samedi 2 août 2008

L libyque (td)

Ce post concerne la lettre L libyque. Comme on l'a vu dans le post "cylindre de salas" le L libyque assure la rotation, il est le moteur même de la motion, de la rotation, le temps, de l'existence, de l'allure, de la vitesse, etc... Voici un petit "L" lexique kabyle qui nous servira dans nos recherches. Notez que les mots en vert sont soupçonnés d'être des emprunts ou des mots interférents avec le sémite-arabe.

Mini "L" lexique
aâdTel = prendre du retard, tarder
aâjel = se hâter (emprunt à l'arabe vu que âadjala=roue en sémite-arabe)
a-li = monter
al'ma = jusqu'à
a-malu = versant ombrageux
a-menzel = perce-oreilles, zool
ar dh'qal = à toute à l'heure (à la prochaine fois )
as'zal = midi, plein jour
az'al = valeur
a-Zghal = canicule, été
az'zel = courir, accélérer
dhwel = pousser, croître, être élance, retourné
gerfel = tituber, vaciller
ghil = avoir confiance, croîre, penser
ghiwel = se presser, se depêcher
ghli = chuter, tomber
ghul = priver, faire du tort
glilez = se vautrer, rouler par terre
glu = emporter, prendre sur soi/sur sa lancée
herkel (her, herher) = se préparer, se bouger/se remuer, s'exciter (avant voyage)

heles [hel'es] = s'allumer/se déclencher (se préparer pour un voyage/mouvement)
ighil = bras, coudée ?
ilaq = il faut
ili = être
ilindi (voir: sel ilindi) = année dernière
jel = fuir, galoper. voir zel
jelav (tha-jelavth)= enveloppe, robe masc. "djellaba" (en arabe gandoura)
jelev = sauter/danser en rond. syn.de Jedev?
kessel = s'allonger (par ext. se reposer)

k'thil = mesurer
leghzem = luxer (un membre, ex.le pied)
lekem = suivre
l'hu (thi-kli) = marcher, aller
limal = inclinaison
limer = si (soit li-mer, soit mer)
lli = ouvrir, déboucher
llina = tout à l'heure (passé)
ma'el = incliner, pencher
mdhel = fermer, refermer
mdherkal = trébucher
melmi = quand
mllil = rencontrer
m'mel = montrer, indiquer
m'wpiwel = bouger, se bouger, ébranler, s'ébranler
naqal (niqal) = auparavant, précédement, la fois précédente
naq'el = soulever, remonter
nfel = enjamber, passer, franchir (borne/limite)
n'nal = toucher, aborder
qavel (d'oû qavel wavel) = an prochain
qeGel = se reposer, faire la sieste
qlaa = démarrer ( déterrer, arracher)
qlileh = frétiller
qluqel = marcher d'un pas lourd
qul-qul = glou-glou
rkel = coup de pied
rwel = fuir
salli = faire monter, arrêter, achever
seghli = faire tomber, refermer (thi-seghlith = portillon)
sel azeka = après-demain
sel ilindi = avant-année dernière
selaw = lent, mou
selek = se hâter, sauver, achever
semllil = faire rencontrer, rénuir, unir, joindre
shal'i = traîner, errer, flâner, vaguer, rôder
shengel = secouer
s'hidhel = boîter
slil = rincer
s'taswil = doucement
thi-kelt = une fois (thi-kwal = les fois, tsi-kwal = des fois/parfois, af thikelt = tous à la fois)
thi-kelt = masculin inexistant: Kel = fois/tour?
thi-kli = la marche (lhu = aller, marcher)
(tsi-kli = bientôt)
thi-li = ombre
thi-li = sinon, autrement
tsel = envelloper, retourner dans l’autre autre sens.
ughal (qu'l) = retourner, revenir, devenir
uzil, wuzil = court, de petite taille
vruqel = glouglouter (d'oû qul-qul = glou-glou)
waqil = peu-être
waqila = apparement
wavel (d'oû qavel wavel) = après-année prochaine
yal = chacun, chaque
Z'el, sZel = allonger/tendre, s'allonger
Zgel = rater
Zleg = tordre, courber, déformer


a-mendil = foulard à franges (qui pendent)
a-nezel = aiguillon
a-qlal = luette, uvule
a-salel = étai, piquet
shatherwal = zigzag
tha xelalt = épingle
ul, wl = coeur
fel = dessus
a-sekil = caractere d'ecriture
a-kli = esclave, noir, boucher, (prénom)
fihel = inutile, pas la peine
rgel = boucher
ahlil!
Notion de temps:
llina, almi, melmi, illindi (an passé), sel-illindi (avant an-passé, 2 years ago), etc...

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Interférences avec les sémitiques: le L divin!
J'avais signalé déjà que c'est bien la lettre L qui nous "rattache" aux langues sémitiques et donc aux sémites. Et que c'est bien là, sur le plan L, qu'aura lieu la grande bataille de la vérité contre l'usurpation. D'autant plus que le L est divin pour nous comme pour eux avec Baal (phéniciens), Allah (arabes) et Elohim (hébreux). Voici une petite synthèse de ce qu'ils disent eux-mêmes à ce propos.

Chez les sémites, EL désignera la « puissance » : (le Tout-Puissant…)
Dans les textes mythiques d'Ougarit, le dieu Baal ou Ba'lu , fils d'El, est aussi identifié à Haddu, une forme du dieu sémite de la tempête Addu ou Adad. Ball est aussi considéré comme étant également le fils de Dagan lequel est le parallèle d'El pour la région du milieu de l'Euphrate. Cette identification de Baal comme fils de Dagan complique les origines de Baal. Cet article à pour but d'analyser d'un point de vue critique ce rapprochement entre ces deux divinités, notamment pour les deux sites connus d'Emar et de Mumbāqa/Ekalte. Les noms de divinités connus du troisième millénaire à Mari et à Ebla seront examinés pour interpréter le nom plus tardif de Baal
Allah chez les arabes :
Le mot Allah vient de la contraction de al-ilah qui signifie le dieu. al = le, ilah = Dieu, Allah = Dieu. Les chrétierns arabophones disent Allah de Dieu. Et dans la Bible traduite en arabe, le mot Dieu est bien évidement traduit par Allah. Donc, il n'y a aucune différence entre Dieu et Allah, il s'agit de la même entité, le Créateur de l'Univers.
Elohim, El, le nom générique de Dieu :
Mais quelle est l’origine de ce nom Elohim ? Il existe plusieurs hypothèses à ce sujet :
- Il viendrait de la racine ‘oul qui signifie être fort, puissant. Ainsi celui vers qui on marche. Le Père Lagrange d’ajouter que El est celui vers qui on se dirigeait pour rendre un culte.
- E. Jacob pense aussi qu'il viendra de 'ol mais donne l'étymologie que propose Noeldeike qui est : être devant, être le premier. Dieu serait l'être devant, le Premier de tout.
- Certains rapprochent ce nom de la préposition 'el qui signifie vers. Ainsi, Lagarde Paul dit que El était é exclusivement en poésie. Les diverses tentatives pour trouver l'origine du nom Elohim sont presque toutes restées au niveau des hypothèses.
El, le père de la famille divine :
Dans le judaïsme, il est parfois fait mention d'Élohim. Élohim signifie littéralement « Les dieux », au pluriel, mais ce terme est utilisé dans le sens de « Dieu ». A l'origine, les hébreux (de l'égyptien « Eber » étranger/bédouin) étaient polythéistes. Les épisodes du veau d'or et de la lutte puis de l'intégration des philistins montrent les difficultés a s'imposer qu'a put avoir le culte du Dieu unique. Certains historiens estiment que de nombreux personnages de l'ancien testament se référent à des dieux sémites qui ont été intégré sous le nom de roi ou de prophètes. El, le père de la famille divine. On le surnomme le Taureau. Les Cananéens du premier millénaire continuent à le vénérer, tout comme certains Hébreux, les descendants de Jacob, pour qu'il est « El, le dieu d'Israël » (Gen, XXXIII, 20). Sa nature vénérable et démiurgique enrichit la figure montante de Yavhé lorsque s'amorce le grand mouvement vers le monothéisme. De son nom vient également Allah, le Dieu des musulmans. Abraham, père de la multitude, était probablement un ancien dieu de la tribu assimilé.


En réalité on devra aussi s'intéresser au mot ALEF ou Aleph phénicien (on le retrouve dans l'hébreu alep, dans l'arabe alif et bien sûr dans le grec alpha). On devra voir pourquoi "Aleph" signifie taureau pour eux (en phénicien), les valeurs numériques de alef = 1000, etc...Et qui étaient en réalité les phéniciens? On va essayer de mieux comprendre car c'est bien là que se trouveraient les clés de nos énigmes.

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