dimanche 28 décembre 2014

The One

Aux sources du s1...

Nous voilà capables d'expliquer, en partie du moins, l'origine du chiffre ou nombre Un (1), sur le forme et sur le fond. Ce chiffre qui nous est aujourd'hui familier, 1, est honteusement désigné "chiffre arabe" ; d'autre part, la trace indienne (hindoue) est aussi souvent évoquée pour ces "chiffres arabes" alors que le 1 hindou a tout sauf cette forme que nous lui connaissons aujourd'hui.

On connaît la haine vouée par les religions monopolistes (dites monothéistes) à la civilisation égyptienne ancienne antérieure à la leur, civilisation immense à laquelle elles doivent, toutes les trois, beaucoup sinon tout. L'origine du 1 va justement nous permettre de mettre à contribution les camarades religieux sémites et les confronter à la réalité de l'Egypte ancienne.

1 : un, uno en romanes, one (wan) en anglois ou yiwen en kabyle, wahed en arabe et eh'ad en hébreu, odin (adine) en russe. C'est donc 1 en référence à Unique, voire Seul.
Voici maintenant l'hypothèse qui expliquerait tout :
Un (1) ~ Boiteux ~ Forgeron (artisan)
C'est tout simplement Ptah, le dieu des artisans égyptiens.
source
Le un (1) en kab, c'est Akli Uzal "le terrible Akli" (uzal = fer ; akli = boucher, esclave, noir).
Blacksmith pour les Anglois ;
Hephaistos, le forgeron moche et boiteux, pour les Grecs ;
Vulcain et le nom Claude (comparable au nom kab Akli) pour les Romains ;
Hadad (le forgeron), en lien avec hadid (fer), pour les Arabes ;
Caïn ou/et Toubal-Caïn le forgeron pour les Hébreux.

HD en arabe est dans wahed (un, 1), wahid (unique, seul), hadid (le fer), hedad (forgeron) ;
Caïn en hébreu avec une racine ka3 qui signifierait effectivement "forge" ;

Ce nom hébreu Caïn ne se retrouve pas en arabe...tandis qu'on le retrouve en Afrique du Nord, dans le kabyle et l'arabe argotique :
KWN de ka3wan, kaouane (boiteux) en argot DZ = Caïn ;
(boiteux en vrai arabe se dit 3aradj, donc...)
YWN de yiwen (un, 1) en kab ~ Caïn.

L'hébreu confirme notre version :
Pissé'ah (boiteux) en hébreu auquel leurs religieux donnent le sens de "sauter", serait tout simplement le nom de la divinité égyptienne Ptah.
Sauter peut nous renvoyer à la marelle, et plus sérieusement à un escalier (et surtout une échelle, un escabeau) que l'on ne peut escalader qu'en marchant sur un seul pied par marche (1 par 1), ou en sautant les deux pieds joints d'une marche à l'autre : il s'agit tout simplement d'une échelle, c'est ça le sens rationnel de Ptah - 1 : une échelle unique, ou une échelle 1:1, ou un standard, une norme (pour les archis, les artisans, les métallos, etc.).
Ptah, dieu des artisans et des architectes, mais aussi patron de la métallurgie (forges). Son nom a donné, comme on vient de le voir, Pisse'ah en hébreu : il serait peut-être à l'origine de Pessa'h (fête religieuse juive) qui aurait donné ensuite la Pâques (fête chrétienne). Et là, dans Pâques, on tient la bascule, une balance ! 
En clair, Ptah serait le dieu des poids et mesures, et la forme du chiffre 1 que nous connaissons serait peut-être une aiguille de balance, une colonne de balance, ou un levier-pendule peut-être. 
La balance étant Libra en latin, le nom de Ptah dieu des poids et mesures se prêterait facilement à un rapprochement du terme calibre
NB: A propos d'escalier, la marche d'escalier (daradja) a donné en arabe DRG de daradja (degré, de T° par exemple) et daradja (bicyclette, vélo). La racine kabyle de mouvement KL, et du nom d'Akli, a le même sens probablement. 


Par ailleurs, Ptah "celui qui ouvre" a donné dans l'autre langue sémitique, l'arabe en l'occurrence, les termes fetah (ouvrir), meftah (clé), al-foutouhat (les conquêtes), al-fatiha (verset d'ouverture dans la religion musulmane), etc. Je soupçonne la notion de libérateur dans ce Ptah "qui ouvre", sans pouvoir fournir des arguments pouvant étayer cette supposition...

L'origine la plus lointaine de l'apparition du Un (1) est clairement identifiée : c'est le dieu Ptah de l'Egypte ancienne. Reste maintenant à déterminer à quel moment et à quoi la forme du 1 est-elle apparue. On y reviendra donc. Pour le moment, je me permets d'avancer une supposition assez floue qui consiste à allier le sens de "forge" et le nom de "Ptah" : 
Ptah aurait peut-être donné Saha que l'on retrouve en kabyle comme en masri (arabe égyptien) et en arabe avec les sens de Saha (santé, sain), Sahih (juste, correct) pour les trois langues, et Sahit (merci, salut) en kabyle familier. Le terme arabe saha (place) pourrait être aussi une altération du nom de Ptah. La notion de s1, s'un (saint) probablement aussi. 

Et ceci va dans le sens dans notre hypothèse formulée précédemment : thousand (mille) en anglois serait issu du français Toussaint (tous les saints). Et le sun (soleil) anglois serait-il lui aussi un s1 (saint) ? Ptah égal à mille et donc à alpha (alef est 1000 en arabe, hébreun en masro et en kab aussi) ? Ou plutôt Ptah le Toussaint, le soleil unique (1), ou tous les soleils (tous les saints) ou simplement l'univers, donc Ptah universel au lieu d'être l'unique (1), le seul (1) ? A suivre...