Une découverte de taille qui nous aidera à recouvrir notre vraie identité...
Suite des derniers billets avec la formule de change entre la "gamma" (G, K) et les géométriques M-N, plus particulièrement c'est la formule de change K-M dont il s'agit pour ce post, c'est une formule qui permet de passer du grec (K) au kabyle (M) moderne pour plusieurs exemples, mais elle permet d'aller bien au delà comme on va le voir.
Ken
Dans centaure ou kentavr en grec la racine Ken est pour "cheval" donc avec un K. La variante kabyle avec la racine Men dans a-menay "cavalier, chevalier" donc avec un M. Bref, pour mémoriser cette formule K-M il suffit de retenir cet exemple. En kabyle tha-kthunya (coing, cognassier), mot proche du grec kidhonia (coing), ce mot grec se retrouvant en toponymie Kidhonia à Crète et il est aussi dans le nom de Makedhonia (Macédoine). On verra plus bas un des probables sens de kedhonia...
Berkane
Nous allons maintenant prendre une autre variante de cette formule de change pour comparer le lexique kabyle aux sémites qui l'ont influencé, surtout l'arabe depuis les invasions du 7 siècle et bien évidemment le phénicien (conventionnel) depuis la cohabitation dans les temps antiques. Il est nécessaire de rappeler que le 'H, h" en sémites devraient être aspirés chez noys et inverùent nos sens spirants sont inexistants en sémitiques, ils ne peuvent pas les prononcer.
K ~ hM
C'est à dire au lieu du simple M c'est hM (hem, ham) oriental, sémitique d'influence ancienne (phénicienne) ou plus récente (arabe) qui aurait supplanté le K dans notre lexique pour donner à notre lexique, à nos noms une consonance sémitique. Donc l'assainissement de la langue kabyle passe par l'identification des ces faux-amis, leur liquidation et le rétablissement de la matrice initiale de notre langue. On va commencer là sur le champ! Je vous ai dit que le lieu a-kal a-verkan "terre noire" aux Ath-Dwala a une signification autre en toponymie "carrefour, croisement, bifurcation, vers quoi convergent tous les chemins" (le sens de "croix" y est), il faut ajouter que c'est un lieu de culte aussi (aujourd'hui il y a un temple des imravdhen de culte musulman sunnite de rite kabyle). Il suffit d'ajouter que dans la croyance populaire kabyle (et pas seulement) les croisements/carrefours ont leurs gardiens, des protecteurs (appelés sidhi, saddats) tout comme les villes. Un peu plus loin de ce lieu se situe la région des Ath-Mahmudh (Taguemout Azouz, Tizi-Hibel, Taourirt Moussa, Agouni Arous), ce nom est sémitisé comme vous comprenez et on va le désémitiser!
MhMD ~ MKD
Mahmudh ~ Makudh: en clair Ath-Mahmudh serait plutôt Ath-Makoudh comme le toponyme Makouda (du côté de Tigzirt) qui a survécu à la sémitisation. De la même façon on peut désémitiser les toponymes et patronymes avec ce hM (hem, ham) comme Ath-Hmedh, Hamiti/Hamidi, Hamadites, Mhemed, Muhamadia etc...Hemdani serait Kedani ou Kidhani (kethani) soit un kedhonien ou cédonien.
Vous savez que les arabes-islamistes argéliens dans leur entreprise de mise à mort de la Kabylie et de l'extérmination de la culture et de l'identité kabyle ont entrepris une islamisation tous azimuts en ayant recours notamment à la cinquième colonne qelHu weLahu qui est chargée de remettre ses zaouiyas en marche àfin d'endoctriner les kabyles (en arabe "coin, angle", les cocos bolchéviques avaient aussi leurs "coins/angles" de propagande appellés ugolok bezbozhnika = le coin/angle de l'athée!). La plus grande zaouiya et confrérerie en Kabylie c'était la Rahmania, le saint Sidhi-Avd herahman (Sidi Abd-Rahmane) est aussi "populaire". On va désémitiser et désarabiser pour savoir ce que ces noms cachent:
RhMN ~ RKN ; BdRhMN ~ BRKN
Rahman nous renvoie vers Rkan, Rekan et Abdrahman nous renvoie vers Berkane ou a-verkan (brun, noir) qui comme je l'ai dit plus haut est "la croix" le lieu de temple vers qui convergent toutes les routes, tous les chemins mènent à...verkan (Berkane) et au temple. Ql part verkan de part sa toponymie et son importance spirituelle chez les religieux serait simplement le centre. Cette notion de terre noire a-kal a-verkan est d'une importance capitale surtout que dans notre entourage immédiat il n'y a que les anciens égyptiens qui avaient la même notion de "terre noire" Kemet qui était le nom de ce pays (moi je supposerais que c'était un toponyme d'abord, "un centre") dans la langue des anciens égyptiens. Donc pour la cinquième colonne au service des usurpateurs arabes-islamistes les mauvaises nouvelles ne font que commencer, leurs légendes et leur fausse mythologie vont prendre un sacré coup, on va probablement découvrir d'autres choses pour démasquer ces usurpateurs et fossoyeurs de l'histoire!
Citizen
Nous disons en kabyle a-medhan "citoyen" avec le M, comme dans tha-medhint "la ville" (en sémite-arabe madina), en réalité nous aspirons le "h" (a-medhan = hamedhan?) et bien évidemment le M est un faux-amis, un intrus issu de l'influence des sémitiques (arabe surtout) avec leur make-up qui risque de tuer définitivement notre identité, il faut donc démaquiller notre lexique.
MDN ~ KDN
En clair a-medhan (a-methan?) serait a-kedhan (a-kethan/a-caethan?) équivalent de citoyen, citizen. Maintenant il reste à déchiffer si le toponyme crétois kidhonia et le nom makedhonia de la Macédoine peuvent avoir un rapport avec tout ça? Si oui ça nous permettrait de trouver d'autres indices pour remonter jusqu'aux temps de l'antiquité, à la période punique pour essayer de comprendre ce qu'était l'entourage méditerranéen de notre langue, son environnement naturel avant l'érosion causée par les sémitiques, chose nécessaire si on veut revenir à la source. En tout cas le fait d'appliquer cette formule de change K-hM nou donnera Makedhoni Mahemadhonia (hmedh, mahmud , muhamedh, etc...). Rigolo, non? A suivre donc!