L'île aux trésors, la Kabylie! Euréka! Euréka! Euréka! Yeahhhhhhhh! Cette fois j'ai trouvé, j'ai trouvé nobles citoyens kabyles et mazigh!
Rappel
Pour comprendre ce qui va suivre il faut impérativement avoir lu le billet précédent tout comme les posts Chevron, Alger et Cesarea de ce mois. J'ai parlée de nasr (arabe) "triomphe" issu d'autres langues de peuples plus anciens pour conclure que Cesarea et Nacirya sont issus de NZR de notre anZaR et de la superstar Oziris de l'ancienne Egypte. J'ai dit aussi que la notion d'île est dans la racine ZR (thigzirt) et que sans doute le nom arabe al-djazair "îles" pour Alger/Algérie aurait la même origine, donc Alger aurait été aussi Cesarea dans le temps (Nasara en arabe, Nazareth en hébreu) de NZR de notre anZaR et de WSR d'Oziris de l'ancienne Egypte. Il se trouve que Neptune (donc anZaR) a aussi une relation avec îles sur lesquelles il règne, googlez son nom pour vérifier son mythe!
Neptunalia
Aujourd'hui je suis sûr à 100% que notre dieu anZaR est l'équivalent du dieu romain Neptune et donc du dieu grec Poseidon. Il nous reste juste à déterminer si notre Anzar pourrait prendre les atributions de Poseidon comme ça été le cas pour le dieu romain Neptune. Dans l'immédiat pour renforcer notre identité kabyle et notre identité commune mazigh nous devons réhabiliter et fêter anZaR, en été car sécheresse, soit à la date du 23 juillet comme les romains soit le 19 juillet comme dans l'ancienne Egypte pour la résurrection/la renaissance d'Oziris qui symbolise la crue du Nil (Isis son épouse symbolisant la terre fertilisée) et qui coincide avec le nouvel an égyptien. On a la preuve qu'en Numidie dominée par Rome notre anZaR été fêté même si son nom a été romanisé, comme l'atteste la mosaïque du Triomphe de Neptune retrouvé dans les vestiges d'une villa antique (exposée au musée de Cirta - Constantine?).
Il est souhaitable de prendre 5 jours de fête, de festival, de festivité en Kabylie d'abord et ailleurs dans les pays mazigh de Siwa jusqu'aux Canaries et Agadir pour faire de ces 5 jours une période d'union de tous nos peuples mazigh qui influencera la prise de connaissance. Aux artistes de se mettre à l'oeuvre pour mettre en valeur ce mythe fondateur, aux décideurs dans les pays mazigh de faire de la fête d'Anzar un événement d'envergure qui ne devra pas être moins retentissant que la Noël ou l'Oktoberfest. Cette fête d'anZar doit être aussi la fête de nos marins, de la Marine Nationale et il faut faire de la sorte que ce rite soit moderne pour durer. Cette fête entre le 19 et 25 juillet de l'année doit être aussi celle des mariages vu le côté nuptial de Neptune anZaR. Elle pourait être même déclarée comme la date de la Renaissance ou de l'Indépendance de la Kabylie!
Le taureau V
Maintenant on passe à l'Atlantide. Platon nous dit que c'est une île et que les atlantes avait Poseidon, donc Neptune ou notre anZaR, comme seul dieu. De l'union de Poseidon avec Cleito (la fiancée d'anZar chez nous, Amphitrite chez les romains) nait Atlas. Platon nous parle du rite consacré par les atlantes à Poseidon, à savoir le sacrifice du taureau! Sacrifier un taureau égorgé devant une colonne pour le dieu du monde aquatique Poseidon (notre anZaR) ça ne se passe nulle part ailleurs sauf en Kabylie qui a préservé son rite ancestral thi-meshRedT (en fr.Timechret) qui a lieu généralement au début de la saison des pluies donc de la saison agricole, en même temps il faut savoir que le dieu anZaR est fêté en période de canicule ou sécheresse, donc en été, c'est à dire à la mi-juillet chez nous quand il fait un temps trsè chaud et sec. Lisez en bas de ce billet le reportage d'un journaliste sur cette fête 100% kabyle. Inutile de chercher les atlantes ailleurs avec ces deux indices Poseidon (anZaR) et le sacrifice du taureau (thi-meshRedT) on a trouvé les origines de l'Atlantide!
La 10
Il y a une autre fête kabyle que les occupants veulent à tout prix cannibaliser, il s'agit de tha-ashuRth (en fr. Tachourt) en voulant l'assimiler à la Achoura "la dizaine", une fête chiite à l'honneur de leur imam Ali je crois alors qu'il n'y a pas et jamais eu de chiites en Kabylie, il y en a peine qlqs uns en Argélie! En réalité la confusion est née du chifre 10 qui en arabe est dit âashara et en kabyle ashRa,aashRa. La consonance actuelle favorise une origine sémitique-arabe mais c'est en réalité faux. D'abord en kabyle nous disons ashaR, chaR, chuR pour "plein, remplir (les liquides surtout)", son synonyme c'est aamaR "plein, remplir" (les grains, les solides surtout), verbe utilisé en argot DZ aussi voir même en arabe. Il se trouve que 10 est dit aashRa en Kabylie mais mRaw chez les autres mazigh, donc iles ont équivalents! La racine shR de 10 serait une variante de ZR et comme j'ai dit dans le post Chevron les chiffres y compris 10 seraient issus de notions géométriques. Je vous l'annonce: je crois avoir compris la relation entre 10, le taureau et le symbole géométrique de ce chiffre qui est une paire du "chevron" V retourné comme le logo de Citroën! L'origine de cette forme est visible dans l'hiéroglyphe égyptien du dieu-taureau Apis, vous voyez bien que les deux chevrons sont là!
Jumeaux atlantes V
Donc le chiffre dix serait "une paire de V" (une paire de cinq, double de cinq) ou deux V...d'ailleurs V en chiffre romains atteste justement le chiffre 5!!! Platon nous dit que l'Atlantide est constituée de 10 royaumes, plus précisemment de 5 paires de rois -jumeaux! C'est une preuve de plus que le chiffre 10 aashRa = paire de V, 2.V! En latin deux fois cinq soit dix c'est le symbole X, avec un V normal superposé sur un V retourné, X donc une croix (le Christ, lisez Oziris superstar et les posts récents!), on peut aussi composer avec deux V le symbole W ou même un losange. Donc l'Atlantide en réalité est une parabole, un mythe qui raconte des notions rationnelles d'un peuple à l'Ouest de l'Egypte, du peuple mazigh, du peuple kabyle en tout cas!
Nil en crue - Oziris
Qu'est ce le fleuve appelé Nil (du grec Nilos, en égyptien ancien iteru) pour l'Egypte et pourquoi sa relation (Nil en crue) avec WSR soit Oziris, Isi étant la terre fertilisé? Le Nil est une artère vitale! Artère avec la racine d'Oziris SR-ZR ou plutôt ZR de notre aZaR =1.veine, artère, vaisseu sanguin, 2.racine et de notre ighZaR = torrent (donc avec des crues!), rivière, cours d'eau, et ZR de notre divinité anZaR. Alors qui est antérieur, Oziris ou anZar? Difficile de trancher...
Alors d'oû vient tha-ashuRth (en fr.Tachourt, en ar.Achoura) en Kabylie, surtout que nous savons maintenant que 10 serait une paire de 5 (V), il est probable que ce soit simplement 5 jours au lieu de 10...Euréka! "En ancienne Egypte l'année était divisée en 12 mois plus 5 jours épagomènes pour arriver aux 365 de l'année solaire!". Ce ne sont pas les autres avec leur calendrier roulant car lunaire qui ont donné cette fêtre en Kabylie mais certainement c'est en relation avec ces 5 jours épagomènes du calendrier solaire qui ont donné cette fête kabyle (qui se déroulerait à la même période que thimeshRedT normalement).
Voilà nobles citoyens kabyles et mazigh, je pense qu'aujourd'hui est un grand jour pour la renaissance de notre peuple et de son identité, tout comme celle de tous les peuples mazigh. Plus rien ne pourra arrêter la vérité du peuple et celle du Créateur! C'est V de victoire! Le triomphe d'anZaR ne fait que commencer...
PS: ThimeshRedt kabyle " Le sacrifice du Taureau, en Kabylie" article du quotidien DZ Liberté, 11/2008.
Ikhelouiène, c’est la fête au village. Ce faubourg au vaste territoire dans la commune d’Aït Aïssa Mimoune, à 10 km de Tizi Ouzou, perpétue depuis la nuit des temps la tradition séculaire de timechret. Le rituel consiste à sacrifier des bœufs pour fêter l’avènement des premières pluies annonçant l’ouverture de la saison agricole. Cette année, le comité de village, restructuré récemment, a restitué à ce rite agraire son charme d’antan. Si de par le passé, timechret ou lewziâa se faisait par des emprunts particuliers qui seront remboursés au courant de l’année qui suit, cette année, par contre, tout le village a fait des dons, des dons en espèce qui ont atteint, en l’espace d’une assemblée générale, près de 140 millions de centimes. Un record. Ce qui a permis au comité non seulement d’acheter sept boeufs mais également d’offrir gratuitement des légumes (des cardes) pour tous les foyers. Au village, tout le monde s’est impliqué. Ce vendredi était un jour de tiwizi. Les sept bovins ont été sacrifiés en deux temps trois mouvements. On voit des jeunes manier avec dextérité et raffinement des lames enfoncées dans les quartiers de viande divisée en petits morceaux formant tisghar ou les quotes-parts par foyer. Des bénévoles se portaient volontiers sur les tâches à remplir. Les membres du comité de village sont au four et au moulin. L’organisation du travail était impeccable. Timechret, c’est aussi un moment de retrouvailles entre gens du même village. Leurs activités professionnelles font qu’ils ne peuvent pas se voir assez souvent aux cafés du village. C’est ainsi que des débats son réanimés, des anecdotes racontées avec des fous rires. Le tout dans une ambiance bon enfant. Si les membres du comité ont réussi à raffermir les liens de solidarité et à mobiliser tout le village à l’occasion, c’est qu’ils ont un solide argumentaire à faire valoir : une feuille de route centralisée sur l’intérêt du village. les tamens, ces porte-parole des quartiers, ont joué aussi leur rôle. Ils contribuent à tenir la comptabilité générale de cet événement festif réhabilité dans la mémoire collective. Désormais, timechret a consolidé les liens sociaux et raffermi la solidarité entre villageois. Cette même solidarité qui était au rendez-vous, la veille, lorsque le village était en deuil suite au décès de Saïd Smaïl, dit Saïd n’Amar N’Saïd, un paysan atypique du village. Et pour cause, dda Saïd était l’un des derniers paysans à avoir travaillé la terre avec des moyens traditionnels. Au moment où tout le monde abandonnait le travail de la terre, dda Saïd au visage ridé a persévéré dans la petite paysannerie. Avec ses mains calleuses, il avait dompté la terre pourtant ingrate de par sa rudesse au point de la rendre nourricière. Derrière tayuga, sa paire de bœufs, il avait rendu fertiles des lopins de terre accidentés que ni les tracteurs de la révolution agraire ni l’argent du PNDA n’ont pu atteindre. Aujourd'hui, dda Saïd est parti emportant avec lui un savoir-faire séculaire et les secrets d’un métier que personne n’exerce plus, un métier d’un monde révolu. Mais l’âme du dernier paysan qui avait aimé le goût de la terre trône désormais sur les hauteurs de Tala Abbadh. Serment est fait de ne pas l’oublier, c’est l’hommage du village à celui qui vient de finir dans les entrailles de la terre. Cette terre à laquelle il avait voué toute sa vie. Il est parti la veille de timechret, un rite intrinsèquement lié à la terre nourricière, joyeusement célébré par le village Ikhelouiène.