vendredi 25 octobre 2013

Avicenne, les Messies

Un tour chez le potard et le toubib...

La trappe pour l'un des personnages les plus emblématiques de "la science arabo-musulmane" Avicenne. Il en va de même pour son alter ego chez les anciens Grecs, Hippocrate; le doute plane aussi sur l'existence de celui des Juifs, Moïse Maïmonide. Il n'en demeure pas moins que ces personnages syncrétiques demeurent des symboles du monde des lumières.

Médecin
Jadis c'était le sorcier, le chaman magicien de la tribu le seul toubib. Ensuite ça a un peu changé avec l'herboriste, épicier, alchimiste qui détenait les formules des potions magiques tant pour l'esprit (formules magiques) que pour le corps (formules chimiques des mixtures). Le médecin doit être fin psychologue (donc manipulateur) et un bon alchimiste (donc magie noire).   
Mais d'où vient ce nom Avicenne ou Ibn Sina ?,
Probablement SN pour "science/svaoir et milieu" (voir Chine/sin , cognassier arbre de la connaissance et du savoir au milieu du jardin pour la Bible).
Ibn Sina (Avicenne) c'est avant tout un peseur (al-wazani en arabe), ça se comprend.
Pour faire simple, ce nom aurait son équivalent chez les Kabyles que voici :
a-fezzan, Fezzan, Fezzani : Alephsan, Lephsani + alemsan aussi.
(Et oui, thallaphsa "hydre" y est pour beaucoup, voir plus loin l'explication).

Hypocrite
A vrai dire, le personnage des contes kabyles qui sied plus à ce manipulateur et alchimiste serait Waghzen (ou awaghzeniw) dans le conte des 7 soeurs (parabole pour indiquer les 7 couleurs, sans doute) : c'est un acteur à part, l'hypocrite idéal. Je ne dis pas qu'Hippocrate = hypocrite mais que ce n'est pas loin. Tenez, d'ailleurs en russe le terme vrach (médecin) vient de vrat' (mentir). Ce n'est pas un hasard, c'est la mémoire des hommes !

Médiateur
Le nom même Avicenne - Ibn Sina nous incite à faire le parallèle avec Abyssinia, l'autre nom de l'Ethiopie. C'est la référence à la couleur noire au milieu/centre qui expliquerait tout. C'est un peu comme pour tous les ogres et monstres dieux des métiers, ex.notre "nègre" Akli qui serait en plus de boucher, un chirurgien. Et cette couleur noire (occulte) revient pour l'Egypte ancienne et pour nos contrées.
Kemet (km.t) "terre noire" non autochtone de l' Egypte : Chimie serait issu de là et non de l'arabe kimia ou autre.
Maurétanie césarienne (Algérie actuelle) du grec mavro/maure "noir".
Si vous voulez, médecin serait un maurétanien, un méridien qui signifie "démon de midi" (comparable à notre terrible Akli uzal en kabyle).
Noir est pour science occulte tout simplement.
Médiateur = Médecin
La notion de "milieu, midi" est fondamentale dans notre cas, d'ailleurs médecine commence par méd-, comme quoi...
Plus largement, un médecin est un messie aussi; son diagnostic et ses prévisions (prédictions) en font "un prophète", un oracle, un prêtre sans aucun doute.

Pharmacien
On arrive au potard ! D'abord un rappel.
M : indique en kabyle (et ailleurs) le milieu, la médiane, la proximité.
M de Mi, Mis indique "fils" en kabyle (mazigh plus largement)
MS : amas en kabyle "lombes" pour "le milieu" du corps humain.
LMS : alemas "milieu", voir ilemzi "jeune"
alemas kabyle =~ ermes grec, Hermès : via mercredi "jour du milieu/mercure"  (voir archives sur ce blog).

Et voici l'hypothèse plus que recevable
pharmacien = P + Hermès (p'hermessien)
C'est Hermès qui aurait donné pharmacien.
Les alchimistes de réclament de lui, Hermès Trismégiste.
Il y a aussi la caducée d'Hermès devenue symbole des pharmaciens.
Voici que thallaphsa (hydre) et azrem (serpent) expliqués.
En plus alemas (milieu) étant hermès-pharmacien, on peut supposer ceci :
- le nom Lalmas en kabyle serait "pharmacien" 
- le serpent et hydre seraient "le milieu" peut-être.
- le toponyme de Tlemcen est de facto facilement explicable via thallaphsa et alemas, on y reviendra. 

Les ulémas
Le terme kabyle alemas pour "milieu" serait très probablement lié au coeur, vérifiable par calque ailleurs : en salves/russe sreda "milieu" et "mercredi" vs serdce "coeur".  En anglais, autre exemple, earth (la terre) vs heart (le coeur). La même logique partout. Core en anglais issu de cor latin (coeur) donne carrément le noyau, le centre.
Et comme en kabyle/mazigh on dit pour coeur soit ul, soit ur donc c'est ulemas, uremas) pour "milieu" (au lieu de alemas) et pour "centre" (voir noyau) par extension à cause de coeur (au coeur de...). Clairement on y retrouve la Palme comme l'arbre du milieu, donc du savoir et de la connaissance. Mieux encore, on y voit aussi les uremas et ulémas, mot soit-disant tiré de l'arabe al 3ilm "la science" ou 3alem "le monde" alors qu'en arabe ni le milieu (wast), ni le coeur (qalb, galb) n'indiquent cette relation. Piste à suivre donc.
  
Alemas kabyle (milieu) serait comparable au grec Hermès, Mercure romain
Mercure en latin serait lui-même MR + CR (cor "coeur" en latin), kardia en grec).

D'où la déduction que MS kabyle (amas "lombes") = MR latin (de méridien ?)
Mercredi ou mercoledi en it. "milieu de la semaine" est tiré de mercure
Le nom Mercure serait peut-être lié à Miracle, ça reste à vérifier.
Autre piste : mercure ~ maurocore pour "coeur noir" ou plutôt "noyau noir" (à lier avec Kemet ancienne Egypte pour "terre noire" qui serait peut-être "le noyau noir"). A suivre. 

Le serment d'Hippocrate
On ne va pas tourner autour du pot, droit au vif :
le serment d'Hippocrate = le serpent d'Hippocrate (celui d'Hermès plutôt).
On va faire idem pour nos imravdhen voir marabouts:
RBT arabe (rabita, ribat) : Reptile
Les marabouts, les mourabitines ou almoravides font référence au serment (devant Dieu et les hommes) qui les lie, un voeu (ex.chez les prêtres chrétiens le voeu de chasteté, etc...).
Il en va de même pour notre classe sacerdotale Imravdhen qui par définition ont prêté serment devant Dieu et les hommes d'exercer honnêtement des professions nobles (ex.médecin, docteurs de science) au service de leur peuple. C'est probablement le même cas pour les prêtres de l'Egypte ancienne. Hélas beaucoup de nos imravdhen ont été cannibalisés par les maures-arabo-musulmans et ont surtout desservi le peuple kabyle et donc trahi Le Créateur, c'est la cinquième colonne. Cela dit, il nous reste nos Imravdhen nel varaka "les bénédictins" (remarquez la couleur noire VRK est celle de la bénédiction !) qui sont probes et pieux, serviteurs de Dieu et de leur peuple. 

Messie
Le fait que ce soit Hermès le démiurge des alchimistes-pharmaciens est important. Pourquoi ? Bein parce qu'il est appelé Messager des dieux. Dans cette même ligne il y a tous les messies-prophètes des religions monothéistes qui apportent tous la paix et la guérison. Voici la liste des "messies-médecins-messagers de paix" :
Hermès pour les anciens Grecs,
(Plus oracle de Delphes très probablement) 

Jésus pour les Chrétiens, 

Moïse le prophète pour les Juifs,
(Plus Moïse Maïmonide pour ces mêmes juifs).

Le Mahdi "messie". (un mahdicin-médecin :)
Le Rassoul (Muhammad ou Mahomet) pour les Arabes-musulmans.
Rassoul "messager" en arabe = Oracle de oraculum en latin.

Et ça c'est une piste qui s'ouvre pour comprendre la mythologie arabo-musulmane. 

Et pour les Egyptiens anciens ? 
Pour la divinité équivalente il faut chercher, Thot peut-être...
Par contre il y a un personnage réel historique avéré (on a sa momie !) qui convient :
Ramsès II
Comme si Ramsès était Hermès, un messager des dieux, la bouche (imi en kabyle) par laquelle coulent les révélations, les prophéties, un intermédiaire via lequel s'expriment les dieux selon les mythes.

Son nom traduit en premier par le génial français Champollion est "Ré l'a engendré" ou "fils/élu de Rê". A mon sens, Ramses II serait simplement "le messager de Rê/Amon donc des dieux", donc qlq part c'est aussi le Messie, le Messager, le Prophète (élu des dieux). Curieusement, les camarades que vous connaissez écrivent que Ramsès II était opposé à Moïse (tiens, tiens !).

Par la même occasion on peut supposer, affirmer même que Maât de l'ancienne Egypte symbolise le milieu, l'équilibre = santé, paix. Son aletr ego chez les Grecs anciens serait Thémis, à ne plus en douter. 

Ramsès II "au milieu" non pas parce qu'il était prophète ou toubib mais sand doute parce qu'il était un souverain juste.

Un malade est un déséquilibré, on le dit de nos jours ! donc qlq'un en bonne santé est un équilibré. La santé c'est avant tout un équilibre, le milieu, le juste milieu.

De Maât de l'ancienne Egypte on a probablement eu M, MS, LMS de alemas "milieu" en kabyle qui nous renvoie à médecin, justicier, juste, etc...Le grec ermes, Hermès aussi serait peut-être tiré de Maât la déesse du milieu, de la justice, de l'équité, de l'équilibre + à mon sens, de la balance (donc peseur + formules), de la santé et de la paix.

Allez, il est temps que je vous foute la paix, en vous souhaitant bonne santé, bien entendu.