lundi 9 mars 2015

Cartouche

5 Ramsès...

Deux siècles en arrière, les Anglois et les Français se livraient une bataille acharnée par leurs génies interposés, Thomas Young et Champollion, respectivement, pour décoder le secret des hiéroglyphes égyptiens. C'est Le Jeune, Champollion qui l'emporta en déchiffrant le cartouche de Ramses II et donna ainsi naissance à l'égyptologie. Depuis la glorieuse civilisation de l'Egypte ancienne est devenue le sujet des toutes les convoitises, y compris de la part d'imbéciles "machincentristes" de tous bords qui se revendiquent descendants des Egyptiens anciens. Le nom de Ramsès le Grand, Ramsès II lui-même m'occupe depuis longtemps, car tout simplement j'y soupçonne une énigme, une contradiction : j'aurais dit que Ramsès 2 était une divinité si la réalité n'a pas montré que ce pharaon "rouquin" a bel et bien existé physiquement et qu'il ressemble même aux Berbères nord-africains selon l'archéologue française Christiane Desroches-Noblecourt. Ceci n'aurait rien de surprenant et il ne faut surtout pas tirer d'autres conclusion autre que cette ressemblance, façon d'éviter de paraître comme de vulgaires voleurs de mémoire, un métier qu'on préfère laisser aux initiés "machincentristes" de tous bords.  Mais la question qui nous intéresse est ailleurs...

Vous connaissez au moins un égyptologue kabyle ou berbère ? Moi non. Et pourtant c'est une nécessité. Alors ne devons-nous pas aujourd'hui créer une chaire dédiée à l'égyptologie (et plus études du monde antique) en Kabylie pour essayer d'enrayer la machine de propagande des "collègues" ? Ma réponse est oui. Pouvons-nous aujourd'hui nous attaquer petit à petit à l'égyptologie, sans l'aide de qui que ce soit ? Ma réponse est oui, et on a même plus besoin de pierre de Rosette comme ça a été le cas pour Young et Champollion auxquels, à propos, j'exprime toute ma reconnaissance et mon admiration. Je vous invite à visionner ce documentaire dédié à la fabuleuse aventure de Champollion Le Jeune (le bien nommé comme nous allons le voir plus loin). 
Voici ce que Champollion le Jeune n'a pas vu...
Ramses II couronné par Seth et Horus
Ramses II
Champollion a déchiffré d'abord le cartouche de Ramses II
Et ce que Champollion ne savait sans doute pas, c'est que ce nom se trouvait ailleurs :
Ramses ~ 'Ermes (Hermès) dieu grec 
Ramses ~ Hermès grec ~ alemas (milieu) kabyle ~ 5 (cinq "grands noms"), khamsa (R) en kabn en masri, en arabe.
Ce qu'aucun égyptologue n'a vu dans le cartouche égyptien :
- shenou (snw) "cartouche" pourrait avoir donné "chinois, jaune, savant, lumières etc (voir archives de ce blog) ;
- ce cartouche ne signifie pas simplement protection du pharaon, mais SAINT j'en suis sûr, et peut-être bien aussi "Savant" ;
- ce cartouche de protection n'a pas disparu, il s'est juste transformé pour donne la Khamsa répandue chez les Nord-Africains surtout, mais c'est un symbole haï et considéré comme païen par les vrais arabes, d'ailleurs leurs terros arabo-islamistes détruisent cette main de Fatima là où ils le trouvent. D'ailleurs les territoires conquis par ce cartouche devenu "la cinq" main de Fatima seraient des territoires non-arabes par essence (la corrélation avec la réalité est impec d'ailleurs!).   

Ce que l'on a pas vu dans Rames, c'est le Temps. La photo ci-dessus de la coronation de Ramses II par Seth et Horus indique le lien avec le temps, le calendrier, etc. Par exemple, comme Hermès (Mercure) a donné mercredi, Ramses aurait donné Lekhmis en kab, en masri et en arabe pour le jeudi (jour de Dieu chez les chrétiens). On y reviendra.

Mais le plus intéressant dans Ramses, c'est MS du lieu de son nom. 
MS aurait le sens de "milieu" (alemas), jeune (ilemzi), parler (meslay) en kab. 
D'où l'idée suivante. 
Ramses II = Messager de Dieu (comme Hermès est messager des dieux)
C'est comparable au rassoul chez les arabo-musulmans. Chez les chrétiens, la notion de "messager de Dieu" serait, à mon sens, remplacé par "fils de Dieu" (pour Jésus Christ), sans doute une interprétation de "(dieu) Ra l'a engendré"(c'est donc "fils du dieu Ra") pour Ramses II.

Ptolémée
Mais c'est un autre hiéroglyphe qui va éclairer la mémoire kabyle :
Les Ptolémée = Les Fatimides, je n'ai plus aucun doute !
C'est notre symbole kabyle (et dans une moindre mesure, berbère), l'argent métal qui est en question : FT de fedTa, fedha (argent métal) en kab, fadha en masri et en arabe = ? Penta (5) en grec.
Les Lagides ? ça serait la piste du cerveau-argent métal kabyle (alagh) évoquée récemment sur ce blog.
Champollion le Jeune aurait voir une partie de son nom dans ce cartouche de Ptolémée :
L qui correspond au félin couché, probablement un lionceau : c'est lui "le jeune", "le beau", voire "l'innocent" et surtout "l'ange" (c'est le chérubin des religieux judéo-chrétiens). Champollion le Jeune - adh phell as y'aaphu Rebbi (Que Dieu ait son âme) - était probablement Champollion-l'Ange, Champollion le Bel : n'est-ce pas une raison de son succès ?! En tout cas, il y avait un ange protecteur dans les cartouches qu'il étudiait.
Ironie du sort, ce lion allongé est le patronyme de l'adversaire de Champollion, Young qui signifie jeune en anglois. Ce terme young en anglois vient tout simplement de l'ange (angelos), angel en anglois. Bref, Jeune = Beau. 

Et tout ça, la réalité kabyle - et ce ne sont pas des textes prémédités, imaginés le plus souvent - dans, par exemple :
izem aghillas pour un enfant, un nouveau-né : izem (lion), aghillas serait "angélique", j'en suis sûr, et Apulée de Madaure qui a introduit ce mot en grec (angelos "messager") le savait sans doute. Le terme arabe nekhla (palmier-dattier) serait copié de angelos, de l'ange. La notion de izem aghillas (lion-ange), ou bien avec alagh (cerveau en kab) comparavle à arkhé (archi) en grec, voudrait probablement dire Archange que les religions monopolistes (monothéistes) ont copié sur les anciens Egyptiens sans avouer le plagiat. Pour info, la piste de l'Archange serait la piste de notre divinité kab Anzar


Ce lionceau allongé expliquerait pourquoi SVH en kab de shevah (beau), a-shevhan (blanc (pur?), syn. - amellal) serait lié au svah (matin) et sebaa du nord-africain et masri seba3 (lion) qui n'est pas employé en arabe des vrais arabes. Jeune e Beau sont apparentés en Afrique du Nord qlq soit la langue, même en argot arabe algérien arabe shab, shaba, shbab (jeune, belle, beau) tandis que cette relation n'existe pas chez les vrais arabes où shabab signifie "les jeunes",  et comme en Somalie, ce sont des terros !

Kabyles, voici pourquoi notre langue est la seule parmi les langues mazigh (berbères) à posséder l'appellation izem (lion). Le lionceau du cartouche des Ptolémée donne ici un L, en kab moderne c'est simplement un Z. D'où la correspondance de deux racines kab :
ZM ~ LM
izem (lion), a-zemmur (l'olivier) ~ alemas (milieu), alemzi (jeune), ilem (vide)
Plus encore, la notion de isem (nom) en kab et en masri et arabe asem (nom) serait ce lion : izem ou ilem en kab. Que signifie le nom des Ptolémée ?
PT : FT de lumière (tha-fath) et argent métal (fedta, fedha) en kab (+ fadha en masri/arabe)
LM : comparable à ZM et SM modernes, c'est donc le "nom".
Cette racine LM a d'ailleurs donné "science, monde" (3ilm, 3ulama) en arabe.
Le nom Ptolémée aurait une signification dans le sens de "nom saint" "nom savant" ou "tous les noms", ou "tous les saints" ?..

On y reviendra une autre fois pour continuer cette très intéressante exploration des secrets de l'Egypte antique sans pierre de Rosette, sans Napoléon ni académies des sciences en soutien, mais avec un appui substantiel : celui du Créateur qui veille sur la Kabylie pour que ses enfants puissent retrouver le chemin des lumières, de leurs lumières...