Le mythe d'Anzar ou ses noces avec sa mariée l'arc-en-ciel.
Amour et Psyché du fils de Madaure, Apulée.
Thagaste la ville natale de Saint-Augustin.
L'arc kabyle (mazigh) vient d'être identifié !
Le chant des femmes kabyles ou chaouis (mazigh plus généralement), c'est qlq chose de fabuleux. Que ce soit la lyrique (achewiq) kabyle, thivougharine kabyles, et (chant nuptial chaoui), ou urar tilawin (jeu/chant/divertissement de femmes en Kabylie) durant les noces, c'est un patrimoine fantastique que nous devons sauvegarder.
Maintenant une synthèse des conclusions qui s'imposent.
GAME
Le terme kabyle urar (jeu, chant féminin (nuptial généralement), divertissement) s'aligne sur le grec lyra (la lyre). a-chewiq (chant lyrique) kabyle ou a-jewaq (flûte) sont des termes qu'on peut apparenter à...jeu ou gioco (jeu) en italien, et plus étonnant encore, à...souq (marché), sewaq (négocier). Noces = Jeu. L'anglois game (jeu) n'est rien d'autre que le grec gamos (mariage, union), ex. dans polygamie.
ARC
L'arc kabyle (mazigh plus généralement) c'est ça :
son GH en kab = RC ou l'Arc (voir Ars).
agh en kabyle signifie, entre autres (pour l'homme): 1.acheter, 2. épouser (une femme, en Kabylie en tout cas :) ). C'est surtout un Acte qui signifie l'Accord et l'Union.
NZ est celui de la femme : zenz, nza : vendre, vendu.
SWQ (souq "marché") n'est pas un terme arabe, c'est le même que dans a-chewiq ou a-jewaq : il s'agit de Jeu.
Pour mieux retenir : ARC = Noces = Négoce
Thaghaste
Thaghasth devenue Souk Ahras : Ahras serait le marché (ou comptoir de négoce), c'est lui l'ARC, il serait a-hras ou a-ghas (aRCas) dont le féminin (avec les affixes T correspondants) est tha-ghas-th, d'où le nom antique Thagaste : peut-être de là vient a-rgaz (l'homme, le mari), qui serait probablement l'Eros grec aussi dans ce cas.
Amour
L'Eros (Cupidon) d'Apulée est où à votre avis ? Dans MGhR en kab : thameghra (marriage, fête) au féminin, le masculin synthétisé donnerait MGhR ou (gh = arc) MERCURE (latin) ! Amour serait un Marieur, un Négociant. En grec, Eros s'aligne sur Hermès (le Mercure grec), sur Agora (marché). Cupidon aurait sans doute donne en russe le verbe koupit' (cupid' quoi !) pou "acheter" et koupets (négociant).
Casanova
On ne sait plus sir cet homme à femmes vénitien a vraiment existé...
Isly (la marié, fiancé) + th-isly-th (la mariée) s'unissent pour former un foyer : axxam, a-kham en kab qui ne serait rien d'autre que le grec gham- dans gamos (mariage, union). Or on interprète en kab et en chaoui axam (akham) comme maison, foyer : ça serait un nouveau foyer, une nouvelle maison. En somme, une cellule mâle (isly) + une cellule femelle (thislyth) forment une nouvelle case de la société ! (isly donc à comparer à cellule ). Un case neuve, casa-nova en italien :) et puis en espagnol la mariée est une Novia (neuve). Tout s'explique pour Casanova.
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Maintenant la démonstration que le mythe d'Anzar aurait pu sortir de la plume de Décaméron :) On sait que la mariée (thislyth) s'offre nue au dieu Anzar. Mais en pareils circonstances (pluie, arc-en-ciel), on chante bien que c'est "tameghra bbuchen", soit "le mariage du chacal (ou renard au figuré)". On croit comprendre qu'il s'agit de b'uchen (du chacal) sans vraiment deviner qui est vraiment le chacal :) Tameghra étant l'amour, c'est simplement un récit érotique, et dans ce cas, l'histoire de la Belle et la Bête, la même que celle d'Apulée (Amour et Psyché), récit bien antérieur aux King Kong et autres films hollywoodiens ! Et l'on comprend d'où vient le récit biblique (?) de la femme qui a couché avec un chacal (Omen, 666, Antéchrist) : mince, ils sont passés à côté de la plaque les pauvres bigots deux millénaires durant !
Le terme arabe zeb (la verge) serait sans doute issu de dhib (chacal en arabe nord-africain, loup en arabe des vrais arabes d'Orient) plutôt que de leur nuit de noce (laïlat az-zafaf). Il en serait de même en kabyle : le chacal serait le machin, vous comprenez. Ici b'uchen (du chacal) renvoie à bush désignant et la verge (a-bush) pour ce qui est de l'homme et les seins (thi-bushin) pour la femme. Je suis prêt à parier que l'équivalent de la chatte en argot français serait plutôt la rusée (femelle de chacal) chez nous :) Et puis devinez ce que serait le Phénicien, et la Phénicienne :)
Le nom de l'amour charnel (noce) serait lui dans le terme Négoce mais autrement : la Cloche. J'ai entendu dire cette expression de "sonner la cloche" (naqus) ou "craquer l'allumette" pour signifier "faire l'amour" d'un gars lascif de chez nous qui le disait à chaque fois qu'il allait voir sa régulière pour une partie de jambes en l'air ; et franchement j'ai toujours pensé que ce "sonner la cloche" au sens de "fair l'amour" (à une femme, en Kabylie du moins :) ) était une formule inventé par notre Casanova local. Donc si qlq'un aurait entendu cette expression ailleurs en Kabylie, prière de me le signaler.