samedi 14 mars 2009

Quantum

Ce post va nous apporter des informations d'une importance capitale.

Historia
Nous avons vu précédemment diverses formules. Nous avons vu que le dT/DH emphatique kabyle équivaudrait à un "pt" ou "ph.t" grec et à un ST latin/européen. Nous avons étudié les mutations du petit "h" kabyle (mazigh) et nous avons conclu à 3 formes de mutations:
1. La piste grecque: le "h" serait un χῖ grec soit donc "kh". Plus généralement parfois le "h" peut-être aussi un "gh" gamma.
2. La piste latine: le "h" serait un iX latin (ks, gz) le plus souvent amputé, le S étant la variante la plus fréquente.
3. La piste punico-phénicienne: le "h" serait un "ph" comme on a écrit (voir posts: phéniciens joufflus et dda fameux).
Cette liste de formule n'est pas exhaustive mais elle a le mérite de couvrir plusieurs époques et surtout elle tient compte des trois influences majeures linguistiques subies par notre langue. C'est l'histoire de la mue des mots. A propos d'histoire du latin historia mot issu du grec:
 [h.st.r] ici le "st" = DH ou dT et on aura hDHr soit H'DHeR en kabyle (parler) mot qui existe aussi en sémite-arabe. Mais j'vais déjà expliqué sur ce blog le rapprochement de ce mot avec le grec Ode (hodhos). Voyons le lexique kabyle plus largement:
H'dhu = dédier. Idem au grec hodhos (Ode). En sémite-arabe hidaya = dédier, faire en mémoire de qlq'un. 
H'DHeR = parler. Intergère avec l'arabe.
v'dher = parler de qlq'un, citer  
maadhuR ou maHdhuR = connu, fameux. En arabe maaruf, meshHuR (que l'on retrouve en kabyle).
h'DHeR = assister, être présent, être témoin d'un fait/événement. Idem en arabe haDHeR = présent, haDHaRa = civilisation.
ZeR = voir, savoir, être témoin d'un fait.
DHRa, DHRu = avoir, lieu, se passer (fait, événement, cas). En argot DZ se dit SRa (wesh SRa = que s'est-il passé) mais ce mot n'existe pas en sémite-arabe oû ils utilisent "waqeâe, hedeth". 
On va procéder à des changements du verbe hDHeR pour avoir son équivalent latin grâce aux formules de la piste latine: h kabyle = s latin et dT/DH kabyle = st latin.
h'DHeR (assister) devient s'ster qui n'est autre que "assister", mieux encore l'origine de mot vient de stare (debout) en latin qui serait chez nous DHaR...qui signifie pied en kabyle, c'est quand même hallucinant et convaincant comme explication.
     
Quanta
Vous savez que dans l'antiquité chez les grecs la particule élémentaire et indivisible était l'atome. En grec ce mot "indivisible" (adamas) a donné le mot atome comme le mot diamant. Cette théorie comme celle qui l'ont suivie, même améliorées notamment la théoriedu 9-10 siècle musulmane, sont insuffisantes donc fausses comme nous le comprenons aujourd'hui et de puis le début du 20ième siècle, lisez ici:
Pour le "h" kabyle et ses mutations nous allons maintenant suivre la piste "phénicienne" qui nous mènera vers les sémitiques et ce afin de nous départager sur le lexique interférent. Dans ce cas le h= ph comme dans henk=phenk de phenkur (joufflu) en kabyle. 
En sémite arabe: wahed, wahid = un, seul, unique; tawhid = union, unité; al-ahed = dimanche (premier jour de la semaine chez les arabes-musulmans), hed ashaR =11. hadid = fer; hudud = frontières
Maintenant on passe au kabyle: 
wl ash, wl ahed = y en pas, y a personne
Lwehda = 1 heure (soit 13 h)
Lehdash = 11 heures
wehedh, ts'wehidh = s'étonner (devant une chose incompréhensible, divine)
wehdh 'es, wehdh'es = unique en son genre 
La racine [hd]:
hed, lehed = la limite, l'extrême (en arabe hudud = frontières)
hedur = très fins beignets,  blinchikis: la plus petite "hed" épaisseur "wr" (zwr = épais).
Ici la racine [hd] indique clairement l'unité élémentaire, la plus petite unité donc indivisible.
On va procéder au remplacement du "h" par "ph"(f):
hed devient phed, fed
Cette racine [ph.d] a un rapport direct à la notion de division en kabyle (mais pas pour les sméitiques) comme l'indiquent les verbes vDHu (fdhu?) = diviser, vdhu (en arabe bidaya = début) = entamer, commencer; fethuthes = éffriter, pulvériser, diviser en toutes petites particules. Le mot hed serait phed ou un son scindé (p+h) de p'hed et le p aurait disparû avec le temps. Notons la nuance en kabyle entre le V et le Ph (F), le V est divisable alors qu'il est à peu près sur que le Ph (F) ou sa mutation actuelle en "h" indique l'indivisible.  
Quel sens atteste cette racine phed ou phet en kabyle (mazigh)? tout comme en grec phos/photos en kabyle c'est tha-phath, au féminin donc le masculin serait phas/phad, ce mot indique la lumière. Le mot photon est d'ailleurs venu de là, avant Einstein le désignait par "quanta de lumière" qui est une particule élémentaire médiatrice de l'interaction éléctromagnétique. Vous imaginez le sens que peut avoir le verbe kabyle hdTiteR/phtiter (se remuer, ne pas tenir en place) comparé à un électron!  

Nous avons là une preuve je dirais divine que notre son ph(f) de lumière atteste l'indivisible. Le photon de lumière est indivisible, comme est indivisible l'éléctron et le quark, c'est prouvé par les chercheurs. Pas obligé de connaître la mécanique quantique, mais si vous avez un PC vous devrez savoir ce qu'est un quantum, un quanta.