dimanche 12 octobre 2008

Minotaure

Ce post sera très facile à comprendre pour celui ou celle qui aurait suivi ce blog et surtout pour celui ou celle qui aurait lu préalablement le post «Le jour du cèdre».

La logique dans la langue «libyque» est tout simplement «de fer», une logique/une loi qui veut qu’une appellation se répète pour désigner des choses différentes, un mot multipurpose en qlq sorte qui se retrouve en toponymie comme en botanique, en anatomie, etc...Suivez bien cette logique et soyez bon observateur, le reste n’est qu’un jeu d’enfants et vous comprendrez tout.

Ennoncé
Cèdre du grec kedhros, il est le symbole du Liban.
Villes de Phénicie:
Sidon (Sydwn ou Saidoon en phénicien) devenue Saïda en arabe, il y aurait une autre Saïda dans l’oranais en Algérie dont je ne connais pas l’origine du nom.
Tyr appelée Sour en arabe ; on en aura besoin prochainement.
Byblos (Jbeil aujourd’hui en arabe), Berytos (Beyrout aujourd’hui en arabe)
En sémitiques:
Knesset = assemblée en hébreu, appellée kanissa en arabe

Crète en grec Κρήτη. Je ne connais pas la signification de ce mot Kryty...ça aurait été QRT j'aurais compris!
Civilisation minoenne en Crète de 2700 à 1200 av. J.-C.
Ecriture de 1000 ans antérieure au grec
Principales villes minoennes de Crète :
Phaïstos Φαιστός
[k.n.s]: Cnossos ou Knosos Κνωσός
[k.dh.n]: Kydhonia ou Cydonia en latin ( le son «k» grec devient «s» en latin)
κερασιά kerasia = cerisier en grec
κυδώνι kydhoni/kidhonia = coing en grec
Coing à l’origine de Κυδωνία kidhonia ancienne ville de Crète. Chez là au nord de la Crète que se trouvait les plus parfumés de ces fruits sous le nom de κυδώνιον μήλον soit, pomme de Kydonia. La forme courante aujourd’hui est κυδώνι. Source: voir plus bas.
On aura aussi besoin du mot grec μήλον mélon (pomme) mais pour un autre post. Un peu de botanique, lexique kabyle :
[k.th.n]: Kthunya (tha-kthunya) = coing, cognassier
[k.n.s]: Knisya (tha-knisya) = cerisier, griotte Outils
Les sons [dh] et [th] sont proches donc l’altération est inévitable comme pour s et z.
Le k de knisya et kthunya est spirant, ça devrait être la règle pour N suivi d'une voyelle (knu, knef, etc...), d’oû la réflexion suivante: le K ne serait occlusif que suivi de S comme dans Kess (enlever) et je suppose que là il s’agirait de «ks» (comme le Xi ou Ksi grec Ξ, ξ) et non de k+s ; le mot a-ksum (chair, viande) oû l’on a l’impression que le k est spirant serait très probablement un g spirant donc le mot correct est a-gsum...et là on comprend d’oû vient le djism (corps) en sémitique arabe grâce à la mutation de g en leur dj.
Je donnerai les détails plus tard mais sachez que [qn] et [kn] équivaudraient au «cum-/con- et co-col-» en latin/français qui exprime l'adjonction, la réunion (ex.conjointement, concentrique, etc...) comme dans a-kniw(a-gniw?), akniwen = jumeau(x). Alors la racine QN/KN dans Knesset... Mais le plus important est que Q de [qn] indique les mesures!!! Un post (Canon!) y sera consacré mais dès à présent voyons ce verbe Qen = lier, attacher et mesurer (un vêtement). Vous comprendrez pourquoi tha-qendTaRth (qn + TR) pont, a-qenduR la gandoura, stheqna/qena = être satisfait (ne pas dépasser la mesure), etc...ça sera un post mathématique, géométrique qui mettra fin à toutes les prétentions de l’usurpateur quant à l’origine des mots qentara et autres.
Juste pour info: il est à peu près évident que le suffixe -nya (kthunya, knisya, bunya) serait équivalent au latin -gnus (pugnus, etc...).

Conclusions
C’est désormais une coutume, je ne donne pas mes conclusions personelles pour ne pas vous influencer et pour vous faire profiter de découvrir par soi-même ce qui est à la surface. Inutile de me croire ou de me juger, j’incite juste à réfléchir Au lecteur donc de comprendre par lui-même.Vous n’avez qu’à faire confondre le lexique toponymie-botanique KNS ou KTN pour comprendre. Sinon un post plus explicite avec mes déductions par rapport à ce post et à d’autres du même thème sera publié dès que possible.
Il est établi par les spécialistes qu'en plus du libyque l’une des autres écritures (type d'écriture) de nos cousins guanches aux Canaries est très semblable à l’écriture des crètois (linéaire A et B) et les pétroglyphes égyptiens. Il est aussi clair que le grec a intégré le crétois et que le grec aurait emprunté l’alphabet au phénicien. Donc là nous avons un filon intéressant, tous au même temps phénicien-grec-égyptien-guanche. C’est là qu’il faut creuser pour y voir plus clair...en toponymie par exemple!

Liens
Coing à l’origine de Κυδωνία kidhonia ancienne ville de Crète. Chez là au nord de la Crète que se trouvait les plus parfumés de ces fruits sous le nom de κυδώνιον μήλον kidhonion melon soit, pomme de Kydonia. La forme courante aujourd’hui est κυδώνι kidhoni.
Source:
http://www.projethomere.com/forum/viewtopic.php?f=5&t=2135
Je vous conseille vivement ce site projet Homère d’un excellent niveau avec un excelent auteur Helène et très instructif pour celui qui veut s’initier ou apprendre le grec ou tout simplement pour tout francophone qui s’intéresse à la Grèce et à sa culture. Merci, ευχαριστώ (efcharistó) à son auteur!

Post-scriptum
J’espère que ce post aura au moins suscité, parmi les kabyles surtout, de l’intérêt pour la civilisation minoenne autant que pour la civilisation grecque. Outre l’intérêt évident pour tous qlq soit le pays d’origine, il est nécessaire de comprendre pour un kabyle, du moins un spécialiste en linguistique ou un historien, que le grec est la condition sinequanone pour réussir à remonter le temps. Mais ne confondez pas, le grec c’est le grec et notre langue c’est notre langue. Le miracle grec est valable pour les européens qui se réclament «héritiers» de la civilisation grecque, en tout cas bénéficiaires c’est sûr et tant mieux pour eux. Pour nous simples gens, peuple frugal abandonné à son sort la langue des héllènes est le seul «miroir» qui puisse nous aider dans notre odyssée vers la réincarnation de notre langue-mère, j’en suis profondément convaincu. Le latin ne donne que des calques, là c’est clair qu’à l’époque romaine notre langue était déjà cuite. Donc vivement le grec, n’en déplaise aux pharisiens d'aujourd'hui ou d'hier, Saint-Augustin le premier (il n'aimait pas le grec, brrr)! Pas besoin du traduire du grec comme d'aucuns mais il est nécessaire d'apprendre le grec. Et surtout que très probablement le grec sera la prochaine langue interdite ou déclaré langue impie en Afrique du Nord par les ennemis du peuple. Y aura-t-il un autre miracle grec, la langue hellène Ελληνικά [elinika] vaincra t-elle le minotaure, al-minathawr ?

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