vendredi 31 octobre 2008

Los Alamos

Post court qui s’inscrit dans la démarche de restitution de notre lexique volé par l’usurpateur.

Lexique "SF"
a-sghersif = peuplier-aune
tha-saf-th (tasaft) = chêne vert
a-sefSaf = peuplier
a-sif = rivière, fleuve
Sevian = bébé (enfant qui crie et qui pousse/grandit très vite). En sémitique-arabe Sabi.
Zef = crier (appel strident de bébé généralement). Cette racine ZF/ZV se retrouve en russe zov (appel), zvat (appeller), zvuk (son), zvonkiy ou zvuchniy (son retentissant).
SefeR = siffler. Cette racine SF/SV/SB se retouve dans les langues européennes, en latin sibile,-are (siffler), en grec aussi (sifflement) comme en russe svist (sifflement).
Sifa = beauté. Belle taille? Stature? Elégance ?
sif = tamiser, filtrer


Peuplier
Le peuplier est un arbre vert (S «libyque») qui pousse uniquement dans les lieux humides ou innondés (asif) et c’est un arbre qui pousse très vite vers le haut (F «libyque») donc un arbre de belle taille et à haute stature (voir gheziF = long, de haute taille). Le peuplier de par sa taille est un arbre léger qui se courbe et qui tremble au moindre vent et qui émet des sifflements. Chez les kabyles le peuplier est utilisé comme qualificatif pour désigner une personne d’une taille hors du commun (dha sefSaf = c’est un peuplier !) et par conséquence comme patronyme a-sefsaf, terme arabisé pour devenir sefsafi; idem pour les russes avec Topol’ (peuplier) qui est un nom de famille très répandu, c’est aussi le nom des redoutables missiles balistiques intercontinentales Topol M ; idem pour les espagnols avec alamo, alamos ; idem pour les anglosaxons avec Poplar. Pour nous les kabyles, et pour nos cousins, les noms d’arbres en toponymie et comme patronyme sont chose commune, Zemmour (olivier) étant le plus emblématique. Chez les orientaux, particulièrement chez les vrais arabes ce genre de système ou de liaison (botanique-toponymie-patronyme) n’existe pas surtout pas des patronymes genre Zemmour que vous ne retrouverez que chez les libanais (Zeytoune = olivier) ou les sépharades (Zemmour ou Zeytoune), vous comprendrez la raison de cette exception. Il faut leur signifier clairement que les mots en sémitique-arabe comme sefsaf (peuplier), safi (net, clair), seyf (été, à cause de la clareté sans doute), sefeR (siffler) qu’ils prétendent être les leurs sont en réalité des mots usurpés à notre langue il y a bien longtemps. Le mensonge de l’usurpateur est immense, tant pis pour eux car plus dure sera la chute. C’est le premier et certainement pas le dernier Topol M sur le mur de l’usurpateur.
Aujourd’hui on a rendu le peuplier au peuple, grâce soit rendue au Créateur !


Post-scriptum
Je rappelle qu'en libyque chaque arbre attesterait entre autres le rang social. Peuplier vient du latin populus (voir aussi tremulus = peuplier qui tremble) qui a donné aussi peuple, ça veut dire que pour les romains le peuple tremble ou siffle/crie au moindre vent, une girouette en qlq sorte?
Los alamos signifie "les peupliers" en espagnol. Bizarre que ce mot espagnol alamo diffère des autres langues européennes, latines surtout pour la désignation du peuplier (pioppo en italien, peuplier en français, pappel en allemand, poplar en anglais). Ne serait-il pas un emprunt à l'arabe alam (drapeau) pour sa resemblance (se porte haut et "tremble", flotte dans les airs)? Ou bien y a-t-il confusion alamos-ulmus avec l'orme champêtre (ulmus en latin, ullmu en kabyle)?

jeudi 30 octobre 2008

Empire du milieu

Post relatif au pays de Confucius et aussi relatif au pays de ceux qui ont aussi un peu lu dans leur jeunesse l'autre sage chinois Lao Tseu!

Rappel
On a vu l’étymologie du mot «china» (orange) il y a bien longtemps sur ce blog. Ce mot «libyque» sans doute date de très longtemps et il a résisté à l’arabisation; en arabe orange se dit burtuqal par référence au Portugal car c’était les portugais médiévaux qui monopolisaient le commerce de l’orange douce de Chine. Idem pour le grec moderne portokali (orange). Par contre en allemand apfelsin (apfel = pomme, sin = chine), mot emprunté par le russe apelsin, fait référence au pays d’origine de ce fruit. En kabyle et dans toutes les langues et parlers d’Afrique du Nord l’orange est appellée china, ce mot fait référence dirrectement au pays d’origine de cet arbre fruitier, la Chine. Idem partout pour "mandarine" (dynastie des mandarins en Chine).
Vraisemblablement pour nos ancêtres chaque arbre désignait une certaine place dans le monde (géographie) et la société (rang social). L’intérêt aujourd’hui est de comprendre ce que représentait l’orange ou l’oranger. Pour info la Chine est appellée «empire du milieu», «royaume du centre» par les chinois eux-mêmes.

Ennoncé
On a vu que le «zh» est pénétrant (vers l’intérieur) alors que son opposé le «sh» est saillant (vers l’extérieur), cette différence s’illustre on ne peut mieux en toponymie (zh = baie, sh = cap).

On a déjà pressenti que le D, DH emphatique, nous indiquait le noyau ex.neDH = nouer, idem pour le Z emphatique Zay = lourd/dense. On a compris que le S «libyque» symbolise le centre par excellence (as, asfa = jour/soleil) et l’on a pressenti que TS dans tsériel indiquait le milieu ou le centre comme dans tsnasfa = milieu. Notez bien qu'en arabe neSf (moitié) et tesera = 4 en grec (TS ou tes = 4 donc milieu, moitié de 8, voilà ce qui m'intéresse). La médiane, la séparation ou l'intermédiaire est attestée par le M libyque d'espace (vide) plus une des consonnes "du milieu": medh, meth, mes, mez (mdhel, mdhin, mesran/imezran, meZian).
Aujourd’hui on va voir de plus près les consonnes «centrales» T-D (th-dh) et S-Z dans toutes leurs variantes qui indiquent le milieu, le centre, le noyau. Notons que S va avec T et Z avec D pour les consonnes composés TS, DZ et cet ordre est respecté pour les altérations des sons, exemple Z au lieu de DH (syndrome égyptien !). Les emphatiques sont en majuscules; les consonnes sont symétriquement réparties à partir du centre *.
ch _ sh _ S s * z Z _ zh _dzh (dj)
dT _ th * dh _ DH

ts, tz? * dz, ds?
Ce classement n'est pas définitif pour la répartion intérieur-extérieur mais l'essentiel est que toutes ces consonnes sont cantonnées dans le noyer, au milieu, au centre; à priori les emphatiques comme Z de Zay (lourd, dense) ou a-ZaR (racine) devraient être à l'intérieur. Les rouges sont "centrifuges" vont du noyau vers l'extérieur, l'espace (liquide? le vide?): c'est l'autrui, l'ouverture, le collectif, extraverti, visible .Inversement les bleues de l'extérieur, de l'espace extérieur (le vide?) vers l'intérieur (dur, lourd? solide?): с'est l'égo, le soi, l'individuel, introverti, invisible. Si vous vous connaissez un peu en physique nucléaire élémentaire vous comprendrez très bien le sens de cette dualité.

Réflexions
La Chine devrait son nom à la dynastie Chin, Sin qui a unifié le pays. Les chinois disent zhongguo pour l'empire du milieu, royaume du milieu, centre du pays. En latin et en ancien grec ce pays était désigné par Sinae. Vous croyez vraiment que la civilisation chinoise s'est dévellopée à l'écart du reste du monde antique ou préantique? Moi pas du tout! Vous avez enetendu parler de "l'homme de cherchen", des momies de Xinjiang, momies d'hommes blancs (type europoide) au long nez et habillés comme des "celtes", momies trouvées en Chine et qui auraient 3-4 000 ans d'âge? Par le hasard des choses (?) la racine SN en libyque comme en ancien egyptien veut dire "le savoir" et par extension les sciences et cette racine est dans le nom que porte la Chine (Sin). Mais que dire du mot "libyque" china (orange) en rapport direct avec la Chine? Là on ne peut que spéculer malheureusement: le N libyque indique "anneau, arc" et on a supposé que ce N aurait donné raison à Platon avec son Atlantide (voir post "Atlas des anneaux") car ce N indique exactement la ville, les citadins (tha-medhint, amdhan, medden) et sur la carte un certain niveau ou emplacement géographique latitude ou longitude); ici le CH nous indique aussi le centre, le noyau, le milieu. Apparement en chinois les sons alvéolaires et post-alévolaires, les sons du "milieu" zh(j), sh, ch sont dominants. Donc même avec cette version spéculative et peu sérieuse même pour un non-sinologue on arrive à la conclusion que pour un kabylophone la Chine est bien "au milieu" et qu'elle est bien source du "savoir", étymologiquement parlant bien sûr. Mais il y a une question assez sérieuse: le mythe biblique d'Adam, l'arbre fruitier au centre du jardin d'eden, la bible ne précise pas de quel arbre fruitier il s'agit mais "ils" ont conclu que c'est un pommier. On aimerait bien savoir pourquoi et comment. Quelle langue à votre avis classe et répartit les arbres dans un certain ordre (au milieu, à côté, etc...) et pourquoi certains pays ou régions seraient désignés ou symbolisés par un arbre fruitier? Vous avez les premiers éléments avec Ktunya le cognassier, Knisya le cerisier, avec l'exemple du Cèdre alors?! Bon on essayera de faire un post Botanica Libyca le moment venu. Pour la première fois je crois comprendre ce qu'était vraiment l'oeuvre "Libyca" de l'avant dernier roi maurétanien de Tipaza le très cultivé Yuva ou IUVA-2 (Juba II), son oeuvre est hélas perdue ou très certainement détruite surtout qu'elle traitait notamment de botanique libyque...et très probablement Juba II aurait compris ce que vous et moi sommes en train de découvrir aujourd'hui et de comprendre petit-à-petit.


Intéressant
shelf en anglais = plateau continental (avancée de la terre mais sous les eaux). On a déjà vu que notre [sh.l] est idem à l'anglais shell (voir post "esprit de shell") et là ça se confirme car en réalité j'ai trouvé beaucoup, beaucoup de coincidences avecs les germaniques, l'anglais en premier. Pour nous il est nécessaire de différencier le "zh" (j) du "sh" pour mieux comprendre la toponymie nord-africaine et méditerranéene. Exemple: shlef (Chlef en français) est différent de jlef ou Djelfa donc il faut vérifier s'il n'y a pas d'altération du "sh" en "j" ou l'inverse.

tha-jmayth [zh.m.y] qui signifie rassemblement, assemblée en kabyle est exactement équivalent au mot russe ancien zemstvo avec le même sens et la même racine [zh.m]-[z.m]. Pour le russe cette racine [z.m] se retrouve dans zemliak (compatriote, mis t'murth!), dans zemlia (terre, la Terre) et le dictionnaire étymologique donne deux origines dont une remonterait au grec chamai = sur terre, en latin humus = terre. Moi je me demande si ce mot du grec ancien chamai (khamai?) n'est pas en rapport avec notre axxam, akham = maison/domicile/résidence, à suivre donc. Toponymie: cette racine [z.m] peut nous aider à comprendre les noms des villes/lieux avec [z.m +y] ou, avec y (ay) muté en L (al), le radical [z.m.l] comme tha-zmalt en Kabylie, l'antique Zama numide et avec le "z" ou "zh" arabisé en "dj" l'antique cité de l'époque romaine Cuicil devenue Djemila ("la belle" en arabe), l'antique Zama qui ont toutes une chose en commun "rassemblement, assemblée". Ce radical [z.m.l] avec le "z" + [m.l] de compagnie (mllil = rencontre) est certainement emprunté et mal interprété en arabe avec zamil "camarade, compagnon, collègue, confrère" alors qu'en kabyle le mot zwamel, tout comme zamel en argot marocain ont une connontation très négative (pervers, pédale). Vous comprendrez que la racine "libyque" [z.m] et [zh.m] avec le "z" et "zh" rentrants/pénétrants, cette racine qui a donné zmeDH (serrer), zmer (pouvoir), zemmur (olivier), yzem (lion), Zem (presser), zdhem (entasser des bûches), jma (rassembler), nejma (rentrer à la maison/au bercail), idem avec la racine SM ou SH.M comme tha-shemlith (volontariat des citoyens au profit de la communauté, "pas pour soi mais pour le collectif"), cette racine là ne pouvait être qu'emprunté par le dernier parvenu qui a le culot aujourd'hui de nous dire que les mots avec cette racine mais maquillés sous sa sauce djamiê (tous), al-djumuâ (vendredi), djumla (phrase), etc...sont des mots arabes "vernaculaires" empruntés par le kabyle!!! Mon oeil, quelle insolence!!! Au voleur!!! A l'usurpateur!!! C'est la même histoire pour d'autres mots avec "sh" et "zh"(j), shega (expédier/envoyer, vers l'extérieur donc), jvedh "tirer vers soi" (jv de jifer = pan). Regardez bien le vocabulaire kabyle correspondant à ces "consonnes du milieu": thi-zya (même âge ou taille donc équivalent/égal), i-zumal ou i-zhumal? (tas, nombreux), y swa = valeureux, swa-swa = pile/exact, tha-jujets = le noyer, suma = somme, tsusema = en somme, zheha au lieu de sheha = avarice, zux/zukh = se vanter, cheh = se facher, tsu = oublier, tsel = envelloper, emmailloter, pourquoi il faut dire kzhem/kjem et non pas kshem = entrer, etc...Pour le reste du vocabulaire vous n'avez qu'à continuer vous-même si vous êtes désireux d'en savoir plus. Retenez cette primauté (seth, zedh devenu jed/djed), cette capacité de renouvellement et de réincarnation du Z zh/j (zdheth = devant, shedhidh/jdhidh = nouveau) et de l'abondance du S sh (sh libyque renouvelable comme on l'a démontré sur ce blog, ishew = corne d'abondance par excellence) et essayez de comprendre vraiment ensemble avec moi le mythe d'Osiris car je pense que notre cher Apulée l'avait compris, vu que c'était un "sorcier", un "mage" et surtout un numide ça n'est pas étonnant!

Question: maintenant que vous savez que ces consonnes concernées (S-Z, T-D) sont au centre et font partie du noyau je vous demande d'essayer de comprendre ce qu'est le noyau de la terre, noyau intérieur et extérieur. Et pourquoi les noms de métaux en "libyque" doivent contenir ces consonnes en question (ex. uzzal = fer). Et pouquoi pas vous intéresser à l'origine du mot grec sidheros (fer) qui a donné sidérurgie, hein les metallos!. Et enfin pourquoi dit-on en kabyle adhif (moelle), Zidh "doux, délicieux, sucré", etc..! Hasta la vista, folks!

mercredi 29 octobre 2008

Boomerang

Post qui va d’abord nous montrer ce qu’est l’éffet boomerang avant de finir sur un air slave.

Ennoncé
W libyque avec ses variantes V-F, b-p atteste « porte, porter, apporter, supporter» ; en grec c’est « phor, phoros » de métaphore par exemple.
V libyque est synonyme de «porteur de» au masculin. Exemple: vu-qeRu = celui (garçon/homme) à la (grosse) tête.
M libyque est l’équivalent féminin du V "porteur de". Exemple: mi-mezran = celle (fille/femme) aux tresses.
En libyque L et R sont opposés (on en a assez parlé sur ce blog de cette différence).
Recapitulatif: L – R opposés et V – M opposés (masuclin vs féminin).
On va procéder à la compostion des opposés M+L d’une part et V+R d’autre part. L’opposition ou dualité va continuer avec cette racine composée.
ML : lier/allier (semlil), renconter (mlil, thi-mlilith), hemel (aimer), blanc (mellal, melal ou melay)
VR : lâcher (vru), vera (dehors), noir/sombre (verkan)
Nota bene : le blanc est la somme de toutes les couleurs, le noir est l’absence de couleurs.
ML est dans tha-mellal-t = l’oeuf («la blanche»), tha-milla = la tourterrelle, la colombe
ML atteste le «lien, rencontre, attachement, tendresse, etc...»

Ex Libris
Je rappelle que la racine «libyque» FR atteste cloison, paroi, la division, la fraction, la frontière.
La racine VR indique le noir/sombre, dehors, l’étranger, le lointain, étrange, inconnu, incompréhensible.
Cette racine VR est attesté en ancien égyptien tout comme la racine SN (le savoir) elle est commune aux langues «libyques» et à l’ancien égyptien.
VR «libyque» pourrait être le même que celui du grec mavro (maure, couleur noire/sombre).
Cette racine VR «libyque» est plus parlante que la racine grecque xéno-(étranger) car notre VR adhère on ne peut mieux au mot grec varvaros (barbare) au sens de « étrange-étranger» ou « étranger lointain». Ironie du sort et grâce aux efforts des religieux européens et orientaux cette racine négative VR nous est revenu comme un boomerang et c’est nous qui sommes traités de varvar (barbare) par les VR «étrangers lointains» d’antan. C’est ridicule d’appeller «berbère» les descendants des «libyques», kabyles ou autres, franchement c’est ridicule.
VR «libyque» est le même que la racine BR (« étranger ») dans l’ancien égyptien qui a donné le mot hébreu, en latin hebraei, en grec ancien Ἑϐραῖοι / hebraioi. Par confusion ebreo en espagnol ou en italien comme ievreï en russe désigne le juif en général. Donc l’appellation des hébreux en «libyque» devrait comporter cette racine VR.
Question : cette racine VR se retrouve en kabyle dans tha-vrats (message, lettre) sans doute parce que VR indique «dehors/étranger/lointain» ou sa variante BR en latin se retrouve dans liber/libris qui a donné livre et aussi libre/libérer/liberté/livrer/délivrer. Ne serait-ce pas là, à cause d’une mauvaise interprétation de la racine VR devenue BR, l’origine de l’appellation «gens du livre» pour désigner les hébreux, les juifs religieusement parlant? Ne serait-ce pas dû l’interprétation suivante « (peuple) étranger délivré/libéré par le livre» surtout que c’est conforme à leur vérité?


Milla
Si la racine VR est sombre donc négative la racine ML elle symbolise blanc et positif. Le plus curieux est que cette racine «libyque» ML qui indique la couleur blanche se retrouve dans d’autres langues pour désigner des chose blanches et positives.
(hemel) mlih = (aimer) profondément, beaucoup
Melh = sel en arabe mais aussi en kabyle tout comme lmalaykath (les anges) - milk (ange) en arabe, malik/malek en arabe signifie roi, monarque, souverrain. Intéressant de comprendre pourquoi les arabes appellent les cerises heb al'muluk "fruits des rois" alors que le cerisier lui-même est appellé karz en arabe surtout comme on a vu récemment le cerisier "libyque" tha-knisya symboliserait le pouvoir royal.

ML dans émaïl de la dent.
Milk en anglais, moloko en russe pour désigner le lait.
Mily, Mila, Milaya = cher, chéri(e) en russe (marque de tendresse). Prénom Milla très répandu chez les slaves, russes notamment (Milla pour les filles), serbes et crotaes (Milan pour les garçons).
Moule (en sculpture) sans doute dû au fait qu’il est en plâtre tendre, voir rapprochement avec l’émail de la dent (il y a VR vernis et vernis blanc=émaïl) et avec le lexique d’orfèvrerie/bijouterie.
Mel = craie en russe sans doute pour la couleur et la tendresse du matériau.
Semoule. Moulin ou melnitsa en russe.Melt en anglais: la racine ML de tendresse est utilisée par les européens pour signifier «moudre» alors que nous c’est l’inverse on utilise WR ou FR pour les grains moulus farina (farine), a-wren (semoule, farine).
Mule du latin mulus. Le M en «libyque» signifie porter et il est féminin comme indiqué dans l’énnoncé. Probablement en kabyle tha-gmart la jument pourrait être tha-gmalt (L altéré en R). Pour l’anecdote : on a cette racine dans ML dans mule en latin et si je prends la variante masculine V au lieu du fémin M j’aurai à la place de ML de mule la racine VL dans le russe vol (boeuf) !
Mille pour les unités de mesures avec la racine ML. Là c’est intéressant et on verra ça plus tard avec tout le sérieux nécessaire.

HUS
Le sens le plus intéressant de la racine ML est «lier, cimenter, cohésion». Cette racine est blanche, tendre et liante. Comme le blanc d’oeuf ! La blanc d’oeuf grâce à ses propriétés gluantes sert comme agent de liage (voir albumen) en cuisine comme en BTP figurez-vous ! En effet le très joli pont médiéval Karlüv Most, Pont Charles, de la très belle ville de Prague (praHa en tchèque) a été construit d’après la légende en ajoutant du des oeufs (le blanc d’oeuf étant l’agent de liaison) pour une meilleure solidité. Lisez ici :
http://www.radio.cz/fr/article/12382
A part ce pont il y a beaucoup de belles choses à Prague. C’est la ville oû le jeune Jan Palach (yan palakh) s’est immolé en 1969 pour défendre la cause de son peuple. C’est aussi la ville de Jan Hus qui pour avoir défendu la vérité et pour avoir défendu son peuple contre l’oppression impérialiste des allemands et des catholiques a fini au bûcher en 1415.
Prague. Sa plus belle partie c’est la vieille ville «Hradchané» située sur les hauteurs de la ville ; la racine tchèque Hrd se retrouve en russe Grd pour grad, gorod (ville). On reconnait cette racine Hrd ou Grd (ville) vu que l’on connait le sens de QR libyque /numide (acropole, haute-ville, Cirta), QRT punique/phénicienne (ville/village, Carthage) tout comme KR du grec Acropole. Vous voyez que le monde est petit !
Récemment je suis tombé sur un site «projet de la collaboration culturelle tchéco-franco-amazighe» et ce fût une agréable surprise que de voir une tchèque s’intéresser à notre langue et à notre culture. Ce post est dédié personnellement à l’auteur de ce site pour la remercier pour son intérêt et ses efforts. Un grand merci. Mockrát děkuji ! Le site en question est à cette adresse :
http://www.avecl-culture.estranky.cz/.

dimanche 26 octobre 2008

Hypothèse №4

Ce post porte sur une nouvelle hypothèse.
Nous avons vu avec l'hypothèse №3 que derrière le N se cacherait un "k". Pour la nouvelle hypothèse le schéma est presque le même.
Cette hypothèse est:
le S ou Z serait très souvent comme un X latin ou Xi (KSi) grec dans deux cas au moins
- surtout devant un L
- après un son du groupe "gamma" (gh - g , q - k)
Ce Xi serait soit un GZ comme dans eczema en français ou un KS comme dans exciter en français. Donc il n'y a qu'à voir le vocabulaire grec et français moderne et les comparer au lexique kabyle correspondant.

L'exemple de référence car c'est un arbre pour la petite démo:
en kabyle [s.l.n] a-slen = frêne (arbre) en latin fraxinus
en grec [x.l.n] xulon, ksulon = bois, arbre

Epée oxydée!
L"oxydation ou le mot oxygène a été composé à partir du grec oxus/oksus qui a d'ailleurs donné uksus (vinaigre) en russe. Ce mot grec oxus/oksus signifie acide, aigre comme qeseh en kabyle; les racines ks/qs seraient très proches. Par contre le terme kabyle vuksus (cendre, carbonnisé) diffère. Il y a aussi le verbe grec xero, ksero ou gzero (?) qui signifie "je sais" assez proche de notre ZRegh "je sais" avec la racine ZR "voir, savoir" ou de kh'ZeR "regarder".

Vous connaissez tous le sens de bessif (de force, obligatoirement) issu normalement de l'arabe bi (avec) seïf = épée. Voilà que je tombre sur le grec Xiphos ou Ksifos (Gzifos?) qui signifie épée! Ce mot grec ksf ou gzf nous renvoie à quoi en kabyle? Eh bien au verbe gzem = couper et à l'adjectif ghezif = long. L'épée est plus longue que le glaive et encore plus que le poignard. Dire aujourd'hui que le mot seïf est un mot d'origine arabe est pour le moins ridicule. Si l'on remplace la préposition arabe Bi par la préposition "libyque" kabyle S l'on aura s+sif, s+gzif, s+zif...tiens on va s'intéresser au mythe de Sisyphe en ayant une pensée pour Albert Camus! Lien: http://mythologica.fr/grec/sisyphe.htm.Vous comprendrez que vezaf (trop) est emprunté par l'arabe bezaf et non pas l'inverse. Prenons un autre mot, le schéma est toujours le même.Le mot gazelle ou ghuzala en arabe; tha-guzalt en kabyle s'explique doublement: 1. [gh+zl] gh de aghadh = "caper" chèvre et zl = courrir; 2. [ghz+l] ou L atteste l'allure et ghz une valeur, une mesure, celà est mathématiquement facile à démontrer et ça on le verra ici sur ce blog ce que vaut KS,GZ (ghz) très prochainement. En tout cas tha-ghezalt [ghz+aL] en kabyle est un compliment à une jeune femme, il signifie du concret et ça un rapport direct avec la dimension de ses yeux, ils ne doivent pas être petits croyez-moi! Une question pour finir: ghezal est [ghz+L] en kabyle comme en arabe. Pourquoi alghem [al+ghm] kabyle ("berbère" en général) devient inversé en arabe [ghm+al] pour donner gamal ou djamal? Intéressant n'est-ce pas?! Ok, pour le chameau on leur fait cadeau supposons que c'est le "berbère" qui a emprunté à l'arabe. Mais pour la gazelle, halte! Et puis "Halte" tout court! Halte à l'usurpation! Halte à l'arabisation de l'univers!
Dessin de Dilem, journal algérien "Liberté".

jeudi 23 octobre 2008

3.6.9.

Ce post va montrer comment la kombinatsia (la combine) a servi à l’usurpateur à canibaliser notre vocabulaire.

Trois-six-neuf (3-6-9) en Kabylie est une vieille expression des jeunes, joueurs de cartes probablement, pour désigner la combine, la triche. Le titre de ce post est en chiffres car c’est en étudiant les chiffres que j’ai élaboré ce billet collatéral, un bonus en qlq sorte ; pour les chiffres je reviendrai prochainement.

Avant-propos
Les sons peuvent être prononcés différement «z» au lieu de «s» par exemple ce qui est tout à fait normal; ils peuvent subir une altération prononcée dans telle ou telle province, c’est donc une variété ragionale; ils peuvent subir une mutation volontaire surtout pour les mots étrangers, les emprunts, par exemple notre F à la place du P latin, grec, egyptien, hébreu, etc...
Il y a deux mutations intéressantes.
La première est celle du L en Y (-Ï) qui existe en kabyle, par exemple mellay au lieu de mellal (blanc) en Haute-Kabylie (aux Ath-Dwala par exemple). Si l’on regarde de près l’on comprend que notre mot allen (yeux) avec le L «libyque» indétronable se retrouve dans le mot sémitique ‘ayn ou âyn (oeil) avec notre «a» en «‘ayn» et notre L en Y.
La deuxième est celle du R en L ou l’inverse. On l’a déjà démontré sur ce blog, l’altération du L en R ou l’inverse est une chose grave tant le sens du L dyamique (mers, océans) diffère du R statique (terre). Néamoins cette altération existe et elle est très répandue chez nos cousins rifains («ur» au lieu de «ul» = coeur). Si on regarde de près le lexique sémitique arabe on fait des découvertes intéressantes. Notre azel, zel (courrir) se retrouve avec un R au lieu de L dans sariî (rapide), surâa (vitesse), zreb (se dépêcher) et avec en plus du L en R ils mettent le «z» en «dj» pour le verbe djeri (courrir). Pour faire plus simple, en «libyque» le R serait la roue et L le moteur; celà «ils» ne l’ont pas compris en empruntant et en masquant ces mots! L’on nous dit que le mot amiral viend de l’arabe amir, à la limite ok! Mais le mot arabe amir serait probablement amil. L’on reviendra sur cette mutation car on doit résoudre l’énigme de l’origine du «syndrome rifain» avec trop souvent le R à la place du L.
Aujourd’hui on va s’arrêter sur le 3ème cas précis et l’on va voir combien tout s’exlique ! C’est la mutation des consonnes du groupe T-D en celles du groupe S-Z. Plus clairement : «th»-«dh» respectivement en «s»-«z» et vice versa. Notez que les sons «sh» et «zh» (j) sont aussi concernés.

Mutants
Notez que de nos jours les orientaux, les égyptiens notamment, prononcent souvent le «dh» comme «z». La mutation en question, surtout celle du «dh» en «z», a touché surtout les appellations de personnes et de lieux, patronymes et toponymes donc. Là nous avons probablement un très bon indicateur du processus de sémitisation durant la période punique et surtout d’arabisation et islamisation depuis l’invasion par les arabes de l’Afrique du Nord. Prenons le mot udhi (beurre), je disais il y a longtemps qu’en kabyle le mot huile devrait aussi commencer par un «dh» gluant comme dans udhi (beurre), adhif (moelle), idhghes (colostrum) et ainsi donc désigner beurre-huile par le même mot ou mots proches à l’instar du russe ou du grec (ladhi =beurre/huile). En kabyle nous disons zith comme les arabes zit (huile), il suffit de placer un «dh» à la place du «z» pour avoir dhith ou dhis; inversement le mot arabe zebda (beurre) deviendrait dhevda ou plutôt dhefsa très proche de notre udhi. Ou prenons notre adjectif zydh, azydhan (doux) : un «dh» à la place du «z» plus un affixe arabe et ils ont le mot ladhidh (doux). De tels exemples il y en a plusieurs, c’est donc par de telles méthodes comme cette kombinatsia (combine), cette méthode 3.6.9, que les sémites et arabes ont saigné notre vocabulaire pour se l’accaparer d'abord et ensuite veulent nous convaincre que ce sont leurs vernaculaires. Cette escroquerie a eu de l’influence au sein de la langue kabyle même et probablement beaucoup de mots ont perdu leurs «dh»/«th» au profit de «z»/«s»: vous comprendrez pourquoi à la place de dada [d.d] les imravdhen, kabyles écclésiastiques islamisés et parfois arabisés, disent zizi [z.z] pour la marque de respect des (hommes) ainés (dada = frère-ainé, Dda = est à peu près Don en espagnol, italien). Il est aussi probable qu'il y ait une mutation du N "libyque" en L à cause de cette arabisation-islamisation, en effet l'autre marque de respect mais pour les femmes Nna, Nana est devenu Lalla chez les "berbères" arabisés. Mais attention il ne faut pas généraliser cette mutation (Zidane n’est pas Didon !), d’ailleurs là il ne s’agit que d’une supposition et tout ça reste à confirmer. Si l’on s’accorde que azwaw peut être adhwaw (par hasard il n’est pas de vudhwaw Boudouaou, banlieue d’Alger !) on doit comprendre le sens de la racine [dh.w] comme de la racine [z.w] pour trancher. Voici certains exemples qui me paraissent assez intéressants et surtout avec une probabilité assez forte d’être proches de la vérité. Les appellations, patronymes, toponymie modernes commençant par un Z sont le sujet le plus intéressant.
Donatistes
L’histoire de Donat, l’hérétique d’après l’église catholique africaine est assez connue. Mais qui étaient les donatistes et oû sont-ils passés, du moins oû est passée leur descendance?! probabalement DNT de l'époque romaine catholique serait devenu ZNT aux temps des arabes-musulmans et donc les donatistes seraient devenus les zénétes ! Donc il serait nécessaire de vérifier la toponymie et surtout les patronymes ZNT (Zenati), ZND (Zened, Zenoud) et à un degré moindre avec «j» ou «dj» JNT/JND : Ath-Jenadh, Djinet, Djenadi, etc...
Dragon
En kabyle on a le mot azrayen (monstre des ténèbres, des enfers) et on nous fait supposer que c’est un emprunt à âazraïn de la mythologie, plutôt de la religion arabe. On ne va pas toucher à ce qui leur appartient et donc on se limite à nos affaires. Je prends le mot kabyle azRayen, je fais la mutation du «z» en «dh» pour désarabiser ce mot et ensuite la mutation usuelle en «libyque» des interchangeables «y»-«g» et j’aurai [dh.R.g.n] soit...dragon, mot en français qui vient du latin draco, d’oû l’adjectif draconien («d'une rigueur excessive»). Cette racine [dh.R] en kabyle existe dans dhuR (faire du tort, grave), elle y est en anatomie qui explique le rapport aux ténèbres, pas besoin d’un dessin pour le comprendre. En fait le azRayen kabyle est un Dragon et au sens figuré en qlql sorte le Minotaure des minoens et aussi des grecs par la suite.
Delta

Si l'on compose 2 ou 3 modifs à la fois avec 2-3 mutations (dh-z, l-y, l-n/n-l) le mot sémitique arabe zeytun (olivier) devient dheltun ou dheltul donc avec dhelt, delta à la racine. Curieusement sur la poterie kabyle aux motifs 100% géométriques l'olive (fruit de l'olivier a-zemmour) est déssinée en forme de chevron ou losange, soit donc en delta grec Δ ou double delta. Aujourd'hui en kabyle on dit aêqa u zemmur "grain d'olivier" pour désigner l'olive, une olive. Si cette supposition se confirmait le mot initial "libyque" désignant l'olive serait dhelt ou dhelta. Phonétiquement le seul mot kabyle proche en botanique est dela, tha-delats = pastèque; cependant la même racine [dh.l] ou [d.l] se retrouve ailleurs a-DHil (raisin). Ce qui a de commun entre une olive, une pastèque et le raisin c'est qu'ils ne ont non pas tout à fait des fruits mais plus précisement des baies (berry en anglais, yagoda en russe) mais des baies avec des pépins pour la version "libyque"! Peut-être qu'il y aurait une explication spirituelle à celà, fruits à usage religieux pour les sacrifices par exemple. Ou bien une explication commerciale: même valeur (prix) pour un volume ou poids équivalent de raisin, d'olives et de pastèque. En Afrique du Nord il y a chez les arabophones des oasis le mot deglet comme deglet nur (les meilleures dattes) et je pense que ce mot est une déformation de deleth plutôt qu'une déformation de a-dhadh, tha-dhadhesh-th (doigt) car dattes vient justement du grec "doigt" (dhactylos!). La racine [d.l] se trouve dans le mot a-DHella (panier, couffin). A propos je tiens à souligner que la racine de "delta" [d.l] ou [t.l] entre directement dans les systèmes de mesures en libyque (k'thill = mesurer), je travaille là-dessus justement. Cette racine apparement attesterait la grille ou l'échelle (de valeurs). Et je rappelle que [dh.l] signifie aussi couvrir (tha-dhulli = couverture légère) alors que par hasard khellay (plaid, couverture lourde) se retrouve dans khilla (beaucoup), mot sans doute à rapprocher du grec khillia qui a donné kilo, ex.:kilogramme. On voit une logique dans tout celà et c'est bien parti. Il y a aussi a-RDHell (demi-kilo) qui nous indique une notion de poids, de masse.
Valeur
Autre exemple mais là ce sont presque des homonymes: a-szal ou az'zal (milieu de la journée, soleil au zénith. Ce mot est emprunté par les arabes avec leur adverbe zawalen) et a-zal = valeur. Là c'est assez simple: azzal serait as-dhal oû as = jour, soleil et dhal = au zénith, au sommet; a-zal serait a-dhal = valeur. A partir de là on peut supposer que mazal, mot qui interfère avec l'arabe, mazal (pas encore, en cours) doit être masdhal ou madhal surtout que son opposé comporte un "dh" dhayen (ça y est, fini).
Delphes
La fameuse zlabiya tiendrait son appellation sans doute de sa forme en grille ou du fait qu'elle est grillée, zelef oi dhelef. C'est drôle comme racine [dh.l] si bien sûr le "z" était toujours un "dh": vuzeluf devient vudheluf (tête de taureau/bélier grillée), le verbe zelef, zlef (griller) devient dhelef, dhlef alors qu'en grec dhelfi = dauphin qui a donné le nom Delphes, le sanctuaire de l'oracle grec avec son temple d'Apollon. Tiens les grecs muteraient-ils aussi le "s" en "dh", Ellas (Héllas) - Elladha pour désigner leur pays?
Je ne veux pas faire de raccourci mais j'aimerais bien connaître l'histoire de l'appelation de la ville de Djelfa au sud d'Alger, si l'origine étrangère (arabe) de ce nom est confirmée surtout qu'elle est majoritairement peuplée de descendants des tribus arabes hilaliennes, c'est bon. Sinon en distillant le "dj" pour revenir au "dh" libyque Djelfa serait linguistiquement Delphes d'Afrique, 100 blagues! On va terminer sur cette touche d'humour va!

Post-scriptum
Je ne cesse de répéter que ces surprenantes découvertes linguistiques qui dévoilent la profondeur du mal ne doivent pas inciter les kabyles, les «berbères» en général, à la rancune et surtout pas à la haine envers les arabes, les sémites en général ou qui que ce soit d’autre. Ce n’est pas du politiquement correct car je m’en fiche de ça mais par conviction car aimer son peuple ne requiert aucunement "haïr les autres". C’est dans la dignité et le respect mutuel que les peuples peuvent avancer. Pour finir une touche d’humour politiquement incorrect. Parait-il en cas de victoire d’Obama aux présidentielles US la maison blanche «white-house» sera rebaptisée «black-house». Et les français comment vont-ils l'appeller? je table sur "maison black" ou "maison blanck"!

mercredi 22 octobre 2008

Equinoxe

Post express juste pour vous apporter une révélation.

Ces jours-ci je me suis penché sérieusement sur les maths "libyques", arithmétique pour commencer; les maths c'est aussi l'astronomie et l'astrologie pour le grand public. Pour le calcul on verra plus tard et notamment comment se définissent les mesures: distance ou longueur, largeur, hauteur, etc...

Ennoncé
racine [zG] avec un G occulsif
zGa: = constante, constamment comme dans y zGa, zGegh (avoir l'habitude, faire constamment).
zYa (avec G en Y, mutation très répandue) = égal, équivalent (thi-zya = même taille, même âge).

zG+n, zGen = moitié
zG+L, zGel = rater, ne pas atteindre
zG+r, zGer = dépasser

Révélation
J'avais écrit sur ce blog que de nos jours encore en Kabylie existe la croyance, le mythe que le monde, l'univers tourne autour d'une corne du taureau, et lorsque l'univers passe d'une corne à l'autre ça déclenche les catastrophes, notamment les tremblements de terre.
Le mot qui désigne le taureau, boeuf en kabyle a-zgar signifie mathématiquement "equilibris" équilibre et pour l'astronomie il signifie équinoxe (durée du jour = durée de la nuit). Comme il y a 2 équinoxes, au printemps (mars) et à l'automne (septembre), je comprends mieux maintenant ce mythe kabyle relatif au taureau avec les 2 cornes. A cause de la précession l'équinoxe de nos jours n'est pas à la même "place celeste" d'antan. L'équinoxe du printemps était dans la constellation du taureau il y a ...4 500 ans. Lire ici: http://regor.eugiuob.chez-alice.fr/precession.html

Je viens de trouver une info par rapport à l'équinoxe d'automne (c'est justement à l'automne qu'a lieu "le sacrifice du taureau" thi-meshredT) qui était dans le signe opposé au taureau soit le scorpion il y a...5000 ans. Une chose est claire: le mot a-zGar date d'au moins 4500-5000 ans, c'est une preuve irréfutable. Et pas seulement ce mot, toute l'astronomie comme les maths de nos ancêtres datent d'au moins cette date, soit 2 500-3 000ans avant JC. Il faut essayer de déchiffrer le sens de izem lion et autres. Grâce au Créateur notre peuple peut dès à présent se reprendre et se libérer des mensonges de l'usurpateur. Le Créateur est notre seul soutien, IL est du coté de la Vérité et nous LE reconaissons. La Vérité n'est pas loin, désormais la résurrection du peuple ne doit pas tarder, n'ayez crainte nobles citoyens!

Post-Scriptum: Par la même logique le solstice d'été il y a 5000 ans était dans la constellation du Lion, chose attestée notamment en Mésopotamie. Ce signe était donc le compagnon du soleil par excellence. Ce que j'avais de particulier à ajouter c'est ceci, le nom Lunja est aussi concerné mais allons au plus intéressant: très probablement le nom kabyle Lwenas ou Lwnis serait équivalent au latin Leontis, Léon et surtout au grec Léonidhas (Léonidas = comme un lion), le "dh" grec en "z/s" kabyle se confirme ailleurs croyez-moi. Donc le regrétté Lwenas Matoub qui a vécu dans ce bas monde en LION méritait et mérite bien son prénom, d'ailleurs son oeuvre en est toujours la preuve!

lundi 20 octobre 2008

effet Bistro

Post relativement court juste pour montrer à quel point les gens se trompent quant à l'origine de tel ou tel mot!

Bérézina
La défaite de Napoléon et de sa Grande Armée en Russie est surtout symbolisée par leur catastrophe à la bataille de Bérézina. Pour le cours d'histoire il faut aller ailleurs sur le net car là on va aborder uniquement les conséquences linguistiques de cette campagne de Russie de Napoléon Bonaparte et sa défaite qui s'ensuivit, car elle a laissé des traces cette guerre, la "première guerre nationale" pour les russes (la deuxième est celle de 1941-45).
Les soldats français abandonnés, gelés et affamés étaient obligés de faire la manche pour survivre. Ils faisaient du porte à porte pour demander un peu de nourriture aux paysans russes en commençant par cette formule "Cher ami...". De là viendrait le mot "шерамыжник" soit sheramijnyk (cher ami + suffixe russe) qui signifie "mendiant, clodo" , mot toujours utilisé aujourd'hui en russe familier.

Bistro
Quelques années plus tard c'était fini de Napoléon et c'était l'armée du Tsar, avec ses alliés, qui marcha sur Paris. C'est durant cette brève "occupation" russe qu'un autre mot fît son apparition mais cette fois en français: bistro. Ce mot serait en effet issu du russe "быстро" bystro (difficile à prononcer correctement, bys' tra) qui signifie "vite, rapidement". Ce mot qui depuis désigne Bistro donc "service rapide" est légalement un mot français, il est utilisé partout et notamment en russe "бистро" bistro avec la prononciation française et comme étant un mot emprunté au français. Voilà comment un mot issu du russe se mute chez le français et revient chez le russe comme étant un mot déguisé, un mot étranger, un emprunt et le russe accepte cet état des choses! Ce n'est pas le "syndrome de Stockholm" bien sûr mais à coup sûr on peut parler de syndrome de Bistro ou d' "effet Bistro" pour ce genre de mots.

Le couteau
Cette introduction est nécessaire pour faire comprendre aux kabyles qu'il y a énormément de mots à "effet bistro" dans notre langue que les autres revendiquent comme étant des mots sémitiques, arabes en l'occurence. On va prendre un exemple mois évident à la lumière de la 3ème hypothèse émise un post en arrière (N en kN, sN, gN). Le son "zh" sera transcrit "j" pour faciliter la lecture. Je rappelle qu'en phénicien le son "s" était un "sh".
a-jeqdhur, a-jekdhur = ustensile de cuisine
jeq, jeqayeq = fissure(s)
a-shequf, shquf = morceau, débri
a-shakur, shakur = hache à 1 seule lame large
Les "j" et "sh" libyques attestent l'anse (poignée), manche (idem en toponymie, voir post Jijel-Cap Sigly).
a-jenwi = grand couteau de cuisine, couteau à lame large, parfois poignard.
Ce mot si je le transcris complètement (avec kN) sera:
a-jekenwi avec la racine [j.k.n]
Une altériation de "j" en "sh" est plus qu'évidente tant elle est facile à commettre,
donc [j.k.n] peut être [sh.k.n]
[sh.k.n.] shekin serait un candidat parfait pour être un mot phénicien (il faudra vérifier, messieurs les spécialistes)!
[sh.k.n] avec le "sh" phénicien se mute en "s" arabe donnera [s.k.n]...et justement:
sekin ou sikin = couteau, en arabe moderne!
Même chose pour notre mot shaqur (hache) que l'on retrouve en arabe avec un S emphatique, Saqura = hache.
Nos deux mots adhèrent à une logique de fer et la racine [j/sh. q/k] est la même pour un thème bien déterminé (ustensiles: anse, manche) alors qu'il n'y a rien de tel chez notre antagoniste.
Cet "effet bistro" on le voit ailleurs: la pioche qui est fes/fas en arabe aurait été peut-être fash ce qui est sans rappeller le suffixe fash/vash de a-qavash ou tha-qavashth = petite hache à deux lames, une plate courte et une pointue; de par sa forme elle rappelle la pioche mais en miniature. La pioche en kabyle est appellée a-gelzim et son sens est beaucoup plus logique vu sa fonctionnalité et son utilisation (terre au lieu d'arbres, instrument et non pas ustensile).

Conclusion
Donc quand ils vous disent que "le kabyle a emprunté à l'arabe" dites leur de ne pas aller bystro si vite en besogne. Prenez le mot kabyle anbul, thanbult qui signifie vessie, ballon en baudruche et plus généralement "récipient de liquide" (la racine BL/VL comme de a-velar se retouve ici). Si l'on applique le kN à la place du N pour le mot anbul l'on aura knbul et là on comprend oû l'arabe a pris le mot qunbula = bombe/obus/ missile/ marmite donc le sens de "récipient" est conservé. La mue des mots à travers le temps, les siècles et l'histoire n'est pas déchiffrable avec les méthodes archaïques de "bergers" ou avec les méthodes conservatrices dogmatiques des gardiens du temple de la "science" car il faut de l'imagination, de l'intuition et de la bonne foi.

Réfléchissez vous-même car je vous donne un exemple pour le N-kN: a-shentir grimpeur, shenter (avec N), shkenter (avec kN) = s'accrocher, s'agripper. Essayez de comprendre cette racine [sh.n] ou [sh.k.n] et pourquoi par exemple elle y est dans shenfir = lèvre, mot que l'on retrouve en argot algérois dTnafeR (lèvres, grosse lèvres). Alors shenfir, sheken-fir serait quoi à votre avis? Par coincidence cette racine [sh.k] existe ailleurs sheka en russe ou cheek en anglais pour désigner "la joue". Alors une chose qui "se gonfle" et "s'accorche" ça pourrait être quoi? Je ne sais pas si vous aimez le poisson et la mer en général mais là il le faut! Une fois compris le sens de cette racine et de shenfir/shekenfir on pourrait mieux comprendre la toponymie de nos territoires en méditerranée! ça vaut le coup, non?

samedi 18 octobre 2008

Hypothèse №3

Cela peut paraître vraiment invraisemblable comme hypothèse et pourtant elle est encore plus jusitifiée que les deux précédentes émises récemment.

Cette hypothèse la voici:
Le N "libyque" existerait sous la forme kN, avec un k spirant, k aujourd'hui disparu car le plus souvent aspiré. Voir sa variante gN avec un g spirant.
Et bien sûr le N libyque existe bien sûr en tant qu'un N standard.

N symboliserait anneau
kN symboliserait l'arc.
gN atteste le ciel

Détails:
Cette révélation nous renvoie directement vers les langues germaniques (anglais, allemand, etc...). Ce kN peut-être un gN (g spirant) en kabyle. Exemple pour vous réconforter: a-senan (épine) devient a-seknan ou plutôt a-segnan, très proche de segni (thi-segnith) = aiguille, seringue.
Cette racine kN ou gN est étroitement liée à SN. Elle atteste l'articulation, la recherche, le pouvoir, la justice (balance), l'équilibre, (en SN) la connaissance, le livre et le savoir, etc...Remarquez que ce KN se retrouve en anglais king roi, knight chevalier, know savoir. Chers amis tha-knisya le cerisier ou griotte aurait été sans soute le symbole du pouvoir Royal il y a très longtemps bien avant et pendant le règne des minoéens de Knosos (Cnossos). Essayez de comprendre ce que veut vraiment dire tha-Nina (knina) et Lunja qui serait peut-être fille (lw) de reine/roi (knz) donc une princesse. Là est il évident que le prénom féminin Kensa peut-être réhabilité sous cette forme kensa, Kenza ou une autre forme plus saine Knisa et ne plus faire référence à leur langue al-kenz=trésor (ils l'ont pris oû ce mot?). Toujours est-il que chaque arbre en "libyque" désignerait un certain rang ou classe sociale, on va approfondir ce thème mais déjà je vous renvoie au Cèdre. Essayez de comprendre le sens de kanun (foyer), am-nay (chevalier) surtout si vous connaissez un peu l'anglais, essayez de comprendre les mots grecs kinêma (=mouvement, d'oû cinétique, cinéma) et gnosis (=gnose, connaissance, d'oû agnostique), de retrouver ce kN (N) dans les articulations des membres en kabyle, ainsi de suite, etcetera, etcetera. Un effort, folks!
Je reviendra sur ce sujet KN et SN mais on va finir sur une touche d'humour. Vous savez que le cerisier est un arbre sacré pour les...japonais qui l'appellent Sakura. Pour l'anecdote le prénom féminin Sakura est très répandu au Japon, en Kabylie Sekura l'est un peu moins et il signifie autre chose, tha-sekurth = la perdrix, l'oiseau à la marche la plus élégante.

jeudi 16 octobre 2008

Le clou

Aujourd’hui on va planter un clou sur le mur de l’usurpation.

Ennoncé
Girofle, clou de girofle
clove en anglais (nail = clou)
gvozdika = oeillet, girofle en russe (gvozd = clou, gvozdik = petit clou)
γαρίφαλο ghariphalo en grec
girofle vient du grec caryophyllon: (κάρυον karyon= noix, noisette + φύλλον phyllon = feuille), source: http://www.projethomere.com/forum/viewtopic.php?f=5&t=1918
kephalos = tête en grec, d’oû céphale en français
girofle se dit qrunfell en kabyle comme en arabe
fel-fel « poivron, poivre, piment» en kabyle comme en arabe
ful, fwl = fève en arabe ; FW, VW i-viw, i-vawen = fève (s) en kabyle
a-meqfull = couscous végétarien à la vapeur
i-ghef ou i-ghxef = tête, bout, extrémité en kabyle
qfel = botonner, boucler en kabyle
tha-qefalt, thi-qefalin = bouton (vêtements) en kabyle
qeRu = crâne, tête en kabyle (en arabe tête = raês, ras)

Outils
NB: il est conseillé de lire au préalable au moins le post "Couronne" du mois d'août 2008 pour comprendre le sens de QRN en libyque.
N libyque atteste l’anneau, l’arc.
L libyque axe ou plan, la parallèle, il atteste le mouvement, la motrice.
V libyque indique profond, volume (récipient, contenir, absorber, etc...)
F libyque indique haut, périphérique, superficiel, léger
af = sur, en kabyle
fella = haut, en kabyle
flu = percer, trouer
ved (fed ?) = debout en kabyle
fed, i-faden = jambes, membres inférieurs.
a-vlaw (a-flaw?) = cil synonyme i-rgel (confusion car i-rgel = paupière), leshfar = cils.
sevla = avaler, absorber, ingurgiter, en kabyle.
βέλος, velos = flèche en grec.
Botanique : pétiole (de pied), tige

Conclusions
Il est évident que le clou comme le clou de girofle contient une tige + une tête ou couronne qui repose dessus. Je ne sais pas ce qu’il en est de la version grecque mais pour le kabyle, le «libyque» en général, la définition même du clou ou clou de girofle est dans le mot QRN+FL donc les prétentions de l’usurpateur sont pour le moins ridicules. Ils peuvent continuer à crier « maâza wa law taret » (c’est une brebis même si elle s’envole) mais c’est leur problème s’ils n’arrivent pas à distinguer un oiseau d’une brebis. L’intérêt pour nous est maintenant d’aller plus loin pour comprendre le sens de VL et surtout FL, si par exemple FL ne signifierait pas «flèche, lance, défense, barreau, etc...» (flèche en français vient du frq selon Larousse) ou qlq chose du genre. Géométriquement en tout cas FL signifie un vecteur orienté vers le haut. Vous connaissez peut-être l’expression «mesmar Djeha» ou le clou de Djeha. Ce personnage rusé est un peu le Rabinovich du folklore nord-africain. Djeha en agent immobilier a vendu sa maison à un simplet avec la condition d’y laisser son clou accroché au mur (défendu de l’enfoncer ou de l’arracher) sous prétexte que c’est une relique familiale. Le nouveau propriétaire une fois installé voit Djeha venir tous les jours accrocher à ce clou d’abord un pantalon sale, ensuite des chaussures puantes, etc...jusqu’au jour oû le dindon de la farce, le simplet, en a eu marre et là Djeha lui propose de lui reprendre la maison à moitié prix, ce que le simplet accepta bien sûr. L’expression populaire en kabyle ou celle en argot algérois «mesmar Djeha, ma yet’semar ma yetneha» (le clou de Djeha, il ne peut être ni enfoncé ni arraché) est toujours utilisée. Le mot mesmar (clou) signifie en argot algérois « radin, avare», son synonyme en algérois est qerniT...je me demande d'oû vient ce mot surtout qu'il signifie "mesmar = radin" et qu'il contient QRN, serait-ce l'appellation ancienne du clou qerniT, qerniDH? Le mot mesmar est à priori arabe mais on le vérifiera une autre fois si nécessaire pour s’assurer. Toujours est-il qu’un autre clou, le clou de girofle a montré aujourd’hui que désormais le mensonge et la ruse sont mis à nu, finie la comédie. Dorénavant une comparaison avec les sémitques n’est intéressante qu’une fois toutes leurs langues réunies : arabe, hébreu, etc…et surtout phénicien. C’est dans le phénicen et probablement à un degré moindre dans l’hébreu que se trouverait la clé de l’énigme qui relie si étroitement notre langue-mère aux langues sémitiques et qui expliquerait pourquoi cette confusion et ses interférences entre leurs langues et la nôtre. Il y aura, je le sens, des découvertes très étonnantes et pas seulement sur le plan linguistique mais aussi par rapport à leur histoire, leur mythologie, leurs religions. Vous savez, une fois, par le simple hasard, j’ai appris de la bouche d’un libanais, qui malheureusement ne parlait pas un mot de français mais uniquement l’arabe classique donc on s’entendait assez difficilement, une chose assez curieuse. Il m’a dit que chez lui le mois de décembre s’appellait budjamber (en arabe disember comme décembre) comme chez mois en kabyle vujember! C’est peut-être une coïncidence mais il n’y a pas de doute que le phénicien doit être la priorité dans nos «investigations» et recherche de la vérité, ça sera le clou du programme!

mercredi 15 octobre 2008

Potpourri 2

Post complémentaire juste pour étaler certaines choses assez curieuses découvertes ça et là pendant le parcours.

Droite - Gauche
Il y beaucoup de choses en kabyle (en "libyque") qui me laissent perplexes tant je n'arrive pas à saisir la logique de la désignation, de l'appellation. Pa exemple la désignation de la droite, ou côté droit et de la gauche, côté gauche. Surtout que droite atteste aussi "devant", "tout droit" et "Droit (juste, justice)" dans presque toutes les langues.
a-zelmaDH = gauche
a-yefus = droite
Les 2 désignations ne sont pas en relation apparement et le mystère demeure. Cependant je suis tombé sur le mot latin laevus qui pourrait se prononcer ayevus ou ayefus, vous en conviendrez. Et ce mot latin laevus signifie gauche alors que le kabyle ayefus signifie droite! Je ne sais pas s'il y a une relation entre les deux mais ça valait la peine d'en parler. Sinon en latin dexter = droite, favorable et sinister = gauche, défavorable.

Luqid
Ce mot luqid désigne "allumeur, allumettes" en kabyle comme chez nos cousins "berbères" en Algérie comme au Maroc, parfois l'on utilise le mot familier zalamit du français les allumettes. Luqid sert à faire la lumière donc mais quelle est son origine? La seule hypothèse est la suivante: luqid interfère directement avec le latin lucidus, lucid sans le suffixe latin usuel, qui signifie "lumineux". Cette racine LC en latin a donné lucoris = lueur, lucere = luire, lucerna = lampe. Donc lucidus latin a donné en français l'adjectif lucide "celui qui voit juste, qui a de la clairvoyance". J'espère que cette version est satisfaisante.

Noyau
L'on a vu avec Tsériel que le "ts" ou "tz" kabyle attesterait sans doute qlq chose de proche de "milieu, centre". Le verbe tsequi (faire partie, prendre part, participer) le montre bien surtout qu'il est comme le verbe latin sequi (suivre) qui a donné "secte" en français; ou bien tsirni (à l'unanimité) signifie que tous sont concernés..."cernés"; tsama (à côté), tsikli (bientôt) attestent aussi le rapprochement. La supposition qui me paraît la plus vraisemblable est que "ts" atteste le noyau, qui est aussi qlq part "centre, milieu, cercle".

Eponge
C'est drôle comme un raccourci peut être utile! A voir le beignet kabyle sfenj, sfendj ou lesfendj on dirait qu'il a toutes les caractéristiques d'une éponge (flexible, souple, légère, gonflée, poreuse, peut retenir l'eau) surtout que phonétiquement sfendj est tellement proche de spondjia ou plutôt spongia en latin qui a donné éponge en français. On en va pas faire de raccourci mais décortiquer notre mot sfenj; s+fenj nous renvoie vers fenesh ou s'funesh (faire enfler, battre qlq'un jusqu'à ce qu'il enfle!) et... fenjal ou fendjal (tasse), voici un autre argument que ce mot n'est pas emprunté comme ils disent.

Gifle
J'avais expliqué à plusieurs reprise que le V "libyque" atteste la profondeur donc une notion de volume. La racine VQ ou sa déformation BQ quand a vu dans le thème des récipients a-veqraj (théière, cafetière), a-vuqal (bocal, coupe) se retouve ailleurs comme dans tha-vaqith (plat, assiette), a-vequq (arum), a-veqvuq ou a-beqbuq (gros, gros ventre synonyme: a-qubani ou en langage enfantin a-berbuk). Rien qu'en regardant la photo de a-vequq (arum) vous comprendrez le sens de cette racine "creuse" VQ qui signifie contenant, récipient voir même cavité. Maintenant pourquoi le mot a-veqa (gifle) en kabyle? Certainement une altération du V en F, le mot serait a-feqa. Le verbe le plus proche est fqaa (être effrayé, être en colère). Cependant ce mot a-feqa puisqu'il signifie gifle, au visage donc, avec sa racine FQ est plutôt à rapprocher de FC latin (C se prononce "s") de facia, facies qui a donné en français faciès, la face. On ne vas pas jouer au pile ou face mais il faudra tenir compte de ce rapprochement très possibe.



Metaxa
C'est une marque d'un brandy grec du nom de son inventeur. Le mot grec qui nous intéresse est ailleurs. Commençons par le mot kabyle tha-methut ou bien tha-methunt qui signifie "levain, pâte avec levain" et parfois "galette". C'est la racine [m.th] qui nous intéresse car elle atteste le levain, donc levure, lever. Savez vous que le mot méthane (un gaz) est composé à partir du grec ancien μέθυ methu qui signifie "fermenté, boisson fermentée", ici on retrouve notre racine [m.th] et pas besoin d'un dessin pour comprendre le rapprochement "fermentation-levain". Il y a un chose asse intéressante: le mot du grec ancien methu signifierait aussi alcool et selon certaines sources (à vérifier) miel, meli en grec moderne, comme met de notre tha-met ou tha-ment comme prononcent certains, mëd ou miod en russe et même l'appellation du miel en ancien égyptien serait proche. Toujours est-il que pour sûr nous avons pour la racine [m.th] le sens Lever et Fermer, retenez ces deux notions de cette racine. Mais l'intérêt pour le kabyle, le "libyque" est dans la dimension de cette racine [m.th] ou [m.dh] et ses variantes [m.t] ou [m.d.], [m.s] ou [m.z]. Cette racine est dans medhel (renfermer), thi-medhlin (dalles) et ailleurs. J'y reviendai plus tard pour "la ville" mais comprenez déjà vous même le sens de medhin, tha-medhint (ville) en libyque; comprenez aussi le sens de a-mdhan, medden (citoyens, gens), de a-medhias (poète) le médiateur, de meslay (parler), de mythe, machaHu ou plutôt mes'shahu (conte, fable, mythe), de a-meszugh (oreille), c'est fabuleux comme logique! Cherchez à comprendre le sens de Mausolée sans trop vous fier à la version officielle, vous comprendrez par vous-même. Bonne chance!

lundi 13 octobre 2008

T-34

Post express juste pour un mot.

Le légendaire T-34 russe (soviétique) symbolise la libération. Et c'est un char.

Char vient du latin carrus = char.
Mots français à partir de carrus (char) latin: charge, charger, charette, chariot, cargo, etc...
En anglais: carry

En kabyle
tha-karrus-th = (une/la) voiture
On a emprunté tomobil/tonobil au français automobile (lui même formé à partir du grec avto) mais pas carosse car jamais on n'a vu de carosse en Haute-kabylie, le jour oû les routes militaires rendaient nos refuges accessibles (années 40-50) le monde est passé aux voitures déjà.
[KR]
KeR, KuR = dégringoler
KeR-KeR = se trainer lourdement en frottant la terre (et en se blessant)
kReDh = gratter, graver. Peut-être c'est gReDH avec g spirant. Voir aussi jeReDh, a-jaRiDH = trait, trace, ligne tracée. D'oû la mutation du k/g en j/z comme [jR] dans a-jRadh = sauterelles ou i-jeRmeDH = ver de terre, car ils laissent des traces sur leur passage, idem pour [zr] de a-zrem = serpent, idem pour [zR] = racine, etc...
[kr]
ker = se lever
kerker = se traîner
skerker = traîner, entraîner
thi-skerkarin = claquettes, pantoufles, espadrilles

Il est évident que cette racine KR n'est pas isolée et elle atteste le fait soit se lever, soit de trainer ou entrainer une charge avec la particularité de laisser une trace, un sillon! kreZ = silloner, labourer avec la même racine KR.
L'attelage des chevaux, le char lui-même était connu de nos ancêtres. Et même Hérodote en donne les détails. Alors ne me dites pas que nous avons emprunté au latin, ou plus rigolo encore au français, le mot kaRus. Je ne vais même pas recourir à la racine proche qR pour les assomer tout est déjà clair. Combien d'esprits parmi nos esclaves a libéré ce T-34 aujourd'hui, hein les gars ?!

Post-Sciprum du 14.10.08: la racine kR avec k spirant (ainsi que toutes ses mutations gR, jR, zR, etc...) indique trace tandis que KR avec un K occlusif pour les verbes indique la traction. Cette racine devra être prise en compte par les linguistes pour la composition des mots (néologismes kabyles) comme "tracteur", "train", etc...tous issus du verbe traîner du latin trahere = traîner, tirer comme d'ailleurs le verbe tracer. Le plus intéressant pour la kabyle est la formation des verbes actifs avec préfixe S, M, N en particulier; dans ce cas précis jeR de (a-jaRidH = ligne, trace) va devenir n'jeR comme dans n'jeR avridh = faire un chemin ou creuser un chemin. Je vous laisse composer le reste comme par exemple "sh" au lieu de "j", n'sheR et demandez-vous pourquoi mais vraiment pourquoi tha-menshar-th (scie) est un emprunt à "leur" al-minshar et de combien d'exemples encore avez-vous besoin pour prendre pleine conscience de la réalité et de l'imensité de leurs mensonges?

Moon Day

Post astronomique avec une belle surprise à la fin!

En kabyle
N symbolise l’arc, l’anneau et il atteste le pluriel en suffixe; n en affixe du singulier c’est une autre histoire (ex. –nan de asenan), on verra plus tard.
S symbolise le soleil et atteste la symétrie en «libyque».
Soleil : nous n’utilisons que des qualificatifs mais l’appellation d’origine (sans doute avec un S, plus L vraisemblablement)
i-dTij (idT i-geni = oeil du ciel) à cause du mithraïsme peut-être

a-safu (flambeau, voir a-sefud= tison)
dans les langues de nos cousins tafukt, ou tha-phuxth relatif à phath = lumière (idem au russe Svetilo de svet = lumière)
semana = semaine, latin septimania
mi, as-mi = le jour oû, au moment oû, quand
melmi, si melmi = quand ? depuis quand ?
mell = indiquer, montrer (montre – horloge)
almi, armi, alarmi = jusqu’au moment, jusqu’oû, en anglais till, untill.
snaath = indiquer, montrer
snath, sin= double, paire, couple, 2
seg mi, seg asmi = depuis le moment/jour oû, depuis, depuis que
sa,saa = heure (inteférence avec l’arabe)
as-agi, as-ayi = aujourd’hui
a-seka, azeka = demain
as = jour. variante : a-sfa
usan = jours, le «n» en suffixe pour le pluriel
lesnin = les années, ans
a-sugas = année ; rarement au pluriel i-sugasen.
[s.n] = savoir, connaissance, connaître. Lexique: sen, thusna, thamusni, amusniw
a-senan = épine
sani = oû, vers oû (direction) ; inversé ansi = d’oû.
gher, wer = vers ; sani gher, sani wer = vers oû?
laameR (laghmeR?) = 1. âge, 2.jamais
ameR = remplir
meRa = tous, totalité, total
meRa-meRa = parfois
tha-ghumaRth = angle, coin, coude
rnu = dépasser, vaincre qlq’1
ernu, renu = ajouter
nerni = grandir, croitre (âge, physiquement)
yernu, yerna = en plus de
yerna dans « yerna waqshish ar ghures» cette formule n’existerait pas en latin mais en russe si «pribavlénié» (augmentation, addition) équivaut à notre yerna.
yenayer = nouvel an
a-gur, a-yur = 1. lune 2. mois (calendrier)
[w.n.s] tha-wensa, tha-wenza = 1.front , 2.destinée, sort (le «mektoub» en arabe)
[n.y.r] a-nyir = front
yir = bord, giron (ar yir iw = dans mon giron, équivaut à tsama'w = à mes côtés).
Différencier de yir le suivant:
ir, yr, yir = mauvais, vilain. Exemples: yir awal parole vilaine, dhirith il est vilain, mauvais. Il faudra retrouver l’origine de cet adjectif, sans doute une mutation du «w» de awer, ur qui atteste la négation (ur...ara = ne...pas) en «y» yr.

nHaR = jour (interférence avec l’arabe)
n’HeR = guider, conduire (ce mot n’existe pas en sémitique-arabe)
thura, t’hura = maintenant, ahora en espagnol. Possible liaison avec heure du grec ancien Ὧραι Hōrai , devenu en latin Horae.
lawan = le moment (interférence avec l’arabe)
lwaqth = le temps (interférence avec l’arabe)
oeil et source : aL (Hl, wl, ql, ghl?) allen = yeux ; thala =source, fontaine

En arabe
â ou 3 indique le ʿayn arabe, il deviendrait chez nous « gha » ou «a».
shams = soleil
qamar = lune
sana = 1 année ; sanawat = des années. SN :
suspect № 1
yum, yawm = jour. Au pluriel ayam = jours (one le retrouve en kabyle pour le décompte des jours à partir de 2 yumayen, thelt yem, etc...)
âam = année ; au pluriel al-aêwam
âamR = 1. âge, 2. jamais (on les retrouve en kabyle laameR)
meRa = une fois (muRuR = circuler)
îilm, 3ilm = savoir, connaissance
âlem, 3alem = le monde
asnan, al-snan = dents (32, soit 2 puissance 4 ça pourrait nous intéresser!). dersa, drus en argot algérois
min = d’oû (direction)
qern = siècle. QR+N :
suspect № 2
djebHa = front
usbu3, usbuû = semaine
ghad, ghaden = demain
al-an = maintenant
awan, al-awan = le moment
lawn = couleur. suspect № 3
waqt, al-waqt = le temps
naHar = jour. NHR. Suspect № 4 calqué sur le libyque «fleuve-jour» naHar = jour + naHr=fleuve comme chez nous as, asfa = jour et asif =fleuve.
naR = feu, nuR = lumière. NWR.
suspect № 5
saâa = heure. suspect № 6
oeil et source = ‘ayn (lettre â, 3)

Zoom
Lawn = couleur en arabe. suspect № 3
Lyna = tout à l’heure (passé) en kabyle
Luna = lune en latin
Sélêné = lune en grec (Venus est Aphrodite en grec)

Question
Le calendrier «libyque» est solaire-lunaire car d’une part lié au soleil S (jour, années) et d’autre part agrairement à la lune car lié au gr/yr (agur = lune et mois, yenayer = nouvel an lunaire). Celà se reflète dans le «front» WNS tha-wenza pour le soleil et NYR anyir pour la lune. La racine SN du soleil est clairement liée au savoir, à la connaissance et très probablement à l’astrologie et à l’année astrologique en particulier (usan = les années). Regardez comment sont indiquées les directions dans les 2 langues, notez que le «libyque» utilise le SN solaire et GR lunaire. Pour le sémite arabe cette corrélation âam-âilm-âalem-âamer (an-savoir-monde-âge) est aussi valable et elle indique que c’est relié à la lune qmr avec (qm en âm/3m), donc pour eux c’est le calendrier lunaire qui prédomine. La racine S ou SN solaire du «libyque» comme par hasard se retrouve dans le sémite-arabe pour saâ (heure), sana-sanawat (an-ans) avec son calendrier lunaire, oû ni le S ni SN ne se retrouvent dans l’indication des astres (lune, soleil) uniquement pour les dents asnan et encore là il faudra vérifier d’oû vient ce mot. Alors comment osent-ils dire que c’est nous qui empruntons SN de as, usan =jour, jours et ans (sans délimitation dans le temps). Jusqu’à quand mais jusqu’à quand allez vous continuer à croire que «année» avec la racine SN est un mot sémitique arabe alors que tout indique le contraire ?! Maintenant pourquoi on utilise [ym] en kabyle pour désigner jour concret, délimité dans le temps à partir de 2 (yumayen 2jours, theltyem 3 jours, etc...) il y a lieu de différencier les géométriques «libyques» RLMN plus particulièrement N et M, on fera ça plus tard et laissons cette question en stand-by quitte à leur accorder que c’est un emprunt du kabyle au sémite-arabe mais notez bien les verbes montrer/indiquer en kabyle car une montre ça indique le temps, comme l’horloge d’ailleurs.

Conclusions
Maintenant les déductions qui nous intéressent. YR,GR ou simplement gir, yir du front (anyir) signifient «giron » et plus largement il équivaudrait au préfixe grec ghyros ou GYR- de gyroscope par exemple qui signifie «tourner, tournoiement, tour, rotation» un cercle ou cycle en qlq sorte mais du temps et non pas de l’espace. Il faut différencier GR notion d’espace de YR notion de temps comme en kabyle a-gur = lune (l’astre) et a-yur, yir ou yer = année lunaire, un tour ou une rotation. Maintenant on comprend mieux le sens de anyir (front) comme de son double spirituel thawensa (front, destinée) d’ailleurs. On comprend aussi le verbe grirev = rouler, se rouler (en chutant).

Humour anglais
C’est quand même drôle de savoir que le year (an) anglais comme d’ailleurs le Jahr allemand (prononcer yaaR) ne serait, s’il obéissait à notre logique, qu’un mois lunaire et non pas solaire. Aujourd’hui nous sommes monday, le lundi, le jour de Lune, moon day. Mardi est le jour de Mars. Mercredi sera le jour de Mercure ou wednesday wood'day, jour de bois ou du dieu Odin, jour de Mercure ou de Vénus (Aphrodite chez les grecs) le jour de WNS thawensa chez nous ?! alors dans ce cas c’est sans attendre vendredi Vénus ou Mercure qui servait à l’établissement des calendriers? Alors NYR de anyir c’est quel astre si jamais ça mute en NWR, NHR (conduire)? Quel astre conduisait les hommes, leur servait de repère pour se guider? J’ai réfléchi armi je l’ai trouvé! Plus loin que Vénus il n’y a que Mercure en latin soit [erm] ou Hermès en grec. Hermès la planète qui brûle («nar, nur» hein camarades sémites!). Hermès le guide pour nous (NHR)? Mais Hermès le grec est celui ci :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Herm%C3%A8s. Hermes est entre autres le dieu du commerce et des voleurs, le dieu des perfides en qlq sorte! Holy shit'an!
L’humour mis à part je pense sérieusement que notre front kabyle nous réserve beaucoup de surprises! Admirez la pleine lune, c'est le moment. See you, folks!

dimanche 12 octobre 2008

Minotaure

Ce post sera très facile à comprendre pour celui ou celle qui aurait suivi ce blog et surtout pour celui ou celle qui aurait lu préalablement le post «Le jour du cèdre».

La logique dans la langue «libyque» est tout simplement «de fer», une logique/une loi qui veut qu’une appellation se répète pour désigner des choses différentes, un mot multipurpose en qlq sorte qui se retrouve en toponymie comme en botanique, en anatomie, etc...Suivez bien cette logique et soyez bon observateur, le reste n’est qu’un jeu d’enfants et vous comprendrez tout.

Ennoncé
Cèdre du grec kedhros, il est le symbole du Liban.
Villes de Phénicie:
Sidon (Sydwn ou Saidoon en phénicien) devenue Saïda en arabe, il y aurait une autre Saïda dans l’oranais en Algérie dont je ne connais pas l’origine du nom.
Tyr appelée Sour en arabe ; on en aura besoin prochainement.
Byblos (Jbeil aujourd’hui en arabe), Berytos (Beyrout aujourd’hui en arabe)
En sémitiques:
Knesset = assemblée en hébreu, appellée kanissa en arabe

Crète en grec Κρήτη. Je ne connais pas la signification de ce mot Kryty...ça aurait été QRT j'aurais compris!
Civilisation minoenne en Crète de 2700 à 1200 av. J.-C.
Ecriture de 1000 ans antérieure au grec
Principales villes minoennes de Crète :
Phaïstos Φαιστός
[k.n.s]: Cnossos ou Knosos Κνωσός
[k.dh.n]: Kydhonia ou Cydonia en latin ( le son «k» grec devient «s» en latin)
κερασιά kerasia = cerisier en grec
κυδώνι kydhoni/kidhonia = coing en grec
Coing à l’origine de Κυδωνία kidhonia ancienne ville de Crète. Chez là au nord de la Crète que se trouvait les plus parfumés de ces fruits sous le nom de κυδώνιον μήλον soit, pomme de Kydonia. La forme courante aujourd’hui est κυδώνι. Source: voir plus bas.
On aura aussi besoin du mot grec μήλον mélon (pomme) mais pour un autre post. Un peu de botanique, lexique kabyle :
[k.th.n]: Kthunya (tha-kthunya) = coing, cognassier
[k.n.s]: Knisya (tha-knisya) = cerisier, griotte Outils
Les sons [dh] et [th] sont proches donc l’altération est inévitable comme pour s et z.
Le k de knisya et kthunya est spirant, ça devrait être la règle pour N suivi d'une voyelle (knu, knef, etc...), d’oû la réflexion suivante: le K ne serait occlusif que suivi de S comme dans Kess (enlever) et je suppose que là il s’agirait de «ks» (comme le Xi ou Ksi grec Ξ, ξ) et non de k+s ; le mot a-ksum (chair, viande) oû l’on a l’impression que le k est spirant serait très probablement un g spirant donc le mot correct est a-gsum...et là on comprend d’oû vient le djism (corps) en sémitique arabe grâce à la mutation de g en leur dj.
Je donnerai les détails plus tard mais sachez que [qn] et [kn] équivaudraient au «cum-/con- et co-col-» en latin/français qui exprime l'adjonction, la réunion (ex.conjointement, concentrique, etc...) comme dans a-kniw(a-gniw?), akniwen = jumeau(x). Alors la racine QN/KN dans Knesset... Mais le plus important est que Q de [qn] indique les mesures!!! Un post (Canon!) y sera consacré mais dès à présent voyons ce verbe Qen = lier, attacher et mesurer (un vêtement). Vous comprendrez pourquoi tha-qendTaRth (qn + TR) pont, a-qenduR la gandoura, stheqna/qena = être satisfait (ne pas dépasser la mesure), etc...ça sera un post mathématique, géométrique qui mettra fin à toutes les prétentions de l’usurpateur quant à l’origine des mots qentara et autres.
Juste pour info: il est à peu près évident que le suffixe -nya (kthunya, knisya, bunya) serait équivalent au latin -gnus (pugnus, etc...).

Conclusions
C’est désormais une coutume, je ne donne pas mes conclusions personelles pour ne pas vous influencer et pour vous faire profiter de découvrir par soi-même ce qui est à la surface. Inutile de me croire ou de me juger, j’incite juste à réfléchir Au lecteur donc de comprendre par lui-même.Vous n’avez qu’à faire confondre le lexique toponymie-botanique KNS ou KTN pour comprendre. Sinon un post plus explicite avec mes déductions par rapport à ce post et à d’autres du même thème sera publié dès que possible.
Il est établi par les spécialistes qu'en plus du libyque l’une des autres écritures (type d'écriture) de nos cousins guanches aux Canaries est très semblable à l’écriture des crètois (linéaire A et B) et les pétroglyphes égyptiens. Il est aussi clair que le grec a intégré le crétois et que le grec aurait emprunté l’alphabet au phénicien. Donc là nous avons un filon intéressant, tous au même temps phénicien-grec-égyptien-guanche. C’est là qu’il faut creuser pour y voir plus clair...en toponymie par exemple!

Liens
Coing à l’origine de Κυδωνία kidhonia ancienne ville de Crète. Chez là au nord de la Crète que se trouvait les plus parfumés de ces fruits sous le nom de κυδώνιον μήλον kidhonion melon soit, pomme de Kydonia. La forme courante aujourd’hui est κυδώνι kidhoni.
Source:
http://www.projethomere.com/forum/viewtopic.php?f=5&t=2135
Je vous conseille vivement ce site projet Homère d’un excellent niveau avec un excelent auteur Helène et très instructif pour celui qui veut s’initier ou apprendre le grec ou tout simplement pour tout francophone qui s’intéresse à la Grèce et à sa culture. Merci, ευχαριστώ (efcharistó) à son auteur!

Post-scriptum
J’espère que ce post aura au moins suscité, parmi les kabyles surtout, de l’intérêt pour la civilisation minoenne autant que pour la civilisation grecque. Outre l’intérêt évident pour tous qlq soit le pays d’origine, il est nécessaire de comprendre pour un kabyle, du moins un spécialiste en linguistique ou un historien, que le grec est la condition sinequanone pour réussir à remonter le temps. Mais ne confondez pas, le grec c’est le grec et notre langue c’est notre langue. Le miracle grec est valable pour les européens qui se réclament «héritiers» de la civilisation grecque, en tout cas bénéficiaires c’est sûr et tant mieux pour eux. Pour nous simples gens, peuple frugal abandonné à son sort la langue des héllènes est le seul «miroir» qui puisse nous aider dans notre odyssée vers la réincarnation de notre langue-mère, j’en suis profondément convaincu. Le latin ne donne que des calques, là c’est clair qu’à l’époque romaine notre langue était déjà cuite. Donc vivement le grec, n’en déplaise aux pharisiens d'aujourd'hui ou d'hier, Saint-Augustin le premier (il n'aimait pas le grec, brrr)! Pas besoin du traduire du grec comme d'aucuns mais il est nécessaire d'apprendre le grec. Et surtout que très probablement le grec sera la prochaine langue interdite ou déclaré langue impie en Afrique du Nord par les ennemis du peuple. Y aura-t-il un autre miracle grec, la langue hellène Ελληνικά [elinika] vaincra t-elle le minotaure, al-minathawr ?