtout la flèche (sagita) en latin, en particulier.

Izem 
Pour faciliter la tâche au lecteur, voici les associations qui découlent de ce thème :
Lion = Flèche = Sept (7)
Et ceci nous explique deux désignations du lion particulières nord-africaines du lion :
1
Sbaa, sba3 = lion en argot "arabe" nord-africain  (repris parfois en kabyle Svaa) et en masri (égyptien), terme inexistant chez les vrais Arabes d'Orient. Ce Sbaa est tout simplement le Sept, sab3a en arabe ! C'est l'association Lion = Sept qui explique cette particularité régionale.
2
Mais d'où vient cet Izem kabyle, rifain, chleuh  pour désigner le lion ?
Je pensais que la racine dasn Izem serait /ZM/, la même que celle de a-zemmur (olivier) et de puissance (zmer), et c'est d'ailleurs toujours possible. Mais je n'ai à aucun moment envisagé que Izem puisse avoir des interférences avec les sémitiques, l'arabe en particulier. Et pourtant...
ZM kabyle, rifain, chleuh interfère avec  la (forme contractée) racine sémitique-arabe /SHM/ de sahem ou sihem "flèche": 
Izem (lion) en kabyle, rifain, chleuh= sahem ou sihem (flèche) en arabe
Ici c'est l'association Lion = Flèche qui explique tout.
Mais pas de panique, chers patriotes :))), l'interférence de notre Izem ne se limite pas au sémitique-arabe mais touche aussi le latin :
Izem (lion) = Septem latin mais contracté. 
C'est donc l'association Lion = Sept qui explique que dans le nord (Kabylie, Rif, etc,), dans la partie romanisée ou d'influence latine, le nom du lion ait été tiré du Septem (7).

Le cardinal
Notre lion -seigneur serait un guide, un cardinal. 
Si pour Sbaa (lion en argot "arabe" nord-africain), on a déjà fait le rapprochement avec sabah (matin) en arabe avec probablement le Levant ou plutôt Orient comme point cardinal.
Là nous allons avoir une version contradictoire.
Septem (07) a donne septentrional pour le Nord en latin. Retour au kabyle. Le nom de la flèche, j'connais pas, franchement. Par contre la pointe (de lance, flèche ou autre) est clairement identifiable par le biais de :
SGN de thi-segnit "aiguille". 
Cette flèche, cette aiguille associée à Sept et donc au Nord (en latin) indique quoi, à votre avis ? Bon sang, tout simplement une aiguille de boussole qui indique le nord, le nord magnétique, le point cardinal de référence ! Ici c'est plus viser que tirer ou flèche, et souvent dans les boussoles le Nord est indiquée par la flèche/aiguille rouge.
Cela veut dire qu'en toponymie les Sidi, Sevth (Sebt) voir Ceuta indiqueraient le Nord. Et le symbole de ce Nord serait soit le Lion, ou plus probablement la Lionne (tha-sedda).
Dans la version grecque c'est un autre prédateur, l'Ours appelé en grec Arktos (tiens, ça rappelle non pas la flèche mais l'arc du chasseur). Dans tous les cas de figure, ce prédateur, Lion ou Ours, serait un point Cardinal d'Orientation indiqué par une flèche, ce qui veut dire qu'au moment de l'apparition de ces termes dans différentes langues Izem "lion" (kabyle, rifain, chleuh), Septem "7" (latin), sahem "flèche" (arabe), la boussole était déjà connue. On est là probablement à l'époque Phénicienne... 

Zéta
Puisqu'on a évoqué les Phéniciens, autant aborder l'alphabet.
Ce Lion = 7 = Flèche qui explique notre Izem, indiquerait aussi qu'il est question de la lettre Z ou de Zéta pour le grec ancien, justement sa septième lettre, et justement issue de zayin en alphabet phénicien qui d'après les langue sémitiques voisines (l'hébreu) signifie arme (zayin), pas une flèche mais quand même, on reste dans le même thème.
Donc, la Zéta kabyle (mazigh en général) serait soit tha-sedda (la lionne), soit izem/ahar/ar/war "le lion". Ou peut être, tha-sedda serait la Six ou sixième, et le lion Izem le Sept ou septième ? 

Son nom nous a permis de revoir l'histoire, de mieux comprendre notre environnement. Comme quoi le Lion, un vrai Cardinal, peut nous être utile sans nous effrayer avec ses rugissements :))) 

P.S
Désormais la certitude est acquise, et selon la formule consacrée :))) "on défie tous les doctes de zaouiyas, les douktours de madrasas et les immortels d'académies" de prouver le contraire, que le terme Orient (l'Est) est venu de Orion "un chasseur" selon la légende grecque, avec son fameux baudrier. C'est la symbolique de ce baudrier de chasseur-seigneur qui devrait nous intéresser plus particulièrement (baudriers croisés des Libyens anciens, des Kel Tamacheq/Touaregs)...

mercredi 16 juillet 2014

Océan

God bless la Kabylie, God bless la Méditerranée.

From the mountains to the prairies to the oceans with white foam (*)...
Y a pas mieux pour illustrer le thème de ce billet !

Blanc vs Noir
On a vu récemment que cette dualité "blanc vs noir" en kabyle  peut être porteuse de plusieurs notions, notamment ceci :
ML ou MLL vs KL pour les racines correspondantes en kabyle.
Blanc = Mer = Liberté vs Noir  = Terre = Esclave
Par ailleurs, on sait que la mer Méditerranée est "la mer blanche du milieu" dans la version des camarades arabes. On retiendra le milieu et surtout le Blanc pour notre chère mer.

Voici une nouvelle portion qui éméne de cette opposition blanc vs noir.
Le blanc et le noir seraient carrément des antonymes !
FRQ de séparation (freq) est proche de VRK de noir (a-verkan) ;
VRK ou FRQ seraient une fourche, une bifurcation ;
Tout le contraire de MLL de blanc (a-mellal), rencontre (mellil) donc de réunion :
Blanc = Rencontre, Réunion, Jonction vs Noir = Séparation, Bifurcation
Et ça rappelle qlq chose...
Le blanc est l'ensemble des 7 couleurs du spectre, tandis que le noir est simplement l'absence de couleurs. Et cette logique des couleurs ne fait que confirmer cette dualité blanc vs noir en kabyle.

Maintenant revenons à notre "bless" du début de ce post. La goutte d'eau ou le flocon de neige qui tombe sur la montagne kabyle va prendre son chemin descendant en se ruant, la gravité aidant, vers les vallées pour rejoindre la mer Méditerranée à travers les rivières et de fleuves. L'ensemble des gouttes, l'intégralité des cours rejoignent la mer...Autrement dit :
La Mer = Blanc : en kabyle c'est lui la jonction, l'ensemble, la rencontre 
C'est à dire que le nom de la seule mer que nous Kabyles avons doit s'appeler "la blanche", les camarades Arabes n'ont donc pas eu tort de la désigner "mer blanche du milieu".

Milieu
Le préfixe Médi- dans Méditerranée n'est pas un hasard. Pour faire simple car on verra une autre fois cette hypothèse, les racines mêmes des mots correspondants nous donnent la réponse :
En français (romanes, latin) : Blanc ~ Balance
En kabyle le blanc est associé à la mer, la liberté, etc...
Donc : Mer (Méditerranée) = Blanc = Balance = Liberte (Libra : balance) = Milieu car une balance c'est plutôt l'équilibre, le juste milieu, donc Milieu, Médi.

Laurentide
Le vrai nom de la mer Méditerranée en kabyle (et mazigh) serait soit MLL ou LL, d'ailleurs les frères de Libye disent illel je crois pour la mer. L'hypothèse de travail sur ce sujet est la suivante :
Blanc = Mer = Liberté 
Liberté en kabyle thilleli serait associé à Illili (laurier, laurier rose).
La liberté est amère. Le terme mare, mer en latin et romanes irait dans le même sens que le kabyle. Question: amère car salée, donc illel serait le sel anciennement chez nous ? 

Le laurier nous donne une autre piste :
Le terme kabyle familier moderne pour désigner la mer est levhar qui interfère avec l'arabe al-bahr. Ben, apparemment ce levhar (en kabyle la version sans article, vhar, n'existe pas) serait :
Levhar (mer) = Laurier = Liberté
Ces notions sont déjà associées en kabyle (voir plus haut).
Et question : Mavretania de Maurétanie ne serait-elle pas Laurentide ?
Nos sadats ivehriyen seraient les saints protecteurs des marins, des saint laurentins ?
Cependant cette version présente une contradiction de taille : Mavro de Maurétanie (Laurentide ?) signifie noir en grec, alors que la mer est associé au blanc en kabyle ! 
On y reviendra dès que possible.

Océan
La Méditerranée n'est qu'un petit bassin à côté du grand océan Atlantique :))
Ce terme océan serait venu du grec...Mais il y a de ces coïncidences qu'on ose pas cacher. Lo logique qui découle de la mer (voir plus haut) si elle s'appliquait à l'océan nous donnerait de curieuses "versions naïves" (aucun vulgaire raccourci néanmoins !).

1
En kabyle on a deux termes pour désigner le blanc :
a-mellal : blanc, clair ;
a-shevhan: blanc, beau.
D'où le rapprochement par le "blanc = mer" :
a-mellal pour Mer
a-shevhan = Océan (surtout si on le prononce en anglois :))
Aphrodite, ou l'océan, ça écume, c'est blanc, c'est beau. Le prénom féminin kabyle Shabha de nos jours démodé serait peut être pour Océanide ou pour Aphrodite.

2
L'océan, blanc qu'il est, est "une très grande mer", plutôt une vaste mer.
WS en kabyle WS3 en arabe pour, respectivement, wessa, lewsa (espace) en kabyle, wase3 (large) en arabe. Bref, Océan = Vaste (Wassa).

3
Maintenant le rapprochement par "mer = balance (libra)".

WZN en kabyel comme en arabe pour "peser".
Océan = Wezen (peser),en kabyle, idem en arabe wazn, wizn (peser, poids), mizan (balance).
Océan associé à la Balance indiquerait plutôt la Sagesse.
Wise (sage) , White (blanc) en anglais, weiss (blanc) en allemand, ves (poids) en russe seraient à mettre dans le même panier probablement !
Par ailleurs - et là on revient au kabyle avec blanc = réunion, jonction - il n'est pas exclu que Blanc serait lié au Poids pour donner la notion de Tout, Intégralité. Le blanc serait donc intègre :) C'est à l'oppose du noir diviseur et différentiel, simplement un multiplicateur et une intégrale :))

4
C'est le moment d'évoquer, encore une fois, les Portugais, disons les Lusitaniens. Ils ne sont pas méditerranéens,et ça on l'oublie souvent et pourtant ils sont les seuls dans ce cas parmi tous les Latins. Ils sont sur l'océan atlantique donc le nom Lusitanien avec Luz (lumière) à la base serait peut-être lié à l'océan justement, ça paraît logique. 
La quatrième "version naïve" va se faire via la balance, avec le peseur, pour être précis.
Et ce peseur est un chacal - renard, comme en kabyle qui lie les deux :
Ushen (Ouchen) : chacal (faune) et renard (sens figuré), rusé (adj.).
Ce n'est pas Ushen que je rapproche de Océan, non, mais un personnage mythologique ;
Une divinité égyptienne ancienne, deux même !
Un peseur ;
Un peseur à tête de chacal, justement :
Osiris ou Anubis
Osiris celui qui est à la tête des occidentaux.
Anubis qui surveille "le bel occident", le maître de la pesée de coeur, des âmes (le jugement dernier quoi !).

Jadis, il y avait la Méditerranée et l'Atlantique, point barre :)))
Océan serait peut-être tout simplement Occident ;
Luz ou plutôt Lusitanie serait-elle lié au Renard, une Foxitanie, Rouxitanie, Lisotanie (Lis en slaves pour renard). Les Lusitanies des roux, why not ? Tous les occidentaux des roux, qui sait !

Ushen (chacal, renard) kabyle serait le peseur wezan (al-wazani en arabe), c'est très probable vu les explications fournies et la proximité des racines.

Une goutte d'eau dans la mer, ce n'est pas rien surtout si cette goutte de Méditerranée a pris source en Kabylie ! On va écouter la douce Céline Dion nous chanter comment on s'arrache des montagnes, on dévale les prairies pour finir dans l'océan blanc qui écume.

Tanemirth.

dimanche 6 juillet 2014

Amon, le Saint-Esprit

Le chemin spirituel est une banale autoroute...

Obligés nous sommes d'emprunter des sentiers obscurs pour chasser les lumières, la lumière pour cette fois. Car c'est la désignation de "la lumière" qui nous donnera des indices précieux pour comprendre les mythes notamment.

Facile
A votre avis d'où vient ce mot (laisser tomber ma version officielle) ? Nous allons constituer un nuage de notions relatives à la lumière et ce dans plusieurs mangues pour faire émerger une version "naïve", sans aucun vulgaire reccourci d'ailleurs. Au préalable, il faut avoir suivi  les derniers billets sur ce blog, ou le dernier en date, au moins.
Rappel :
Lumière viendrait (enfin, normalement !) du latin Lux, Lumene, etc...
Lumière est FT en kabyle tha-phath et FS en grec phos (photo, etc..)
Le nuage de notions ayant un rapport à la lumière :
Anglais : Light pour lumière, feu et léger ; voir right "droit".
Russe: Legkie (comme lich en allemand de licht "lumière") pour "poumons" et legko pour "facile, léger"
Kabyle : tha-phath "lumière", phsi "fondre, décorder/dénouer", a-phessas "léger", a-yephus "droit"
Bref, en recoupant ces infos, on est en mesure d'avancer que le terme Facile est à la racine constitué de FS de lumière en grec phos...comme en kabyle tha-phath. Et puis, tout ce qui est Droit est Facile. La Droite ou le Droit, donc le Juste, serait sans doute lié à la notion de Palme (paume, plat), on verra ça à part plus trad. Donc, pour l'exemple, le terme emprunté par le kabyle familier à l'arabe "sahel" pour "facile" (et pour terrain plat ou plaine aussi, je crois) doit être reconstitué à la base de la racine FT, FS de lumière tha-phath.

Spiritus
Pas d'alcool ni vinasse, les gars, rien que de la spiritualité !
Rappel :

Lumen de Lumière aurait donné le "soi", "soi-même" en kabyle pour imen "soi",
le kabyle aurait du prendre sa propre Lumière FT (tha-phath) pour former une variante idem à celle des Grecs :
Avto (afto ou aphto) en grec pour "auto" (ex. automobile, autonome, etc...)
En plus, on a vu dans le poste précédent que ce terme renferme la notion d'inspiration, respiration.
Bref,
Lumière = Auto = Esprit (Spiritius)
Le soi en kabyle imen ne tiendrait pas du latin lumene (lumière) en latin ou du sémitique-arabe pour imen "la foi, etc..." mais très probablement de l'ancien égyptien qui aurait emprunté au latin, au kabyle et aux sémitiques. Cette divinité est surnommée "le caché": pher (voir spiritus) signifie "cacher, se cacher" en kabyle. Le nom de cette divinité c'est :
Amon : c'est lui "auto" (imen), la spiritualité, l'inspiration divine !
Une auto-route est littéralement un chemin spirituel :)))
Cette ancienne divinité égyptienne aurait inspiré les Chrétiens pour leur trinité (concept développé en Afrique du Nord par Tertullien avant qu'il ne soit devenu un dogme plus tard, si je ne me trompe pas):
Amon d'Egypte = Saint-Esprit Chrétien

Saint
Le plus bizarre est qu'on peut quantifier ces esprits et saints. Imen (pour "soi", "auto") en kabyle nous renvoie à the-manya "huit" (8), comme en arabe. Le terme Saint pourrait être...5, un cinq ! Ce qui expliquerait que l'argent (métal) - fedTa, lfedha - si cher aux Kabyles serait, d'abord, un équivalent de imen "soi, auto" donc notre vernaculaire lié à FT de lumière (tha-phath), et lié à la khamsa (quinté) protectrice nord-africaine (rien d'arabe ou d'arabo-musulman, attention !)  et à la Palme (Fadhma justement), un symbole de droiture et de justice aussi (lien avec lumière).  
Fadhma n'Soummer serait alors La Sainte ou La Juste de Soummer...
On y reviendra le moment venu.