vendredi 6 mars 2015

Hellenica vs Punica

La langue universelle...

On ne comprend pas pourquoi les spécialistes en la matière refusent obstinément le fond commun des langues de l'humanité. Ils préfèrent les classer, donc les diviser, et inventer toute sorte de "troncs communs" comme la branche indo-européenne à laquelle ils ont vite collé "un peuple indoeuropéen", ce qui est un leurre. D'autres sont allés et vont encore plus loin en s'inventant une "race arienne"n d'office noble et supérieure aux autres races, ce qui est complètement faux. C'est vous dire toute la nocivité et la dangerosité de l'intelligence assistée et au service de gens malsains qui s'inventent des origines glorifiantes, souvent ce sont les derniers parvenus qui excellent dans ces mystifications. Ce qui peut sauver l'humanité, c'est la mémoire des hommes interprétée à sa juste valeur, avec beaucoup de respect et d'honnêteté, de manière intelligente. L'homme a toujours porté un intérêt particulier à ses origines, à l'origine de son peuple, à l'origine du monde, de l'univers. Mais remonter à la source est une tâche difficile, parfois mission impossible. Mais si l'on part du principe que la mémoire des hommes, de tous les hommes, doit être conjuguée et non pas séparée, on a forcément plus de ressources et donc plus de chances d'atteindre son objectif.

Source
On sait très bien que la source (et la fontaine) est étymologiquement liée à la clef ou à ouverture/ouvrir, et ce dans plusieurs langues comme on l'a souligné à plusieurs reprises sur ce blog. Voici en bref une nouvelle notion qui vient s'apparenter à "la source", et donc à "la clé, ouverture".
Astre, étoile, soleil ~ Source (et donc Clé)
Il suffit de comparer ithri (étoile, astre) kabyle vs hydra en grec. La racine SR de tha-saru-ts (la clé), de a-saru (fil, fil d'une histoire, d'un conte) vont s'aligner sur ces notions. On reviendra là-dessus le moment venu avec la démonstration nécessaire. L'essentiel pour aujourd'hui est de comprendre ce lien entre Astre et Source, et, chose nouvelle, de supposer que les Lettres soient en relation avec les Astres, les étoiles, donc les sources.

Hellènes 
Les Grecs se désignent eux-mêmes par Hellènes, la Grèce étant en grec Hellas (Illiade). Ce n'est pas con d'avoir supposé récemment sur ce blog le lien probable entre ilès "langue" (organe) en kabyle et hélios (soleil) en grec ; j'ajouterais même le lien avec Hellas (Grèce). Ce qui a d'important à souligner, c'est que cette désignation du peuple grec par les Hellènes aurait tout un autre sens :
Hellènes ~ Universels 
C'est à dire que les Hellènes sont aussi universels que les catholiques (du grec katholikos "universel") - origine étymologique officielle -, tout comme le musulman (lire le billet précédent), tout comme le Chinois (Sin), et tout ceux qui seraient liés au Savoir, à la Science, aux Lumières.
NB: D'une certaine façon, la trace "hellène" se retrouve dans la variante LM ou 3LM en sémitique-arabe pour 3ilm (science) et 3alem (le monde, probablement le monde connu/civilisé), tilmid (élève), en hébreu pour talmud, ainsi qu'en kabyle lemedh (apprendre, étudier), et surtout, retenez bien, ilem (le vide, nul). 

Nil
Mais le vrai équivalent de "hellène" en sémitiques serait très probablement le Ayin phénicien, repris en hébreu ayin et 3yn en arabe avec le sens de "oeil, source". Et l'on va remonter à la surface des notions liées au O phéncien (ayn) ô combien intéressantes grâce au... kabyle (mazigh) ! Une interprétation sémite particulièrement intéressante du ayin. est celle de ayin = néant avancé par Gershom Sholem, une hypothèse que le kabyle va confirmer à 100%.
1) LM kabyle de ilem (vide, nul) équivaut à ce ayin d'origine phénicienne : ayin = néant serait donc vrai ;
NB: de N de ayin phénicien (O) est étrangement transcrit en arabe et surtout en hébreu avec trois taguim, ce qui laisse penser que la piste d'un "delta" n'est pas à écarter.
2) le N de source est présent en kabyle et dans les langues mazigh (berbères) avec le sens suivant :
anou en tamacheq et berbère du sud = puits
anou (pl. ounane) = puits/gouffre/grotte profonde, abîme sans fond
Je ne sais pas si vous voyez ce que je vois dans ce N abyssal, profond, très profond, si profond que l'on ne voit pas le fond: le O phénicien (ayn) serait un N annulaire sans fin !
Et ceci signifie bien de choses pour le N du O (ayn) phénicien qui attesterait :
- le nul sans fin,
- le Nil issu du terme grec Neilos serait lié au ayn (O) phénicien puis sémitique et à anou (puits sans fond) kabyle/berbère,
- Eaux profondes, donc navigables, seraient le vrai sens de ce profond O (ayin) phénicien,
- le Nil en question serait le Nil bleu, la couleur des eaux profondes de la mer ou d'un fleuve navigable. Le vernaculaire égyptien ancien pour désigner ce fleuve est H'pi ou iteru : ce dernier (iteru) est à 90% comparable au IT, ID kabyle (berbère) de thidT (oeil au singulier, allen au pluriel), idTij (soleil) et surtout iDH (nuit) car "les eaux profondes", c'est là où la lumière ne passe pas, donc sombres comme la nuit. 
Signe
La profondeur du N d'ayin (O phénicien) est sans doute la meilleur explication de la notion d'Univers, sans fond, sans fin, insondable. L'Univers serait LA source profonde et navigable. 
Ce n'est pas une coïncidence si en arabe la Grèce est appelée Yunan (pour Ioniens, et Héllènes aussi probablement) tout comme une région de Chine, Yunnan. La réponse est simple : Héllène, Chinois du Yunnan (du milieu) serait des hommes de lettres, des universels ou plutôt des universitaires (hommes de science). Cette universalité en kabyle est clairement identifiée : ZM de izem (lion) et a-zemmur (l'olivier), et ce n'est pas pour rien que la première université en Tunisie porte le nom d'olivier (zitouna en arabe). Il faut voir dans ce ayn (O) phénicien sémitique tout simplement l'union, l'unité (ahad en sémitiques comparable à assad "lion"? mais loin de ayn), le lion et l'olivier (chose attesté en kab). Il n'y pas que Yunan de Grèce et de Chine (Yunnan), il y a une région en pleine Europe du sud catholique (universelle) qui porte le même nom : Léon en Espagne. Je ne sais pas, par contre, si le Levant en général s'associerait aussi au ayn.

Ce que l'on ne voit pas forcément à travers le ayn, c'est ça :
Ayn = Signe (et Qin/Sin de Chine)
Ou un symbole, une lettre, peut-être bien la première de l'alphabet (aleph ?), voire un nom. C'est d'ailleurs tout l'intérêt de cette exploration du N profond (ayn) : comprendre l'origine des lettres, des écritures. La notion de Din (religion) en arabe, reprise en kabyle telle quelle : Din, voudrait-elle dire "Signes" (pour les "Textes" apparemment) ?

Hellenica
Allez, san plus tarder, voici une conclusion qui me parait incontestable :
Langue, lingua vient de hellenica (langue/écriture grecque)
C'est sans appel !
La langue (organe) en grec glossa est simplement du...gles, glec, grec.
Alors pourquoi "Grec" pour celui qui se définit comme Héllène ? Un terme "grec" familier en kab, on le retouve aussi en arabe, ghreq (noyé, naufrage) qui indique forcément une grande profondeur (càd des connaissances profondes, le savoir ?), la navigation probablement, et très probablement la notion de Noyau au sens de coeur et du "noyau mou" càd sans os, donc de pulpe/chair (wl, ul en kabyle dans tous les cas), comme la langue (organe). La langue serait "le noyau angélique" :
Glossa en grec ~ Angellus (ange) en grec (mot introduit par Apulée)
Nucleus (noyau) en latin ~ Ange, angelo en romanes
Anglais (l'anglois quoi !) vient de Glossa, Grec en grec
C'est à dire que le grec ou l'anglois, c'est kif-kif : ) car les deux signifient "langue" pas plus, et seraient liés à langue/lingua en romanes avec le même sens. En kabyle, c'est la racine MS de "lisse, poli" (donc sans aspérités ni os : comme la langue charnue) pour parler (meslay) ; on utilise aussi lugha (langue, langage) de l'arabe qui serait très probablement une déformation d'ange aneghlus attesté en tamacheq (touareg) qui devrait signifier probablement "sans os" (ighes "os, pépine" en kabyle et mazigh), le N devant être alors privatif ou exprimer la négation.

Phéniciens
Les Kabyles en particulier, et les Mazigh en général, ont été ignorés par les "spécialistes officiels" en linguistique. Et pourtant c'est le kabyle, le tamacheq, le berbère qui donnent des réponses rationnelles concernant les langues et pas seulement. On jette aux oubliettes le libyco-punique, le phénicien est déclaré propriété des camardes sémites et point barre ! Et pourtant la réalité du terrain est toute autre. Et pourtant le terme thi-phinagh (tifinagh), qui signifie quasiment "phénicien", veut dire tout simplement "les écritures" en tamacheq. Mais ça, personne n'a voulu le voir. On comprend désormais que "phénicien", "héllenica" ont le sens général de langue, donc ce n'est pas un nom propre et encore moins un nom d'un peuple. Et ça, ça me fout les boules, franchement !

Vous avez remarqué que les Phéniciens sont liés à la mer et à l'alphabet (lettres, écritures), les Hellènes aussi. Donc c'est le marin (voire pirate) qui propage l'alphabet, les lettres (plus tard l'évangile, la parole de Dieu), bref c'est le messager de Dieu ou des dieux :
Hermès grec serait bel et bien comparable à alemas (médian, du milieu, comme la Chine quoi :)) en kabyle, car MS est dans la notion de langue et dans mes (lisse, poli). La langue est un médiateur, un porte-messages, un outil de communication. Avant de retrouver les phéniciens de Kabylie, on va devoir trouver les Chinois chez nous, parmi nos frères mazigh (berbères) à l'ouest d'Alger, sur le mont Chenoua !

En effet, la langue (l'organe) serait un organe lisse, poli, noyé ou imbibé et qui brasse la mer telle une felouque ou barque, ou qui brasse l'air, bref, la langue serait un aviron, une rame ou une lame. Quoi d'étonnant que MS de meslay (parler), MS (lisse, poli) en kab se retrouve dans lmus (couteau) que l'on partage avec l'arabe mus (couteau), et peut-être dans masri (égyptien), on aurait même trouvé l'explication de misraim (deux Misr, deux Egyptes) qui auraient le sens des Deux Terres (Deux Egyptes) avec le même sens que Milieu ou Empire du milieu (pour la Chine). On a ça pour illustrer cette idée de langue :
Langue ~ Lame à double tranchant (MS de lisse voudrait dire tranchant ?)
Le Chenoua est la Chine mazigh (berbère) car nos frères Ichenwiyen et le Chenoua se trouvent au milieu, au centre de nos contrées mazighes (berbères) ! Et, plus curieux encore, on y retrouve la lame chinoise à double tranchant, càd la langue :
ajenwi (proche de achenwi du Chenou) ~ poignard, glaive en kab
La langue - lame à double tranchant serait le glaive par excellence (c'est mieux qu'un aviron). Maintenant c'est le moment de retrouver nos pirates kabyles qui travaillent le métal et fabriquent des Flissa (sabres, glaives) kabyles :
Iflissen ~ Phéniciens 
L'étymologie populaire donne iflissen comme pirates (normal ! vu qu'ils produisent des glaives et sabres) et ce n'est pas fortuit, car tout est lié à la langue ! Maintenant on comprend que la flissa kabyle serait le féminin de ilès "langue" (organe) au masculin ! Le sabre des Iflissen coupe court à toutes les inepties quant aux origines de la langue punique, libyco-punique d'antan lié au sens "phénicien", et démontre le lien avec la langue des Iflissen à savoir le kabyle moderne : il y a donc une continuité jusque-là niée par "les spécialistes".
Des forges des Iflissen, il faut continuer notre chemin vers les Hellènes, le Yunan, Yunnan de Kabylie, à savoir les Ath Yenni, les maîtres-orfèvres kabyles. L'universalité kabyle dans toute sa splendeur. Je n'ai aucun commentaire à ajouter là-dessus, tout est dit et le glaive de la vérité du peuple et du Créateur a tranché ! 
Il y a bien entendu la piste égyptienne ancienne à étudier. On le fera à part, le moment voulu, mais sachez que tout ce que l'on vient de voir en rapport à la Langue, ayn, ange, etc, est très clairemement lié à Ankh (la vie), la croix ansée égyptienne ancienne, qui ressemble à la croix d'Agadez de nos frères Imuchaghs (Kel Tamacheq dits Touaregs). Elle explique, entre autres, pourquoi la flissa kabyle (sabre/glaive) est liée à la langue "phénicienne".

NB: Un truc concernant les Héllènes, les Grecs. Je suppose que la belle Hélène serait une réplique tardive d'Athéna, avec à la clé la formule d'altération Th ~ L qui est surtout valable en kabyle et, chose curieuse, aussi valable dans la comparaison kabyle vs grec (Thalla vs Thalassa, par ex.) On reviendra là-dessus une autre fois, pour le moment il faut prendre en compte cette supposition qui derait des Héllènes des Athéniens au départ. Et puis on peut se demander, vu que le phénicien est lié au glaive (flissa), si hellenica (langue grecque) ne serait pas liée à la lance...
Tout comme on se demande si le nom emblématique kabyle Lewnas, lewnis ne serait pas justement Pwnis, Fwnis de Punique et Phénicien...
 
On vient de voir ce qu'est la langue réellement, loin de tous les clichés répandus par les usurpateurs, les voleurs de mémoire - des hilaliens dans les deux cas - et toute une armée de faux-spécialistes du monde civilisée mais soudoyé qui ne méritent rien de plus que cette vulgarité (excusez-moi, chers lecteurs, mais ce n'est pas grave, c'est en anglois après tout !) qui leur est destinée de ma part pour tout le tort et le mépris portés à la mémoire kabyle (mazigh) et à la mémoire des hommes en général. A tous ces motherfuckers je dis : Suck it !