dimanche 19 octobre 2014

Archives (billets publiés sur Facebook)

Des problèmes récurrents sont survenus ces derniers temps sur ce blog. Du coup, j'ai dû recourir à ma page Facebook pour publier les billets que voici en bloc.

1.IGAWAWEN : LES MOINES KABYLES

La Kabylie sur un nuage...

Il y a en kabyle de ces appellations mythiques dont le vrai sens originel n'est connu de personne. Ainsi, agawa, au pluriel i-gawawen est interprété de façons différentes : pour désigner les habitants des sommets du Djurdjura en Kabylie, pour désigner les azwaw (qui donnera plus tard zouaves en français), etc. On a sur ce blog effectué des tentatives, probantes soit dit en passant, pour trouver un explication rationnelle à ce nom des mythiques i-gawawen de Kabylie. Cette fois je pense que l'on tient vraiment le bon bout. Suivez attentivement la démonstration qui va suivre.

On fait souvent référence en Kabylie à trois appellations à connotation religieuse, sans doute des confréries religieuses très anciennes :
agu, aguw "nuage" aurait donné agawa, i-gawawen ;
adhfel "neige" a donné idheflawen ;
avehri "air (frais), brise ; (voir levhar "mer") aurait donné i-vehriyen.
Qui sont ces mythiques i-gawawen de Kabylie ?

Le chant religieux, voilà où se trouverait la réponse. Prenez les célèbres moines-chanteurs religieux kabyles comme le regretté Mokrane Agawa ou lexwan Nath Yehia. Il s'agit avant tout de chant.
Le lien le plus fantastique, là où on l'attendait le moins, vient du...grec :
a-guw "NUAGE" en KABYLE = ikho ou ECHO en GREC
Difficile à accepter ? Attendez la suite (plus loin dans le texte).
Mais d'abord cette relation vers laquelle on reviendra dans un prochain billet :
g légèrement aspiré kabyle ~ x ou kh grec
 

Et même en kabyle, aguw pourrait être donc akhuw ; gma (frère) khma ; ou inversement, khamsa (cinq) serait gemsa, kemsa sans doute un symbôle d'union, de fraternité.
Revenons à nos rossignols chanteurs qui ne sont pas des rossignols...
Voici la relation quasi certaine qui explique tout :
Nuage = Echo = Moineau = Moine
 

Plus concrètement :
i-gawawen = les moines = lexwan (à consonance arabe)
La racine ZW de moineau (a-ziwesh) serait la même que celle d'azwaw ou d'agawa, igawawen. C'est peut-être aussi la même racine de ZWY de zawiya, zaouiya ("angle, coin" en arabe) ayant donné les Zaouiyas "école scholastique" en Kabylie, et seulement en Afrique du Nord, devenues ensuite "école coranique" dans l'interprétation imposée par les soudards français, grands amis des hillaliens.

Conclusion :
Igawawen sont :
1. Les moines (devenus lexwan à consonance arabe) ;
2. Chorale (chant), Chœur (en grec khoros).
Il s'agit bel et bien de MOINEAU et non de rossignol.
On est sur la trace du SON, du CHANT, de la MUSIQUE.

http://www.youtube.com/watch?v=cxVuUK9slmo

Vérif.:
Les "ivehriyen" seraient aussi liés au CHANT et au SON. Thivhirine, on l'a démontré sur le blog, seraient non seulement des platte-bandes (de potager ou verger) mais des Terrasses, des Gradins (d'amphitheâtre antique par ex.). C'est la notion de SON et de sa diffusion dont il est question (savoir des anciens). VHR se trouve dans Air (frais) "avehri' et levhar "mer". C'est surtout un indice de VAGUES, donc d'ONDES.


Vous croyez que gheni (chanter, synonyme "shnu") est un emprunt du kabyle à l'arabe ? Surtout pas ça ! Le SON doit être réflechi (ECHO) et conduit (NUAGE), sinon il ne passe pas, ce n'est pas comme la lumière. Le Ciel est GN, JN, ShN en kabyle -mazugh) : igeni, ijeni, (voir isheni). Ici c'est la même logique que pour le nuage cité plus haut : la voûte céleste comme l'Air ou le Nuage reflète ou transporte le son, les ONDES sonores.
 

Pour faire simple : il y a relation chanter-ciel (voûte céleste) et, comme il a été établi depuis fort longtemps (ciel = échelle), il y a relation :
SON, CHANT = CIEL, ECHELLE et...CHACAL (échelle).
Comme quoi :
chanter (shnu) est lié à ushen (chacal, rusé/renard au figuré).


Voilà pour la "grande" première sur cette page pour cause de défaillance ou de malveillance des gérants de la plateforme Blogger de Google. Désolé si j'ai un peu cafouillé Pour conclure, je mets à défi tous les doctes de zaouiya ou douktours de madrassa , voir même tous les immortels d'académies (de l'office français des brevets arabes:) ) de contredire l'hypothèse de ce billet.

2. PHARAON – TYRAN
On connait toute la haine vouée par les religions monothéistes à l’Egypte ancienne. Pharaon est associé à quoi de nos jours ? A un tyran, à un oppresseur, à un flic qui pratique « la hogra » ou l’arbitraire. Cette mauvaise réputation le pharaon la doit aux « camarades » sémites, plus exactement aux religieux sémites.
 
SFR était, je croyais une racine sémitique, pauvre de moi ! Dans afar (jaune), sifr (zéro, d’où chiffre), safer (voyage) en arabe ou sépharade en hébreu. Bon, voici la clé pour démontrer que ces « camarades » ont tout faux.
La racine égyptienne PR de per (maison), pharaon a donné (ou serait comparable à) la racine) :
1. FR en kabyle pour Aile (oiseau) - ifer, Feuille (arbre) – ifer ; afraw
2. SFR en sémitiques (arabe, hébreu) pour Jaune, Zéro, Voyage, etc.
Maintenant un retour en arrière sur ce qui a été démontré sur ce blog :
AILE = ROI (souverain)
Et appliquons ce que l’on a pour le cas du pharaon. D’abord un coup d’œil sur le lexique arabe correspondant :
Al-djanah « aile » : aucune présence de SFR !
Tyr, tayir : Oiseau (utilisé en kabyle aussi, ensemble avec FR de afrukh (oiseau)
3usfur : moineau (racine SFR « jaune »
Feuille (arbre) : warqa (comme en kabyle, alors que WRG signifie justement JAUNE et OR en kabyle (mazigh), racine proche probablement du latin aurum (or) mais jamais des sémitiques, surtout pas de l’arabe qui utilise « dhahb » pou désigner l’Or).
Simplifions la tâche, voici le panier de notions que l’on a au final :
AILE (OISEAU) = PHARAON (TYRAN) = JAUNE (OR) = FEU = VOYAGE
C’est l’Oiseau de feu ou l’Aile de feu (phénix) probablement.
 
Eh oui, le terme Tyran (ex. celui de Syracuse) est le même que celui qui désigne l’oiseau en arabe Tayr (et l’avion aussi Tayara), utilisé en kabyle aussi dTyr (ex. dTyr lqefs « oiseau de cage »). Et ce dT emphatique est dans le Soleil en kab « idTij » car il s’agirait de Soleil (je rappelle que shams « soleil » en arabe pourrait être en relation avec thimès « le feu » en kab) probablement dans notre cas de Pharaon, Tyran, de l’aile de feu/jaune/d’or. C’est le Soleil Voyageur, séfarade , le char des dieux (Vinama dans la culture indienne), ou simplement la Roue céleste.
 
Le Soleil est un Tyran au sens où c’est lui qui…tire et gouverne tout le système solaire. Le Pharaon est ce Soleil souverain de sa cour de planètes. Le Pharaon est simplement un Roi Soleil.

3. L’IDEE KABYLE

Vous ne l’avez sans doute jamais prévu, la calebasse est la boîte à idées !

Du beurre intellectuel, en somme
Il suffit de réécouter Dda Yidhir…
Pour déduire que la motte de beurre blanc (tha-warash-th b’udhi a-mellal) est :
l’idée lucide,
l’idée kabyle,
et la mémoire kabyle.
 
Oui, retenez-bien, udhi en kab, ladhi en grec sont l’idée (idhea en grec).
Par extension, l’huile (d’olive) est aussi « idée » et « mémoire », voir « intelligence ». Important à retenir pour le billet qui va suivre, billet d’une importance capitale surtout qu’il s’agit de la symbolique de notre socle identitaire, a-zemmur « l’olivier ». Je vous laisse deviner le contenu…
 
PS
Thajemilt i Dda Yidhir ; hommage à ma maman et à toutes les mamans kabyles pour "udhi amellal" et l'idée kabyle, la mémoire kabyle.

4. ZEMMOUR : LE PARLEMENT KABYLE

Vous avez, j’espère, lu le billet précédent sur « l’idée kabyle » personnifié par « le beurre » et/ou « l’huile d’olive ». Maintenant passons à notre olivier.
a-Zemmur, l’olivier est LE socle identitaire par excellence pour les Kabyles. Seuls les Grecs peuvent nous concurrencer en matière de symbolique de l’olivier. Et la Démocratie ? C’est une invention grecque pour le Français, l’Anglois, etc. mais pas pour le Kabyle. Et voici pourquoi.


Un coup d’œil d’abord sur une vidéo d’archive de 1963 (guerre en Kabylie contre les occupants arabes), écouter le guerrier (le colonel) Mohand Oulhadj, le politicien L’Hocine Ait Hmedh et la conscience du peuple kabyle, ce vieux monsieur kabyle qui explique que la démocratie kabyle est incompatible avec le mode de pouvoir arabe avec un « rais » (président) donc un tyran (et oui, les Arabes sont des soumis, soit à un roi, soit à un raïs, soit à une force mythique).
 
1) ZMR de zemmur « olivier » indiquerait le PARLEMENT ou Assemblée du peuple.
- Par comparaison, c’est l’équivalent de la KNESSET en hébreu pour l’arbre « cerisier » (tha-knisya en kabyle) qui est celui de « l’Eglise » et celui des Rois (pour les Arabes).
- Démocratie vient du grec pour demos (peuple). Eh bien, ma main sur le feu, ce grec demos a donné en langue russe (très influencé par les Grecs de Byzance) : doumat’ (réfléchir), etc. et la Douma « le parlement ».
 
2) ZM dans zemmur (olivier) est la même racine dans i-zem (lion), zemar (puissance, pouvoir), zma au lieu de jma (rassembler), tha-jemayth (assemblée), etc. Très probablement ZM indiquerait le CENTRE de POUVOIR qu’est l’Assemblée du peuple.
- En romanes (latin), il est possible qu’un P ait sauté dans Leon (lion) et, le cas échant, on aura Plion, Pleone (en italien) ou Plev (en slaves), Plowe (en allemand), c'est-à-dire la Plèbe ou simplement le Peuple.
 
3) ZMR de zemmur (olivier) pourrait, en plus des significations de PARLEMENT (ASSEMBLEE), (CENTRE DE) POUVOIR, avoir le sens de SAVOIR et de MEMOIRE (voir billet précédent au sujet de l’idée kabyle), c'est-à-dire un CERVEAU (piste à vérifier). Mais il explique pourquoi en Afrique du Nord une grande université prend le nom d’Olivier – Zeytouna en Tunisie (zeytoun « olivier » en arabe). Le terme huile est en kabyle comme en espagnol ou en portugais proche de la variante arabe zeyt (de zeytoun)…
 
Vous voulez mon avis ? L’Olivier et la Démocratie sont incompatibles avec les mœurs arabes et même sémitiques, c’est plutôt Palme et Rais/Roi (malik) leur identité. Et je suis e droit de réitérer ma supposition formulée il y a longtemps :
- le terme zeytun (olivier) en arabe serait une déformation de Poseidon ;
 
Et il se trouve que ce même Poseidon était le « dieu » des justes atlantes de Platon qui serait effectivement un récit utopique de la « République de Platon » ; Platon parle d’un peuple non-grec, et donc d’un autre peuple méditerranéen…
Comme quoi l’Olivier, socle identitaire kabyle, et grec aussi, est une preuve formelle de cette ascendance à la tradition (commune) de Démocratie depuis les temps mythiques de Poseidon.

5. HELICE, CELERITE

De l’importance de la transcription kabyle…

Imaginez que vous êtes qlq part à Alger et un quelconque individu vient vous déranger. Pour lui dire « Dégage, ou casse-toi vite, ou disparais ! », vous allez user le terme arabe « dTir ! » ou le kabyle « Afeg ! ».
Maintenant comment peut-on faire le lien entre deux termes kabyles sir leurs racines dans deux mots différentes sont transcrites différemment ? Pas simple, hein ?! Exemple assez frappant :
FG dans afeg : voler (et aussi synonyme de vitesse/accélération/célérite) ;
FX dans tha-fux-th (soleil, synonyme « idTij »).
NB : ajouter FR de ifer (aile) et ferfer (voler en battant des ailes, donc… des hélices ; ferfer convient à un hélico mais pas à un avion).
On revient à ce que l’on a dit deux billets en arrière, à savoir le lien entre OISEAU (ou AILE) avec le SOLEIL. Et voici les nouvelles à ajouter dans ce panier :
1) SOLEIL (SOLE, SOLARE ) = CELERITE (VITESSE) en langues romanes
2) ELIOS, HELIOS (Soleil) en grec = HELICE en grec ;
3) FR, FG, FX en kab seraient dans le même cas !
Et au final, l’on aura un joli pot-pourri :
SOLEIL = FEU = HELICE/AILE = CELERITE/VITESSE
Pour décompresser un peu, ces racines FR, FG, FX en kabyle conviendrait à désigner quoi ? un truc très rapide, courant qui se propage aussi vite que le Feu :
TRICITI
L’électricité quoi le courant mais aussi la vitesse de la lumière, c’est sans doute ce qui aurait conduit à cette appellation tha-fux-th (tafukht) pour le soleil.

6.  RAMSES II : LA CHUTE DE JERUSALEM

L’égyptologie désigne la science qui étudie l’Egypte ancienne des pharaons, celle-là même que les pilleurs de cette éternelle Egypte, les hilaliens, traitent de « jahiliya » (ère de l’ignorance).  

L’égyptologie est une invention occidentale, surtout française même si les Anglois se sont ensuite emparés de force de cette « matière » qu’était pour eux l’héritage égyptien.

Les hilaliens arabo-musulmans auront tout fait pour effacer le patrimoine et la mémoire de l’Egypte ancienne. Sans le miracle de la pierre de Rosette, on n’aurait sans doute pas déchiffré de sitôt les anciens hiéroglyphes égyptiens. Ici le « on » c’est plutôt le prodige français Jean-François Champollion, dit Champollion Le Jeune, puisse sa mémoire être honorée éternellement pour sa prouesse, son dévouement pour l’Egypte et son acharnement intellectuel pour restaurer la mémoire de l’Egypte ancienne « la civilisation mère » que les hilaliens se sont acharnés à faire disparaître des la mémoire des hommes
La première prouesse de Champollion fut la trouvaille concernant le nom du pharaon Ramses II. En effet, Champollion après avoir réussi à déchiffrer le cartouche de ce pharaon, a pu enchaîner et déchiffrer beaucoup d’autres noms en hiéroglyphes. Ce pionnier mérite d’être honoré à travers les siècles, mais il mérite aussi que son travail serve d’exemple à suivre à d’autres pionniers en Egyptologie. En d’autres mots, il faut un nouveau regard sur l’Egypte ancienne, une Néo-Egyptologie. Et voici pourquoi.
Le nom de Ramses II a été déchiffré comme « Ré l’a engendré ». Ra, Ré étant le dieu du soleil, on pense comprendre que Ramses serait alors « le fils du soleil » ou qlq chose de proche. Je ne prétends à rien sauf au doute et à la cognition. Et pour moi, déchiffrer le nom de Ramses est une chose fantastique mais insuffisante. C’est comme si on avait translittéré les hiéroglyphes en formule contenant des lettres, ou des lettres et chiffres, ou des chiffres uniquement, comme en mathématiques ou en arithmétique, respectivement. Comme suit :
X+2-3 = ? : il n’y a pas de conclusion, de résultat !
2+7-5+4 = ? : il n’y pas de bilan, de résultat, 8 dans ce cas.
De la même façon, Ramses = Ré + l’a engendré = ? : et puis quoi ?


Quelle signification revêt le nom Ramses ? Perso je suis convaincu que ce nom Ramses n’aurait pas disparu et qu’il se retrouverait, muté et altéré, dans le masri (arabe égyptien) ou dans les langues des pays avoisinants (Afrique du Nord à l’Ouest et Moyen-Orient à l’Est), probablement dans un contexte religieux. La signification de ce nom de Ramses serait déjà de la Néo-Egyptologie, comme le déchiffrement constitua le premier pas de l’égyptologie !

Plus encore, je parie que ce personnage - apparemment personnage historique réel vu qu’on a retrouvé sa momie – Ramses II aurait une réplique ultérieure, c'est-à-dire une légende ou un mythe repris par d’autres civilisations plus récentes, sans l’avouer bien sûr. Un événement essentiel peut servir de point de départ pour effectuer un parallèle entre Ramses II et sa réplique plus récente : la bataille de Qadesh.

A la louche, on peut lancer la première hypothèse de travail pour ce cas :
Ramses II (ancienne Egypte) vs Saladin
Saladin, ou Salah ad-Din al-aYoubbi en arabe, était un souverain qui a régné sur l’Egypte et qui a reconquis « la ville sainte » de Jérusalem…qui est Al Qods en arabe, comme Qadesh quoi ! Bref, le parallèle se confirme :
Ramses II –Saladin ;
Qadesh – Qods (Jérusalem) ;
Hittites – Croisés


Avouez que ça promet ! L’original (Ramses II) a réellement existé étant donné qu’on a sa momie mais qu’en est-il de sa copie (Saladin) ? Et ce ne sont que des légendes, voir des mythes dans les deux cas ? Ramses II serait-il « celui qui reçoit la victoire de Dieu » ou « rectitude de la Foi » (titre donné plus tard à Saladin en Egypte même) à la place de que le GRAND Champollion Le Jeune a déchiffré « Ré l’a engendré » ? Le résultat, la signification du nom de Ramses II sera le premier pas de la néo-égyptologie.

Et cette Néo-Egyptologie, les hommes le garderont en mémoire n’en déplaise aux hilaliens, serait partie d’une idée kabyle. Aucun doute, Champollion Le Jeune (adh phell as y’aaphu Rebbi) aurait sans doute approuvé cette démarche, toute modeste soit-elle mais qui promet de nous faire découvrir la vraie Egypte ancienne !

Qadesh de Ramses a été tout simplement copié-collée et retapée en Qods par les hilaliens (sacrés voleurs de mémoire !) aux anciens Egyptiens. Saladin est, selon la légende hilalienne, un Kurde ! C’est à dire issu du peuple que ces arabes sont en train de massacrer en 2014. Et là ça sent vraiment le « festi » arabe
P.S.
Bon, pour info, là c’est quasi certain :
WRG de awragh (jaune, or) en kabyle (mazigh) serait directement liée à Ra, Ré (divinité du disque solaire), de même qu’en latin et romanes aurum (or) aura, auréole, aurore, etc.
De même que FR en kab + SFR en sémitiques sont comparables à la racine égyptienne PR de Pharaon (chose expliquée dans les derniers billets en date sur cette page Facebook).


7.  LA REPUBLIQUE DE PLATON

Il est souhaitable d’avoir lu l’avant-dernier billet « ZEMMOUR : LE PARLEMENT KABYLE » sur cette page, comme ça on sera sur la même onde. Voici la République de Platon version (naïve) kabyle.

1. LA REPUBLIQUE
J’ai volontairement omis de mettre ce qui suit dans le billet cité plus haut :
ZMR kabyle ~ GMR en masri (arabe égyptien) et en arabe
Olivier kabyle a-zemmur serait celui qui en masri/arabe désigne le public (gumhur, djoumhour) et la république (al-gumhuria, al djoumhouria). Etonnant, non ? Il va de soi que dans ce cas précis, quant en terme de symbolique de l’Olivier et de Démocratie seuls les Grecs peuvent concurrencer les Kabyles, cette interférence voudrait dire que c’est le masri/l’arabe qui aurait emprunté au kab, et non l’inverse. Toujours est-il que cette étrange interférence fera l’objet d’une analyse plus poussée ultérieurement.


2. PLATON
La République kabyle est, c’est clair !, une République parlementaire. La République de Platon serait, elle, une utopie, une République Idéale…Ce n’est pas rien qu’on a fait le rapprochement entre « huile (d’olive) » , « beurre » et l’idée, ce dernier étant à la base de l’adjectif Idéal. Et cet Idéal ne serait rien d’autre que Egal : le terme adhel (à égalité) en kabyle est très proche de l’arabe adala (égalité, justice) ; les deux étant proches de le forme romane « egal ». A mon sens, ça serait justement l’Olivier qui symboliserait cette Egalité et cet Idéal (d’un monde juste).


Ce qui complique les choses, c’est l’indice qui montre que Liberté aussi serait liée à Olivier (voir archives sur le blog : mazaris.blogspot.com). Donc Egalité (Justice) et Liberté ne font qu’un ? Ou bien l’Olivier symboliserait les deux à la fois ? Plus compliqué encore, la Fraternité (Union) serait dans Assemblée (du peuple) et dans l’Olivier version kab : ZMR où ZM, voi GM ou JM serait pour frère (gma), ensemble (jma), etc…Tout ça nécessite une réflexion approfondie, mais la devise de la Republique Française « Liberté – Egalité – Fraternité » pourrait être un pléonasme, et en tout cas un Olivier aurait suffi pour la remplacer. On retiendra cette leçon lors de la conception du drapeau de la future République Kabyle avec un Olivier obligatoire sur nos étendards.

3. PONCE PILATE
Vous savez, perso je ne suis pas sûr que Platon ait vraiment existé : non seulement sa République serait un idéal, son nom aussi en serait un aussi ! Il y a un rapprochement qui se fait de lui-même : Platon vs l’histoire de Ponce Pilate qui condamna Jésus Christ (un autre idéaliste, sans doute un personnage syncrétique). En termes de preuves, il n’y aucun artefact, ou bien 1 seul récemment trouvé (ou inventé) attestant l’existence réelle de ce Ponce Pilate. Le surnom Pilatus (Pilate) n’est d’ailleurs pas loin de celui de Platon. En matière de contenu, c’est l’histoire « idéaliste » elle-même qui devrait nous intéresser, même si les noms des personnages nous laissent perplexes. Là, à mon sens, il serait aussi question de Justice, Idéal, Egalité, etc. Bref, l’histoire (utopique) d’une République Idéale.


Et maintenant ma question :
DWL de dewla (Etat/State) en kabyle, soit disant emprunté à l’arabe « al dawla » (Etat/State), ne serait-il pas cet Idéal ? Oui, il est fort probable que l’ETAT soit l’IDEAL. C’est une FORME rigide, fixe, stable telle une Statue, et l’aboutissement des efforts des hommes, comme pour le cas de notre huile d’olive ou de notre motte de beurre (udhi), rapprochées de « idée », qui est aussi une FORME aboutie, un résultat concret de transformation de matière ou d’énergie intellectuelle
 

NB : Et en kab, être (état, donc)/exister/paraître, etc. contient un L (illi), à la différence de l’arabe.
Pour l’anecdote, quand on dit en kabyle « n beylek », ou plus généralement en Afrique du Nord « baylek », vous croyez vraiment que ça vient du turc « beylek » (quand ce n’est pas d’origine arabe, les khorotos cherchent la parade chez les Turcs !) ? Le turc ottoman c’est récent, voyons ! Ce terme « baylek » n’est rien d’autre que « PUBLIC », « n baylek » de ce qui est « un bien public ». Ce sont les derniers parvenus qui empruntent généralement (avis aux turcs ottomans et aux arabes hilaliens).