lundi 28 mars 2011

LOTUS

LA VICTOIRE
2ème partie: Lotus

La découverte de l'Alpha = Hydre = Libra (balance) et le sens de Kilo et 1000 (nombres, volumes, poids et mesures) a été évoquée dans le billet précédent. Le mot grec Litra qui a donné litre (unité de volume), lui-aussi serait probablement issu du grec Hydra (hydre), d'oû l'idée de la formule d'un L devant les préfixes i, y, ê trancrits avec un h aspiré: hi, hy, hê (ex. hippo, hydra).
hy, i ~ Li, Le

Le fleuve de l'oubli
Les russes comptent les années en godi, et en Let mot emprunté au grec Lete. Il s'agit en réalité de Lethe, le fleuve de l'oubli. iT ou iD serait Lit (Let), Lid (led) dans les mots correspondants en kabyle: iDH "la nuit" (le néant donc); iDHes-dTes "le sommeil - dormir"; iDHeli "hier"(le passé) qui serait Letheli s'il avait pris la forme grecque: léthal, léthargie issus du grec sont idem que iDH dans les mots correspondants en kabyle. En clair iDH ou iTH en kabyle indique ce qui est passé (forcément voué à l'oubli) et la nuit (non existence). Ce iD-iT kabyle serait probablement Ledh ou Lethe s'il avait pris la forme grecque.

Lotus
On va avec la même formule du L rétabli devant "hé" - le "i" en kabyle contemporain - avoir la vraie signification de notre astre solaire: idTij ~ Ledtij ou simplement Lotus (en grec lotos). Le lotus symbolise par excellence le soleil; le lotus, le lotus bleu s'ouvrant au lever du soleil et se refermant à son coucher, était un des symboles de l'ancienne Egypte; il était aussi une fleur sacrée chez les boudhistes. L'appelation kabyle, et chez certains berbères, de notre astre solaire idTij ou Lotus nous renvoie à une époque très lointaine, au temps de l'ancienne Egypte. Une découverte qui en dit long sur nos origines attestées par notre langue kabyle. Ceci est d'une grande importance pour notre peuple qui vient là de renouer avec la Vérité. La lotus bleu - symbole du Soleil, un symbole retrouvé et reconquis pour notre peuple. C'est une grande Victoire...

dimanche 27 mars 2011

Alpha libra

LA VICTOIRE
1ère partie: Alpha

Les grecs ont emprunté l'alphabet aux phéniciens, ceux-là même que les romains ne désignaient que par le terme puniques (nord-africains). La mythologie grecque nous dit que c'est Cadmos le fils d'Agénor et de Telephassa qui leur avait apporté l'alphabet. Aujourd'hui Alpha va être libéré et mieux compris !

Source (eaux) - Hydre
Comme en grec, cette relation "hydre-eau" est nette en kabyle tant dans le lexique qu'en mythologie. C'est thalla (source, fontaine), c'est thallaphssa (hydre) - terme qui aurait sans doute emprunté par les grecs pour Tallassa "la mer" - ou sous la forme abrégée laphaa, (altéré en lafaâ). Chez les sémites, à fortiori chez les arabes, cette relation n'existe pas, ni dans les mythes (ou religions), ni dans leur lexique.

Aleph
Le terme aleph ou alpha existe dans toutes les sémitiques, il y est en grec, il y est en kabyle aussi. Aleph en kabyle, tout comme en sémitiques, signifie aussi Mille (1000).

Libra
Le signe du zodiaque "balance" jadis en latin Libra. C'était aussi une unité de poids Libra, que l'on retrouve même de nos jours : une livre ou le pound des anglais. C'est aussi une unité monétaire: Livre sterling ou le pound chez les anglais.
Kilo
Le terme kilo (pour kilogramme) est venu du grec khilioi, terme étrangement proche du kabyle xilla ou khilla pour "grosse quantité, beaucoup" (synonyme: adTas). Kilo ou Khilioi est donc 1000 grammes, c'est Mille d'abord.

Hydre de Lerne
Alpha, Libra e Kilo ne feraient qu'un en réalité. Alpha = Libra = Hydre. C'est à dire que la lettre Alpha c'est notre hydre Lapha, forme abrégée de Thallaphsa, avec la valeur numérique de 1000 et une livre (pound, kilo) pour les masses. C'est à dire que la Balance ou Libra c'est l'Hydre, Lapha, Thallaphsa. Je suis allé sur Google et c'est avec une grande satisfaction que je constate qu'en partie il y a des gens, que je ne connais pas et n'ai pas lu, partagent ce constat: Balance ou Hydre de Lerne. C'est quand même encourageant de ne pas se savoir seul...

Calife
Là sur le champ nous pouvons affirmer que devant le L se cacherait un X (kh), chose vérifiable pour trois langues différentes: le kabyle (berbère), le grec et l'arabe (sémitiques). aleph ~ xaleph En kabyle ixulaph, ikulaf désigne tout ce qui repoussse, regénère (en botanique par exemple); en sémitique-arabe khalif (calife) a un sens autre et plus strict: 1. "remplaçant" , 2. khelf pour "derrière". Cette faille nous permettra de mettre à mal leur idéologie dominante... Mais déjà, là sur le champ, nous avons déduit que le Aleph ou Alpha serait punique (nord-africain) avant d'être sémitique (orient): la preuve par l'hydre et la balance.

samedi 26 mars 2011

Funiculaire

Un âne bâté ça peut servir...

En Haute-Kabylie avec son relief accidenté l'âne ou le mulet est indispensable pour le transport de marchandises. On lui met a-shwari (cacolet, ou paniers) pour le transport des choses légères (ex. denrées alimentaires) et les thi-neqalin, sorte de bât en métal, pour les marchandises lourdes et dures (ex. matériaux de construction). La formule vu dans le post précédent avec le Ph rétabli devant le N dans les préfixes va encore nous servir:
'N ~ PhN, FN

Lexique
NQL ou NKL, NCL de thi-neqalin.
naqel = faire monter, lever, soulever.
(verbe différent de rfedh = lever (à la verticale))

CL ou QL de qla = démarrer, se propulser
CL, QL ou KL dans:
thi-kli = marche, mouvement
qluqel = dodeliner (donc osciller en marchant)
Attention: le sémitique-arabe utilise le verbe interférent naql pour "transporter", donc si le verbe est le même qu'en kabyle, le sens diffère car en kabyle naqel est un mouvement du bas vers le haut seulement. Et c'est là que le bât blesse pour les camarades sémites-arabes...
Le Ph rétabli devant le préfixe N:
NQL ou NCL de naqel = FNCL soit funicule, funicilaire
C'est à dire qu'on a le sens (en latin) de funicule, de funis "corde". En clair, nous pouvons, sans faire de raccourci, tenter le rapprochement entre le kabyle naqel, thi-neqalin et le terme funicule en romanes (latin). C'est à dire que NQL ou NCL en kabyle indiquerait "lever, soulever" sur un plan incliné, exactement comme un funiculaire.

Depuis notre cher Apulée on savait que l'âne pouvait être d'or, là on apprend que le têtu aHwish (le baudet) n'est rien d'autre que le funiculaire biologique des modestes montagnards de Kabylie :)

vendredi 25 mars 2011

Phonetica

Droit sur un pont. Pour y chanter. Et pas seulement...

Pas la peine d'aller à Avignon, et on ne va même pas danser :) Cependant le chant, pardon ! le son, et le pont sont les thèmes de ce billet.

Phonétique
Que le grec ait pris l'alphabet du phénicien tout le monde le sait, sauf que la piste punique, nord-africaine donc, n'est jamais évoquée, à tort selon moi. Une fois de plus regardez comment assez souvent le passage du grec au kabyle - ou l'inverse - est d'une facilité déconcertante. La formule du jour suppose que dans les préfixes N en kabyle un Ph (F) aurait sauté avec le temps:
'N ~ PhN ou FN
'inni, énni = dire
'ndTeq = prononcer un son, exprimer sa voix
Avec le F rétabli devant N l'on aura le verbe kabyle 'ndTaq = PhNdTaq ou Phonetique quoi ! Phonétique qui vient du grec phônétikos ou phôné "son, voix" que l'on retrouve en suffixe dans les mots cacophonie, microphone, mégaphone, etc...
Ceci nous permet de supposer qu'il n'est pas exclu que le terme kabyle nitra, ennitra (guitare) ne serait pas la déformation de guitare mais avec un F rétabli devant N serait non pas nitra mais phônetra, un instrument qui émet des sons.

Pont
Pas la peine d'être un expert en anatomie pour comprendre la fonction du cou humain: c'est un point de jonction, une connexion, un accord, un pont. Un pont qui relie, connecte le tronc (le torse) à la tête.
ânqiq en kabyle, neck en anglais, raqba en arabe (âneq existe aussi) = cou en français.
thi-qendTart = pont en kabyle; en arabe djasser (qintara existe aussi).
qen = lier, unir 2 parties (2 personnes).
Rappel:
On a vu dans les deux billets précédents que le "ayn" (â, 3) aurait altéré un P ou Ph; et il indiquerait dans la racine âL (soit à l'origine PL ou FL de phella en kabyle) le sens de "haut, suspendu".
Observation première :
Ce N devenu PhN dans phôné "son" - des cordes vocales - , (phô)nitra "guitare", (phô)nqiq "cou" pourrait contenir le sens de "muscle", "fil" ou plutôt "câble", et plus probablement le sens de "corde" et "accord". Un accord ça existe en musique pour les notes, un pont c'est aussi raccorder une partie à une autre. Je suis prêt à croire que le génie de la Renaissance, le crack italien Léonardo Da Vinci voyait le cou humain comme un pont, d'ailleurs vous n'avez qu'à jeter un coup d'oeil sur
son dessin correspondant pour vous rendre à cette évidence : on dirait un pont à haubans - un pont suspendu - tant la ressemblance est frappante .

Salamalec

On va leur "mettre les points sur les yeux" comme disait Dda Muh :)

On va mettre les points sur les i, et sur les yeux ! car il s'agit du '
ayn ou ayin sémitique - transcrit ici â ou 3 - qui signifie justement "oeil" en phénicien, en hébreu et en arabe. Nous avons vu dans le billet précédent que ce "ayn" sémitique est passé chez nous en kabyle et nous avons établi que le â aurait altéré le son P. On va élargir cette formule:
â, 3 (ayn) ~ P
â
, 3 (ayn) sémitique ~ Ph ou F kabyle
La preuve pour justifier cette formule de correspondance est assez simple:
salam âla ikoum, le salamalec arabe qui signifie "salut/paix sur vous"
azul phell awen, la salutation en berbère.
C'est à dire la préposition "sur" en arabe âla [AL] est la même qu'en kabyle phell [FL].

Afellay
Cette même racine FL en kabyle, en berbère plus généralement, indique le Haut, ex. u'phella (oufella) = du haut, d'en haut. (en arabe fouq.) C'est pour celà que l'adjectif âlay, âlayan (haut) - interférence avec l'arabe âli - devrait être en kabyle et en berbère phellay, phellayan sans l'intrus "ayn" (â, 3) et la consonance étrangère. Ce Ph ou F originel a été conservé chez les berbères occidentaux (rifains, chleuhs) du Maroc pour les patronymes notamment:
Afellay ou a-phellay aurait été âllay "haut, du haut, supérieur" si le Ph avait été altéré par le â sémitique; Fellaini aurait été âllayen "haut, du haut, supérieur".

? Balance !
J'ai l'habitude de recourir aux poins de suspension... La suspension justement: le point d'exclamation vous rappelle quel détail architectural ? Les mythiques
jardins de Sémiramis mis à part, n'est suspendu que votre balcon ! On y arrive. Le verbe kabyle âleq " pour "suspendre" - idem en sémitique-arabe - serait donc phalleq FLC qui probablement devrait avoir une relation avec BLC de balcon, balance et voir même FLS de falaise. Donc âleq serait Phaleq [FLC] pour la balance, la balance suspendue... ou le point d'interrogation (?)...

Voilà comment le fait d'avoir mis à jour ce que l'intrus étranger "ayn" a altéré en kabyle (Ph, P), on arrive à mieux comprendre notre lexique et l'origine étymologique des mots.

mercredi 23 mars 2011

Pélagie

Apologie de Pélagie :) Devinez l'équivalent de ce nom grec en kabyle...

Période
Prenons, d'abord, le mot kabyle a-vridh, i-verdhan. Ce mot avridh signifie "le chemin, la voie, la route". Il signifie aussi "fois" (une, des) avridh, verdhayen (une fois, deux fois) comme d'ailleurs thikelt, thikwal (une fois, parfois) pour désigner une certaine périodicité.
V kabyle ~ P grec, latin
Si le son P a presque disparû chez nous (sans doute à cause de l'influence de l'arabe), il devrait être normalement prononcé de nos jours comme B ou V.
VRD de a-avridh serait idem à PRD de période issu du latin periodus lui-même issu du grec periodos qui signifie "chemin autour". C'est à dire que le kabyle a-vridh (chemin, voie, route) utilisé aussi pour la périodicité (N fois) est le même que le grec periodos (chemin autour) qui a donné période. Plus que convaincant !

Province
Maintenant nous allons nous attaquer à un os dur, en l'occurence la double voyelle "aa" souvent prononcée en kabyle comme le "ayn" sémitique (transcrit ici par "3" ou "â"). Là on a une nouvelle solution qui permettrait de dire que ce "ayn" étranger au kabyle aurait altéré un P:
â, ou 3 en kabyle (influence sémitique) ~ P en grec, latin
Les patronymes kabyles tels Arab, Larbi, Laribi ont une consonance arabe et malheureusement induisent en erreur, on croirait que le kabyle est capable de se désigner et appeler par le nom de son adversaire juré. En réalité âRV ou âRB a été déjà expliqué sur ce blog, on l'a rapproché de âZB (laâzib = lieu isolé, en deshors de l'agglomération). On a aussi dit que le terme aaRav ou ârab en kabyle désigne pour les kabyles "les voisins nord-africains non-kabyles ne parlant pas le kabyle", donc "les arabes" qui encerclent la Kabylie n'ont à l'origine rien à voir avec les arabes (ethnie arabe) d'Arabie.
âRav ~ PRV, PRF
Il s'agit de Périphérie et de Province. C'est à dire que pour un kabyle le "aâRav" (arabe) est un provincial, un originaire de la périphérie (de derrière le limes romain de l'antiquité ?); ceci donne une nouvelle piste pour l'origine étymologique de "kabyle, Kabylie" qui par opposition à "l'arabe = provincial" -un péquenot quoi:)- serait donc la capitale, d'ailleurs cabylie-capylie et capitole-capitale ce n'est pas loin phonétiquement et témoignerait d'une influence latine, romaine sans doute. Pour ce qui des noms et prénoms kabyles Arab, Larbi, Laribi ils seraient donnés aux habitants de la périphérie d'un village, d'une agglomération; ceci les différencie de ceux qui vivent carrément en retrait, en isolation (Laaziv) d'oû les patronymes Ouazib, Laazib.


Pélagie
Ce prénom féminin Pelagia est grec, il a été emprunté par les russes - christianisés par Byzance en 988- sous la forme Pelaguéya (nom de cette charmante chanteuse à la voix divine); devinez l'équivalent de Pelagia en kabyle...
Je vous donne un indice: avec la fomule â ~P l'adjectif kabyle âLay (haut) -interférent avec l'arabe âali- serait Pelay proche de pelaghos en grec "haute mer". Ce nom féminin typiquement kabyle a même été rapproché, à tort, par certains naïfs zdayrinistes (algérianistes dont les inepties font vomir) avec le prénom Helga, Olga que "les turcs auraient apporté en Kabylie (et nulle part ailleurs en Algérie, quelle connerie !). Ce prénom équivalent de Pélagie, PLG c'est âLG de âlgia transcrit Aldjia à l'état civil. Aldjia - la Pélagie kabyle - est un prénom féminin qu'on ne trouve qu'en Kabylie et ce rapprochement Aldjia kabyle - Pélagie grecque est plus que logique et probable, il est presque certain et parfait. Faites l'apologie de Pélagie, car vous en avez une Aldjia dans vos rangs: celle qui a enfanté Dda Lwennas s'appelle Aldjia, Nna Aldjia !

samedi 19 mars 2011

Les champs de Cyrène

Enfin!

Enfin la chasse au fou de Tripoli, Crazy Joe, est ouverte.
La France passe à l'acte!
On peut dire ce que l'on veut de la France mais là, pour la première fois depuis des lunes et des lunes (qui n'ont rien de miel), la France est en action, la France est en grand.

Je ne me fais guère d'illusions sur les objectifs propres à la France dans cette intervention contre Kadhafi mais il est indéniable que cette France-là, celle qui directement va aider à détroner le bourreau de nos frères berbères de Libye, mérite le plus grand respect; et ce malgré les arrières pensées et l'historique ô combien compliqué entre la Kabylie et la France.

Politiquement parlant, Sarkozy a marqué un sacré coup là ! Contre le Front de Marine il a ouvert un vrai front, un front de guerre. Le chant des sirènes lepénistes est arrivé jusqu'à Lampedusa en méditerranée, Sarkozy est allé encore plus loin, jusqu'aux champs de Cyrène...c'est là le champ d'honneur oû se jouera l'avenir politique de Sarkozy et celui de la France en Méditerranée.

Qu'on aime ou pas, qu'on approuve ou pas, il est inédéniable que la France est, du moins pour ce moment d'intervention den Libye, redevenue une puissance méditerranéene. L'Union pour la Méditerranée commencerait par la reconquête de la Libye. Alors au gibet le fou de Tripoli, plus garantie de l'intégrité territoriale de la Libye et assistance au peuple berbère de Libye en danger (et qu'ils nous fichent la paix avec leur connerie de "pays arabe") et dans ce cas on est là pour reconnaître, sans tergiverser, cette France enfin sortie de sa coquille qui sent un parfum de la Rome de Scipion l'ancien, cette France enfin qui tend la main aux peuples de la méditerranée du sud terrorisés par les tyrans-chameliers qui, entre nous, n'ont rien à foutre en méditerranée car ils n'en ont pas la culture.

Les champs de Cyrène seront le champ d'honneur de cette puissance méditerranéene qu'est la France (l'Italie fait profil bas, quelle honte !). On vous attend au tournant, les français. Donc il faut mener à terme cette mission et déposer le fou de Tripoli et le déferer devant le TPI. Ensuite il faut que la France arrête une fois our toutes son soutien à la supercherie, son aide aux usurpateurs, aux "arabes" d'Afrique du Nord kabyle-berbère et foncièrement méditerranéene. A bon entendeur

lundi 7 mars 2011

Nobilis

Un monument aux nobles...

Depuis l'Egypte ancienne ce genre d'édifice a existé. Les places des grandes villes d'Europe en possèdent. Place de la Concorde à Paris il y en a même un "originel", un
obélisque égyptien.

Monument
Monument serait
issu du latin pour "mémoire", pourquoi ne pas le croire. Idée saugrenue peut-être mais je vais quand même me hasarder à une alternative :)
MNM de monument ~ MQM maqam "monument, sanctuaire" en arabe, "temple, sanctuaire" en kabyle.
En clair: N latin ~ Q arabe, Q en kabyle. Il est aussi envisageable que ce soit GN (de gnobilis - nobilis "noble") au lieu du simple N en latin ~ Q kabyle

GN latin ~ Q kabyle
Dans MQM en kabyle il y a la racine QM assez évocatrice d'obélisque (sa forme):
QM de tha-qamets = haut tronc (d'arbre) de gros diamètre et de grande hauteur (longueur si allongé). Excusez-moi si j'offense votre pudeur mais les garçons désignent par le même terme tha-qamets un phallus gros et long en érection, un gros canon quoi ! Y a pas meilleure comparaison avec une colonne ou avec un obélisque.

Bref, il n'est pa exclu que QM désigne un machin monumental, un canon, une colonne (des temples) un obélisque et un monument par extension.

Nobles
Quand on tente de déchiffrer l'origine étymologique de "kabyles, Kabylie" il faut d'abord rejeter les balivernes des hilaliens, ensuite il faudra se base sur 2 bases de définition de "kabyles" ou "Kabylie": le nom du peuple, ethnie (kabyles) ou le toponyme de la région serait à l'origine de notre désignation. Pour l'origine toponymique on en a parlé assez souvent sur ce blog (post Jacobylie, entre autres), maintenant on va passer à la désignation "par la race ou autre critère" du peuple kabyle dit leqvayel, a-qvaily, i-qevailiyen en kabyle.
QBL de kabyle avec Q = GN donnera la forme latine GNBL, celle de gnobilis, Nobilis pour Noble "connu". Kabyle, peuple libre et démorate qui n'a jamais pillé autrui, pourraît avoir le sens de Noble (ne pas confondre avec puissance et richesse matérielle); ça se comprend à plusieurs titres pour ceux qui connaissent notre société kabyle.
Faut pas s'emporter, ce n'est qu'une supposition parmi d'autres; on ne va pas s'auto-anoblir comme l'ont fait certains (parmi les imravdhen, par exemple) après avoir prêté allégeance aux nouveaux envahisseurs de notre patrie (arabes-musulmans et maures-musulmans).

Voilà donc deux mots décortiqués, deux suppositions légèrement hasardeuses qui restent, bien entendu, à vérifier ailleurs pour s'enquérir de leur bien fondé.
A la prochaine, thanmirth n'wen.

Ingénieur №1

L'ingénieur par excellence...

Préambule
Je ne vous l'ai peut-être pas dit, mais je suis moi-aussi un ingénieur, du moins je l'étais avant ma conversion. J'aurais préféré honnêtement m'occuper de choses fondamentales, mais bon ce n'est pas de moi dont on va parler :) Les ingénieurs sont à la pointe du progrès scientifique et de tous ses bienfaits pour l'homme. Les écoles d'ingénieurs, de bonnes et de très bonnnes il y en a de par le monde. Quel est le meilleur ingénieur, le plus génial, celui qui a le plus marqué l'histoire ? Savez-vous qu'il y a un ingénieur qui nous sort droit du mythe, un ingénieur par excellence qui porte un nom, des noms que vous connaissez sans doute...

L'ingénieux
Polyphème le cyclope chez les grecs, Tsériel l'ogresse myope chez les kabyles seraient deux personnages proches. (Il serait plus question de
strabisme convergent que d'un oeil au milieu du front pour "cyclope", ogre avec une vue non focussée donc). Tout comme leurs rusés captifs: Odyssé le grec est pour nous Meqidesh. Pour ceux qui connaissent les mythes respectifs le rapprochement est facile à comprendre. Il n'a pas la force d'Hercules ou d'Ajax, il n'est pas aussi bon guerrier qu'Achille mais c'est bien lui qui a fait gagner la guerre aux héllènes avec son ouvrage mythique appelé Le cheval de Troie: c'est Odysseus (le grec) appelé Ulysse par les romains; notre équivalent kabyle serait Meqidhesh (MQDS).

L'ingénieur
Il y a un peu moins de deux ans j'ai expliqué le mot arabe al-muHandis (ingénieur) par son
origine indienne, soit disant les ingénieurs des arabes étaient de hindous comme les chiffres "arabes". Mea culpa. Cette version est désormais désuette.
Revenons à notre patrimoine kabyle, au lexique du moins:
hResh = être intelligent, ingénieux, prodige
uhRysh (uhrys) = un (garçon) intelligent, un prodige
...¨
XDS de thi-xidhas = les astuces, ingéniosité
QDS = XDS, c'est la même racine
M-QDS ou M-XDS de meqidesh ou mexidhesh pour le personnage Meqidesh notre "Odyssé"
...
Le préfixe M en kabyle est employé souvent à l'instar des sémitiques (arabe par exemple).
M-HnDS ou HnDS de mouhandis "ingénieur", hindassa "ingénieurie" en arabe (culture ou mythologie qui n'a pas d'équivalent d'Odyssé-Ulysse) serait simplement une déformation d'Odyssé (ulysse) avec Hn à la place de O; comparé au kabyle M-QDS c'est l'arabe H, Hn à la place de notre X ou Q:
M-HnDS arabe vs M-QDS kabyle de meqidesh.

Conclusions:
1. Ce mot arabe mouhandis indique clairement son origine liée au mythe de l'ingénieux, rusé et intelligent personnage mythique Odyssé (grec), Ulysse (romanisé) ou Meqidesh (kabyle).
2. L'ingénieur №1, vous l'aurez compris, s'appelle Odhysseus (Odyssé) en grec, Ulysse en latin et Meqidhesh chez les kabyles.
3. Ce mot-lien arabe mouhandis (ingénieur) soit MHNDS me permet de supposer que peut-être bien qu'en kabyle MHND de Mohand, Mhend (prénom-préfixe, premier prénom, ex.: Muhand Akli) serait lui-aussi en lien avec "le rusé, l'ingénieux"...surtout que le renard est appelé par ce prénom: M'hend ushen !

4. Si le kabyle Meqidesh s'aligne sur le grec Odyssé (sur le fond et sur la forme), le terme kabyle uhrysh (prodige, intelligent), par altération R-L, lui s'alignerait sur la forme latine: Ulys, Ulysse. Simple comme bonjour et pourtant il fallait le remarquer !

Après cette belle démo, ne me dites surtout pas que les kabyles ne font pas de bons ingénieurs...

Oran

La ville dont le Quotidien est connu et reconnu...

Rappel
Le son "H" en kabyle, transcrit en majuscule sur ce blog, est prononcé comme le h anglais de here, his, him. Et c'est un son difficile à "décrypter"pour en tirer les notions qu'il véhiculerait...Exemple, le verbe kabyle n'HeR (mener, conduire, par extension guider), quel son serait interchangeable avec ce H, son rare dans notre langue ? On va faire appel au Maure pour essayer de lancer une nouvelle piste...

Oran
Oran, les inévitables
Sid L'Houari et le raï ! Oran était jadis une ville ouverte, tolérante et cosmopolite. Oran et Mosta (Mostaganem) ont à l'époque toujours été un havre de paix et de cohabitation, ce n'est pas pour rien qu'on en trouve des kabyles établis en quantité dans cette partie occidentale de l'Algérie, le couchant de l'antique Maurétanie. Oran, c'est l'oranais - le maure avec son teint typiquement xumri (khoumri), le teint foncé; comme le chanteur "roi du Raï" Cheb Khaled ou l'éminent journaliste d'expression française - journaliste d'une probité intellectuelle exemplaire et d'une plume excellente - Kamel Daoud du Quotidien d'Oran justement.
L'hypothèse, ou plutôt la supposition que je voudrais faire consiste à dire que le nom Oran serait lié à Maure, il reflèterait la Maurétanie (antique) et le Maure (mavr en grec pour "noir", probablement pour "foncé") par excellence.
Oran se dit weHRan, en deux syllabes: weH+Ran.
L'on dit que son nom serait venu du "berbère" aHaR = lion (en kabyle c'est izem), comme pour Tihert-Tiaret et Souk Ahras en Algérie. Une alternative ne ferait pas de mal, donc je me permets de donner une origine étymologique différente qlq soit sa probabilité :)
weH + Ran

weH ~ meH : Mehran (le patronyme Mehri existe)
weh ~ meH ~ meV ou mav (H kabyle, "berbère" ~ V grec de mavros devenu U/V en latin pour maure, mauro, moro): mevRan, mauRan
RN de Ran ~ RTN de ritan. On suppose que le suffixe en -an serait un -tan.
Au final: weh + Ran donnerait mahritan ou mavritan soit maurétanie.
Oranais ~ "Maurétanais" soit Maurétanien.
A faible probabilité cette hypothèse reste quand même envisageable.
Le problème réside dans le son H, ici on suppose qu'il est opposable et intechangeable avec le V grec (prononcé V ou F), transmis au latin comme V devenu U (U d maUre en français). A suivre.

dimanche 6 mars 2011

Le temps, la fin des religions

Un sacré coup pour les fossoyeurs de l'histoire...

Avant-propos
Je vous ai déjà dit sur ce blog que la soit-disant arabisation de l'Afrique du Nord entre le 7 et le 12 siècles serait plutôt une "égyptianisation". On sait parfaitement que les arabes musulmans n'ont fait qu'ue bouchée de l'Egypte ancienne conquise en moins de 10 ans (contre 100 ans pour nos contrées). On sait aussi que les arabes (arabes musulmans) sont restés en Egypte - ils y demeurent toujours - presque 1200 ans avant que les doctes de Napoléon n'inventent l'egyptologie et ne remettent sur les rails de la mémoire de l'humanité la brillante civilisation de l'Egypte antique. Les arabes-musulmans ont tenu cette civilisation dans le déni et le mépris en la traitant de djahiliya (ère de l'ignorance) car antérieure à leur "civilisation", préislamique étant synonyme de non-existence pour eux. Cependant on aurait tort de croire que les arabes - qui ont traduit les oeuvres préislamiques, des savants grecs, entre autres - ne se seraient pas sucrés au passage en Egypte avant de répandre leur religion dans la partie occidentale de l'Afrique du Nord et en Ibérie. Les arabes-musulmans ne sont pas les seuls à s'être inspiré de l'Egypte ancienne: les grecs l'ont fait et reconnu, les hébreux juifs de religion l'auraient sans doute fait pour leurs écrits, tout comme l'autre religion monothéiste, la religion du Christ l'aurait fait. Et là j'en suis fermement convaincu; je ne crois même plus à l'existence réelle de leurs prophètes. Les paraboles des anciens prêtres et scribes égyptiens auraient été reprises et mal interprétées (à la lettre), là je n'ai aucun doute. Prenons des exemples.

Calendrier
Pourquoi la nouvelle religion, l'Islam, a-t-elle si vite supplanté la religion monothéiste qui l'a précédée, le Christianisme, dans beaucoup de pays, en Afrique du Nord par exemple ? Le Christ a lui avant supplanté César (Rome en général), rappellez-vous. C'est une question d'astronomie. Quand un calendrier ou un système de calendes devient obsolète, eh bien il est remplacé par un nouveau. Je ne suis pas un spécialiste en astronomie, mais on sait que la Croix du sud était visible dans notre hémisphère Nord durant l'antiquité; ce n'est plus le cas depuis longtemps mais à partir de quel moment la Croix aurait disparû du champ de vision de l'astronome observateur situé dans l'hémisphère Nord ?. Techniquement les astronomes peuvent remonter le temps et déterminer la date exacte ou de tout autre phénomène astronomique; ça ne serait pas justement la fin du VI - début du VII siècle, date à laquelle est apparûe la religion arabe, l'islam ? Ce qu'il y a de commun entre le prochète des arabes-musulmans et des chrétiens, c'est 4 et surtout 40 d'un côté (l'âge de la "révélation" au messager, vers l'an 610) et sa relation avec la Croix du Christ de l'autre via la notion très enigmatique de "Île" (on en a parlé sur ce blog à plusieurs reprises): isolation (île) ~ mise en quarataine (40), ce rapprochement vous permettra de comprendre un tant soit peu ce rapprochement. On peut supposer que le calendrier chrétien devenu désuet, un autre plus updaté l'aurait remarquablement remplacé, sinon comment expliquer cette adhésion massive dans les régions oû justement l'astronomie, les calendes et le calcul du temps ont toujours été maîtrisés ?

Muezzin
La journée du pieux arabe-musulman est ponctuée par les appels à la prière du muezzin, l'horloge parlante. Des surrégatoires je n'en sais rien, par contre je sais qu'il existe 5 prières obligatoires qui donnent une idée de la division du temps selon cette religion arabe-musulmane -horaires de réf. Mars, pays: France) :
1. Fadjr vers 6h30 (dure jusqu'au Chourouq 7h32)
2. Dohr vers 13h10
3. Asr vers 16h15
4. Maghrib vers 18h47 (qui dure jusqu'à l'Icha ?)
5. Icha vers 19h49 (qui dure jusqu'à minuit ?)
Cette division du temps serait quasiment la même que celle concernant l'espace,
notre sphère divisée en lignes imaginaires, avec 1 équateur au milieu, 2 tropiques de part et d'autre de l'équateur (on ajouterait 2 extrêmes et le compte y est !). Cette divsion du temps donnerait clairement 1. Aurore (Fadjr) et son opposée à l'autre extrême le Crépuscule (Icha). Le Chourouq (Levant, levé du soleil) aurait son opposé Maghrib (Couchant, coucher du soleil). Le Dohr serait le midi solaire (soleil au zénith), le Asr le mitan de l'après-midi.
Ce qu'il y a d'intéressant surtout, ce sont ces dénominations en arabe qui existent aussi en kabyle, surtout Icha et Asr. Par ailleurs, j'ai bien dit qu'il y eu "égyptianisation" plus qu'arabisation chez nous, en plus chez les kabyles on a conservé les tarditions préislamiques, elles-aussi portent une empreinte égyptienne, celle de l'Egypte ancienne (mythe fondateur d'Anzar). Vous connaissez le mythe populaire kabyle (et chanson poulaire) qui montre clairement la relation avec
la légende d'Osiris et sa soeur Isis, le mythe du frère sacrifié qui implore sa soeur de rassembler ses os : "yemma thezlayi, vava yuzayi ; iwaziwen echen iyi; Icha weltma, tsxilem jemma ighessen iw". Pour rappel Osiris a été sacrifié par son frère Seth en 14 parties, sa soeur Isis rassemblera ensuite les os d'Osiris.
La légénde d'Osiris raconte la division du temps. Icha ou Aicha est sans nul doute Isis (Aset) d'antan. Le terme Asr pourraît avoir un relation avec Asr de Osiris (à vérifier) La journée partagée en 14 périodes horaires, en 7 ou en 5 ? Idem pour l'année, 12 mois ou 14 ?.
Le muezzin n'a rien inventé, il n'a fait qu'adapter et améliorer, sans l'avouer, ce que d'autres bien longtemps avant lui, des millénaires avant lui, du temps de ce que le muezzin appelle la djahiliya (ère de l'igonrance)... Au fait, c'est qui le vrai ignorant, hein ? :)

vendredi 4 mars 2011

Caravane

Gens du voyage pieux, belliqueux et cravatés, jamais vu ? Une première donc...

Avant-propos
Il ne faut pas confondre les termes suivants qui se prononcent de la même façon ou presque:
- Marabout en Afrique subsaharienne est en qlq sorte un chaman-guérisseur.
- Al-mourabitoune ou les
almoravides qui étaient une dynastie berbéro-musulmane de la tribu nomade des Senhadja du Sud-Ouest (Mauritanie)
- En Kabylie les imravDHen sont les gens de la religion, une caste à part ( les gardiens du Temple de Rebbi - Dieu-), on les différencie des kabyles laïcs. Il existe aussi en Kabylie des patronymes Merabet liés par essence à un toponyme.

Cravate
Le mot cravate en français est, nous dit-on, parvenu via l'allemand d'une déformation du mot croate, soit-disant les soldats croates portaient cet accessoire. Peut-être mais moi je n'y crois pas. Quoi de mieux qu'une idéee venue de la Perfide pour destabiliser le franchouillard :) En effet, en anglais la cravate est appelée Tie, mot qui désigne aussi "liens, relations". On revient au mot MRBT issu du sémitique-arabe rabt = lier, attacher, nouer. Je parie fort que CRVT serait plutôt issu de MRVT ou MRBT soit de RBT = lien (voir noeud), ce qui est idem à la logique de l'anglais.

Grabataires
Il n'est pas exclu que ces termes cravate et rabet/merabet soient de la même sauce que le mot grec "krovat" (lit) qui est passé au latin pour donner grabat (lit) d'oû grabataire en français. Ce qu'il y a en commun entre une croix, une cravate, un noeud (rabt) et un lit (krovat-grabat) c'est 4, quatres coins/quatres branches. Et quatre en arabe se dit arbaâ tout comme en kabyle et mazigh RVa donc avec la racine RV ou RB de ribat, merabet. Cette racine est donc Rebbi (Dieu) comme il est appelé par les kabyles et tous les "berbères" (Allah est pour les arabes). Oui, ça paraît un peu sorcier mais quand même...

Abbatia
Il faut savoir que le mot abbaye vient du latin abbatia. Faut savoir que ribat en arabe signifiait aussi un abbaye de par sa fonction et forteresse (château) de par son architecture. Abbatia - Ribat ou Ribattia ... ça sonne proche, voir kif-kif !

Les templiers du désert
Tout le monde connaît les seigneurs chevaliers de l'ordre du temple de l'Europe médiévale, la fine fleur de l'Europe chrétienne-féodale et le fer de lance des croisades papales, et, sans doute, l'une des premières corporations financières à grand succès avec un trésor de guerre colossal. Une entreprise si réussie qu'elle a suscité les convoitises du roi de France qui a décidé de faire sienne cette caisse "divine" des moines guerriers et usuriers :) . Ce fut le premier pogrome des oligarques. Comme cet ordre était plutôt judéo-chrétien, des juifs aux côtés des francs, Philippe le Bel n'est en rien meilleur que Vladimir Poutine - si souvent critiqué par la presse française - qui a écrasé les oligarques insoumis (Khodorkovsky) et domestiqué les oligarques dociles (Abramovitch). Poutine plus "antisémite" ou "anti-maçons" que Philippe le Bel ? Mais non, voyons, ils feraient match nul, à mon avis :)

Regardez le symbole des Templiers, la croix: c'est aussi un Lien, un Noeud qui liait des moines guerriers et commerçants.
Les almoravides, ou l'ordre des al-mourabitoune, qui étaient aussi des gardiens du temple, une confrérie de moines des ribat (forteresse-abbaye), à mon avis, seraient des précurseurs car c'était les templiers bérbéro-musulmans apparûs bien avant les templiers francs et européens (ex. Ordre des Teutons chez les Germains).

Caravane
On le sait bien, quand il y a un mot a priori à consonance étrangère ou orientale, "l'office français des brevets arabes" nous donne par défaut une origine étymologique arabe, sinon perse. Caravane serait issu selon eux du perse "karvan" (groupe de personnes). Peut-être mais moi je ne suis pas convaincu. CRVN ou CRBN pourraît être en relation avec ce qu'on a vu plus haut, c-à-d avec la notion de "lien, noeud" ou cravate, ribat-mourabitoune, etc... Les caravaniers aussi forment un ordre, ils sont liés par le même destin. Surtout lorsqu'on sait que les al-mourabitoune (les almoravides) étaient des nomades du désert saharien occidental, il n'est pas superflu de supposer qu'il y a un lien entre caravane et ribat. Ou simplement, que les almoravides étaient des moines caravaniers guerriers. Et enfin, il est possible que les rabbins aussi devraient leur nom à qlq chose de proche de ce que l'on vient de voir à propos des mourabitoune et des templiers.
Pour mémoriser, une formule de correspondance Cravate-Merabet expliquerait tout ça:
préfixe M en Afrique du Nord ~ préfixe C en romanes, K en grec.

Equateur
Alors, qu'est ce ça donnerait pour nous tout ça ? En kabyle, on l'a déjà dit sur ce blog récemment, c'est la lettre dT emphatique (ou sa forme DH emphatique) qui atteste ce sens de "noeud, boucle", c'est comme la lettre théta phéniciennce de "la boucle, la roue". La letrre T par essence explique le croisement (le lien donc), la croix, les quatres branches de la croix (4 pieds pour le lit), en grec c'est même Tétra pour 4, etc...
Probablement notre T (dT emphatique) serait précédé de C ou Q (équ, ca) pour avoir une forme proche des romanes, du latin. dTHuR est pour un kabyle le mitan de l'après-midi, pour le musulman arabisé c'est l'heure de la prière du milieux de l'après midi:
dTHuR ~ équ + dTHuR ~ équateur
Là j'ai entrouvert une piste intéressante ! Le mot quotidien issu du latin quotidianus (chaque jour) une fois amputé de on préfixe "que" (tidinaus- otidia ?) en kabyle ménerait à ce qui vraiment fait partie du quotidien de l'homme sinon la vie se serait arrêté: idTij "soleil". On approfondira plus tard.


Le limes
Il y a une étrange relation entre le radical RF-RV et ZV-ZB, autrement dit une étrange relation entre Z et R dans la formation des mots, toponymes et patronymes notamment, en kabyle.
laribi, larvi ~ laaziv, ouaziv
C'est à dire qu'il y a une relation entre le toponyme Larba (4) et Laazib (lieu isolé, excentré, à la frontière). J'expliquerai plus tard, mais déjà là on a un tuyau qui lierait encore une fois "la croix"(Christ) à "l'île"(isolation) mais par le chiffre 4.
La notion de Rif (bord, extrémité) se lierait à Zif, Ziv (Laazif serait LaaRif) ou Zab. Mzab serait lié à Mrab ou Mrabet, Merabet. Nous les kabyles désignons tous les nord-africains non-kabyles, les étrangers à la Kabylie et qui ne parlent pas kabyle, par le terme aaRav (l'arabe) - normalement n'a rien à avoir avec l'arabe d'Arabie -, terme avec R muté en Z donnerait aaZav ou aaZab. Clairement, par le terme aaRav le kabyle désigne l'étranger venu de l'autre côté de la frontière (RF de rif, ZVou ZB de aaziv, Laazib), c'est à dire de derrière le limes (prononcer limesse), peut-être bien de derrière le limes romain qui existait jadis dans nos contrées...

Zeus
Le kabyle jure par Rebbi (Dieu) aheq Rebbi, son vosin "arabe" par wallah (wa Allah), le kabyle dit ma yevgha Rebbi (si Dieu le veut), "l'arabe" - inchallah (in cha1 Allah). Cette permutation R-Z nous permet de supposer que Zeus en grec (prononcé Zefs), Zef sans le suffixe grec, serait Ref, Rev ou Rebb de Rebbi d'aujourd'hui. Et si notre Rebb ou Rebbi d'aujourd'hui n'était que le Zeus de l'antiquité ? Bonne méditation !