Ce post est dédié aux ingénieurs!
Avant-propos
M arabe en préfixe Ma-, Mu-, Mi-:
Préfixe comme le suffixe latin « or » («-eur » en français) désignant une personne impliquée dans une action (surtout profession) ou M passif en préfixe pour composer l’adjectif à partir d'un verbe, d’un nom. Exemples :
nasr = victoire ; intasir = vaincre...muntasir = vainqueur
âql = raison ...maâqul = raisonnable, sous-entendu, compris
eDhreb = frapper ...meDHrub = frappé (victime)
Le M libyque, "berbère" moderne (réf. Kabyle), comme on l’a vu déjà signifie la « proximité tha-ma, la similitude am, simultaneité mlil, la médiane, etc... » et le préfixe aM- est relatif à l’être (homme, animal, oiseau), fonction équivalente à la forme latine homo du grec om-/omo- = homme. Donc j’insiste pour que nos esprits servils et les ath-l’khubatha (traîtres) cessent de comparer et identifier notre M préfixe au préfixe M sémite-arabe.
Les chiffres arabes
Les chiffres arabes sont en réalité des chiffres venus d’Inde, des chiffres hindoux y compris le «zéro». Il ne faut pas en vouloir aux arabes parce que le grand public appelle ces chiffres «chiffres arabes», le fait qu’ils aient répandu ces chiffres de par leur empire arabo-musulman est tout à leur honneur et c’est bien de Bougie (Vgayeth), la Bédjaïa musulmane en Basse Kabylie, que ces chiffres ont rejoint l’Europe (et ultérieurement la modernité) dans le sac de l’italien Leonardo Fibonacci. Probablement l’appellation «chiffres arabes» émanerait des européens médiévaux. Peut-on vraiment « accuser » les arabes de qualifier ces chiffres d’arabes et de cacher volontairement leur origine hindoue? A mon avis non. Et voici pourquoi. Le génie mathématicien hindou/indien emprunté par les arabes est bien attesté dans un mot arabe Hendasa = ingénierie, ou le mot qui en découle muHendis = ingénieur ! La référence aux hindous ne fait aucun doute : préfixe M + Hendes ; en arabe (un) hindou se dit Hendusi, l’Inde = Hind. Probablement les premiers ou les meilleurs ingénieurs de l’empire arabo-musulman étaient hindous ou d’Inde.
Les maux croisés
Puisqu’on parle d’ingénieur on peut aborder de physique, d’électronique, d’électrolyse ou tout simplement l’éléctrode! Tube cathodique, ou anode/cathode tout le monde doit connaître. Les deux termes sont grecs. Anode vient de άνοδος qui signifie littéralement «montée» (ano- = en haut + odhos = route, chemin) qui devient anodh (anod en latin) sans le suffixe usuel ; cathode vient de κάθοδος (kathodos) qui signifie littéralement «descente» (κατά/kata= en bas+ οδός/odhos= chemin) qui devient kathod (catod en latin) sans le suffixe usuel.
Ces deux mots grecs m’interpellent. On a du mal à discerner le vrai du faux, la règle de la coincidence. N’empêche que...Le verbe arabe nudh (nodh) = se lever est proche du grec anodhos qui indique «la montée», «vers le haut». Simple coincidence ?
Pour le kabyle la crête, la montée est a-sawen [SWN] et la descente est a-kuser[KSR] ; plus les verbes ker = se lever, all’i = monter, knu = s’incliner, descendre et suwb = descendre. Le plus intéressant par rapport à ces deux termes grecs, Ano- de anode plus précisemment, est que le N grec d’ano- (haut, vers le haut, montée) peut nous aider à confirmer le mot a-mnay = cavalier oû le M = homme et N = monture (cheval)...le N se retrouve dans une autre monture a-serdhun = mule! Alors le N de a-gemun (tha-gemun-t) = tertre, en toponymie, même sens? On y verra plus clair en analysant à part le N libyque.
Vous voyez que c’est quand même assez compliqué l’étymologie, l’histoire des mots et les histoires de mots et les maux de l’histoire croisée des peuples!
mercredi 6 août 2008
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