lundi 14 octobre 2013

Les noces de Vénus

Le noix d'Hymen...

Suite du billet précédent.

Hymen
On a vu dans le post précédent que la fameuse bande pourpre symbole des phéniciens serait le bout de tissu ou le drap immaculé de sang pourpre faisant preuve de la virginité de la mariée (tradition toujours d'actualité en Kabyle et dans toute l'Afrique du Nord). Il ne serait pas vilan de faire le raccourci entre l'aimant (du mot grec pour diamant "indivisible". issu de Hymen fils de Magnès (tiens, tiens, la Magnésie magnétique revient encore !), dieu des marriages.
Ce Hymen pourrait avoir évolué, avec N altéré en L ou en R, vers hemel (hemen ?) "aimer" en kabyle : dans ce cas l'hymen intact serait la preuve d'amour, et aurait pu donner la légende de Cupidon appelé Eros en grec et Amour (Psychée d'Apulée). A vérifier.

Nuptia
Les noces seront sans doute du ressort d'Anzar (Neptune). Les noces issus du terme nuptial "marriage" serait lui-même est issu du latin nuptia de nubo "se voiler, se marier", donc le voile ne daterait pas d'hier :)
"Les marriages se font au ciel", ça se comprend car nubo (marriage) est proche de nebula (nuage) qui ailleurs a donné en russe nebo "ciel". En kabyke la racine GN aussi atteste ce lien (voir plus loin).
Qu'en est-il pour la lune de miel ? Eh bien en kabyle (mazigh plus généralement) il se peut que le terme tha-medTuth "femme (mariée, adulte)" serait en lien ave tha-met, tha-ment "le miel". Mais revenons à nos noces, au marriage.
De nos jours en kabyle on utilise le mot zwedj emprunté apparement à l'araba zawadj "marriage". En kabyle on utilise zudj pour "double" (zudj alef pour 2000 vs alfein en arabe). 
En kabyle amande est désignée par tha-jujets, en arabe c'est luz, louz. 
L'astuce est simple :
Marriage = Noix (Amande)
Deux être fusionnent pour n'en faire qu'un seul...foyer, un noyau.
KNS ou NS de tha-knisya ou NT de Tanit (voir billet précédent) contiendraient ce sens de "noix, amande" et aussi "diamant (perle ?), indivisible". Le terme luz arabe serait chez nous en kabyle nus, knus/gnus (ex. akniwen "gémeaux" donc inséparables) pour "noix, amande"; le terme français noix ou anglais nuts aurait une origine officielle assez rocambolesque à mon goût. 

Atome

D'abord, il serait opportun de supposer que Nuptia est comparable à Nucleus (noyau) ou tout bêtement CL/KL = PT. Donc qlq part Noyau = Nuit.
Ensuite, notre NS ou kNS/gNS (k, g aspirés) voir NT ou kNT/gNT seraient la preuve de nuit (nes "passer la nuit"), Noce, Noix et Noyau.  
Là nous allons entrer dans ce qu'était l'Atome pour les anciens. Mais avant voici cette formule de correspondance assez étonante :
gN, kN, qN = M 
Masse et Messe se trouverait dans knes de thaknisya "cerisier" (en grec ekklesia, église, knesset en hébreu). 
La forme arabe est GNS, Djens (nation ?) = MS (masse).
agnostique devient mystique.
GNT de gente (gens) en ital. = nass "les gens" en arabe.
Le terme insan "un être humain" en arabe serait tirée de Knissan donc de tha-knisya "cerisier, griotte" sans l'arbre de la genèse car GNS (KNS) = MS ! 
MS a donne thimès "le feu" en kabyle (thi-knes ?) et shems en arabe/sémtiques (sheknes ?). Intéressant car KNS i,dique la fusion (les noces), le noyau et ici le feu et le soleil : c'est exactement ce qui passe pour notre planète le Soleil, une fusion nucléaire !

A suivre.