lundi 8 décembre 2014

Casbah, les Soviets

L'union sacrée du 7...

Lorsque toute une nation, ou qui se prétend comme telle, s'entête à interpréter la toponymie algérienne uniquement sous l'angle arabe, le résultat est en général catastrophique : c'est la myopie hilalienne, source de médiocrité endémique de ce pays occupé par des usurpateurs. Prenons l'exemple de la Casbah d'Alger. Les casbah n'existent qu'en Afrique du Nord, même si leur nom a été arabisé, cette tradition de haute-ville et citadelle ou casbah n'existe en dehors du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie, donc en faire "un monument arabe" serait pour le moins malhonnête.
Qu'est ce la Casbah alors ? Il suffit de comparer à ce qui existe dans notre milieu naturel, en Méditerranée, au lieu de s'embourber dans les sables mouvants hillaliens.
Une Casbah nord-africaine est tout simplement un Acropole chez les Grecs !
On sait parfaitement que la Casbah n'a d'arabe que le nom, l'idée étant forcément antérieure à la hillalianisation, comme c'est toujours le cas en Afrique du Nord. La Casbah, acropole nord-africain, aurait eu un autre nom durant les temps puniques, et ce nom est toujours là en kabyle, tachelhit (en mazigh) :
Casbah ~ Acropole ~ Agadir
Oui, Agadir existe toujours chez les mazigh du Souss ; et a-gadhir (le grenier, la forteresse, etc.) ou Agadir aurait été arabisé en Casbah. Ce terme a-gadhir a tout de mazigh (berbère) - il a donné sans doute i-guidher "l'aigle" en kab (mazigh en général) - néanmoins les spécialistes disent que c'est un terme phénicien. Et cet Agadir phénicien prend une autre forme en Espagne : Cadiz ou Cadix.
Voilà donc une piste phénicienne ô combien intéressante. On y reviendra.

Maintenant passons à un phénomène très fréquent en latin qui s'appelle le rhotacisme (s en r), qui devrait s'appliquer non seulement pour le latins comme nous allons le voir :
RBT forme arabisée de SPT (latin)
C'est à dire que Rabat, qui possède sa casbah aussi, n'est rien d'autre que Sebt, Sept (comme Ceuta d'ailleurs) ; et que les Ribat des Almoravides ne seraient rien d'autre que Sept (7) ; il en est de même pour les i-mravdhen de Kabylie et autres marabouts. Reste maintenant à voir le vrai sens de ce Sept (7) devenue Rebt (nouer) par rhotacisme. 
NB : Avant d'aller plus loin, et si je vous disais que ce terme rabt (nouer) est le même que arbeit (travailler) en allemand ou robot (du slave/tchèque rabotat (travailler), que diriez-vous, hein ?
Il faut revenir à ce qui a été dis auparavant sur ce blog :
Sept (7) lien avec Lion, Temps, Constante
Plus en kab : ZM est dans le lion (i-zem), l'olivier (a-zemmur).
Et surtout reprendre l'hiéroglyphe de la déesse égyptienne Aset ou Isis :ST "siège, trône, endroit".
Allons droit au but.
1) KRS de cerisier en grec (kerasos) qui a donné église en français, knesset en hébreu, kanissa (église) et m-gls ou majlis en arabe, tha-knisya (griotte, cerisier) en kabyle, et probablement aussi la notion de Croix et de krasniy (rouge) en russe. 2) La notion de semaine de sept jours, de samedi jour férié soi-disant inventé par les prêtres juifs. 3) Sept en latin pour 7 et Constante dans stare en latin. Eh bien, tout ça est postérieur à l'époque égyptienne, tout découle de cette racine ST de "siège, trône, endroit" dans le nom d'Isis (Aset) !

ST dans le nom d'Isis contient les notions de :
- Genre (sang, race, génération, famille, clan, humanité, etc.) ;
- Noeud (lien, y compris liens de sang) ;
- Sept (7), Semaine, cycle de temps.
- Siège, Conseil (soviet en russe).

Et c'est avec une conscience tranquille que l'on peut faire le raccourci entre Lion et Lien (en fr.), par exemple ; d'avancer l'hypothèse selon laquelle ce serait l'Olivier et non le Cerisier ce symbole de lien de sang et d'assemblée aussi, du moins en ce qui nous concerne ! La semaine, la somme des jours de la semaine, donne le jour sacré de l'assemblée ou de la famille tout simplement, ça serait la bonne explication. 

Tenez, le terme kabyle krez (labourer) tout comme les termes proches du kab kres (plisser), kmesh (froisser, ratatiné), knes de tha-knisya (cerisier), s'apparenterait au Jeudi (lekhmis), au Cerisier grec (et église) et à la Croix. Labourer est travailler, le boeuf est le labour le travail. 
Le joug (tha-yuga, a-zaglu en kab (mazigh) et a-zgar (boeuf) sont les termes apparentés aux notions abordés plus haut.
Bref, ce lien sacré, de sang, et les ribat des almoravides et i-mravdhen, c'est ça :
Sept (Rebt) ~ JOUG
Et le 7ème jour de repos, le samedi (ou autre), est le jour de la famille, ou de l'assemblée du peuple (de la communauté), le jour du Conseil, familial ou communautaire, le jour des Soviets quoi :)
Le joug kabyle tha-yuga (une paire), surtout appliqué à une paire de boeufs de labour, est proche du latin jugulum ou du persan yough : c'est ici qu'il faut chercher l'origine de zudj (deux, paire), zwadj (mariage) que l'on a tendance à considérer comme des termes arabes ! NB: Deux suppositions à ce sujet :
1. Sept d'Isis, le noeud ou le joug, indiquerait peut-être dans les cas des religieux (imravdhen kabyles ou les almoravides maures) la notion de voeu de chasteté ;
2. Sept (noeud, joug) d'isis indiquerait que les anciens Egyptiens n'étaient pas nulles en génétique et savaient bien que pour éviter les mariages consanguins, il faut des liens de sang au-delà de 7 générations (les Russes, par exemple, ont sauvegardé cet adage jusqu'à nos jours) ; ce qui est en contradiction des interprétations officielles "de pharaons qui épouse sa soeur aînée", peut-être le sens de "soeur" était-il autre pour les anciens Egytiens que pour les égyptologues contemporains qui interprètent leurs tetxes ?

Même le le terme kab a-sugas (l'année) pourrait être parti du joug (à vérifier) qui contiendrait donc une notion de (cyle de) temps.

Le boeuf et le labour sont inséparables donc, les sept boeufs de labour des Romains pour la Grande Ourse constitue à cet effet un indice important. La Grande Casserole aurait sans doute inspiré ceux qui ont inventé le chiffre 7...ou peut-être est-ce le trône d'Isis qui l'aurait inspiré ! En tout cas, il vous de nous ouvrir, à nous, de nouvelles portes vers la lumière.

Justement, avant de terminer ce billet, je voudrais vous dire que l'hypothèse la plus fantastique au sujet de l'origine de la forme de sept (7) consiste à dire que ce sept (lié au lion, à la constante), sur le fond et sur la forme (7), serait bien entendu le chiffre d'isis, et ne serait rien d'autre que le nombre Pi, une constante bien connue de anciens Egyptiens et qui pourrait être illustré par l'hiéroglyphe ST de "siège, trône" d'isis (voir plus haut) ; la lettre phénicienne Zayin (arme), le même que zayin en hébreu, pourraient aussi être en relation avec 7 et ST d'isis, le nom de lionne (tha-seda) et de lion (i-zem) en kabyle aussi. A suivre.