mercredi 31 décembre 2014

Le grand-Pi

Le pas du diable...

Comme on l'a vu dans les billets précédents, des notions rationnelles, scientifiques peuvent se câcher un terme banal, comme le nombre cent (100) qui serait apparenté à l'eau. Aujourd'hui nous allons découvrir tout un système de mesures, de notions de grandeur et de valeurs là où l'on l'attendrait pas.

Pharaon
Commencer par poser formuler une supposition assez surprenante : le son P, quasi inexistant en kabyle moderne, aurait sans doute disparu pour cause de pollution de l'arabe ; en effet, le kabyle possède toujours des sons aspirés tels que le g et le k - qu'un arabophone n'est pas en mesure de prononcer comme pour le P d'ailleurs -, et un kabyle prononce facilement ce son P (en parlant français par exemple). Ce son P se serait probablement mu en une gutturale Q (autre influence de l'arabe) et en K,G aspirés. 
P égyptien ancien ~ K/G aspiré, Q en kabyle moderne
Pour illustrer cette comparaison, on doit prendre 2 racines kabyles de grandeur :
GR, QR de a-muqran (grand, adulte, chef, le plus, le supérieur etc...) : comparable à macro (grand, long), makar en grec, voire même à méga (grand), mégalo ;
kL (k aspiré) de akal (sol, terre), thikli (marche), Akli et xilla/khilla (beaucoup) : comparable au grec poly (beaucoup) ; d'ailleurs le K aspiré kabyle est visiblement comparable au P grec dans ce cas.

PR ou Per en ancien égyptien signifie maison (murs et porte ouverte), le nom de Pharaon vient de là (celui de la grande grande maison). La tête serait le carré ou le cadre idéal qui expliquerait tout. Cette racine PR serait comparable à la variante QR de tête kabyle (a-qerru, a-qerruy) et KL de marche (thikli) et du terrible Akli.

Métro
Nous allons prendre un terme partagé par le kabyle (mazigh) avec le phénicien :
agadhir (forteresse-grenier) ou Agadir (voire Cadix)
Cette racine GDR, avec g aspiré, a donné iguidher (l'aigle) en kabyle (mazigh), ça tout le monde le sait ; et ce que personne n'a encore dit, cette racine aurait sans doute donné :
kthill (mesurer) en kabyle, le k est aspiré aussi  (la racine GDR est ici KTL) ;
k'ther (plus que...) en kabyle vs kathir (beaucoup, nombreux) en arabe.

On prend la cité latine : elle issue de citadelle, ou de forteresse (comme Agadir) ;
Mieux encore, la version grecque de ville : polis (cité), ou ptolis, voire pillis (forteresse).
P grec vs g/k aspiré kabyle (mazigh)... et phénicien
Ptolis (polis) "cité" en grec = k'thill (mesurer) et agadhir (forteresse) en kabyle (mazigh), Agadir (Cadix) en phénicien. 
Ptolis grec est le plus souvent Polis (cité) sans le T - polis serait apparenté à poly (beaucoup) probablement -, de même kthill (mesurer) serait amputé du T aspiré en kabyle pour donner KL du terrible Akli, de la marche, du mouvement (thikli) et agadhir (GDR) aurait perdu son D pour donner l racine GR ou QR de grandeur et du plus (a-muqran). 

La notion de Cité (Ville) est apparenté à celle de Grandeur (QR) ou de Multitude (KL). Dans le nom phénicien de Carthage (QRT.HDST) et le nom punique de la capitale numide Cirta (QRT), c'est la racine QR de grandeur kabyle (mazigh) qui y est mais pas la sémitique (ras, rash "tête" en sémitiques ne ressemble en rien à QRT !) En plus, on peut supposer que cette racine de grandeur QR dans Cirta (QRT) serait ce qui suit :
Per (maison) en ancien égyptien QR de tête "grand" en kab : Porte et Force .

Le terme agadhir aurait donné aussi en kabyle a-gephur : G étant aspire, le "dh" se serait transformé en "F". Le sens ? Eh bien, en français Pluie serait liée à Pluralité, plusieurs, plus, etc... Il en va de même pour le kabyle a-gephur, et chose étonnante, l'arabe, qui n'a pas l'homogénéité du kabyle, utilise un terme proche de la pluie kabyle (a-gephur) pour désigner la multitude, ghafir (nombreux), je crois. En réalité, il s'agirait de multitude mais aussi de diversité pour pluie ou averse : a-gephur (pluie) kabyle serait le divers, différents en latin (romanes) !

Et la notion de mesure de base que nous connaissons et reconnaissons tous (à part les Anglois, bien sûr !), le Mètre comme unité de base de mesure, terme issu comme Métro du grec metron (mesure, mesure des vers), serait...la pluie aussi : matar en arabe (pluie,...aéroport). Pour le kabyle (mazigh), et probablement pour le libyco-punique, cette unité de mesure se retrouverait dans :
kthill (mesurer), ou a-gadhir (Agadir), i-gidher (aigle), ou a-gephur (pluie) voire Anzar. 
Grand-Pi
Cet Anglois sur son penny fathing ou grand-bi, sur son Akli, est la meilleure illustration du nombre Pi. Ce serait ça le sens rationnel du nom du terrible Akli kabyle et, bien entendu, de Ptah de l'ancienne Egypte.
Le plus rigolo, le terme still en anglois ou stare en latin serait comparable à notre KL d'Akli (et avec LL de illi (être) en kab) avec le sens de constante, le nombre Pi par exemple.
Le Pi serait peut-être tout simplement l'hiéroglyphe égyptien de Per (maison), qui sait !
On doit donc envisager la possibilité que la Polis ou Ptolis (la cité) en grec soit en relation avec le nombre Pi, la constante Pi.

Pour le kabyle, il est évident que la racine KL de mouvement explique clairement que la marche, le mouvement, la circulation (thikli) marque le plus, la pluralité et nous donne la notion de Multiple, de multiplication. La racine QR de grandeur, quant à elle, pourrait nous donner une notion de puissance (d'un nombre). Cette dualité entre la racines KL vs QR donnerait peut-être aussi l'opposition Dérivé-Intégrale en mathématiques. Si cela se confirmait, on aurait honoré la mémoire de bon nombre de savants anonymes égyptiens, puniques et autres de l'époque antique ! 

Le mouvement, la marche (thikli) est par définition un mouvement alterné : une-deux, une deux ; de même lorsqu'on monte (descend) une échelle ou un escalier, ou lorsqu'on est à vélo (bicyclette) : on ne va d'un pied puis d'un autre. C'est ce qu'est la racine KL kabyle. Le simple vélocipède, vélo (un akli en qlq sorte) peut nous donner les notions de valeur, vitesse, etc. Et la racine kabyle KL de marche/mouvement (thikli) et du terrible Akli indiquerait très probablement la notion de Pas (déplacement d'une jambe dans la marche) ... et Chaque, chacun (yal, kul) aussi.Et en anglois, evil (le diable) et evry (chaque) seraient de la même racine. Comme quoi le diable est véritablement dans les détails ! Le pas d'Akli serait le détail. 
Le pas de géant ou le pas du terrible Akli serait simplement le pas avec les deux pieds (jambes), soit le saut donc. Très probablement, notre terrible Akli kabyle est ce qu'est le Bigfoot dans l'imaginaire anglosaxon nord-américain. Le pas d'Akli serait peut-être aussi un pied noir (Akli étant un esclave noir), un long pied, etc.

Et notre terrible Akli pourrait être tout bonnement...le diable, evil, sir ! Le diable qu'il faut tirer par la queue pour répondre à toutes nos questions sur le calcul, les chiffres et nombres, les maths, etc, chez les anciens. Il faudra donc suivre au pas le terrible Akli...

lundi 29 décembre 2014

La manne céleste

De monnaie céleste,
Et de ce qu'est la Toussaint...

Ce billet fait suit au précédent Dream Work, consacré à l'argent (monnaie). Les titres des deux derniers billets sont en anglois, mercantilisme oblige :)

La fureur d'un seul dieu, aussi puissant soit-il, tel que le forgeron boiteux Ptah-Héphaistos-Thor ou notre terrible Akli kabyle, au moins deux autres personnages sortis des mythes doivent lui donner un coup de main pour que l'orage aboutisse sur une pluie de monnaie : la monnaie céleste :). Donc, on reprend notre orage et ses dieux, en plus du forgeron boiteux :
Egypte ancienne : Ptah + Seth maître de le foudre et du tonnerre justement (Seth, assassin de son frère Osiris, aurait peut-être donné Caïn, assassin de son frère Abel, chez les Hébreux ) + probablement le dieu Thot
Mythologie grecque : Hephaistos + Arès dieu de la guerre + le plus sympa des dieux grecs Hermès ;
Mythologie romaine : Vuclain + Mars dieu de la guerre + surtout Mercure le dieu du commerce ;
Mythes kabyles : le terrible Akli (Akli uzal) + un ogre : Waghzen, l'ogre dandy ou l'ogresse Tseriel ; et ... un personnage emprunté aux Phéniciens : Barca (Hannibal Barca), ou tout simplement le terme levreq (l'éclair, la foudre).

Baraka
- Mardi (jour de mars) = jour du marteau (martel) = jour de fer et du forgeron = jour du tonnerre.
- Mercredi (jour de Mercure) = jour de marché = jour de l'éclair (de la foudre, de Barca). ~ (et probablement) le jour béni, as nel varaka (le jour de bénédiction ou de baraka).
Voilà il fallait d'autres dieux que le forgeron boiteux seul !Si vous ne l'avez pas compris, Barca (l'éclair, la foudre) serait le Mercure romain, l'Hermès grec - une divinité en somme, avec le sens d'opulence à la clé.

La manne céleste
L'orage, c'est d'abord le tonnerre (mardi), puis la bénédiction de l'éclair ou de la foudre (mercredi), et enfin la pluie ou l'averse, logiquement donc le jour suivant - le jeudi, jour de Jupiter : le terme kabyle agephur (pluie) serait comparable au nom latin jupiter, et anzar (la pluie) des Mazighs occidentaux, issu de la divinité Anzar, mythe fondateur kabyle (et mazigh), serait aussi comparable à Jupiter.
D'autre part, cette pluie tant attendue expliquerait peut-être que l'eau kabyle a-man (les eaux) serait justement cette manne céleste... et serait comparable à la monnaie aussi :
a-man (eau) en kab ~ manne ~ monnaie
En tout cas, jeudi (jour de Jupiter) serait le jour de pluie ou le jour de l'eau, le jour d'Anzar.

100
Intéressant de comprendre pourquoi les vieux comptent toujours en anciens francs (en France) et que cette pratique est généralisée en Kabylie et en Algérie voisine :
alefrank c'est alef frank, soit mille francs...mais anciens, et ça se dit pour 10 dinars :) Les gens comptent en francs anciens les dinars actuels ? Non, ils comptent en centimes pour la simple raison que presque toujours :
Monnaie = 100 centimes (1 franc = 100 centimes, 1 dollar = 100 cents, 1 rouble = 100 kopecks, 1 dinar = 100 centimes, etc.).
D'où la conclusion relativement simple :
Monnaie = Cent (100) = Eau
En kabyle c'est le terme miya pour cent et aman (les eaux) pour l'eau, donc pour monnaie aussi. 
En masri (arabe égyptien) et en arabe, mi1a (100) et ma1 (eau) et mal (monnaie).
Comme quoi quand on parle d'argent liquide, on ne ment vraiment pas :)
NB : MN ou ME de cent (100) seraient peut-être comparables au mille (1000) en romanes et au blanc kabyle ML (amellal) et surtout le miya (100) kabyle serait comparable au grec méga (grand).
source
Toussaint
Intéressant comment dix (10), dix puissance deux ou cent (100) et dix puissance trois ou mille (1000) sont désignés dans différentes langues. Une brève analyse montre clairement la relation entre 10 et 1000, alors que 100 se tient à part. La notion de dizaine est aussi souvent confondu à celle de douzaine. 

Le dix (10) prendrait alors le sens de tout/tous : mera (tous, l'intégrité de) en kabyle vs mraw (10) en tamacheq à la base de la numération mazigh nouvelle. Ce mraw (dix) berbère serait peut-être lié au terme amravedh (religieux, marabout). On y reviendra une autre fois.

Le mille, multiple de dix, serait avant tout un multiple, un multi du latin multus (nombreux), ou bien tout simplement 1000 = 10 x 100, soit "tous les cents" d'où probablement la notion de tous les saints ou la Toussaint en religion chrétienne (fêtée le 1er novembre, de nos jours supplanté par la version anglo-celte Halloween). On l'a dit récemment, la Toussaint en français aurait sans doute une relation avec thousand (1000) en anglois.

Quelle est la fête religieuse kabyle équivalente de la Toussaint et Halloween ?
Il suffit de rappeler comment dit-on "dix" en kab : 3achra emprunté au masri ou à l'arabe 3ashra (10). C'est simplement Thaashurt ou Taâchourt, fêtée exclusivement ou presque en Kabylie alors que notre entourage arabe ne le fait pas, et en orient par les Perses, encore des non-arabes, soit-disant parce que l'achoura pour les chiites serait lié à leur prophète Ali. C'est tout simplement une fête des dix cents, des mille, de tous les cents, des tous les saints qui serait antérieure aux religions monopolistes (monothéistes). 
NB : L'intuition me dit que cette notion des tous saints serait liée au terme thassa (le foie) en kab. On y reviendra lorsqu'on aura plus d'indices.

Géants
Mais comment expliquer tous ces ogres, ces colosses, ces géants et ces divinités dans la mythologie de tous nos peuples ?  On a vu plus haut tous les bienfaits de l'orage, que le jeudi serait le jour de pluie, de la manne céleste, de l'opulence ; mais l'humanité, qui a toujours rêvé de farniente et d'opulence, a surtout eu à faire face au jour qui précède l'orage, à la disette, à la faim, à la soif. La Kabylie n'a pas été épargnée par la faim il y à peine un peu plus d'un demi-siècle en arrière, c'était la misère de Kabylie du regretté Albert Camus. Le constat terrible ulama laz yetswassen, l'hif izuzen ith shna (la berceuse kabyle comme sédatif et seul remède pour calmer la faim de l'enfant kabyle qui vit dans la misère) comme le chante Dda Yidhir dans sa berceuse Ssendou qui arrachent des larmes de tristesse à ceux dont les aînés ont connu et vécu la misère de Kabylie.
De nos jours, ça parle de mégaoctets, gigaoctets et de machins de bits : les gens n'ont plus faim, ils ont soif de savoir, numérique svp !, et c'est tant mieux.

Vous pouvez ne pas me croire, mais le grec giga qui a donné en français géant serait comparable...à l'arabe gu3, gi3an ou dju3, dji3an (affamé, faim). Il s'agit probablement de jeûne dans les deux cas. Le géant est donc celui qui a faim ou celui qui jeûne.
La racine kabyle FT est dans tha-fath (la lumière), fedta (argent métal), afedhis (le marteau), afedtiwej (étincelle) - le lexique du forgeron boiteux qui martèle le fer quoi ! - , mais aussi dans fadh (la soif). Et le terme kabyle Laz (la faim) serait-il lié à la lumière (luz, lux en latin) ou au terrible Akli (klaz au lieu de laz ?), qui est d'office un géant, un colosse ? et puis Akli uzal "le terrible Akli" c'est le midi solaire, l'heure de imekli (déjeuner).
NB : Juste pour la petite histoire, le terme déjeuner en russe obed' sonne comme l'arabe 3abid (esclave)...Akli aussi est esclave en kab :)
Le thème d'avant orage (période de disette, de faim et de soif) serait placé dans notre calendrier hebdomadaire le Lundi peut-être, et dans le calendrier annuel - le mois du jeûne chrétien, et le ramadhan musulman.

Eléphant
Le grec giga (géant) serait lui aussi un Mille, un Alef (1000), un éléphant : ilath en kabyle pour qlq chose d'une grandeur hors-normes, géant serait sans doute l'éléphant. Le géant grec (giga) est rapproché de la faim arabe (gu3, dji3an), parce qu'un enfant qui meurt de faim enfle avant de mourir (la maladie d'éléphant en qlq sorte), on a tous en mémoire les images terrifiantes de la faim qui a fauché beaucoup d'humains ici et là, en Somalie, au Soudan ou en Ethiopie.

All saints
La rupture du jeûne (ramadhan) par les jeûneurs (les géants quoi !) est désignée par iftar en arabe et autrement chez les juifs et les chrétiens. Le géant-jeûneurs sont pardonnés, donc sains, voir saints. Dans le cas du kabyle, c'est le terme imensi (le dîner, repas du soir ou le dernier repas de la journée) qui devrait contenir ce sens spirituel de pardon et de communion. Le dernier repas des géants ou le dîner de saints, tous les saints. La Toussaint est illustrée sur la toile du génial italien Léonardo que vous voyez plus haut sur cette page : la Toussaint est la Cène de Léonardo de Vinci. C'est le dernier repas de Jésus + les douze (et pas dix) apotres, 13 au total, le soir du Jeudi saint. Est-ce les 12 mois calendaires ? L'épacte : On ajoutait 10 jours (Tachourt ou Achoura vs la Toussaint ?) à l'année lunaire pour égaler l'année solaire ?

dimanche 28 décembre 2014

Dream Work

Les deniers du dieu boiteux...

Ce billet faut suite au précédent dédié au Un, sorti tout droit des forges des dieux.
Avant d'entamer la lecture de ce billet, faites-moi plaisir de visionner (et d'écouter) ce petit morceau des "miracles" de la nature... et svp évitez de vous endormir avant l'heure !
Vous n'avez jamais assisté au spectacle d'un grand orage depuis un avion, à bonne distance bien sûr ? C'est un feu d'artifice fascinant, sauf que pour le son (le tonnerre) c'est raté :) C'est dans des moments pareils que l'on comprend le mieux pourquoi est-ce que les anciens plaçaient leurs divinités dans les cieux, les nuages, etc et se les imaginaient des colosses, des géants, des dieux.  Le forgeron boiteux - Ptah l'égyptien ou le terrible Akli kabyle (Akli uzal), ou bien Thor le scandinave - sur le nuage qui martèle le fer et fait parler la foudre doit être forcément très très fort, avec une fureur de colosse qui pèse des tonnes et des tonnes, avec la rage d'un géant, un ogre en somme... 

On va aller droit au but, sans trop de détail.
Orage aurait donné Forge et Force ;
Ici on peut par exemple pourquoi 3aradj (boiteux) en arabe : c'est un emprunt copié sur l'orage, la forge et de la force ; alors que le terme nord-africain ka3wan (boiteux) serait, lui, apparenté au nom hébreu Caïn (voir billet précédent) et à qawa ou quwa (force) en arabe.

Mais le plus drôle est ailleurs. 
a dream (un rêve) en anglois = a-dhrim (l'argent, la monnaie) en kabyle, drachme grec, dirham marocain ! La preuve par la racine RG :
RG ou RD dans radius (rayon) en latin, ragio en italien pour rayon ;
RG en kabyle pour regh, req (briller, brûler), awragh (or, jaune), levreq (éclair, foudre) ;
Argent (monnaie) vient du grec argos (briller) ;
RG en kabyle c'est aussi...argu (rêver), tha-rgi-th (un rêve, a dream). 
RG serait dans ragudh (tonnerre) au lieu de ra3udh, altération à cause de l'arabe en ra3d.
Fedta, fedha (argent métal) en kab (idem en arabe : fedha) serait peut-être le nom de Ptah égyptien et avec la notion de lumière ; tha-phath en kabyle, phos en grec.

Le dinar, tout comme les deniers (dengui en russe pour l'argent/monnaie) sont issus du latin denarius, et ce n'est rien d'autre que le tonnerre (donner en allemand, thunder en anglois) ! Ainsi, l'orage avec son tonnerre et sa foudre (l'éclair) serait donc la forge des dieux forgerons géants boiteux et l'institution monétaire céleste : adhrim & a dream work !

Je l'ai déjà écrit sur ce blog : Hannibal Barca serait une divinité, un Ptah ou un terrible Akli, lié directement à ce processus de frappe de monnaie. Idem pour Ivan le Terrible, Ivan Grozny en russe...adjectif grozniy issu de groza (orage) : Ivan le Terrible pour le Russe serait en réalité ce qu'est le terrible Akli pour les Kabyles. Hammer (marteau) en anglois serait issu de tonnerre, probablement. On y reviendra une autre fois.

The One

Aux sources du s1...

Nous voilà capables d'expliquer, en partie du moins, l'origine du chiffre ou nombre Un (1), sur le forme et sur le fond. Ce chiffre qui nous est aujourd'hui familier, 1, est honteusement désigné "chiffre arabe" ; d'autre part, la trace indienne (hindoue) est aussi souvent évoquée pour ces "chiffres arabes" alors que le 1 hindou a tout sauf cette forme que nous lui connaissons aujourd'hui.

On connaît la haine vouée par les religions monopolistes (dites monothéistes) à la civilisation égyptienne ancienne antérieure à la leur, civilisation immense à laquelle elles doivent, toutes les trois, beaucoup sinon tout. L'origine du 1 va justement nous permettre de mettre à contribution les camarades religieux sémites et les confronter à la réalité de l'Egypte ancienne.

1 : un, uno en romanes, one (wan) en anglois ou yiwen en kabyle, wahed en arabe et eh'ad en hébreu, odin (adine) en russe. C'est donc 1 en référence à Unique, voire Seul.
Voici maintenant l'hypothèse qui expliquerait tout :
Un (1) ~ Boiteux ~ Forgeron (artisan)
C'est tout simplement Ptah, le dieu des artisans égyptiens.
source
Le un (1) en kab, c'est Akli Uzal "le terrible Akli" (uzal = fer ; akli = boucher, esclave, noir).
Blacksmith pour les Anglois ;
Hephaistos, le forgeron moche et boiteux, pour les Grecs ;
Vulcain et le nom Claude (comparable au nom kab Akli) pour les Romains ;
Hadad (le forgeron), en lien avec hadid (fer), pour les Arabes ;
Caïn ou/et Toubal-Caïn le forgeron pour les Hébreux.

HD en arabe est dans wahed (un, 1), wahid (unique, seul), hadid (le fer), hedad (forgeron) ;
Caïn en hébreu avec une racine ka3 qui signifierait effectivement "forge" ;

Ce nom hébreu Caïn ne se retrouve pas en arabe...tandis qu'on le retrouve en Afrique du Nord, dans le kabyle et l'arabe argotique :
KWN de ka3wan, kaouane (boiteux) en argot DZ = Caïn ;
(boiteux en vrai arabe se dit 3aradj, donc...)
YWN de yiwen (un, 1) en kab ~ Caïn.

L'hébreu confirme notre version :
Pissé'ah (boiteux) en hébreu auquel leurs religieux donnent le sens de "sauter", serait tout simplement le nom de la divinité égyptienne Ptah.
Sauter peut nous renvoyer à la marelle, et plus sérieusement à un escalier (et surtout une échelle, un escabeau) que l'on ne peut escalader qu'en marchant sur un seul pied par marche (1 par 1), ou en sautant les deux pieds joints d'une marche à l'autre : il s'agit tout simplement d'une échelle, c'est ça le sens rationnel de Ptah - 1 : une échelle unique, ou une échelle 1:1, ou un standard, une norme (pour les archis, les artisans, les métallos, etc.).
Ptah, dieu des artisans et des architectes, mais aussi patron de la métallurgie (forges). Son nom a donné, comme on vient de le voir, Pisse'ah en hébreu : il serait peut-être à l'origine de Pessa'h (fête religieuse juive) qui aurait donné ensuite la Pâques (fête chrétienne). Et là, dans Pâques, on tient la bascule, une balance ! 
En clair, Ptah serait le dieu des poids et mesures, et la forme du chiffre 1 que nous connaissons serait peut-être une aiguille de balance, une colonne de balance, ou un levier-pendule peut-être. 
La balance étant Libra en latin, le nom de Ptah dieu des poids et mesures se prêterait facilement à un rapprochement du terme calibre
NB: A propos d'escalier, la marche d'escalier (daradja) a donné en arabe DRG de daradja (degré, de T° par exemple) et daradja (bicyclette, vélo). La racine kabyle de mouvement KL, et du nom d'Akli, a le même sens probablement. 


Par ailleurs, Ptah "celui qui ouvre" a donné dans l'autre langue sémitique, l'arabe en l'occurrence, les termes fetah (ouvrir), meftah (clé), al-foutouhat (les conquêtes), al-fatiha (verset d'ouverture dans la religion musulmane), etc. Je soupçonne la notion de libérateur dans ce Ptah "qui ouvre", sans pouvoir fournir des arguments pouvant étayer cette supposition...

L'origine la plus lointaine de l'apparition du Un (1) est clairement identifiée : c'est le dieu Ptah de l'Egypte ancienne. Reste maintenant à déterminer à quel moment et à quoi la forme du 1 est-elle apparue. On y reviendra donc. Pour le moment, je me permets d'avancer une supposition assez floue qui consiste à allier le sens de "forge" et le nom de "Ptah" : 
Ptah aurait peut-être donné Saha que l'on retrouve en kabyle comme en masri (arabe égyptien) et en arabe avec les sens de Saha (santé, sain), Sahih (juste, correct) pour les trois langues, et Sahit (merci, salut) en kabyle familier. Le terme arabe saha (place) pourrait être aussi une altération du nom de Ptah. La notion de s1, s'un (saint) probablement aussi. 

Et ceci va dans le sens dans notre hypothèse formulée précédemment : thousand (mille) en anglois serait issu du français Toussaint (tous les saints). Et le sun (soleil) anglois serait-il lui aussi un s1 (saint) ? Ptah égal à mille et donc à alpha (alef est 1000 en arabe, hébreun en masro et en kab aussi) ? Ou plutôt Ptah le Toussaint, le soleil unique (1), ou tous les soleils (tous les saints) ou simplement l'univers, donc Ptah universel au lieu d'être l'unique (1), le seul (1) ? A suivre...

Hombre

Le sexe des chiffres...

Ce billet fait suite au précédent.

Un truc à visionner (et surtout écouter !) avant d'entamer la lecture de ce billet. On y parle des sources du zéro, du mathématicien indien (hindou) Brahmagupta qui aurait défini le zéro comme étant la soustraction d'un nombre par lui-même, càd 1-1 = 0. 

Maintenant il faut rappeler que l'on a envisagé sur ce blog, il y a un bon moment, que l'on pourrait retrouver les origines des nombres, des chiffres pour être exacts, à travers les couleurs, et que le calcul (des distances par exemple) serait un jeu de lumière-ombre. Cette piste se confirme de plus en plus, et la célèbre Algèbre pourrait être "personnifiée" par un zèbre ou un tigre, ou un code-barre, ou bien un passage clouté, et tout simplement par "le code-barre des couleurs", soit le spectre visible "rayé" de la lumière.
source
Nous allons essayer de voir le système binaire de Leibniz (0-1), qui est à la base de tous les calculs, des calculatrices et des ordinateurs, d'un oeil naïf, comme les anciens, les vrais qui seraient à l'origine des chiffres et du calcul.
Le système binaire des anciens aurait pu être celui-ci :
Pair-Impair
(0, 2, 4, 6, 8 vs 1, 3, 5, 7) 
ou
Femme-Homme
ou

Cellule - ?
ou
Lumière-Ombre
ou
Blanc-Noir
Ce qui est étonnant, c'est que le terme homme, ex. en espagnol Hombre (ombré) a tout pour être apparenté à l'ombre... et à l'impair.
Le pair peut être divisé, l'impair non. Le pair est féminin, c'est la cellule, et sa capacité de se diviser, donc de se multiplier. 
Le pair, la femme : c'est la cellule, peut-être l'oeuf, l'ovule. Ainsi, on comprendrait pourquoi le même terme en kabyle /MLL/ désigne le blanc (amellal, amellay) et l'oeuf (tha-mellal-t) : la femme-cellule serait la raie blanche dans notre ordre des chiffres.
L'impair et l'homme seraient alors quoi ? Un membre, naturellement mais avec quel sens dans notre contexte de chiffres et de nombres ? Et le zéro serait ni pair ni impair, ni homme ni femme, ou carrément mi-femme mi-homme : zéro est-il hermaphrodite ?

Nous voilà arrivés à envisager un débat sur le sexe des chiffres : ) Du calme, on ne fait pas pire que les Byzantins qui discutaient sur celui des anges :))) L'on doit aussi mettre une couleur en face de chaque chiffre (10 au total), alors que l'on a que 7 couleurs (du spectre visible), plus le blanc (total de couleurs) et le noir (absence de couleurs), au total 9 donc. Faudrait-il ajouter le gris (mélange de blanc et de noir) pour compléter notre "système" ?

Que serait le zéro d'ailleurs ? La disparition de l'ombre qui se produit 2 fois par an aux solstices sur l'équateur (au zénith) et le même nombre de fois aux tropiques durant les équinoxes ? Brhmagupta était pourtant astronome, mais il n'aurait sans doute pas fait ce rapprochement entre le zéro et la neutralisation ou la disparition de l'ombre qui pourtant se conforme à sa définition du zéro comme étant la soustraction d'un nombre par lui-même... A suivre !

samedi 27 décembre 2014

La figure

Le messager...

Parfois, on ne sait par où commencer son écrit ni comment et quand le boucler. C'est notre cas aujourd'hui ...  Alors un peu de géométrie pour lancer ce billet !
Regardez cette figure géométrique :
C'est un rectangle avec deux diagonales, ça c'est pour le sens propre. Mais au sens figuré, cette figure nous rappelle un attribut du bon vieux temps : une lettre dans une enveloppe, chose devenue rare à notre époque numérique.

Parfois on ne sait comment et par où commencer son écrit, c'est le cas de ce billet. Au sens propre. Donc autant faire appel au figuré. D'abord à une figure géométrique que voici :
C'est un rectangle ABCD contenant un carré AEFD. 
Ensuite, on a besoin d'une feuille végétale, de préférence une feuille de figuier :

On aurait pu en ajouter une aile d'oiseau déployée et une feuille de papier, mais bon, ces deux figures suffiront. Nous allons voir combien de notions, et ce dans plusieurs langues, sont contenues dans ces deux figures.

Lexique kabyle
La racine de base qui nous servira de vecteur tout le long de ce billet, c'est la racine kabyle FR, qui avec les racines kabyles KL et ZR, constituerait à mon sens les racines fondamentales de notre langue.Les lettres en majuscule pour les sons emphatiques.
FR : ifer = 1. feuille (végétale), 2. Aile (d'oiseau afrux), 3. planer (ferfer).
(au pluriel :iferrawen ou bien afriwen)
FR : fer, ferr = cacher, dissimuler, (voiler ?)
FR: fuR = s'évaporer
 FRG; FRQ : freq = séparer ; a-frag = séparation, délimitation (d'un champ) ; tha-ferka = lopin de terre, propriété foncière.
(Ici FRG pourrait être FR+RG, ou bien affixe F + racine RG d'arc, rayon, radius)

Cette racine FR devrait être comparée à une autre racine kabyle : DR.
DR : der = exister, vivre ; dari = se protéger, se mettre à l'abri , adhrum = clan ou quartier ; tha-dar-th (le village) qui constitue l'unité administrative de base.
Cette comparaison des racines FR vs DR pourrait nous aider à situer ... le P (la racine PR) en kabyle, un P étrangement disparu. Pa exemple, on risque fort de trouver le sens de pair, impair dans cette racine DR, ou FR.

Para
Cette racine kab FR ou plutôt DR serait comparable à la racine grecque PR de "côté" et du latin parar (de parachute, parapluie, etc.) qui attesterait l'arrêt, la constante du sédentaire (stare en latin) : c'est tout simplement DR du village kabyle (tha-dar-th) et de l'existence, de l'être kabyle (der). C'est l'Être vivant qui serait la constante du sédentaire.

Per
Cette racine kabyle FR devrait être comparé au préfixe grec et latin per pour travers, comparé à trans, dia (diamètre).  

Frais
Dans ifer (feuille végétale, aile), on trouve bien sûr la notion de respirer (pour vivre), air, air frais, fraîcheur. C'est dire que le terme a-vehri (brise, air frais) en kab a tout pour être dérivé de cette racine FR de feuille et d'aile. La notion de fresque y est aussi, tout comme l'opposition frais vs dur (sec), dans le cas du kabyle, c'est ifer (feuille végétale, donc verte) vs tha-wriq-th (feuille de papier, à priori sèche) interférant avec warqa (feuille) en arabe. 

Pudeur
C'est bon, on peut maintenant commencer la chasse aux mots cachés dans ces figures !
FR de feuille (ifer) et cacher (fer), c'est de pudeur qu'il s'agit : la feuille de figuier, et plus tard la feuille de vigne pour Adam et Eve sont le symbole de ce voile de pudeur.

Plan
Disons-le tout de suite, ifer (feuille végétale) serait plus généralement une plante. La feuille de figuier, la feuille végétale plus généralement, est avant tout plate, pour la forme. C'est donc plan, place et...pièce que l'on y retrouve. Le plan, c'est aussi planifier, programmer, répartir, etc.    

Partie
Ce grand rectangle est constitué de deux parties, deux compartiments, deux cases, deux sections ou deux feuilles, deux cellules : une carrée AEFD et l'autre rectangle EBCF. C'est là le sens de afrag ou freq (séparer, répartir) en kabyle : il s'agit de part, partie, partition. 
Fréquence
Je reprends la première figure du rectangle contenant un carré pour nous faciliter les choses. On peut continuer à diviser ce rectangle dans le sens de la largeur en plusieurs parties : en plus de EF existant, on ajoutera GH, IJ, KL et ainsi de suite : plus on séparer le rectangle en cases plus petites, plus on comprend qu'il est question de fréquence tout simplement pour afrag (ici EF) de séparation. Avec un peu d'imagination, s'il l'on donnait de la hauteur à notre afrag EF, il devient quoi ? une cloison, une paroi, un mur.

La période est simplement 1/fréquence, ce terme d'origine grecque est le même qui désigne en kabyle la voie, le chemin (avridh) et la fois (avridh) qui a son synonyme KL (thi-kel-t) : c'est aussi a-verdhi le flanc, les côtes (vertèbres), et les côtés (de séparation) de notre rectangle, échelle, grille ! 

L'échelle ou la grille du temps serait agencée de la même façon. Notre fréquence ici découverte nous indique que la notion d'heure serait liée à la répartition, à la fragmentation : c'est une partie du temps, d'ailleurs heure, hora en latin, vient du grec hôra, ora "division du temps". A mon sens, c'est la notion d'éclair - foudre, levraq en kabyle (idem à freq, afrag), al-barq en masri (arabe égyptien) et en arabe - c'est aussi le nom d'Hannibal le phénicien, Barca - qui conviendrait le mieux pour sonner une heure, une division du temps. 

Cellule
Quand on divise notre rectangle (unité), on est dans le frais ; mais lorsqu'on obtient notre carré (ou case) y est, on est dans le dur, le sec. Ce n'est pas par hasard sir en kabyle c'est la racine QR de tête (carrée :)) qui désigne le dur, sec (a-quran), adulte, grand, majeur, etc (a-muqran). 
Cette éternelle division du temps (de la grille, de l'échelle, du rectangle aussi (divisé dans le sens de la largeur et de la longueur) :)) serait comme la division cellulaire et chaque case ici serait un être vivant. Je vous laisse le soin de continuer la réflexion, chacun à sa manière.

NB: Le terme ifer (feuille, aile) kabyle pourrait prendre une autre dimension, pour des notions spirituelles : Être, être vivant, Vie. Notre kab ili (être) serait issu de la racine kabyle KL, mais il pourrait avoir une relation avec Aile, Air de l'autre côté de la Méditerranée (monde greco-romain).

Genèse
Il est temps maintenant, cher lecteur, de revenir à des notions essentielles pour la Bible et la science que l'on peut apercevoir dans notre modeste figure d'un rectangle divisé en N parties et vers lesquelles on reviendra avec un billet à part tant ça vaut le coup :
- la notion biblique de Paradis perdu s'expliquerait par notre figure :  c'est la fraîcheur perdue pour devenir la cellule dure (formée) ;
- la Femme issu d'une vertèbre de l'homme : c'est simplement le nom de la déesse grecque Aphrodite qui y est en question, avec le sens de côte, côté (flanc, vertèbre : a-verdhi en kab) - EF sur notre figure -, de fraîcheur, de parité ;
- la vraie découverte si j'ose dire, c'est d'avoir compris que la Constante des constantes, c'est probablement l'Être vivant (l'homme) lié au Temps :
Homme (Être) = Temps
L'homme est associé au temps, ou le temps est apparenté à l'homme, à l'être vivant, au monde vivant, ou tout simplement à la vie :
Temps = Vie
C'est ça à mon sens la vraie explication de la notion de temps, que les physiciens ne reconnaissent pas car la physique n'a pas besoin de temps. On les comprend mieux maintenant quand on suppose que le Temps serait la Vie, une notion plus spirituelle au sens propre : c'est de l'Air, l'air vital à la feuille végétale et à l'homme pour exister. Plus exactement, c'est de l'Oxygène (terme récent). C'est ça la vie, le temps.

Prisme
Reprenons notre modeste figure encore une fois et imaginons-la divisée en N parties. C'est la cellule au sens de prison. On y retrouve le sens de Clé, de Prisme aussi. Le prisme de Newton serait la prison des longueurs d'onde de la lumière du spectre visible :) Les couleurs et leurs noms se trouveraient dans cette figure d'un rectangle contenant un carré divisé N fois pour obtenir une échelle, une grille de N cellules ou cases. Les chiffres aussi s'y trouveraient, c'est la grille de l'ordre de ce monde !
Direct
Imaginez que vous êtes à Bougie (F) en Kabylie et que vous voulez vous rendre par bateau à Marseille (E) en France. Vous pouvez faire une boucle par l'est en passant par Tunis (C) et Gênes (B), ou par l'ouest en passant par Tanger (D) et Barcelone (A). Mais comme vous êtes un cro-magnon droit qui ne prend jamais la tangente :), vous prendrez le chemin le plus court, la traversée sans contournement, le raccourci FE pour faire des économies de temps (de vie) et d'énergie (de vie aussi). Ce raccourci FE explique pourquoi SRG en kabyle dans shereg aman "déchirer les vagues" qui serait "briser, sectionner ou fendre les vagues" plus exactement. Ici c'est la racine RG (autres variantes : RD, RY de rayon, ragio, radius) qui serait droite, directe. En faisant court, en coupant, en brûlant les étapes C et B (ou D et A), vous faites un raccourci FE. Cette racine /RG/ dans shereg (déchirer) est la même que celle de afrag ou freq (séparer, répartir), c'est aussi celle de RG, RQ de brûler, briller (regh, req), de jaune-or (a-wragh)... et de l'Arc probablement.

Bridge
Ce raccourci FE de Bougie à Marseille est la voie la plus courte, c'est aussi un Pont tout simplement. Un pont qui relie deux berges comme il pourrait relier deux êtres, un homme et une femme (en Kabylie du moins :)). Bref, ladies and gentlemen, le terme anglois bridge (pont) n'est rien d'autre que le français mariage ! En plus, bride (la mariée) serait lié à bridge en anglois, et peut-être à la bride (sur le cou !) en français. Pour la petite histoire, le terme brak en russe indique aussi le mariage, l'aliance.    
Une fois n'est pas coutume, français et anglois font ménage (c'est carrément la lune de miel avec cette relation nuptiale : )) Bridge mariage nous donne quoi ? Élémentaire, sir : Vierge Marie. 
C'est en réalité vers l'Arc du mythe fondateur kabyle (mazigh) d'Anzar et de sa mariée (l'arc-en-ciel) que l'on revient. Et à mon sens, vers le mythe méditerranéen de Poseidon, qui serait la divinité Anzar chez nous.

Merci
Maintenant une interprétation mercantile de nos figures. Regardez par exemple, non pas notre rectangle mais une échelle ou même un escalier : une marche (plat) entre deux contremarches (d'escalier) ou entre deux arêtes (échelle). Ce plat entre deux contremarches d'escalier ou d'arêtes d'échelle serait le FR de feuille (ifer) ... il en va de même pour le cils des yeux (leshfar). Tiens, dans le cas du russe, je suis à peu près sûr que le terme list' (feuille végétale) est en lien avec lestnitsa (échelle) et probablement avec restnitsa (cil).
NB : Ceci peut vous étonner, mais la notion de "entendre" serait liée, elle aussi, à l'échelle ! SL de sell en kabyle avec sellum (comparable au latin cellum, ciel et au masri et arabe seloum "échelle"), listen (écouter) en anglois au russe lestnista (échelle), list' (feuille) - la liste en français aussi (croyez-moi !).

Eh bien, ce plat d'escalier/d'échelle, c'est simplement le milieu. Qui conforte notre supposition formulée il y a bon moment qui consistait à rapprocher le nom du dieu grec 'Ermes (Hermès) - le Mercure des Romains - du kabyle alemas (du milieu, médian), ce dernier pouvant à son tour être proche de ilem (vide). C'est ici, dans notre FR de ifer je rappelle, que trouveraient leurs origines les notions de marché, marchandise (merci en italien du nom de Mercure), prix, frais, etc. On y reviendra.
Messager
L'intérêt pour Hermès évoqué dans le paragraphe précédent, est qu'il est une divinité, le Messager des dieux. D'où le retour vers notre figure de rectangle-enveloppe. Aussi étonant que cela puisse paraître, BRD de bridge (pont), bride (mariée) en anglois, BRD de al-barid (poste, communications ?) en arabe, PRD de période (terme d'origine grecque) et VRD de avridh (1. voie, chemin, route, 2. fois), tha-vrats (une lettre) en kabyle auraient une origine commune.
Cette lettre, ce message serait la mariée du Messager : la vierge Marie pour les uns, thislith (la mariée) d'Anzar qui est l'arc-en-ciel pour d'autres. L'un des premiers Messagers serait à mon sens Poseidon, une divinité crétoise avant de devenir grec car le grec Hermès serait peut-être une version plus tardive de Poseidon. Ce mérité que l'on y revient plus en détail dans un billet à part. A suivre donc.

Crabe
Notre racine kab FR de ifer (feuille, aile) est dans...le crabe ifiraqes, pourquoi à votre avis ? Eh bien tout simplement parce que le crabe symboliserait les figures dont on a parlé plus haut, l'échelle plus précisément. On aurait peut-être raison de parler "d'échelle crabe" (à l'image de escalier-escargot) pour une échelle escamotable ou un accordéon. Il est question de Pli, plissé : ainsi la liste française que l'on a rapprochée de list' (feuille) russe y trouve son explication. De même, les cils (des yeux) leshfar en kab sont une liste, des feuilles (FR de ifer) pliées.
Quand on dit en kabyle qriv (presque, proche), iqriven (parents proches), il y a interférence avec le masri ou l'arabe qarib (proche) d'accord, mais avec le Crabe aussi ! En d'autres mots, le crabe en kabyle ifiraqes doit être comparé au latin proximus (prochain) 

Je crois que le moment est venu d'achever ce billet même si l'interprétation de notre figure n'est pas terminée. Juste un petit truc avant de baisser le rideau : cette figure dans la racine FR kabyle de ifer (feuille, aile) renfermerait probablement la notion de forme.

Merci de votre patience. Thanemirth.

mardi 23 décembre 2014

La coupe

De météorologie et de métrologie...

Quand une nouvelle bagnole s'amenait jadis dans la cité, ou dans la place du village (anar), c'était l'effervescence chez les mômes. La gossaille qui encercle la nouvelle caisse non pas pour s'enquérir de la puissance du moteur comme le font les adultes, mais pour autre chose : les yeux de l'heureux élu Fouroulou - le premier à pouvoir scruter le compteur de vitesse à travers la vitre et à qui revient l'honneur de l'annoncer à la marmaille - sont braqués sur le tableau de bord, plus précisément sur le compteur de vitesse, car seule la vitesse compte à cet âge : pour ces dégourdis fascinés par la vitesse, la meilleure voiture doit être un bolide !

Cette expérience de gamins cherchant à quantifier les performances d'une voiture n'est en réalité pas loin de celle, légendaire, d'un Anglois mondialement connu : Sir Isaac Newton et sa pomme légendaire. Cette intuition de scruter un compteur de vitesse a qlq chose de fantastique si on la regardait autrement.  C'est ce que nous allons essayer de faire dans ce billet.

Lexique kabyle
D'abord, quel est le verbe utilisé pour désigner cette vitesse, en kabyle s'entend ? 
KT de kath (battre) : comparable à YT (thiytha - l'action de battre), WT (weth - battre) et même WD avec un DH emphatique dans a-weDH - 1.atteindre (sa destination/objectif/but/bout ou arriver à terme/ à la fin, 2. arriver à maturité, mûrir (fruit, par ex.) , 3. provoquer (qlq'un). C'est le même verbe KT/WT (kath, weth)  qui est utilisé pour les précipitations atmosphériques : y kath u'gephur/w'adhfel pour la pluie/neige qui tombe.

Cette racine kabyle KT ou WT est intéressante à plusieurs titres, c'est tout simplement COMPTER et MESURER (kthil en kab avec la même racine) avant tout, et compter au moyen de gouttes d'eau ! Suivez le raisonnement en étant très attentifs svp !

La (vraie) pomme de Newton
Un peu de météo donc. La pluie (a-gephur, lehwa ou même anzar chez les mazigh occidentaux) qui tombe qlq part en Kabylie, en Méditerranée ou ailleurs, est quantifiée donc mesurée : l'intensité des précipitations est mesurée par rapport à la norme mensuelle, par exemple, 100 mm de pluie. On a un volume, une masse (poids) d'eau définie pour une durée (temps) défini. Le rythme, la cadence, la vitesse de chute libre des gouttes de pluie peut-être calculée par déduction. La goutte d'eau tombe en chute libre à cause de la pesanteur : la goutte d'eau qui tombe sur la tête de Fouroulou vs la pomme de Newton pour découvrir les lois de la gravitation universelle. 
Et la légendaire pomme de Newton ne pourrait être qu'une parabole et cette pomme ne serait rien d'autre que la pomme de Cydon, autrement dit le coing/cognassier, kidonia en grec ou tha-kthunya en kabyle...avec la même racine KT vue plus haut pour le sens de "battre" et autres (vitesse, compter, mesurer). Cette racine KT kabyle de kath (battre) est comparable à une racine grecque que vous connaissez certainement :
Kata, cata (vers le bas) en grec vs KT/WT/WD en kabyle dans kath (battre), wada (bas)
Et tout s'explique : la chute, c'est toujours vers le bas, du moins sur notre Terre !

Ce même verbe kabyle kath/weth (battre) avec la racine KT/WT, comme pour les battements de coeur (le pouls, donc), pourrait tout simplement attester la gravitation !
source
Le poids
Est-ce vous arrivez à ne pas confondre le poids et la masse ? Depuis Newton, vous le devrez normalement :) Comment expliquer la notion de poids sous un angle kabyle ?
Le poids romain (français) est ce qu'on désigne nous Kabyles par la même racine vue plus haut : KT; WT, WD dans "arriver, arriver à maturité" (a-wedh) et surtout dans pwa (prêt), pwDH (arriver à terme/destination) pour un plat cuisiné, par exemple. Quand vous faites la popotte, tous les ingrédients que vous mettez dans la poêle sont d'une certaine façon "une masse" tant qu'ils sont crus, et n'auront de "poids" que lorsqu'ils seront cuits. Ainsi, masse vs poids pourrait s'expliquer par une parabole : cru vs cuit. Il en va de même pour le fruit (la pomme imaginaire de Newton) ou pour la goutte de pluie qui tombe sur la tête de Fouroulou : l'humidité se condense en masse qui prend donc un poids et, gravitation oblige, décroche du nuage en chute libre pour atteindre la terre.
C'est à dire que l'on doit désormais s'intéresser à la relation entre la notion de Poids et la Pomme, la pomme de Cydon (le Coing) pour, sait-on jamais, y déceler un indice rationnel datant des temps anciens et attestant que les anciens étaient éclairés sur la gravitation bien avant Newton. 

La coupe
De cette phrase banale de "la pluie qui tombe" en kab y kath u'gephur (lehwa, voire anzar), on pourrait en tirer une bonne quantité de notions rationnelles. Le nom du dieu Anzar qui est aussi "la pluie" pour certains Mazigh (au Maroc), on devine aisément la proximité phonétique avec Mesure, Mensuration du latin metior issu du grec metron (mètre)...qui aurait probablement donné al-matar (la pluie) en arabe ! A propos, en anglois rain (pluie) et run (courir) seraient peut-être de la même racine. Plus étonnant encore, cette racine kabyle KT/WT de kath/weth "battre" (et atteindre, mûrir) pourrait être comparée...à l'anglois wet (humidité), water (eau) et cut (couper) : la goutte qui prend en kabyle la racine QDR, comparable au masri (arabe égyptien) et à l'arabe qatra (goutte), en serait la raison de ce lien : 
couper ~ mesurer, compter
C'est une relation que l'on développera plus tard, mais déjà on devine que la division s'apparenterait à la mesure et au calcul : on doit être capable d'abord de diviser pour ensuite pouvoir compter, calculer. Comme quoi les mieux équipés pour devenir comptables sont les bûcherons, bouchers, tailleurs, coupeurs et consorts :)

La coupe de Fouroulou sur la terrasse remplie d'eau de pluie après un orage, ou tout autre réservoir de récupération d'eau de pluie, n'est rien d'autre qu'un compteur, un compteur d'eau pour sûr, un compteur de temps aussi. La coupe d'eau serait simplement une horloge, une horloge à eau, autrement dit un clepsydre.

vendredi 19 décembre 2014

Cosmos

L’univers kabyle...

Il était une fois, à l’époque antétroiduvienne, cad bien avant Google Earth, les zooms optiques et tous les machins 3D, qlq part en Kabylie, un simplet d’Ighil Nezman décida de s’éloigner de sa cambrousse pour aller un peu plus loin, un peu plus haut, vers la colline d’en face ; bref, vers un lieu d’observation qui lui permettrait d’admirer de loin les lumières de son village une fois le soleil couché. Notre personnage aussi simplet soit-il est digne d’un cro-magnon même s’il n’a jamais pensé à prendre en photo ce spectacle qui le fascinait histoire de lui éviter de retourner chaque fois là-haut sur la colline (soyons indulgents, c’est un kab et pas un jap après tout !).


De nos jours, il suffit de cliquer sur zoom/zoom arrière de GoogleEarth pour visionner n’importe quel endroit de notre planète, sous tous les angles en plus : vue d’ensemble, vue panoramique, gros plan, détail, etc. Et pourtant même les technologies de pointe et les plus grands chercheurs- pas même la NASA - ne peuvent permettre à l’homme moderne de savoir comment est le monde dans lequel il vit, la voie lactée en l’occurrence. En pareil cas, l’homme fait appel à son imagination, il se fait une image de son monde sans savoir si elle correspond véritablement à la réalité.


C’est dire que l’homme a toujours besoin de recul, dans le temps et dans l’espace, pour mieux apprécier ce qu’il entoure. Le simplet qui va plus loin et plus haut sur la colline d’en face pour avoir une autre vue (d’ensemble) change tout simplement d’angle de vue en reculant dans l’espace 2D, l’ici-bas, tandis que le chercheur d’un observatoire moderne utilise son « œil artificiel », le télescope, pour voyager non seulement dans l’espace, mais dans le temps aussi car nous ne pouvons voir les astres « en direct », la lumière aussi a besoin de temps pour traverser l’espace. Pour passer du 2D au 3D, il faut surmonter la gravité et se trouver en apesanteur : le télescope spatial « Hubble » est un exemple d’un point d’observation « 3D », dans le sens où on l’entend dans ce billet : un point suprême unique d’où l’on peut TOUT observer, un zénith en qlq sorte.


L’homme peut s’observer à longueur de la journée s’il le désire, bien entendu, il suffit d’avoir un miroir pour contempler son reflet. Mais aucun miroir, aucune lunette ne permet à l’homme d’observer son monde, son cosmos, sa galaxie, son univers dans son ensemble car il s’y trouve et ne peut (pour le moment) s’en extraire pour aller faire un tour à la galaxie (ou pire encore à l’univers d’en face), de là s’offrirait une vue d’ensemble époustouflante sur sa galaxie (son univers) abritant son « home sweet home ». Où veux-je en venir ? Le jour où l’homme comprit la voûte céleste et soupçonna l’existence d’un univers indomptable car l’homme ne peut le voir dans son intégralité, ce jour là l’homme inventa vraisemblablement …le monothéisme. 


Le Dieu unique imaginé par l’homme serait une conséquence de cette impossibilité pour l’homme d’accéder à ce point unique suprême qui lui permettrait d’observer le TOUT qui l’entoure, sous tous les angles (cad à 360°), et l’homme en conclut que le maître de ce lieu unique serait un Dieu unique qui serait aussi le plus HAUT, le Créateur du TOUT qu’Il est le seul à pouvoir observer dans sa globalité, à l’échelle de 1 :1. Ce point unique suprême ou culminant peut être interprété à l’échelle du temps comme étant tout simplement le point Zéro, le point de départ de la Création de notre univers ou nos univers. (C’est d’ailleurs la même logique de compte à rebours qui a abouti à la théorie du « Big bang » !) Si l’on devait donner une définition romantique (car elle n’a rien de scientifique apparemment) à ce point haut et unique, on l’aurait désignée par « le point de croisement ou de fusion du temps et de l’espace ».

Vous le savez sans doute, il existe une hypothèse qui dit que le monothéisme serait né du culte d’Aton en Egypte ancienne, interprété comme culte…du disque solaire ! On ferait peut-être mieux d’interpréter ce disque comme étant ce point culminant ou point unique suprême d’où TOUT est observable, non ? Le culte d’Aton ayant été imposé par Akhenaton au détriment de celui d’Amon (imen « le caché »), on a là peut-être une bonne piste à explorer pour remonter aux origines du monothéisme rien qu’en cherchant plus loin dans la vraie symbolique de ces deux divinités Amon et Aton.

Yggdrasil - source
Outre sa galaxie et son univers, l’homme ne peut non plus observer ce qui fait partie de lui-même : son esprit et son âme, la 3èmeD de l’homme. C’est la transcendance par l’esprit, la quête des lumières et du spirituel pour dépasser sa bassesse et sa condition d’homme afin de s’observer de haut, de loin pour mieux se comprendre soi-même. Bref, c’est la quête de SOI, la vie durant. Chacun de nous se crée son monde, son univers en fonction du savoir qu’il a acquis en gravant les échelons de l’échelle ou de la pyramide de la vie. N’est universel que celui diplômé d’université. Les notions d’Univers et d’Université, de Monde et de Savoir/Science (respectivement, 3alem vs 3ilm en masri et arabe) ne sont pas apparentées pour rien, ce n’est pas une coïncidence. 

Ce que l’on a dit plus haut pour le monde, le cosmos, l’univers, le point unique suprême d’où TOUT est observable comme étant la premier indice de naissance du monothéisme, du Dieu unique pour l’homme, se retrouverait dans la notion d’Université qui serait aussi une preuve de la naissance du monothéisme :
Université = un SEUL lieu où l’on apprend TOUTES les sciences, un grand tronc commun avec toutes les disciplines, toutes les branches possibles. De nos jours on utilise la notion de « polyvalent » (lycée polyvalent par exemple) avec le préfixe grec poly (beaucoup), ou avec un autre préfixe grec omni (le tout) – phonétiquement très proche du nom d’Amon… – comme dans « salle omnisports » par exemple.

Maintenant toute cette logique appliquée à deux symboles identitaires kabyles : l’olivier et l’argent (métal) :
FT : fedTa pour argent (métal) en kabyle serait une SEPTA latin, HEPTA grec (7) aussi ;
FT : idem pour la lumière tha-phath (tafat) en kabyle, voire aussi pour phos/photo « lumière » en grec.
Baptême serait lié à la notion de Sept ;
Sept aurait probablement le sens de « Tout ».
ZM en kabyle dans izem (lion), zeman (temps), a-zemmour (l’olivier) :
L’Olivier kabyle serait notre Arbre de la vie (et de la vue de tout ce qui nous entoure J), l’Arbre du Monde (Yggdrasil chez les Scandinaves),  le tronc commun du savoir et de la foi, notre cosmo-omni-universel, notre Cosmos, notre Univers ; la racine ZM attesterait la notion de Temps par excellence, probablement comparable au grec kosmos (monde) qui a donné Cosmos, l’univers. 

imen (soi) en kabyle : le SOI serait lié à ce Sept=Tout ; 
isem (nom) en kab, vs asm (nom) en masri et arabe serait peut-être aussi un Sept -Tout-Monde : votre nom serait votre monde, votre cosmos !
Pour le kabyle c'est la racine ZM qui lie le Lion à l'Olivier, cette logique s'appliquerait probablement pour l'arabe aussi : assad (lion) et zeytoune (olivier) seraient de la même racine SD ou ZT, voire même issus de Poseidon ;
Le nom d'Olivier (Zeïtouna ou Zitouna) de l'université de Tunis ne serait pas fortuit : Olivier signifierait Université.  
Autrement dit, Université serait une altération de Olivercité (?) et Univers une altération de Oliveraire. Magnifique symbole notre olivier, ce socle identitaire kabyle et symbole méditerranéen par excellence !

Merci de votre patience. Thanemirth.