samedi 26 février 2011

Africa

L'Afrique aux africains, dixit le légendaire roi numide Massinissa...

Africa, Afrique ou Ifriquia: ce toponyme de chez nous qui date de la haute antiquité a donné son nom à tout un continent. L'origine étymologique de ce nom reste floue, toujours est-il que c'est dans les langues mazigh "berbères" qu'il faut pêcher pour aller chercher la réponse.

Préambule
D'abord un mot de politique. Il faut se réjouir qu'en Algérie l'état a bougé d'un iota en levant l'état d'urgence; l'état de droit ne peut pas y être rétabli car il n'a jamais existé dans ces contrées. L'impénitent opposant d'origine kabyle Said Saadi ne fait sûrement pas le shabbat puisque chaque samedi il bat le pavé algérois. Les autres y trouvent prétexte pour stigmatiser et insulter tous les kabyles en les traitant de tous les noms, et comme en 2001, certains "arabes algérois" crient à l'invasion d'Alger par les "étrangers" kabyles.
C'est à dire que ces zigotos parachutés de leurs gourbis au lendemain de l'indépendance de 1962, et qui n'ont n'ont d'autre talent que celui de mettre la main basse sur les biens et la mémoire d'autrui (la razzia, ils s'y connaissent), se prétendent autochtones et maîtres d'Alger, de l'Algérie. La Casbah mise à part, Alger la blanche est quasiment une ville française, construite par les colons français. Le jour de l'indépendance les plus opportunistes ont défoncé les portes d'Alger pour prendre la place des européens. Aujourd'hui, toute honte bue, ils crient qu'ils sont des "algérois", des "civilisés" et des "citadins" (avec leurs nomaderies, ça risque pas d'être le cas) tandis que le kabyle montagnard est un rustre arriéré. A la différence des français, les arabes sont des colons qui n'ont rien construit, les châteaux et autres ergs de sable mis à part.
Alors pourquoi ces bougres originaires de gourbis aujourd'hui autoalgéroisés ont tant de mépris envers les kabyles ? Simple: le voleur et spolieur d'hier qui squatte notre littoral a peur d'être lesté du butin de sa razzia (résidence à Alger) par ceux qu'il pense, à tort, être ses concurrents (les montagnars kabyles). Ces pitres kabylophobes n'ont rien d'autre que leur propagande avariée pour légitimer leur algéroisité et même leur algérianité ! Les kabyles proprement dit n'ont pas encore leur propre mégapole, au sens propre comme au figuré; et ce n'est pas Alger nomadisée qui nous servira de Cité de Renaissance... Les villages kabyles ont produit plus de culture et d'hommes cultivés que ces soi-disant "citadins", et ce malgré les moyens rudimentaires dont la Kabylie dispose. Les contes kabyles n'ont rien de commun avec ce triste entourage de nomaderies... Il n'y a qu'à voir le bagage culturel kabyle, que les autres veulent d'abord folkloriser (chez les nomade culture = folklore) avant de l'anéantir, pour comprendre qui est qui. En clair, on devine facilement qui était qui et oû avant les invasions des hilaliens (7-12 siècles), on devine qui était naguère derrière le limes romain, aujourd'hui se pavane dans les cités de notre littoral.
Alors quand un hargneux zigoto parmi les autoalgéroisés insulte le montagnard kabyle par "zleq men djebel", c'est à dire que le montagnard a fait une glissade avec comme point de chute Alger, le kabyle a deux réponses: 1. "kayen li zleq men djebel, kayen li zleq men dj'mel"; 2. "kayen li zleq men djebel, kayen li zleq men zbel". C'est à dire: 1. "il y en a ceux qui sont descendus des montagnes, et il y en a ceux qui sont descendus de (leurs) chameaux; 2. "il y en a ceux qui sont descendus des montagnes, et il y en a sont qui sont descendus d'un tas d'ordures". Oeil pour oeil, dent pour dent: c'est le seul moyen de clouer le bec à ces nomadins (nomade pseudo citadin).

Césarée
Le ridicule ne tue pas. Le nom Algérie, le toponyme Alger n'est rien d'autre que la Césarée de l'antiquité ou le pays d'Anzar kabylement et mazighement parlant (pays de Neptune en République romaine - Césarée dans l'Empire romain, pays de Poseidon hélléniquement, Nazareth en hébreu, Naciria en arabe !). Ceux qui ont suivi ce blog le savent depuis longtemps déjà. Les hilaliens ont maquillé ce nom (djazair) pour se l'accaparer et se donner une légitimité en terre étrangère; ils ont inventé une légende ridicule (l'irrationnel c'est leur métier, idem pour les razzias et les miracles) comme s'il y avait un archipel ou des îles à Alger pour justifier l'origine de leur variante de ce nom al-djazair! Hallucinant, car le simple fait de prononcer CSR de Césarée à l'italienne Tchézaré explique pourquoi Djazare ou Djazair en arabe oû le son "tché" est un "dj". Ils continuent à pérpétrer la bêtise et le ridicule à commencer par le nom de ce pays l'Algérie. Alger, Algérie ne leur apprtiennent pas: ni le nom, ni la ville (province, pays).

Africa
Ce toponyme existait depuis l'antiquité, les envahisseurs arabes venus de l'Est et du Sud ne nous ont atteint qu'à partir du 7 siècle après JC. Africa était une partie de l'actuelle Thunès, Tunisie. La racine FRC ou FRQ est assez évocatrice en kabyle; en partie on la retrouve en sémitique-arabe (langue apparûe quasiment au même moment que leur religion, donc forget about les prétentions à l'antériorité), sans doute héritée du phénicien ou de l'égyptien. L'origine romaine (latine) étant peu probable, le nom Africa serait certainement un vernaculaire mazigh "berbère" et surtout, en aucun cas il ne pouvait être arabe ou sémitique plus généralement.
FRQ de Freq :
1. disjoindre, séparer (deux bélligérants), se séparer (prendre des chemins différents)
2. répandre ou distribuer (au sens de partager), voir diffuser.
La racine FR de FRQ indique à elle-seule le même sens:
a-frag = clôture ou cloison de séparation (une frontière en qlq sorte)
fru = apaiser, cesser les hostilités (donc séparer deux bélligérants)

En réalité c'est la lettre F ou PH qui atteste ce sens de "séparer, répartir"
En toponymie FRC ou FRQ de Africa signifierait là oû les chemins se séparent, c'est à dire une Bifurcation, un embranchement, un Carrefour. Africa c'est en somme une fourche, très probablement un Trident. On ne manquera pas de revenir là-dessus, sur Anzar notre Poseidon (Neptune) et son
trident mais d'ores et dejà je vous dis que c'est une lettre de l'alphabet, et que celà vient confirmer l'hypothèse émise il y a longtemps sur ce blog dans le billet portant sur "La lampe merveilleuse"...