samedi 31 janvier 2015

L'Etranger

Go West...

Il faut obligatoirement (!) avoir lu le billet précédent intitulé "Back to the future" ("Retour vers le futur" en anglois) pour comprendre ce qui va suivre.

Qui ne s'est pas plaint un jour de sa destinée, surtout s'il est loin de sa terre natale, donc dans la peau de l'Etranger ? Qui n'a jamais vu l'étranger dans l'autre ? Peu de monde en fait. Et pourtant, le destin inéluctable de l'homme sur cette planète, dans ce monde ici-bas est devenir un jour ou l'autre un étranger, le jour où il prendra le chemin de l'exil d'où personne n'est revenu, le jour où il rejoindra l'éternité. Go West, la ruée vers l'occident, tel est le destin du commun des mortels...

On a défini dans le billet précédent le sens de la flèche du temps : d'Est en Ouest. De droite à gauche en somme. A cet égard, les langues sémitiques (arabe, hébreu) présenteraient donc un avantage, mais ce n'est qu'a première vue, car si l'information ou les lettres sortent de la source (Est, Levant), il est plus convenable de les lire pour celui qui a l'habitude de lire de gauche à droite (kabyle, français, russe, anglois), l'exemple du message défilant (à la télé par exemple) en est la preuve :

La vie de l'homme, un bref passage sur Terre, est comparable à la trajectoire du soleil dans le ciel : il naît ou se lève au Levant (Est), atteint son zénith au Sud avant d'aller finir sa course en Occident (Ouest). On va zapper le Sud pour le moment (le Nord aussi), on fera le raccourci en traçant une ligne reliant le début à la fin de la course (de la vie) avec une direction Est-Ouest : c'est notre flèche du temps... et de la vie.

C'est en opposant les notions de Levant versus Occident et celles qui vont avec que l'on va découvrir des choses ô combine intéressantes, et faire des rapprochement linguistiques que les camarades blasés scientifiques, si prompts à classer et diviser les langues de l'humanité, n'auraient jamais osé envisager. Et pour cause ! ici on sort de la linguistique classique, on fait plutôt dans les sciences exactes, surtout en faisant usage des corrélations entre des langues différentes pour des notions pas forcément identiques.

Ce vecteur du temps, ou simplement cette flèche de temps et de vie Est-West (Levant-Occident), va nous donner des indices historiques aussi, en matière de calendrier par exemple, ou de titres anciens. En réalité, cette comparaison ou dualité Est-Ouest se résume ainsi: à des points cardinaux opposés, il faut chercher et apparenter des notions au sens opposés. 
Droite à Gauche
Avenir vs Passé
Levant vs Couchant
Début vs Fin : en français, se debout et début ne feraient qu'un ; l'italien (latin) fini, finita est clairement phénicien et comparable à TNS en kabyle avec la racine du couchant nes ;
Ouverture vs Fermeture
Entrée vs Sortie : Exit en anglois ou en français est lié à Occident !
Moi (Soi) vs l'Autre, l'Etranger
Homo vs Hetero : pervers s'abstenir, ici on voit clairement la relation du latin Alter avec le grec Hetero (autre), et les deux sont en relation avec l'Autre, l'Etranger ; par ailleurs, cette fois pour les pervers, le terme péjoratif en kab ou en argot arabe nord-africain 3atay (homosexuel) pourrait être une variante locale du grec... hetéro et pas homo (ah la belle blague !). 
Le moi (le soi) pourrait être issu du grec homo, homos (semblable) justement. Mais le plus intéressant, dans le cas du kabyle cette fois, c'est que le Moi kabyle Nek pourrait être "la vie" égyptienne ancienne (Ankh), la preuve : le sémitique-arabe utilise ana (moi) tout aussi proche de la vie (ankh) des anciens Égyptiens. 

En allant d'Est en Ouest, on va dans l'ordre croissant (en termes d'âge) : du plus jeune au plus vieux. Les heures de la journée, les mois de l'année, et même les relations de parenté peuvent être trouvées dans ce vecteur de vie et de temps Est-Ouest. Par exemple, en kabyle hier (idheli, idteli) s'apparente aux beaux parents (idhulan, adhugal, adtugal, etc.). C'est à dire que la distance se mesure dans le temps, dans l'irrationnel et pas seulement dans l'espace. Le cousin, âmi est un emprunt à l'arabe, aux sémitiques en général, car ces dernières utilisent youm (jour). 
Pour le calendrier, le terme de siècle serait identique à celle de vieux (celui qui a vécu) : ex. en russe, vek (siècle) s'alignerait sur vecchio (vieux) en italien, voir vétuste en français.

Est vs Ouest, Levant vs Occident, c'est l'Elève vs le Maître. Le Ministre serait aussi un Maître (n abrégée car son nasal), et le wazir egyptien repris par l'arabe al-wazir (ministre) serait à coup sûr un "occidental" au sens de...Sage. Et oui, cette fois les Anglois ont raison : Wise (sage) s'apparente à West. 

Est vs Ouest, c'est aussi Blanc vs Noir, le connu vs inconnu, et on va du Mou vers le Dur (stereo en grec). La notion de "terre noire" (Kemet ancien nom de l'Egypte) ferait aussi allusion à l'occident ? On y reviendra plus tard.

Cette opposition Est-Ouest donne aussi l'opposition Natives (autochtone en anglois) vs Etrangers. Et là je considère que nous avons trouvé la clef du mystère des Hébreux, voir même des Arabes. Il est quasiment sûr que l'Hébreu s'apparente aux notions sises à l'Ouest : étranger, sage, noir, inconnu, vieux, etc...et avec la sortie (occident) bien sûr : on tient l'explication du mythe de l'Exode (exit, sortie) du peuple hébreu de l'Egypte, ce serait un mythe très probablement lié à la particularité de la langue hébraïque. Celui qui écrit de droite à gauche, comme c'est le cas pour l'hébreu et l'arabe, est forcément anormal (une peu comme les gauchers qu'encore récemment on obligeait, dans certains pays, à écrire de la main droite) d'un occidental" (étranger), avec des lettres dirigés vers le couchant (l'occident), la sortie, exit, exode... Ce sujet sera développé ultérieurement, il devrait nous apporter beaucoup d'explications intéressantes. 

vendredi 30 janvier 2015

Back to the future

Être humain, au passé et au futur...

Ou comment regarder les choses autrement.
Observez bien la photo ci-dessous.
Qu'aimeriez-vous y changer ? Quelle retouche s'impose à votre avis, peu importe que vous croyez ou pas à la théorie de l'évolution ?

La mienne touche serait la suivante : laisser tous ces "spécimens" à leur place mais les retourner de 180° dans la direction inverse, de droite à gauche au lieu de gauche à droite sur la photo d'illustration. Pourquoi ? Tout simplement car le descendant regarde dans le dos celui qui l'a précédé dans ce monde, son ancêtre, son ascendant.

Vous avez maintenant imaginé ces personnages retournés dans l'autre direction ? Très bien, on peut passer à autre chose : qu'est ce que l'Être... et le verbe être pendant qu'on y est ?
Notre vecteur d'évolution va normalement du passe vers l'avenir. Mais, en termes de temps, c'est quoi exactement le passé et l'avenir ? On va essayer de les projeter sur notre image :
(de) Gauche vs (à) Droite
Passé vs Avenir, Futur
Hier vs Demain
Sortie vs Entrée
Occident vs Orient
Couchant vs Vivant
Ouest vs Est
Not to be vs To be, 
Mort vs Vivant : être, l'Être (l'homme).

C'est peut-être un peu compliqué à comprendre, si c'est le cas, limitez-vous à la foison de conclusions qui en découlent, entre autres : 
- Le verbe Être (stare en latin) en français (il est 1 h par exemple) se situe à l'Est (Levant), tandis que l'anglois was (être au passé) est carrément à l'opposé : à l'ouest ;
- Le verbe être latin stare aurait sans doute donné stary (vieux) en russe et historia (histoire) en grec car il est question de l'ancêtre, du passé ;
- Ce n'est pas Vivant mais Livant pour le levant, ou bien l'inverse: Vivant et le vivant pour le levant : ici on tient les Bibans (les portes en arabe, pour l'entrée donc le levant) ;
- Andros (être) en grec, être (stare), DR de dder (vivant) en kabyle et Entrée seraient de la même famille probablement ;
- Demain en français est à rapprocher - on écarte pas l'hypothèse de "demain = deux mains" - du sémitique (arabe par ex.) yamin (droite), voir Yémen au levant ;
(Remarquons que le Benjamin serait du Levant tandis que l'aîné serait du Couchant, un occidental : bref, sur notre photo, on placerait l'ancêtre/l'aïeul/l'ancien à gauche, du côté du passé, du couchant)
- Le kabyle (mazigh) a-zelmadh (gauche) est à rapprocher du passé arabe (al-madhi) ;
- L'arabe yassar (gauche) est sans doute un emprunt à l'ancien égyptien du nom de Osiris "celui qui est à la tête des occidentaux (des morts)" ;
- Les termes français hier et aïeul seraient probablement proches.

Les conclusions ne s'arrêtent pas là, loin s'en faut. On y trouvera une peu de tout, y compris la notion d'âge, de calendrier, d'histoire, etc. Le plus curieux est que les étoiles sont, sur notre échelle, dans le passé : le terme ithri (étoile) en kabyle (mazigh) est probablement le même que idhelli (hier) ; le stare (être) latin peut se situer dans le passé comme dans le futur (il faut une analyse plus approfondie à ce sujet pour y voir plus clair). C'est surtout aussi le temps et sa relation avec la lumière qui nous indiquera cette échelle du temps pour l'homme, avec son passé, son présent et son futur... qui forcément deviendra le passé un jour ou l'autre.
Et pour finir, une formule de passage s'impose assez clairement pour le delta, voir le T :
D = ST
D, T = ST, CT
L'être humain avec un D justement est dans le nom de celui que la Bible donne comme le plus lointain aïeul de l'homme, et ce n'est pas un signe ! : Adam. On y reviendra sur cette "théorie de l'évolution" linéaire des camarades religieux.

lundi 12 janvier 2015

Blue Punica

La clé de la maison punique...

L'Egypte encore et encore. Ancienne s'entend. Je me demande pourquoi les camarades charlatans-religieux sémites ou maures vouent tant de mépris et de haine à la civilisation égyptienne ancienne en l'accusant de tous les maux de l'humanité et en allant jusqu'à la traiter de "djahiliya" (époque de l'ignorance). Des ignares qui traitent les fondateurs du berceau de la civilisation humaine d'ignorants, le monde à l'envers quoi !  Sans doute ont-ils qlq chose à nous cacher... A mon sens, c'est de l'Egypte que seraient parties les religions monopolistes (monothéistes)... et même les langues de ces religions, du moins les sémitiques : l'hébreu et surtout l'arabe. On verra plus loin pourquoi.

Mais d'abord une prise de sang est nécessaire. 
Vous ne l'avez sans doute jamais supposé : la bataille que se livrent le sang bleu et le sang rouge pourrait trouve son explication dans l'étymologie de ce nom même. 
Sang aurait donné le Bleu, et le Noble aussi.
Voici une démonstration magistrale, qui concerne les langues germaniques :
Blood en anglois ~ Blue en anglois, Bleu en français, etc...
Sang en français (latin) ~ Siny (Bleu) en langues slaves.
C'est un indice nouveau concernant le Sang et la Noblesse.
Le DM de dem (sang) en arabe, serait celui d'Adam. On suppose qu'il est repris en kabyle sous forme de i-dhamen (les sangs), au pluriel uniquement, comme c'est le cas pour l'eau pour l'eau en kab : aman (les eaux) qui seraient "les gémeaux", comme on l'a vu dans le billet précédent "Deep blue gemini". Au lieu de la racine sémitique DM de sang, il pourrait s'agir de la racine kab gM (gma "frère") voire gN (igeni "ciel, voûte céleste") ou même kN (akniwen "jumeaux") qu'on a étudié dans le billet précédent. Le sang devrait symboliser la fraternité, les liens sanguins. 
C'est le moment de partir en Egypte, ancienne s'entend. Un petit crochet donc : merci de relire ce billet dédié au symbole de la vie Ankh, publié cet été sur ce blog... C'est bon, on peut continuer ?
Ankh (la vie) : le sang, l'humanité, la création, la croix, etc...
Le mot ˁnḫ pour Ankh indiquerait clairement que le coup de glotte, le alif sémitique-arabe (on le transcrit sous forme du chiffre 1 ou 1a sur ce blog comme ailleurs), existerait aussi chez les anciens Egyptiens ; ceci pourrait expliquer pourquoi le coupe de glotte est présent en kabyle alors qu'il devrait être logiquement remplacé par un son aspiré que la langue kabyle possède à la différence de l'arabe.  

Maintenant attachez vos ceintures, ça va barder !
Le Ankh égyptien ancien s'est déplace logiquement vers l'Afrique du Nord à l'époque punique, ceux que les camarades historiens officiels désignent par Phéniciens, comme s'il s'agissait d'une race :) Ce terme égyptien ancien est toujours vivant même dans les langues romanes !
Ankh ~ Clef, clé
Ankh ~ Alpha, aleph ou alif.
Il suffisait de remplacer le coup de glotte par un son aspiré (k kabyle) ou un P, et tout s'explique !
La première lettre de l'alphabet dit phénicien, Aleph serait une Clef et Ankh.

Phéniciens, et surtout les Puniques, qui étaient-ils vraiment ? Une race ? Non. Sans doute une classe, et ils seraient très probablement issus ou liés de l'Egypte ancienne. A commencer par leur nom.
L'équivalent du sémitique edom, dem (sang) - voir d'Adam - en grec ancien n'est rien d'autre que Phoinos (rouge sang), Phonix (pourpre), voire Phoinike qui ont donné le nom Phénicien.

Punique ou punicus en latin vient directement de Ankh égyptien ancien.
Vous êtes informés que les camarades sémites-arabes ont emprunté le nom de la divinité égyptienne ancienne Ptah pour former les mots meftah (clé), al-foutouhate (les conquêtes), al-fatiha (verset d'ouverture), etc. Voici un autre emprunt flagrant :
Akh (frère) en arabe est un emprunt à Ankh égyptien ancien.
(Ankh étant la vie, le sang, donc la fraternité.)
Et ? ...
Phéniciens ou Puniques, à votre avis, c'est qui exactement ?
Puniques, Phéniciens ~ Fratrie, Confrérie ~ Prêtres
Ce n'est certainement pas une race ou un peuple, encore moins originaire d'un liue géographique précis : les fratries et confréries sont légion en Afrique du Nord même de nos jours, surtout en Kabylie.
Et puis...
Et puis, les guerres puniques, ça signifierait exactement quoi ?
Exact : (des rivières pourpres...)
Fratricide, 
Guerres civiles, 
voire même Guerres de religion. 
N.B. : Même le mythe du fratricide d'Abel trouverait son explication dans le sang apparenté au bleu et au rouge, et à la fratrie. 

La seule difficulté qui nous gêne pour le moment est comment différencier le sang bleu du sang rouge. Peut-être, et c'est notre première supposition sur ce sujet, que le Bleu serait lié à Clef. On y reviendra plus tard, car vu que l'on sait désormais maintenant qui étaient vraiment les Puniques ou les Phénicien (ce n'est pas une race mais une confrérie, alors rien ne les lie aux Sémites par le sang !) et leur relation avec l'Egypte ancienne, on va s'intéresser à ce qu'ils auraient apporté de mieux à l'humanité : l'alphabet phénicien. 
Aleph ou Alpha serait clairement le Ankh (la vie), la croix ansée égyptienne et simplement une Clef, et le mystère demeure pour la couleur : Bleu ou Rouge ?
Mais que dire de Bêta ?
Les camarades sémites sont sûrs que Bêta est d'origine sémitique pour Beth, Bet, Beyt "la maison", mais moi je ne suis pas si sûr, je suis même sûr de l'inverse : bêta n'est pas d'origine sémitique ! Peut-être est-ce Bêta la Bleue, qui sait... Mais un chose serait très probable, sinon sûr : bêta, bet (maison) serait issu de l'ancien égyptien Per (maison) à la racine du nom pharaon...
Et ce nom pharaon est l'addition de deux hiéroglyphes Per+Ânkh.
Si Per est bêta (bet) et Ânkh est l'apha (aleph), ça donne quoi ?
Maison de vie  = Alphabet !
Sauf que là c'est Bêta-alpha lu de droite à gauche par les camarades sémites comme ils en ont l'habitude :) Un vrai camouflet pour les camarades charlatans-religieux qui haïssent l'Egypte ancienne et même pour les historiens avec leur histoire officielle.   

L'alphabet phénicien ou punique de Carthage serait l'oeuvre d'une confrérie (et non pas d'un peuple sémitique !) ayant un rapport direct avec l'Egypte ancienne et les écritues égyptiennes, et le symbole de Tanit serait très probablement l'équivalent soit de la croix ansée Ânkh, soit carrément une autre forme de Per-Ânkh "la maison de  vie" (Alpha+Bêta), ou l'Alphabet, phénicien justement.

Les camarades charlatans-religieux sémites et maures (arabisés et islamisés) sont donc des usurpateurs et qui au lieu de faire profil bas, crachent leur vénin des siècles durant sur l'énorme civilisation égyptienne ancienne qui leur a tout donné ! La classe sacerdotale kabyle imravdhen (et leurs confréries) ou les Almoravides berbères arabisés ne sont qu'une pale réplique des Puniques, des Phéniciens de l'antiquité : même leur rabita (lien) ne serait rien d'autre que "le lien de sang" de confrérie, le Ânkh égyptien ancien de vie, de sang, et cette rabita ne serait rien d'autre qu'une autre Bêta :) Pour terminer, la maison est connue en argot arabe nord-africain, puis en arabe des vrais arabes d'orient, sous le terme Dar : cette racine DR est aussi la racine de Vie, Village, etc... en kabyle (mazigh, berbère) ! C'est une autre version de "la maison de vie" égyptienne ancienne probablement. Encore un emprunt donc des camarades ! on leur souhaite bon courage pour trouver leur terme équivalent vernaculaire en arabe et en sémitiques :) et surtout de cesser de blasphémer contre leurs Maîtres, les Egyptiens anciens.

dimanche 11 janvier 2015

Blue Gemini

Deep blue gemini...

Je connais des Kabyles qui vont être fiers après avoir lu ce billet, sauf que la fierté reste quand même un défaut. Restons donc dans nos valeurs et contentons-nous d'être heureux que l'oralité kabyle ait pu préserver la langue kabyle avec une identité très forte et une logique par moments tout simplement époustouflante.

Vous avez sans doute entendu de l'expérience des deux hémisphères de Magdebourg. Celle qui démontra l'existence du vide et la pression de l'air. Cette expérience convient on ne peut mieux pour illustrer les sons aspirés en linguistique, à fortiori en kabyle pour les sons suivants :
k de la racine kN dans a-kniw (jumeau), a-kniwen (jumeaux) ;
g de la racine gN dans i-guéni (ciel, boûte céleste) ou gma (frère) au plur. aythma, athmathen.
(k étant plus aspiré que le g)
On pourrait ajouter le son th aussi aspiré (ex. thalla "source, fontaine").
En Afrique du Nord, les sons aspirés sont une particularité kabyle, même les autres langues mazigh (berbères) utilisent peu voir jamais les sons aspirés remplacés par les occlusifs.
Ces sons aspirés kabyles comme k et g indiquent ceci :
- le vide
- la profondeur
Il est à noter que la gutturale Q utilisée en kabyle serait aussi un son profond mais dans la variante orientale, masri ou plutôt sémitique (arabe) dont les locuteurs sont incapables de prononcer les sons profondément aspirés (les kabyles k et g par exemple) mis à part le th, et possèdent donc la gutturale Q et le coup de glotte "1a" (alif) comme "sons profonds" ; ils ne peuvent pas prononcer le P non plus alors que pour un locuteur kabyle habitué aux sons spirants le P ne pose pas de problème.
On peut donc supposer qu'en kabyle le P et les sons aspirés auraient pu être pollués par la gutturale et le coup de glotte des langues orientales (sémitiques).

Vous vous êtes demandés pourquoi l'eau en kabyle est désigné au pluriel ?
a-man : les eaux
L'article a est prononcé comme le coup de glotte sémitique, c'est donc une altération d'un son vernaculaire kabyle aspiré, k ou g probablement. Restituons la forme initiale :
aman ~ kman ou gman
Vous voyez ce qui est écrit ou pas ? C'est simplement le latin...
GEMINI (les jumeaux)
Les eaux = Les jumeaux : voilà pourquoi l'eau est au pluriel en kabyle !
Vérif : en sémitique-arabe l'eau est ma1, les jumeaux tawa1im, tawa1man. Il y a une certaine proximité, ce qui veut dire qu'il faudra chercher une origine commune à l'eau en Egypte ancienne (le N, ou le Nou égyptien ?). 
Le plus hallucinant est que l'eau soit apparentée aux jumeaux, surtout que nous sommes à une époque où la formule de l'eau est connue de tous : H2O, deux atomes d'hydrogènes pour un atome d'oxygène. N'est-ce pas la preuve que les jumeaux que les anciens associaient à l'eau (la langue kabyle en témoigne) était la preuve d'une certaine connaissance de cette formule chimique de la molécule d'eau ? Cette molécule d'eau est comme les 2 hémisphères de Magdebourg (2 atomes d'hydrogènes) liés par 1 atome d'oxygène (le vide... là ça coince quand même !).
source
Le bleu profond,le deep blue maintenant.
Les jumeaux slaves (russes) bliznetsi contiendraient à la racine, c'est moi qui le dit :), la couleur Bleue et la notion de proximité aussi. Le Bleu et les Jumeaux seraient apparentés selon toute vraisemblance. Le chiffre 2 aussi, du moins le chiffre romain.
Mais c'est le Grand et Profond Bleu qui nous intéresse, pas la mer Méditerranée mais les océans
Océan serait issu du grec oceanus, mais le terme serait très certainement non-grec.
*
Le g aspiré kabyle, c'est le ciel, les cieux (interminables, profonds) ;
Le k profondément aspiré en kabyle, c'est l'océan, les profondeurs, les abysses.
Dans les deux cas, on est dans les notions de vide, de vaccum, d'aspiration, de pression.
*
Un animal symboliserait l'océan : le canidé  
- ushen en kab pour chacal ou renard (au figuré) - on n'a pas de loups chez nous - ;
- dhib en argot arabe nord-africain pour "chacal" alors qu'en arabe des vrais arabes d'orient il signifie "loup" (vous voulez rigoler un peu ? le deep (profond) en anglois et le dhib (loup, chacal) arabe seraient comparables !) ;
- le loup dans la tradition et les mythes du nord, chez les européens ;
- le chien, canis en latin, kuon en grec ancien et a-qejun en kabyle.
Colomb et la découverte des Amériques... Chers amis, dans ce deep blue, cet océan apparenté au canidé, on a très probablement le nom Indes. Le nom Inde serait lié à Océan et au Canidé, au canis (chien) peut-être. On y reviendra.

Une autre supposition pour terminer. Les sons k et g kabyles aspirés nous renvoient vers les notions aspirer, respirer. Nos jumeaux, associés à l'eau plus haut, pourraient être simplement les poumons, voire à la notion de pneumo de pneuma en grec "souffle, respiration". C'est un exemple idéal du passage du P grec à un son aspiré kabyle k (de akniwen "jumeaux"). On étudiera cette piste ultérieurement.

Amiral

Bleu marine...

Le nom de la tourterelle en kabyle (tha-milla), évoqué dans le billet précédent, m'a travaillé... et voici les conclusions de cet effort intellectuel.

On prend deux animaux sympathiques pour les apparenter à des chiffres, à des nombres. Chose curieuse, les deux sont interdits de consommation, y a que les Japs qui font fi de cette règle.
source
Dauphin et Colombe : 
Deux (2),  double, duo, deuxième, second ;
Mille (1 000) ou deux-mille (2 000) ;
Mille marin.

C'est à dire ceci apparemment :
- L'anglois Dove (colombe) ne serait rien d'autre que Duo, Double, Deux en romanes (latin) :)
- Le dauphin, delphin en grec, doit être rapproché de deuxième, second, prince héritier (le dauphin du roi), donc avec le chiffre 2 ou plutôt le numéro deux (N°2);
- Delphin grec (dauphin) devrait être rapproché du masri et de l'arabe alfein (2 000) ou/et de alef (1000) ;
- Le dauphin et la colombe seraient des unités de mesure de distance, de longueur, de profondeur (hauteur), etc., et plus probablement il s'agit de :
Mille
- mille marin pour le dauphin (distance parcourue par un dauphin ?) ;
- mille terrestre pour la colombe ou le pigeon (voyageur).
On comprend pourquoi tha-milla désigne la tourterelle, une colombidé.
Christoph Colomb, l'amiral. Tiens, tiens !
Amiral (admiral en anglois) serait issu de l'arabe émir al-bahr (prince de la mer)  qui désigne les colombidés par hamama ? Toz !
Il serait plus logique de rapprocher Amiral de "Le blanc" a-mellal ou a-mellay en kabyle (mazigh) ou colombidé comme tha-milla (tourterelle) en kab, sauf que le L est altéré en R dans les deux cas. La preuve ? Le tritre Moulay chez les maures attribué au prince dans la monarchie marocaine signifierait exactement "le dauphin" et serait issu du kabyle (berbère, mazigh) a-mellal ou a-mellay.

Et surtout cet Amiral serait à la tête de mille navires ou de mille marins : mille dauphins ou mille colombes ?

On disait récemment que l'anglois thousand (1 000) viendrait du français Toussaint (tous les saints). Ici, à la lumière de ce que l'on vient de voir, il pourrait s'avérer que mille de "tous les saints" serait tout simplement mille marins ou le mille marin :)

samedi 10 janvier 2015

Le noble imaginaire

Les descendants de l'imaginaire...

Parfois on se demande pourquoi l'homme est-il un loup pour l'homme. Un vrai escroc si ce n'est pas carrément un bandit. Un escroc qui se revendique en plus d'être un demi-dieu !!!

La noblesse, le sang bleu, l'aristocratie, la race des seigneurs et, pire encore, le peuple élu (toz !) dans le cas des religions : on aura tout vu dans ce monde. Heureusement que ce genre de parasites n'existe pas en Kabylie avec son système de République parlementaire qui ne prévoit pas de charlatans-envoyés de Dieu, de bandits-féodaux ou d'usuriers-escrocs sans scrupules avec le droit de vie et de mort sur les citoyens ; le cas contraire on aurait vu apparaître inéluctablement des bandits d'honneur pour équilibrer les choses et remettre les insolents à leur place. La démocratie kabyle, qui disons-le en passant n'a rien à envier à la démocratie grecque, ne tolère de nobles que le noble-citoyen pour sa probité, ses beinfaits, son sens de l'honneur et de la justice, et sa bravoure quand il s'agit de défendre sa patrie et de combattre l'injustice. C'est le nif kabyle, le modus vivendi des gens honorables.

Néanmoins, la Kabylie a eu à faire à des soi-disant "nobles", à des auto-anoblis parmi les imravdhen (classe sacerdotale) qui n'a aucun pouvoir autre que spirituel, le temporel étant aux mains des Kabyles. Certains pensent, à juste titre parfois, que ces auto-anoblis imravdhen sont des "marocains" (ils seraient égyptiens si l'on remonte encore plus loin dans le temps), au sens où la dernière vague des imravdhen parvenus en Kabylie seraient probablement des maures occidentaux (les almoravides ?), des berbères arabisés et convertis à la religion musulmane venus en missionnaires en Kabylie. Et ce sont justement ces derniers parvenus parmi les imravdhen qui se sont auto-anoblis...pour devenir la risée des Kabyles, surtout du "Kabyle blanc" (conservateur et anti-cléricaliste). Bref, on tient le lien avec le couchant, le Maroc, d'où serait venu le maure arabisé-islamisé et auto-anobli.

Noblesse donc.
Comment s'exprime-t-elle chez le maure arabisé-islamisé ?
D'une façon bien connue : par l'ascendance à leur prophète, sans doute un syncrétique comme tous les autres prophètes des religions monopolistes (monothéistes).
Nabi (prophète) en masri et arabe ~ Nobilis (noble) en latin ? 
Tous les souverains maures, marocains se disent être des "descendants du prophète", comprenez "de descendance noble". Le chouchou de Badinguet et le faux-héros de l'Algérie usurpée par les maures, l'émir AEK, dont la statue a pris la place de celle de Bugeaud sur la rue d'Isly (Ben M'Hidi) à Alger, se disait noble en revendiquant son ascendance à leur prophète.
Bref, un auto-anobli avec une ascendance imaginaire et un label "appartenance à la Maison du Prophète" (Ahlu al -beyt en arabe). Un noble imaginaire en somme.

Je suis tout de même curieux de connaître l'origine de cette ascendance noble imaginaire dont se targuent les escrocs-charlatans...

Dans le cas des charlatans religieux avec leurs inepties genre "ascendance au prophète" ou "peuple élu de Dieu", on peut supposer par exemple ceci :
Noble est celui qui le fils de la Vierge Marie ou d'une vierge plus largement.
C'est le cas du Seigneur (pour les crédules !) Jésus Christ (figure syncrétique, imaginaire) : ici les charlatans religieux ont tout simplement relooké les anciens mythes grecs de fils d'un dieu (d'une déesse) et d'une mortelle (d'un mortel). Le rejeton, le noble quoi !, est un demi-dieu. Gonflés, ces charlatans-escrocs ! Et puis, c'est tout simplement un sacrilège, hein camarades charlatans ?!
Plus largement, soit vous êtes noble si celle qui vous a mis au monde était vierge et le cas contraire un bâtard ? : vierge mais à quel moment ? au moment du mariage ? On écarte la conception virginale évidemment, car relevant de l'imaginaire servi à des crédules abusés !

On sait que le prophète est aussi le messager de Dieu. On est aussi quasiment sûrs que les camarades charlatans-religieux de tous bords, maures ou sémites, auraient sans doute piqué l'essentiel sinon l'intégralité de leur doctrines respectives sur les religions de l'immortelle Egypte ancienne. Donc on devrait arriver normalement à localiser la source de cette "noblesse imaginaire" ou de "peuple élu", c'est juste une question de temps.

Essayons de voir maintenant l'autre piste de noblesse, celle du Bleu (sang bleu).   
Colomb, ça vous dit qlq chose normalement... Mais c'est de la colombe dont aura besoin.
Colombe en français (CLB si on élimine la nasale) : GLB, HLB en slaves pour les colombidés.
Notamment en russe Golub (pigeon, colombe), goluboï (bleu ciel), glub' (fond, profondeur). Attention, en russe familier goluboï = homosexuel :)
C'est la relation du colombidé avec la couleur bleu ciel et  la profondeu (fond) qui m'intrigue, surtout lorsqu'on compare aux mêmes notions en kabyle :
ML dans tha-milla (la tourterelle) ;
ML dans a-mellal ou a-mellay : le blanc ;
ML dans hemel (aimer) et mlih (profondément).
Cette relation se confirme en kab, avec l'amour en plus !
Et puis, ithvir (pigeon) en kab ne serait-il pas en relation avec l'vir (puits, donc fond) issu probablement du masri ou de l'arabe bi1r (puits), et avec le kab thayri (l'amour, ou la passion ?).
La seule supposition envisageable dans ce cas de figure est la suivante:
Colombe/Tourterelle ~ Amour
Et c'est le moment de revenir aux camarades religieux...
La colombe est le symbole du Saint-Esprit, l'amour du Père et du Fils, comprenez de Dieu et de son rejeton mi-dieu - mi-homme. Mais où est la trace de "noblesse imaginaire" dans tout ça ?
source
Peut-être dans le ciel bleu. Le kabyle igeni (prononcer iguenne'i avec le g aspiré) ne se prête facilement à une comparaison au grec evguéni (eugéni) "noble" justement. Les nobles "demi-dieux", fils de dieux et de mortels, devraient habiter un mont Olympe imaginaire situé entre la terre des mortels et les cieux des immortels, des dieux : le latin nobilis, gnobilis (noble) ne serait-il pas de la même racine que le latin nebula (nuage) ? Ces demi-dieux de l'Olympe ne seraient-ils pas des saints, les nobles parmi les (vrais) nobles par le mérité et donc les vrais élus de Dieu ? N'est-ce pas là une conception du paradis ?

Cette piste céleste avec la racine gN (g légèrement aspiré) de igeni (ciel) nous renvoie vers la notion de jumeaux, gémeaux avec la racine kN (k profondément aspiré comme "ch" dans ich en allemand). Pourquoi des jumeaux ? et pourquoi, étrange question, des sons aspirés dans les deux cas ?
Atlas, voilà la réponse. 
Atlas fils d'un dieu (Poseidon) et d'une mortelle/nymphe (Clito).
Atlas est celui qui tient la voûte céleste. 
Le thème des jumeaux y est aussi : les frères d'Atlas (voir Atlantide de Platon).

Atlas est situé justement en Méditerranée occidentale, très probablement il évoquerait une divinité ou une histoire mazigh (berbère). D'où la question suivante :
Le nom Driss ou Idriss le berbère marocain arabisé-islamisé (des royalistes à la différence des Kabyles), fondateur de l'Etat marocain et détenteur du label "descendant du prophète", ne serait-il pas tout simplement un version plus récente de Atlas le fils de Poseidon ? A mon sens, la probabilité que ce soit le cas est maximale. Poseidon est probablement le dieu Anzar kabyle (mazigh) qui féconda sa mariée l'arc-en-ciel (thislith bunzar)... mais dont on ne connaît pas de descendance à ce couple comme c'est le cas pour Poseidon dans la version grecque. Qui est alors Atlas dans notre mythologie ? Ou bien notre esprit républicain (en Kabylie du moins) a-t-il abrégé la suite de cette histoire, façon de se débarrasser de "l'ascendance noble imaginaire" qui tente si souvent les plus rusés mais jamais les vertueux ?

Atlas ne peut pas disparaître, surtout qu'au Maroc il aurait survécu au temps pour devenir Driss ou Irdiss... Ne serait-il pas le gadir que le kabyle (mazigh en général) partage avec le phénicien (voir Agadir) ? Vous savez, même en Kabylie, république démocratique jusqu'à l'os qui renie toute supercherie genre "descendance noble imaginaire", Atlas aurait sans doute échappé à l'oubli en devant... Yidhir, ou Idir comme ce prénom vital kabyle est transcrit à l'état civil colonial. 
A suivre.

vendredi 9 janvier 2015

Le Bel

La beauté sauvera le monde, disait le maître.

La laideur et la violence de ce monde nous étouffent, comme c'est le cas ces derniers jours. Et chose étonnante, les notions de guerre (d'horreur) et de beauté viendraient de la même racine...

Oui, c'est le cas en latin (romanes) pour bellum (guerre) en latin et bellus (beau, bel, bella en romanes). Et l'explication, chers mais, c'est... l'anglois qui nous la donnera, comme on le verra un peu plus loin. Ailleurs, cette promiscuité de la beauté avec la laideur expliquerait peut-être la mésentente entre deux peuples pourtant frères : uroda est beauté pour le Polonais, alors que urodina, urod pour le Russe sont synonymes de laideur et de monstruosité ! Si l'on regarde du côté des camarades sémites, en Orient, là aussi on pourrait se demander pourquoi est-ce que la même racine GML est utilisé pour la beauté (gamil) et... le chameau (gamal) qui est loin d'être un canon de beauté :)

Préparez-vous bien car vous allez apprendre qlqs mots dans des langues que vous ne connaissez pas... Pour ce faire, il faut revenir à l'Arc de l'ordre des choses (et du monde), reprenons tout simplement le mythe fondateur kabyle d'Anzar personnifié par sa mariée l'arc-en-ciel. Ou tout simplement l'arc-en-ciel ou l'arc tout court.

Je ne sais pourquoi, je me suis toujours méfié de l'anglois car à part l'accent, on dirait une autre version du latin, voire du français (pour le lexique) :) J'écrivais récemment que l'anglois thousand (mille) ne serait que le latin (français) toussaint, que bridge (pont) en anglois ne serait rien d'autre que mariage venu du français. Voici un nouvel exemple :
Bow (arc) en anglois ~ Beau, Bel en français (romanes, latin). 
En anglois, rainbow "pluie-arc" désigne l'arc-en-ciel.

C'est à dire que c'est l'arc ou l'arc-en-ciel qui symboliserait la beauté : soit à causes des couleurs (exemple, le russe KRS associe krassota "beauté" et kraski/a "couleurs, peinture"), soit à cause de l'ordre (comme la symétrie qui rime avec beauté)
source
L'arc, c'est aussi une arme, l'arme de l'archer. Ici c'est le sémitique-arabe qui nous dévoile le deuxième indice qui nous intéresse.
ARC : ce terme a sans doute été emprunté par l'arabe pour 3arek, ma3raka (bataille), c'est à dire la guerre (GML étant la racine de beauté et QWS celle de l'arc en arabe).
Une autre langue va étayer cette hypothèse :
Boï (bataille, combat) en russe ~ Bow (arc) en anglois ~ Beau/Bel en français (latin).
On comprend désormais pourquoi la guerre (bellum) est associée à la beauté (bellus).

La laideur du monde dans lequel nous vivons est avant tout une laideur intellectuelle. Il n'y a pas que les pauvres en esprit pour croire fanatiquement à des personnages vraisemblablement inventés par leurs gourous et autres marchands d'illusions ; il se trouve aussi des "élites intellectuelles" qui croient dur comme fer à des personnages soi-disant historiques, car tout simplement c'est ce qu'on leur a enseigné à l'école. En quoi un fanatique religieux qui croit aux prophètes et aux miracles diffère-t-il d'un intellectuel qui croit à la pseudo-histoire et qui ne remet pas en cause l'existence, par exemple, de Charlemagne, Charles Martel, ou de Trajan, Jules César, Alexandre le Grand, Constantin 1er, Tarek ibn Ziyad, etc ? Sur le fond, en rien ! il n'y a que la forme qui diffère : le fanatique religieux a recours à la violence pour défendre ce qu'il croit être ma vérité du monde, en réalité des inepties de marchands d'illusions devenues des dogmes religieux servant de modus vivendi à des pauvres d'esprit. Si jamais vous touchez aux croyances de ces tarés et que vous essayez de remettre en cause leurs dogmes érigés en "vérités historiques", même si vous êtes toujours dans l'hypothèse et que vous n'affirmez rien, gare à vous ! les uns (les sauvages quoi !) sont prêts à vous envoyer au bûcher, les autres (les civilisés) à vous descendre en flammes. 

Prenons le nom du roi français Philippe le Bel. Moi ce qui m'intéresse, c'est son nom et qlqs indices qui lui y sont liés, par exemple l'histoire du procès de l'ordre du Templier. L'esprit critique refuse de prendre pour argent comptant TOUT ce qui est écrit par tel ou tel "historien" ou "religieux" (c'est de la propagande dans les deux cas) sur tel ou tel personnage présumé historique. Pour séparer le vrai du faux, il faut simplement supposer qu'il y a une partie face (du vrai donc) et une autre partie pile (du faux, une légende ou plutôt un mythe) dans chacune de ses histoires. 
Dans notre cas précis, Philippe le Bel est, comme son nom l'indique, "aime les chevaux", un cavalier forcément, et "le bel", le Bow, l'arc : il s'agit tout simplement d'un chevalier-archer. Comme un Centaure. Ou, plus familier encore, Phillipe le Bel est un symbole du zodiaque,  le Sagittaire., issu de la constellation du "porteur d'arc", l'archer devenu le sagittaire. 
NB : On est en droit de soupçonner la présence de l'Arc dans le terme grec monarkhia ayant donné monarchie, monarque et dans le grec arkhi (archi).  

Le Bel, Phillipe le Bel par exemple, était-il alors beau ou belliqueux ? Les deux à la fois ! Et, chose intéressante, on a une troisième notion qui apparaît à la surface :
Bleu en français serait issu non pas de l'allemand blau (quelle drôle d'hypothèse !) mais du latin, de la racine BL de Bellum (guerre), Bellus (beau, bel, belle) et de blanc aussi. Il s'agirait probablement de la notion de Noblesse : BL pour guerrier (chevalier)- beau -s ang bleu (noble). Et très certainement du Ciel, et de la couleur Bleu Ciel. C'est elle la couleur de la beauté qui sauvera le monde de la bêtise humaine...

mercredi 7 janvier 2015

Le pur-son

Le mur ou le pur...

L'étrange histoire du cheval continue. On se demande d'où viennent ces indices qui lient le cheval à la poire (lire La poire césarienne sur ce blog) et le lien cheval-poisson (ou baleine).

Le son
Comment expliquer le mot a-awdhiw ou a-3awdhiw (le cheval) en kabyle ?
On reprend nos deux indices cheval-poire et l'on ajoute un terme soit masri (arabe égyptien) soit arabe : 3oud, le luth oriental qui a justement la forme d'une poire ou de demi-poire.
La seule hypothèse recevable, pour le moment, est la suivante :
a-awdhiw (le cheval) kabyle ~ audire, audio (ouïr) en latin
En d'autres mots :
Son ~ Cheval
C'est l'équidé qui symboliserait le son ou l'ouïe. On à juste titre supposer que le kon' (cheval) russe (slave) ne serait rien d'autre que le çon, càd le son.
Le mur
Si l'on regarde les mythes, par exemple celui des chevaux d'éclair et de vent des contes kabyles, ou bien celui de l'oiseau-tonnerre (thunderbird) des amérindiens, ou bien du mythe grec du cheval ailé Pégase qui apporte l'éclair et le tonnerre sur l'Olympe, on aurait tendance à pense qu'il s'agit de célérité, de grande vitesse : à la vitesse du son (tonnerre) et de la lumière (éclair ou foudre). 

Le plus étonnant est que ces mythes pourraient indiquer que les anciens en savaient, d'une certaine façon, qlq chose sur la notion du mur du son. Le cheval d'éclair et de vent kabyle, le thunderbird amérindien ou le cheval ailé grec (Pégase) serait simplement un supersonique !
Le nuage de poussière et le baroud (la détonation) du cavalier de fantasia berbère (pour info, elle n'existe pas chez les arabes, les vrais !) illustrent on ne peut mieux, quoique de façon archaïque, cette vitesse du son dépassée (de façon symbolique bien sûr) par le cheval "supersonique" (comparez les photos d'illustration ci-dessus).

Le pur-son
Ce cheval mythique serait-il supersonique ? Pas forcément.
Ce cheval mythique serait noble, donc le meilleur normalement, un pur-sang probablement.
On ne va pas débattre de l'origine étymologique de "pur-sang", ce qui nous intéresse c'est la relation du cheval au son (au Luth, à la musique), voire à la vitesse du son, ou à d'autres caractéristiques physiques du son.

Le cheval pourrait symboliser la pureté du son, un son pur.
C'est le son "LA" a une fréquence de 440 Hz.
C'est simplement la tonalité de votre téléphone fixe.

Et là, chers amis, nous entrons dans le domaine de la musique...et de la politique ! Et l'on découvre des choses assez intéressantes :) Cette fréquence de son pur de 440 Hz, est une référence utilisée pour accorder tous les instruments de musique, n'est pas indiscutable : la 432 Hz serait meilleure avancent certains. Même le führer et Goebbels y sont impliqués :) Enfin bref, je vous laisse le loisir de choisir vos sources sur ce sujet 440 vs 432 Hz et de vous en faire une opinion.

L'étrange histoire du cheval n'est pas terminée pour autant. A suivre donc.  

mardi 6 janvier 2015

Zola

Le pot-pourri du soldat...

Après le soldat de plomb et celui de cire, voici le soldat de sable.
La soldat tout comme le solde, le sordi (sou, centime) en kabyle et en argot "arabe" nord-africain, est l'unité de base indivisible (comme la particule élémentaire) autant dans la division d'une armée que pour la monnaie.

On se demande si le sand (sable) anglois ne serait pas issu de solde et soldat... On ne peut compter le nombre exact de grains de sable d'un désert ou d'une plage, on est obligé donc de faire autrement : les prendre en gros et les peser. C'est un peu comme chez le marchand de légumes : il ne vend à la pièce (unité de base, particule élémentaire) que c'est qui est gros et surtout de grande valeur ; par contre, il ne vend ses cerises ou mandarines et ses épices qu'au kilo. Il en va de même pour le sordi (sou) et le soldat. Maintenant la plus grosse surprise :
Armée en romanes ~ Sable (R'mel) en kabyle, raml en masri et en arabe
Le soldat est une infime particule qui n'a de poids que lorsqu'il pris en quantité suffisante (un sac de sable par exemple) : au moins 5 sordis (sous) pour former un duro (5 sous/centimes), au moins N soldats pour former une équipe, une compagnie, etc.
NB : L'unité de base pour "peser" la teneur en or,(sa pureté), en l'occurrence le Carat, devrait normalement porter le sens de "dur" aussi : CR ou QR est la racine de solide/dur/tête en kab justement. 
Autrement dit, on a ici la notion de Poids. Mais un poids dur : matière solidifiée "lourde", insoluble et pouvant être pesée. Et là, c'est la monnaie espagnole qui l'emporte avec son Péso et ses pesetas.

On va maintenant greffer aux notions de solde, soldat 1) la notion de sardine, le même terme latin étant utilisé en kabyle pour ssardin (sardine) et a-sardhun (mulet), 2) la notion de sorte ou de tri/trier. Très probablement c'est le grec Psi comme dans Psari (poisson) - et de pêcheur probablement aussi -, qui expliquerait la notion de tri et de poids (le peso espagnol).
Revenons à l'armée de sable qui pourrait être une armée de son (a-gurshal en kab), de poussière, de poudre (farine par exemple) ou, mieux encore, de cendres. Et la cendre pourrait avoir une relation avec solde et soldat. L'appellation de cendre la plus intéressante à mon sens est celle de la langue russe : Zola (zala). Le nom de Cendrillon a été donc calqué en Zolushka. Tout ça pourquoi ? Ben, tout simplement pour vous dire que le personnage des contes populaires Cendrillon serait très probablement une version ultérieure d'un personnage d'Apulée de Madaure : Psyché. Et ça serait elle la particule infime, la proportion mignonne, la partie singulière :
Cendrillon : sandale vs singulier ?
Outre le soldat et Cendrillon, c'est à l'étymologie officielle de Sultan  - le prince qui se maria avec Cendrillon justement dans la version kabyle que l'on ma racontée durant mon enfance - qu'il faudra s'intéresser. 

Pour conclure, on sait maintenant que le solde ou le soldat serait le plus petit poids (le grain), un élément de mesure très précise donc, comme chez l'alchimiste pharmacien ou le bijoutier. La notion de son (sound), de point et de plus petit poids pourraient être liées et nos oreilles une balance très précise de pharmacien ou de bijoutier (on vérifiera plus tard cette piste).

Le plus petit poids, le petit soldat pourrait se retrouver dans un conte kabyle très connu : Le Grain magique ou aɛeqqa isawalen (le grain qui permet d'appeler, un émetteur-récepteur quoi !) en kabyle. A y réfléchir, c'est la plus ancienne idée sur un moyen de communication à distance (un téléphone portable radio ou gsm quoi !) attestée dans la mythologie des peuples de cette planète (pour ceux qui ne connaissent pas ce conte, le grain magique a permis à la noble fille de communiquer à distance avec ses parents durant son voyage). 
A suivre.

lundi 5 janvier 2015

Idem

Face-à-face avec l'homme qui a vendu l'humanité ...

Après l'étrange histoire du cheval, voici l'étrange histoire du chevalier que je n'arrive pas à percer à fond.

Le noble chevalier (a-menay) sur sa monture, un cheval d'éclair et de vent, arrive à la fontaine publique (thalla) et son abreuvoir, et y trouve une vieille femme méchante en train de puiser de l'eau avec un tamis. Après avoir patienté un bon moment, il s'adressa à la veille "Écarte-toi de là, vielle sorcière, mon cheval a besoin de boire". Et la vieille qui répond d'un voix grondeuse "Au lieu de t'en prendre à une veille femme sans défense, tu ferais mieux d'aller libérer celle qui t'est destinée". Ainsi commencent, de mémoire, les aventures du "chevalier volant au secours de sa belle fiancée enlevée" dans les contes kabyles.

Le conte ne dit pas ce que voit le cheval qui se penche vers l'eau pour étancher sa soif. Voir son propre reflet dans un miroir est un chose intégrée dans le cerveau humain depuis des siècles sinon plus, mais un chaton qui voit son reflet pour la première fois dans une glace réagit comme s'il avait en face de lui un autre chaton :) Il en va de même pour le cheval qui prend peur en voyant son reflet dans l'eau ; l'homme se réserve le droit d'avoir peur non pas de son reflet dans l'eau ou dans une glace (donc de l'illusion, voire de l'imaginaire), mais de son ombre qui est, elle, bien "réelle"...
source
Nous allons devons composer avec plusieurs notions en plusieurs langues, qui convergent vers le même sens. Ainsi, chose assez rarissime, le sémitique-arabe nous offre un ou même deux indices très intéressants :
sama1 (ciel) vs ma1 (eau)
al-khail (cheval) vs khayal (imaginaire, silhouette).
On l'a déjà dit, le terme grec qui a donné mécanique serait peut-être lié à l'imaginaire, à l'image. La nouveauté consiste à faire un lien entre le chevalier (et donc le cheval) et l'eau :
MN en kabyle dans a-man (les eaux) pour l'eau et a-menay (le chevalier, le cavalier).
MN en kab indique aussi le soi (imen) et l'imaginaire :
amna = comme, comme si (imaginaire) ;
C'est assez étrange à pemière vue, mais le caballero (chevalier) et le cheval ou équidé serait lié à agua, aqua (eau).

On a l'eau comme indice, maintenant la difficulté réside dans l'interprétation de cet indice et du reflet dans l'eau. Logiquement si un animal se penche pour boire, il ne voit que sa gueule, pas le reste de son corps. Ensuite, on pourrait supposer la présence de notions de "reflet", "réflexion", "symétrie", "identique/similaire", "moitié", " 2ème soi", "copie", etc.  Mais si on se met à la place d'un néandertalien qui voit pour la première fois sa tronche dans l'eau d'un lac, on pourrait supposer que cette "image" aurait donné naissance à la notion de "magie"... bien avant que le cro-magnon n'invente la peinture puis la photo :) 

Un élément peut ressortir dès à présent de cette étrange histoire du chevalier. Le même, le similaire, le visage identique ou sa copie reflétée dans l'eau nous permet de faire le lien entre le latin et le kabyle avec un mot identique quasiment pour deux sens différents :
Idem en latin ~ Udem (oudhem) "la face, le visage" en kabyle.
Et comme le latin idem est "identique, pareil, même", on comprend que le visage kabyle (udhem) serait à la base de ce que nous sommes dans la dimension virtuelle, dans "le lac bureaucratique" :
Identité
Nom

Ainsi lorsque le premier homme (un cro-magon certainement, qlq part en Méditerranée), qui comprit ce qu'était vraiment son reflet dans l'eau ou dans une glace, serait le premier à s'être identifié, le premier à s'être pris en photo, le premier à se donner un nom et le premier à se donner "une pièce d'identité". Le premier homme moderne, si j'ose dire. On en est aux empreintes digitales et même génétiques de nos jours !

C'était peut-être un noble et étrange chevalier qui ce jour-là trahit l'humanité, qui sera petit-à-petit cataloguée, comptée et numérotée comme du bétail, c'est à dire l'être humain devint un produit : une masse, un flux contrôlable entre les mains des bandits, guerriers, usuriers, marchands, soudards, religieux, etc !, l'humanité soumise au grand bonheur des plus rusés et des plus forts. On aurait aimé voir la face de cet homme qui a vendu le monde...

samedi 3 janvier 2015

Saint-Cire de Kabylie

La Kabylie sur le toit du monde !

Ce billet fait suite au précédent "Le soldat de plomb".Que les Français de bonne famille me pardonnent d'écorner leur mémoire collective, mais aujourd'hui, l'espace de ce blog, le pont de l'Alma va devenir le pont de l'Armée zouave :), et l'école Saint-Cyr va devenir la Saint-Cire...en Kabylie.

Notre petit soldat pourrait être de plomb, ou de cire (musée madame Tussaud :), ou de sel, ou d'autre consistance molle et fondante, le sordi (le sou) qui n'est pas dûr comme le douro (de l'espagnol duro) qui vaut cinq sordis (sous, centimes).

Le soldat de cire
Vous savez, c'est un avantage d'être polyglotte :) Le rapprochement Soldat (Armée)-Solde-Plomb (ou Cire ?) en plusieurs langues m'a permis assez facilement de trouver la bonne piste, le lien qu'il fallait trouver, et ce dans les langues slaves, jeunes donc assez fraîches et évocatrices.
VSK, WSK en russe, polonais sont dans voysko (armée) et vosk (cire).

Le petit soldat de cire, le zouave de cire serait très probablement...une bougie. 
De la cire de bougie qui se consomme, qui fond.
Le terme bougie en français vient tout droit de Kabylie : Vegayeth (Bougie) notre capitale kabyle.
Bougie (Vegayeth), la capitale kabyle, connue pour exporter, en plus de l'huile kabyle (huile d'olive) du cire d'abeilles pour les bougies. 
Le nom antique de Bougie n'était autre que ... Saldae ! Désormais, on sait d'où vient le terme soldat ! Mais ce n'est pas tout !
source
Zéro
Il peut s'agit de cire d'abeilles (pour les bougies) ou bien d'huile d'olive kabyle (pour les lampes à huile), ou d'autre combustible exporté par la Kabyie vers le monde latin, l'essentiel réside ailleurs ! Outre cet indice de cire de Bougie, on a un témoignage très important : le mathématicien italien Leonardo Fibonnacci a appris et introduit en Europe les chiffres dits "arabes" (quel sacrilège) et les suites à Bougie en Kabylie ! 

Le soldat pourrait être le zéro ou un chiffre. 
La suite mathématique pourrait être simplement la bougie, ou sa lumière, voir même sa suie. On y reviendra plus tard pour les conclusions nécessaires.

En clair, on a deux témoignages concordants sur l'origine des chiffres et du zéro, de la cire ou de l'huile kabyle (huile d'olive). C'est le moment de rendre à César ce qui appartient à César et que justesse soit rendue à la Kabylie, spoliée par les usurpateurs hillaliens avec l'aide de leurs alliés de "l'office français des brevets arabes" créé par Badinguet.