samedi 23 août 2008

666 - Sixerland

Post offtop dédié à toutes les victimes du terrorisme hydrislamiste qui a ciblé particulièrement les kabyles, exclusivement la Kabylie et le cordon "anti-sanitaire" autour de la Kabylie. Voir lien: http://www.lematindz.net/news/1886-algerie-al-qaida-revendique-les-attentats.html. Le terrorisme de l'hydre est virtuosement focalisée et canalisé par le cyclope de façon à brûler, terroriser et faire plier la Kabylie. L'heure est grave et il faut prendre ses responsabilités. Tout en rejetant la haine gratuite il faut appliquer son droit de réponse. C'est un devoir et peu importent les moyens et le temps à attendre. Il faut faire son devoir envers sa patrie, son peuple et Le Créateur. Il est temps d'en finir avec ce Sixerland (zikherland), ce "monde à l'envers" créé par les usurpateurs sur nos terres, oeuvrons tous à sauver notre identité, à faire triompher la Vérité et Le Créateur.

Histoire
L'histoire de nos terres est largement travestie par "eux". Ici un petit aperçu de ce que fût en réalité l'évolution de notre histoire, une toute partie de vérité. Le mal est l'instrument et le mensonge la force de l'usurpateur. Ses envies de massacrer et de tuer - sa raison d'être. Donc à nos "alaghen" de mettre fin à leurs mensonges et à nos "ighalen" de répondre présent en étouffant leurs cruelles envies dans l'oeuf: "oeil pour oeil"!

Antiquité
-753-509 Rome monarchie
-509-27 Rome République
(mort de Jules César, guerre civile)
-27 Octavien premier Empreur Romain
VI-V siècle BC : Carthage république oligarchique (clan Barca)

Temps troubles
262 – violent séisme en Numidie orientale (Leptis Magna) et Cyrénaique.
306-310 – séismes en Numidie et Africa.
311 – Cirta est détruite par Maxence, reconstruite en 313 par Constantin I. Donatisme (311 – 355 Donat mort en Gaule), circoncellions, révolte de Firmus.
364 – 476 – agonie de l’empire et chute de Rome.
365 – 21 juillet : un terrible séisme ravage toute l’Afrique du Nord – séisme universel– en Numidie 3 heures d’obscurité (Hambolt «Cosmos»), (tsunami? en méditerrannée)
429 – les Vandales arrivent au nombre de 80 ou 160 000. Siège d’Hippone, mort de Saint-Augustin.
Vième siècle : période d'assèchement du Nord Sahara, haut-plateaux, Numidie, Grèce et moyen Orient.
533 – Jean Troglita, les «Plézantins» (byzantins) jouent aux Romains et reconquièrent Xerthägen (Carthage) aux Fandales (vandales) avec «détruire» en dénominateur commun. Trocage amphi pour caserne : Timgad, Tipasa détruites par les Plézantins.
548 – Jean Troglita bat les numides mais pas les maures

Prélude
639 – prise par les arabes de l’Egypte
643 – prise par les arabes du Fezzan et Barca
647 – bataille de Sbeitla (Sufetula), sbeitla-kasserine: Oqba et ses «tchumers» - ichumar battent les Plézantins (byzantins), Grégoire tué. La Perse, la Syrie et l’Egypte tombent aux mains des «chumers» en moins de 10 ans...
647 – d’Egypte et de la Cyrénaïque arrivent les premières incursions 20 000 soldats, premières razzias en Afric.
Afric – province affaiblie par son isolement.

Le diable
666
– première invasion de l’Afric par le prince des itchumar-«chumers» Moawia.
Razzias à Jerba, Bizerte et Hippone, toutes saccagées.
669 – fondation du premier camp des «chumers» en terre d’Afric devenu plus tard Kaïraouane, Qaïrawan (Qarqurawan selon nos natios), nom très «chumer». C’est dans ce campement, qui va servir d’abord de poste avancé à «leurs» invasions du 7ème siècle, que va se forger une nouvelle identité résultat d’un métissage des «chumers» et des proscrits d’Afric. Emmerge une caste démoniaque, une ethnie conquérante canibalisant les Afers dhrum après dhrum (ethnie).
674 – Cirta tombe aux mains des "chumers".
675 – Kusil se convertit.
681 – Oqba en Afric
Citation :
« Dans sa soif de gloire et de pouvoir, mais également par avidité et par haine pour tout ce qui n'est pas arabe, Ocba, que l'on peut qualifier de précurseur des Bugeaud, Saint Arnaud et autres conquérants coloniaux de triste mémoire, va se déchaîner contre la Numidie et les Numides qui lui résistent. Et par sa tyrannie et sa cruauté, il commettra tellement d'atrocités et d'injustices qu'il sera rappelé en Orient. Hélas pour l'Afrique du Nord, il reviendra quelques années plus tard et entreprendra sa soi-disant chevauchée glorieuse qui l'aurait menée jusqu'à l'Atlantique, ce que des historiens réputés contestent : l'Atlantique de Ocba, ne serait qu'un port méditerranéen de l'Oranie... »
683 – Kusil des branis se repentit et tue Oqba. Tombeau Sidi Oqba en terre d’Afric...
688 – Kusil périt (avec lui Matiya le père de Damia, mort à Mammès en Byzacène) et perd Kaïraouan face à Zuhayr ben Kays. Matiya (Mathieu) fils de Tifan (Théophane).
690 – résistance de Damia/Dihya, la politique de la «terre brûlée». Les «chumers» refoulés vers la Tripoliaine.
697 – Damia bat les «chumers» d’ibn Nuuman, leur rivière des souffrances.
– prise de Hippone par les arabes: mise à sac et destruction. Dégradation. 905–akbet el aneb, au XIV- Annaba
695-698 – les Plézantins reprennent Xerthägen.
698 – Les «chumers» battent et chassent définitivement les Plézantins. Fondation de la ville de Tunes, nom afer «chumérisé», les fondements du futur «Qartel d’Afric» se met en place, l’hydre à sept têtes s’enfouit dans la chair de la mère Afric. Effacement des villes antiques d’Afric.

La fin du monde
702 – Thavarqa (tabarka) le champ de bruyere d’Afer. Les «chumers» battent les derniers braves, la brave des braves Damia est décapitée. Afric rejoint l’océan des souffrances après 7 expéditions des arabes en Afric.
711 – les «Qartelistes» soustraitent pour les «chumers» et envahissent l’Ibérie. Gibraltar.
Citation :
« Près de 12 000 guerriers zénètes, accompagnés d'une poignée de tolbas musulmans, pour leur inculquer les rudiments de l'Islam. La conquête de l'Espagne fut l'oeuvre des seules troupes amazighs, les Arabes n'en récoltèrent pas moins la gloire et le prestige ensuite. L'on raconte que Moussa prétendit qu'il fut le conquérant de l'Espagne et fera tout pour nuire à Tarik et l'humilier devant le khalif d'Orient. Tarik demandera à laver son honneur et, lorsque Moussa remettra la " table de Salomon ", paraît-il un chef d'oeuvre de table à douze pieds en or et en pierres précieuses, prise aux Wisigoths et à laquelle manquait un pied. Tarik demanda où était le douzième pied manquant, Moussa prétendit qu'il le perdit au cours d'une bataille, à ce moment Tarik exhiba le douzième pied et fit le récit de toute l'histoire y compris les vexations et les brimades auxquelles le soumis Moussa. Le Khalif aurait destitué Moussa, mais par contre l'histoire ne nous apprend plus rien sur Tarik. Fut-il exilé, assassiné ? On ne sait. »

Prise de Tolède aux Wisigoths.
719 – prise de Narbonne. Général maure Zama. Sarassins. Marchés aux esclaves.
725 – prise de Carcassonne.
793 – Narbonne incendiée.
737 – fondation mosquée Zitouna avec medersa, plus ancien établissement d'enseignement du monde arabe.
740 – les «Qartelistes» invoquent le kharidjisme face aux exactions des «chumers» abassides. Vingt ans de guerre larvée s’ensuivent. Création des rîbats pour les «démons» « ibad » moines-soldats. Contre les pileurs normands et les hérétiques. Avant-goût des mourabitounes. Ribat (Rabat)
750 – révolution abasside, la capitale musulmane passe de Damas à Baghdad796 – fondation de la rîbat de Monastir
821 – fondation de la rîbat de Sousse
809 – fondation de Fès

909 – lUbaydalla elmehdi à Ikjane, les Phatimides chiites des Ketama. Ces qartelistes ismaïlistes phatimides après Constantine, Béja et Setif occupent Kaïraouan. Fondation de Mahdia. Les Zirides et Hammadites.
910 – les «Qartelistes» invoquent le smaïlisme face aux «chumers» de Bagdad. Scission du qartel d’afric en deux, l’un soutenant les «chumers» du couchant, l’autre ceux du levant. Les fatimides de 910 à 969.
960 – fondation d’Alger par Bologhin ben Ziri des sanhadjas.
Divisions qui déchirent le monde musulman entre le Califat abbasside de Baghdad, les Fatimides du Caire et les Omeyyades de Cordoue. Les Sanhadja sont pro-fatimide et les Zénètes pro-omeyade d’Espagne.
973 – fondation du Caire «la victorieuse» par les qartelistes Phatimides (1171 Saladin rend l’Egypte aux sunnites de Bagdad). Université El-Azhar.
1045 – les Ziris rejettent les califes phatimides du Caire.
Hammad, l’oncle de Badis l’émir des Sanhadja, rompt le serment de l’unité et commet l’irréparable. Après avoir sauvé l’émirat, en dirigeant la guerre contre les Zenata, il finit par fonder sa capitale, la Kalaâ des Beni Hammad, désormais concurrente puis adversaire de la fastueuse Kairouan et de la légendaire Achir. Amastan assiste alors, totalement impuissant, à l’éclatement des Sanhadja, précisément, à la veille d’un XIe siècle qui va bouleverser l’histoire du Maghreb avec l’arrivée massive des Hilaliens.


Armageddon
1048-1051
– les phatimides lâchent les beni sauterelles issus d’Arabie et Syrie, installés au Saïs haute-Egypte, pour ravager l’Afric. 250 000 sauterelles (selon les estimations, ils étaient entre 250 000 et 900 000 âmes! ), fin de l’irrigation, de l’agriculture : dévastement des plaines. En raison de leur naturel farouche, gens de pilleries et de brigandage: tout ce dont ils peuvent se saisir sans lutte et sans danger, ils l'enlèvent, puis ils s'enfuient vers leurs pâturages du désert
1057 – pillage de Kaïraouan par les beni hillal - beni sauterelles: poésie, courage, bon sens, simplicité "la Assabia", le lien tribal leur permettent d’arabiser le nord du sahara, les steppes (hauts-plateaux, intérieur Tunisie). Naissance d'une nouvelle race de "guétoules".
1099 – Jérusalem tombe aux mains des croisés qui ont battu les fatimides.
1152 – bataille de Sétif les almoahades écrasent les béni hillal...sans conséquence. Fusion « nomade à nomade » bédouinisme hilalien + bédouinisme zénète. des qartélistes avec les sauterelles : almoahades, hafsides, Abdelwalid (Tlemcen), mérinides. Arabisation des plaines atlantiques. Les Zénètes s’arrabisent, les Sanhdjas pas mais s’islamisent (exception : les Ketama font comme les zenetes).
1187 – Saladin des ayoubites reprend Jérusalem
1248 – prise de Fès par les mérinides (zenata), arabisation accélérée.
1258 – chute du califat de Bagdad
1269 – anéantissement des Almohades. Rude bataille commerciale entre chrétiens et musulmans pour le contrôle des ports de la Méditerranée

XII-XVème siècle, Débuts de la Renaissance en Europe.
Au même moment l’Afrique est arabisée et "chumérisée":
Sixerland est né, "Le monde à l’envers" est en marche pour l’enfer.

dimanche 17 août 2008

Le jumeau d'Atlas

Eurêka!
Ce post va nous apporter la réponse tant attendue: qui étaient les atlantes?


Rappel
On a vu la mutation de Y en G et inversement (voir post: mutations W-G), comme dans a-gaw/a-yaw, a-gur/a-yur, etc...

Le frère d'Atlas
Le frère jumeau d'Atlas le roi des atlantes s'appellait Eumelos (nom donné par les grecs) mais Platon nous donne son nom d'origine dans la langue des atlantes: Ghadhiros ou sans le suffixe usuel Ghadhir/gadir. Ce prénom GDR serait, compte tenu de la mutation usuel du G (gh) en Y dans notre langue, ni plus ni moins YDR ou le prénom que vous connaissez tous Yidhir! J'vais expliqué l'étymologie de ce prénom très répandu chez les kabyles et les "berbères" (post "mon vénéré homonyme"), il est souvent transcrit en français "Idir" alors que c'est Yidhir.
En grec le Gh (G) suivi d'une i/é se prononce Yi/Yé (mutation du G en Y), alors pourquoi gadhiros dans le grec au lieu de Ydhiros? Probablement il s'agirait d'un mot composé: G en préfixe, ici "g"-spirant, indique "jumeau", "frère" ( gniw-prononcé kniw, gma) car Ghadhiros est le frère jumeau d'Atlas. Je rappelle que même de nos jours par respect/politesse nous désignons nos proches par des locutions ou préfixes au prénoms: Na Aldjia (de Nana pour les femmes), Da Mohand (de Dada pour les hommes) pour les plus agés que nous. Et s'ils sont du même âge? Il est possible qu'à l'origine c'était un prénom comme "Ga Ydhir" ou "Ka Ydhir" avec le G/K de frère jumeau ou en grec "Ga/Ka Ydhiros" (prononcés: gaïdhiros ou caïdhiros). D'ailleurs ce "kaï" se retrouve dans le Caïs (Gaïus) romain,ex.: Caius Julius Caesar ou Jules César. Coincidence? Caius ou Gaius est un prénom romain dérivé du grec Gaios qui signifie «Seigneur». Notre GL atteste la lignée royale comme on l'a vu récemment, GL (gelidh = roi, prince). Alors Gadiros ou Ghadhiros signiefierait peut-être: Ga (titre royale) + Ydhir (prénom), devenu ensuite Gaïdhiros ou Gydhir...comme ça ressemble à i-Gidher = aigle, symbole des rois par excellence! Gaïa (terre-mère) est une déesse primordiale en mythologie grecque mais Gaya est aussi un patronyme répandu chez nous. Notre GL est royal et le KL ("k" spirant) = terre. Il faudra revenir sur ce mythe de Gaïa prochainement...

Toujours est-il que linguistiquement nous comprenons maintenant (après Atlas, Clito, Gadiros) que la langue atlante à laquelle fait référence Platon est bien notre langue-mère, celle qui aujourd'hui est toujours parlée en Kabylie, aux Aurès, au Chenoua, au Rif, au Sousse, à Siwa, au Hoggar, etc...sur toutes les terres des ymazighen.

Poseidon

Ce post doit apporter un élément intéressant dans l'interprétation du mythe de l'Atlantide.
Poseidon était le dieu et le maître de l'Atlantide. Poseidon est l'appellation grecque dans le mythe grec, il est assimilé à Neptune par les romains (pour en savoir plus: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pos%C3%A9idon). Poseidon est le dieu de la mer et des océans chez les grecs. On ne va pas essayer de déchiffrer son appellation grecque mais s'intéresser plutôt à la mortelle, celle qu'il épousa pour créer la race atlante: Klito (Clitô). De leur union naîtra Atlas notamment
Ce mot a une étymologie discutable en grec. La racine KLT de ce mot doit nous indiquer que si ce mot se trouvait aussi en libyque ("atlassien") sa variante aurait était soit avec un son "k" Klt/Qlt, soit avec un son "s" Slt.
-KLT avec la racine kL (k spirant) indique soit "esclave" (tha-klit) ou sans origine (klush = bâtard) à l'inverse de la racine royale et noble GL (Gelid =roi), notons que le k spirant indique aussi "sombre, brûlé/rôti/bronzé, noir" (verkan, kanif). La version kL de mérité (klal = mériter) est envisageable si ce mot est vernaculaire, on verra plus tard.
- SLT en "atlassien" ou libyque indique la fiancée, la mariée (thi-slith/ti-slit).

Cette dernière version est la plus probable. Klito est bien la fiancée/mariée d'un dieu des eaux (fleuves, mers, océans), c'est "thi-slith n'anzar", SLiTh [SLT] = fiancée du dieu de la pluie et des eaux anZaR! Ce mythe du dieu anZaR est celui qui a le plus perduré chez tous les "berbères" de Siwa jusqu'à l'Atlantique. Klito est donc thi-SLITh, celle que notre mythe confond à 'l'arc-en-ciel" qui symbolise "la fiancée d'anzar".
Je ne veux pas offenser votre pudeur mais...Le mot klito ou clitô a donné clitoris. La forme de l'arc déjà... Le sens érotique ou l'explication exacte de ce mot est facilement devinable dans notre mythe d'anZaR et de sa fiancée: kL est le démarreur, le starter, le déclencheur, déclencheur des eaux, vous savez lesquelles. La racine KL devient [QL] pour les verbes de mouvement qla = démarrer; kL de thi=kli = la marche, marcher. Cette racine kL se retrouve dans un autre "appendice charnu" la luette dite chez nous a-qlal qui symbolise l'appétit...Comme quoi le mythe d'anZaR et de sa fiancée n'est pas moins érotique que celui d'Amour et Psychée! Entre l'arc de thi-slith (Clito) et la flèche d'Amour (Cupidon) la relation est quasiment acquise. Et Apulée le savait-il?

samedi 16 août 2008

Sermon de Sibylle

Ce post est consacré au sens des consonnes du groupe W libyque notamment de W, F et V.

Avant-propos
Je rappelle que le W libyque est une semi-voyelle et une semi-consonne qui donne les sons W, F et V, P et B (transcrits sur ce blog wP et wB).
Sermon : du latin sermo, sermonis = discours religieux pour exhorter les fidèles
Serment : du latin sacramentum, de sacrare = rendre sacré
Cérémonie : du latin caeremonia = caractère sacré
(source : Larousse)

Espoir
Le mot kabyle a-sirem ou le verbe qui en découle sirem est souvent compris comme «espérer, émettre un voeu, souhaiter». Il n’y guère de doute que sirem [SRM] est identique ou proche du mot latin sermo [SRM] qui a donné sermon. Donc notre sirem aurait antérieurement un sens beaucoup plus profond, très religieux, il faudra y revenir un jour là-dessus. Tiens et si le mot "siqer = jeter un sort.mauvais-oeil" était en relation avec sacrare qui a donné sacré?!(on vérifiera plus tard). Pour le moment on va voir un autre mot du même thème et au sens très spirituel ou religieux: a-sfel = sacrifice.
Au début était la parole...
WL: a-wal = parole
Avec le préfixe “s” des verbes actifs ajouté à la racine WL, Voir cette nouvelle racine avec toutes les consonnes W :
SWL: siwel = appeller
SFL: a-sfel = sacrifice, sfileth =
SVL: sevla = avaler, noyer?
SBL: sebel = injurer (tha-sebalt
SPL: -
Une remarque s’impose. En sémite-arabe le mot sabil = voie, pour, fi sabil = pour (sous-entendu «sacrifice pour») ne serait pas leur mot vernaculaire. Peut-être l’ont-ils pris via les latins ou les grecs ? Alors vous voulez savoir qui est ce vraiment Sibylle [SBL]? Lisez-ici:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sibylle . Vous ne trouvez pas que asfel [SFL] et sibylle [SBL] se confondent? Moi si !

F – V
L’intérêt est que nous comprenons maitenant les sens exacts et la différenciation de F et V.
Si le F suprficiel (de af = sur) ou FL de fella = haut, en aval est assez parlant, le V par contre n’était si simple à omprendre. Certainement il est l’opposé de F, donc V indiquerait la profondeur, le creux. Une comparaison FL vs VL : la racine FL est flottante, superficielle comme on l’a vu il y a un bon moment (vaisseau d’aurore, etc...), ex. : aflaw = louche, au sens : (ustensile) qui fair remonter à la surface. A l’opposé le V de avlaw ou tha-vlawt=gourde, «a-velar = récipient, bocal, vase» ou «sevla = avaler» attestent bien le creux, la profondeur. Cette racine «des profondeurs» VL va sur le champ nous permettre de répondre aux esprits servils qui disent que le mot «vaali (baâli) = crapaud, celui qui a les yeux de crapauds» est un emprunt au sémite-arabe, faux! vaali = V profond + aL oeil ! vaali = yeux enfoncés/profonds. Pour le dieu Baal on verra une autre fois. Mais il y a bien plus intéressant que ça : tandis que le F libyque marque la proximité, le V libyque marque l’éloignement! On veint de voir le sens sur L vertical (volume), FL ou VL. Voyons pour le plan «horizontal» ou plutôt «terrestre» R, ça doit être intéressant.
FR : fer = cacher, frag = clôture (fer = péri- de périmètre)
VR : vera = dehors, verani = etranger, vru = lâcher
Pour restituer les mots perdus comme «proche, loin» on sait qu’il faudra un F (proche) et un V (loin). Je me demande pourquoi le F se retrouve en latin dans «frère» (un proche, je le rappelle si nécessaire) et pourquoi V se retrouve dans vaadh = loin, lointain, mot supposé emprunté au sémite baâid? On verra ça une autre fois.

Conclusions
F et V se trouvent de part et d’autre de W. Je rappelle que F signifie aussi lumière (voir photon du grec phaèton) alors que V est indique le contraire, "sombre" (averkan, l'absence de couleur ou de lumière. Mais il faut comprendre le sens de W, F et V au sens le plus large :
F est proche, à promimité, il serait l’équivalent du préfixe Pro- (pour, en faveur)
V est loin, à distance, serait-il l’équivalent du préfixe Contra- (contre, en défaveur) ?
W indiquerait-il la médiatrice, la neutralité?

Voici tant de questions auxquelles il faudra réfléchir. L'intuition nous guide vers la physique en général, nucléaire et quantique en particulier: le groupe W (W, F-V, B et P) serait en relation avec la structure de l'atome (photon, proton, neutron, etc...) alors que probablement L est "électron", N ses orbites, M l'espace (vide), etc...On verra plus tard, o verra.
Espérons trouver des réponses assez rapidement, notre a-Sirem pour la Vérité.

jeudi 14 août 2008

Alfa Goliath

Ce post va aborder les origines de l'alphabet et d'un mythe biblique. Vous allez être étonnés par les révélations du L libyque, pardon le L atlassien.

Alpha
Tous les spécialistes reconnaissent l'origine phénicienne du Aleph devenu Alpha (alfa) en grec. Selon la version reconnue d'aujourd'hui l'alfa sémitique serait le symbole du taureau. Donc le phénicien Aleph, l'accadien alpu, l'arabe alif, l'hébreu aleph ou alouph signifieraient "taureau" alors qu'apparement dans toutes ces langues sémitiques il n'y aurait aucune trace de ce mot qui désignerait le taureau, en arabe le taureau est désigné pat "thawr" proche ou emprunt au grec (on verra un jour l'origine de ce mot). Alors ce mot en sémitique aleph = taureau viendrait-il d'Egypte oû les anciens égyptiens désignaient le taureau par le mot "apis"? Faudra vérifier sachant que le "p" égyptien devient "f" en arabe. Alors pourquoi a+LP/a+LF dans l'appellation du taureau alors que ce serait à éléphant (Phil en arabe) qu'on penserait plutôt? Le plus important est la symbolique du TAUREAU, adulé et réputé être le symbole d'énergie et de force motrice. La force motrice...que le L libyque ("atlassien") symbolise comme on l'a démontré ici! Donc la présence du L dans Alfa, Aleph = taureau (force motrice) nous donne une très bonne piste pour divulguer l'origine réelle de ce mot et sa signification. Il y a aussi les valeurs numériques du aleph sémitique (11 chez les kabbalistes, 1et surtout 1000 chez tous les sémites) à vérifier de notre point de vue, à démontrer mathématiquement en libyque sans aucun charlatanisme, voici d'ailleurs mes premiers soupçons: notre L indique clairement la force motrice, le mouvement, le cylindre (SL) et donc le volume...et donc le CUBE. Alors si l'on sait que 1 au cube est toujours égal à 1 et que 10 puissance 3 ou dix au cube équivaut à 1000, on se dit qu'on peut avoir des soupçons et surtout la certitude suivante: le L libyque ("atlassien") indique la PUISSANCE! J'avais déjà écrit que c'est sur terrain du L que la grande bataille idéologique aura lieu entre nous et nos antagonistes (ou adversaires) sémites, la "guerre" nous a été déclarée par eux il y a fort longtemps déjà! Il faut relever le défi quelque soit les gabarit de l'adversaire et le déséquilibre des forces.

Goliath
Vous avez entendu parler du mythe biblique de "David et Goliath", "Dawud wa Djalut" en arabe.
Comment dit-on en kabyle ou en "berbère" moderne "énorme" ou "géant"? - aneshth ilath (ylath) au masculin et aneshth ilats (ylats) au féminin, ou aneshth = de quantité/taille/volume. Ici le "i" d ilath est un "y" et donc cacherait un "g" (voir explications post précédent) donc "ylath" serait un "ghlath" ou "glath"... la racine G.L.TH peut sans aucune difficulté être rapproché de Goliath surtout qu'ils ont le même sens "géant/énorme/le plus puissant"! Ici c'est la racine GL prononcée YL qui atteste la force, la puissance (L vertical) comme GR (ghr, qr) pour amuqran/amughran = grand (R horizontal). Serait-ce une coincidence que GR soit dans le mot kabyle (et "berbère") a-zgar = boeuf, taureau? Qu'en est-il de ilef = sanglier en kabyle moderne; il serait en fait "ylef" donc ghlef ou glef, GLF. Ce mot nous renvoie aussi à la puissance GL, sans doute la puissance de soulèvement. Tiens, là on comprend le vrai sens de qla = démarrer, arracher [QL] ("q" fait partie du groupe GH, un G pointu en qlq sorte) et que c'est un vernaculaire: QLa attesterait la force de propulsion, d'oû le sens "arracher". Je pense que y-lef signifiait à l'origine "éléphant" avant de devenir "sanglier" car on n'a plus d'éléphants et surtout car ces deux animaux se ressemblent par leurs défenses GL, racine GL comme dans le mot kabyle moderne u-GLan (GL sans les affixes pluriel) = les canines. Maintenant j'ai compris pourquoi "grand" en grec c'est meghalos [MGL] au lieu de notre mugher/muqer-muqran[MGR]! La racine GL est dans le mot libyque a-GeLid = roi, ce mot étant passé dans le grec comme dans le latin (vérifiez vous-mêmes). Cette même racine est présente dans i-ghil = bras et a-ghiles [GLS] synonyme de courage, de force, de combativité et signifie aussi "fauve", "panthère".

Revenons à Goliath. D'abord chez les rabes mêmes il y a un mot intéressant "ghul" [GL] qui signifie "ogre", alors qu'ils appellent Goliath "Djalut". La racine gl est atestée dans le mot arabe djil = génération, sans plus. Il est clair comme le jour que la racine GL en sémitique, en arabe notamment, vient du libyque ou plutôt de l"atlassien" car c'est la pré-antiquité! Là c'est impossible aux sémitiques d'échapper à La Vérité!
Il y a une autre supposition par rapport au mythe de David et Goliath. Si l'on prend en compte notre lexique, "s+GLF" de seglef = aboyer et idew/idaw = agile (aussi qualifie le singe appellé normalement ivki) et connaissant la mytholgie de notre peuple comme celui des grecs, des anciens egyptiens et des peuples voisins, je suppose que ce mythe biblique de David et Goliath n'est chez nous (linguistiquement parlant) qu'un mythe, un conte ou une fable de "L'éléphant et du Singe"! L'éléphant géant qui aboie sans cesse est vaincu par l'agile, le petit singe. C'est une fable qui serait devenu un mythe religieux, si cette hypothèse est vraie bien sûr! Dans ce cas GL+th (th- atteste le clan/l'appartenance/l'ethnie) laisserait penser que Goliath signifie "le plus puissant/Roi du clan"; David ou Dawud serait dans ce cas Daw-ath (th-atteste le clan/l'appartenance/l'éthnie). Notons qu'en kabyle Daw signifie dessous, dTaw = sauter, pulser. Est-ce que idew = agile ou ydew ne serait pas à l'origine du mot wdhay = juif?, surtout que Dew est en relation avec David si bien sûr mon hypothèse de ce mythe est acceptable, la démonstration étant convaincante et sans aucun raccourci.
Tiens puisqu'on parle des origines ethniques on va finir tout de même par un raccourci: GL aurait-il une relation avec Gaulois? Donc dans ce cas on aurait eu ceci: David le juif contre Goliath le gaulois! Rigolo, non? (ne le dites pas à Sarko!). En fait GL doit renvoyer plutôt à la Galilée (hébreu:hagalil, en arabe:al-jaleel; signifie "circuit")...GLL (GJL) qui aurait la significiation "orphelin(s)" en kabyle (et "berbère").
Quoiqu'il en soit, pour nous le mythe est clair: il s'agit d'une fable de "l'Eléphant et du Singe" avec sa morale sans équivoque. Thanmirth!

Mutations W-G (td)

Post "td" pour montrer comment les sons du groupe W libyque se mutent en sons du groupe "gamma" GH.

Certains disent a-gur d'autres a-yur (lune), a-gaw ou a-yaw, etc...Si dans ces cas précis ou pourrait penser qu'il s'agit vraisemblablement d'altération du "g"(GH) en "y"(W) ou de particularité régionale, il est maintenant assez clair que pour les pronoms ou articles indéfinis derrière le derrière les articles/pronoms irréguliers "y"/"u" (groupe W) se cachent le "g" (groupe GH) et plus largement encore les mots portant le "y" ou "u" en affixes attestent aussi ce phénomène de mutation.
Forme régulière:
Masculin singulier : a- exemple: a-vridh (chemin, route)
Masculin pluriel : i- exemple: i-verdhan (chemins, routes)
Féminin singulier : tha- exemple: tha-funasth (la vache)

Féminin pluriel : thi-exemple: thifunasin (les vaches)
Formes irrégulières:
Y- (écrit i-) masc.sing.+pluriel / thy- (thi-) fém.sing.+pluriel
W- (écrit u-) masc.sing.+pluriel / thw-(thu-) fem.sing.+pluriel
Exemples:
i-fer = y-fer (l'aile) m.s. /i-ferawen = y-ferawen (ailes) m.p.
u-zal = wzal (le fer) m.s.
th-urets = thwrets (rein) f.s.
th-ulas = thwlas (les filles) f.p.
Pour mieux cerner et comprendre ce phénomène il faut prendre au génitif les mots avec articles irréguliers. Exemples:
i-lef ou y-lef (le sanglier)---G'ilef (du sanglier).
u-dhi ou wdhi (le beurre)---Bwudhi (de beurre).

Les conclusions sont les suivantes:
- le "u" en réalité est un W qui se muterait au génitif en "wP" ou "wB" (B et P latins)
- le "i" en réalité est un Y (une variante de W) ou plus précisement un Yi ou Yé qui cacherait un Ghi ou Ghé initial. Le son ghi/ghé est prononcé yi (i), yé (é), ce phénomène est attesté dans le grec et le latin ("gn" en français moderne: pagnier ne se prononce pas pague nier mais panier).

Il faut retenir la "leçon" de ce post TD, on en aura besoin pour les prochains posts.

mercredi 13 août 2008

Grâce décimale

Post éclair portant sur l'un des sens du M libyque

Nous avons vu qu'en préfixe le M libyque signifie la même chose que "omo" grec ("homo" latin) = homme, à la seule différence qu'en libyque ils'agit non pas seulement d'homme mais de "être" (homme, oiseau, animal). Là on va voi le M en préfixe pour les "non-êtres", les choses.

Récemment en écoutant les poèmes de Si Muhand U'Mhend je me suis remémoré le mot, l'adjectif "a-msari"(a-masaeri). Beaucoup le traduisent, à tort, comme amsari = pur. En fait l'adjectif amsari signifie "sans rien", exemple: kuskus amsari = couscous sans rien. J'ai déjà étudié le M libyque et l'on a vu qu'il signifie ESPACE, donc il devrait indiquer "près/proche", "loin/lointain" (mots inexistants en kabyle moderne supplantés par des emprunts au sémite-arabe). Je n'ai pas retrouvé ces mots en question, ça sera fait plus tard, mais j'ai compris ceci:
am- équivaut au préfixe latin, du français d'aujourd'hui, dis- qui marque "l"éloignement, la différence" selon Larousse ou même "séparation, négation, intensité". Je prends deux mots comparables, avec et sans le suffixe en question:

saer (ser) = grâce
amsaeri (m+saer + i adjectif)= sans rien
...amsari ou amsaeri signifierait-il "disgrâce" et plus précisemment dans le cas du couscous "sans goût"? Non, il ya meilleur encore: amsari signifierait "distinct, distingué" dans le sens du mot latin "distinguere" = séparer. Au final amsari signifierait "distinct", "séparé", "à part".

Regardons maintenant un mot latin, du français moderne, comportant le préfixe dis-/di. Discipline, ce mot vient du latin disciplina, soit dis-ciplina [di-siplina] avec la signification suivante en latin "massacre"! C'est vraiment drôle car siplina de disciplina serait proche de notre asfel = sacrifice, sacre par raccourci (je préviens!) et mieux encore dans le mot massacre on voit le préfixe M (ma) + carrément le mot "sacre" (qui équivaut à notre asfel)! Vous pouvez continuer à comparer les autres mots latins (du français moderne) avec ce préfixe et esssayer de les "transposer" (traduire par calque) au kabyle ou autre langue "berbère".
Le préfixe mes-/ms- de amsari se retrouve dans mesas, a-mesas = fade, sans goût; ce qui nous amène à nous poser une autre question: mes- ne serait-il pas un préfixe de négation, de rejet comme "miso" grec ( du grec ancien μισέω [miséo] = haïr, détester) comme dans misogyne surtout en tenant compte du lexique (thi-mes = le feu, a-mus/a-mmus = saleté) , ou simplement notre préfixe mes-/ms- serait l'équivalent du latin, du français moderne, mal- (heureux,malheureux)ou mé-(connu,méconnu)/mé-(aventure,mésaventure)? Il faudra vérifier.

Ce n'est pas par hasard que ce préfixe "Dis-" est en latin (qui signfie aussi 10) car c'est carrément un calque. La vraie révélation: mathématiquement le M libyque désigne les décimales. On avait raison d'avoir supposé que le M doit être dans l'appelation de 10 (mraw), 100 (tha-midhi), 1000 (a-gim) et dans meRa = "unanimité", "tout/tous/total?". Le système décimal est aussi vieux que le monde, vous savez que les "origines de tout" sont attribuées à qui vous savez par qui vous savez...ça ne va pas durer, va! La preuve par la langue, La Vérité fera tomber le mensonge. Thanmirth!

Lalla Copter

Billet éclair pour dévoiler un des secrets du L libyque.

Légende des années de braise
Les gens de Tizi et de ses alentours doivent bien avoir entendu parler d'une certaine dame légendaire connue dans toute la Haute-Kabylie comme "Lalla Copter", titre populaire que cette dame avait reçu comme étant la première femme kabyle ayant pris l'hélicoptère, en l'occurence celui de l'administration militaire coloniale française des années 50, pour un petit saut de Tizi jusqu'à Fort-National (Ath-Yrathen). Hélicoptère a donné lalla copter, comme quoi la population kabyle de l'époque a su transmettre ce mot étranger tout en honorant cette bonne femme dont l'histoire n'a pas retenu le patronyme.


Hélice
Le mot "hélicoptère" vient du grec "helix" avec un "h" aspiré ou "éliks" = spirale. Nous avons vu que le L libyque atteste le mouvement. Et qu'il diffère principalement du R même si nos amis et cousins rifains les confondent jusqu'à altérer le L en R! Le L libyque atteste la motion, le moteur, la force motrice, le mouvement du cylindre, le mouvement en altitude ou simplement le mouvement vertical; alors que le R atteste clairement le mouvement de la roue, le mouvement d'entraînement, le mouvement horizontal (plan) pour être plus clair. Pour mieux différencier on va opérer à une comparaison: HR contre HL, avec "h" aspiré. Le verbe "her" signifie "se presser", et sa variante "her-her" = s'éssoufler en courant, ou bien le verbe herkel = se remuer dans tous les sens; alors que heles [hel'es] signifie " se mettre en marche (se préparer), se déclencher (praparatifs, par exemple d'un voyage)". Le L atteste "la mise en marche" du "mouvement" (moteur). J'ajouterai que pour le mouvement de navigation aérienne (avion donc d'un vol) on utilise la racine F (fr, fg); pour la navigation nautique le F est présent aussi.
On peut déduire que Heles est proche du grec "heliks"/"helix". Le heles libyque indique directement l'hélice, du moins le mouvement de l'hélice, alors que le helix grec = spirale, indique l'hélice mais indirectement.
Le plus intéressant est qu'en généalogie le L libyque en combiné au W (et ses variantes Y, U) est strictement féminin (yem = mère, yel = fille, wl de thu-wlas = les filles/thu-wlawin = les femmes. Notons aussi que WL, uwl = coeur). Pourquoi? L libyque et hélice génétique de la molécule d'ADN? Simple coincidence?
Pour finir. Le titre féminin "lalla" ou "lala" (dame) attesterait plutôt le sens "altesse" au sens matériel (rang social) ou spirituel (femme ayant acquis la grande sagesse?). Reste à signaler que l'hélicoptère a été inventé aux Etats-Unis par le russe Sikorsky chassé de son pays par les nihilistes bolchéviques. Ainsi va ce monde...

Couronne

Post éclair pour dévoiler le secret d'1 seul mot.

Le billet précédent nous a montré que le N libyque est un anneau. En latin ce sens se retrouve dans certains mots comme anneau (anulus), année/an (annus), annuaire/annuel (annuus), anus, etc...Le N libyque va nous rendre un autre mot facilement démontrable: couronne! Selon Larousse ce mot viendrait du latin "corona" issu du mot grec "koronê". Cependant s'explique t-il par le libyque? Et comment!
QR de a-qeru = crâne, tête (par extension), Q serait transcrit K en grec et C en latin.
N = anneau
Donc la couronne libyque serait QR+N ou N+QR.

La racine QR ainsi que le mot a-qeru auraient d'autres significations encore plus intéressantes en géométrie, architecture, mécanique, minéralogie et cristallographie, etc... On verra ça dès que possible mais dès à présent il y a des hypothèses à avancer.
Carat - Carbone
Ce mot serait (selon Larousse) issu d'un terme latin alchimiste "carratus" qui est un emprunt à l'arabe "qirat" = petit poids, ce mot arabe lui-même serait issu du mot grec "keration" = tiers d'une obole. On voit bien la racine KR ou QR dans ce mot. La racine libyque ("atlassienne") QR y serait aussi impliquée, je le sens. Prenez par exemple "a-qrur" (enfant), il serait un petit a-qeru, une "petite tête". Ou la racine KR de krad=3 ou kra = un tout petit peu, quelques. Je suppose que la racine QR libyque indiquerait le CARBONE (graphite, diamant) et qu'elle serait en relation ou indiquerait le TRIANGLE. Tout ça sera démontré plus tard, j'espère.
Je suppose aussi que cette racine pourrait se retrouver dans Coupole, Courroie.
Vous avez entendu des "crânes de cristal" soit-disant liés aux civlisations mayas et autres? Moi c'est le genre de trucs auxquels je ne crois pas. Par contre ce qu'il y a d'intéressant dans la racine QR libyque (ou "atlassienne") c'est qu'elle identifie crâne-diamant (et-triangle? ou tétraèdre?). Cela nous paraît bizarre mais il faudra aller chercher le sens et le pourquoi de tout cela.

dimanche 10 août 2008

Atlas des anneaux

Ce post est consacré au N libyque qui a fini par me réconforter dans mes convictions les plus profondes dont celle acquise récemment: Atlantide a bel et bien existé!

Préambule
Je ne suis pas un adepte de Saint-Augustin même s'il est originaire de nos contrées (je lui préfère Apulée!) mais sa sagesse est souvent admirable "mieux vaut ne pas chercher et trouver que chercher et ne pas trouver" (à propos de Vérité); c'est dire qu'en analysant le mystère de notre langue-mère, la langue libyque (kabyle et "berbère" contemporains) il me semble que j'ai trouvé la clé de l'énigme du monde disparu, ce monde que tant de monde cherche et ne trouve pas. Aujourd'hui je le déclare: ma conviction profonde et sincère est que le monde disparu dont le mythe nous est parvenu grâce au vénérable grec Platon, l'Atlantide, a bel et bien existé! Ce sont par des moyens raisonnables, par le savoir et non par le charlatanisme que l'on va essayer de la retrouver et de la situer dans l'espace et dans le temps. Au nom de tous les miens je remercie Le Créateur pour cette intuition qui m'a permis d'entrevoir la Vérité en ayant aujourd'hui la certitude qu'Elle sera étalée au grand jour très bientôt!

Le N libyque
J'avais commencé il y a déjà un certain moment à analyser le N libyque. Le N qui atteste le pluriel, l'appartenance (génitif), etc...Mais le déclic fut provoqué par un post récent en parlant du mot grec "anodhos" (anode), après j'ai compris que le N libyque atteste aussi "hauteur" (montée) comme dans amNay (cavalier), a-serdhun (mule), a-sawen (montée). J'ai essayé d'aller plus loin, entre autres d'analyser les suffixes en "N" (un/nu, in/ni). J'ai pris tous les mots intéressants de mon lexique et du lexique du vénérable Mr Sahki (lien ici:
http://www.tawalt.com/pdf/TAMTAF.pdf). J'ai tiré les suppositions et conclusions (eh oui!) qui vont suivre plus loin dans ce texte.
Anneau
D'abord j'ai saisi que le N libyque désigne un niveau (inyen, adaynin, sawen, etc...). Ensuite j'ai vu que le suffixe "uN" (serdhun) confirme la hauteur et "Nu" la profondeur comme vous le voyez sur la parabole mais pas pour a-mdhun (bassin, trou d'eau), a-vrun/a-frun (flaque).

Là j'ai compris qu'il s'agit d'un anneau, hypothèse qui explique a-nu = puits, kanun = foyer, âtre. Dans le sens le plus large le N libyque est:
ANNEAU. l'anneau relève d'une symbolique particulière, on le verra à part ultérieurement.

ONDE. onduler, ondulation..."sendu, ndu-ndu ay ighi" connaissez? Ou bien le mot a-Lenni = toupie (on dit aussi a-ZerbuDH)? Bon! Le L = axe de rotation et N = les orbites/cercles/ondes de rotation. Pour le libyque le N = amplitude de l'ondulation (sinusoide), M la distance entre N1et N2 (espace entre deux cercles de l'ondulation), entre N2-N3 ainsi de suite, le M est toujours médian, au milieu, à côté (tha-ma/tsa-ma); M indiquerait une notion d'espace et de temps, donc M serait probablement la période de l'ondulation, L étant la source de l'onde et probablement aussi la vitesse. Il nous reste à comprendre tout celà pour déduire la longueur d'onde et la fréquence (inversement proportionnelle à la période). Tha-numi = "habitude" signifie ici "période" ou "fréquence"?

VAGUE. le mot a-man = eau s'explique physiquement. RIDE. tha-wenza = front/destinée.
COURBE. ou pente NS comme en toponymie nes de thénés (Ténès, Tunis) = lieu courbé/incliné.
PONT. Le N doit être présent dans l'appellation de "pont" en libyque.
SINUS. ça veut dire que sin n'est pas 2 mais double, paire, interférent.
ARC. anzar = arc-en-ciel
FRONTAL. nzer/anzaren = nez et anyir = front. Thinegnith = la renverse (negh = haut, ni = bas)
NUL. comme L est la source "nul" est l'onde zéro. Nul est du latin nullus. Négation. CERCLES CONCENTRIQUES. méfiez-vous des kabbalistes ou autres qui les utilisent (cercles concentriques de la structure du bois, etc...) avec une certaine motivation mais aucune base logique qui se référer à leurs langues; Dans notre langue ces cercles ont un sens bien déterminé (géométrique) et démontrable (sans aucun charlatanisme): SLN de "a-slen" = arbre qu'on a déja démontré ici avec le post "Salas". ENCEINTE. tout ce qui est à l'intérieur délimité par l'amplitude N; nufru ou tha-mnifrith = femme enceinte.
GENITIF. i-geni = ciel. n'ath, n' = atteste l'appartenance (ethnie), la provenance (région, pays).
BOUCLE. qen = lier, a-mequn = bouquet

LUNE. ce mot est parvenu en latin via le libyque, c'est géométriquement une certitude.
ORBITE. le N libyque ondulatoire atteste surtout l'orbite (cercle, sphère) autour du noyau (source).
atome de Bohr
En plus je peux avancer les hypothèses suivantes:
M designe la surface (médiane), L'ESPACE.
MN = aman
NuM = "habitude" signifie PERIODE, périodicité
DH emphatique ne désigne pas le noyau mais le corps, l'ATOME
NeDH = nouer (latin: nodare)
S emphatique (ou sa variante Z emphatique) désigne la masse de l'atome, le NOYAU de l'atome?
nes/sens = "éteindre", "coucher" (N haut vers S centre) vs SeN = savoir (du centre S au N haut) = propager, multiplier.
Z emphatique (ou sa variante S emphatique) désigne la GRAVITE (l'attraction).
Zay = "lourd", aZ = pousser/rapprocher

Pour ce qui est de l'étymologie des mots latins on voit bien les interférences mais dès à présent on voit bien qui possède les preuves formelles, scientifiques (géométrie/physique) de la source. Tiens, le mot "éceltron" normalement il vient du grec ήλεκτρον et signifie «ambre»...on verra plus tard s'il y a une autre variante, plus convaincante, plus scientifique.

Epilogue
Vous n'êtes pas obligés de me croire et de croire, cependant je vous incite à la réflexion. Mon but n'est autre que La Vérité, Le Créateur m'en est témoin. A ceux qui croient, et qui croient en cette Vérité qui sera bientôt étalée, je vous demande s'il vous est possible de passer aux Ath-Dwala d'aller sur la place de "la terre noire" a-kael a-verkan (à l'extérieur du temple) et de donner l'aumône symbolique au pauvre pour remercier Le Créateur de son aide. Notre peuple, à vous et à moi, doit être prêt à accepter la Vérité du Créateur et se libérer de l'esclavagisme des usurpateurs qui dure des millénaires. N'ayez crainte, nobles citoyens, La Vérité du Créateur est de notre côté, nous vaincrons. Le Savoir, la Vérité et Dieu sont sur nos langues au quotidien, dans notre langue que "le temps de l'usurpateur", le temps de notre déchéance n'a pas pu éliminer.

L'Atlantide selon Platon était divisée en anneaux. Nous avons le L et N dans l'appellation grecque, probablement proche de l'appellation originelle atlante. L de latitude et N de longitude. On arrivera à trouver les coordonnées de l'Atlantide perdue. A la prochaine, filles et fils d'Atlas!

samedi 9 août 2008

Ode à Kael Verkan

Ceci est un post offtop en réaction à l'actualité en Kabylie et à l 'évenement suivant:http://www.lexpressiondz.com/article/2/2008-08-09/55146.html. Cet événement dévoile on ne peut mieux la menace qui pèse sur notre peuple et va sans doute accélérer la radicalisation de la mouvance ultranationaliste kabyle.

Qannibal antes portas
En voyant le titre des journaux franchement j'ai eu peur un instant car j'ai cru qu'une fois de plus les forces du cyclope ont abattu 12 de mes concitoyens comme en 2001, alors que là il s'agit d'un miracle car une fois n'est pas coutume les forces républicaines (elles existent) aident la Kabylie à se débarasser de 12 nihilistes-islamistes, probablement venus du "cordon anti-sanitaire" qui encerle la Kabylie depuis les turcs et même avant. Que dire? "y muth wa... limer sin"! Est-ce vraiment un virage dans la politique du pouvoir négationniste qui a toujours préféré "faire pourrir" et "faire mourrir" la Kabylie? Pas sûr. L'essentiel est de comprendre qu'aujourd'hui il faut accélérer les préparatifs d'une réponse citoyenne aux menaces qui pèsent sur nous, la plus urgente des menaces à liquider est celle de l'hydre. Nobles citoyens, le cannibale al-qanibal est à nos portes! Il ne faut pas non plus se duper car la menace la plus persistante est celle du cyclope qui en cas d'insoumission ou d'insurrection pourrait simplement et sans état d'âme bombarder nos villages sauf ceux d'Ath-l'khubatha (traîtres) comme de coutume.

Ode aux Ath-Dwala
Les Ath-Dwala ont toujours fait un cercle d'union autour de "la terre noire" (a-kael a-verkan), le centre spirituel, malgré les divergences entre les villages républicains (dits laïques) et villages ecclésiastiques (imravdhen). Les 12 hydrislamistes ont été pris sur la crête ecclésiastique et ceci peut susciter des soupçons de complicité et ranimer les vieux fantômes ("5ème colonne"). Donc il est temps pour chacun de manifester clairement et publiquement ses positions, soit il doit particper à faire reculer l'énnemi, soit il fera parti des ath-l'khubatha (traîtres). Un seul mot d'ordre, un seul slogan aux Ath-Dwala: No pasaran! Faire reculer l'ennemi quel que soit le sacrifice. Cette règle s'applique à toute la Kabylie, à toute l'Algérie (souhaitons-le) et à toute l'Afrique du Nord (jusqu'à Siwa).
Voici une chanson du regretté Lwennas Matoub datant de ses débuts, chanson inédite car par politesse il ne la chantait jamais en dehors de sa commune. En fait c'est un hymne aux Ath-Dwala. Le slogan est simple "l'union pour faire reculer l'ennemi"!

"Ode aux Ath-Dwala" auteur Lwennas Matoub. La chanson est ici reprise par son cousin Hamid Matoub que je tiens à remercier vivement.

Merci à son auteur sur DailyMo: adzayrie

vendredi 8 août 2008

Mont Parnasse

Ce post est consacré à "la fin du monde"!

Avertissement
Méfiez-vous des prophéties apocalyptiques qui prédisent le fin du monde pour demain, après-demain, en 2012, en 2027, etc...Ce genre d'activité est souvent pratiqué par des sectes.


SECTE
Secte, voilà un mot dont l'étymologie est intéressante. Certains étymologistes fantaisistes croient que le mot secte viendrait du latin sectare, "couper"; mais en réalité Secte viendrait (selon Larousse et autres sources fiables) du verbe latin sequi qui signifie "suivre". Sequi (seki) ça ne vous dit rien? Tseki, ça vous rappelle rien? Bon j'explique. Le verbe tseki est attesté en kabyle, tseki signifie "participer", "faire partie", "prendre partie", "prendre part", "s'associer", "se joinde à une équipe/un groupe", "s'impliquer", etc...Le sens de ce verbe explique on ne peut mieux le mot secte, et inutile de me dire que c'est un raccourci car c'en est pas un. Par la même occasion on peut déduire qu'en libyque le S et K s'il se suivent (SK) le S est prononcé TSé; en plus le verbe tseki [ts.k]/[s.k] est facilement déchiffrable: S = (au) centre et K = (du) côté, "venir du côté, provenir de" (kigh ed seg ukham = je sui venu de la maison); ce qui donne SK "entré, introduit, à l'intérieur" d'un cerle/d'un groupe. Le mot kabyle ska, seka atteste l'appartenance à un groupe et signifierait "race", comme dans l'injure "inal ska ek" = "maudite soit ta secte/ta race!". Ou prenez l'inverse de la racine SK de tseki (seki) et vous aurez KS du verbe kes = "enlever", "ôter qlq chose", "ôter d'un endroit ou d'un groupe de gens", etc...Voilà j'espère que c'est clair.

FERNAS
Il y a le mot kabyle (et "berbère") a-fernas, ou fernas sans l'article masculin singulier, dont l'étymologie m'intéressait depuis toujours. Fernas qui signifie l'hécatombe, la fin de tout! C'est armageddon en kabyle. Quelle sserait l'explication, l'origine et l'étymologie de ce mot et que symbolise t-il vraiment? Le mot fernas [FRNS] peut être une composition F+RN+S, FR+NS ou FRN+S; les deux dernières sont les plus probables.
Supposition №1: [FR]+[NS]
FR aurait plusieurs sens, en géométrie il est équivalent au péri grec de périmètre (indic. a-frag = clôture, on en reparlera; la variante VR indique hors périmètre vera = dehors, en dehors du cercle), il pourrait signifier FeR=cacher, FR = beauté, FR = aile, etc...Le sens du mot fernas (hécatombe, cataclysme) doit nous inciter à chercher le FR adéquat. 1) Peut-être celui de gefur = pluie (g spirant de agu=nuage + FR et 2)Vur (a-vur) champ abandonné, donc dévasté; voir aussi mot vura avec le même sens que vur et qui désignerait le nord ou champs abandonnés au nord (à vérifier). La racine VR aurait une variante FR (v en f) dont le sens serait proche de "furie" du mot latin "furia" à étudier pour situer l'emprunt. On a une piste sérieuse et"furieuse": FR de fur = s'avaporer, vapeur, four, bouilloner. Le FR avec F devenu P comme d'habitude en grec se retrouve en héllenique pyro = feu (d'oû pyromane par exemple).
NS est relativement simple à déchiffrer vu les verbes nser =échapper, s'egouter, s'émoucher et le mot avec la racine NS oû "s" est prononcé "z" anzar, anzaren = nez, narines. Remarquons que NS se retrouve dans les langues indo-européenes (nez, nose anglais, nos russe, etc...) et que la pluie est appelée anzar chez beaucoup de "berbères" (ex.Chleuhs), anzar qui serait a-nsar ou a-nser en réalité...tout ça sans rappeller la signification du dieu de la pluie anzar pour les kabyles et tous les berbères. La racine NS est dans le verbe NS = incliner, se coucher, passer la nuit. Autre chose: N+S composés pourait signifier N (pluriel) S (jour) = plusieurs jours.
Donc au final on aurait 2 hypothèse: 1) FR pluvieux nous indiquerait le déluge; 2) la deuxième hypothèse indiquerait la fournaise et donc il y aurait interférence avec le latin fornais/fornax? Dans ce cas fernas attesterait d'un feu violent, donc volcan ou peut-être même une météorite en boule de feu. Fernas le cataclysme, l'hécatombe resté dans nos mémoires depuis des lustres.
Donc fernas est soit un déluge, soit une éruption de volcan (ou météorite "boule de feu").
Supposition №2: [FRN]+[S]
Cette hypothèse est plus imple à élucider: FRN (de VRN) = tourner, tordre, tortiller, tourner, retourner, inverser + le S du soleil ou du jour (aS). Ceci voudrait dire que fernas indiquerait un cataclysme majeur "le soleil =le jour s'est inversé", ou "inversement des points cardinaux", donc ceci nous amène à comprendre que le cataclysme en question n'est autre qu'un brusque basculement de l'axe de rotation de la terre ou tout au moins de sa polarité. Pour info c'est cette hypothèse qui revient le plus souvent pour expliquer la dipsarition de l'Atlantide (par ceux qui croient en son existence). Ce basculement de l'axe ou de la polarité aurait pu avoir lieu selon les scientifiques il y a 10-12 000 ans à peu près.

LES MYTHES
On va essayer de valider la version la plus plausible de Fernas au regard des mythes de l'humanité.
En Kabylie les mythes populaires parlent souvent de "th'mael dunith" ou carrément "la terre s'est inclinée" dans le sens inverse il faut comprendre car "th'mael dunith" signifie aussi "le monde à l'envers". Il y a aussi cette croyance populaire kabyle qui dit que la terre tourne (ou repose) sur la corne d'un taureau (qui en a 2!) et que les cataclysmes (séismes, etc...) sont provoqués parce que le taureau change de corne de support/rotation de la Terre. Cette croyance populaire dans son interprétation paysanne nous renvoie à l'essentiel: le basculement de l'axe de rotation. Donc notre mythologie populaire nous renvoie précisement à un basculement de l'axe de rotation de la terre.
Dans les écrits des religions monothéistes, la bible entre autres, ainsi que dans plusieurs croyances populaires de régions diverses persiste le mythe du déluge et l'exploit de Noé. Mais un déluge peut-être provoqué par un bouleversement climatique ou un cataclysme majeur comme ceux cités un peu plus haut.
Chez les grecs nous trouvons un mot proche de notre Fernas (avec "f" qui devient "p" en grec): Παρνασσός/Parnassós ou Parnas sans le suffixe usuel grec, le mont Parnasse qui surplombe la cité de Delphes. Cette montagne était "le seul endroit de la terre que les eaux n'ussent pas couvert", lors du déluge provoqué par les Dieux, selon la mythologie grecque. Donc ici aussi c'est déluge.


Quelles conclusions, pardon, quelles suppositions peut-on tirer? Je suppose que l'étymologie de a-Fernas doit être en condordance d'abord avec nos croyances et nos mythes, ensuite seulement avec ceux des grecs et d'autres peuples. De ce fait je pense que a-Fernas atteste un cataclysme planétaire majeur: le basculement de l'axe de rotation de la terre.

Pour finir. Il y a une chose qui m'intrigue. Le FR de a-Fernas "armageddon" ("f" chez nous est "p" chez les grecs, les anciens égyptiens, les hébreux, les africains, en indo-européen, etc...) se retrouve dans l'appellation du pharaon per-aâ en ancien egyptien, dans pyramide en grec (en ancien égyptien pyramide = mer ou mer-a), dans Parnas (parnasse) en grec. Rien de spécial mais moi je sens qu'il y a une relation entre ces mots, par simple intuition. Peut-être à tort, qui sait! En tout cas je n'attendrai pas la fin du monde pour essayer de voir plus clair!

Echo magique

Ce post va nous monter qu'un des contes (mythes) kabyles peut se refléter ailleurs.

Le mythe d'Echo est grec, Ηχώ [Êkhố]. Chez les grecs "êkho" est une nymphe. Pour en savoir plus lisez-là:
http://mythologica.fr/grec/echo.htm . L'écho est ce que vous savez en acoustique.

Ci-dessous un conte kabyle très connu "a-gheqa y sawalen" (littér. le-grain parleur) connu sous le titre "le grain magique" grâce à la vénérable Taos Amrouche. Vous pouvez voir la vidéo, écouter ce conte et lire la version en kabyle moderne sur le blog de Amazigh-37 que je tiens à saluer et remercier par l'occasion pour son travail magnifique, le lien est là:
http://idlisen-nnegh.blogspot.com/2008/07/aeqqa-yessawalen.html. NB: les châmeaux dans le conte d'Amazigh-37 sont en réalité des vaches (ou des boeufs) dans la version que je connais. A mon avis cette version avec "châmeaux" est assez récente et proviendrait d'une influence étrangère du sud ou de l'est car les châmeaux ont été introduits en Afrique à l'époque romaine et uniquement au sud.Tenez compte de ce détail important.
En réalité le grain magique puisqu'il parle est ni plus ni moins l'écho. Dans ce conte plus précisement, ils 'agit de l'écho de la voix du père de la jeune (fille) noble, écho situé dans le grain magique-même, grain magique qu'elle porte sur elle pour garder la protection paternelle durant son voyage (à la recherche de ses 7 frères) en compagnie de son esclave (fille) qui n'aspire qu'à inverser les rôles et faire du tort à sa maîtresse. Le conte relate l'épisode oû la noble égara son grain magique et perdit ainsi son statut de noble privilègiée et sa protection. La morale est simple: une parole sans écho est synonyme de déchéance; perdre l'écho c'est perdre la protection du père-protecteur.

Le mot kabyle (et "berbère") a-gheqa (= grain) est prononcé a-âeqa (a-3aqa) à cause de l'influence du sémite-arabe car le "ayn" (3) n'existe pas dans notre langue-mère. Idem pour beaucoup de mots kabyles, exemple en langage enfantin lait = 3u3u au lieu de ghughu. Quant à toute la symbolique de l'écho qui est chez nous assimilé à un grain il faudra voir de plus près pour pouvoir se prononcer. Mais dès à présent j'ai la réflexion suivante: a-wal, la parole, est à la base tout, et l"écho est assimilé chez nous à un grain tout simplement parce que le grain ça se sème, la parole aussi! Et surtout une propriété les unit: reproduction! Le grain se reproduit comme l'écho reproduit la parole.

Dieu de l'Olympe

C'est aujourd'hui que commencent les JO à Pékin. C'est l'occasion de parler d'un "Dieu primordial de l'Olympe".

Rappel
Dans le post "astri" j'avais abordé l'étymologie du mot i-thri (a-thri) = astre et je disais que si le "th" libyque était une mutation de "st" on aurait eu i-stri/a-stri mot proche donc du mot latin astre, grec à l'origine (astron).

Ethér
Apparement notre i-thri est proche d'un autre mot grec. Dans la mythologie grecque l'un des dieux de l'Olympe est Æther/Aither (ou éther) qui signifie " la lumière des astres". Etymologiquement de nom viendrait en grec du verbe Αἰθήρ / Aithếr, de αἵθω / aíthô, « brûler ». Le terme éther en physique et chimie a désigné à plusieurs époques le plus souvent des fluides, des gaz, une substance impondérable (agent de transmissionde la lumière), etc...


Pour ce qui est des autres "dieux de l'Olympe", Gaïa et autres, on verra une autre fois.

jeudi 7 août 2008

Atlantide

L'Atlantide de Platon a t-elle jamais existé?
L'énigme de Platon préoccupe plus d'un et ce depuis bien longtemps. Sagit-il là d'une allégorie de Platon comme disent les sceptiques ou est-ce que dans "Timée" et "Critias" Platon raconte vraiment l'histoire vraie de l'Atlantide? Les débats sont toujours ouverts. Chacun cherche son Atlantide, y en a qui la trouvent (près de chez eux, comme par hasard!)
On va reprendre d'abord Aristote: "Platon est mon ami (cher), mais la vérité m'est plus chère encore". Mais est-ce que la vérité est facile à trouver? Bien sûr que non.
Personnellement j'ai toujours été convaincu que l'Atlantide était un mythe. Aujourd'hui ça n'est plus le cas car la probabilité de l'existence d'une Atlantide, d'une civilisation (sous ce nom ou un autre) antérieure à la civilisation égyptienne existe réellement. C'est une conviction personnelle, et très rationelle. Rien à voir avec les prophéties ou autre charlatanisme. Cette conviction est venu au bout des ces 8 mois d'analyse de la langue libyque. Platon indique bel et bien la position géographique de l'Atlantide et l'histoire de l'Atlantide aurait été dévoilée par un prêtre de Saïs en Egypte. Le nom Atlantide est grec (Ἀτλαντὶς / Atlantìs) mais son étymologie est à mon avis peu convaincante. Les grecs ont toujours situé Atlas sur nos territoires. Etymologiquement le mot aurait pu être un emprunt ou une déformation de la version libyque. Aujourd'hui je dirai que si nous supposons (même à faible probabilité) que l'Atlantide avait vraiment existé nous pouvons la situer géographiquement par ses coordonnées: latitude et longitude! Comment? Je vous le dis: le L libyque indique la latitude (j'en suis convaincu) et il est très facile de diviser la sphère terrestre sans avoir de repère fixe, contrairement à la longitude: aujourd'hui le méridien de référence est celui de Greenwich. Très probablement le N libyque indiquerait soit la longitude, soit sa direction (nord/sud), on verra prochainement si c'est verifié. Dans ce cas si nous avons L + N dans le nom, l'appellation d'un territoire et si l'on suppose que ses habitants donnaient des noms topographiques à leurs villes (chose trés répandue dans le monde et surtout sur nos territoire, ex.:Rif) il nous reste juste à mettre des chiffres à la place des lettres en affixes de N et L. Exemple: atlantis/ atlant sans suffixe usuel en grec. adT (adTas = beaucoup =?, réf. Tau grec = 300) est préfixe de L...supposons 30 degrés latitude (nord ou sud?), le aN indiquerait soit la direction (Nord probablement) ou la longitude, si oui le t (dh?) ou tis (dhis?) en suffixe devrait porter une valeur numérique. Probabilité certes très faible mais au moins on peut supposer que l'Atlantide aurait pu se situer à une latitude de ...degrés Nord (30 degrés: Caire, Nord Sahara, etc...). Si "Atantis" grec était "adTlantidhis" en libyque on aurait déjà une version. Il faudra essayer d'avoir plus d'éléments pour essayer de vérifier si cette hypothèse est envisageable. Pour le moment N+L sont bien dans le mot de ...NiL, l'essence même de l'Egypte antique! On en parlera plus tard (après vérifications) mais je suppose qu'en libyque le "NL" pourrait géométriquement avoir une forme de double pyramide. Bizarre mais parait-il en mécanique (physique) quantique cette forme de sablier pyramidal y est aussi et serait justement la limite de la science moderne, des connaissances de l'homme en théorie de physique quantique (géometrie non-euclidienne/relativité/cône du temps)!
Eh bien voilà, on est ni des prophètes, ni des charlatans, ni des voleurs de mémoire et encore moins des promoteurs "touristiques" pour s'accaparer l'Atlantide, mais on a pu avancer une hypothèse "cartésienne" qui nécessite démonstration. Le jeu est ouvert!
Vous croyez en l'Atlantide? You must believe, croyez-moi!

mercredi 6 août 2008

Goulag

Post éclair juste pour honorer la mémoire de l'écrivain russe Alexandre Soljenitsyne enterré aujourd'hui au monastère Donskoï à Moscou

Soljenitsyne a beaucoup souffert dans sa vie. L'auteur entre autres de "une journée d'Ivan Denissovitch", "le premier cercle" et de "la roue rouge" s'est éteint. La Russie perd le dernier de ses penseurs conservateurs du "19-ème" siècle. Son roman le plus connnu "archipel du goulag" lui a valu d'être expulsé de son pays et déchu de sa nationalité à l'époque soviétique. Le prix Nobel ne lui a pas facilité son exil. Il a eu le courage et la sagesse de rentrer dans son pays en pleine mutation et il n'hésita pas à critiquer le pouvoir en place de l'époque (Yeltsine). Il aimait son peuple et adorait son pays.

Le titre originel en russe de "l'archipel du goulag" est "arkhipelag gulag". Le mot archipel vient du grec arkhipelagos. Le mot russe goulag ou "gulag" e déchiffre ainsi: G.U.Lag oû G = glavnoïe, U = upravlenie et Lag de lager = camp. Donc goulag = direction générale des camps.

L'on raconte (vieille blague) que durant les années de stagnation soviétique (Soljenitsyne et son arkhipelag goulag interdits) le numéro un soviétique Leonid Brejnev était en déplacement en Asie centrale dans la république musulmane d'Ouzbékistan. A l'accueil la foule le saluait "salam alikum" auquel Brejnev, briéfé à ce sujet, répondait mécaniquement "alikum salam". "salam alikum" - "alikum salam". Soudain un dissident lui cria "arkhipelag goulag" et Brejnev repondit machinalement "goulag arkhipelag"!, sans se rendre compte de sa bourde! Cette anekdot (blague) montre à quel point ce roman était populaire même à l'époque oû il était interdit!

Reposez en paix, Alexandre Issayevitch!

Пусть земля вам будет пухом, Александр Исаевич. Покойтесь с миром!

Hindiens

Ce post est dédié aux ingénieurs!

Avant-propos
M arabe en préfixe Ma-, Mu-, Mi-:
Préfixe comme le suffixe latin « or » («-eur » en français) désignant une personne impliquée dans une action (surtout profession) ou M passif en préfixe pour composer l’adjectif à partir d'un verbe, d’un nom. Exemples :
nasr = victoire ; intasir = vaincre...muntasir = vainqueur
âql = raison ...maâqul = raisonnable, sous-entendu, compris
eDhreb = frapper ...meDHrub = frappé (victime)
Le M libyque, "berbère" moderne (réf. Kabyle), comme on l’a vu déjà signifie la « proximité tha-ma, la similitude am, simultaneité mlil, la médiane, etc... » et le préfixe aM- est relatif à l’être (homme, animal, oiseau), fonction équivalente à la forme latine homo du grec om-/omo- = homme.
Donc j’insiste pour que nos esprits servils et les ath-l’khubatha (traîtres) cessent de comparer et identifier notre M préfixe au préfixe M sémite-arabe.

Les chiffres arabes
Les chiffres arabes sont en réalité des chiffres venus d’Inde, des chiffres hindoux y compris le «zéro». Il ne faut pas en vouloir aux arabes parce que le grand public appelle ces chiffres «chiffres arabes», le fait qu’ils aient répandu ces chiffres de par leur empire arabo-musulman est tout à leur honneur et c’est bien de Bougie (Vgayeth), la Bédjaïa musulmane en Basse Kabylie, que ces chiffres ont rejoint l’Europe (et ultérieurement la modernité) dans le sac de l’italien Leonardo Fibonacci. Probablement l’appellation «chiffres arabes» émanerait des européens médiévaux. Peut-on vraiment « accuser » les arabes de qualifier ces chiffres d’arabes et de cacher volontairement leur origine hindoue? A mon avis non. Et voici pourquoi. Le génie mathématicien hindou/indien emprunté par les arabes est bien attesté dans un mot arabe Hendasa = ingénierie, ou le mot qui en découle muHendis = ingénieur ! La référence aux hindous ne fait aucun doute : préfixe M + Hendes ; en arabe (un) hindou se dit Hendusi, l’Inde = Hind. Probablement les premiers ou les meilleurs ingénieurs de l’empire arabo-musulman étaient hindous ou d’Inde.

Les maux croisés
Puisqu’on parle d’ingénieur on peut aborder de physique, d’électronique, d’électrolyse ou tout simplement l’éléctrode! Tube cathodique, ou anode/cathode tout le monde doit connaître. Les deux termes sont grecs. Anode vient de άνοδος qui signifie littéralement «montée» (ano- = en haut + odhos = route, chemin) qui devient anodh (anod en latin) sans le suffixe usuel ; cathode vient de κάθοδος (kathodos) qui signifie littéralement «descente» (κατά/kata= en bas+ οδός/odhos= chemin) qui devient kathod (catod en latin) sans le suffixe usuel.
Ces deux mots grecs m’interpellent. On a du mal à discerner le vrai du faux, la règle de la coincidence. N’empêche que...Le verbe arabe nudh (nodh) = se lever est proche du grec anodhos qui indique «la montée», «vers le haut». Simple coincidence ?
Pour le kabyle la crête, la montée est a-sawen [SWN] et la descente est a-kuser[KSR] ; plus les verbes ker = se lever, all’i = monter, knu = s’incliner, descendre et suwb = descendre. Le plus intéressant par rapport à ces deux termes grecs, Ano- de anode plus précisemment, est que le N grec d’ano- (haut, vers le haut, montée) peut nous aider à confirmer le mot a-mnay = cavalier oû le M = homme et N = monture (cheval)...le N se retrouve dans une autre monture a-serdhun = mule! Alors le N de a-gemun (tha-gemun-t) = tertre, en toponymie, même sens? On y verra plus clair en analysant à part le N libyque.

Vous voyez que c’est quand même assez compliqué l’étymologie, l’histoire des mots et les histoires de mots et les maux de l’histoire croisée des peuples!

Para Bellum

En 2001 la Kabylie a été meurtrie par l'agression armée du "cyclope" avec ses hordes de "gens d'armes" et ses "forces de DZ'ordre". Ces dernières années la Kabylie subit de plein fouet l'agression de "l'hydre" nihiliste. Cette semaine un de "leurs" kamikazes ou qamiskazes a perpétré un attentant suicide à Tizi même! (voir article: http://www.lematindz.net/news/1812-attentat-suicide-a-tizi-ouzou-25-blesses-selon-zerhouni.html). C'est dire que désormais ils peuvent frapper là oû ils veulent en Kabylie et quand ils veulent malgré les déclarations officielles du pouvoir négationniste de sécuriser la Kabylie...avec leur laisser-aller traditionnel. La caricature de Dilem (journal "liberté"-Algérie) l'illustre très bien d'ailleurs:

Tout compte fait, les deux monstres, hydre et cyclope, oeuvrent à détruire la Kabylie. Donc ils ont franchi le rubicon, depuis un bon moment déjà. Donc le droit de réponse s'applique, le droit à la justice (non à la vengeance) quelque soit le temps à attendre et ce sur tous "leurs" territoires. Alors c'est "si vis pacem para bellum", si on veut la paix il faut préparer la résistance à défaut de guerre. Pour mieux illustrer mes dires je vous propose d'écouter la chanson (ou lire la traduction) du regretté Lwennas Matoub, chanson des débuts des années 80 au plus fort de la montée des islamistes et le laisser-aller du pouvoir plus préoccupé à arabiser le pays et casser du kabyle. Bonne écoute!

Merci à son auteur sur dailyMo: A-S-Akli
Texte en kabyle traditionnel (règles de lecture au post "draft")
ur th’netsadja
afrag negh athid zegren
daria negh as s’hefDHen
alif dh l’Hemza

ardju yi agma
lmus laâcha ithesmesdagh
thamugqhelt aqli ats’aâmragh
anefagh thura
(1)
kharven lewshghal
wi yechan s’lkhovz adh yetsu
netsmyazaal
alagh ithezi y renu

ivur shwal
dhi thawa avururu
(2)
wa gen thura
imegred ur yeserweth
imezwura djan’d
awal ithebeth

dTes dhi thrakna
thintaS chethwa hlaweth
(3)
les «frères musulmans»
ts’Hudun s’wudhem l’islam
ma thumnem then
ats arsem aqendur aâmam

arraw anwen
akham atheren dh’lemqam
(4)
ezwi imanik
Sefdh iZrik amis n’lhar
yetswerz mmik
s’neslent nebla ashiwar

aâmr l’fushik
eth vegseDH ader’dh tsar

Traduction, ma vrac-traduction, au français
Nous ne les laisserons pas
Dépasser notre frontière (le rubicon)
Et endoctriner nos enfants
Avec leur «alif & hemza» (=l'araboislamisation)

Attends-moi mon frère
J’ai aiguisé mon poignard la veille
Le temps que je charge mon fusil
Et je te rejoins pour le combat
(1)
Les repères sont brouillés
Les «khobzistes» (nourris par le système corrompu) taisent cette menace
L’agitation nous surpasse
La raison nous fait défaut

Les temps troubles
Sont bien là, mr «le hibou» (président de l'époque, Chadli)
(2)
Celui-là compte
Récolter sans semer
Les aïeux nous ont laissé
Cette morale (ironique):

Dors sur ta carpette (= n'entreprend rien)
et répète-toi que "l'hiver est doux" (=pour préparer les temps difficiles imminents)
(3)
Les «frères musulmans»
(secte extrémiste)
Démolissent la vie au nom de l’islam
Si vous cédez à leurs chants
Vous serez vêtus d’habits d’intrus
(qamis, etc…)

Votre progéniture fera de
Votre demeure un temple (de leur secte)
(4)
Reprends-toi!
Ouvre grand tes yeux, noble citoyen (patriote)!
Ton fils est agressé (par la secte araboislamiste)
Il est enchaîné contre son gré

Charge ton fusil
Et prepare-toi à te faire justice!

mardi 5 août 2008

Gemini - Hyménée

Ce post est consacré au mot "imen" = soi, âme.

Rappel
La lettre W libyque est semi-consonne (w, f-v, p-b) et semi-voyelle (u, y [i, yi, yé]). La mutation du premier groupe W vers le groupe "gamma" est attesté: agur = ayur. Pour plus de détails voir post " Draft".

Imen et Génétique
Le mot "imen", "i-men" signifie soi en kabyle (et "berbère") et par extension âme. Je suis à peu près sûr qu'il devrait s'écrire y-men. Vérif.: i nek = pour moi; iymaniw = pour soi/moi-même; yimaniw/af yimanik = pour soi, son plaisir, sans modération, etc...On voit bien que c'est un "y". Donc du mot supposé imen on arrive à ymen, on prend la racine [y.m.n.] ; supposons que le "y" se mute en "g" spirant alors on aura la racine [g.m.n.]. On voit tout de suite l'interférence avec le latin geminatus = double (d'oû en français géminé = répété), avec gemini = gémeaux (constellation) et à un degré moindre gemellus = jumeaux. En kabyle jumeau se prononce kniw (akniw) alors qu'il evrait s'écrire a-gniw car la racine kn signifie autre chose (knu= s'incliner, Khnu = trainer par terre). Le mot initial agniw = gn+w qui signifie du même géne, oeuf ou semence. Par la même occasion voyons pour la famille:
gma [gm]= frère
wultm [wlm]= soeur (ici le "t" pour le féminin)
yem [ym]= mère
yel [yl] = fille
D'oû la conclusion que le féminin est attesté par WL à l'horizontale (soeurs) et YL à la verticale (mère, fille) avec ici "w" muté en "y". On comprend pourquoi WL est dans thuwlas ("w" comme "u") = les filles et thuwlawin = les femmes. On reviendra plus tard sur le système de classement familial en libyque et sa signification.

HYMEN
Donc le mot s'écrirait ymen avec la racine [Y.M.N.]. Comme on l'a vu plus haut, si le rapprochement avec le latin s'avère justifié, ceci signifierait que ymen voudrait dire le double, le clone. Mais ici pour nous il s'agit d'un double imaginaire, spirituel et non matériel. Ceci justifierait pleinement que ymen soit compris comme "for intérieur", " la conscience" 'le fond de soi", "soi" et "âme". Tenez, ça veut dire quoi la fameuse formule kabyle "jmalimen" pour jurer?

Il y a une autre question linguistique qui me préoccupe. Je sens qu'il est fort possible que pour ymen il y aurait un H aspiré (à l'instar du grec: éros qui devient héros en latin). Dans ce cas on aurait hymen? C'est rigolo pour la version tardive en latin mais "hélléniquement" très intéressant quand on sait que hymen (hyménée) en grec symbolise le (dieu du) mariage, l'union de deux personnes: donc pour nous ymen s'il est véritablement "hymen" voudrait dire non pas seulement âme mais âme soeur, ou deuxième moitié comme on dit aujourd'hui!

Voilà, c'est l'occasion de souhaiter bon mariage et bonne fête à tous les nouveaux mariés qui doivent être nombreux en cette période estivale. Je souhaite beaucoup d'amour et de patience à tous ceux et à toutes celles qui ont trouvé l'âme soeur!

Amon

Ce post va nous montrer que les croyances pré-antiques, malgré le poids des millénaires, sont toujours là notamment dans les contes kabyles.

D'abord un petit rappel. Amon (Amon-Ra) chez les égyptiens et Ammon (Zeus-Ammon) chez les grecs étaient des dieux. Zeus se prononce Zefs mais le terme grec qui désigne le Dieu est Dhia, Dheus, Theus (d'oû théologie) comme dans les autres langues indoeuropéennes.


Voyons "l'Amon" qui nous intéresse car il est originiare de Siwa: le plus grand oracle de la pré-antiquité, l'oracle d'Amon consulté par Alexandre Le Grand en personne. Tout kabyle sait bien que dans chaque conte (mythe) kabyle le "a-mghar a-zemni" est consulté par les personnages en difficulté. Il n'est ni plus ni moins l'oracle, plutôt le grand oracle. La formule en kabyle moderne est certainement une altération; en effet "a-mghar azemni" voudrait dire "le vieux zemni" et on ne comprend même pas ce mot zemni! En fait le mot, l'adjectif amghar avec la racine [m.gh.r.] de amghar/amoghran ou avec q [m.q.r.] amoqran signifie toujours le plus grand, le suprême, l'aîné, le majeur, le chef. Il a le même sens que le grec méghalos [m.gh.l.] = megalo; on constate la même racine [m.gh.] méga dans les deux langues. (voir post " voie lactée" à ce sujet). Probablement le mot latin major (le plus grand), d'oû majeur/majorité/major, etc..., provient de là. Il y a de fortes chances que l'autre mot latin magister (maître) provienne aussi de là via le grec apparement.
Revenons à notre oracle. L'expression "a-mghar a-zemni" serait très probablement une altération de la formule pré-antique "a-zmn a-meghran ou a-muqran". Pour le superlatif amghran/amuqran "le plus grand" c'est clair, votons pour le titre "zmn" nom qu'on prononce aujourd'hui comme un adjectif a-zemni. D'abord je pense qu'un mot qui finit par "i" doit commencer par "i", donc l'erreur ou le changement est assez flagrant. Ce changement se serait sans doutes oppéré à cause de l'influence des sémites (arabes) via la religion vu la terminaison en "i" et la permutation nom-adjectif("al'enverisation"!) . En tout cas nous avons la racine "ZMN" qui peut être ZM+N ou Z+MN; en plus si l'on prend en considération la mutation S-Z on doit envisager aussi SMN = SM+N ou S+MN. La composition la plus probable de ce mot serait Z+MN (ou S+MN), la moins probable ZM+N. Pourquoi? Simplement parceque les géométriques MN doivent aller ensemble tant il s'agit d'astrologie puisqu'on parle de prédictions d'oracle! Ensuite le MN d'Amon, de a-man (eaux) et i-men (soi, âme) nous indiquent le bonne piste. Donc si c'est S + MN avec le S solaire/cosmique on aura MN (Amon?-soleil/cosmos) et si c'est Z+MN avec le Z prioritaire on aura (premier Amon ou premier/meilleur oracle). Vous voyez que c'est difficile de trancher. Toujours est-il que l'actuel a-zemni serait à l'origine quellque chose comme a-zamun, a-zemun, a-zwmun ou a-zwamun(zw/zwir/=premier/primordial/initial/meilleur/principal) mot qui expliquerait peut-être l'appellation grecque Zeus-Ammon (zefs-ammon ou sans le suffixe et double M arbitraire et leur "o" en notre "u" on aurait zewamun). Quoiqu'il en soit l'appellation kabyle actuelle "a-mghar a-zemni" nous renvoie à la formule pré-antique qui serait (une variante) "a-zwamun a-amughran": Le-plus-grand/l'aîné/le suprême/le chef + l'oracle premier/principal/originel; ou simplement "Le Suprême des premiers Oracles", the best of the best, La Référénce.

On peut envisager une toute autre version. Vu que amghar signifie aujourd'hui surtout "vieux, ancien" et en se référant au grec (prêtre vient du grec ancien πρεσβύτερος [presbýteros] = ancien, en latin presbyter). On aurait dans ce cas amghar azemni = Le Prêtre-Oracle

Voilà que le lien est rétabli entre notre temps et la pré-antiquité, entre "amghar azemni" et l'oracle d'Amon le suprême, entre la Kabylie et l'oasis de Siwa. Ce post est dédié à tous nos cousins de cette belle et lointaine oasis de Siwa!