mercredi 1 octobre 2008

Infrarouge

Aujourd’hui je vais dépasser la ligne rouge et vous n’allez pas m’en vouloir en lisant ce post jusqu’à la fin.

On a déjà compris que le «h» aspiré est bel et bien existant dans notre langue et qu’une mutation en « ph » (F) est envisageable. En outre on a compris que le «h» «libyque» atteste 1. la chaleur (hamu) ; 2. Il serait tranchant.

Ennoncé:
Le «h» aspiré ici toujours en miniscule se prononce comme h de half en anglais; le «H» aspiré ici toujours en Majuscule se prononce comme H de Here en anglais
tha-nina ….T’hanina = épervier; femelle du faucon. Couleur :

Photo de mon ex. collègue Yévguény S.: le faucon de la place rouge.
Thanina est pour nous un oiseau mythique, fabuleux comme le sphinx qui renaît de ses cendres.
Le mot grec phoenix (p’hoenix?) est utilisé pour le sphinx (oiseau), les dattes et les phéniciens : sans doute la couleur comme dénominateur commun.
a-falku…p’halku = faucon en kabyle moderne.
tha-nisha = silex
tha-milla = tourterelle (maillée?), couleur : rouge-brun.
[h.n]
henk = joue (interférence avec l’arabe)
phenk = p’henk (phenkur)
heni = hénné en français, utilisé chez nous et chez les anciens Egyptiens pour les momies. Le heni (hénné) fait partie de la famille de lythracées originaire d’Afrique du Nord uniquement. Teinte rouge-brun. Le heni au même titre que le tatouage revêt une dimesnion spirituelle quasi-religieuse pour nous et souvent il est appliqué lors des cérémonies (de mariage, religieuses) toujours accompagné de chants.

hentith = as foetida; officiellement originaire d’Iran et d’Inde
hneth = parjurer
ini = parler
a-DHihan = rate (ça n’esy pas un emprunt contrairement à ce que dit le vénérable M.Sahki dans Tawalt: en arabe rate se dit «Sihal»)
[h.s]
tha-silt = chaudron, marmitte....t'hasilt.
tha-sa = foie....t’hasa.
hes = ressentir
srih = humer, sentir
riha = odeur
bah, pah = bon (langage enfantin)
qereh = tranchant, perçant, fort, viv, brusque (pour les goûts : qereh = vif, fort, caustique)
ah ! = aïe ! (en se faisant mal, en se brûlant)
ahlil ! = exclamation utilisée pour exprimer le désarroi devant un malheur.
hliles = se trémoussser, (avoir le feu au cul).
haez = toucher, blesser
fuh = mauvais (langage enfantin)
fu-(fw) = exprime la répugnation, le rejet
ghunfu = répugner
i-lilli = laurier rose
ushen = renard, chacal (canidés)....us’hen. Couleur : Roux !
shveh, a-shevhan = clair ("blanc" par extension, synonyme a-mellal). Vraisemblablement sheveh serait shev/shef+h oû le "h" = "teint", "apparence". Ne pas confondre avec sheb'eh/shepeh = se faire belle/beau?

Hraw = épais
zHir = son, bruit lointain (sourd)
deH = interjection pour exprimer le bruit
deHen = attention, ouie (ar deHnik =, idem à l’expression russe derzhi ukho vostro, soit ~ «prêter l’oreille avec attention»)
aHwish = bouriccot (âne), ou personne inattentive, sotte.
aH-vuH ! = exclamation utilisée pour exprimer la pitié devant l’impuissance ou la faiblesse de qlq’un.

Conclusions et questions:
Canaan :
de l’hébreu Kenaan, en grec khanaan transcrit en latin chanaan. Si c’était k’hanaan on aurait compris pourquoi les phéniciens seraient issus du Canaan vu que la racine [hn] se retrouve dans leur appellation par les grecs [ph.n.k]. Plus tard on donnera à cette racine une valeur géographique car le «n» est une géométrique dans notre langue-mère. Il pourrait s'agir aussi d'une désignation par la couleur: (secteur ou région) rouge, qlq chose comme "terre-rouge" (étranger en général) au contraire de la terre-noire (patrie), .

Couleurs:
Le «h» exprime uniquement les couleurs vives (chaudes) : Rose – Rouge – Rouge brun – rouge-vermeil – rouge ocre – ROUX

Les organes:
Les organes essentiels à l’intérieur du corps humain (invisibles donc à l’oeil nu) portant un «h» sont de couleur du spectre rouge. Je rappelle l'importance capitale de thasa = foie en kabyle, organe des sentiments surtout "maternels" (d'oû l'expression themlal thasa dh way thurew = (littéralement) le foie a rencontré ceux qu'il a générés, soit la maman a retrouvé sa progéniture).

Les 5 sens :
le «h» aspiré atteste uniquement l’odorat (+ sensations = sentiments)
le H attesterait uniquement l’ouie.
L’infrarouge et le son deux sont des rayonnements électromagnétiques donc invisibles et probablement pour cette raison les «h» et «H» sont aspirés?!

Phara' oh!
La cérémonie du heni (hénné) avec les chants n’est rien d’autre qu’un rite religieux soit pour apaiser les esprits invisibles, soit pour convier à la fête les êtres disparus. Dans les deux cas le heni est sensé chasser le malheur et assurer le bonheur à l’intéressé (époux lors de la cérémonie de mariage, enfant à la circoncision, etc...). Le bonheur ou la fête qu l’on appelle farh/Pharh, L’pharh tout le contraire du malheur L’qerh (qui signifie mal, malheur). Oui le mot farh se retrouve en sémitique-arabe mais, Le Créateur m’est témoin, il serait un vernaculaire et ce sont eux qui l’ont emprunté ; d’ailleurs cette dualité ferh-qerh (bonheur-malheur) n’existe pas chez eux, qerh signifie chez eux = ulcère, ulcéré. Emprunt! on leur a emprunté, brrr! C'est la même histoire à vomir debout qu'avec le mot a-frux, j'y reviendrai un jour là-dessus.
Vous comprendrez maintenant pourquoi les anciens égyptiens sont régulièrement peints en rouge ou en rouge-ocre et pourquoi une fois la momie embaumée ils remettaient à l’intérieur les organes qui soit dit en passant ont tous un protecteur: protecteur du foie associé à la déesse Isis ou en egyptien aset (c’est comment le foie en kabyle, hein?!). Pour ce qui est de l’Egypte antique on verra ça une autre fois mais réfléchissez un peu à ça :
1. En plus des ultrasons a-t-on déjà passé à l’infrarouge les monuments, tombes des pharaons?
2. Le mot pharaoh (pharaon) lui-même aurait quelle explication au vu de tout ce que l’on vient de voir, hein? Post-scriptum: pour la première fois je suis prêt à m'intéresser sérieusement à la fameuse étude sur le Pharaon rouquin Ramsès II, étude faite par L. Balout, C. Roubet and C. Desroches-Noblecourt, "La Momie de Ramsès II : Contribution Scientifique à l’Égyptologie" (1985) et leurs conclusions sur l'origine de ce pharaon. Lire ci-dessous pour plus de détails. Rappel: mot pharaon en ancien egyptien Per-Âa que l'on traduit comme grande (âa) maison (per). En libyque il aurait en toute logique sonné autrement: Pher-A, ou Pher-gha(Ha). Allez le savoir si c'était le cas!

Ramses II, le Pharaon rouquin: En 1975, le gouvernement Egyptien autorise les Francais à emporter la momie de Ramses II pour un travail de conservation. De nombreux autres tests ont été fais, pour déterminer les affinités raciales de Ramses, notamment parceque le chercheur Sénégalais Cheikh Anta Diop affirmait à cette époque que Ramses était noir. Une fois le travail fini, la momie fut renvoyée dans un coffre hermétique et scellé, et elle est depuis largement hors de vue du public, au fond des entrailles du musée du Caire. Les résultats de l’étude ont été publiés avec peu d’illustrations, édités par L. Balout, C. Roubet and C. Desroches-Noblecourt, avec le titre La Momie de Ramsès II : Contribution Scientifique à l’Égyptologie (1985).Le Professeur P. F. Ceccaldi, entouré d’une équipe de recherche, étudia des cheveux prélevés sur la crane de la momie. Ramses II mourrut à 90 ans, et ses cheveux étaient devenus blanc. Ceccaldi determina que la couleur rousse des cheuveux de la momie provenait d’une solution de henné diluée ; cela prouverais l’attention cosmétique des embaumeurs. Cependant, des traces de la couleur d’origine de la chevelure (de jeunesse), étaient toujours visible à la racine, malgré l’age avancé. Des examens microscopiques prouvèrent que les racines des cheveux contenaient des traces naturelles de pigment rouge, et c’est pourquoi Ramses II a du être rouquin durant sa jeunesse. Il a été conclu que la pigmentation rouge du cheveux ne résultait pas d’ une quelconque décoloration du cheveux, ou d’une altération post-mortem, mais représentait en fait la couleur de cheveux naturel de Ramses. Ceccaldi étudia également une section transversale du cheveux, et détermina à son aspect ovale que Ramses était "cymotrique" (cheveux bouclés). Finalement, il déclara qu’une telle combinaison de caractéristiques montrait que Ramses II aurait été un "leucoderme" (personne à peau blanche). Balout et Roubet ne se faisaient aucune illusions quand à la signification de cette découverte, et ils conclurent ainsi :[B] "Après avoir achevé cet immense travail, une conclusion scientififique restait à faire : L’étude anthropologique et l’analyse microscopique du cheveux, rapportée par 4 laboratoires : Judiciary Medecine (Professeur Ceccaldi), Société L’Oréal, Atomic Energy Commission, et l’Institut Textile de France démontra que Ramses II était un "leucoderme", qui est un homme à peau claire, proche des Mediterranéens préhistorique et de l’antiquitée, ou brievement, des Berbères d’Afrique" [Balout, and al. (1985) 383.]. Source: http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=240

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