mercredi 30 décembre 2009

Renaissance

C'est la cerise sur le gâteau...

Après tant de mois d'efforts je pense être récompensé. Aujourd'hui je suis à même de vous dire ce qu'est notre Alpha, le vrai. L'alpha kabyle (mazigh plus généralement). Suivez mon raisonnement.

Bulba
On va reparler d'ovalité, sujet abordé dans le billet précédent. Vous n'avez pas lu Gogol, son "Taras Bulba" dans lequel il raconte les cosaques? Je vous le recommande, noble lecteur. Gogol écrivait en russe sauf que c'était un originaire d'Ukraine. Ce nom Bulba signifie en ukrainien..."pomme de terre" alors qu'en russe c'est un emprunt à l'allemand (kartofel) qui est utilisé. En réalité cette appellation ukrainienne de la pomme de terre originaire des amériques souligne la forme de ce légume, son ovalité. En clair bulba est comme notre kabyle hvul de tha-hvul-t comme je l'ai dit dans le billet précédent. Et nous allons recourir à ce mot ukrainien BULBA avec le L devant le B pour mémoriser la formule suivante d'une importance capitale pour le kabyle (mazigh en général):
V, B = LPh ou LF, LB
Cette formule va nous nous faire découvrir beaucoup de choses. Prenez le mot kabyle a-hvuv (une figue sèche), probablement il serait a-hvulv très proche de tha-hvult-t. Un bonbon aussi par sa forme ovale devrait avoir la même appellation, hellawat en kabyle moderne est aligné sur l'arabe al-halawiyat (doux, sucré) alors qu'il devrait désigner la forme et être non pas tha-hellawat mais tha-hvulawth avec hvul de l'ovalité, forme la plus répandue des bonbons d'autrefois.

Delphes
Le temple de Delphes est un haut lieu de la Grèce antique, un sanctuaire dédié au dieu Apollon avec son fameux oracle. Donc temple dédié à un divin (dieu apollon) et occupé par celui qui devine le futur (oracle). Vous devinez oû j'en viens? Il faut savoir que Delphes vient du grec dhelphis, delphis (dauphin). Facile à prendre, dauph - delph. En réalité on va appliquer notre formule du jour au mot grec Delphis, Delphes pour comprende les interférences:
delph, dhelph ~ dev, dhev, thev
Deux suppositions. Primo dans Delphes on voit la racine du mot Divin avec un V, soit DLF = DV, Delphes = Divin en qlq sorte. Secundo dans Delphes on voit un autre nom, plus ancien, theves ou Thebes un haut lieu en ancienne Egypte, le sanctuaire de la divinité suprême le dieu Amon-Rê. Thebes serait une appellation grecque, il y a une Thebes en Grèce aussi, Thevai-Thebai en Béotie.
Notre formule du jour V=LPh (ou LF) sera baptisée la "formule du dauphin" pour mieux mémoriser.

Alpha
Là on voir le vrai alpha, notre alpha. Notre alpha kabyle, mazigh est un pic, une pointe. Notre alpha est un V. La forme de notre alpha est celle du V latin ou étrusque (allez sur Google pour plus de détails). Notre alpha est V = alef, alpha conventionnel.
tha-numi = ce qui se répète régulièrement (selon une loi). Comparable au grec nomos (loi) qui a donné le suffixe
nuva = le tour (rang successif). Interférence avec l'arabe algérien (et sémitique-arab)e nouba, mot isolé.
waleph = s'habituer. Interférence avec l'arabe algérien (et arabe?)
nulephu = réapparaître, renaître
s'nulephu = inventer
Avec notre formule nous voyons le lien nuva = nulpha avec le verbe nulphu, snulphu qui atteste le nouveau, de nouveau, le renouveau. Facile à retenir en comparant aux romanes, français ou espagnol, neuf ou nuevo qui avec un L se rapprochent de notre nuLfu.
Notre V est notre alpha, il est d'une certaine façon une indication d'une relation avec la langue latine et non pas avec les sémitiques. C'est aussi le V de la renaissance, de notre renaissance.
On connait les propriétés de l'alpha, ses capacités à se renouveler pour ce qui est des chiffres. Notre V alpha indique aussi l'avenir: qavel-wavel (an prochain, année après l'an prochain) serait qalphel-walphel. Maintenant on comprend la relation V-alpha entre (l'oracle de) de Delphes et le futur qu'il ou elle devinait.
Maintenant il faut cette forme géométrique V (étrusque ou latin) dans notre langue, à l'instar de l'alpha phénicien conventionnel qui lui est une tête de boeuf. Voyons notre lexique pointu!
a-qevush = godet (à cause du "bec" pour verser ou à cause de l'anse?)
i-qiviv = clitoris, pointe
a-qavash, tha-qavashth = hache, hachette, petite pioche (qv pour les pointes).
a-qevuv, neqev = bec, becqueter
En clair notre alpha ou plutôt notre V c'est la forme d'un bec, la lettre V avec la pointe vers le haut ou de côté (gauche, droite) serait note véritable alpha. Le V un bec ou un museau comme le museau du dauphin (delphis) qui se termine par un bec.(tapez dauphin sur Google pour vérifier). Etrange coincidence? Non. Nous n'avons pas ou plus les équivalents du grec elephas "ivoire, éléphant" (d'oû éléphant) ou delphis (dauphin) en kabyle mais nous avons LPh dans ileph (sanglier) et cet alpha-LF indiquerait le groin, il y est dans a-heluph (cochon). Alpha...il s'agirait sans doute de nez car il confirme le sens de "pic, pointe" (partie saillante pointue) vu plus haut pour ce V. Le nez qui serait en kabyle Liph, Leph (et non pas Nif avec L altéré en N par les sémites) pour le "pif du nez", a-lephzaren au lieu de a-nezaren pour "nez" en kabyle. Et la divinité anZaR serait aussi alphaZaR? Les sémites (phéniciens conventionnels) ont choisi le boeuf pour le symbole de la lettre aleph, alpha alors que le dauphin ou le cochon s'y prêtent nettement mieux vu la forme pointue de leur nez, de leur "pif". Logiquement le kabyle possède Lph ou LF dans ileph (sanglier) et a-heluph (cochon) idem a al-helouf en arabe qui n'a pas de LF dans le mot khenzir (sanglier), alors qui a emprunté a qui? En outre le mot grec elephas (éléphant) avec ce fameux LF est inversé en sémitique-arabe en al-Fil (éléphant), donc LPh/LF de Alpha au sens de "nez" n'est certainement pas venu des sémitiques surtout pas de l'arabe car les incohérences sont flagrantes.
Maintenant on connait l'origine du vrai alpha (V) et de l'alphabet. Notre alpha est un V allongé comme >. Prenez le V latin et retournez le à 180 degrés et vous verrez le A mais sans la barre au milieu.

4 Califes
Vous êtes sans doute informés des agressions massives des autres contre les kabyles et la Kabylie, ces usurpateurs d'essence arabiste et islamiste veulent à tout prix arabiser et islamiser les kabyles et la Kabylie qu'ils veulent inclure dans leur Califat (khalifat). Ces lâches agressions ne feront qu'encourager des réactions ultranationalistes de la part des kabyles. Vous savez aussi que ces autres donnent une étymologie ridicule (comme eux d'ailleurs) au nom Kabylie: ces illuminés auraient désigné les kabyles par qabila, qabaîil (tribus)! Mon conseil à tous mes compatriotes kabyles: ne réagissez pas à ce genre d'araberies qui sonne comme une insulte, ne répondez pas par des insanités à leurs insultes. Il ne sert à rien de traiter les autres de moins que rien, de la risée du monde, de chameliers ignares, de terroristes ou de noms d'oiseaux. Il faut garder son calme et ignorer les cris des imbéciles. Le nom Kabylie serait sans aucun doute lié à un nom de la région, à un toponyme. Il faudra juster se débarasser de cette gutturale arabe Q dans notre langue et chercher la vraie origine de ce nom Kabylie.
Nous allons voir les toponymes kabyles et nord-africains tout comme les noms de famille qu'ils génèrent, grâce à notre V=alpha (LF) la relation est très facile à établir.
jevaR,en fr. Djebbar = djelephar, djelfar. Le toponyme qui a donné ce nom est semblable à Djelfa attesté en Algérie.
Le patronyme xaleph (Khalef) lié à un toponyme semblable à ath-xalephun (Aït Khalfoune) avec alpha, LF = V vont devenir Khav, Khavun facilement arabisable (gutturale q + le B à la place de notre V) en Qab, Qabun. On peut conclure que le toponyme kabyle aqvu (Aqbou, Akbou) est proche de la forme Khalfun, Khalfa avec alpha. Et bien entendu le nom Kabylie est proche d'un toponyme comme a-qvu (Aqbou, Akbou), qebaïl en arabe repris en kabyle leqvayel serait aussi xalephaïl. Comme quoi Kabylie et les califes c'est un destin. Cependant il faut comprendre le vrai sens de ce que je viens d'écrire...
Notre V alpha pointé vers l'avenir (qavel, wavel) dans le mot i-xulaph signifie tout ce qui regenère, pousse ou repousse (relève?) alors que chez les sémites-arabes khelf signifie l'inverse "derrière" (passé donc). Un calife arabe est "celui laissé derrière", la relève ou l'héritier plus exactement. Là on devine facilement que ce mot xaleph est utilisé en kabyle (mazigh en général) pour les toponymes, chose inexistante chez les sémites surtout les arabes. Celà veut dire que dans le cas du kabyle xaleph (khaleph) aurait un sens rationnel par rapport à l'emplacement d'un lieu dans l'espace par rapport aux quatres points cardinaux par exemple. Ces notions toponymiques n'existent pas chez chez les arabes ou les musulmans. Par contre chez les arabes ce mot khalif existe dans leur religion arabe devenue religion musulmane. Ils ont les 4 califes bien guidés, allez sur Google pour le détail. Je vous laisse imaginer le sens rationnel (toponymique) de ce mot xaleph (khaleph) en kabyle, il ne faut pas chercher les 4 califes en Kabylie mais les 4 cardinaux, les 4 points cardinaux, les cardinaux kabyles.
Si vous ne l'avez pas compris notre Kabylie est en mesure de remettre en cause la mythologie des autres (et leurs religions) jusqu'à l'existence même de leurs personnages mythiques. La bataille des "4 cardinaux kabyles contre les 4 califes arabes" est lancée. La renaissance de notre peuple en dépend grandement. Le dénouement n'est pas loin. Le moment est venu de démasquer les usurpateurs et ceux qui jurent par le mal. Nous sommes à un tournant de notre histoire. La renaissance est à la sortie de ce tournant. Patience.