vendredi 12 décembre 2008

Cosa nostra

Ce post dédié à la toponymie mazigh "libyque" va apporter son lot de révélations.

Je vais faire court sans donner trop d'explications, l'objectif étant uniquement d'aborder le sujet des toponymes nord-africains avec les suppositions du moment car le point final avec toutes les explications sera pour plus tard, une fois tout ce travail d'analyse achevé.
En réalité ce qui réconforte c'est avant tout d'avoir compris, partiellement, comment l'usurpateur a procédé à l'arabisation des toponymes. Notre chance vient du fait que la plupart du temps les patronymes en ADN ont été seulement maquillés phonétiquement par l'usurpateur de façon à ce qu'ils apparaissent comme des vernaculaires arabes. La paresse des envahisseurs et de leurs esclaves guétoules a rendu un grand service à la Vérité car aujourd'hui on peut procéder à une désarabisation et déguétoulisation des toponymes et en conséquence des patronymes en Kabylie comme dans toute l'Afrique du Nord.
Mais d'abord commençons par un thème plus sympa, la mythologie grecque.

L'oeil d'Athéna
L'oeil entre dans les systèmes de mesures en Egypte ancienne, Oeil d'Oudjat ou Oeil d'Horus, lire ici:
http://www.egyptos.net/egyptos/viequotidienne/oeil-oudjat.php. Voir aussi Thot, patron des scribes.
Vous savez que selon Hérodote Athéna serait née en "Libye" au lac tritonis, son égide serait "libyenne". Athéna a entre autres l'épithète pallas protectrice.
'allen = yeux -
féminin pluriel
thalla, = source, fontaine- féminin singulier; thiliwa au fém.pluriel employé rarement.
thidT ou thyT = oeil -féminin singulier
thidTawin ou Titawin =yeux au pluriel utilisé uniquement au sud et à l'ouest d'ADN.
thidT ou thyT donne adTush = trou, orifice en kabyle; probablement thydT pourrait être non pas l'oeil mais le globe oculaire.
En toponymie:
Thalla au nord, Kabylie et Algérie.
Titawin au sud et à l'ouest, Maroc et Tunisie. Les toponymes: Tétouan, Tataouine.
Le masculin de thalla en kabyle pourrait être kal, akal (terre) avec un k spirant; 'al/hal/Hal/yal/wal: d'oû d'ailleurs wali = regarder, voir. Cette racine WL se retrouve dans lewali = protecteur, saint-protecteur comme dans thwlas/thwlawin = les filles/les femmes.
thalla pourrait avoir un masculin 'al (hal,wal) qui aurait pu muter en 'ay (hay, way), cette mutation est très répandue aux Ath Dwala oû l'on dit way'i au lieu de wal'i (regarde). Dans ce cas le pluriel de 'al qui est 'allen, attesté partout, pourrait devenir ay'en.
thalla = source/fontaine en relation avec oeil, yeux = 'allen. Pour thidT/thyT le pluriel féminin est thidTawin/TyTawin. Et si le pluriel masculin, inexistant, de thidT (thyT) était à l'instar de 'allen avec un N, soit ydTan, adTen...allen, c'est ok! et peutêtre aTen aussi. En tout cas Athena s'y retrouverait étymologiquement sauf qu'il ne faut pas aller vite en besogne. On verra plus tard!
- l'étymologie d'Athéna, très discutée car il n'y a pas de version grecque-européenne convaincante. Ce n'est mon objectif mais autant le dire: l'explication du nom Athena serait lié à l'oeil "libyque" du sud (thyT), Athena sortie du crâne de Zeus (orifice de l'oeil = adTush), fille de Zeus et d'une...titanide (thyT, TiTawin) au nom de métis (meTy = larmes en kabyle, mati = oeil en grec). Athena Pallas protectrice (wally), celle du haut (fella), Athena parthenos "la vierge" (WL de thwlas = filles vierges) et Athena Agoraya, de l'agora, (yema guraya), plus les indices laissés par Hérodote: ça fait trop de coincidences pour ignorer cette piste. Le lac triton, s'il existait vraiment, serait au Sud de la Tunisie actuelle; sinon c'est dans la structure de l'oeil (appellations en mazigh) qu'il faudra chercher.
- si l'hypothèse du pluriel aTen se confirmait, cela voudrait dire que cette version du sud devient 'allen au nord et que dans ce cas Athena serait 'allena, 'ellena (héléna)...toujours les hellènes (grecs) sur notre chemin! Et aux Ath Dwala avec L en Y le mot 'allen pourrait être 'ayen et dans ce cas athena/athêné devient ayena/ayené...le prénom féminin 'ayni (ayné) était assez répandu dans cette région il y a 2-3 générations en arrière; plus encore le prénom grec Séléné "la lune", celui de l'épouse de Juba II, serait seyené ou seyna ou Zeyna prénom assez répandu en milieu rural kabyle que les guétoules disent être lié à l'arabe zin "beau" (toz!) et donc Zeyna est souvent déformé en zwina en milieu urbain guétoulisé.
- les préfixes des patronymes thalla (Tala en français et en arabe) pourrait être l'équivalent du thin (Tin) de nos cousins du sud les tamasheq (touaregs) notamment, peut-être lié à aTen (leur variante de 'allen?). Dans ce cas la légendaire thyn Hynan (Tin Hinan) serait un patronyme issu d'un toponyme de l'origine géographique de "la mère des touaregs". Son nom serait alors devenu au nord, en Kabylie, Thalla Hynan/Hwnan/wnan ou thalla wnan (comme thalla bwnan, Tala Bounane). Par ailleurs si celà se confirmait que 'allen aurait pu avoir une variante au masculin singulier avec un k spirant kal comme j'ai écrit plus haut, dans ce cas on peut très bien expliquer pourquoi les tamasheqs utilisent Kel alors que nous utilisons ath, ayeth (Aït) pour désigner l'appartenance à une ethnie, un clan, un village.
Cette racine YN ou WN n'a sans doute rien à avoir avec les ioniens (encore des grecs!) mais soit 1) avec une direction géographique, vraisemblalement le Nord ou NordEst, soit 2) avec une autre désignation "entrée, montée ou autre". Cette racine sera expliquée plus tard, elle est assez répandue en Kabylie comme YN de Ath Yenni.

Le cyclope dans l'oeil du cyclone
Je disais donc que 'allen = les yeux pourrait avoir une forme modifiée avec le L en Y 'ayen qui se prononcerait 'ay'en. Vous comprenez d'oû aurait pu venir le mot arabe âïn ou 'ayn qui signifie oeil et source/fontaine, un calque sur le mazigh allen-thalla (yeux-source/fontaine). L'importanace du L mazigh "libyque" est colossale (L divin, la source, le moteur, l'existence) et elle a été expliquée à plusieurs reprises sur ce blog. La possible mutation de ce L en Y ou 'ay aurait pu donner le mot 'ayn en sémitique arabe. Mais l'important est ailleurs, en toponymie. Car c'est justement en toponymie que l'usurpateur a le plus excéllé en remplaçant systématiquement les prefixes Thalla par le Aïn ('ayn) arabe. Ce mot est âïn ('ayn) ou al-'ayn, au pluriel al-'uyun. En kabyle nous utilisons un mot à un seul sens et uniquement au pluriel: laayun = les sourcils (remarquez: source-sourcils!), en arabe sourcil = hadjeb. Ce mot laayun avec son suffixe un et surtout le N libyque qui atteste "arc, anneau" est un vernaculaire et devrait signifier plutôt arcade sourcilière car sourcils est dénommé autrement thymy. Donc laayun serait soit "arcade sourcilière", soit "sourcils en arc" (regardez comment étaient tracés les sourcils chez les femmes de l'Egypte ancienne). Dans les 2 cas de figure c'est une forme arquée et surtout un "affluent de la source", l'oeil étant la source, au sens oû cette partie qui saigne au moindre coup (hein les boxeurs!) se trouve juste en dessus de l'oeil. Retenez que la bouche (de l'être ou d'un cours d'eau) c'est ymy avec la racine YMY, YM,WM (ici aussi yem = mère devient um en arabe!) tout est lié au corps humain en toponymie mazigh.
Maintenant retenez ce qui va suivre vous comprendrez sans que je donne tous les détails:
leynSaR = source d'eau affluent, toujours au bàs, d'un cours d'eau (torrent, ruisseau, rivière, fleuve). exemple: leynsaR bwshen (source-affluent du chacal) -prononcer LeynSaR et non pas avec le 'ayn l3inSaR à la manière des guétoules- sortie nord des Ath Dwala sur Asif (fleuve Oued Aissi). Ce mot nous renvoie au mythe: leynSaR serait ley-nZaR = affluent d'anZaR, du dieu des sources ANZAR. Plus encore: ANZAR est symbolisé par la l'arc en ciel...qu'on appelle thyslyt bwenZaR (la fiancée d'Anzar) et l'on chante en la voyant "...tsameghRa bwshen" (c'est la fête du chacal), comment ne pas repenser à OSIRIS! Remarquer que anzer signifie nez, donc partie du corps humain qui intrevient encore une fois en toponymie. Pendant qu'on y est avec thystlyt, notez que ysly (le fiancé) est aussi en toponymie ISLY, avec sa signification qu'on verra plus tard, la rivière Isly qui a donné Duc d'Isly (le criminel "bishuh" bugeaud), la rue d'isly à Alger devenue rue Ben M'Hidi.
LEY ou ses mutations LEF/LEW/LEh/LEH/LEGH (et LEQ?) sont très présents en toponymie d'ADN; très souvent l'usurpateur les a maquillés pour que ça sonne arabe et guétoule, façon de légitimer leur occupation de ces térritoires mazighs, comme c'est toujours le cas avec tous les occupants. Notez qu'uniquement en ADN chez les mazighs et jamais chez les arabes orientaux on retrouve les notions suivantes:
- Sidi/sidhi (saint) qui aurait une signification géométrique/géographique;
- jours "de marché" jours de la semaine L'hed/Lethine/Tletha/Larbaa/Lekhmis/Sebt qui sont aussi des chiffres (1,2,...) en arabe comme en kabyle, on verra qui a volé à qui plus tard.
- bordj "tour" en arabe, probablement de l'époque de l'occupation turque
Lakhdaria serait en fait Legh + dhera/dhray?. Ce préfixe se retrouve ailleurs Laghouat qui serait legh-wadT, legh-wadh, etc...
Lekhmis soit disant al-khamis (5ème, jeudi) serait en réalité legh-mys avec un sens bien détérminé en géométrie et en géogrpahie, donc en topographie des lieux, en toponymie 5 lekhmis indiquerait à l'origine une position concrète et pas seulement le jour de marché comme à l'époque actuelle .
Idem pour 4 Laarba qui serait soit ley-Rf, legh-ryf (legh-rif), legh-Rv, legh-Ryv ou la forme avec un "a" doublé laa-rif qui devient au nominatif aarif, aarifi pou la forme arabisé. On les retrouve en toponymie azRu leghRyv, aghriv (Aghribs) en kabylie et dans les patronymes comme Aarif, Belaarif, Laarif, Laaribi qui serait leghRyv (L ici peut marquer le génitif "de" et remplacer le N usuel), le prénom féminin ghRiva, le masculin aaRav généralement comme "sobriquet" ou adjectif ex.Muhand aarav, serait ghRav/ghRiv très proche d’ailleurs du nom assez répandu Guerab. On voit que aaRav n’a absolument rien à avoir avec «arabe» mais c’est avant tout un adjectif qui désigne l’origine géographique de la personne, sans doute du côté gauche ou occidental ; en arabe al-gharb = ouest/occident, on verra qui a piqué à qui. Retenez le mot thi ghRifin = crêpes (épaisses)- voir aussi Lemsemen- pour baliser ce qu’on a dit car aussi drôle que cela puisse paraître cela a un raport avec les mesures géométriques tout comme a-hedur = crêpes fines, en russe blinchikis ou petits blinis qui indiquent la plus infime, la plus petite épaisseur. On retrouve legh-ryv sous la forme lekhRif pour "les figues", "l'automne" que l'on retrouve en arabe aussi. Je vais vous étonner mais le petit chaperon rouge kabyle ghriva (chantée par Dda Yidhir -Idir- dans sa chanson mythique "vava ynuva" basée en partie sur le conte kabyle "le chêne de l'ogre") pourrait avoir son équivalent latin-romain agrippa (ex.mère de Néron) et même être en relation avec le mythe de la princesse phénicienne evropé (Europe), on vérifiera le moment venu! Par rapport au sens de ghryv "occident, ouest" on revérifiera plus tard car cette même racine se retrouve dans tha-ghuRfets (chambre à l'étage) qui indique une élévation; surtout que le suffixe Rf/Rv se retrouve dans ashRuf = lieu abrupt, précipice? Là nous voyons que [gh +Rf] est probablement l'opposé de [sh+Rf] dont les traces sont inédniables en toponymie sheRfa (Chorfa) et en patronymie 'ashRuf, sheryf (Cherif) et autres mutés en djeRav/guerab?, etc...On verra tout ça plus tard.
Layoune au Sahara occidental, rien qu'à voir sur la carte google-map on comprend pourquoi ce toponyme. Laayun pourrait être aussi legh-yun/ywn ou ley-wn. A voir plus tard.
Tenerife aux Canaries ne peut en aucun cas être étymologiquement d'origine espagnole comme certains l'écrivent car thin-/thiné- rif ne laisse aucun doute sur son origine mazigh du sud-ouest. Sa variante du nord avec 'allen/'al ou idT/thidT pour la source serait thalla rif ou idTrif...ou simplement dTarf?, comme la ville algérienne à la frontière tunisienne, toponyme arabisé el-Taref. Tarf signifie "bout, extrémité" en arabe aussi mais c'est un emprunt flagrant car le lexique TaRef/rif/xef/ixef attestent "le bout, extrémité" en kabyle/mazigh et rien de tel en arabe.
Mêmes foutaises guétoulo-arabes pour le toponyme El-Kseur (château en arabe) qu'on appelle simplement leqseR et son étymologie est ailleurs legh-zeR ou leq-seR...le mot ygh-zeR (comme ighzeR amoqran) est là pour élucider ce problème.
Il est possile que ce préfixe legh soit l'inverse de ghil de ighil/yghyl très répandu en toponymie.
ST et SD de Sidhi/Sidi.
Que le mot sedh, seth désignent les madones/patronnes/protectrices (thi-sedhnan), le gran-parent/l'aieul (zedh, setsi = grand-mère) et le saint en kabyle c'est normal; que les arabes disent que sidi est un mot d'origine arabe c'est du festi (on est habitué aux ragots avec eux!) et croyez-moi ce mot possède en kabyle/mazygh une valeur géométrique donc topographqiue d'oû son utilisation en toponymie; d'ailleurs il n'y a pas de Sidi en dehors de l'ADN, même pas en Egypte et jamais chez les arabes chez eux, en orient.
Les toponymes antiques ou contemporains avec cette racine sont existants: sedifis (Setif), Sedrata (ils ont leur version festi sur son origine), Staouéli qui serait sedTa -waly oû sedTa (branche) indique le centre/milieu (poumon) et waly comme dans vwaly (Bouali) très probablement le côté Est. Mais dans des cas concrets SYD -SYT ou ZYD-ZYT indique "un appendice" (zyada = extra) attaché au centre par le côté gauche (ouest), ça j'en suis sûr pour l'exemple de toponymes et patronymes de l'exemple du village kabyle pris comme exemple. Comme c'est l'origine géographique qui chez nous donne les patronymes on peut facilement prendre les patronymes contemporains avec les racines en question Zidane, Zitan/Zitoun'i etc...Pour la toponymie un exemple assez frappant: Sid Ali Bounab, lieu infesté par l'hydrislamiste, qui serait syd 'aly wnaf, ce toponyme aujourd'hui scindé aurait été collé à l'époque romaine sidalynaf ou avec le suffixe latin sydalynavas. Son sens: syd je viens de le dire, 'aly ou waly idem j'en ai parlé plus haut et dans le post précédent, et wnaf serait à comparer avec wnan, en réalité 'Ali Bounab serait peut-être même le masculin ou très proche de thala bwnan (Tala Bounane), lieu oû a été assassiné Dda Lwennas Matoub en 1998 par nos ennemis, les forces du "mal absolu" et occupants de nos terres, puisse le Créateur les réduire à néant. C'est tout pour aujourd'hui même si j'ai d'autres choses relatives à la toponymie mazigh à vous suggérer; chaque chose en son temps, patience donc. Mais déjà vous avez compris que bien avant d'arriver au L divin, le déchiffrement de la toponymie a suffi pour démasquer l'usurpateur. Le cyclope et l'hydre sont déjà dans l'oeil du cyclone. Et ce n'est qu'un début. Notre cause est de combattre le mensonge et l'usurpation par la Vérité du peuple et du Créateur. Notre cause est juste, donc noble. Toute noble cause a besoin d'être "armée de moyens" pour affronter le mal et le mensonge de l'usurpateur. Donc il faut mettre tous les moyens intellectuels pour déchiffrer la toponymie d'ADN aussi vite que possible. C'est notre devoir et notre chose et notre cause, notre cosa nostra. Comprenons notre toponymie, c'est un devoir, et Dieu reconnaitra les siens. Bon courage!

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