samedi 1 novembre 2014

Ptah le Grand

L'échelle de la paix...

Ce qui va suivre fait suite aux récents billets consacrés à "la tente" (1, 2, 3) et aux notions de constante, milieu, grandeur, chaîne (suite), etc. qui vont avec. Nous allons pouvoir en extraire des notions très familières et surtout très utiles.

STANDARD
Notre constante pourrait être soit naturelle, une constante physique, le nombre Pi, par exemple, ou bien d'origine humaine, par exemple, un étalon (un standard) de mesure, le mètre, par exemple, ou une échelle (une grille) de référence en termes de mesure. 
Bien avant Napoléon, un autre personnage -à mon sens, ce serait probablement un personnage mythique et non pas historique - a oeuvré dans le sens de l'unification des systèmes de poids et mesures : Alexandre le Grand. Le nom même Alexandre, ou sa version nord-africaine et orientale, Skander, contiendrait la constante, Stan-, sous une autre forme. En d'autres mots, Alexandre, Skander ou Iskander, serait le Standard. Et, remarquez-le bien, il est affublé de l'adjectif "Grand", comma Constantin 1er (dont le nom est constante !) dit Constantin le Grand.
Nous reviendrons sur cette piste d'Alexandre une autre fois, notons juste que les villes éponymes Alexandrie (iSkandria en égyptien) seraient comparables aux cités-constantes : Cirta (Constantine), Constantinople (Stamboul), etc.

JUSTICE
Notre constante du milieu contient un autre sens. Prenons, par exemple, le terme arabe WST de wast (milieu) dérivé justement de cette constante (stan-, etc.). En le regardant de plus près, cette racine WST ne serait rien d'autre que ce que l'on trouve dans le latin justus ou Juste, justice, etc. en français. C'est ça l'explication de "milieu" qui colle à notre constante, la justice et la justesse. Le personnage soi-disant historique qui colle à cette notion, le bien nommé Justinien 1er dit Justinien le Grand, de Byzance, de Constantinople comme Constantin le Grand !

PAIX
Notre constante, enplus de la notion de justice, contient aussi la notion de Paix. Voici pourquoi. Le milieu, la justice, c'est avant tout le point d'équilibre, donc il s'agit de balance, bascule. En plus, notre constante, si c'est une invention de l'homme, serait un standard/étalon ou une échelle. Je vous simplifie les chose :
Paix et Echelle sont des notions apparentés.
Petite démonstration :
Islam, salam (paix) en arabe possède la même racine que salum (échelle, escabeau) en arabe, ce dernier étant sans aucun doute comparable aux termes latins :
- cellum (ciel) utilisé en kabyle aussi pour "échelle/escabeau" ;
- colombe (de colonne ?), symbole de paix justement.
On y reviendra sur ces notions ultérieurement.
source
PÂQUES
Notre constante contient aussi le thème pascal. Allez, autant passer au vif du sujet :
Pax (paix) en latin = Pascha, pasqua (Pâques)
Bascule vient de Pâques, pascal, etc.
L'origine de tout ça ? L'Egypte antique, le dieu Ptah.
Ptah était le dieu des architectes, artisans, etc., sans doute un standard, une échelle, une constante de mesure ou de poids et mesures. Ce nom égyptien Ptah aurait sans doute donné (Saint) Pierre (Pietro) dans la variante de l'église romaine (c'est "le terrible Akli" en kab, voir billets du mois précédent).

Pâques issu de l'hébreu pesah, tatati patata, on l'a déjà entendu, seulement il faut être sérieux quand même. Ce Pesah en hébreu n'est rien d'autre que Ptah ("celui qui ouvre") - donc "passage" ? - que l'autre langue sémitique, l'arabe, a emprunté pour former meftah (clé), al-foutouhate (conquêtes, découvertes), al-fatiha (verset d'ouverture). 

Quelle est la fête religieuse équivalente de Pâques chez les musulmans ? Sans doute, l'un des deux aïds : aid-el-fitr (l3aydh tha-meziant "petit aïd en kab) ou aïd-el-kébir (l3ayd tha-muqrant en kab). Pour déterminer lequel est le bon, on a le personnage qu'il nous faut : Ptah, ou Pierre (Pietro) ou le terrible Akli en kabyle ! Le "petit aïd" donne deux indices concordants : fitr (rupture du jeûne) pour Pietro/Pierre ou Akli (d'ailleurs akel c'est aussi manger, mekli (déjeuner en kab), alors que le "grand aïd" nous donne l'adjectif "grand" qui, comme on l'a vu, colle à "la constante", plus la sacrifice de mouton donc notre Akli "boucher" (celui qui égorge et accomplit le sacrifice justement chez les Kabyles) s'y retrouve ! 

Il est essentiel de comprendre que l'origine de la fête de Pâques, des Aïds, etc. remonte au moins à l'époque de Ptah, celle de l'Egypte antique. Donc avec un sens rationnel, sans toutes les conneries religieuses de certains camarades d'Orient. Constante, milieu, justice, paix, balance (bascule), pâques, etc., ce ne serait que logique que de proposer ce qui suit :
Equinoxe = Pâques
Dans le cas des fêtes musulmanes :
Equinoxe de printemps et d'automne : Grand/Petit (ou l'inverse, Petit/Grand) Aïd.
Logiquement, "grand" devrait être interprété comme "croissant" et "petit" comme "décroissant" (soleil ou jour lumineux, par exemple), donc le grand aïd serait l'équinoxe du printemps, tandis que le petit aïd serait l'équinoxe de l'automne.

Ptah pourrait se retrouver en kabyle aussi, dans le terme qui désigne le printemps (compliqué à prononcer !) : tha-phesu-th, tafssut sans les affixes du féminin : ps, psu ?. Notre printemps kabyle serait la Pâques, l'équinoxe du printemps.

Alexandre le Grand,
Constantin le Grand,
Justinien le Grand,
Saint Pierre,
tous, sans exception, viennent de Ptah le Grand ! La grande constante de Ptah. Et c'est probablement de la constante physique évoquée plus haut qu'il s'agit : le nombre Pi. Tout bêtement, et si on essayait de trouver une relation entre cette constante géométrique Pi et ce phénomène régulier de la mécanique céleste appelé l'équinoxe ?