dimanche 20 avril 2008

Diamant

En ce jour de commémoration du "printemps de tous les jours" je partage avec vous une révélation abracadabrante: nos ancêtres connaissaient le DIAMANT.

Le post consacré à la matière m'a permis de voir de plus près surtout avec les consonnes du groupe "gamma" GH. En réalite le GH libyque est synonyme d'énergie que l'on brûle pour fonctionner, la resource/la matière "combustible" dans toutes ses phases: liquide comme le lait ighi, fossile comme ighes os, asghar bois, en pâte comme aghrum, etc... mais surtout carbone, par exemple CHARBON, le charbon de bois = ighedh? ou ighghidhen (ighighdhen ne peuvent désigner la cendre comme c'est le cas aujourd'hui qui, cendre en réalité doit s'appeller avsi de asevsi = joint avec la racine VS/FS). Le GH carbonique peut être soit un diamant de durêté maximale 10 (Q libyque = dur, tranchant, pointu), soit du graphite (GH) avec une durêté très basse entre 1 et 2 sur 10. Graphite du verbe ghrapho en grec signifie écrire. Lisez au moins celà pour comprendre la minéralogie: http://fr.wikipedia.org/wiki/Diamant ou ici pour en savoir plus sur le diamant: http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_761557986_2/diamant.html

NB: la différence entre le son vélaire GH et sa post-vélaire Q obtenue transformation du Gh par un phénomène de tension (pression) est claire dans le libyque, il n' y a qu'à voir les verbes: je mettrai ces infos petit à petit sur le post "ubi materia ibi lybica".

Comment se fait-il que nos ancêtres connaissaient la structure du carbone (diamant ou graphite selon les températures et pressions) la chimie, la minéralogie, la cristallographie? Etant ingénieur en la matière je sais de quoi je parle! Je vous rappelle que d'après les spécialistes les anciens egyptiens ne connaissaient pas le diamant! Personne d'autre ne le connaitrait? L'époque du "libyque", du berbère est donc bien antérieure à la période égyptienne, au moins 5 000 ans avant JC, ça alors....

Une chose est sûre: cette révélation n'est qu'une première, d'autres viendront j'en suis convaincu. La Vérité n'est pas loin, fasse le Créateur que l'on puisse très prochainement protéger nos enfants des hordes du "Mal absolu".
En hommage et à la mémoire de Massi Guermah et des 126 enfants assassinés par les hordes "guétoulo-aziatiques"! Courage à leurs parents et amis, "la Vérité est de notre coté, nous vaincrons le Mal absolu".

samedi 19 avril 2008

pêle-mêle

Ce post est à prendre avec beaucoup de précaution et un peu d'humour bien sûr. Il est évident que les rapprochements effectués peuvent susciter "l'indignation" mais en réalité l'objectif n'est pas de faire des raccourcis à la "crazy joe" (shakespeare = cheikhzubir) mais de montrer à quel point notre langue peut surprendre. A chacun de juger et aux spécialistes de trancher.

Divers
Taverne: du latin Taberna. En kabyle: tsverna (tha-verna) le tha féminin (=La en fr.) joue en faveur d'une origine libyque; radical VRN = tourner, tordre que l'on retrouve dans tha-vernint = robinet, a-vernus = toge (dit burnous en sémitfrancolonial). En réalité la racine VR signifierait tour, le R libyque étant toujours cyclique, sphérique (voir post "le cercle R"), exemples: 1) a-vridh qui signifie route (par extension: rue, chemin), fois (succession, répétition: 1 fois, 2 fois, etc...). En italien volta signifie fois (altra volta = une autre fois), tour/virage/voûte, idem au mot de l'anglais vault, avec donc un radical VLT bizarrement proche du VRD de a-vridh libyque. 2) a-Veray = bloc de pierre que l'on peut rouler (rond) ou utiliser comme autel, dit valun en russe et mieux en allemand rollstein [rolshteïn] =lit.pierre ronde. Comme vous voyez la racine VR joue en faveur d'une version libyque du mot taverne (taberna vs tsverna) qui rappelle le sort du mot thallassa = mer en grec, mot isolé en grec (c'est sûr), proche du vernaculaire libyque thalla = fontaine, source.

Roue: du latin rota = roue. en kabyle rodha, erodha (dh emphatique). En latin: rota = roue, rotare = tourner d'oû rotation, cycle = du grec kyklos. En grec: route = dhromos, trokhos = roue (+syn. emprunté rodha), rotation = strophi, cycle = kyklos. Pour les langues indoeuropéennes germaniques/ex.anglais: route = road, roue = wheel. En sémite/arabe: rotule = radhfa, rotation = dawaran, cercle/cycle = dra, roue = adjla, tour = djawla/dawra/nuwba, vite (d'urgence) = âdjel (âdjla), une tour = bordj, tournoi = buTula, route = tariq. Paraît-il en sémite/hébreu roue/cycle = galgal ou ophan? (à vérifier). La racine R de rotation dans le sémite est assez isolé pour dire que c'est très probablement un emprunt du sémite/arabe à une autre langue, latin ou autre (à vérifier bien sûr). En réalite les mêmes doutes pèsent sur le latin (rota) car différent des autres langues indoeuropéennes (grec, anglais, russe). Pour le libyque, sa version moderne kabyle et berbère en général, la racine s'explique par la géométrie: R est "périphérique" (circonférence) pour sûr désigne le cercle, le cycle (voir post "le cercle R") et le dh est en fait le noyau (un deuxième post sur le DH libyque y sera consacré), ou le centre du cercle. Alors si vous imaginez comment est faite une roue, vous comprendrez que le mot kabyle rodha épouse tout à fait ses origines. Le radical RD se retouve ailleurs comme dans a-vridh (route) et surtout a-dhrum (premier cercle et noyau de la communauté: clan). Par contre le verbe tourner en kabyle dhewar est identique au verbe sémite/arabe dawer. Il faudra donc éclairer les origines de ce verbe sachant que la racine de route RT s'inverse pour obtenir tourner/tour TR d'oû le verbe sémite dawer DR ou berbère DhR (mouvement du centre dh vers la périphérie R) ou remplacer ce verbe par un synonyme vernaculaire et sans copie!: VRN déjà cité plus haut dans Taverne peut faire l'affaire. Pour finir, le mot kabyle tawel signifie tabler/mettre sur la table dans le sens de parier, ou qumar en arabe; ne pas confondre avec l'arabe tawil = long, de grande taille.


Table: du latin tabula = planche, tablette. Racine TVL. le mot berbère avlaDH = pierre plate/au fém.thavladT (attesté en toponymie: tablat = plateau) avec la racine VLdT. En berbère thavladT = dalle, pierre tombale (en français dalle selon Larousse viendrait du scandinave daella = gouttière!). Le suffixe aDH (fém. adT) signifie horizon, horizontal, plat. En sémite/arabe tawila = table, donc proche de tabula. Est-ve vérifié pour les autres mots de planeité? On va voir. En sémite/arabe plat = seteh (mot emprunté par le kabyle pour sDHah), dalle = ?, plateau = mestah, hadhb/hidhab, pierre = hadjara, place = saha, planche = luh, lewha, horizon = afqi. A mon avis il est clair que le sémite/arabe a emprunté ce mot au latin ou autre langue. En latin le mot plattus vient du grec plattus = large, étendu (donc rien n'indique la planeité, peut-ête l'horizon?). En grec: plaine = pedhiadha, plancher = dhapedho, table = trapezi, pinakas. Donc il n'ya que le latin qui puisse être comparé. La racine TVL dans tabula et la racine VLdT dans thavladT sont assez proches pour déduire qu'il y a un emprunt d'une langue à l'autre.

Mutation des labiales wP, wB, V et F
Rappel : la lettre libyque W (wB, wP) analysée 2 posts en arrière a montré que les consonnes du premier groupe W et V se retrouvent dans le "P" latin et aussi dans le "P" grec.Cette mutation du W (Wp, Wb) et à un degré moindre du V/F libyques en P/B latin ou grec incite à des rapprochements «inévitables» tant ils sont nombreux, donc systématiques. Les plus intéressants sont les affixes, notamment les préfixes dans le latin et le grec. Bien sûr il faut éviter les raccourcis mais regardez comment ce mots se ressemblent. Dans le radical/la racine il peut y avoir aussi la mutation habituelle du L en R, du D en T oû les inverses et il faut en tenir compte lors des comparaisons ci-dessous.

Peri : en grec = autour. Racine PR
Vera ou verra [ver'a] en berbère = dehors. Racine VR oû le R «périphérique» est bien entendu le cercle/cycle, donc verra signifie hors du cercle/cycle.
(ce mot se retrouve sous la forme berra dans les dialectes «arabes» nord-africains. En arabe il n’ya rien de pareil, dehors = kharidj, autour = hawla). En espagnol par contre Fuera (FR) signifie dehors comme verra.

Ipo (hyppo) : en grec = cheval. Racine P.
a-awdhiw en berbère = cheval. La relation peut se faire dans le suffixe iW avec le grec iPo en suffixe (ipe de Filip/Phillipe = ami du cheval). Quoique je doute fort de cette relation car iW est synonyme d'unique (iwen = 1).
(ce mot se retrouve sous la forme lawada = chevaux dans les dialectes «arabes» nord-africains. En arabe à ma connaissance (et les dictionnaires vérifiés) il n’ya rien de pareil : cheval = hisan, fares).

Hyper: du grec huper, uper = au-dessus. Racine PR. On le retrouve dans l’anglais uP.
En berbère af = sur, fella = desssus. Racine FL

Epi: ex.épilogue, du grec epi = sur. Racine P
En berbère aF = sur. Racine F

Para: en grec = à coté. Racine PR.
En kabyle vardhi, avardhi = coté, flanc. Racine VR (+ dh : relatif au noyeau/centre. Vardhi = coté par rapport au centre).

Pré: du latin prae = avant, devant (notion d’espace). Racine PR.
En kabyle wradh/uwradh = pas encore, avant (notion de temps). Racine WR.

Préambule: en latin marcher devant pré = devant et ambulare = marcher. Racine de ce verbe MBL.
En kabyle mpiwel = bouger, se mettre en mouvement, rarement : marcher (mouvement des aiguilles d’une montre par exemple). Racine MpWL ou simplement MWL (au lieu de W = wP on a l’inverse Pw?). Cette racine WL se retrouve ailleurs : ghiwel = bouge-toi, presse-toi oû la racine du mouvement WL est précédée du GH «énergique», ghiwel = mouvement énergique.

Papa: du grec pappas = patriarche, pape. Racine PP
En kabyle vava = père; vav = maître de, patron de. Racine V V.

Pisser: du latin pissiare. Racine PS.
En kabyle vesh = pisser. Racine VSh.

Penta: signifie 5 en grec. Racine PNT.
Il y a u n mot en kabyle (que je me suis rappelé en écoutant Mohya sur DailyMo) : vandu /a-vandu = gros morceau, «part du lion». Racine VND mais y-a-t il vraiment une relation? Peut-ête que là je dis n'importe quoi! Ce mot (isolé?) avandu aurait un autre sens en Kabylie même et il y aurait une autre explication à son origine, peut-être serait-il venu du latin ou français bandeau ou vendu/invendu comme le disent certains qui le rapprochent du mot chleuh adandu = drapeau, étendard (d'après le forum de souss.com).

Lèse-majesté: verbe Leser du latin laesus = blesser. Racine LS
En kabyle le verbe Felles = tabasser, rouer de coups. Racine LS avec préfixe F
Autre mot kabyle aWlles = inflammation, ganglion, etc... Racine LS + préfixe de «maturité» W. Probablement la racine LS sygnifie battre/blesser et que les préfixes F/W indiquent en cours (inaccompli) et «mûr, fini, achevé» (accompli). Le W en préfixe indique l’arrivée à terme comme a en français dans arriver/atteindre, en russe pri dans priekhal = arrivé.

Battre: du latin battuere ensuite battere. Racine BT. En kabyle Weth = battre, frapper. Racine WTh. En réalité la racine W toujours avec la même significaton "agressive" (battre) se retrouve dans d'autres verbes kabyles: Wes'a = foncer, fondre sur qlq1 et sa forme plus "dynamique" (avec le préfixe GH énergique) Ghewes = piquer sur (pour les oiseaux), s'abattre sur qlq'un.

Synonyme.
Syn prép. grec sun, syn = avec. SN
En berbère syn = deux ; s = avec (préposition d’union qui signifie "avec quoi"). SN/S

Semoule = du latin simila = fleur de farine. Racine SM/SML. Le mot kabyle smidh (SM, SMdh) = farine de blé, blé s'apparente à première vue. Farine = du latin farina. Racine FRN. Le mot kabyle wren/awren = poudre (de blé), semoule, avec la racine WRN, s'y apparente sans difficulté. Par contre on ne voit pas d'équivalent au mot poudre du latin pulvis/pulveris = poussière.

Vous imaginez un peu l’intérêt que ça représente pour synthétiser un vocabulaire «savant» moderne quitte à dire que c’est nous qui empruntons et que ces similitudes ne sont que coincidences ?!

vendredi 18 avril 2008

ubi Materia - ibi Liβyca *

* Ce post sera completé prochainement.

En fait j’ai paraphrasé le génie allemand Johannes Kepler avec son fameux «ubi materia - ibi geometria» (là oû il y a matière, il y a géométrie). On a déjà parlé de la relation indéniable entre le libyque et la géométrie «ubi Liβyca - ibi geometria». Cependant aujourd’hui on va s’intéresser à la relation matière – libyque («ubi materia - ibi Liβyca») avant de passer à la classification physique de la langue libyque, j’en devine déjà les grandes lignes. L’intérêt ? Pour la synthèse d’un vocabulaire moderne et la renaissance, ou résurrection, des mots perdus. Pour déterminer l’origine de notre langue. Et ainsi de suite. Tout laisse penser que la mécanique d’apprentissage de cette langue sera aussi simple et autant intéressante que l’assemblage des puzzles (Lego par exemple), de ce fait même un enfant pourrait l’apprendre en un laps de temps, les spécialistes n’interviendront que pour la phonétique qui n’est pas à mon avis si importante dans le libyque. Par ailleurs cet apprentissage (physique) aidera les enfants à dévelloper leurs facultés intellectuelles et à devenir compétitifs une fois grandis.

ubi Materia
La matière nous la connaissons grosso modo dans 3 états, 3 phases : gaz (fluide), liquide, solide. Plus bien sûr les états intermédiares (poudre, mousse, résine, gelée, pâte, etc...). Pour le gamma libyque le «sablier vélaire» (voir post «le sablier berbère») a dévoilé certains secrets et m’a rappellé l’échelle de Mohs.
Un exemple pour commencer:
Le verbe kabyle Kres (k emphatique) signifierait pas seulement se nouer, se crisper mais surtout (en physique) se cristalliser. Voir aussi Kmesh = desséché, crispé, ratatiné. ou Knef, aKanif (grillé, à sec ) ou Kref = paralyser. Le K emphatique libyque (Kx) dans le radical KR atteste la cristallisation, le cristal (du grec khrustalos, avec un Kh! et radical Khrs) , classé 7 sur 10 sur l’échelle de Mohs. On peut continuer: la post-vélaire cônique q est synonyme de dureté = solide et normalement le mot diamant en libyque (berbère) devrait commencer par q le plus dur des métaux 10 sur 10 ingrattable que par un autre diamant. Ensuite regardez: "sh" de i-sher (ongle), i-shew (corne) ou i-ghes (os) quelle est leur place, selon leur dureté, sur l'échelle de Mohrs?


ibi Liβyca

Classement des consonnes.
Il est inspiré d’un classement du grec que j’ai vu sur le net. Un bon exemple est toujours le bienvenu. Les sons latins ou sémites empruntés tels dzh (dj français), h de half en anglais sont exclus car absents dans notre langue initiale. Voici ce que ça donne pour ma première tentative de classer le libyque, on apportera les corrections inévitables et nécessaires avec le temps:

1. Groupe W (fluide – liquide)
W et ses «isotopes» wP et wB
V (ou β) et son «isotope» F
Le W gazeux serait de l'hydrogène et le β (vé) de... l’hélium !

2. Groupe GH, id. «γamma» grec. (solide. Et liquide? - fluide?) Combustible/carbone/carburant

Le GH libyque est synonyme d'énergie que l'on brûle pour faire fonctionner un organisme/un mécanisme.
GH et son «isotope» Q
G et son «isotope» Gx (g spirant)
K et son «isotope» Kx (g spirant)
X (kh) et son isotope H (H de here anglais)

3. Groupe Dh, id. «δelta» grec. (solide)
Dh et ses «isotopes» D, DH (empatique), dT (t emphatique)
Th et son "isotope" T

3-4. Groupe intermédiaire ZS
Z et ses "isotopes" ZZ (emphatique), dZ (ou tS), Zh (J français).
S et ses "isotopes" Ss (emphatique), SH (ch français) et CH (tch français).

4. Groupe «géométrique» RL-MN
R rond et cyclique

L (ou LL) verticale du temps et de l'espace
M verticale? du temps
N horizontale? de l’espace

mardi 15 avril 2008

W: la remontée vers Siwa

La lettre libyque W m'a franchement surpris par ces révélations troublantes...

Avertissement:
Je n'ai pas les compétences requises en linguistique (c'est un rappel!) mais si j'ai bien compris le W libyque est considéré comme une semi-voyelle, ou semi-consonne alors ça pose problème pafois de savoir quand le W est un W et quand est-il un U. D'autre part la mutation ou transformation du W en son b (b latin/français comme dans bierre) chez les hommes et en son p (P latin/français, comme dans poupée) chez les femmes. Comme le verbe sebw = préparer, cuisiner. Le grec non plus n'a pas de son (le béta grec est un Vé) alors pour marquer ce son les grecs utilisent le diagraphe"mp" = son . Pour le reste ce post révelera beaucoup de choses intéressantes et je sens que le W libyque nous apportera des révélations abracadabrantes. D'abord regardez comment s'écrit la lettre W en libyque (aujourd'hui transcrite par l'académie berbère en U)...



Lexique utilisé:
Vocabulaire kabyle attesté et dont je suis sûr + les mots suivants que j'ai pris du glossaire Tawalt 1999 de K.Sakhi (merci!): asiwan, awarus, tawedtzit. Les mots précédés du signe d'interrogation (?) là oû je ne suis pas sûr que le W est présent en W ou en U ou pas du tout!
ibwa, ipwa(verbe Sepw/Sebw) = cuit, prêt, préparé, apprêté, mûr, achevé, complet, fini, ultime, arrivé à bout, disposé à, au seuil de, etc... Pour info, il y a un autre verbe qui en découle: shweDH (dh emphatique) qui signifie brulé, échaudé; le sh est moindre que le s, donc c'est l'avant-terme, avant-fin. ex.theshweDH thassa (le foie brule) signifie une émotion très vive (failli creuver), généralement à propos d'un être très proche.

?aqerwi = unité de mesure en forme cônique (entonnoir) = demi-décalitre?
? adhghwer = tétard, sang-sue
? Ithvwir, athvir = pigeon, colombe
! swa-swa = exact, identique, égal, le compte y est. Littér. signifie celui-ci = celui-là. Ce n'est pas un emprunt au sémite-arabe yusawi = égal/équivalent; la forme de répétition de syllabe est propre à la phonétique berbère, phénomère à ma connaissance inexistant en arabe et d'ailleurs les arabes orientaux ne connaitraient pas le sens de "swa-swa".
? akwuval = maïs
? wisen = litt. "qui sait", peut-être
abwubwul (abelbul, apupul) = gros, gros bedon, boulot
abwuH! (apwuH!) = interjection exprimant le désespoir: à moi! au secours! Oh mon Dieu!
abwush (thabwushth, thibwushin) = verge (sein et buste)
aferaw/ifer (plur. afrewaen, iferawen) = feuille, aile
ageswah = drôle de type, original, excentrique
agraw = peuple, assemblée, rassemblement, forum
agwulim = peau. membrane?
ahelwiDH = bouillie
Ahvwul (thahvult, thahvwlt) ? = boulette, morceau rond, galette ronde,ex. morceau de savon
akniw (akniwen) = jumeau(x)
amHethwi (syn.: waHruhu) = remue-ménage, culbutes
anbwul (thanbwult) = vessie, bulle
aqelwash (syn. ahuli, aghadh) = bouc
aqeshwal ? (aqeshual) = hotte
arew (tharwa) = mettre au monde, progéniture
arwel = fuir
arwi = remuer
arwo (rewpu) = se rassasier
asawen = crête, pente
ashebwuv* (emprunt au français cheveux?)= cheveu
ashwari * (arabe?) = double panier porté par l'âne/mulet
asiwan = milan, buse
awal = parole, mot
awarus ? = trou, gouffre
awaziw (thawiza) = volontaire
awdhay (a udhay?) = lâche
awDHesh (thawDHeshth) = caillou, galet, casse-noisettes
aweDH (agwaDH, tsawDHen) = arriver à, atteindre, toucher à, provoquer
awedT (plur. thiwedTin) = poux
awedTuf (sing.fém. thawedTufth) = fourmis (fourmi)
awelaq (syn. aqelay) = testicule
aweqas (aokas) = requin, fauve?: prédateur!
awi = apporte; awid lit.apporte-ici = rapporte

awles = glande, ganglion, adenite, furoncle, inflammation
awnes (thawiza) = volontaire (volontariat)

awragh = jaune, or
awren = farine, semoule (voir aussi smidh = semoule de blé, blé)
awrir (thawrirth) = butte, coline
awthul = lapin, lièvre
azwaw (agawaw) = ancien nom des kabyles

bbi (wbi) = trancher (un morceau), pincer (pinçades)
bwerez ou wberez (voir thawenza) = taper du front, affronter
daw (s'daw) = sous, dessous
eweth (thiytha, kathen, ambwathi) = battre, atteindre, frapper
Ghewes: s'élancer sur qlq'1, s'abbatre sur, piquer sur sa proie (pour l'oiseau-prédateur)

ghiwel = se presser/dépêcher/grouiller
haweth (hiweth) = supplier qlq'1

idew= geugnon, adj."agile", singe
iHwayi= vouloir (volonté?)
ishew = corne
iviw (ivawen) = fève(s)
kaw (ikaw, kawen) = sécher, sec
mpiwel (rel.: ghiwel?) = bouger, se débrouiller, démarrer
ndTew (nedTwen, andTaw) = sauter, bondir, rebondir
qewqaw = bégue
senshew = deplumer
serweth = battre (le blé), troubler
sew (seu)? swan, swigh = boire

sh'wi = heureusement
shwidT (shidT) =un peu
si-wa = sauf, hormis, excepté
siweDH = faire parvenir, ramener (au bout)
siwel (awal) = appeler
s'tsawil = lentement, doucement
suwb = descendre
swadh (su-adh) ? = montrer du doigt
thabwurth = la porte
thafawets (pl. thifawthin) = pièce de raccommodage/ravaudage
thaghawsa = chose, cause
thagrawla = la révolution
thasbwalt (ashwval)? = jarre, amphore
thavlawt * (apparement de s'vlaa = avaler, belaâ arabe) =gourde
thawaghith = malheur
thawarashth (thawresht - awren) = boulette (de semoule), motte (de beurre)
thawashult = la famille
thawedTzith = rotule
thaweka = ver (de fruit), chenille
thawenza (voir bwerez) = le front, destin
thawla = la fièvre (w indique élévation de température)
thawserth = la vieillesse
thaylewth (thiluwth) = outre d'eau, parfois vessie, vésicule.
thazwara (zwir) = en premier, priorité
thifeghwa = les artichauts
thilawin = les femmes
thiwarmin ou thiwermin = les angines
thiwedTin (awedT) = les poux
wa, wagi, win, widhek = tel, celui-ci, celui, ceux
waghzen = ogre, cyclope
wal'i (tswaligh) = vois! regarde! (je vois)
wanes = accompagner
waqil ? = probablement, peut-être
weltma (gma) = (ma) soeur
wezil (uzil) ? = petit, court, de petite taille
wul (ul?) = coeur
ziwesh ? = moineau
zwaR (voir ibwid imanes) = exceller, être compétent, performant, meilleur, parmi les premiers
zwi = secouer, retourner sens dessus-dessous


Réflexions:
Très "préoccupant" le W libyque mais ô combien intéressant: c'est le déclic! Bientôt on verra plus clair, le Créateur nous aidera! Quelle utilisation et comment exploiter ces infos pour synthétiser des verbes, noms communs modernes? Tenez, pneu doit absolument comporter un W...Sinon c'est aux spécialistes de s'en occuper, oui franchement! Le terme iviw/ivawen = fève (s) est un vernaculaire et n'est pas un emprunt au latin faba: je suis sûr de l'inverse! Autre conclusion, la racine wedT (t emphatique) désignerait insecte...alors quand on parle à un berbère de waTan (t emphatique) qui signifie pays en arabe, sans oublier qu'en berbère adTan = maladie, mal, il n'y a pas de quoi s'étonner de sa réaction! La lettre libyque W serait apparement l'équivalent du P (pé) grec compte tenu de certaines comparaisons; le W libyque devrait être prononcé P et non B (bé) lors de ses mutations (ex.ipwa). Il est probable que ce soit parfois la même chose pour le passage au latin:wedT (pou) ressemble étrangement au latin pedus (pou). Il y a "pire" encore: ul ou wl/wul, coeur en berbère, est tellement devinable dans le puls latin = pouls (du coeur! cor en latin), pas de raccourci mais quelle pulsation!!!. A propos on devrait écrire wul et je crois que la forme ur (en rifain notamment, voir post "le cercle R") est valable par sa forme tandis que la forme wul (en kabyle notamment) est valable sur le fond. Pendant qu'on y est voici un autre rapprochement (il faut savoir que les labio-dentales spirantes F et V se confondent souvent): vpr de vapeur du latin vapor et fwr du mot kavyle fwur (ex. ifwur seksu) désignent la même chose, vapeur/évaporer. Ensuite Il doit y avoir 7 voyelles mes amis, remercions les Tamasheq de nous l'avoir rappelé. Le chiffre de la lettre libyque W est soit le premier (iwen, yiwen = 1) du début d'un cycle ou celui de la fin d'un cycle: le 7 devrait contenir S + wdh/ou wDH/ou wth, donc le Sa actuel serait un diminutif?, je tablerai sur sewth pour désigner sept ou/et samedi. Ainsi de suite et etcetera, etc...
Le W libyque signifie (la liste n’est pas exhaustive): volume, gabarit?, volonté, volumineux, enflement, augmenté, distend, grossi, bossu, arrondi-saillant ou creux, distendu, gonflé, rempli, rassasié, plein, complet, mûr, cuit, prêt, apprêté, achevé, terminé, fini, bout, but, atteint, seuil, frontière, borne, à portée, portée, protubérance, inflation, regénéré, fin et recommencement, naissance et renaissance, résurrection!

Egalité
Par le pur des hasards (?!) la lettre libyque W est = le signe d’égalité en maths... L’expression swa-swa montre plutôt l’exactitude, précision. Le S ici joue le rôle de iso (grec) = égal.

Front - Boule
Le terme Lobe vient du grec lobos = partie arrondie et saillante d’un organe. En slave/russe ce mot lob’ [lop], probablement emprunté au grec, signifie front. En kabyle le front est 1. anyir ou 2. thawenza qui désigne aussi destinée. Pour «le coup de boule» le verbe kabyle bwerez doit être élargi/utilisé au sens du verbe affronter.

Buste et Bosse: bosse vient du latin botta = frapper...tiens, tiens! eweth/ebweth qlq’un et il va prendre une bosse, se gonfler! Une bosse est une élévation d’une surface ou d’une partie du corps. Exemple: awrir ou thawrirt = butte, petite colline. Le terme pour désigner la bosse masculine, la verge abwush au féminin thabwushth qui désigne la bosse féminine le sein mais en réalité thabwushth signifierait buste!

Bout-boulette
Ces termes sont là vous n’avez qu’à voir le lexique (ex.thawaresht). Pour info le terme boule vient du latin bulla = sphère creuse, le mot awarus = trou/gouffre s’y prête. Il nous sera facile de synthétiser les noms équivalents à botte, bouteille, boutique, etc...

Bourse et Pretoria
Bourse provient via le bàs latin bursa du grec vursa = cuir apprêté, outre, jetez un coup d’oeil sur le lexique plus haut : cuir/apprêté/outre s’y trouvent...Maintenant je me pose une autre question à propos du verbe kabyle Swuther = emprunter ; peut-on déduire que le mot perdu/inexistant wuth = prêt, crédit, solde ? Comment apeller un préteur, un prétorien (magistrat)? Et un soldat (it. soldare payer un solde, it.soldo = sou) comme quoi le terme kabyle que l'on retrouve aussi dans les dialectes nord-africains (swared, lâaT, yemahum), Swurdi/asurdi (pl. iSwurdiyen/isordiyen) = argent n'a rien, comme certains le pensent, d'un emprunt au sémité/arabe (en arabe l'argent = mal, amwal)...Vous en voulez encore? Swar signifie gagner (en travaillant) comme dans sewred aghrom'ik = gagne ton pain. Pour les "ignorants": en sémite/arabe: sawer = image/imaginer/photographier, excellent = mumtaz, gagner = rabeh, intadj, soldat = djundi. Ce verbe Swar est proche phonétiquement de Zwar = exceller, être compétitif, perséverer pour être le meilleur (voir lexique plus haut). Alors?

Cygne
Ce mot en français est arrivé via le latin cycnus du grec kiknos ; en russe («le lac des cygnes!» de Tchaïkovsky) on dit lébéd’; en sémite/arabe c’est sadr(?); en anglais – swan, allemand – schvan et chez les scandinaves – svan. Moi ce qui m’amuse c’est le terme berbère chleuh siwan/asiwan qui désigne le milan/oiseau de proie tellement il est proche de swan/ «cygne». On reviendra un jour sur «l’étymologie-géométrique»(!) de ce mot que certains lient à Siwa, l’oasis berbère en Egypte occidentale.

Seuil et Porte: oui, on n'oublie pas de nous interpeller pour nous dire que le terme kabyle pour désigner la porte thapwurth/ou thapburth/ou thawurth est un emprunt (donc mot isolé) au français, même pas latin! (tiens le sémite/arabe, avec bab = porte, est "hors d'état de nuire"!, pour une fois! on dit merci!). Alors voyons de plus près. Porte vient du latin porta, comparons avec thapwurth (sans les affixes féminins: pwur). uR est convexe, il indique la rondeur (voir post "le cercle R") et le W je vous en parle dans ce post. Oui, pwur est proche de port qui marque le seuil. Je rapelle: awi/apwi = porter, awid = rapporter et bib = porter sur le dos devrait s'écrire bwibw ou proche et devrait signifier supporter. On peut facilement faire renaître ou synthétiser si vous voulez les équivalents kabyles (berbères) des mots qui découlent: port, portique, portée (distance), portatif, portable, passeport, portuaire, apport, rapport, etc...Exemples: 1.Portion du latin portio = amwur, on le connaît déjà! 2. Le mot qui désigne portillon en kabyle est thiseghlith (sans annexes féminins: seghli) aurait une autre signification, on verra plus tard laquelle. Alors la variante de a-mwur au féminin thamurth ici transcrite thamwurt est un mot générique: pays, patrie, campagne, parcelle de terrain, le mot proche urthi/uwrthi signifie verger, jardin. Si vous voulez on peut essayer de voir le sens thamwurth = patrie: le M libyque étant idem au para grec (à côté) notre thamwurth /tha-mpurt/indiquerait terre/sol à côté du port (maritime?), borne, frontière...alors nos ancêtres étaient-ils des insulaires? Bon, maintenant voyons le mot seuil: il vient du latin solum = sol avec influence de solea = plante du pied (toujours selon Larousse), pas de relation avec porta. Le seuil est en fait, à l'entrée d'une maison, une pièce -dalle- de bois ou de pierre, une pièce qui dépasse le sol horizontal (donc élément saillant, bossu): le mot pwur indiquerait un seuil convexe et par extension la porte d'entrée. Alors qui a emprunté à qui, hein?

7 hepta
Le chiffre sept (iepta ou hepta en grec) est très symbolique, chacun l’utilise à sa façon, jettez un coup d’oeil là et vous verrez: http://pagesperso-orange.fr/yoda.guillaume/Culture/Sept.htm. Nous ce qui nous intéresse c’est le verbe Sepw (ou Sebw, je prendrai la version féminine de nos mères gardiennes de notre langue Sepw avec p). Regardez sa signification (vocabulaire). Il signifie utlime, fini, bout, etc...ou simplement il pourrait symboliser le dernier jour de la semaine, mot français qui vient du latin éccles.septimana de septimanus relatif à sept, idem dans le sémite/arabe usbuû/semaine relatif à sept seb'â . Donc sept, le 7ème jour, samedi (fr.), sabatto (it.), sebt (arabe/hébreu) et shabat (repos en hébreu?), ces deux derniers seraient proches du sens shiva = repos/s'assoir?en hindou (à vérifier). La racine SB ou SV/SW est commmune à plusieurs langues. Maintenant je vous propose de prendre le verbe Sepw, de voir ses équivalents en langues romanes (monde latin, catholique) et sémites (arabe et musulmans, hébreu et juifs). Exemple en arabe son équivalent est tayeb?, tabakh, etc...Je vous le dis que ce verbe est d’une puissance ! Mais surtout c’est le chiffre 7 la clé de l’énigme, le chiffre qui nous permettra d’en finir avec les fausses «vérités» et l’usurpation. Bientôt le Créateur ordonnera «bàs les masques» à ceux qui n’ont cessé des millénaires durant de tuer le Peuple et le noyer dans le mensonge et l’usurpation.

Prêtre
Ce mot qui signifie ce que vous savez, entre autre ministre d’un culte, vient via le latin presbyter du grec prestbuteros [presvuteros] = vieillard. Vieillard (très vieux!) est en berbère awsir. Petit rappel : vieux en grec est ghéros, en kabyle amghar. Donc le vieillard est awsir. Il est temps de jeter un coup d’oeil du côté de Siwa, de l’Egypte. On nous dit que le mot ministre parvenu via l’arabe wazir proviendrait du persan vizir/wasir, et les perses ils l’ont pris oû avant d’envahir l’Egypte? C’est comment un vieillard en perse, hein? Mais l’intérêt n’est pas là. Moi ce qui m’interesse c’est : 1. Que diable savait Apulée pour se vouer au culte d’Isis et adorer Oziris plus ardemment que les autres simplement emportés par la mode "people" de l’époque? ; 2. Le terme kabyle Zemni de amghar azemni = «le vieux sage» qui désignerait sans doute «prêtre» de la communauté au sens d’antan d’avant JC et les religions monothéistes; aZemni ne serait-il pas etymologiquement en relation avec zmen (antan) du supposé mot sémite zaman (antan, il y a longtemps) sauf qu’en arabe a) le temps se dit waqt, b) zmn ou smn dans les mots arabes que je connaîs sont tout sauf en relation avec le temps alors zaman ZMN serait-il une déformation de semaine septimana SptMN (à vérifier bien sûr), c) qu’en kabyle/berbère l’un des sens de Z est en relation avec le temps. Très prochainement j’espère pouvoir comprendre, avec l’aide du Créateur, cette énigme et la partager avec vous. Patience, la Vérité n’est pas loin. Il y a des choses assez troublantes que je n'ose pas dévoiler avant d'en saisir le sens et les vérifier...mais ça viendra. Patience!

La lettre libyque W à l'avant (lèvres) est une "double semi-consonne" (bilabiale-occlusive mixte) c'est à dire à la fois P pé (féminin) et B (masculin) que l'on pourrait transcrire pW et pW ou simplement W = p ou b. Je trouve géniale cette lettre!!! D'autre part à l'arrière W exerce comme voyelle, il est clair que c'est un U.

En analysant le W libyque je tiens à dire que je n'ai d'autre but que la Vérité, d'autre moyens que ma sincérité, d'aide que du Créateur qui nous aidera à vaincre l'oisiveté et la paresse intellectuelle, le mensonge et l'usurpation. 15-17 avril 2008. H.Y. fils de Mohand Arezki.

lundi 14 avril 2008

Schengen Shangal

La chute du mur de Berlin a réjoui beaucoup de monde et peu d’entre eux à l’époque pouvaient imaginer à quel point le monde va être divisé à peine une décennie plus tard et que les cordons remplaceront les murs. Les pays riches s’unissent pour s’enclaver et se cacher des moins riches, des pauvres, des moins civilisés, des «barbares», bref des indésirables. La forteresse aux US ou l’espace Schengen en Europe n’acceptent que les désirables. Le phénomène se répand aux autres régions du monde. A liberté et diversité on a substitué adversité. Mais le thème de ce post est linguistique et concerne un autre cordon, un autre nœud, un autre piège: l'impasse Shangall. Le mot aShengall (ou aShangal) m’est revenu en mémoire après avoir écouté une chanson de Lwenas (Matoub Lounès) intitulée «ashangal y’ezzi».

aShangal
Il fût un temps oû chaque enfant en Kabylie savait poser un Shangal, un piège en forme de cordon disposé en nœud coulant pour attraper des oiseaux (les étourneaux s’y font prendre le plus facilement) ou du gibier. Idem en Russie ou le shangal est appelé silok, en France oû il est appelé lacs (prononcer la) et ailleurs. Quand un oiseau est pris au piège shangal il se débat longtemps pour finalement s’étrangler. C’est triste comme cela ressemble au quotidien de milliers d’êtres humains. Un peu d'humour pour remédier à la tristesse: aux Ath-Duala oû le "L" se mute en "ï" ce mot serait prononcé a-shangal par certains ou a-shangaï par d'autres...zut! en chinois Shangaï est en fait prononcé proche de Shankhaï alors pas la peine d'avoir peur du piège chinois et des chinois!



Shengell
1) Le verbe actif (préfixe s ou sh) qui en derive est shengell (à l’impératif) qui signifie non pas se débattre mais «faire débattre», agresser qlq’un ç-à-d secouer fortement son adversaire en l’attrapant fermement par le col. C’est triste comme cela ressemble au quotidien de milliers d’être humains qui sont agressés dans leur âme et que l’on secoue pour définir s’ils sont désirables ou indésirables. 2) Le verbe Shneg ou Shnig = ignorer, s'en foutre, boycotter (ur shnig'egh ara = je m'en fous, ça ne m'agite pas =au sens= ça ne me fait ni chaud ni froid). En réalité Shneg est la forme radicale, sévère, dédaigneuse du verbe Shleg (ur shligegh ara) le sens étant le même sauf qu'un être poli dira toujours Shleg (shlig). On retrouve ce verbe sous une autre forme (mutation?): Shqa comme dans y shqa'k = laisse(-le) tomber!, ignore/oublie (le), n'y prête pas attention.
Pour l'anecdote le mot toponymique néerlandais Schengen quand on le prononce en kabyle shengen signifie ils tiennent compte ou ils ne s'en fichent pas.

Nœud
Puisqu’on parle de nœud on va voir son étymologie. Nœud vient du latin nodus. En grec nœud = κόμπος [kobos] , nouer = κομποδένω [kobodheno] ; ficelle, ficeler = δένω [dheno].
Si vous avez lu le post concernant le delta libyque (lettre fondamentale) vous comprendrez ce qui suit; sinon je rappelle que le delta libyque dh se mute notamment en DH emphatique, en dT t emphatique, en d comme le D latin. En kabyle nouer = neDH . Le d se retouve aussi dans andi (prononcer an’di) = piéger, poser un piège. Mais c’est le mot neDH qui est le plus intéressant. J’y reviendrai plus tard avec un deuxième post sur le delta libyque (géométrie, affixes, etc..) mais déjà je peux vous dire que le DH emphatique dévoile au moins quatre sens : le noyau (dans les verbes préfixés de n, s notamment), l’horizon (pour les suffixes aDH dans les noms communs), la liaison ou l’union et l’unité de mesure. Eh bien sûr on verra si interférences/relation il y a entre le mot latin nodus (nœud), le mot grec (racine inverse DN) ficeler = δένω [dheno] et le verbe kabyle/berbère nouer = neDH.


Suffixe aL
J’espère que vous avez lu le post sur le L libyque «nos deux parallèles». Le suffixe aL dans aShangal signifie « vers le haut, ouvert » comme aL de source (thalla) au contraire de uSH qui signifie « étroit, fermé, très petite ouverture» comme dans aqemush (fine bouche). Comme d’habitude on va se baser sur les noms communs au singulier masculin (langue de réf.: kabyle) pour vérifier.
adhal = algue, lentille d’eau
agurshal [g spirant] = son (de blé)
akuval [k spirant] = maïs
aqeshual = hotte, panier conique porté sur le dos


ashval = amphore (d'huile ou autre) suspendue. Voi aussi thasevalt ou thasebalt = jarre, amphore (d'eau) posée au sol.
aqlal = uvule
ashangal = lacs [la]
awal = parole, mot
azal = valeur, prix
azal = plein jour (soleil au zenith). Voir dheg’zzal = durant la journée, diurne
uzzal = fer

urgal = figue précoce, qui mûrit avant les autres.

Exemples analysés:
agurshal : le suffixe ici nous incite à penser qu’il signifie volatile, suspendu (dans l'air = en haut), légereté.
aqeshual : en bàs (préfixe) q indique un cône, en haut le suffixe indique l’ouverture, grand orifice.

Quant à l’exploitation de ces infos pour synthétiser des noms communs, des verbes, des adjectifs, etc...on fera ça d'ici quelque temps. Patience.

dimanche 13 avril 2008

La baraka des Guétoules

Ce post est un peu égoïste. Quoique non, l’objectif étant d’abord de prévenir toute manip d’oû la nécessité d’en parler publiquement. Pour faire bref, j’ai participé un certain moment aux débats souvent intéressants sur le blog du journal algérien d’expression française «Le Matin DZ». Le 1ér avril (sic!) mon compte, au nom de «Dda Stayevski», a été bloqué par le webmaster de ce blog. La raison? Technique selon la rédaction de ce blog (voir NB en bàs de la page). Sauf que moi je vis en Russie et j’ai la «fâcheuse» habitude de «douter des certitudes» et de tout vérifier. Je ne peux pas me permettre de ne pas être un peu parano, assez finaud et très méfiant (juif-allemand me disait un ashkénaze), c’est le modus vivendi d’ici. Donc je préfère la réponse du maître du théâtre russe Stanislavsky: « je n’y crois pas». C’est peut-être une coincidence mais la veille, le 31 mars, les commentaires dont le mien d’un post avec le discours d’Assia Djebbar (voir NB en bàs de la page) ont été supprimés... Ha-ha, folks! mais ils sont toujours là, en cache sur google! Et le lendemain mon compte (et adresse IP) fût bloqué, il l’est toujours d’ailleurs. Donc j’ai envoyé un courrier à la rédaction de ce blog (voir NB en bàs de la page). en les remerciant de leur hospitalité et en leur demandant de supprimer carrément mon compte, ça fera plus court et plus courtois. Donc je déclare que je ne participe plus aux débats sur ce blog. Donc je considère que tout participant sur ce blog se mettant à utiliser mon patronyme, mon pseudo, mes initiales (comme c’est déjà le cas) fera porter la responsabilité aux holders et administrateurs de ce blog. Pas question d’en faire un problème, après tout c’est leur blog : ils sont chez eux et je n’ai pas de leçons à donner à qui que ce soit. Voilà j’espère que les choses sont claires et chacun peut vaquer à ses occupations.
Cependant cette histoire qui fût exactement ce à quoi je m’attendais dès le départ n’a fait que renforcer mes convictions sur notre histoire: les guétoules* ont engendré et engendreront toujours notre ruine. Alors que finisse leur baraka! Basta! Barakat! Il faut mettre un terme à leur varaka, basta! barka!. Désormais le droit chemin de l’orthodoxie n’est plus un cas de conscience pour moi.


Nota Bene:
*
Guétoules = référence aux Gétules, seulement ceux-là sont des postaugustiniens: ceux d’après le 6ème millénaire AD.

Baraka (arabe) = chance.
Emprunté par le kabyle: l'Varaka = bénédiction.
Barakat (DZ arabe): assez! ça suffit!
Emprunté par le kabyle: Barka = assez! ça suffit!.

IP bloqué:
Leur affichage: parse error, unexpected T_STRING in /var/www/vhosts/lematindz.net/httpdocs/login.php on line 43

Mon message à la redaction de ce blog:
A :
redactionlematindz@gmail.com
Date: 5 avr. 2008 18:56
Sujet : A propos des commentaires
Bonjour,
Je fais suite à votre article concernant les difficultés techniques:
http://www.lematindz.net/news/a-nos-lecteurs-a-propos-des-commentaires.html
- Comment se fait-il que certains comptes (IP) soient bloqués d'autres non?
- Pourquoi avoir d'abord effacé les commentaires de l'article sur Assia Djebbar:
http://www.lematindz.net/news/assia-djebar-cicatriser-mes-blessures-memorielles-.html
Ensuite votre Webmaster transmet le message d'un deriassomane (ou énergumène?) insultant la mémoire de Matoub Lounès...
Bizarre tout ça... Et dire que je faisais confiance. Mais bon, on aura essayé la modération quand même...
Merci de votre hospitalité mais déjà vous pouvez éradiquer mon compte.
Bon courage quand même!
Et
Adios,
Dda Stayevski

Le commentaire supprimé :
Posté par Dda Stayevski, 31 Mars, 2008 19:45:11
D’abord il faut saluer cette grande dame pour ses mérites. Par rapport à son discours oû elle cite Tertullien, St-Augustin et surtout Apuléé je trouve que c’est bien surtout lorqu’on on doit faire face aux académiciens français. Cependant son interprétation est pour le moins inattendue...et franchement décevante. De la part d’une personnalité d’une telle envergure c’est franchement décevant, mais franchement...Je vais laisser tranquilles Augustin et Tertullien. Le plus intéressant est sans doute Apulée de Madaure qui se disait moitié numide (du nord) et mi-guétule, soit gétule en latin/français (sud, derrière le limes). Son livre «Les métamorphoses» connu par son appellation ultérieure «l’âne d’or», est immortel. Il est parti d’une histoire (de Lucius) on ne peut plus banale pour son époque, partiellement racontée par d’autres (thème de la métamorphose connu dans les contes et mythes de différents peuples) sans grand succès. Il en a fait un chef-d’oeuvre qui lui valu le succès et a fait que son roman est pratiquement le seul roman antique à avoir survécu au temps et à être lu sans ennui aujourd’hui comme hier. Là est son génie! Maintenant il faut voir de plus près, à la source oû Apuléé a puisé son génie. Pourquoi ce beau-gosse numide, parfois accusé d’être jigolo et ensorceleur, au lieu de faire preuve de retenue intinsèque à son peuple a plutôt préféré «la frime» oû plutôt il a nargué le «système» littéraire de l’époque (romain héllenisé) en surclassant ses adversaires. Bien sûr que c’est opportun de traduire ce livre en arabe, en dialecte arabe dialectal. Les «têtes pensantes» enfantéss par le système colonial perdent de vue l’essentiel: ce livre doit être en premier lieu traduit (et joué au théâtre) à la langue d’Apulée et des mortels: le berbère. Et pour l’amour de Dieu, il faudra essayer de le traduire du GREC et non du latin/français! Un jour nous comprendrons ou les générations suivantes comprendront peut-être le génie et le message du sorcier de Madaure: son nom Apulée, ses personnages comme Amour (Eros en grec), sa ville natale (Mdaouroush actuellement), son pays la Numidie, ses croyances et Oziris, et beaucoup d’autres choses...Plus génial et plus patriote qu’Apulée nous ne trouverons pas de sitôt. C’est un héritage à sauvegarder. Je vais vous dire une chose qui va vous rendre heureux, et même fiers si vous vous permettez cette faiblesse: le livre de chevet du grand génie russe Pouchkine, durant ses années au lycée notamment, n’était autre que «les métamorphoses/l’âne d’or» d’Apulée. Pouchkine a même dédié un petit poème à notre Sorcier de Madaure. Il y a de quoi être heureux, croyez-moi. Et surtout responsables et confiants face au défi et à ceux qui vous disent que nous sommes voués à l’échec et à l’incompétence, et donc à la servitude. Il faut investir dans ces enfants et les éloigner du «système hypocrite» et ses mensonges – au final le résultat récompensant sera à la hauteur des espérances. Je suis très bien placé pour le savoir. A bon entendeur.


samedi 12 avril 2008

Yu-Yu Olé!

Vous vous êtes jamais interessés à l'origine des "youyous" ces cris aigus de femmes en Afrique du Nord comme dans certains pays du moyen orient? Les berbères, les sémites (arabes et sépharades), les subsahariens "pratiquent" les youyous. Voyons par semblant d'étymologie ce dont témoignent les langues des régions respectives.

Remarques linguistiques:
Dans le berbère le son vélaire "GH" se transforme en post-vélaire "q" par tension.
Les alvéolaires (et fricatives) "s" et "z" se permutent souvent, phénomène constaté dans plusieurs langues. Par tension elles deviennent post-alvéolaires: "s" se prononce "sh" et "z" - "zh" (ou "j" français). Pour info ces sons spirants "s" et "z" peuvent se muter aussi en affriqués "ts" et "dz" respectivement.

En Kabylie les youyous sont des cris aigus que poussent en chœur les femmes surtout lors des fêtes et lors de combats de guerre, donc lors d'événements majeurs pour la famille et la communauté. Plus largement c'est un annoncement d'une réussite ou la salutation d'un succès et un encouragement lors d'une compétition (ex. des guerriers par leurs épouses/mères/filles lors du combat). Un peu comme le hourra! [ura!] russe, considéré comme étant à l'origine cri de guerre des guerriers cosaques et ensuite généralisé aux militaires russes, et aux civils aussi!. Ou comme le olé! espagnol.
La femme kabyle en poussant les youyous utilise sa main pour d'abord par pudeur cacher sa bouche (tout le monde le fait en bâillant!) et ensuite fait remuer sa main en éventail (elle fait vibrer ses doigts) pour "offrir" une palette de sons assez riches. D'après ce que j'ai vu moi-même, dans les autres régions d'Algérie arabisées ou dans le sud les femmes n'utilisent pas leur main et font remuer leur langue à bouche ouverte pour les youyous. Exactement de la même manière qu'en orient (Liban, etc...).

Linguistiquement je suis convaincu que notre tradition est propre. Je n'ai même pas à m'interroger sur l'origine de la tradition des urar (chants), des chœurs féminins et de thighrathin kabyles et berbères en général. Par ailleurs si cette tradition est commune à plusieurs régions ou peuples il n'y a qu'à s'en réjouir . A condition bien sûr d'éviter l'amalgame et la confusion, le cannibalisme traditionnel des "connaisseurs" quoi!

Je vous propose d'écouter un chant berbère chawi et la voix divine de Markunda, la diva des Aurès. Quelle voix! Elle est magnifique Markunda!

Merci à son auteur sur DailyMo GultyWay

Lexique berbère (kabyle):
tha-meghra = fête
thi-ghrathin = youyous
sighreth! impératif = pousse des youyous!
thi-vugharin = chœur de femmes pour le chant nuptial
thi-ghri = cri
sugh! impératif = crie! (donc cri aigu)
ijeq = grincement, cri strident de l'oiseau pris au piège (donc très aigu)
siwel = appeller
sel = écouter, entendre
amZoegh = oreille (donc ouïe, voir aZoeg = sourd)

Lexique sémite (arabe):
hefla = fête
youyous = 1. zawreq (selon le dictionnaire).
2) yuzaqzaq (ex. chant d'oiseaux)
3) les mots que je connais: zaghred, zagharid
sarekh, sih (h de half anglais)= crie!
naadi, diâa = appel
samaâ = écouter, entendre
oreille = udhen

Pour info, en dialecte DZ dit "arabe" (algérois et autres):
zerda = fête
Zgi (zgui, Z emphatique), âayeT : crie! appelle! (voir aussi: heZga = pet)

Check point: demandez à un arabe (oriental) ou à un arabophone d'Afrique du Nord de prononcer le verbe sighreth. La suite vous la comprendrez sans moi...

mardi 8 avril 2008

uS: le suffixe en spirale

Updated le 17.04.2008. Le sens du suffixe uS dans le tifinagh.


Spirale vient du mot grec speira = enroulement.
Sa signification en bref: http://fr.wikipedia.org/wiki/Spirale
Une spirale qui tourne est souvent utilisée pour hypnotiser les gens, vous êtes prévenus!

aRus ou arrus (r roulé) = escargot
pour sa coquille qui est géométriquement une spirale. Donc arus = porteur de coquille ? ( ar= mettre, porter). Pour les "esprits servils": escargot en sémite/arabe se dit haylazun.


aGus ou aggus = corset.
que l'on enroule autour de la taille.

aVarnus = toge (dit burnous)
racine vrn = tourner, enrouler, tordre. En effet on s'enroule carrément dans le varnus.
J'espère que les esprits servils ne nous diront plus qu'il s'agit là d'un emprunt latin.
.

aFus ou affus = main.
La seule explication possible est que le mot affus signifie fonctionnellement plutôt bras, manche. La fonction d'enrouler (prendre dans ses bras, -et embrasser!-) est plus convaincante. Les bras d'une galaxie par exemple.
Déductions:
Le suffixe uS devrait être appliqué à tous les mots ayant rapport avec la forme de spirale en biologie, en architecture etc...: mollusques, escalier-escargot, tour ronde, hélice, tourbillon, tornade, etc...

uSH (variante de uS): suffixe diminutif
On l'utilise souvent pour le diminution, la réduction, la petitesse. Dans les prénoms par exemple Taher devient Tahrirush, Amir Amirush [en français Amirouche]. Ou les noms communs: aqemush = fine/petite bouche (imi = bouche), averHush = chiot.
Maintenant une remarque:
Le mot aKarush ou aKerush (K spirant Kx) = chêne en kabyle/berbère est selon certains un emprunt au latin quercus ou qercus. Moi je suis sûr du contraire. D'ailleurs le liège (chêne-liège) très répandu chez nous se dit en kabyle a-Qeshush. En général qush (le q cônique + suffixe diminutif ush) se retrouve dans tout ce qui y est en rapport aux arbres et fruits d'arbres: aqerqush pour un figue naissante, verte, dure et pas mûre. Vous pouvez taper sur google la transcription coloniale Kerkouch(e) et vous verrez la toponymie nord-africaine portant ce nom.

Mais surtout qesh signifie vêtement en kabyle et revêtement car il est bien nommé le liège (qeshush) pour son écorce, au sens de mante, par extension manteau comme tha-Qeshavith (qeshabia en dialecte DZ, en francolonial kachabia). Pour les "ignorants": en sémite/arabe vêtement = lebsa, et il y a 2 mots proches qui peuvent prêter à la confusion, mots trouvés dans le dictionnaire (et jamais entendus) kasaâ = syn. vêtement et qesh'a = foin, paille; muâtaf = manteau. Même pas intéressant! Par contre je me demande si le mot aqshish (enfant, garçon) est en rapport avec qesh? On verra plus tard. En fait qesh serait plutôt l'écorce; le verbe qeshem = entamer qlq chose qui peut-être soit briser/abîmer ses angles (écorner) ou écorcer = enlever le cortex (lat. = envellope), ou écorcher?.

Ensuite il faut une rappel: le son vélaire GH, "gamma" berbère, lettre fondamentale, se mute en post-vélaire Q par tension ou au contraire "par relâchement" en vélaire spirante K (Kx ou Gx, se prononce comme "ch" allemand dans ich). Juste une petit coup de pouce ayant rapport au titre de ce post et au suffixe Us et sa variante diminutive uSH: Le chêne possède des feuilles disposées de manière spiralée!. Lisez là: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%AAne

Le gland, fruit du chêne, est en berbère soit avelodh ou aFlus mais attention beluT = chêne en arabe (il y aurait des chênes en Arabie?!) . Origine du mot à déterminer surtout que pour le liège l'arabe fellin serait un emprunt au grec fellos...proche de notre aflus (gland)! Est-il envisageable que le mot veluDh soit une déformation du mot feludh en relation avec aflus? Il y un verbe kabyle qui m'intringue: felles (ex. ak fellsegh) qui signifie tabasser, rouer de coups, rosser et peut-être même plus proche de matraquer équivalent au russe dubasit qui vient de dubina = massue/matraque qui vient de dub = chêne. Bref, le monde est petit! Donc prenons le mot le plus sûr aFlus, avec le suffixe uS: un gland dans sa coquille, comme une spirale d'ailleurs. Alors svp basta avec vos faux-emprunts, mais franchement...

samedi 5 avril 2008

Apulée et les Mortels

Apulée , le "sorcier de Madaure"
Né vers 125 AD à Madaure en Numidie.
Ecoles: Carthage – Rome – Athènes



Culture: Bi-culturel, grec + latin
1. Latin: le droit, la rhétorique
Oeuvre majeure: "Apologie" / "Les Florides" . NB: il a exercé en tant qu'avocat (en latin).
2. Grec : philosophie, sophisme, mystique, religion, érotisme, amour, humour.
Oeuvre majeure (roman écrit en latin mais "d'essence grecque"): «Les métamorphoses» (L’âne d’or ).
Autres oeuvres: «sur l’Univers »

La majeure partie de ses oeuvres serait perdue.

Sa vanité ( de sa polyvalence et de son succès):
« à Empédocle – les chants ; à Platon – les dialogues ; à Socrate – les hymnes ; à Epicharme – les mimes ; à Xénophon – l’histoire ; à Cratès de Thèbes – la satyre. Votre Apulée a subjugué les neuf muses !»

Son personnage le plus énigmatique: Amour (Eros en grec/Cupidon en latin), l'élu de Psychée (nom grec).
Ses qualités: beauté, intelligence, persévérance
Ses défauts: vanité, magie
Ses croyances: Déesse de la Lune, Isis et Oziris


Il était disciple et adepte de: Socrate et Platon.

Ses admirateurs (entre autres):
Le génie russe, le poète Alexandre Pouchkine qui disait qu’il ne lisait pas Cicéron mais adorait Apulée...
LaFontaine.

Le poète russe Bogdanovich
Voltaire s’inspira sans doute de «l’âne d’or’» dans les noces de La Pucelle et de l’âne dans son poème satirique dont l’ironie égrillarde était dirigée contre les patriotes et l’establishment ecclésiastique rétrogrades.
Boccace ( Boccaccio) [bokachio] et son oeuvre Décaméron.


Ses critiques (2 siècles après sa mort, en Numidie même!):
Accusé de magie noire, d'être adulé par le peuple et donc concurrent du Christ notamment par St-Augustin qui critiquait les admirateurs d’Apulée, le jeune Augustin lui-même fût rhéteur et manichéen. Lactance l'accusait directement de «magie noire» et de concurrencer le Christ.

Il y a des nouveaux, des "élus" et des "immortels" qui veulent aujourd'hui l'arabiser! Halte!!!

mardi 1 avril 2008

humour Russe

Héritage soviétique, humour russe.


Seul le pauvre Vassia (Vassily, i.e. Basile) travaille, les autres (10 personnes) observent! La maladie des ampoules ne fait pas peur!


Bon 1ér avril!