mardi 24 mars 2015

Carthagène

La Kabylie et Carthage sur le toit du monde...

Ay ath wakal averkan,
assadats nath Dwala
A selah igawawen,
n'thmurth Leqvayel mera.
Par tous les Saints de la Kabylie...

C'est un défi lancé en public à tous les doctes de zaouiyas, les douktours de madrasa, les immortels d'académies (surtout ceux de "l'office de brevets arabes") et aux historiens officiels. Hannibal ad portas, les éléphants d'Hannibal, les guerres puniques, etc, tout ça est très intéressant mais n'aurait strictement rien à voir avec l'histoire (vraie), la guerre, c'est simplement une parabole interprétée à la lettre par des, comment dirais-je, pseudo-historiens. Voici le champ de bataille (une allégorie) : 
Un échiquier tout simplement ! Un jeu d'échecs, un jeu de stratégie, une guerre ou bataille virtuelle pratiquée par des intellectuels loin d'être belliqueux.

La bataille de Cannes
Hannibal aurait passé les Alpes avec ses éléphants, il aurait gagné la bataille de Cannes face au Romains (un vrai carnage, imaginaire comme on le sait maintenant) grâce à la cavalerie numide. Très facile à retrouver tous ces indices sur l'échiquier, hein les amis !
Les protagonistes sont en ordre de bataille symétrique (c'est Maât évoquée dans le billet précédent). Prenons le camp des blancs pour voir leur disposition.
En positions (de départ) A1 et H1 vous voyez la Tour : c'est l'Italienne. 
En positions (initiales) B1 et G1 se placent les Cavaliers : ce sont les Numides, les cavaliers numides, les i-menayen (chevaliers, cavaliers) en kabyle moderne ; ces cavaliers pourraient porter le sens de "kabyle" aussi.
En positions (initiales) C1 et F1 il y a le Fou, en réalité l'Eléphant (en persan, arabe, russe) : on a localisé les vrais (deux) éléphants d'Hannibal. C'est la garde rapprochée.
En position D1 il y a la Dame ou ailleurs le Vizir (ministre), ex. wazir en persan et arabe, le mot étant issu de l'ancien égyptien.
En position E1 il y a, bien entendu, le Roi, le Malik en arabe, le Shah en perse. C'est lui la tête, le chef qui ne peut pas être capturé :). La hiérarchie est établie et l'orde de déplacement de chaque figure aussi.
La bataille de Zaama
La deuxième guerre punique, le match revanche a eu lieu à Zama où Scipion, rallié par la cavalerie numide, aurait battu Hannibal qui a dû prendre la fuite. On comprend maintenant que les guerres puniques étaient des parties d'échecs. On peut facilement retrouver le sens de Statégie ou Stratagème dans ce jeu qui se joue avec la tête et pas avec la force des bras. Voici ce qu'il faut retenir :
Carthage = Stratagème, Stratégie
Le terme persan et arabe shatranj, chatrange "jeu d'échecs" serait Stratagème et Carthage.
C'est "la tête" de la racine QR en kabyle (et pan-mazigh/panberbère) de QR.T de Cirta (QRT) et Carthage (QRT.HDST) l'explication de l'origine de Stratégie, Stratagème. Simple vérif :
STR de stéréo (dur) en grec ~ QR de qur, a-quran (dur) en kabyle, la même racine que pour la tête (a-qerru) - comparez au crâne en IE - et de grand (a-muqran) - comparez à macro ou mégalo en grec. Enfin, il faut juste déduire l'origine de ce jeu de stratégie, du jeu d'échecs :
Carthage = Jeu d'échecs, Stratégie
Carthaginois = Joueur(s) d'échecs ?
Le nom de Scipion peut s'avérer banalement être ce que nous désignons par le blanc, cheveu blanc/gris en kabyle moderne : a-shevhan (blanc), a-shivan (cheveux blancs/gris) d'où chibani (vieux) en argot DZ. C'est à dire des pièces (figures) blanches
Ou, au contraire, Scipion l'Africain serait un a-verkan (noir), càd celui qui joue avec des pièces (figures) noires. En outre, on ne devrait pas écarter la piste de a-ferdhas (chauve) en kab pour Scipion ou une autre figure de l'échiquier.
Mais une question se pose : Massinissa, le roi numide allié de Scipion et donc adversaire d'Hannibal, serait personnifié par quelle figure sur l'échiquier ? Et où passe la frontière entre la vraie histoire de guerres (Massinissa possède un mausolée) et la fausse histoire, la parabole (jeu d'échecs) ? C'est la question que je me pose et à laquelle je ne peux trouver de réponse pour le moment.
Les Indiens
Ce sont les Fous pour le français, les Eléphants pour le persan, l'arabe, le russe.  Cette figure de l'échiquier nous permettra d'expliquer la trace indienne dans les Chiffres mais aussi dans les Indes pour l'histoire (montée de toutes pièces) de Christophe Colomb. Ces Fous seraient plutôt des Garde-Fous ou des Gardes-Fous entourant le Roi :)
Les Italiens
La Tour sur l'échiquier personnifie l'Italien, le Commerçant (Négociant) par excellence.
TWL en argot arabe DZ ou en arabe classique est dit pour "Long" (taille) ; en kabyle, ce serait la relation parentale verticale : a-dTugal, a-dhugal (gendre), i-dhulan au pluriel. En réalité, la racine TWL serait celle du Tableau, et sa variante avec un R, soit TWR serait la racine du Taureau ou boeuf : taurus en latin, tavros en grec et thawro en proto-sémitique. C'est la même racine probablement qui aurait donne TGR de tigara, tidjara (commerce) et de shadjara (arbre) en arabe repris justement en kabyle t'jara (commerce) et tejra (arabre) alors que notre vernaculaire serait ZGR du boeuf (a-zgar) ? Dans tous les cas de figure, la pièce de la Tour serait le symbole de l'Italien, du Négociant/Commerçant, et lorsqu'on lit dans les livres d'histoire se Salluste sur "...le massacre de l'héritier légitime et des commerçants italiens" commis à Cirta par Jugurtha, on se demande s'il ne s'agirait pas plutôt des deux Tours d'échiquier qu'un joueur d'échecs a gagné :)

P.S.
Vous connaissez le nom du champion du monde des échecs aujourd'hui ?  C'est le jeune prodige norvégien Magnus Carlsen, le Hannibal des temps modernes, un vrai Carthaginois !

lundi 23 mars 2015

Echec et mat

L'échiquier égyptien...

Un grand jour pour la vérité du peuple et du Créateur. Un grand jour aussi pour la mémoire bafouée et spoliée des anciens Égyptiens.

L'idée de l'échiquier égyptien n'est pas nouvelle, on l'a déjà évoqué sur ce blog ; comme l'on a supposé récemment que Ramses II ne serait simplement un pharaon (un roi) mais il aurait une dimension divine : il serait un Messager comparable à Hermès messager des dieux. D'une manière générale, il va falloir maintenant envisager la hiérarchie égyptienne (et les dynasties) et les divinités sous un angle jamais abordé par les égyptologues : l'échiquier égyptien.
L'idée a pris forme dans ma tête en observant cette belle photo du pont de Mostar, sans doute le pont le plus beau au monde. C'est un pont à arc. Regardez le reflet dans l'eau. On y voit exactement ce que nous avons dans le mythe d'Anzar personnifié par l'arc-en-ciel. On voit aussi l'arc, c'est lui le vieux. Les noces (d'Anzar). On y voit aussi la régle, la loi, le roi ; la mistara (règle) en arabe est issu de là. On en reparlera plus longuement du Pont de Mostar prochainement, là il faut se limiter à une découverte essentielle.

Probablement la parole d'un simple Kabyle ne pèsera pas lourd face à la machine à fourbis des usurpateurs et/ou simplement du grand public embarqué dans des théories mensongères. Il n'en demeure pas moi que le défi est ouvertement lancé à tous les spécialistes dans ce domaine d'apporter la preuve du contraire de ce qui va suivre :
1
Echec et mat vient de l'égyptien ancien Sethi + Maât 
L'arabe a volé : cheikh pour Sethi I (père de Ramsès II) ou Seth (le shikh (maître, patriarche ?) en kabyle vient aussi de là), et probablement assad (lion, au sens de roi) aussi ;  l'arabe a travesti le sens initial des Échecs qui seraient égyptiens anciens et en rien arabe ou indiens. L'égyptien ancien Seth ou Sethi aurait probablement aussi donné sdhah en kab comme en argot arabe nord-africain stah pour "terrasse" (plateau), voire même svah en kab et sabah en arabe pour "matin" (à vérifier).
2
Les anciens Grecs n'ont pas inventé le monde ou les maths, ni le mot mathématiques "qui aime apprendre" d'ailleurs : c'est le Maât, l'ordre des choses des Égyptiens anciens. Peut-être bien que Maât serait le pont ou une partie du pont que vous voyez plus haut qui a une relation directe avec les notions de Loi, roi, règle, mesures, calcul. Donc on est sur la trace des chiffres aussi, qui comme les échecs, ont été volés car la paternité de l'invention des chiffres a été attribué aux arabes (plus gros mensonge que ça, y'en a pas !), puis aux indiens. 

Là c'est terminé, la majestueuse civilisation égyptienne ancienne est en mesure de défendre et de démontrer ses inventions usurpés par des hordes d'ignorants. Et pour achever les ignares et voleurs hilaliens, je suppose qu'ils ont volé le nom de Maât, traduit comme "qui aime apprendre" en grec ancien pour leur terme correspondant (mathématique), et l'ont travesti, façon de le domestiquer, en...baâth (réveil, résurrection) en arabe des vrais arabes d'Orient : c'est le nom d'un ignoble parti Baas et ses filiales nord-africaines responsable de l'arabisation de nos contrées avec comme conséquence le terrorisme et l'ignorance ; tandis que ce terme en argot arabe algérois b3ath signifie "chercher, rechercher, envoyer" càd on va dans le sens de "l'Envoyé, donc de Messager" (en arabe des arabes rassoul, alors...). 
En kabyle, MT ou Maât ainsi que le grec mathémtique serait à chercher dans NT, ND de nadhi (chercher) plus sen (savoir), sin (deux, double), senath au féminin : Maât serait kabylement parlant liée à la notion de symétrie, ce qui expliquerait "équité, équilibre, etc..." pour cette divinité égyptienne ancienne. Ensuite, il y a les ailes de Maât (voir illustration) : ifer (aile, feuille) en kabyle donnerait la trace... des chiffres ; le djanah (aile) arabe en tout cas n'en a rien à foutre, alors "le zéro arabe, les chiffres arabes" c'est franchement une insulte à la mémoire de l'humanité !

Le terme échec (ici associé à Sethi au vieux/patriarche) serait sans doute une échelle, une grille, un tableau, comme celle de l'échiquier par exemple. Maât simplement l'ordre des choses, par exemple l'ordre de déplacement ainsi que la hiérarchie des figurines des échecs, autrement dit les règles du jeu d'échecs. Échiquier égyptien ancien 100%, où il n'est question ni d'indien, ni encore moins d'arabes :) 

Échec et mat, Sethi-Maât, vulgaires voleurs de mémoire !

dimanche 22 mars 2015

Desert

Egypte, clés et coeurs.

La plus grosse supercherie de tous les siècles est la théorie honteuse de l'origine arabe de telle ou telle ville, sinon de la région entière d'Afrique du Nord. Je maintiens qu'il n'y aurait certainement jamais eu d'interférences immédiates ni de contacts directs entre le monde kabyle (mazigh/berbère) et le monde sémitique-arabe d'Orient : tout ce serait fait et serait parti de l'Egypte ancienne. Donc la question aujourd'hui n'est d'essayer comment a eu lieu la malheureuse arabisation (et islamisation) de l'Afrique du Nord, mais quand et comment l'immense Egypte ancienne a tombée sous le coup de la malédiction et se retrouva du jour au lendemain (10 ans à l'échelle de l'histoire, comme l'avance l'histoire officielle, est un délai trop court). Ensuite, les usurpateurs arabes ont mis main basse sur tous les mérites et toute la grandeur de l'Egypte ancienne pour donner lieu à la plus grosse supercherie de l'histoire de l'humanité. Les réponses-clefs à nos questionnements e trouvent en Egypte...

Quand on prend le terme Thalla (source, fontaine) en kabyle, on pense logiquement à le rapprocher du grec Thalassa (la mer). Mais si je vous demandais de trouver le mot latin, français ou italien, qui s'apparenterait au mot kabyle Thalla ? La réponse est assez étonante :
Thalla (source, fontaine) en kab ~ Taille, Taglia en français, italien.
Et ce n'est pas fini, car cette taille latine se retrouve ailleurs :
TGL taille latine ~ TQL de thaqil (lourd) en arabe, TGL de tiagioliy (lourd) en russe
Il y aurait probablement la notion de constante, de toujours peut-être dans la taille latin et la source/fontaine kabyle (thalla). Il s'agit, à ne plus en douter, de notions en relation avec des notions de poids et mesures, de valeurs physiques. Et il s'agirait, je présume, de la constante gravitationnelle, d'attraction qui est de g = 9.81 sur Terre. La lourdeur de la taille, de thalla c'est aussi la gravité, l'attraction, voire la profondeur.
Autre indice très important déjà évoqué sur ce blog : 
Source ~ Clef 
Regardons autrement la taille :
taglia, taille : c'est une échelle, ajoutez-y un T en cas de doute : Téchelle
On a probablement aussi la notion de heure ou horloge/montre.
On sait que la clef en arabe meftah est un emprunt au nom de la divinité égyptienne Ptah (dieu des mesures), qui a aussi donné le nom grec Egypte, Ptah dont l'équivalent kabyle serait le terrible Akli uzal (on en a parlé déjà). C'est la piste de la 1ère clé d'Egypte avec en kab la racine mécanique KL :
taglia (taille) ~ cycle/circulation ~ thikli (marche, circulation, mouvement) en kab ; une racine comparable à celle qu'on trouve en langues européennes, ex. klidi en grec pour clé/source. 
La 2ème clé d'Egypte est celle de la racine SR ou ZR omniprésente en kabyle (et mazigh/berbère), notamment dans le terme thissura (les clefs), tha-saruts (la clé). A quoi ressemble ce terme kab ? A ce que veut dire cet hiéroglyphe :
Decheret, la [terre] rouge
d S r t G26A N25
dšr.t









DSR.T ou décheret "le désert" ou Sahara en Afrique du Nord, ou bien sierra en espagnol.
Ce terme DSR.T prendrait la forme du féminin en kabyle TSR.T (de la clé thasaruts) : le féminin en kab utilise deux affixe T (Th), tandis que l'arabe seulement le suffixe comme en ancien égyptien. Le
Mais c'est surtout un terme qui a été repris en kabyle (mazigh) et en arabe pour désigner :
DSR.T en ancien égyptien ~ al-djarira (l'île) ~ thi-gzirth (tigzirt) "île" en kabyle
DSR.T en ancien égyptien = Césarée, et plus tard Dzayer, Alger (Algérie)
Les usurpateurs hilaliens avec leur théorie d'Alger al-djazair liée pour "les îles" est un mensonge immense, ce terme étant issu de l'égyptien ancien décheret. Les termes exodus (exode), xéno (étranger) seraient issus de là ; tout comme probablement le grec tessera, tétra (quatre).
La couronne rouge "décheret" de la Bass-Egypte serait simplement le Coeur (et la Source, la Clef ?), on verra plus loin le détail du coeur. La Clef aurait donné GLB qalb (coeur) en arabe ! La version kabyle (mazigh) WL/WR de ul/ur, ainsi que le latin/fr. coeur seraient aussi liée à la clef/source.
La couronne blanche "hedjet" de la Haute-Egypte, elle, serait à comparer à la racine SR/ZR en kabyle (comme ziar "pélerins" en kab, en persan vs hedjadj "pélerins" en arabe très proche de hedjet en ancien égyptien, tout comme hadja "la chose" et zadjadj (verre, translucide) en arabe ou ledjadj en kabyle). Et ces coiffes associées donnent le pshent "rouge+blanc : peut-être s'agirait-il banalement de "globules rouges et blancs", ou "chair + os" ? Non, il s'agirait très probablement d'un sablier égyptien vu la référence au désert, donc au sable (rouge) ; aux mesures (du temps) et à l'horloge. Tout simplement :
ul, ur (coeur) en kabyle/mazigh, coeur en fr. ~ Heure
Êtes-vous au courant que les camarades arabes hurlent sur tous les toits que le sablier (horloge) est une invention de Haroun Er-Rachid, dont un exemplaire fut offert à Charlemagne ? Bon, les deux personnages sont à coup sûr imaginaires, mais les mensonges arabes sont hélas bien réels, ils sont repris et amplifiés par "l'office français des brevets arabes" qui a homologué quasiment tous les plagiats arabes volés aux autres civilisations, aux anciens Egyptiens surtout.

Les deux couronnes d'Egypte peuvaient avoir un usage rationnel, "2 coeurs", "2 heures", càd que l'heure de la Basse-Egypte différait de celle de la Haute-Egypte, deux fuseaux horaires en somme.
 
DSR.T "décheret" en ancien égyptien devrait contenir des notions rationnelles :
- échelle ;
- montre, horloge, sablier ;
- deka (dix) : d'où daqiqa (minute) en arabe ; 
- carré ou cube ;
- degré ;
- angle ;
- mesure, taille ;
- Île (insula) : d'ou /t.gzr.t/ ou /t.dzr.t/ ou bien t.sr.t, t.zr.t en kabyle : île thigzirth, meule (roue) thissirth, etc. On a retrouver cette même notion dans QR.T de Cirta aussi ! On y reviendra plus en détails prochainement.

Un autre truc assez intéressant. Je l'ai dit déjà, j'aime le français (le latin) pour sa richesse mais aussi parce qu'il est bien et honnêtement orthographié dans la plupart des cas. On a vu taille/taglia plus haut, maintenant prenons tout ce qui se termine par "-ille" en français/iglia en italien :
famille, famiglia
La terminaison est simplement une Île, et un Membre ! C'est YL/GL en kabyle pour ayla/agla "chose/propriété" (voir Akli au sesn d'esclave), a-agal (membre de la famille), a-dhugal/a-dTogal "gendre" sans doute en lien avec allen (yeux), ul (coeur) aussi. L'arabe usra (famille) est copié sur décheret en ancien égyptien, leur 3aila (famille) est calqué sur GL/CL alors qu'en sémitiques c'est MLK la propriété, royauté.
Maille, Grille deviendraient Magle? Gregle (agricole) : des échelles dans les deux cas. Mille serait orthographié Miglia ou simplement Mégalo (grand en grec). Comme quoi l'orthographe de la langue française peut être amélioré :)
NGL serait interchangeable avec NSL :
Insula (isola) pour Île = angle, ou ange (angelos) ?
Les Anglois sont des Anslois , des insulaires tout simplement !

Quand aux usurpateurs arabes, après leur honteuse razzia sur les trésors de l'Egypte ancienne, ils ont généré le vrai désert, intellectuel, spirituel, économique, etc. Donc vivement que l'héritage de l'immense civilisation égyptienne ancienne soit respecté, il faut donc en déposséder les usurpateurs hilaliens.

vendredi 20 mars 2015

La balance de Cirta

C'est Byzance !

Cirta, Constantine va nous montrer combien son nom est rattaché au terroir et qu'il n'y a jamais eu de rupture dans le temps, car le nom de Cirta sera par la suite attribué à une notre ville, un nom qui est toujours là ! QR.T de QRT ou QRTN de Cirta la capitale numide est toujours avec nous...

Nous allons essayer de faire une synthèse de ce que nous a donné Cirta-Constantine. D'abord, on a un lien "ombilical" entre Cirta-Constantine et la notion de Pont. Ensuite, il faut retenir que la racine kabyle et pan-berbère QR de "tête, grandeur" se trouve dans QRT (Cirta) comme dans Carthage (QRT.HDST), deux toponymes datant de l'époque punique. Voici une relation quasi certaine à laquelle peut-être vous ne vous attendiez pas :
Pont ~ Poids
Plus largement,  Pont ~ Poids, Ceinture, Taille. On cherche la masse ? La voici :
Masse ~ a-mas (lombes, milieu du corps), a-lemas (milieu) en kabyle
Le chiffre 5 (et la khamsa) indiquerait probablement le plat (la paume), voire la densité.
Une autre déduction s'impose sur le champ :
Pont ~ Balance
C'est donc un pont-bascule en qlq sorte. On comprend définitivement le rôle du messager des dieux, le dieu grec Hermès : il s'agit de système de poids et mesures.
On comprend que le milieu, la masse (le terme alemas en kab), le centre et le poids soient liés à la capitale numide Cirta. Il faudra essayer de retrouver la trace d'Astrée en plus de Astarté évoquée dans le billet précédent, pour le sens de Justice, Vierge. On y reviendra.

On a désormais notre pont-bascule, notre balance de Cirta. Comment dit-on balance, poids/peser de nos jours en kab ? Exact, on partage les termes correspondants avec le sémitique arabe :
wzn : poids, peser, peseur (el ouazzani en arabe)
mzn : lemizan en kab vs al-mizan en arabe pour la balance.
Logiquement, le milieu alemas en kab (comme le nom d'Hermès) est plus proche de lemizan (balance). La racine WZ n'est que la forme arabisée de MZ ou MS de la masse, du milieu kab (alemas). Toujours est-il que ce terme est considéré comme interfèrent entre le kab et l'arabe. On va flinguer les hilaliens qui prétendent que ce terme est arabe :
QR de a-qeru (la tête) dans QRT Cirta, est dans a-muqran (le grand, le chef, l'aîné, le plus grand, etc.), d'où le nom ou patronyme Mokrane, Amokrane très répandus chez les Kabyles et chez les Chaouis entre autres. On descend plus bas jusqu'à la taille et l'on aura Méziane "le jeune, le petit, le cadet, le benjamin", bref, l'antonyme de Mokrane, de la racine QR de grandeur, de tête.
MS, MZ kabyle/mazigh de a-mas (les lombes), alemas (le milieu), a-mezian (le jeune, le petit) est tout simplement celui de mizan, lemizan "la balance". 
Les termes sémitiques arabes correspondants sont kabir (grand, aîné) et saghir (petit, jeune) : ils sont à côté de la plaque et ont volé le terme al -mizan (balance), wazn (poids), al-ouazzani (le peseur) qui serait en kabyle (mazigh) tout simplement Améziane, Méziane. Dans tous les cas de figure, la taille et le poids seraient attestés en kabyle/mazigh dans QR de a-muqran (le grand), MZ de a-mezian (le petit) et MS de alemas (milieu).
Tenez, pour l'anecdote, le milieu arabe WS.T (al-wasat) avec un M au lieu de leur W donnerait aussi MS du milieu en kab et du pont en slaves : most.

Cirta est devenu Constantine au début du 4ème siècle, nous dit-on. Elle porte depuis le nom de l'empreur romain Constantin dit le Grand (a-muqran en kab!) qui a vaincu son adversaire, l'horrible Maxence, tenez-vous bien, à la bataille du pont Melvius (Maxence = a-meziane en kab "le jeune/petit" ? on comprendrait sans problèmes que le grand a vaincu le petit !), lui aussi un personnage imaginaire qui est comparable à un personnage fabuleux de la mythologie kabyle :
Maxence romain ~  Waghzen "l'ogre" en kabyle
L'ogre kabyle waghzen contient la racine de taille/longueur GZ de ghuzif, a-ghuzfan qui serait simplement l'équivalent de MX latin de Maximus (Maxime) : une autre version du QR de a-muqran (grand) kabyle/mazigh ? ;  le terme twill en argot arabe ou tawill (long, grand) en arabe, lui, serait certainement lié à taille, taglia en romanes (fr./it.) et au terme table., ce dernier devant certainement renvoyer au sens de "ville capitale, siège central".

Pendant qu'on parle d'ogres, en argot arabe DZ et en arabe l'ogre et l'ogresse ont la même racine ghoul/goula, sans doute un emprunt à taglia (taille) mais sans T, et peut-être à ighil (coudée, bras) en kabyle. Pourquoi l'ogre kabyle waghzen est-il toujours un ogre qui apparait sous les traits d'un homme friqué et fringué comme un dandy, qui use de ses charmes pour séduire et appâter les filles naïves (ex. conte kabyle de l'ogre et des sept soeurs) afin de les bouffer (hugh ! hugh !). On peut deviner le métier de l'ogre kabyle :
Waghzen ~ Tailleur, Couturier 
Quand vous regardez les couturiers modernes, vous comprendrez que ce n'est pas uniquement waghzen l'ogre kabyle qui est incapable, permettez-moi l'expression (zéro machisme, hein, pour éviter les malentendus), "d'utiliser la femme à bon escient" :) (un con qui se fiche de 90-60-90 et se concentre exclusivement sur le poids de sa dulcinée abusée, disons 50 kg :))  
Bref, Waghzen aussi entre dans les tailles, cotes et mesures, et poids peut-être aussi. Par comparaison, on peut déduire que l'ogresse kabyle Tsériel ou Tériel serait en relation avec la notion de volume : tharyalt est mesure de volume d'eau utilisé par les Kabyles comme par les Chaouis, donc il y a avait jadis un même système de mesure commun (donc un même Etat) pour les deux peuples frères.
Pont du Bosphore à Istanbul (ex.Constantinople). Source
Cirta devint donc Constantine au début du quatrième siècle, quasiment au même moment que vit le jour Constantinople, la capitale de Byzance. Aucune relation entre les deux, à part le nom, mais avez-vous réfléchi au moins une fois à établir un parallèle entre les deux ? Le voici :
Xantina (Constantine en kab et argot arabe) ~ Byzantia, Byzance 
Ou Byzantia muté en Byzantina puis en Qasentina (Constantine en arabe), Xantina en argot arabe DZ et en kabyle/chaoui. Autrement dit :
un Xantini (Constantinois) ~ un Byzantin (de Constantinople)
En somme, ce qui est valable pour Cirta-Constantine l'est aussi pour Byzance/Constantinople en termes de pont-bascule, poids, peseur, etc. Pour simplifier :
Byzance ~ Balance 
Et les termes banque (banca), place se cacheraient probablement derrière le Byzantin... et le Punique/Phénicien aussi ! Mais c'est le sens de Centre (capitale), tout comme de Justice (égalité) qu'il faut y chercher : pourquoi d'ailleurs leur empereur, un Grand, était appelé Justinien ?

Il y a les termes kabyles afentazi (ce n'est pas le fantaisiste en français !) et tha-fentazith (d'où la fantasia des cavaliers berbères et nord-africains) qui attestent au même temps la bravoure et la vanité de celui qui fait le héros et le grand seigneur et tient à sa renommée, à son prestige, à étaler sa richesse ou/et ses vertus (un snob qui tient à son image de marque, on aurait dit de nos jours). Ce mot de fantasia nous renvoie peut-être aux snobs puniques (phéniciens) et aux cavaliers numides intrépides. Et il est probable aussi que ce terme si souvent uitilisé en kabyle signifie ceci :
a-fentazi en kabyle ~ un Byzantin 
La générosité de grand seigneur du a-fentazi kabyle, c'est "c'est Byzance !" tout simplement. Ainsi, on se rend compte que le Byzantin a son équivalent local chez nous en Kabylie, c'est le afentazi, mais aussi le punique/phénicien et, bien entendu, le Constantinois ! Il faut donc se libérer du poids de l'histoire officielle et croire aux inepties des Byzantins en Afrique du Nord, ce serait juste une confusion avec les xantini de Cirta/Constantine, avec les puniques.

Cet afentazi "grand seigneur" en kabyle se retrouve chez d'autres (faux) Byzantins de Constantinople-Istamboul, cad chez les Turcs ottomans : efendi (maître, seigneur). Et ces faux Byzantins (Turcs) ont aussi un lien direct, si l'on croit l'histoire officielle, avec les Turcs (venus de Constantinople) : Constantine des Beys et Beyliks turcs de 1514 à 1837 (ce terme Beylik est toujours en usage en kabyle pour désigner "l'état, le trésor") ; il y a même des patronymes Fendi à Constantine la cosmopolite. Regardez-moi toutes ces coïncidences pour Cirta-Constantine :
Punique (Phéniciens) ~ Byzantins (de Constantinople) ~ Turcs d'Istamboul (ex.Constantinople)
Je commence à douter même de la présence de ces derniers, les Turcs, sur le sol constantinois et nord-african en général ; il sagirait, comme pour les Phéniciens et les Byzantins, d'une classe plus que d'une ethnie ; une classe vassale qui aurait sans doute prêté allégeance à une puissance orientale et dont elle a importé les us et la langue. 

Et le baylek (Etat, Trésor) en kabyle tiré soi-disant du turc beylik n'est rien d'autre que ce que l'on a vu plus haut :
Beylik ~ Balance (= Byzance)
C'est sans doute l'indice du Trésor, de la Banque, des Impôts. LeKabyle dit baylek tandis que le Rifain utilise le terme Makhzen qu'il honnit autant que le Kabyle hait le balek. Le makhzen (magasin : en arabe et en turc, c'est mahal) serait sans doute lié au waghzen l'ogre kabyle expliqué plus haut. Le bon sens nous incite à penser qu'il s'agit ou bien d'usuriers ou plus probablement de l'impôt prélevé par l'Etat, d'où sa haine par les populations car c'était l'enfer fiscal pour elles (y avait pas de paradis fiscaux à l'époque !) et les gens libres ne voulaient pas être des dhimmis tout simplement, comme c'est le cas pour les Kabyles et les Rifains qui ont toujours haï et combattu, respectivement, Baylek thevra yemas et le Makhzen dial din mou (le Trésor de sa mère !). Cette balance du Trésor public (Etat) serait-elle une échelle fiscale, elle s'élévait à combien alors ? 10% comme la dîme, ou au quart (25%) ?, ou bien à 5% ou 1/5 de la main : une certaine légende du "Turc coupeur de main" en Kabylie ne serait-elle pas une parabole pour évoquer les 5% ou 1/5 (20%) de prélèvement fiscaux ainsi ou/et de l'impôt du sang de prendre le 5ème garçon d'un famille pour l'enrôler dans l'armée ? La penta (5 en grec) en tout cas épouserait aussi cette logique pour le Punique/Phénicien. 
NB : On comprend mieux maintenant pourquoi le dieu grec Hermès était aussi le dieu des voleurs : des bandits du fisc, du trésor de l'Etat !

En tout cas, vaut mieux une vérité qui blesse qu'une fausse vérité comme celle de l'histoire officielle : il faudra piocher dans ce sens pour en savoir plus sur le passé de Cirta-Constantine et de nos contrées plus généralement.

La balance de Cirta est un pont qu'on a jeté vers le passé et que l'on va jeter vers le futur. Le nom de Cirta n'a pas disparu, il s'est transformé comme nous allons le voir. Remarquons déjà que QRT de Cirta contiendrait le sens de (ville) capitale mais du Capital aussi :)
QR de QRT Cirta atteste "la grandeur" et "la tête" en kabyle, en chaoui, et généralement en berbère : a-qerru, a-qerruy (la tête), a-muqran (le grand), dont les équivalents arabes sont ras, ra1s (tête) et kabir (grand) : aucune relation avec QRT de Cirta. Par contre, il y a un terme que le kabyle partage avec l'arabe, et les hilaliens crient sur tous les toits que c'est un vernaculaire arabe :
QRN de qarn (siècle) en arabe, l'qarn (siècle) en kabyle.
Il s'agit simplement de Cycle, grand cycle. Et cycle vient du grec kyklos (tête), QR en kabyle (mazigh), comparez au ras (tête) sémitique/arabe ? Qarn ne peut pas être arabe !

Le cycle justement. Je ne connais pas l'auteur de l'article concernant Cirta sur Wikipedia, mais il (elle) a tout à fait raison d'évoquer l'hypothèse de QRT-Cirta/Kirta suivante :
QRT (Cirta, Kirta) ~ Thi-sirth (tissirt) "meule, moulin" en kabyle 
C'est simplement une Roue motrice (c'est une capitale), un pignon d'entraînement. 
On y retrouve sa trace en arabe (c'est un emprunt) : siyara (voiture).
Le vrai sens est le suivant pour QRT :
Meule ou Roue ~ Clé ~ Île
Outre le meule thi-sirth, le terme tha-saruts, thissura (la clé, les clefs) en kab sont aussi en relation avec QRT de Cirta. La clé arabe meftah est un empunt au nom de la divinité égyptienne ancienne Ptah "celui qui ouvre", très impliqué dans le système des mesures. Rien à comparer donc. Mais QRT - Cirta est dans Île aussi, et là c'est une notion à l'origine d'une autre capitale :
Alger 
Soi-disant "al-djazair" en arabe issu de djazira (île) en arabe. Là aussi on va battre en brèche la théorie des usurpateurs hilaliens arabo-islamistes, mais ça, ça mérite un billet à part, façon de prouver à quel point Alger tient tout, absolument tout du kabyle. La belle Thiziri (clair de lune) à elle seule suffira pour le prouver. A prochainement donc.

P.S.:
Pourquoi Alger est Blanche, pour balance comme Cirta ? Je me demande souvent pourquoi est-ce qu'en langues romanes, en espagnol/italien notamment, la maison est soit blanche, soit neuve, soit grande mais jamais verte, ancienne ou petite ! Casablanca, casanova, casagrande (tous des patronymes fréquents) ; peut-être faudrait-il faire un trait d'union ou d'égalité :
Blanche = Neuve = Grande ?
Alger la Blanche ou Casablanca ailleurs, les deux des capitales, seraient-elles, elles aussi, des maisons d'impôts, comme le Beylik et le Makhzen ? Va le savoir...

jeudi 19 mars 2015

Les gais de Constantine

Cirta, la madone...

Les hilaliens font la fête, ils s'amusent sur les tombes de nos ancêtres ! Regardez moi ces gais de Constantine festoyer à l'occasion d'un événement dégoûtant, Constantine capitale du méchoui arabe. C'est d'une tristesse incroyable que de voir la capitale numide Cirta secouée par les bruits de babouches des hilaliens en transe ! 
La terre des ancêtres abreuvée de sang des braves est aujourd'hui sous la botte de l'usurpateur arabe, et la mémoire numide et punique est profanée par le maudit hilalien qui festoie sur les os de nos ancêtres en conviant tous ses comparses du maudit "li monde arabe". Les hilaliens narguent ouvertement les dépositaires de l'identité de ce pays, de sa terre et de son sang. Cette supercherie de "Constantine capitale de la culture arabe" ou le grand festin du hilalien sur les cendres de Cirta est un acte hostile délibérée, et constitue plus qu'un vol de mémoire, une profanation honteuse et dangereuse qui mène droit à la confrontation et à la guerre nationale. 
Cette politique de mémoire brûlée et de terrorisme identitaire mérite que ses auteurs soient châtiés de façon exemplaire; le jour venu, ces hilaliens devront répondre de leurs actes, en plus leur langue arabe sera interdite, ou tout au plus tolérée mais à condition que ses caractères d'écriture soient en... hébreu (après tout, c'est leur langue cousine), façon de leur rendre la monnaie. C'est oeil pour oeil, dent pour dent.

Cirta, Constantine. Que cachent vraiment ces noms d'une même ville ? Tour guidé pour essayer de comprendre le secret de la capitale numide, son nom punique (Cirta) puis latin (Constantine).
Le sang
On a déjà évoqué le nom de la capitale numide à plusieurs reprises sur ce blog, lire, entre autres "Cirta 40", "Cirta 40 bis", "La constante numide" et même "La chemise du jeudi". Maintenant on peut continuer. Cirta, notons-le dès le départ, serait un nom punique ou libyco-punique QRT (comme dans Carthage QRT.HDST) avec la racine QR, sans doute la même que celle du kabyle, chaoui (berbère) moderne qui désigne la tête et la grandeur (a-qerru, a-muqran). Retenez bien la grandeur. 

De nous jours, Constantine est appelée Qasentina en arabe (il n'y a aucune ville portant un tel nom dans "li monde arabe"), Xantina en arabe argotique ainsi qu'en kabyle. Et pourtant nous avons en kabyle un nom qui conviendrait pour remplacer cet emprunt pour désigner Constantine :
tha-knisya en kab "griotte, cerisier".
On l'a déjà expliqué sur ce blog, c'est la même racine KNS que dans knesset (assemblée) en hébreu, kanissa (église) en arabe, GLS église en français, ecclesia en grec (assemblée des citoyens) repris avec le même sens en rabe comme ma-GLS majlis, le tout parti de KRS en grec pour kerasion (cerisier) qui a aussi donné krasota (beauté), krasny (rouge) en russe, kirch (église) en allemand, church (église) et cherry (cerise) en anglais. En réalité, ce sont les notions de Genèse, Adam, Sang (humanité) qui se cacheraient derrière cet arbre de vie du milieu du jardin (griotte, cerisier), on en a parlé sur ce blog déjà.

Il s'agit tout simplement de Sang, d'union des hommes, des peuples. La même racine en kab KNS ou altérée KRS, GRS, KMS attestent tout ce qui se rétracte, se ratatine, se cristallise. C'est donc une racine centripète, très vraisemblablement la marque de l'attraction universelle ou de la gravitation. C'est simplement l'indice du Milieu, ou du Centre plus exactement.

L'autre variante de cette racine n'est autre que XMS de xamsa, lexmis (jeudi) en kab idem à khamsa (cinq), al-khamis (le jeudi, le 5ème jour) en arabe. L'intérêt est que la symbole porte-bonheur de la Xamsa (Khamsa) , dite la main de Fatma, est répandu partout en Afrique du Nord et un peu au Moyen-Orient, mais il n'est surtout pas arabe et leurs rigoristes et terroristes le considèrent comme un symbôle païen et égorgeraient sans hésiter celui qui oserait le porter. Il symboliserait aussi probablement l'Union (les cinq doigts d'une main réunis ?) ou la Réunion, le Rassemblement, donc le Peuple.

Cette racine de cerisier.assemblée/église KNS/KLS/KRS est sans doute la même que LMS de alemas (le milieu) - justement le cerisier est l'arbe du milieu - en kabyle, RMS du nom du dieu grec Hermès (dieu des carrefours) et aussi de Ramsès II dit le Grand.
Demos
Cette même racine dans sa version QMS de qamis (chemise) en arabe, comparable à QNT de tha-qendur-th en kab, voire gandoura en masri et argot nord-africains, avec le sens de Robe, Chemise et surtout Tunique. Et c'est une bonne piste celle-là ! Cet habit en pièce unique qui s'enfile par la tête porte plusieurs noms, en kab, par exemple, certains utilisent tha-sedrith sans doute à base d'un mot emprunté considéré comme arabe sadr (poitrine), mais cet emprunt nous donne un indice : la poitrine. Le terme qui désigne la poitrine est toujours au pluriel : idhmaren. Avec à la base la racine DM, la même que dans le sang, lui aussi uniquement au pluriel: idhamen, mot proche de l'arabe dam. Deux déductions et une relation assez claire :
KNS de cerisier = Cinq : V chiffre romain, celui de la victoire ?
Sang ~ Poitrine sont apparentés : les arabes doivent choisir quel terme ils ont volé, car sadr (poitrine) et dam (sang) sont différents quand même :)
Le DM de sang et de poitrine kabyle (toujours au pluriel) est peut-être dans Adam (Genèse) mais surtout dans ce préfixe grec de démocratie :
Demos = Peuple
C'est ça le DM de sang et de poitrine en kab ! Et il explique tout ce que l'on vient de voir plus haut pour église/assemblée associés au cerisier.

Le sadr (poitrine) en arabe serait en relation avec assad (lion) et zeytoun (olivier), et ils seraient des emprunts comme on le verra plus loin. Pour le moment, signalons que la démocratie avec une assemblé du peuple n'a jamais existé et n'existe pas chez les arabes, vraix ou faux, ils ont toujours un roi/émir et/ou un guide spirituel, un gourou (un chilkh) pour les conduire droit au mur. Contrairement au Kabyle qui n'a rien à envier au Grec ancien en terme de démocratie populaire, et d'ailleurs la racine DM de demos (peuple) en grec et de poitrine/sang en kabyle a évolué en kabyle pour donner ZM de izem (lion, l'indomptable), de zmer (puissance) et surtout de l'arbre emblématique, un vérirable socle identitaire kabyle très haï par le hilalien, a-zemmur (l'olivier). L'Olivier serait très probablement un symbole très fort d'Universalité (Lumières, Savoir), de Puissance (Pouvoir, Protection) et de Démocratie.

Alexandrie
Mais où les arabes sont-ils allés piquer le SD, SDR de sadr (poitrine) ? Très simple : dans le nom d'Alexandre, le Grand s'entend, ou simplement Sandro dans les noms abrégés. C'est le moment de revenir vers le QR de grandeur de Cirta, et vers Constantin dit le Grand qui selon le mythe aurait donné son nom latin à Constantine.

En réalité, Constantin n'est rien d'autre qu'une forme plus récente d'Alexandre. La racine de Constante est celle du cerisier/griottier KNS/KLS/KRS ; on la retrouve dans King (roi) en anglois, dans Kniaz (duc) en russe. Il est aujourd'hui quasi certain pour moi que le personnage d'Alexandre le Grand serait un personnage imaginaire, un mythe, tout comme celui d'Alexandre le Duc dit Nievsky chez les Russes, idem pour Constantin le Grand des "premiers chrétiens romains".On peut supposer aussi que la sainteté ou de sacralité serait au menu de ces personnages imaginaires.
Grand ~? Saint ~? Roi/Duc (Guide)
Il suffit e rappeler qu'en arabe grand est kabir pour comprendre que les hilaliens ne peuvent pas prétendre au terme sayed (seigneur) d'où le Cid, Sidi (saint) repris en kab comme Sidhi (Sadats au pluriel, voire aussi tha-seda "lionne") qui seraient tous apparentés au nom d'Alexandre "le protecteur des hommes" (un saint, en somme), il nous reste juste à trouver son équivalent égyptien ancien, mais notons déjà que son hiéroglyphe contient un lion :
Constantine, si elle était située en Egypte nouvelle (hélas arbisée), elle aurait porté le nom de Skandria, Iskandaria (Alexandrie) comme c'est le cas en réalité. Plus à l'est encore, au Moyen-Orient, elle aurait comme équivalent un nom de "poitrine" tel que Sadr, toujours en référence à Alexandre et/ou à un personnage ou une divinité inconnue des arabes mais existante au Moyen-Orient (pré-islamique). Mais rien d'arabe arabe !

Constantine
Au lieu de diviser les peuples comme le font nos adversaires, il serait plus sage de jeter des ponts d'amitié, de respect mutuel et de bon voisinage, tout le monde y trouverait son compte au final. A un moment donné, il faut savoir faire abstraction des circonstances, et donc effacer le hilalien du paysage, pour observer ce qu'est intrinsèquement la ville de Cirta, Constantine. C'est avant tout une ville gorgée de ponts ! La notion de Pont est indissociable de Constantine, de Cirta. La racine QR de "tête, grandeur" indiquerait peut-être la tête de pont avec le sens de "guide, capitale".

Cinq (5) serait le Pont, Penta (5) en grec vs Pont ; le lien comme dans QN (lier/relier, attacher) QNTR (pont, canalisation, quintal, tunique) idem à l'arabe qintara, ils utilisent aussi le mot djasr. La notion de pont/canal aurait un sens religieux aussi, celui du messager que l'on va voir plus bas.  

Les racines vues plus haut en relation avec "centre, milieu, 5 de protection" sont aussi en relation avec la notion de pont. Prenons par exemple, alemas (milieu) en kab ou Hermès messager des dieux ou Ramses le Grand lui aussi, à mon sens, un messager. Le milieu est l'intermédiaire, c'est aussi un pont qui relie deux côtés, deux rives. On comprend 2 choses maintenant :
le Grand = le Messager
(Alexandre le Grand, Constantin le Grand, Rames II le Grand, etc.)
Pour les divinités anciennes, c'est Hermès pour les Grecs et Mercure pour les Romains, le nom de ce dernier est directement lié au kabyle, chaoui (berbère) MQR-MQR de a-muqran (le grand) ; la racine de grandeur QR en kabyle, chaoui (berbère) est celle de Cirta (QR.T), elle vient de la Tête (a-qerru) en kab. Cette relation tête - grandeur - messager est attesté en arabe même :
Ras (tête) ~ Rassoul (messager) en arabe (rissala = message)
Ce Ras existait en phéncien, alors pourquoi est-ce que le nom de Cirta (QRT) est basé sur la tête/grandeur kabyle/chaoui (mazigh, berbère) ? 

Cirta était simplement la capitale numide, et le terme capitale de capitalis (relatif à la tête) vient de tête (caput), donc QR de tête mazigh est bien celui qui a donné QRT de Cirta. Il n'y a rien de sémitique dans le nom de Cirta, c'est un nom clean !!! Le terme arabe pour "capitale" est al-3asima sans doute de adhim (puissant)... proche de DM de sang, de poitrine (en kab seulement), demos (peuple) en grec, et de izem (lion indomptable, puissant) en kabyle :)))

Regardez comment la mémoire kabyle contraste avec le "khorotisme" (les inepties) des hilaliens arabo-islamistes qui crachent sur la mémoire de tous les anciens, pas seulement sur la mémoire des Mazigh (Berbères) ou des Egyptiens anciens, mais sur celle de leurs propres frères et cousins sémites ! Je disais plus haut que SD, SDR de sadr (poitrine) assad (lion) en arabe seraient lié à Alexandre le Grand et/ou à une divinité orientale. Et bien je crois avoir deviné laquelle :
Astarté, ou Ishtar

Le kabyle tha-seda (la lionne, donc la déesse protection) - uniquement au féminin - viendrait de là, et l'arabe assad pour LE lion aussi, mais comment une déesse (lionne) a donné une dieu (lion) ??? Un vrai massacre ! La mémoire kabyle a manifestement plus de respect qu'ont les hilaliens pour la mémoire de leurs propres cousins sémites, et elle a rapporté fidèlement le sens de cette divinité sémitique. Vous voyez un peu la différence dans les comportements des uns et des autres, entre ceux qui ont construit les premiers ponts de l'amitié entre les peuples de Cirta et les gais de Constantine d'aujourd'hui qui massacrent et profanent la mémoire des hommes, en général, et celle de nos ancêtres, en particulier ?

Si cette hypothèse d'Astarté s'avérait juste, tha-seda (la lionne) en kabyle signifierait aussi "déesse" (protectrice forcément) ; et son pluriel thi-sedhnan désignent les femmes d'une certaine catégorie, à mon sens, le mères allaiteuses ou simplement des madones allaiteuses comme on l'a déjà évoqué sur ce blog sept an en arrière. Cirta, une madone. Et les camarades arabes n'auraient-ils pas tiré leur madina (ville) de madone ? :) Peu importe, Cirta était jadis un pont d'amitié qui offrait son sein à des gens honorables. On est d'autant plus dégoûtés de voir aujourd'hui le sein de Constantine tété par des gais sans scrupules !

P.S.: 
Astarté aurait été sans doute passée en kabyle grâce aux Égyptiens anciens qui l'ont aussi adoptée, ou durant l'époque punique quoique à Carthage la divinité équivalente portait le nom de Tanit. Et puis, c'est assez curieux tout de même, pourquoi le kab a repris Astarté au lieu de Tanit plus proche ? Bonne question à élucider.

mercredi 18 mars 2015

Ighil Nezman

Le Sphinx kabyle...

La Kabylie a l’échelle du monde, ce n’est pas grand-chose à priori. Par contre, le monde à l’échelle kabyle, c’est une toute autre histoire…La Kabylie a enfanté des hommes et des noms, parmi eux le fils du pauvre. Fouroulou devenu ensuite l’enfant persévérant à l’assaut de l’échelle sociale, puis le maître d’autres fouroulous avant d’être fauché par la haine et la bêtise humaine. Le fils du pauvre est une légende kabyle qui a marqué son temps défiant ainsi l’échelle la plus rude à gravir, l’échelle du temps. La grandeur d’âme du fils du pauvre le grava dans nos mémoires et lui garantit son ascension vers les sommets qui éloignent du fleuve de l’oubli, vers Thizi des immortels qui veillent sur la mémoire kabyle. Quoi de plus juste pour celui qui connut et réinventa les chemins qui montent et Ighil Nezman…


A toi Dda L’Muludh.


La trinité des martyrs
Le Kabyle est peut être pauvre (normal il n’a jamais volé ou spolié les autres, ni pratiqué l’usure ou la violence), mais sa richesse immatérielle naturelle, non-préméditée (les écrits), fruit d’une intelligence pure, non-assistée, le classe, à coup sûr, parmi un honorable cro-magnon. L’exemple le plus pertinent en la matière est la toponymie kabyle que des siècles d’occupation et d’assimilation ont à peine entamé sur le fond l’identité kabyle, son système de toponymie notamment, et ce grâce à l’algorithme kabyle insondable pour les usurpateurs. Il l’est d’ailleurs difficile à déchiffrer pour nous aussi, nos générations, car très souvent, le toponyme kabyle est interprété à la lettre alors que chaque nom de lieu kabyle recèle un trésor de savoir et constitue un patrimoine immatériel très riche qui devrait nous servir de repère et de source d’inspiration pour reforger et reconstituer l’identité kabyle. 


C’est l’une des priorités de modeste blog, et l’on va s’intéresser particulièrement à  un toponyme kabyle imaginaire : Ighil Nezman, et à un autre tout à fait réel : Agouni Arous (littér. La colline escargot), c’est d’ailleurs le village avoisinant de celui du fils du pauvre, Dda L'Muludh fauché par les balles des terros franchouillards un peu plus d'un demi-siècle en arrière, mais aussi le village du regretté Massi Guermah, lui aussi fauché par les balles d’un (autre) occupant, les forces de DZ’ordre argélien ; et l’autre village avoisinant du fils du pauvre n’est autre que celui d’une autre victime de la haine et du mépris des occupants, des terros hilaliens, le village du regretté Dda Lwennas. Ainsi s’est formée « la trinité des martyrs » autour du village du fils du pauvre (Thizi Hivel). Trois tragédies kabyles qui changèrent à jamais notre vision du monde dans sa dimension kabyle, la mienne en tout cas. Le sacrifice de ces hommes ne peut être occulté ni par le temps, ni par les ennemis du peuple et du Créateur.
 

source
Thizi
Ce préfixe Thizi (transcrit Tizi) dans les toponymes kabyles est lui-aussi traduit littéralement : Col. Thizi est surtout liée à zzi (retourner, se retourner). En pratique, ça pouvait être une station-relais, une limite. Fondamentalement, Thizi est un  col dégagé sur 360° qui permet une vue panoramique ; Thizi c’est exactement l’inverse du point de non retour : c’est le point de retour, on ne peut pas aller plus haut que ce sommet, on ne peut que retourner en arrière. Quoi de mieux que Sisyphe pour être comparé à Thizi ? Le premier homme, le juste et regretté Albert Camus qui a connu le fils du pauvre, aurait pu intituler son essai correspondant « Le mythe de Tizi » !

Arous
Là on revient en arrière, vers le billet précédent sur l’épi de blé et « l’hélice ». On a , souvenez-vous, apparenté déjà un animal, le chacal (et/ou le renard) en l’occurrence, à l’a notion d’Echelle. En voici un autre : l’Escargot, son nom, s’apparenterait à la notion d’Echelle et d’Hélice (il n’y a qu’à imaginer un escalier-escargot). Bre, l’escargot serait un escalgot :) Pour l’anecdote, le nom d’escargot en arabe hlzn (hailazun) serait lié à l’hélice du grec helix (spirale). En somme, la coquille, et pas seulement l’escargot, s’apparenterait à l’échelle.


Agouni
Là aussi, on a déjà fait le lien avec l’échelle pour la racine kabyle GN (et ShN, JN) de igeni« ciel, voûte céleste, voûte », agouni « colline », ushen (chacal/renard).Ce qui a de neuf, c’est l’interprétation nouvelle du N kabyle. Souvenez-vous, on a classé sur ce blog il y a très longtemps, les lettres « L-R, M-n » comme géométriques et interchangeables parfois. Aujourd’hui il est temps de mettre à jour cette formule pour la désigner ainsi : les 3 axes géométriques. Les voici :
L (1), R (2), M-N (3)
Autrement dit, en kabyle M et N sont des jumeaux. Je ne sais pas pour le moment quel caractère leur attribuer pour les marier, mais l’idée est de faire comme en français pour Œ, le E dans O, l’on aura donc le M dans N. Pour mieux comprendre le fond de ce M dans N (MN jumelés en kabyle), il faudra se rappeler ce qui désigne généralement le pluriel en kab, en mazigh (berbère): N, comparable au S en romanes (en français, par exemple). Le N kab éclaté, càd, M dans N, écrivons-le MN est probablement comparable à un terme latin :
N (MN) kabyle ~ omni de omnis « tout » en latin
Exemples, omnisports (salle), omniprésent ou omnipotent « tout-puissant ». Là il faut comprendre que le M dans N kab (MN jumelés en kab) peut se contracter pour donner N, mais aussi M (peut-être, qui sait !, pour cause de pollution du sémitique-arabe qui a transformé le N égyptien ancien en M). Ainsi, on comprendrait mieux la notion de « puissance » dans la racine ZMR en kabyle de a-zemmur (olivier), zmer (pouvoir), izem (lion), sauf que le préfixe latin omnis (omni « tout ») n’est pas forcément un préfixe en kab, il se place librement dans les mots, que ce soit en affixe ou au milieu (dans la racine ?).
Revenons, si vous voulez bien, à agouni (la colline). Une fois le MN (M dans N, MN jumelés en kab) intégré, on comprend bien que agouni peut être agoumni ; c’est d’ailleurs le cas pour les racines GN, KN/CN éclatées en GMN, KMN, CMN qui portent très clairement le sens de « gémini/jumeaux » et « commun ». Alors les 7 collines de Rome, ne seraient pas aussi une notion administrative : les 7 communes de Rome jadis ? La colline kabyle agouni (éclaté en agoumni) ou le ciel/la voûte céleste igeni (éclaté en igemni) seraient-ils pas comparables au grec Oikumene (oecumene) « le monde connu » ?Un toponyme commençant par Agouni en kabyle serait-il forcément proche d'un autre commençant par Agemun (Tha-gemunt au fém.) ? C'est le cas pour Agouni Arous proche de Thagemount Azouz.


Ighil Nezman
La patrie commence par le nom de ta ville, ton village ; peut-être est-ce Thizi, Agouni, Ighzer, ou Ighil, comme c’est le cas pour moi. Ce terme a les  suivants :
Ighil : 1.bras/avant-bras, 2. Coudée (kabyle), 3.coteau (toponymie)
Ici il faut 1) positionner son bras en différentes positions, 2) garder en tête qu’il s’agit d’un système sinon d’une échelle de mesure. Bon, hormis le bras cassé, il y a le bras allongé, le bras déployé (à hauteur de la taille) et le bras levé (salut romain) pour servir de système de mesure (coudées). Autre moment très intéressant, ce terme kabyle Ighil est très probablement lié à deux noms grecs : d’abord au nom du personnage Achille et puis il serait à l’origine d’un mot qu’Apulée de Madaure aurait introduit en grec :
Ighil kab ~ angelos (Ange) en grec par Apulée
Et pourtant le grec possédait bien son propre terme pour désigner cet Ange-Achille très grand (la plus grande coudée), ou autrement dit l’Archange :
Mégalo (grand) de mega en grec ~ Angelos (ange) et Achille ~ Ighil en kab
 

Sur le plan spirituel et religieux, ce toponyme kabyle signifie ceci :
Ighil ~ Aiguille qui indique un repère (par exemple, un point cardinal), une direction bien définie (ex. qibla pour les musulmans, la direction de la Mecque ; pour d’autres ce serait autre chose, on verra plus loin). La notion d’Archange et/ou le nom Gabriel pourraient s’y trouver aussi. En tout état de cause, Ighil « l’aiguille » indiquerait, sur Terre, probablement le Levant (l’Est, l’Orient), et pour ce qui est des astronomes anciens, ighil indiquerait un repère céleste que l’on découvrira plus loin. Aghillas en kabyle vient de Ighil aussi avec le sens que l’on découvrira un peu plus loin.
Ighil, le bras peut être en diverses positions : horizontal, levé ou baissé, càd constant (plein), croissant ou décroissant, respectivement. Comparez maintenant aux phases de la lune ! Got it ? L’équivalent arabe de l’Ighil kabyle serait le hilal qui a donné les hilaliens, puisse le Créateur les éloigner des terres kabyles :). Et ce terme Ighil est dans ghelay (cher), par exemple, qui est emprunté donc par l’arabe argotique au kabyle et non l’inverse ! De facto, on a en ighil = Achille = Angel (ange) une gradation, une échelle.


En pratique, ighil (coteau) en kabyle désigner un bras (en forme de 1).D’après mes observations, ighil est souvent un indice d’humidité, un « nom hydrique » qui atteste la présence ou l’absence d’eau (après le préfixe Ighil dans le toponyme). C’est soit humide, soit sec ou 50-50. Le Draa en arabe comme équivalent du kabyle Ighil est en réalité un emprunt au grec hydra (hydre), thallafsa en kabyle et mazigh qui serait lié à Thalla (la source, la fontaine) qui va justement de pair avec Ighil. Cette piste de l’hydre sera étudiée en détails prochainement, pour le moment, il est question de tirer certaines conclusions importantes.
- Ighil indiquerait l’Ange, ce qui est Cher et chéri, le Levant, le lion ou le lionceau : aghillas en kabyle utilisé comme adjectif dans izem aghillas où izem est lion est aghillas quoi ? son échelle, petit (mini), donc lionceau ? Non, aghillas signifie tout simplement angélique (chérubin quoi ) et cher ; son équivalent hilalien est Aziz (cher, puissant).
- Ighil n’zeman (coteau du temps) produit de d’imaginaire de Dda L’Moloud Feraoun, existe bel et bien en réalité quoique dans une contrée perdue par les mazigh au profit des arabes : ghelizan (Relizane en fr) qui serait ighil izan (coteau torride) ou avec N éclaté en MN ighil izman (coteau des lions/du temps), zeman existant en persan, en arabe, en kab, etc, mais seul le kab utilise la même racine pour désigner le lion (izem), un gardien du temps sans doute. Le Lion (izem) associé au Levant très certainement : c’est donc la direction du soleil levant. Ighil Nezman est donc une association de Ighil - l’Ange (et Achille).et de Izem le Lion (pour le Levant), ça vous dit qlq chose, non ?!

Le sphinx égyptien ancien !
C’est bien le sphinx de Gizeh, corps de lion et tête d’ange ou d’homme. Ce Sphinx est un Ighil Nezman, l’aiguille du temps et l’Archange Probablement, la semaine serait le lion dans plusieurs langues (ex sebaa « lion » en masri et en argot nord-africain vs sept ; sebaa (7) ousbou3 « semaine » en arabe) et/ou l’ange (ex.NDL de nédélia « semaine » en russe serait probablement une altération de NGL de angelos, ange).
- Je disais plus haut que Ighil est une aiguille qui indiquerait une direction bien définie, la direction Est sur Terre ; mais sur le ciel, c’est quoi Ighil ? Peut-être ce que vous voyez sur l’illustration, surtout que igulmane est un nom ou toponyme de lac en kab :

La voie lactée. Les anciens Grecs ne l’ont pas appelée « lactée » pour rien. On dédiera un billet à part pour ce sujet, mais déjà sachez le ghala (lait) grec est à apparenté à Ighil kabyle lui-même comparable à ikil (lait caillé), ighi (petit lait) en kabyle. C’est l’écume, la mousse ou la fermentation du lait ou simplement le levain qui auraient donné son nom probablement à la voie lactée. Remarquez que le levain français est comme le lait en masri (arabe égyptien) ou petit lait en arabe – Leben. C’est le levant. Notre Aghillas (lionceau, ange, chérubin) serait un enfant non encore sevré, toujours allaité, qui tête donc. Galaxie et voie lactée nous mèneront vers la chèvre tha-ghadt en kab (et Amalthée de Zeus), la brebis thixsi en kab, et peut-être vers la vache tha-funasth en kab. L'idée à la base est de dire que les bras d'une galaxie serviraient à l'allaitement, des seins donc ; et que la voie lactée serait un "lac de lait" ou qlq chose de proche, un lac de cygnes ? (pour info, lait et lac ont la même origine étymologique en français), lac blanc ou le Berceau tout simplement ? On y reviendra.
 

Atome
L’atome kabyle ou l’atome version kabyle, celle qui sa suivre, est simple :
Atome = Temps
Il suffit de replacer le M dans N kabyle (MN jumelés) pour comprendre que le Temps, la semaine, le Zeman (temps en kab, persan, masri, arabe, etc.) est l’insécable comme atomos en grec (insécable) qui a donné atome ou le diamant du grec adamas (indomptable) qui serait la définition exacte de izem (lion) en kabyle qui serait le temps indomptable. 

Izem (lion) en kab = Indomptable : d'où zeman "le temps".
Donc le N du pluriel kabyle, insécable (lorsqu’il n’a pas de singulier), comme dans aman (les eaux), thillawin (les femmes), etc, serait comme le Temps. L’adjectif aghillas (lionceau, angélique, chérubin, cher, chéri) serait probablement « précieux » (comme une pierre précieuse) et pas seulement cher, chéri.

Maintenant nous savons un peu plus de et sur Ighil Nezman, toponyme évocateur sorti de la plume de Dda L’Muludh (Mouloud Feraoun) - adh phell’as y’aaphu Rebbi - Que Dieu ait son âme et celles de ses camarades tombés sous les balles des assassins de l’OAS il y a 53 ans. La Kabylie possède son sphinx grâce au fils du pauvre ; un peu de grandeur d’âme et la Kabylie renaîtra de ses cendres !
 

Thanemirth et merci de votre patience.

mardi 17 mars 2015

Colomb

Le peuple élu,
Le Saint-Esprit...

On reprend notre épi de blé et on continue...pour au final découvrir l'origine d'une destinée, d'un symbole, d'un personnage sans doute imaginaire.

Pour les mots, on reprend notre lexique kabyle correspondant :
ylath = énorme ;
iredh = épi de blé, grain de blé et (au pluriel) irdhen = blé.
Il y aurait une relation entre ylath et iredh, c'est donc un épi de blé énorme, incommensurable.
Pour la forme, regardez bien cet épi de blé et réfléchissez en ingénieur, ou mécanicien. Got it ? Sinon voilà la relation qui s'impose :
iredh (épi de blé) en kabyle ~ spirale/hélice de helix en latin. 
Helix en latin est parvenu du grec helix (spirale, vrille), ellisso (tourner autour).Aucun doute sur sa parenté avec le grec speira, spira en latin pour spirale et avec le grec spairo de sphère. C'est le principe de pompe à vis ou d'aspirateur dans notre épi de blé.

Convoquons la mémoire des hommes, de tous les anciens qlq soit leur origine.
Et on verra ceci :
Iredh (épi de blé) en kabyle ~ Earth en anglois, Ered en hébreu, Ardh en arabe pour la Terre.
Et cette Terre est un épi, une hélice, un aspirateur (spirale), une sphère.
Donc les anciens savaient bel et bien que la Terre était une sphère en mouvement pérpétuel (safer "voyager" en arabe ou même séfarade en hébreu seraient tirés de sphère, speira en grec).
Il y a plusieurs notions, notoirement connues grâce aux mythes et religions, qui sont apparentées à cet épi de blé - hélice - Terre, entre autres :
- Elysées (Champs) du mythe grec ;
- Paradis (notion de) ;
- Jardin (pépinière).
Mais il y aurait dans cet épi de blé - vis sans fin - hélice - spirale - sphère (globe) - Terre aussi ceci :
Elum Elite
Exact, le peuple élu est simplement le peuple de la Terre, donc les terriens.
Le sang noble est une supercherie féodale pour asservir les damnés. En réalité, il s'agit simplement de la couleur de la Terre, de son ciel (atmosphère) qui a cette couleur noble bleue ciel, et ça aussi les anciens le savaient apparemment. L'atmosphère qui protège notre planète serait donc comparable au sang qui coule dans les veines d'un humain.
Yredh, l'épi de blé (ou le blé) kabyle indique aussi ça :
Bleu, bleu ciel (couleur noble) serait issu de Blé.
Goluboï (bleu ciel) en russe est sans aucun doute lié à Globe et à la colombe/pigeon (golub en russe, holub dans d'autres langues slaves).

Iredh ou Yredh, l'épi de blé kabyle c'est aussi l'écriture : aru (écrire), yura, yuradh (ce qui est écrit, le destin) viendrait de là aussi ; peut-être que ce Iredh serait l'outil d'écriture, un stylo ou une plume, un calame. 
Et Yredh désignerait-il axe, une essieu, une tige, une planète, un astre, une galaxie, l'univers ? Oui, très probablement, l'épi de blé kabyle Yredh ou Iredh, apparenté à la spirale.hélice, serait associé à la notion de galaxie, d'ailleurs le terme grec galaxias (voie lactée) - moi j'aurais plutôt pensé à la voie blanche ou mieux, à une veine bleue - serait apparenté à helix en grec qui a donné hélice. Peut-être bien que le terme féminin kabyle thi-sirth (le moulin) serait proche de Yredh pour aller s'apparenter à la notion de galaxie. Le sens de galaxie serait dans peut-être aussi apparenté à la notion de berceau ou de pépinière, voire d'utérus ; donc "la voie lactée" des anciens Grecs serait simplement la voie par laquelle d'entre-nous est venu dans ce monde.

Revenons au calame justement. Il existe en arabe : qalam et en latin : calamus (roseau) issu du grec kalame qui signifie, tenez-vous bien, tige de blé ! Le voilà notre épi kabyle Yredh outil d'écriture. Mais ici on a deux pistes, celle de la tige de blé et celle de la tige de roseau. Pour cette dernière, le roseau kabyle a-ghanim ne serait-il comme calamus (roseau) en latin ou kalamos (roseau) en grec ? Chez les Berbères de Siwa en Egypte (c'est là que se trouve le temple d'Amon), le roseau est désigné par anoubish...comme le nom de la divinité égyptienne ancienne Anubis. C'est une piste à exploiter, surtout que Anubis a été déjà rapproché sur ce blog de la notion de "cieux, échelle". Sans doute que le terme latin gonbilis, nobilis (noble) serait issu du nom d'Anubis.
Maintenant voici un nom que vous connaissez tous :
Colomb
Son nom est tout simplement lié à tout ce que l'on vient de voir plus haut : épi de blé, Terre, élu, noble (sang bleu), voyageur, spirale, globe-bleu-colombe...et calame.A mon avis, il y a de fortes chances que Colomb soit un personnage imaginaire car son nom est un nom de colombe et de spirale, et tout simplement du Saint-Esprit personnifié justement par une colombe.

A mon sens, Colomb a tout d'une réplique médiévale d'un autre mythe plus ancien sur autre globe-trotter et navigateur connu depuis l'antiquité, chanté qu'il était par Homère : Ulysse.

Pour fermer ce billet consacré à l'épi de blé kabyle Yredh (épi de blé, blé) devrait être comparé, pour vérification, au phénicien Yod qui a donné yod/yed (main) en hébreu/arabe, et surtout à la première Aleph (Alpha) du phénicien qui s'expliquerait par Thallafsa (hydre en kab/mazigh) et la notion de "tentacule" au lieu de "main".